Phase 1 et 2 - SIE du bassin Rhône Méditerranée

4. Usages préleveur en eau - L’irrigation : un usage en pleine mutation
BASE DE DONNÉES DES PRÉLÈVEMENTS AGRICOLES
Une base de donnée avec une liste des préleveurs et des points de prélèvements a été construite
grâce à des allers-retours entre les bases disponibles :
les bases de l’Agence (qui répertorient les volumes d’une campagne, par point de
prélèvements, en mentionnant le maitre d’ouvrage par son nom-prénom ou le nom du GAEC-
SARL…) ;
les bases de la Chambre (qui répertorient les volumes mensuels par irrigant, identifié par son
numéro d’irrigant et son nom-prénom, et par parcelle irriguée, identifiée par le numéro du puits,
du secteur et de la parcelle) ;
la base de la DDT disponible en ligne, qui associe un numéro d’irrigant à un maitre d’ouvrage.
Cette base a nécessité un important travail de recherche sur les noms de maitres d’ouvrages et leur
localisation. Parfois, des vérifications sur l’annuaire, et sur les fichiers des années antérieures, ont
permis de retrouver des irrigants.
Un autre travail a suivi : la comparaison, quand les données le permettaient, des volumes enregistrés
à l’Agence à ceux de la Chambre, irrigant par irrigant. Un extrait de la liste obtenue, (trop longue pour
être insérée entièrement) est présentée en annexe. Une version informatique sera fournie.
4.2 NOTIONS UTILISÉES POUR ABORDER LES FLUX D’EAU AU SEIN D’UN
SYSTÈME IRRIGUÉ
De même que pour l’usage eau potable, l’eau d’irrigation subit des pertes au cours de son
acheminement de la ressource à la plante. Les pertes sont schématisées sur le dessin ci après.
L’estimation des flux d’eau au sein de systèmes d’irrigation nécessite de définir précisément de quoi
on parle. Les différents termes utilisés au cours de l’étude sont précisés ci-dessous :
On distinguera les notions suivantes :
le besoin théorique des plantes à irriguer : c’est la quantité d’eau d’irrigation à apporter aux
plantes que l’on souhaite irriguer pour assurer leur développement, (c'est-à-dire a priori la dose
d’eau qui maximise le rendement, mais il est parfois intéressant de provoquer un stress
hydrique pour des raisons de qualité du produit, ou d’adapter la dose à un rendement optimal,
pas forcément maximal).
le prélèvement brut dans le milieu (Pbrut): c’est la quantité d’eau prélevée réellement dans le
milieu (dans notre cas : la quantité d’eau prélevée au niveau d’un forage souterrain ou d’un
pompage en rivière).
Le prélèvement net dans le milieu (Pnet) : c’est la quantité d’eau soustraite de manière
définitive au milieu.
On a : Pnet=Pbrut – pertes
Suivant le mode d’adduction, des pertes plus ou moins importantes ont lieu avant et après que l’eau
n’ait atteint les cultures à irriguer. On distingue :
les pertes définitives, qui ne reviendront jamais au milieu : évaporation, fuites alimentant de la
végétation non productive en bordure de parcelle.
Les pertes retournant au milieu : ces retours peuvent se faire vers un cours d’eau (par
ruissellement, écoulement hypodermique) ou vers une nappe superficielle, par infiltration.
t:\pontcom\valeriem_ne_pas_effacer\ph1_v_ph2_v&ds_vfinal.doc / Mathieu
Etude de détermination des volumes prélevables sur le bassin versant de la Vouge
Identification et caractérisation des ressources stratégiques de la nappe de Dijon Sud
71