Phase 1 et 2 - SIE du bassin Rhône Méditerranée

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4. Usages préleveur en eau - L’irrigation : un usage en pleine mutation
Le fait que les volumes prélevés soient supérieurs aux besoins théoriques pour certaines années peut
s’expliquer de plusieurs façons :
Surestimation du besoin des plantes : dans la mesure ou depuis 2008 les volumes consommés
et le besoin théorique des plantes ont des valeurs comparables, il semble que le résultat des
calculs réalisés soit satisfaisant.
Le besoin théorique des plantes est calculé de façon à satisfaire la totalité du besoin en eau
des cultures. En pratique les agriculteurs peuvent choisir de ne pas apporter la dose
maximisant le rendement et ce pour différentes raisons : le coût (notamment en temps) de
l’irrigation supplémentaire n’est pas compensé par l’augmentation de rendement associée,
existence de facteurs autres que la disponibilité en eau limitant le rendement de la culture
(sol…)), stratégie d’exploitation ne cherchant pas à maximiser le rendement etc…
Certaines années, les arrêtés sécheresses viennent règlementer les possibilités d’irrigation (les
années 2003, 2005 et 2006 où l’on constate le plus grand écart entre besoin théorique et
volumes prélevés sont celles où davantage d’arrêtés sécheresses ont été pris).
prélèvement effectif (Mm3/an)
7.00
6.00
5.00
4.00
3.00
2.00
1.00
-
On note les points suivants :
y = 0.47x
R 2 = 0.86
- 1.00 2.00 3.00 4.00 5.00 6.00 7.00
besoin théorique des plantes (Mm3/an)
Les variations interannuelles des prélèvements effectifs et théoriques sont très corrélés,
Les doses apportées sont toujours inférieures aux doses maximisant les rendements.
4.6 MARGES DE PROGRÈS SUR LES PRÉLÈVEMENTS
La comparaison des besoins théoriques et des prélèvements bruts a bien rendu compte que les
agriculteurs ont une pratique de l’irrigation adaptée au besoin des cultures.
M. Collardot explique que les agriculteurs sont bien aidés par la Chambre d’Agriculture. Celle-ci
dispose de tensiomètres dans différents sols et différentes cultures et mesure l’état hydrique du sol.
Ces tensiomètres sont placés dans des cultures irriguées, dans différentes conditions pédologiques,
afin de refléter un panel de réaction du couvert à la climato.
t:\pontcom\valeriem_ne_pas_effacer\ph1_v_ph2_v&ds_vfinal.doc / Mathieu
Etude de détermination des volumes prélevables sur le bassin versant de la Vouge
Identification et caractérisation des ressources stratégiques de la nappe de Dijon Sud