Phase 1 et 2 - SIE du bassin Rhône Méditerranée

4. Usages préleveur en eau - L’irrigation : un usage en pleine mutation
A titre d’exemple, en 2009 la chambre disposait de tensiomètres sur des cultures de maïs, soja,
oignons de printemps et d’hiver, pomme de terre et pois, avec pour chacune de ces cultures trois
situations pédologiques contrastées.
Les résultats obtenus sont utilisés pour réaliser un calcul des besoins en eau. La chambre émet
chaque lundi un bulletin hebdomadaire qui reprend ces informations. Ce bulletin est distribué
gratuitement à tous les irrigants autorisés (soit environ 200 sur le département), qui peuvent ainsi
apprécier les données fournies, adapter et décider de la dose d’irrigation à apporter.
Les marges de progrès sont donc minimes puisqu’en outre, les appareils d’irrigation sont relativement
efficaces (aspersion, gouttes à gouttes).
Davantage de détails sur les techniques de pilotage de l’irrigation et les moyens existants pour
optimiser les quantités d’eau utilisées sont présentés en annexe.
4.7 CAS DES PRÉLÈVEMENTS DOMESTIQUES
La problématique de prélèvements dits domestiques dans les nappes se limite aux zones
caractérisées par la présence de nappes à faible profondeur.
Elle concerne principalement les secteurs suivants :
Limite Sud de la nappe superficielle de Dijon Sud (entre Perrigny les Dijon et Saulon le Rue).
Nappe de la Biètre.
Il n'est pas possible d'avoir un recensement fiable des puits utilisés en usage privatif. En effet, la BSS
du BRGM est sous renseignée. Pour la Biètre, elle mentionne une trentaine d'ouvrages entre
Esbarres et Aiserey et seulement sept entre Aiserey et Rouvres en Plaine. Or, dans le cadre de
l’étude volumes prélevables, nous avons pu identifier près d’une centaine de puits destinés à
l’irrigation sur la Plaine de la Biètre, et encore bien d’autres puits domestiques peuvent exister. Il en
est de même pour la nappe superficielle de Dijon Sud avec seulement une vingtaine d’ouvrages
déclarés dans la BSS.
Différentes mairies ont été contactées, des réponses ont pu être obtenues pour 4 d’entre elles
(Ouges, Brazey, Longecourt, Izeure), malgré l’obligation de déclarer les forages privés, très peu de
déclarations ont été réalisées (quelques unes à Ouges, aucune dans les trois autres communes). Les
personnes interrogées s’accordent toutefois à dire que des forages existent, mais n’ont pas d’idée
précise de leur nombre.
Cependant, au vu des considérations suivantes :
Urbanisation de ces secteurs caractérisés par une prédominance des habitats groupés.
Forte professionnalisation des pratiques agricoles.
On peut supposer que les forages ou puits destinés à l’irrigation ont été en majorité déclarés et que
les ouvrages domestiques destinés à une consommation AEP hors réseau collectif sont rares, les
puits ou forages domestiques utilisés servent donc principalement à l’arrosage des jardins (cela est
confirmé par les informations obtenues auprès des mairies contactées), mais au vu de la structure des
habitats majoritaires (villa avec jardins accolés de quelques centaines de m² seulement) et du régime
pluviométrique (persistance des pluies en période estivale), on peut considérer a priori ces
prélèvements comme marginaux.
t:\pontcom\valeriem_ne_pas_effacer\ph1_v_ph2_v&ds_vfinal.doc / Mathieu
Etude de détermination des volumes prélevables sur le bassin versant de la Vouge
Identification et caractérisation des ressources stratégiques de la nappe de Dijon Sud
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