Phase 1 et 2 - SIE du bassin Rhône Méditerranée

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42 2. Usages préleveurs en eau : AEP/assainissement Pour estimer le prélèvement net lié au fonctionnement global de l’alimentation en eau potable et de l’assainissement, il est nécessaire de différencier les rejets dus à des entrées d’eau parasites et les rejets associés au traitement des eaux usées. Cette différenciation est problématique. Des relevés du SATESE comparent pluviométrie et débits traités par les stations : Figure 15 : Comparaison Débit/Pluviométrie, station d’Aiserey, année 2007 (graphe transmis par le SATESE) Figure 16 : Comparaison Débit/Pluviométrie, station Brazey en Plaine, année 2007 (graphe transmis par le SATESE) Figure 17 : Comparaison Débit/Pluviométrie, station Gevrey Chambertin, année 2007 (graphe transmis par le SATESE) t:\pontcom\valeriem_ne_pas_effacer\ph1_v_ph2_v&ds_vfinal.doc / Mathieu Etude de détermination des volumes prélevables sur le bassin versant de la Vouge Identification et caractérisation des ressources stratégiques de la nappe de Dijon Sud
2. Usages préleveurs en eau : AEP/assainissement On constate que : la pluviométrie n’est pas un bon indicateur des quantités d’eau parasites collectées dans le réseau d’assainissement en période estivale, l’évolution de l’entrée d’eau parasite pourrait être corrélée au niveau des nappes superficielles (drainage de l’eau des nappe par les conduites en mauvais état, poreuses). En effet, en période estivale, où le niveau des nappes est plus bas, on constate une diminution des rejets pour certaines stations alors que la pluviométrie n’est pas inférieure. suivant les stations (alors que pour toutes les stations présentées ci-dessus les entrées d’eau parasites sont considérées comme fortes), l’évolution des débits rejetés au cours de l’année peut varier. Pour estimer les rejets réalisés sur chaque sous bassin versant, les hypothèses suivantes ont été faites : On considère que le rejet d’une STEP est proportionnel à l’effectif de la population assainie. Connaissant le rejet des STEP responsables de l’assainissement de 93% de la population, on en déduit les volumes rejetés par chacune des STEP pour lesquelles la donnée n’est pas disponible, en fonction de l’effectif de population collecté par chacune. Dans le cas des communes en assainissement non collectif, les rejets sont diffus et se font par infiltration. Les eaux infiltrées peuvent soit rejoindre une nappe superficielle, soit sont reprises en évapotranspiration par la végétation. La question de leur retour au milieu se pose donc pour la nappe de Dijon Sud et la nappe de la Biètre. Pour Dijon Sud le nombre d’équivalent habitant en assainissement non Collectif est marginal. Par contre pour la nappe de la Biètre les communes de Montot (204 hab), Esbarres (760 hab), Magny les Aubigny (210) et Aubigny en plaine (345) sont toutes en assainissement non collectif. Situées au dessus de la nappe de la Biètre on peut considérer que les eaux infiltrées rejoignent les eaux des nappes. Le volume équivalent associé peut être estimé à environ 50 000 m 3 . 4 Le choix a été fait de considérer le retour au milieu associé à ces rejets comme négligeables par rapport aux rejets du bassin versant. Pour estimer la part du rejet correspondant à un retour associé à la consommation d’eau potable, on considère que le taux « Rejet des STEP (autres que eaux parasites) / eau potable consommée» est constant au cours de l’année et égal à 80 %. Sachant qu’en moyenne en France ce taux se situe entre 75 et 80%. Ainsi, on considère que : Retours associés au traitement des eaux usées (hors eaux parasites) = Rejets corrigés = 80%*Vol consommés pour l’AEP. Etant donné que les regroupements intercommunaux pour l’alimentation en eau potable et pour l’assainissement sont différents, on calculera les rejets corrigés en considérant la consommation de la population dont les eaux usées sont collectées par une STEP donnée en utilisant le ratio moyen de consommation par habitant sur le bassin versant. On considère ainsi que : Rejets corrigés=80%*Nb hab connectés*Ratio de conso moyen par hab du BV Vouge. Dans le cas de la STEP de Noiron, on a Rejets corrigés > Rejets mesurés. Les faibles rejets peuvent s’expliquer par la nature de la STEP (filtres plantés de roseaux), une partie de l’eau est absorbée pour la croissance de la roselière. Pour la STEP de Noiron on conserve donc les valeurs de rejets mesurés, et non les rejets corrigés. Les résultats associés à ces hypothèses sont présentés dans les tableaux ci-dessous. 4 Cette estimation a été réalisée en se basant sur la population des communes (pour Montot on considère que la moitié de la population est dans le bassin versant), leur consommation en eau potable et le taux usuellement retrouvé « eau potable consommée/eau potable retrouvée dans les réseau d’assainissement », qui est généralement de 80%. t:\pontcom\valeriem_ne_pas_effacer\ph1_v_ph2_v&ds_vfinal.doc / Mathieu Etude de détermination des volumes prélevables sur le bassin versant de la Vouge Identification et caractérisation des ressources stratégiques de la nappe de Dijon Sud 43
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