Phase 1 et 2 - SIE du bassin Rhône Méditerranée
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CHUTE DU NOMBRE D’EXPLOITATIONS<br />
4. Usages préleveur en eau - L’irrigation : un usage en pleine mutation<br />
Le nombre d’exploitations agricoles professionnelles 7 a considérablement chuté entre 1979 <strong>et</strong> 2000<br />
(chute de 2,4 % par an entre 1988 à 2000 en Côte d’Or), <strong>et</strong> les surfaces moyennes par exploitation<br />
ont quasiment doublé.<br />
Figure 31 : Evolution <strong>du</strong> nombre d'exploitations agricoles professionnelles <strong>et</strong> leur surface agricole utilisée<br />
moyenne par exploitation sur le <strong>bassin</strong> versant (RGA 1979, 1988 <strong>et</strong> 2000)<br />
nombre d'exploitations<br />
800<br />
700<br />
600<br />
500<br />
400<br />
300<br />
200<br />
100<br />
0<br />
1977 1982 1987 1992 1997 2002<br />
t:\pontcom\valeriem_ne_pas_effacer\ph1_v_ph2_v&ds_vfinal.doc / Mathieu<br />
Etude de détermination des volumes prélevables sur le <strong>bassin</strong> versant de la Vouge<br />
Identification <strong>et</strong> caractérisation des ressources stratégiques de la nappe de Dijon Sud<br />
70<br />
60<br />
50<br />
40<br />
30<br />
20<br />
10<br />
0<br />
SAU moyenne (ha)<br />
Nombre d'exploitations<br />
professionnelles<br />
Superficie agricole<br />
utilisée moyenne (ha)<br />
C<strong>et</strong>te tendance a surtout affecté le secteur des grandes cultures, la viticulture a été épargnée.<br />
Depuis 2007, l’agriculture est en réelle mutation à cause de la ferm<strong>et</strong>ure de la sucrerie d’Aiserey en<br />
lien avec la ré<strong>du</strong>ction des quotas sucriers aidés par décision de la Commission Européenne. C<strong>et</strong><br />
évènement a marqué l’arrêt de la pro<strong>du</strong>ction de b<strong>et</strong>terave, dont 650 ha étaient irrigués sur le<br />
<strong>bassin</strong> de la Vouge. Peu avant la ferm<strong>et</strong>ure, la sucrerie avait regagné des quotas, encourageant les<br />
agriculteurs à investir dans <strong>du</strong> matériel supplémentaire. C’est donc dans la surprise que toute une<br />
structure de l’économie agricole s’est effondrée <strong>du</strong> jour au lendemain. Les b<strong>et</strong>teraviers cherchent des<br />
cultures de remplacement leur perm<strong>et</strong>tant d’assurer les mêmes revenus, des cultures à hautes<br />
valeurs ajoutées, donc a priori de type irrigué.<br />
Il n’existe pas de statistiques agricoles postérieures à 2000 à l’échelle <strong>du</strong> <strong>bassin</strong> de la Vouge, en<br />
revanche, les données de surfaces cultivées en Cote d’Or sont disponibles jusqu’en 2009 (données<br />
disponibles sur le site agreste.agriculture.gouv.fr). Ces informations peuvent donner une idée de<br />
l’évolution des surfaces cultivées dans le secteur <strong>du</strong> <strong>bassin</strong> versant. On constate qu’en Cote d’Or les<br />
surfaces plantées en vignes restent stables, en eff<strong>et</strong>, la qualité <strong>et</strong> le prestige des vignobles<br />
Bourguignon, <strong>et</strong> spécialement des grand crus que l’on r<strong>et</strong>rouve sur le <strong>bassin</strong> versant perm<strong>et</strong>tent le<br />
maintien de la viticulture. Les surfaces en pomme de terre ont diminué de 2000 à 2007, mais ont<br />
ré-augmenté de 2007 à 2009.<br />
Entre 2000 <strong>et</strong> 2009 les surfaces en céréales sont restées constantes au niveau départemental.<br />
Après avoir diminué de 2000 à 2004 les surfaces en oléo-protéagineux ont elles légèrement<br />
augmenté de 2005 à 2009, notamment à partir de 2008. Le détail des évolutions des surfaces<br />
cultivées <strong>du</strong> département est présenté en annexe.<br />
7 Exploitations dont le nombre d'UTA est supérieur ou égal à 0,75 <strong>et</strong> la marge brute standard est supérieure ou égale à 12<br />
hectares équivalent blé.