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Phase 1 et 2 - SIE du bassin Rhône Méditerranée

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ANNEXE 17 : METHODES POUR LE PILOTAGE DE L’IRRIGATION<br />

Les méthodes les plus utilisées actuellement (de manière générale) pour piloter l'irrigation sont basées<br />

sur les informations issues <strong>du</strong> sol, <strong>du</strong> climat ou de la plante, exploitées séparément ou de manière<br />

complémentaire.<br />

Le choix d'une méthode repose sur de nombreux facteurs tels que l'espèce (c'est-à-dire le cycle de<br />

développement <strong>et</strong> les pratiques culturales), le type d'application (surface, mode d’arrosage), le coût des<br />

équipements de pilotage <strong>et</strong> le temps disponible pour collecter les données.<br />

Le niveau de connaissance de l'utilisateur intervient également dans la mesure où seules des données<br />

correctement interprétées s'avèrent utiles.<br />

Deux types de méthodes présentent l’avantage d’être faciles à m<strong>et</strong>tre en application <strong>et</strong> relativement<br />

simples. Il s’agit de :<br />

l'élaboration d'un bilan hydrique,<br />

l'évaluation de la disponibilité de l'eau <strong>du</strong> sol.<br />

La méthode <strong>du</strong> bilan hydrique sera développée mais l’usage de méthodes d’évaluation de la disponibilité<br />

en eau <strong>du</strong> sol reste plus appropriée à un usage terrain sur tous types de cultures. En outre, les méthodes<br />

basées sur des données climatiques sont parfois difficiles à m<strong>et</strong>tre en œuvre (difficulté d'obtention de<br />

données valides) <strong>et</strong> il s’agit d’appréciations entièrement théoriques.<br />

D’autres méthodes, souvent encore à l’état de recherche, existent mais ne seront pas développées dans<br />

ce chapitre car elles ne sont pas adaptées au pilotage terrain (trop délicates <strong>et</strong> complexes à m<strong>et</strong>tre en<br />

application en conditions réelles <strong>et</strong> surtout trop onéreuses <strong>du</strong> fait <strong>du</strong> matériel nécessaire).<br />

Il s’agit principalement de méthodes basées sur des mesures de volumes de tissus végétaux,<br />

d’apparition de bulles de vapeur d’eau <strong>et</strong> d’air dans les vaisseaux con<strong>du</strong>cteurs de la sève, de flux de<br />

sève, de température foliaire, <strong>du</strong> potentiel hydrique foliaire ou encore des modélisations prenant en<br />

compte plusieurs facteurs...<br />

LA METHODE DU BILAN HYDRIQUE<br />

Dans c<strong>et</strong>te méthode, la gestion de l'irrigation est basée sur le calcul des termes <strong>du</strong> bilan hydrique tel que<br />

déjà présenté plus haut pour le calcul <strong>du</strong> besoin en eau théorique des plantes.<br />

Le bilan hydrique se situe à l'échelle de la plante ou tout au plus <strong>du</strong> champ. Son but est de comptabiliser<br />

les entrées <strong>et</strong> sorties d’eau relatives au système plante.<br />

Sur l’eau apportée (pluviométrie ou irrigation) à l’échelle de la parcelle <strong>et</strong> dans un laps de temps donné<br />

(P) :<br />

une partie repart dans l'atmosphère sous forme d’évapotranspiration (ETR),<br />

une autre partie participe à la recharge des réserves en eau <strong>du</strong> sol (RU),<br />

une dernière partie s’infiltre : eau transitant par le profil pédologique sans y demeurer (I).<br />

Dans sa formulation la plus générale, il s'écrit :<br />

P = ETR + I + ΔRU

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