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© Reporters<br />
Jean-Claude Daoust,<br />
Président de <strong>BECI</strong><br />
Besoin de stabilité et de sécurité<br />
L<br />
e 18 février dernier, la Belgique a battu le record du monde d’un pays sans gouver-<br />
nement. Voilà bien un record du monde dont nous nous serions passés. D’autant<br />
que cette «performance» a eu un retentissement international qui ne peut qu’interpeller<br />
de potentiels investisseurs. Les pays étrangers observent, en effet, notre pays avec<br />
perplexité se demandant comment peut fonctionner un pays sans gouvernement – si l’on<br />
excepte évidemment le gouvernement en affaires courantes.<br />
Depuis longtemps la complexité institutionnelle constitue un réel désavantage lorsque<br />
l’on s’attache à attirer des investisseurs étrangers. La crise politique que nous traversons<br />
n’améliore pas notre image. Au contraire, elle menace à moyen et long terme la réputation<br />
et la crédibilité de la Belgique dans le monde. Sur le plan économique, les effets de celleci<br />
risquent clairement de se faire sentir dans les mois et les années qui viennent et nous<br />
pourrions alors nous retrouver confrontés à de grandes difficultés.<br />
Quelle que soit la contrée du monde, une entreprise qui cherche à investir a d’abord et<br />
avant tout besoin de stabilité et de sécurité. Ce sont des paramètres parmi d’autres, tels<br />
que la disponibilité d’une main-d’œuvre qualifiée, la localisation, la fiscalité ou le pouvoir<br />
d’achat, dont les investisseurs tiennent compte. Rien ne les inquiète davantage que l’instabilité<br />
et l’insécurité.<br />
Ainsi, tous les atouts dont dispose Bruxelles en tant que capitale européenne peuvent être<br />
gommés par un climat d’incertitude politique qui se prolonge. Les processus d’investissement<br />
ne de décident pas sur un coup de tête ; les investisseurs pèsent le pour et le contre<br />
avant d’engager des fonds.<br />
Si la crise gouvernementale que nous traversons s’éternise, le risque de voir l’attractivité<br />
de Bruxelles, et plus largement de l’ensemble de notre pays, diminuer est réel. Alors que<br />
nos entreprises commencent doucement à sortir de la crise financière, il serait dommageable<br />
que les efforts consentis par elles soient mis à mal par l’impossibilité de former un<br />
gouvernement.<br />
●<br />
edito<br />
1<br />
n°3 - Mars 2011 - EntrEprEndrE
sommaire mars 11<br />
Partenaires structurels de Beci<br />
brussels, eNterPrises, CommerCe &<br />
iNDustry<br />
1 Edito<br />
4 Enjeux : Interview Karel De Gucht : «L’économie<br />
européenne a retrouvé le chemin de la<br />
croissance»<br />
8 Event : <strong>BECI</strong> CEO Meeting chez Belgacom<br />
10 Enjeux : Les entreprises bruxelloises s’attaquent<br />
à leurs déchets !<br />
12 Enjeux : Entreprendre, c’est prendre en main<br />
14 Event : <strong>BECI</strong> Executive Interviews<br />
16 Espace members<br />
54 Bloc-notes<br />
56 Demandes d’admission<br />
l’eNtrePrise au quotiDieN<br />
28 Boîte à Outils : Chef d’entreprise, songez à une<br />
assurance responsabilité des administrateurs<br />
29 Bizzbox News<br />
Dossier busiNess to busiNess<br />
31 Secrétariat social<br />
34 Business management : prêt pour la croissance<br />
?<br />
36 Libéralisation du marché postal : la riposte de<br />
bpost<br />
38 Print Power : Le média imprimé passe à l’offensive<br />
40 CRM : Les gisements de croissance de l’entreprise<br />
42 Les call centers du futur<br />
43 Vendre n’est pas l’apanage exclusif du vendeur<br />
Dossier tourisme, eveNts &<br />
CoNGres<br />
45 Bruxelles cherche grands événements internationaux<br />
48 Les « Eyecatchers » touristiques à Bruxelles<br />
50 Patrick Bontinck, Directeur du BITC :<br />
« Bruxelles doit oser profiter du boom touristique<br />
»<br />
51 Pierre-Yves Bolus, Directeur d’Atrium : « Nous<br />
voulons attirer les grandes enseignes »<br />
52 Enfin un centre de conventions à dimension<br />
internationale ?<br />
53 Hôtels bruxellois : pourquoi ils plaisent ?<br />
entreprendre est le mensuel de beci<br />
(Chambre de Commerce & union<br />
des entreprises de bruxelles)<br />
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traduction: Pascale Swaelens, Wouter Devriese et<br />
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entreprendre – Dynamiek<br />
avril 2011<br />
• Banques & services financiers<br />
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Mai 2011<br />
• PME<br />
• Voyages d’affaires<br />
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i n f o r m a t i o n m a n a g e m e n t<br />
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En quête aussi de la solution<br />
économique parfaite ?
4<br />
n°3 - Mars 2011 - EntrEprEndrE<br />
enjeux<br />
GOOD MORNING BRuSSELS – KAREL DE GuCHT<br />
«L’économie européenne a retrouvé<br />
le chemin de la croissance»<br />
Le Commissaire européen au Commerce extérieur, Karel<br />
De Gucht, a inauguré les petits-déjeuners organisés par<br />
<strong>BECI</strong> et a livré devant un auditoire attentif ses vues sur<br />
l’évolution du commerce international. Sans langue de<br />
bois.<br />
au sein du Cercle de Lorraine<br />
que s’est déroulé le pre-<br />
C’est<br />
mier petit-déjeuner de l’année<br />
de <strong>BECI</strong> qui accueillait comme orateur<br />
le Commissaire européen au Commerce<br />
extérieur, Karel De Gucht. Dans un bref<br />
exposé, il est d’abord revenu sur les révolutions<br />
qui secouent actuellement le<br />
monde arabe et souligné qu’elles confirment<br />
que «le politique et l’économique<br />
sont indissociablement liés. Il y a dans<br />
ces pays, comme la Tunisie et l’Egypte,<br />
une partie importante de la population<br />
qui est jeune et qui aspire à améliorer<br />
ses conditions de vie. On voit bien ces<br />
aspirations sont liées aux revendications<br />
politiques». Il s’est ensuite penché<br />
sur l’économie européenne dont l’état<br />
de santé s’améliore de plus en plus.<br />
En 2010, les pays de la zone euro ont<br />
ainsi affiché une croissance moyenne<br />
de 1,9%, avec des disparités. Si l’Allemagne<br />
et la Pologne ont dépassé les<br />
3%, que la Grèce enregistrait une chute<br />
« Il est vrai qu’il y a des entreprises<br />
européennes qui sont confrontée<br />
à des entreprises chinoises que<br />
personne ne connaît et derrière<br />
lesquelles on retrouve l’Etat<br />
chinois. C’est un problème dont<br />
l’UE est consciente et ne nous<br />
sommes ni naïfs, ni complaisants<br />
vis-à-vis de la Chine. »<br />
Karel De Gucht, le Commissaire<br />
européen au commerce extérieur<br />
de 3%. La Belgique,<br />
quant à elle, faisait<br />
un peu mieux que<br />
la moyenne avec 2%.<br />
Des disparités que<br />
l’on retrouve aussi<br />
en termes de chiffres<br />
du chômage : 7 % en<br />
Allemagne, plus de<br />
20% en Espagne.<br />
Le Commissaire<br />
européen au<br />
Commerce extérieur,<br />
Karel De<br />
Gucht, au sein du<br />
Cercle de Lorraine.<br />
soutien aux<br />
entreprises<br />
Karel De Gucht a<br />
également évoqué<br />
l’accord de libreéchange<br />
entre<br />
l’Union européenne<br />
et la Corée du Sud<br />
récemment approuvé<br />
par le Parlement européen.<br />
«Cet accord fournira non seulement<br />
des avantages importants aux exportateurs<br />
européens sur le marché coréen<br />
mais il sera également un signal clair<br />
de notre détermination à poursuivre de<br />
nouvelles opportunités dans les principales<br />
économies d’Asie. N’oublions pas<br />
que l’année dernière, la Chine et l’Inde<br />
ont connu respectivement des taux de<br />
croissance de l’ordre de 10 et 8%.» En<br />
conclusion de son intervention, il a mis<br />
l’accent sur l’aide et le soutien que l’UE<br />
peut apporter aux entreprises en créant<br />
un cadre adéquat où elles pourront évoluer<br />
et se procurer des opportunités.<br />
Notamment en luttant contre les taxes<br />
discriminatoires et les restrictions que<br />
peuvent rencontrer les exportateurs<br />
européens sur certains marchés. Il a<br />
également glissé un mot sur la Belgique<br />
qui demeure le huitième exportateur<br />
mondial et le dixième importateur<br />
mondial, avec un toutefois, un bémol :<br />
la trop faible présence de nos entreprises<br />
dans les pays BRIC (Brésil, Russie,<br />
Inde, Chine).<br />
l’europe confrontée à la<br />
concurrence chinoise<br />
Le Commissaire européen s’est ensuite<br />
consacré à la traditionnelle session de<br />
questions-réponses, avec son francparler<br />
habituel, que le président de<br />
<strong>BECI</strong>, Jean-Claude Daoust n’avait pas<br />
manqué de rappeler lord de la présentation<br />
de l’orateur du jour. Karel<br />
De Gucht a d’abord répondu à deux<br />
questions concernant la Chine. La<br />
première portant sur la concurrence<br />
déloyale que mènent les entreprises<br />
chinoises en Afrique ; la seconde s’attardant<br />
sur le cas de la société louvaniste<br />
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© Eric Herchaft/ Reporters
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6<br />
n°3 - Mars 2011 - EntrEprEndrE<br />
© Eric Herchaft/ Reporters<br />
enjeux<br />
munication sans fil, qui dénonçait les<br />
pratiques commerciales (dumping)<br />
de ses concurrents chinois Huawei et<br />
ZTE. Les deux intervenants pointant<br />
le fait que l’Europe faisait preuve<br />
de naïveté vis-à-vis de la Chine. «Le<br />
problème d’Option est qu’elle a entamé<br />
des procédures à l’encontre des<br />
entreprises chinoises deux ans trop<br />
tard, quand elle s’est retrouvée dans<br />
les difficultés jusqu’au cou», souligne<br />
le Commissaire. «Et comme Option<br />
a récemment conclu un accord, la<br />
plainte s’est éteinte d’elle-même.<br />
Mais il est vrai que ce n’est pas le<br />
seul exemple d’entreprise européenne<br />
confrontée à des entreprises<br />
chinoises que personne ne connaît et<br />
derrière lesquelles on retrouve l’Etat<br />
chinois. C’est un problème dont l’UE<br />
est consciente et ne nous sommes ni<br />
naïfs, ni complaisants vis-à-vis de la<br />
Chine. En ce qui concerne la présence<br />
de cette dernière sur le continent africain,<br />
il est exact que les entreprises<br />
jouent un rôle de plus en plus important.<br />
Ce qui fausse la concurrence,<br />
bien plus que le dumping, c’est le fait<br />
que les entreprises chinoises bénéficient<br />
de subsides et proposent aux<br />
pays africains des financements<br />
meilleur marché.<br />
En outre, il faut tenir<br />
compte en Afrique de la situation<br />
politique. Au-delà<br />
des aspects économiques,<br />
les aspects politiques sont<br />
très importants et particulièrement<br />
complexes.<br />
Les Chinois, par exemple,<br />
n’ont guère de problèmes<br />
avec la corruption ; ce qui<br />
n’est évidemment pas le<br />
cas d’une entreprise européenne<br />
cotée en bourse. En outre,<br />
l’incertitude juridique est également<br />
un réel problème pour les entreprises<br />
européennes dans de nombreux<br />
pays africains. Mais globalement,<br />
il est très difficile actuellement de<br />
concurrencer les sociétés chinoises.<br />
Et pas seulement en Afrique qui est<br />
submergée par les produits chinois.<br />
J’étais récemment en voyage dans<br />
le Mercosur. A Montevideo en Uruguay,<br />
j’ai eu l’occasion de visiter les<br />
entrepôts de la société Katoen Natie.<br />
On n’y trouve pas un seul produit<br />
européen, seulement des produits<br />
chinois. Pour revenir à l’Afrique, des<br />
« Il existe bien une identité européenne.<br />
La spécificité de l’Europe, c’est sa<br />
diversité et le fait que c’est l’intégration<br />
régionale la plus poussée au monde.<br />
Le projet politique et économique<br />
européen est irréversible et l’idée<br />
européenne politique et économique est<br />
beaucoup plus ancrée que certains ne<br />
l’imaginent. »<br />
Karel De Gucht, le Commissaire européen<br />
au commerce extérieur<br />
financements sont prévus, notamment<br />
pour la construction d’un pont<br />
entre Kinshasa et Brazzaville. Plus<br />
généralement, je pense que nous devons<br />
protéger l’industrie européenne<br />
et demander plus de réciprocité en<br />
matière d’ouverture de marché car le<br />
marché européen est le plus ouvert<br />
au monde. Bien davantage que le<br />
marché américain, par exemple.»<br />
l’exportation : produits et services<br />
Lorsque l’on parle d’exportation, on<br />
songe encore souvent aux produits<br />
et peu aux services. Or ceux-ci re-<br />
Le Commissaire européen au Commerce extérieur,<br />
Karel De Gucht, a inauguré « Good Morning Brussels<br />
», les petits-déjeuners organisés par <strong>BECI</strong>. I
présentent une part de plus en plus<br />
importante des exportations, année<br />
après année, et certainement pour<br />
la région bruxelloise, a noté Frans<br />
De Keyser, conseiller général de <strong>BECI</strong>.<br />
Karel De Gucht a reconnu cet état<br />
de fait et indiqué qu’il fallait que de<br />
nombreux pays «ouvrent le marché<br />
des services et qu’ils l’ouvrent réellement.<br />
Et pas de dire : ‘vous pouvez<br />
ouvrir des bureaux mais seulement à<br />
certains endroits comme en Inde. De<br />
la même manière, dans le Mercosur<br />
(Argentine, Brésil, Paraguay et Uruguay),<br />
en ce qui concerne le transport<br />
maritime, le cabotage est réservé<br />
aux navires des pays membres. Nous<br />
sommes occupés à voir comment on<br />
peut ouvrir le cabotage aux pays européens».<br />
A une question concernant<br />
le Cycle de Doha et la position des<br />
Européens par rapport aux Américains,<br />
le Commissaire a rappelé que le<br />
Cycle de Doha a été entamé en 2001,<br />
soit une dizaine d’années déjà, voire<br />
une quinzaine, car les discussions<br />
préliminaires avaient déjà débuté<br />
quelques années auparavant. «Pour<br />
ma part, je partage certaines analyses<br />
des Américains. Il est difficile<br />
d’aboutir à quelque chose. Ce cycle de<br />
développement a été mené pour les<br />
pays émergents, entre autres les pays<br />
BRIC plus que pour les pays les moins<br />
avancés. Le Brésil est probablement<br />
le pays qui en a le plus profité. L’idée<br />
aujourd’hui est de rééquilibrer les<br />
échanges car il y a actuellement une<br />
asymétrie entre les pays émergents<br />
et les autres pays. Les Etats-Unis ont<br />
raison, il faut un rééquilibrage dans<br />
l’autre sens.»<br />
l’europe le marché le plus intégré<br />
au monde<br />
Karel De Gucht a brièvement abordé<br />
la question de la montée du nationalisme<br />
en Europe, comme aux Pays-<br />
Bas avec Geert Wilders, en France<br />
avec Marine Le Pen ou en Belgique<br />
avec la NVA. Pour cette dernière, il<br />
pointe le fait qu’outre le nationalisme,<br />
des Flamands sont convaincus<br />
qu’ils vivraient mieux sans la<br />
Wallonie et qu’ils paieraient moins<br />
d’impôts mais, tient-il à souligner,<br />
«c’est une illusion, il n’y a pas d’argent<br />
à partager». Après cette petite<br />
incursion dans la politique belge, il<br />
est revenu aux affaires européennes<br />
et répondre à une interpellation<br />
concernant les valeurs identitaires<br />
de l’Europe. Qu’est-ce qui fait que je<br />
suis Européen. Vaste question qui<br />
mériterait un long exposé. «Parler de<br />
valeurs identitaires, c’est presque une<br />
approche nationaliste», répond-il<br />
dans un sourire avant de poursuivre<br />
en confirmant qu’«il existe bien une<br />
identité européenne. Je voyage souvent<br />
en Asie et c’est un continent<br />
totalement différent. Quand nous<br />
nous rendons en Australie ou en<br />
Amérique latine, qui ont été peuplées<br />
par des colons originaires d’Europe,<br />
on se rend bien compte que l’on se<br />
enjeux<br />
Karel De Gucht : « Je pense que nous devons protéger l’industrie européenne et demander<br />
plus de réciprocité en matière d’ouverture de marché car le marché européen est le plus<br />
ouvert au monde. »<br />
ressemble même s’il y a également<br />
des différences. Il y a donc clairement<br />
une spécificité européenne qui n’est<br />
pas pour autant une homogénéité.<br />
La spécificité de l’Europe, c’est sa diversité<br />
et le fait que c’est l’intégration<br />
régionale la plus poussée au monde.<br />
D’autres tentatives existent comme<br />
en Amérique latine avec le Mercosur<br />
ou en Asie avec l’ASEAN ou ont existé<br />
du temps de l’Union soviétique mais<br />
aucune n’a été aussi loin dans l’intégration.<br />
Le projet politique et économique<br />
européen est irréversible et<br />
l’idée européenne politique et économique<br />
est beaucoup plus ancrée que<br />
certains ne l’imaginent. »<br />
Guy Van den Noortgate<br />
« J’étais récemment en voyage dans le Mercosur. A<br />
Montevideo en Uruguay, j’ai eu l’occasion de visiter<br />
les entrepôts de la société Katoen Natie. On n’y<br />
trouve pas un seul produit européen, seulement des<br />
produits chinois. »<br />
Karel De Gucht, le Commissaire européen<br />
au commerce extérieur
8<br />
n°3 - Mars 2011 - EntrEprEndrE<br />
EVENT<br />
<strong>BECI</strong> CEO MEETING CHEz BELGACOM<br />
«L’innovation entrepreneuriale est<br />
un état d’esprit»<br />
Les <strong>BECI</strong> CEO Meetings visent à faciliter la mise en relation de chefs d’entreprises. Cinq fois par<br />
an, le CEO d’une société de plus de 100 employés recevra les patrons de PME de minimum vingt<br />
travailleurs. La soirée de <strong>BECI</strong> CEO Meeting (23/02/2011) a eu lieu chez Belgacom : «Notre mission:<br />
renforcer notre leadership via l’innovation. Deux tiers de nos revenus actuels sont générés par des<br />
produits ou des services qui n’existaient pas il y a 15 ans.»<br />
Le Groupe Belgacom est l’acteur de référence<br />
pour le quadrupleplay en Belgique<br />
grâce à ses solutions qui intègrent la<br />
téléphonie fixe et mobile, l’internet et la télévision…<br />
Belgacom est en outre un acteur ICT<br />
international qui offre des solutions fiables<br />
taillées sur mesure pour les PME, les grandes<br />
entreprises et les organismes publics. Grâce<br />
à cela, Belgacom est en mesure d’élaborer à<br />
court terme une stratégie de convergence et<br />
d’offrir des solutions qui répondent à tous les<br />
besoins ICT de toutes les catégories du marché<br />
professionnel.<br />
Les <strong>BECI</strong> CEO Meetings visent à faciliter la mise en relation de chefs<br />
d’entreprises.<br />
Les solutions Belgacom intègrent la téléphonie fixe et mobile,<br />
l’internet et la télévision…<br />
Grégoire Dallemagne, Executive VP Strategy de Belgacom.<br />
Saskia Van Uffelen, CEO Bull Belux et “ICT Woman of the Year”,<br />
Véronique Baptist, AXA Belgium, et Els Van Brussel, Ahrend Furniture<br />
Marie-Thérèse Christians, Cabinet d’Etudes Graphologiques et<br />
Chantal De Vrieze, Econocom Managed Services.<br />
© Danny Gys/Reporters
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10<br />
n°3 - Mars 2011 - EntrEprEndrE<br />
enjeux<br />
SEMAINE EuROPéENNE DE LA RéDuCTION DES DéCHETS 2010<br />
Les entreprises bruxelloises<br />
s’attaquent à leurs déchets !<br />
Du 20 au 28 novembre 2010 s’est déroulée la seconde<br />
édition de la Semaine européenne de la Réduction des<br />
Déchets (SERD). Il s’agit d’une initiative dans le cadre<br />
du programme Life+ de la Commission européenne.<br />
Quelque 4.346 projets ont été menés à bien dans 20 pays<br />
européens. Parmi ceux-ci, pas moins de 147 projets ont<br />
vu le jour en Région de Bruxelles-Capitale. Ils sont le fait<br />
de 105 organisations bruxelloises, dont 14 sont issues du<br />
monde des entreprises.<br />
but<br />
Le but de la SERD est multiple:<br />
Faire connaître les stratégies en<br />
matière de réduction des déchets,<br />
ainsi que la politique de l’Union<br />
européenne et de ses Etats membres<br />
dans ce domaine;<br />
Promouvoir des actions durables<br />
de réduction des déchets dans<br />
toute l’Europe;<br />
Mettre en évidence le travail<br />
accompli par les divers acteurs, à<br />
travers des exemples concrets de<br />
réduction des déchets;<br />
Faire changer les comportements<br />
quotidiens des Européens<br />
(consommation, production).<br />
Bruxelles Environnement souligne<br />
l’importance de la prévention à la<br />
source. Ce n’est pas la même chose<br />
que trier! La SERD entend juste démontrer<br />
qu’il est possible de produire<br />
moins de déchets. Cela peut se faire<br />
par exemple par une utilisation plus<br />
rationnelle du papier, en préférant les<br />
emballages durables aux alternatives<br />
jetables, en compostant, en luttant<br />
contre le gaspillage alimentaire, etc.<br />
organisation<br />
La SERD est organisée par des instances<br />
publiques à travers toute l’Europe, instances<br />
ayant des compétences dans le<br />
domaine de la prévention des déchets.<br />
Ces instances font appel à<br />
leur tour à des «porteurs<br />
de projet» pour organiser<br />
des actions pendant<br />
la SERD. Ces porteurs de<br />
projet sont répartis en<br />
5 catégories: instances/<br />
services publics, associations/ONG,<br />
entreprises/<br />
industrie, établissements<br />
d’enseignement et autres.<br />
© PhotoAlto/ Reporters<br />
motivation<br />
La motivation qui pousse à introduire<br />
un projet est double: d’une part,<br />
il y a les entreprises qui profitent de<br />
la SERD pour lancer de nouvelles actions,<br />
en vue de les tester et de les<br />
introduire à plus long terme. D’autre<br />
part, il y a les entreprises qui profitent<br />
de l’occasion pour mettre en exergue<br />
les actions existantes, par exemple<br />
en faisant connaître les résultats<br />
obtenus suite à l’introduction d’une<br />
mesure de réduction des déchets.<br />
Les entreprises écodynamiques ont<br />
trouvé logique de participer parce<br />
que cela s’inscrivait dans le cadre de<br />
leur écolabel. D’autres entreprises<br />
ont indiqué que les actions figuraient<br />
dans leur plan de politique environnementale.<br />
Voici quelques réactions:<br />
«Nous avons fait l’objet de deux<br />
La SERD veut Promouvoir des<br />
actions durables de réduction des<br />
déchets dans toute l’Europe.»<br />
reportages dans les médias», «Grâce à<br />
la SERD, notre image ‘verte’ a bénéficié<br />
d’un sérieux coup de pouce», «Grâce<br />
aux conseils reçus, notre consommation<br />
de papier a nettement baissé»,<br />
«C’est réalisable dans n’importe quelle<br />
structure”. “Un petit groupe de travail<br />
et une bonne dose de motivation suffisent<br />
à faire aboutir un tel projet».<br />
Projets bruxellois 2010<br />
A Bruxelles, 14 entreprises ont introduit<br />
un projet: BNP Paribas Fortis,<br />
Dexia Bank, Hôtel Silken Berlaymont,<br />
Hôtel Le Nouveau Palace/Crowne<br />
Plaza, Thon Stanhope Hotel, Cofinimmo,<br />
Entreprises Jacques Delens,<br />
Spadel, The Hub Bruxel, Tipik Communication<br />
Agency, Trop Bon, European<br />
Service Network, Fost Plus et<br />
IBM Belgium.
Cofinimmo a remis un projet de sensibilisation qui durait<br />
toute la semaine. L’action de sensibilisation s’adressait à 3<br />
publics cibles: les locataires (bureaux, maisons de repos), les<br />
agences immobilières et les travailleurs de l’entreprise.<br />
Les actions internes consistaient à remplacer les imprimantes<br />
individuelles par des imprimantes centrales double face<br />
(test); pendant la SERD, les distributeurs de confiseries et de<br />
boissons ont été désactivés et remplacés par des alternatives<br />
bio proposées par l’entreprise.<br />
Une alimentation plus saine a<br />
également été promue. Dans les<br />
salles de réunion également, les<br />
canettes de soda ont été remplacées<br />
par de l’eau minérale et<br />
des verres, et des jus bio ont été<br />
proposés. Grâce à cette action,<br />
la quantité d’impressions internes<br />
et d’emballages de boisson<br />
nuisibles à l’environnement<br />
a été réduite respectivement de<br />
15% et 80%. A terme, on étudiera<br />
encore comment éviter les<br />
canettes de boisson (logistique).<br />
Vis-à-vis de l’extérieur, les cli-<br />
ents ont été informés du fait<br />
que Cofinimmo participait à la<br />
SERD, et les locataires et parte-<br />
Cofinimmo a participé à<br />
l’édition 2010 de la SERD.<br />
naires ont été invités à faire de même. A cet effet, des affiches<br />
ont été diffusées, et l’action a été annoncée par mail<br />
et sur le site Internet de l’entreprise. Tous les locataires qui<br />
ont participé à l’action ont reçu un cadeau.<br />
◗ hôtel silken berlaymont<br />
Cet hôtel est une entreprise écodynamique qui fait en<br />
permanence des efforts en faveur de l’environnement.<br />
En 2009, ils avaient déjà participé à la SERD. Avec<br />
d’autres hôtels de Bruxelles, ils avaient dressé un inventaire<br />
de tous les déchets produits.<br />
Ils ont comparé les résultats et ont mené des actions pour la réduction des<br />
déchets (p.ex. emballages de fournisseurs); ils ont également commencé à composter<br />
leurs déchets organiques.<br />
Lors de l’édition 2010, le projet se composait de 2 types d’actions: la sensibilisation<br />
par rapport aux habitudes existantes et l’introduction de quelques nouvelles<br />
habitudes. Le “Green Committee” de l’hôtel était responsable des actions<br />
à entreprendre, des préparatifs, de l’organisation d’une réunion au cours de la<br />
SERD et de l’évaluation des actions à l’issue de la SERD. Voici quelques-unes de<br />
ces actions:<br />
- Diminuer la consommation de papier: réutilisation, recto/verso, suppression<br />
de certains rapports, projection LCD;<br />
- Remplacement des gobelets jetables au coffee shop par des gobelets réutilisables.<br />
Plus d’emballages individuels pour le lait et le sucre;<br />
- Action “sales”: la clientèle a été informée par courrier et par mails, via la lettre<br />
d’accueil dans la chambre, les espaces publics de l’hôtel et la cafétéria.<br />
Vous pouvez adresser toutes vos questions à ecocons@ibgebim.be<br />
◗ tipik Communication agency<br />
Le projet de Tipik se composait de 3 volets.<br />
enjeux<br />
Par le biais d’actions de sensibilisation et<br />
de démos, sous la direction d’un maîtrecomposteur,<br />
les mesures existantes pour<br />
réduire les déchets ménagers courants ont été<br />
mises en exergue, et les travailleurs de Tipik ont<br />
été informés sur le compostage à domicile. Lors<br />
de la SERD, Tipik s’est lancé dans le compostage<br />
pour alléger les poubelles.<br />
En ce qui concerne le projet visant la réduction<br />
de la consommation de papier, les mesures existantes<br />
ont été renforcées et des actions novatrices<br />
ont été organisées pour économiser<br />
le papier et d’autres biens liés à leurs activités<br />
(papier, toner, etc.).<br />
Enfin, les mesures existantes visant à réduire<br />
la consommation de couverts en plastique<br />
et autres articles ménagers courants dans<br />
l’entreprise, ont été mises en exergue et de<br />
nouvelles actions ont été introduites (gobelets,<br />
tasses). Une “Journée sans gobelet en plastique<br />
aux fontaines à eau” a été organisée.<br />
Une séance d’information a également été organisée<br />
pour l’ensemble du personnel de Tipik,<br />
au cours de laquelle ils ont été invités à adhérer<br />
au projet, aux procédures et aux mesures concrètes.<br />
2011 : nouvelle édition<br />
de la SERD<br />
Cette année, une nouvelle<br />
édition de la SERD se déroulera<br />
du 19 au 27 novembre 2011.<br />
Vous souhaitez également vous<br />
attaquer à votre montagne de<br />
déchets ? Vous pouvez d’ores et<br />
déjà planifier cette Semaine dans<br />
vos activités ! Les expériences<br />
passées ont démontré que la<br />
préparation et l’organisation des<br />
actions de réduction des déchets<br />
doivent se faire à temps pour<br />
mettre toutes les chances de son<br />
côté.<br />
Vous trouverez de plus amples<br />
renseignements sur la SERD sur<br />
• le site européen:<br />
www.ewwr.eu<br />
• le site bruxellois:<br />
www.bruxellesenvironnement.<br />
be > Semaine européenne de la<br />
Réduction des Déchets<br />
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n°3 - Mars 2011 - EntrEprEndrE
12<br />
n°3 - Mars 2011 - EntrEprEndrE<br />
enjeux<br />
ENTREPRENDRE SA VIE PROfESSIONNELLE<br />
Entreprendre, c’est prendre en main<br />
Troisième et dernier focus sur quelques artistes qui ont participé à la journée inédite dédiée aux<br />
jeunes, «Entreprendre sa vie professionnelle», à l’initiative du Ministère bruxellois de l’économie<br />
et de l’emploi. Un grand succès pour une autre façon de voir l’entrepreneuriat.<br />
Créer, c’est fun. Entreprendre, c’est passionnant. C’est<br />
ce que voulait démontrer cette journée unique, tant<br />
dans la vie des jeunes de 18 à 25 ans qui y ont participé<br />
que dans celle des artistes, heureux de démontrer leur<br />
créativité et leur savoir-faire. Du savoir-faire, il en faut dans<br />
la création d’une œuvre comme dans la gestion au quotidien<br />
d’une entreprise. Dans les deux cas, il faut mettre la main<br />
Laure Halflants<br />
«trouver une solution créative»<br />
Laure Halflants est institutrice<br />
primaire. Sa maman, peintre,<br />
lui a très vite donné l’amour de<br />
la créativité, des couleurs, du dessin.<br />
Quand elle était enfant, elle préférait<br />
le dessin, utiliser des crayons et des<br />
pastels. Un style de vie qu’elle tente<br />
d’offrir à ses élèves polyhandicapés de<br />
l’enseignement spécial. Avant d’être<br />
institutrice, elle a travaillé dans la<br />
publicité pendant un an. Elle se rend<br />
compte que le côté créatif a des avantages,<br />
mais qu’il ne correspond pas<br />
vraiment à ses aspirations. Elle souhaite<br />
s’épanouir dans la dynamique<br />
sociale. Cette ancienne animatrice<br />
dans les mouvements de<br />
jeunesse choisit l’enseignement.<br />
Elle devient institutrice<br />
où elle apprend<br />
vite à utiliser la créativité<br />
pour aider ces enfants.<br />
Son autre passion? Les<br />
voyages et les rencontres<br />
avec d’autres cultures.<br />
Ajoutez-y un amour nouveau<br />
pour la photographie<br />
et vous comprendrez en<br />
quoi cette artiste atypique<br />
Laure Halflants.<br />
à tant à nous raconter par<br />
ses oeuvres.<br />
Qu’est-ce qu’entreprendre pour<br />
vous? ? «Entreprendre me rappelle un<br />
moment exceptionnel vécu au Mali<br />
lorsque j’ai amené des crayons à des<br />
enfants. J’y suis partie pendant un an<br />
en 2009 pour enseigner en sixième<br />
primaire dans une petite école à Bamako.<br />
Je connaissais la directrice et<br />
celle-ci voulait rafraîchir son équipe.<br />
Pendant mes vacances, j’ai demandé<br />
à ce qu’on me laisse seule dans un village<br />
de brousse pour voir quelle était<br />
l’ambiance hors de la capitale. J’ai été<br />
accueillie dans ce village où je donnais<br />
des animations aux enfants pendant<br />
leurs vacances. Tous voulaient tester<br />
les crayons, mais il n’y avait pas de<br />
table. J’ai vu un monde unique et des<br />
enfants capables trouver une solution<br />
à la fois simple et créative.»<br />
L’avis de l’expert, Olivier Kahn:<br />
expert-comptable, coordonnateur<br />
de la journée: «Cette toile m’interpelle.<br />
On voit des enfants et des crayons, des<br />
moyens très limités. Un symbole de<br />
l’avenir pour lequel nous ne sommes<br />
pas habitué. Dès aujourd’hui, il est<br />
important de s’y préparer, de se conditionner.<br />
Les entreprises qui vont réussir<br />
demain seront celles qui auront pu<br />
faire beaucoup de choses avec peu. On<br />
voit, dans cette peinture, cette volonté<br />
d’apprendre qui, aujourd’hui, doit revenir<br />
chez les entrepreneurs belges.<br />
En Belgique, beaucoup de mesures<br />
nous permettent d’apprendre gratuitement.<br />
C’est une chance inouïe!<br />
L’artiste a trouvé une solution simple<br />
et créative. Trois mots clés pour les<br />
entrepreneurs. Le premier: solution.<br />
Aujourd’hui, ce que les gens veulent,<br />
à la pâte, savoir se mouiller, pour récolter les fruits du succès,<br />
les bénéfices d’un art ou d’une entreprise. Deux jeunes<br />
femmes artistes nous expliquent leur démarche propre.<br />
Laure Haflants, institutrice primaire, et Elodie Guillaume,<br />
étudiante, utilisent leur art pour un mieux-être des autres<br />
et d’elle-même.<br />
Laure Halflants, «Les crayons jaunes».<br />
ce sont des solutions à des problèmes,<br />
et non plus des produits ou services. La<br />
solution est devenu un mot clé pour les<br />
entreprises performantes. Deuxième<br />
mot clé: la simplicité. Que ce soit dans<br />
le produit, dans le service, dans l’acte<br />
d’achat, dans l’acte de vente, dans l’organisation<br />
de l’entreprise. Celle-ci présente<br />
moins de niveaux hiérarchiques<br />
qu’auparavant. Enfin, troisième mot<br />
clé: la créativité. Tout est possible pour<br />
autant qu’on ait un peu d’idées.»
Elodie Guillaume<br />
«Prendre entre ses mains»<br />
Elodie Guillaume, «Sans titre».<br />
A<br />
vingt ans, Elodie Guillaume<br />
n’envisage pas sa vie sans la<br />
peinture. Sa présence en 3e année<br />
en peinture à La Cambre n’en est<br />
qu’une expression. Elle apprécie particulièrement<br />
de travailler la matière,<br />
les couleurs. D’autres options lui plaisent<br />
également. C’est le cas de l’architecture<br />
d’intérieur. Lors de ses études,<br />
elle touche au dessin, mais aussi au<br />
théâtre, deux arts qui influencent<br />
aujourd’hui sa peinture, tant dans la<br />
représentation que dans la manière<br />
de la façonner. Elle termine sa formation<br />
en suivant des cours du soir aux<br />
Elodie Guillaume.<br />
Beaux-Arts de Namur, notamment<br />
en sérigraphie. Plus tard, elle n’a pas<br />
envie d’être seulement peintre. Elle<br />
compte bien s’investir dans d’autres<br />
domaines artistiques qui lui plaisent.<br />
Si elle adore la peinture, elle est bien<br />
consciente qu’en vivre est autre chose.<br />
Elle espère peindre toute sa vie, sans<br />
que la peinture soit forcément une<br />
activité exclusive. Elodie Guillaume a<br />
encore deux ans d’études avant d’opter<br />
pour la voie qui lui convient le<br />
mieux.<br />
Qu’est-ce qu’entreprendre pour<br />
vous? «Entreprendre, c’est prendre<br />
entre ses mains et prendre en main.<br />
C’est cette démarche que je vis devant<br />
la toile blanche. Faire de la peinture,<br />
c’est corporel. Même si ce n’est pas de<br />
la sculpture, c’est plus physique que<br />
dessiner. Entreprendre, c’est mettre<br />
son corps tout entier dans ce qu’on<br />
fait. Un peu comme quand un artiste<br />
réalise une grande œuvre. Il peint avec<br />
tout son corps, pas juste avec ses doigts.<br />
Quand je peins, je m’investis avec mes<br />
mains, mon corps, mon énergie. Au<br />
final, mes sentiments assimilés à un<br />
paysage parlent d’émotions et d’action.»<br />
enjeux<br />
L’avis de l’expert, Olivier Kahn<br />
«Il est très difficile d’entreprendre<br />
plusieurs entreprises en même<br />
temps. Des gens dirigent plusieurs<br />
boîtes, mais je crois que c’est très<br />
compliqué. Une entreprise demande<br />
quand même un investissement total.<br />
On sait ce que cela donne de courir<br />
plusieurs lièvres à la fois... C’est<br />
vrai aussi qu’on ne dirige pas une<br />
entreprise seulement avec sa tête, son<br />
mental. Il y a aussi le côté opérationnel,<br />
pratique, l’investissement physique.<br />
Selon une étude réalisée par le<br />
groupe social HDP, le travail moyen<br />
d’un indépendant est de 54,5 heures<br />
par semaine. 82 % des indépendants<br />
travaillent aussi le week-end. Ils se<br />
donnent en moyenne 16,6 jours de<br />
congé par an. Cependant, 60 % des<br />
indépendants estiment raisonnable<br />
le temps passé au travail. Quand on<br />
aime ce que l’on fait, on s’investit totalement,<br />
et souvent de manière tout<br />
à fait agréable. Ceux qui s’engouffrent<br />
dans une opportunité, et se font peutêtre<br />
beaucoup d’argent, mais sans<br />
vraiment aimer le métier, en reviennent<br />
souvent. Ils n’en sont pas heureux.<br />
Aimer ce que l’on fait reste la clé<br />
de la réussite.»<br />
Olivier Kahn,<br />
expert comptable.<br />
Jacqueline Remits<br />
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n°3 - Mars 2011 - EntrEprEndrE
14<br />
n°3 - Mars 2011 - EntrEprEndrE<br />
EVENT<br />
<strong>BECI</strong> ExECuTIVE INTERVIEwS<br />
Qu’est-ce que peuvent se dire des CEO d’entreprises de plus de 100 employés qui se rencontrent ?<br />
Vous le saurez en écoutant les <strong>BECI</strong> Executive Interview, sur www.becitv.be<br />
L’<br />
idée : des chefs d’entreprise (différents à chaque édition) invités par <strong>BECI</strong> se rencontrent pour partager le petit-déjeuner. Pen<br />
dant environ 30 minutes, chacun est interviewé et filmé par un journaliste. Ces entretiens peuvent ensuite être visionnés sur<br />
<strong>BECI</strong> TV (www.becitv.be ) et lus dans Entreprendre. Nous retranscrivons ici les interviews dans la du CEO interrogé.<br />
Daniel vandendaele, administrateur délégué de Facq<br />
Facq, entreprise familiale Belge depuis<br />
cinq générations, est gérée depuis<br />
1997 par Damien Vanden Dael,<br />
Administrateur Délégué. Générant<br />
un chiffre d’affaires d’un peu plus de<br />
160 millions d’euro en 2009, Facq est<br />
devenu un leader dans la vente de<br />
produits de “Sanitaire & Chauffage”.<br />
En 1997, Facq a obtenu une certification<br />
ISO 9001, symbole de qualité. Et pour preuve: “le choix de<br />
produits, de partenaires de qualité, garantit à nos clients un service<br />
dans le temps. Si par exemple, quelqu’un aujourd’hui nous<br />
achète un robinet, dans cinq ou dix ans il pourra retrouver chez<br />
nous l’ensemble des pièces détachées” nous explique l’Administrateur<br />
Délégué. Ces produits, Facq les importe de toute l’europe<br />
en s’appuyant sur les meilleures marques. Et c’est bien grâce à<br />
la relation durable que Facq entretient avec ses partenaires que<br />
la société peut offrir un service sans failles, avec une disponibilité<br />
immédiate pour des milliers de produits grâce au stock<br />
important dont elle dispose. Cette demande se fait aujourd’hui<br />
en magasin, mais peut tout aussi bien se faire par internet,<br />
pour les professionels. Depuis 2001 Facq a investi dans l’e-commerce:<br />
un magasin virtuel, ouvert 24/24 et 7/7. Facq possède aujourd’hui<br />
22 Sanicenters pour servir son client “professionnel” et<br />
10 Showrooms pour inspirer son client “particulier”. Le tout der-<br />
sébastien belpaire, administrateur-délégué de limpens<br />
Créée en 1910, LIMPENS met 100 ans<br />
d’expérience au service du confort<br />
de demain ! Building the Future :<br />
Notre entreprise, spécialisée dans la<br />
climatisation des bâtiments, a vu son<br />
champ d’action s’élargir au gré de l’évolution<br />
des techniques. Aujourd’hui, au-delà<br />
de la construction des installations, sa<br />
valeur ajoutée réside dans leur conception,<br />
leur maintenance et leur suivi énergétique, aidée en cela<br />
par la société FEXIM, autre société du groupe et partenaire privilégiée.<br />
A titre d’exemple, nous avons relevé le défi de repenser les installations<br />
de deux immeubles de promotion situés à proximité de<br />
notre siège – pour une superficie totale de 30.000 m² - avant mise<br />
en œuvre. Après trois ans d’exploitation, nous pouvons attester<br />
du confort, du respect des budgets et de la concrétisation du potentiel<br />
d’économies d’énergie estimées. Dans le domaine des Mar-<br />
nier né, le Showroom Facq d’Anderlecht<br />
d’une superficie de 4000m? occupe une<br />
position stratégique en assurant parfaitement<br />
la couverture de Bruxelles et des<br />
deux Brabants avec celui de Zaventem. Il<br />
reprend les toutes dernières innovations<br />
en matière de présentation de produits<br />
de “Salles de bain et de chauffage”. Grâce<br />
à la longue expérience de la société et aux<br />
enseignements de ses 10 showrooms, il répond<br />
parfaitement à la demande actuelle.<br />
Facq, société Belge en constante évolution ouvrira prochainement<br />
de nouveaux showrooms et sanicenters. Quand on lui<br />
demande pourquoi Facq n’est pas encore sortie des frontières,<br />
Mr. Vanden Dael nous répond tout simplement: “La proximité<br />
est une priorité dans la distribution.” Et les periodes de crise ne<br />
semblent pas freiner l’entreprise: “Je crois qu’une periode qui<br />
connaît des évolutions en termes d’énergie est une periode d’opportunités<br />
pour nous. Nos showrooms sont d’ailleurs équipés<br />
aujourd’hui de maison vertes qui présentent à l’utilisateur final<br />
les différentes possibilités qu’offre le secteur professionnel.”<br />
Facq souhaite activement participer à l’évolution de son secteur<br />
en contribuant au bien-être et à l’efficacité énergétique des bâtiments.<br />
www.becitv.be<br />
chés Publics nous saisissons l’opportunité<br />
des PPP (Partenariat, Public, Privé). Nous<br />
sommes en mesure d’intégrer toutes ces<br />
compétences dans des offres en DBFM (Design,<br />
Build, Finance, Maintenance). Notre<br />
appartenance au groupe Eiffage Benelux<br />
nous permet de répondre à des projets tels<br />
que les prisons wallonnes. Et le viaduc de<br />
Millau, réalisé par Eiffage, est une démonstration<br />
de savoir-faire du Groupe en matière de grands travaux !<br />
Ma conviction de chef d’entreprise est que l’avenir réside dans une<br />
intégration verticale des métiers d’installation et de maintenance,<br />
dès la conception d’un projet. Dans cette optique, nous avons créé<br />
le service « Green Comfort », garant d’un confort économique et<br />
écologique sur la durée de vie de votre installation<br />
www.becitv.be
Patrick loosen, head of operations lonza<br />
En dépit d’un chiffre d’affaires avoisinant les 3 milliards de francs suisses, Lonza<br />
demeure une société relativement peu connue pour l’homme de la rue. En<br />
Belgique, cette société est établie sur le site industriel de Braine-l’Alleud et à<br />
Verviers. Lonza est active dans le custom manufacturing de composants actifs<br />
de médicaments, mais aussi dans le domaine des life science ingredients et<br />
diagnostics. Spécificité du site de Braine, son activité principale consiste à synthétiser<br />
les peptides qui trouvent leur application en pharmacie. Lonza Braine<br />
a, en fait, vu le jour à la suite d’une acquisition par Lonza d’une division auxiliaire<br />
d’UCB-Pharma. L’activité peptide du site s’inscrit totalement dans les<br />
activités CMO de Lonza.<br />
S’ils ont subi la crise ? « Tout au long de la crise, Lonza s’est efforcée de mettre<br />
tout en œuvre afin que son personnel n’en soit pas affecté. Cet objectif n’a pas<br />
été atteint pour tout le monde. Nous sommes toutefois parvenus à résister à<br />
la pression à Braine, en raison notamment du fait que nous évoluons dans un<br />
marché, celui des peptides, qui est moins sensible à la crise », nous confie Patrick<br />
Loosen, Head of Operations de la division Peptides Braine. Le marché des<br />
peptides est un marché en pleine expansion. « Les activités CMO de l’industrie<br />
pharmaceutique ne cessent de gagner en importance. Et pour ce qui est de<br />
la technologie des peptides : il s’agit d’une technologie récente assurément<br />
promise à un bel avenir. Nous disposons, par ailleurs, de l’espace pour consentir<br />
des investissements supplémentaires.<br />
» « C’est un avenir souriant qui<br />
nous attend », poursuit le Head of<br />
Operations, « même si nous dépendons<br />
de l’industrie pharmaceutique.<br />
Notre réussite est conditionnée par<br />
le succès remporté par leurs produits<br />
sur le marché. »<br />
www.becitv.be<br />
EVENT<br />
arnold vrind, managing director de CPm<br />
CPM est une agence de field marketing qui aide ses donneurs<br />
d’ordre à augmenter leurs ventes, et ce, dans un large éventail<br />
de secteurs. Leur principale activité consiste à faire expérimenter,<br />
sentir et goûter les produits et services par les consommateurs.<br />
Cela fait 25 ans déjà que CPM est solidement implantée<br />
sur le marché belge, mais à l’origine, en 1936, cette société était<br />
britannique. « Depuis, nous sommes actifs dans 17 pays et nous<br />
couvrons tous les grands marchés à travers le monde. » Une<br />
prestation qu’il réalise avec un effectif avoisinant les 25.000<br />
travailleurs, dont quelque 450 dans le Benelux.<br />
« Nous sommes un business axé sur l’individu », nous confie<br />
Arnold Vrind ; une grande importance est par conséquent accordée<br />
aux ressources humaines. « Nous assistons, en 2010,<br />
à un timide redressement du marché », ce qui se traduit par<br />
l’émergence de quelques innovations qui doivent, à leur tour,<br />
être expérimentées par les consommateurs. L’avenir des services<br />
proposés par CPM s’avère dès lors positif, pour autant toutefois<br />
que les évolutions fassent l’objet d’un suivi rapproché.<br />
www.becitv.be<br />
Mireille vous va bien !<br />
Mireille a bien plus d’un tour dans son sac :<br />
Armoires de vestiaire<br />
Blanchisserie<br />
Chaussures de travail<br />
Emblèmes<br />
Entretien de vêtements de travail<br />
Gants de travail<br />
Lunettes et casques<br />
Nettoyage de tapis et tentures<br />
Savons et autres articles pour l’hygiène<br />
Service complet pour vêtements de<br />
travail<br />
Tapis anti-salissures<br />
Tapis avec logo<br />
T-shirts et sous-vêtements thermiques<br />
Vêtements de signalisation<br />
Vêtements de travail<br />
Vêtements pour l’industrie alimentaire<br />
Brusselsesteenweg 177 - 1785 Merchtem<br />
T 02/460 00 11 - F 02/460 58 85<br />
P. Paquaylaan 186 - 3550 Heusden-Zolder<br />
T 011/57 11 22 - F 011/57 11 39<br />
sales@mireille.be www.mireille.be<br />
15<br />
n°3 - Mars 2011 - EntrEprEndrE
16<br />
n°3 - Mars 2011 - EntrEprEndrE<br />
vous bougez !<br />
Espace membres<br />
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déménagement de vos bureaux, des résultats financiers en progrès…? Profitez de la visibilité qui<br />
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d’une quinzaine de lignes accompagné d’une photo, à rv@beci.be<br />
Attention : les textes publicitaires ne sont pas publiés. La rédaction se réserve le droit d’écourter les textes trop longs.<br />
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C’est décidé, vous voulez entreprendre au Congo mais vous vous rendez compte que ce n’est pas facile? Vous vous<br />
demandez comment être sûr que vos rendez-vous sur place soient respectés? Comment vous allez obtenir l’inscription<br />
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18<br />
n°3 - Mars 2011 - EntrEprEndrE<br />
vous bougez !<br />
ActionCOACH ouvre sa première franchise en Belgique !<br />
«Travailler moins pour gagner plus !» Qui peut s’approprier aujourd’hui un tel slogan, dans le contexte<br />
économique qui nous environne ? C’est pourtant ce que revendique Marc Delaby, coach d’affaire certifié<br />
ActionCOACH pour la Belgique: «ma mission consiste à accroître les succès des entrepreneurs et chefs de<br />
petites et moyennes entreprises qui souhaitent développer leur affaire en augmentant leur temps libre et<br />
leurs revenus» explique-t-il en détaillant sa méthodologie d’intervention:<br />
«Nous accompagnons les patrons d’entreprises autour de quatre axes:<br />
1. observer ce qu’ils ne peuvent voir par eux-mêmes car ils en sont trop proche ;<br />
Marc Delaby, Business Coach<br />
2. identifier et éduquer les stratégies éprouvées qui les feront gagner plus vite et plus sûrement ;<br />
3. mettre en place et implémenter ces stratégies avec efficacité. Ceci en définissant: «Qui fait Quoi pour Quand ?»<br />
4. passer à l’action avec discipline, accompagné d’un ‘ ami déraisonnable et stimulant’, votre coach.»<br />
Parfois prisonniers de leurs contraintes économiques et/ou étouffés par un emploi du temps qui les prive de toute vie de<br />
famille, certains entrepreneurs ont, malgré eux, transformé leur «affaire» en véritable «enfer». D’autres sont à la recherche<br />
d’un appui complice dans la solitude commune à beaucoup de dirigeants, pourtant prêts à relever de nombreux défis.<br />
D’autres encore ont relevé leurs défis, mais ont difficile à garder le cap et à maintenir une structure stable et solide face à<br />
la croissance non maîtrisée de leur entreprise. Sans oublier ceux qui préparent la cession de leur entreprise, en prenant<br />
soin d’y transmettre leur propre valeur ajoutée, sans quoi elle ne serait qu’une coquille vide…. En intégrant le groupe<br />
ActionCOACH, Marc Delaby a donc décidé de se mettre au service des clients du premier groupe mondial de coaching<br />
d’affaires auprès des entreprises. Ses interventions s’articulent autour de sept domaines: la stratégie d’entreprise, la<br />
vente, le marketing, la communication, les systèmes opérationnels, le développement des équipes, le leadership et le<br />
service client. Son programme structuré a été testé et validé depuis 1993 par plus de 1700 coachs répartis dans 28 pays.<br />
Les quelques 15 000 clients annuels ActionCOACH et les 400 000 entrepreneurs qui ont suivi ses programmes ne peuvent<br />
qu’attester de la puissance et de l’efficacité de ses programmes.<br />
Le cabinet d’avocats NautaDutilh a été récompensé par un<br />
label 2 étoiles en tant qu’entreprise éco-dynamique par<br />
l’Institut Bruxellois pour la Gestion de l’Environnement.<br />
NautaDutilh est le seul cabinet d’avocats dans la Région<br />
de Bruxelles-Capitale à avoir obtenu un écolabel 2 étoiles.<br />
L’engagement de NautaDutilh pour le développement<br />
durable n’est pas neuf et bien connu. En 2005, le cabinet<br />
d’avocats avait déjà obtenu son premier écolabel (1 étoile)<br />
pour ses efforts en matière de sensibilisation à l’environnement.<br />
Et cela ne s’est pas arrêté là. Le cabinet d’avocats<br />
a continué à lancer de nouvelles actions et à intégrer le<br />
développement durable dans sa gestion quotidienne de<br />
la société. Une des plus importantes décisions de NautaDutilh<br />
a été de déménager dans un immeuble “vert”<br />
baptisé Solaris qui est l’un des bâtiments les écologiques<br />
de Bruxelles. Solaris offre une meilleure isolation, des<br />
équipements très performants et des sources d’énergie<br />
alternatives (panneaux solaires et pompes à chaleur géothermiques).<br />
Le déménagement - effectué en mars 2010 - a<br />
permis à la société d’atteindre ses objectifs de croissance<br />
durable et a été accompagné de changements significatifs<br />
au sein de l’infrastructure de la société et des processus<br />
de travail. Philippe François, Managing Partner de Nauta-<br />
Dutilh Bruxelles, commente «Nous sommes heureux que<br />
nos efforts en matière de développement durable et de sensibilisation<br />
environnementale soient récompensés par un<br />
écolabel 2 étoiles. Nous allons bien entendu poursuivre nos<br />
efforts pour réduire notre empreinte écologique.»<br />
Impact (Franchisé Action COACH)<br />
Chaussée d’Alsemberg 995 • 1180 Bruxelles<br />
t +32 2 325 51 81<br />
marcdelaby@actioncoach.com • www.actioncoach.com/marcdelaby<br />
NautaDutilh obtient un écolabel 2 étoiles<br />
Une des plus importantes décisions de NautaDutilh a été de<br />
déménager dans un immeuble “vert” baptisé Solaris.<br />
NautaDutilh<br />
Chaussée de la Hulpe 120 – 4e étage<br />
1000 Bruxelles<br />
t +32 2 566 80 00 • F +32 2 566 80 01<br />
ndbru@nautadutilh.com<br />
www.nautadutilh.com
JCDecaux devient numéro 1 mondial<br />
Avec un chiffre d’affaires de 2, 35 milliards d’euros, JCDecaux<br />
devient numéro 1 mondial de la communication extérieure.<br />
Fondé en 1964 par Jean-Claude Decaux en France,<br />
JCDecaux a démarré avec l’idée du concept innovant<br />
d’équiper gratuitement les villes d’abribus, entièrement<br />
financés par la publicité. Aujourd’hui, le groupe est côté<br />
sur l’Eurolist d’Euronext Paris. Citons quelques chiffres<br />
clés du groupe:<br />
• N°1 mondial du mobilier urbain (428<br />
000 faces publicitaires)<br />
• N°1 mondial de la publicité dans les<br />
transports avec 184 aéroports et plus de<br />
300 contrats de transport dans les métros,<br />
bus, trains et tramways (380.200<br />
faces publicitaires)<br />
• N°1 européen de l’affichage grand format<br />
(230.500 faces publicitaires)<br />
• Nº1 mondial du vélo en libre service<br />
• Une présence dans 3.500 villes de plus<br />
de 10.000 habitants<br />
• 9.940 collaborateurs<br />
Jean-Sébastien Decaux, CEO Belgium,<br />
Luxemburg & Southern Europe de JCDecaux<br />
espace membres<br />
Présent en Belgique depuis 1967, JCDecaux déploie son<br />
offre dans 180 villes et communes et emploie 200 personnes.<br />
Depuis mai 2009, JCDecaux a innové en implantant<br />
Villo !, le vélo en libre service à Bruxelles: avec plus<br />
de 20 000 abonnés, et jusqu’à 120.000 locations par mois,<br />
Villo ! a été plébiscité par les Bruxellois et est devenu un<br />
maillon incontournable de la mobilité urbaine. JCDecaux<br />
est particulièrement heureux d’annoncer le renouvellement<br />
des contrats à Bruges, Malines et Ypres. Ces nouveaux<br />
accords confirment la place de JCDecaux en tant<br />
que leader historique du marché en Flandre.<br />
JCDecaux<br />
Allée Verte 50<br />
1000 Bruxelles<br />
t +32 2 274 11 11 • F +32 2 274 11 12<br />
info@jcdecaux.be<br />
www.jcdecaux.be<br />
La carte Maestro® click bonus d’AXA: une carte qui rémunère à la<br />
fois le client et un projet socialement responsable<br />
AXA à annoncé le lancement du compte à vue Internet<br />
click bonus (www.clickbonus.be) intégrant une dimension<br />
«corporate responsibility». Les clients du compte à<br />
vue click bonus peuvent soutenir un projet social / caritatif<br />
de leur choix parmi une liste d’associations. En effet,<br />
pour chaque transaction électronique effectuée via<br />
leur compte, AXA Banque s’engage à verser 5 centimes<br />
d’euro supplémentaires à l’association choisie. Avec la<br />
carte Maestro associée au compte click bonus, AXA agit<br />
de manière responsable et à ce titre souhaite soutenir<br />
des projets liés à l’environnement, la santé, le handicap,<br />
l’enseignement, la sécurité routière. Les porteurs de cartes<br />
Maestro click bonus ont donc le choix entre 6 organismes<br />
à soutenir:<br />
- CO2-LOGIC: réduction des amas d’ordures accumulés<br />
dans les rues de Dar es-Salaam (Tanzanie) en vue d’améliorer<br />
les conditions d’hygiène<br />
- ASBL OSCARE: soins de suite aux jeunes patients atteints<br />
de graves brûlures et prévention dans les écoles<br />
et les entreprises<br />
- SPECIAL OLYMPICS: ASBL qui réunit plus de 3.000 sportifs<br />
atteints d’un handicap mental autour du sport et<br />
de la santé<br />
- LIGUE CARDIOLOGIQUE BELGE: campagnes de prévention<br />
et de sensibilisation visant à promouvoir l’utilisation<br />
du défibrillateur<br />
- ECOLE EN BOITE – UNICEF: caisses comportant du matériel<br />
scolaire pouvant servir à 40 enfants et un instituteur<br />
- IBSR: dès mars 2011, campagne de sensibilisation par<br />
des jeunes pour des jeunes sur les dangers des comportements<br />
à risque au volant.<br />
La carte Maestro® click bonus d’AXA.<br />
aXa<br />
Boulevard du Souverain 25<br />
1170 Bruxelles<br />
t +32 2 678 61 11 • F +32 2 678 79 98<br />
www.axa.be<br />
19<br />
n°3 - Mars 2011 - EntrEprEndrE
20<br />
n°3 - Mars 2011 - EntrEprEndrE<br />
vous bougez !<br />
Erik-Jan Zorgdrager est le nouveau General Manager Direct Sales<br />
de Sharp Electronics Benelux<br />
Sharp Electronics Benelux bv, un éminent fournisseur de systèmes professionnels de gestion des documents, a nommé<br />
Erik-Jan Zorgdrager au poste de General Manager Direct Sales pour les systèmes de documents. M. Zorgdrager (45 ans)<br />
est désormais responsable du canal de vente directe des systèmes de documents de Sharp au Benelux. M. Zorgdrager travaille<br />
depuis 1999 dans le secteur des documents, pour des entreprises telles que Haagtechno et Kompro. Il a occupé plusieurs<br />
postes commerciaux dans la vente directe, aussi bien en matière de vente que de management. Cette expérience<br />
et sa longue pratique de la consultance font de M. Zorgdrager la personne idéale pour ce poste riche en défis. «Sharp<br />
vise à renforcer sa position au Benelux dans les prochaines années via le canal de vente directe et à accroître sa part de<br />
marché dans les systèmes de documents. Nous sommes convaincus que la nomination d’Erik-Jan Zorgdrager en tant<br />
que General Manager Direct Sales va nous aider à atteindre ces objectifs», déclare Peter Hoorn, Directeur commercial de<br />
Sharp Electronics Benelux.<br />
Logos, emblèmes, textes, animaux ou objets en 3 dimensions,<br />
les possibilités sont infinies.<br />
Sharp Electronics Benelux<br />
Pontbeekstraat 4<br />
1702 Groot-Bijgaarden<br />
t +32 2 467 67 11<br />
F +32 2 467 67 67<br />
www.sharp.be<br />
3Dlaserworld propose la<br />
reproduction de portrait en 3 dimensions<br />
Active depuis 2004, Tree-D aura mis peu de temps à s’implanter<br />
sur le marché belge. Grace à un matériel de pointe issu des dernières<br />
technologies, elle est véritablement devenue la référence en<br />
matière de gravure laser dans des supports de types verre cristal.<br />
Emmenée par une équipe professionnelle et dynamique, Tree-D<br />
n’aura cessé d’innover depuis. C’est ainsi qu’elle fonde en 2008<br />
le groupe 3Dlaserworld dans l’unique but de répondre aux demandes<br />
de plus en plus croissantes de ses clients européens. Grace<br />
à ses revendeurs et à son studio mobile, elle renforce chaque jour<br />
son influence en tant que leader en matière de technologie laser.<br />
Cette jeune société propose en effet un éventail de produits entièrement<br />
personnalisables et destinés à la fois aux professionnels et<br />
aux particuliers ; de la gravure de vos photos en 2 dimensions à<br />
la reproduction de votre portrait en 3 dimensions, en passant par<br />
la conception et la réalisation d’awards et de trophées pour nombre de sociétés. Logos, emblèmes, textes, animaux ou<br />
objets en 3 dimensions, les possibilités sont infinies. Tout cela dans un nombre impressionnant de supports différents,<br />
et dans des délais défiant toute concurrence. Après quelques années, et dans un souci d’innovation constante, le groupe<br />
lance son nouveau produit destiné au marché funéraire et en exclusivité mondiale: L’urne funéraire en verre cristal. Personnalisable<br />
au même titre que tous ses autres supports (aussi bien en 2D qu’en 3D), elle est destinée non seulement aux<br />
proches du défunt, mais aussi à tous les maîtres désireux de garder une trace de leur animal de compagnie. Vous pourrez<br />
ainsi conserver le souvenir d’un être cher gravé au cœur du cristal.<br />
3Dlaserworld (Tree-D)<br />
Square de l’Atomium 1 po 31<br />
1020 Bruxelles<br />
t +32 2 478 68 75 • F +32 2 476 97 95<br />
info@3dlaserworld.com<br />
www.tree-d.be
CISB: «Faire un peu plus de la même chose» !<br />
Christophe Humblet, gérant de Conseils en Intervention<br />
Systémique Brève (CISB): «Quand un client nous appelle, il<br />
nous demande souvent de mettre en œuvre des types de<br />
solutions qu’il a déjà essayées lui-même. Un exemple vaut<br />
mieux qu’un long discours: imaginez que votre problème<br />
soit de faire rentrer un âne dans une étable. Que ce soit vital<br />
et bien sûr urgent, sinon ça ne serait pas drôle !<br />
La plupart de nos clients nous propose de tirer sur la corde,<br />
de le pousser comme on peut, ou encore, de l’appâter avec<br />
une carotte. C’est bien sûr en toute logique qu’ils partent<br />
dans cette direction, étant donné que l’avenir de l’entreprise<br />
en dépend ! Mais non, rien n’y fait, cet âne a du caractère !<br />
Il résiste, bloque et enfonce de plus en plus profondément<br />
ses sabots dans le sol. C’est généralement à ce moment-là<br />
que notre client nous demande de trouver une solution à<br />
sa place! Parfois, il faut mettre son bon sens au placard, et<br />
passer par des solutions qui peuvent sembler paradoxales.<br />
A partir d’une vision systémique des blocages, nous apportons<br />
un autre éclairage, une autre vision, une autre voie<br />
Microsoft: «Les entreprises et PME sont prêtes<br />
pour le cloud computing.»<br />
Ultimate Makeover a entamé cette année<br />
sa quatrième édition. La campagne<br />
a pour but de conscientiser les petites<br />
et moyennes entreprises de Belgique<br />
sur les possibilités ICT afin de leur permettre<br />
d’améliorer leur productivité,<br />
et de mieux protéger leurs données,<br />
ceci dans le but d’être plus efficace et<br />
d’atteindre de meilleurs résultats d’entreprise.<br />
Depuis le lancement de la<br />
campagne, plus de 130.000 visiteurs se<br />
sont rendus sur le site www.ultimatemakeover.be. En plus<br />
de la campagne Ultimate Makeover s’ajoute également<br />
un concours donnant accès à des prix impressionnants.<br />
Chaque participant reçoit dès l‘inscription une évaluation<br />
du parc IT de son entreprise. Le premier prix est un réaménagement<br />
complet de l’entreprise.<br />
A la question de savoir comment l’ICT aide les chefs d’entreprise<br />
à promouvoir leur productivité, une tendance s’est<br />
clairement dégagée dans l’analyse des résultats d’une enquête<br />
dans le cadre de la campagne Ultimate Makeover.<br />
Presque la totalité des entreprises font confiance aux<br />
produits et services Microsoft pour faire tourner leur<br />
plateforme IT. Ainsi, pas moins de 90% des personnes interrogées,<br />
ont installé comme logiciel de productivité une<br />
version de Microsoft Office, a déclaré Steven Stokmans, directeur<br />
du segment PME chez Microsoft BeLux: «Un quart<br />
d’entre elles (24%) possède la version le plus récente d’Office<br />
2010, 42% tournent sur une version précédente. Au niveau<br />
espace membres<br />
de résolution de problèmes. Imaginez la réaction de notre<br />
âne si on lui tirait la queue pour l’empêcher de rentrer dans<br />
l’étable ?»<br />
Christophe Humblet – Gérant<br />
Conseils en Intervention Systémique Brève (CISB)<br />
Problem Solving Coaching<br />
Rue du Faisan 3 • 1410 Waterloo<br />
t +32 2 354 50 08 • m +32 477 33 75 08<br />
info@cisb.be • www.cisb.be<br />
de la satisfaction, 95% se disent satisfaits<br />
(63%) voire très satisfaits (32%) de la prestation<br />
de services qu’offre Microsoft. Ce sont<br />
des chiffres plutôt impressionnants.»<br />
Les PME belges semblent être bien informées<br />
des possibilités que le cloud computing<br />
a à offrir. Un peu plus de la moitié<br />
(53%) possèdent un serveur au bureau, et<br />
plus d’un tiers (34%) ont opté pour une solution<br />
en ligne ou hébergée chez un partenaire<br />
(34%) ; seulement 12% ont choisi une<br />
solution open source. Aussi, 25% des répondants ont déjà<br />
incorporé le téléphone et la télécopie dans leur email. «Ces<br />
chiffres tendent à la conclusion suivante: les PME sont ouvertes<br />
et prêtes pour le cloud computing et les applications<br />
qui s’y lient.» A conclu Stokmans. «Spécialement les PME<br />
bénéficient de beaucoup d’avantages via le cloud computing:<br />
elles disposent d’un environnement IT ultra moderne,<br />
flexible et adaptable, et pour des frais mensuels connus<br />
d’avance. Au niveau de la concurrence avec de plus grandes<br />
entreprises, les PME ont aujourd’hui de meilleures armes à<br />
leur portée.»<br />
Microsoft<br />
Corporate Village<br />
Leonardo da Vincilaan 3<br />
1935 Zaventem<br />
t +32 503 31 13<br />
F +32 704 35 35<br />
www.microsoft.be<br />
21<br />
n°3 - Mars 2011 - EntrEprEndrE
22<br />
n°3 - Mars 2011 - EntrEprEndrE<br />
vous bougez !<br />
DirectLease encore plus performant grace à DirectSearch<br />
Grâce à une profonde mise à jour de la fonction de recherche pour les véhicules de leasing, DirectLease prend une nouvelle<br />
longueur d’avance sur ses concurrents en termes de convivialité et de fonctionnalité. L’actualisation se fonde sur<br />
la législation fiscale et environnementale la plus récente et sur une étude approfondie des besoins du client. Le système<br />
de recherche unique DirectSearch tient aussi compte de chaque type de politique automobile et de chaque budget.<br />
Toutes les entreprises actualisent en ce moment leur politique automobile pour respecter les nouvelles normes<br />
environnementales et la fiscalité concernant les véhicules de société. Dans de nombreux cas, la composition du parc<br />
automobile complet fait l’objet d’une analyse. Les conséquences de tous ces facteurs sur le prix de leasing final ou le<br />
«coût total de propriété» ne sont pas toujours très claires. Jusqu’à maintenant. «Notre promesse faite au client, ‘Directement<br />
mieux’, requiert de l’innovation et du dynamisme de notre part», explique Erwin Coesens, country manager.<br />
«Même si DirectSearch, le moteur de recherche de DirectLease, était déjà fortement apprécié pour sa convivialité, nous<br />
lui avons ajouté une autre dimension avec un objectif: un maximum d’informations en un minimum de manipulations.<br />
Une information d’ailleurs taillée sur mesure selon la politique automobile propre à chaque entreprise. DirectSearch<br />
tient compte de toutes ces variables.» Vous souhaitez plus d’informations, contactez: Erwin Coesens – Country manager<br />
DirectLease - +32 (3) 544 73 38 – erwin.coesens@directlease.be.<br />
DirectSearch, un maximum d’informations en un minimum de manipulations..<br />
DirectLease<br />
Noorderlaan 109 • 2030 Antwerpen<br />
t +32 3 544 73 38 • F +32 3 544 74 65<br />
Erwin.coesens@directlease.be • www.directlease.be
En partenariat avec :<br />
Avec la collaboration de :<br />
Media partners :<br />
www.tribunedebruxelles.be<br />
Une initiative de :<br />
Brussels Hotels Association<br />
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18-03-2011<br />
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enjeux<br />
Vendred i 1 8 mars 2011<br />
BIP I 10 Place Royale I 100 0 Bruxelles<br />
10h00 - 17h00 Editeur Responsable Olivier Willockx, Avenue Louise 500, 1050 Bruxelles<br />
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24<br />
n°3 - Mars 2011 - EntrEprEndrE<br />
vous bougez !<br />
AOS Studley est une société indépendante de conseil et services<br />
spécialisée dans l’immobilier d’entreprise.<br />
AOS Studley construit le futur<br />
Afin de poursuivre sa croissance, AOS Studley a nommé<br />
Patrick Waûters comme Directeur Facility Management<br />
Consulting. Patrick et son équipe conseillent les entreprises<br />
en vue d’optimaliser les services facilitaires dans leurs immeubles.<br />
De plus, Stefan Olefs a été nommé Manager du<br />
Workplace Strategy. Ce département assiste les entreprises<br />
dans la définition de l’environnement de travail optimal<br />
à la réalisation de leurs objectifs stratégiques. Son équipe<br />
est renforcée par l’arrivée de Lara Paemen. Lara a une expérience<br />
de plusieurs années dans l’accompagnement des<br />
transformations en matière de workplace consulting, de<br />
communication et de change management. Ces 2 divisions<br />
travaillent en étroite collaboration avec les départements<br />
Real Estate Services (sous la direction de Jeroen Govers) et<br />
Building Services (sous la direction de Yves Mestdagh).Enfin,<br />
l’arrivée de Thierry de la Barre comme Sales, Finance &<br />
Administration achève de renforcer considérablement le<br />
management d’AOS Studley en Belgique. Cette équipe a plus<br />
que jamais l’ambition de proposer des solutions innovantes<br />
en immobilier, aménagement et facility management, et ce<br />
dans un modèle libre de tout conflit d’intérêt.<br />
AOS Studley<br />
Avenue Charles Schaller 54<br />
1160 Bruxelles<br />
t +32 2 775 95 11<br />
F +32 2 775 96 00<br />
belgium@aosgroup.com<br />
www.aosgroup.com<br />
Art & Build Architect nominé<br />
aux MIPIM Awards 2011<br />
Dessiné par le bureau d’architecture ART & BUILD (associé<br />
pour l’exécution à l’architecte Jean-Paul ROZÉ), et développé<br />
par AG Real Estate, le nouveau siège social du Groupe<br />
Chèque Déjeuner à Gennevilliers, Ile-de-France, est nominé<br />
aux MIPIM Awards 2011 dans la catégorie «Business<br />
centres», en compétition avec deux autres réalisations signées<br />
Zaha Hadid Architects et Kohn Pedersen Fox Associates.<br />
En 2008, Art & Build remportait cet award pour le bâtiment<br />
«Agora» du Conseil de l’Europe à Strasbourg. Cette<br />
nouvelle nomination aux MIPIM Awards 2011 soutient la<br />
reconnaissance et le développement des activités d’Art &<br />
Build en France et en Europe. Art & Build est notament présent<br />
en Italie où le siège de la «European Food Safety Authority»<br />
est en voie d’achèvement à Parme.<br />
Le nouveau siège social du Groupe Chèque Déjeuner à<br />
Gennevilliers, Ile-de-France.<br />
Art & Build Architect<br />
Chaussée de Waterloo 255• 1060 Bruxelles<br />
t +32 538 72 71<br />
F +32 2 538 65 57<br />
info@artbuild.eu • www.artbuild.eu
MCCANN LOWE<br />
VOITURE ÉLECTRIQUE EN CARSHARING,<br />
LA SOLUTION ZEN CAR<br />
À BRUXELLES.<br />
ZEN CAR est un tout nouveau concept de mobilité douce. Il s’agit d’un système simple et pratique de partage de voiture 100 % électrique,<br />
silencieuse et non polluante ! ZEN CAR, c’est 40 voitures courant 2011 et de plus en plus d’emplacements dans la ville. Vous avez<br />
besoin d’une voiture pour vous déplacer, louez simplement une ZEN CAR. Cette voiture électrique en carsharing est à vous quand vous<br />
en avez besoin. Le reste du temps, d’autres l’utilisent. Vous adhérez ainsi à une nouvelle vision du monde et de la mobilité. Vous pensez<br />
à vous, mais aussi aux autres. Y compris la planète, la ville, l’air ...<br />
Quand vous adoptez le carsharing avec ZEN CAR, tout le monde qui y gagne.<br />
Projet soutenu par :<br />
Région de Bruxelles Capitale<br />
Projet soutenu par :<br />
SRIB<br />
[ Société Régionale<br />
d’Investissements de Bruxelles ]<br />
Projet soutenu par :<br />
<strong>BECI</strong><br />
[ Brussels Enterprises<br />
Commerce and Industry ]<br />
BRUSSELS ENTERPRISES<br />
COMMERCE AND INDUSTRY<br />
Beci
26<br />
n°3 - Mars 2011 - EntrEprEndrE<br />
ALLES WAT U ZOU MOETEN WETEN<br />
OM TE ONDERNEMEN IN BRUSSEL<br />
ALLES WAT U ZOU MOETEN WETEN<br />
OM TE ONDERNEMEN IN BRUSSEL<br />
profil d’entreprise<br />
La Région bruxelloise stimule<br />
l’innovation en entreprise<br />
Depuis le 1er janvier, trois nouvelles aides sont disponibles afin de promouvoir la recherche,<br />
le développement et l’innovation. Petit aperçu.<br />
◗ Aide aux jeunes entreprises innovantes<br />
Il s’agit d’une aide destinée à favoriser la création et la pérennisation d’entreprises à haut potentiel d’innovation en<br />
finançant la mise en œuvre de leur plan stratégique d’innovation sur une période de maximum 3 ans. Les bénéficiaires<br />
sont les petites entreprises dont la création remonte à moins de 6 ans avant l’octroi de l’aide.<br />
La subvention peut couvrir des dépenses de toute nature et son montant s’élève à 500.000 euros maximum.<br />
Un calendrier précis d’introduction des demandes est prévu. Un appel à candidatures en vue de désigner la ou les<br />
jeune(s) entreprise(s) innovante(s) de l’année sera lancé par INNOVIRIS une fois par an.<br />
◗ Aide pour faire appel aux services de conseil en innovation et de soutien à l’innovation<br />
Cette aide vise à renforcer la dynamique générale du tissu régional industriel autour de l’innovation stratégique. Elle<br />
s’adresse aux PME bruxelloises qui font appel à des prestataires de services spécialisés dans le domaine de l’innovation<br />
stratégique.<br />
La hauteur de l’aide peut atteindre 75 % des dépenses admissibles et est comprise entre 25.000 et 200.000 euros par<br />
bénéficiaire sur une période de 3 ans.<br />
◗ Aide pour mener à bien un doctorat en entreprise<br />
L’objectif de cette mesure est de renforcer les ponts entre le monde académique et le monde de l’entreprise en finançant<br />
des doctorats en entreprise.<br />
Au moins une fois par an, l’INNOVIRIS lancera un appel à candidatures invitant les organismes de recherche ayant un<br />
pôle de recherche sur le territoire de la Région à introduire leur demande d’aide.<br />
La hauteur de l’aide s’élève à maximum 100% des coûts admissibles, pour une durée maximale de 60 mois par organisme<br />
de recherche et par chercheur.<br />
Pour plus d’information sur ces aides et pour découvrir d’autres aides en matière d’innovation, vous pouvez consulter<br />
le portail des aides en région bruxelloise www.ecosubsibru.be, ainsi que le site d’INNOVIRIS : www.innoviris.be.<br />
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28<br />
n°3 - Mars 2011 - EntrEprEndrE<br />
boîte à outils<br />
Chef d’entreprise, songez à une<br />
assurance responsabilité des<br />
administrateurs<br />
Une assurance responsabilité des administrateurs est<br />
une police d’assurance qui couvre les conséquences<br />
financières d’une faute professionnelle d’un administrateur<br />
ou d’un gérant d’entreprise.<br />
Il existe des différences importantes<br />
entre les différentes assurances de<br />
ce type. L’importance de la prime<br />
est déterminée principalement par la<br />
nature des activités et par la situation<br />
financière de l’entreprise. Le nombre<br />
d’administrateurs est d’une importance<br />
secondaire. Pour les PME, il y a<br />
des polices sur le marché dont le montant<br />
s’échelonne de 1.500 à 3.000 EUR<br />
par an.<br />
le preneur<br />
L’assurance n’est pas souscrite par les<br />
administrateurs individuellement,<br />
mais par la société pour tous ses administrateurs.<br />
L’on évite ainsi que ce<br />
soit toujours le même administrateur<br />
(celui qui est assuré) qui soit visé. La société<br />
n’est pas obligée de souscrire une<br />
telle assurance.<br />
le(s) assuré(s)<br />
Une interprétation large des assurés a<br />
son importance. Il peut s’avérer utile<br />
que non seulement les administrateurs<br />
en droit, mais aussi les administrateurs<br />
de fait, les travailleurs et<br />
même les époux et héritiers des assurés<br />
fassent partie des assurés. Il arrive<br />
aussi souvent que non seulement les<br />
administrateurs de la société soient assurés,<br />
mais également les administrateurs<br />
des filiales de l’assuré. Dans une<br />
structure de groupe, il est donc préférable<br />
que l’assurance soit souscrite par<br />
la société holding ou la société mère.<br />
la période assurée<br />
Seules les actions intentées au cours de<br />
la période assurée et la période de transition<br />
sont couvertes. Quand la faute a<br />
été commise n’a pas d’importance. La<br />
période de transition est la période suivant<br />
la cessation de la police et couvre<br />
généralement une durée de 60 mois<br />
ou cinq ans. Cinq ans est également le<br />
délai de prescription en ce qui concerne<br />
les fautes des administrateurs. Une<br />
clause présente un certain danger durant<br />
la période assurée, c’est “l’exclusion<br />
du passé connu”. Une telle clause<br />
a pour effet d’exclure de l’assurance les<br />
actions intentées en vertu de circonstances<br />
ou de faits qui étaient ou devaient<br />
être connus de l’assuré au moment<br />
de la souscription de l’assurance.<br />
les conditions de la police<br />
Si les administrateurs veulent éviter<br />
des surprises désagréables, ils feraient<br />
bien d’examiner de près les conditions<br />
de leur police. En principe, seules sont<br />
couvertes les actions civiles ou administratives<br />
concernant des fautes<br />
d’administrateurs ainsi que les frais<br />
de défense en justice, quelle que soit<br />
la personne à l’origine de l’action intentée.<br />
Certaines polices ne couvrent<br />
toutefois pas les actions en responsabilité<br />
intentées par la société, eu égard au<br />
danger de collusion.<br />
Bien que le danger de collusion soit<br />
réel, la bonne foi est présumée et la<br />
mauvaise foi doit être prouvée. Les actions<br />
pénales ne sont jamais couvertes;<br />
les frais de défense le sont en revanche<br />
le plus souvent. Toutes les fautes des<br />
administrateurs entrent en ligne de<br />
Conclusion<br />
Guy Van De Velde - Partner Deloitte Accountancy<br />
gvandevelde@deloitte.com<br />
compte, sauf les fautes intentionnelles.<br />
Comme dans beaucoup d’assurances, il<br />
faut aussi veiller aux nombreuses exclusions.<br />
Selon le secteur d’activité, certaines<br />
exclusions ont leur importance,<br />
et l’on doit envisager de les faire figurer<br />
quand même dans la police, même<br />
si cela entraîne des coûts supplémentaires<br />
pour la société.<br />
Les frais de défense en justice sont<br />
assurés dans la plupart des polices.<br />
Vu que les frais de procédure représentent<br />
souvent des dépenses parmi<br />
les plus importantes, cette couverture<br />
est primordiale. Souvent, un plafond<br />
est prévu pour les frais d’avocat dans<br />
les conditions de la police. Si vous ne<br />
voulez pas être abusé, il importe de vérifier<br />
si ce plafond est suffisant. Autre<br />
exclusion fréquente et source de mauvaises<br />
surprises: la couverture selon la<br />
juridiction dans laquelle est intentée<br />
l’action et à laquelle est soumise la<br />
couverture. Les actions intentées aux<br />
Etats-Unis sont exclues dans la plupart<br />
des polices européennes.<br />
Lou Monsieurs, Tax & Legal Services<br />
Dans des situations économiques critiques, lorsque le risque d’actions en<br />
responsabilité est plus élevé que d’habitude, une assurance responsabilité<br />
des administrateurs peut s’avérer utile. D’autre part, des réunions de direction<br />
bien préparées, des procès-verbaux clairs, assortis d’informations et d’une<br />
communication transparentes peuvent démonter que les décisions prises sont<br />
fondées. ainsi, de nombreuses actions en responsabilité peuvent être évitées.
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Business to Business<br />
secrétariat social 33<br />
business management : prêt pour la croissance ? 38<br />
libéralisation du marché postal : la riposte de bpost 40<br />
Print Power : le média imprimé passe à l’offensive 42<br />
Crm : les gisements de croissance de l’entreprise 45<br />
les call centers du futur 46<br />
vendre n’est pas l’apanage exclusif du vendeur 48<br />
Absentéisme au travail :<br />
comment inverser la tendance ?<br />
Pour la première fois depuis 2004, le nombre de travailleurs absents pour cause de maladie<br />
ne progresse plus à la hausse. Un constat découlant de l’analyse des chiffres d’absentéisme<br />
au travail dans les entreprises belges pour l’année 2010. Et pourtant, l’absentéisme au travail<br />
demeure une préoccupation majeure des chefs d’entreprise, car outre les absences pour<br />
cause de maladie, ils doivent faire face au succès grandissant de l’interruption de carrière, du<br />
crédit-temps et de l’absence pour des motifs d’ordre privé. Lisez infra les chiffres et l’analyse<br />
La société de services RH Securex<br />
a collecté les derniers chiffres<br />
en date en matière d’absences<br />
pour cause de maladie auprès de<br />
254.000 travailleurs employés par<br />
plus de 25.400 employeurs. Il s’agit<br />
de clients du secrétariat social de Securex.<br />
Commençons par la bonne nouvelle :<br />
l’absentéisme pour cause de maladie<br />
a chuté. L’an dernier, 51,9 % des travailleurs<br />
n’ont pas pris un seul jour<br />
de maladie. C’est là un meilleur pourcentage<br />
que l’ « absentéisme zéro » de<br />
50,4 % en 2009.<br />
Ce meilleur score ne s’applique toutefois<br />
pas à tous les groupes composant<br />
la population active. Les entreprises<br />
employant un nombre élevé de<br />
femmes sont confrontées à un plus<br />
fort taux d’absentéisme pour maladie<br />
(en raison des grossesses). En<br />
2010, 47,3 % de l’ensemble des travailleuses<br />
ne se sont pas fait porter<br />
malades une seule fois. Les entre<br />
© PhotoAlto/Reporters<br />
SECRéTARIAT SOCIAL<br />
de Securex et Partena, deux sociétés de services RH<br />
En 2010, 51,9 % des travailleurs n’ont pas<br />
pris un seul jour de maladie.<br />
31<br />
n°3 - Mars 2011 - EntrEprEndrE
dossier Business to business<br />
Comment améliorer<br />
l’équilibre entre vie<br />
professionnelle et vie privée<br />
pour vos travailleurs ?<br />
© PhotoAlto/Reporters<br />
prises comptant de jeunes travailleurs<br />
n’enregistrent, elles non plus, pas de<br />
bons résultats. L’absentéisme zéro des<br />
travailleurs âgés de 25 à 29 ans atteint<br />
péniblement les 45,6 %.<br />
tendance positive<br />
Securex souligne cependant cette<br />
tendance positive. En règle générale,<br />
en 2010, les Belges ont été moins<br />
souvent malades qu’en 2009. Un travailleur<br />
a été en moyenne 1,14 fois<br />
absent pour cause de maladie, par<br />
comparaison avec 1,18 fois en 2009.<br />
L’an dernier, le pourcentage total<br />
d’absentéisme pour cause de maladie<br />
des travailleurs belges, c’est-à-dire le<br />
nombre de jours ouvrables sur 100<br />
non prestés pour cause de maladie ou<br />
d’accident privé, s’élevait à 5,68 %.<br />
Coût : 10,8 milliards d’euros<br />
C’est essentiellement l’absentéisme<br />
de courte durée pour maladie qui a<br />
baissé. Par contre, l’absentéisme de<br />
longue durée, jusqu’à plus d’un an<br />
d’absence ininterrompue au travail,<br />
a quant à lui bien augmenté en 2010.<br />
Il s’élevait à 1,75 % au cours de cette<br />
année. La progression des absences<br />
de longue durée est particulièrement<br />
notable chez les employés.<br />
Selon Securex, cet absentéisme<br />
pour cause de maladie<br />
a un coût total pour<br />
les entreprises et les frais<br />
généraux, à savoir : 10,8<br />
milliards d’euros, soit une<br />
diminution par rapport au<br />
montant de 10,9 milliards<br />
en 2009.<br />
Securex fournit à ses<br />
clients des outils leur permettant<br />
de gérer l’absentéisme<br />
: « Nous ne vous<br />
laissons pas en plan au<br />
terme d’un audit et de la<br />
mise en œuvre d’un plan<br />
d’action. L’absentéisme, ce<br />
ne sont pas que des données<br />
statistiques : un suivi<br />
permanent des chiffres<br />
s’avère essentiel pour pouvoir<br />
rectifier rapidement le<br />
tir, le cas échéant. C’est la<br />
raison pour laquelle nous<br />
avons constitué un toolkit<br />
individuel contenant des<br />
outils pratiques. Partant,<br />
la politique d’absentéisme de votre<br />
entreprise reste toujours adaptée aux<br />
besoins véritables de vos collaborateurs.”<br />
absence pour motifs d’ordre privé<br />
En 2010, la société de services RH<br />
Partena a, une nouvelle fois, chiffré<br />
l’impact de l’absentéisme au travail<br />
pour interruption de carrière, crédit-temps<br />
et congés pour des motifs<br />
d’ordre privé – tout ce qui n’a pas trait<br />
aux vacances ou jours fériés légaux.<br />
Réalisée en collaboration avec l’Union<br />
Wallonne des Entreprises (UWE),<br />
cette étude s’est focalisée sur la Région<br />
wallonne.<br />
L’étude en question a dressé trois<br />
constats :<br />
● le “succès” croissant des congés<br />
pour motifs d’ordre privé ;<br />
● l’augmentation continue du<br />
nombre de mesures qui entrent<br />
en vigueur ;<br />
● le nombre croissant de propositions<br />
de loi aux niveaux régional,<br />
fédéral et européen visant à<br />
permettre de nouvelles formes<br />
d’interruption de carrière ou de<br />
congés.<br />
Pour illustrer ces constats, Partena<br />
a affirmé qu’entre 2006 et 2008,<br />
le nombre d’interruptions de carrière<br />
pour prodiguer des soins à un<br />
membre de la famille gravement malade<br />
a progressé de 60 %. Au cours<br />
de cette même période, le nombre de<br />
congés parentaux a, quant à lui, augmenté<br />
de 34 %. Le nombre total de travailleurs<br />
concernés est considérable :<br />
ainsi, en 2008, quelque 407.616 salariés<br />
ont bénéficié de l’une ou l’autre<br />
forme d’interruption de carrière et<br />
147.704 travailleurs ont demandé un<br />
congé pour raisons impérieuses.<br />
Partena et l’UWE soulignent donc<br />
l’importance croissante de l’interruption<br />
de carrière, du crédit-temps<br />
et autres congés thématiques dans la<br />
politique RH des entreprises belges,<br />
tout en pointant du doigt les coûts en<br />
hausse tant pour l’entreprise que pour<br />
la collectivité dans son ensemble.<br />
recommandations urgentes<br />
Partena et l’UWE proposent dès lors<br />
une réforme fondamentale de ces<br />
congés et formulent sept recommandations<br />
à cet égard.<br />
● Plus grande simplicité et flexibilité<br />
en ce qui concerne les conditions,<br />
à commencer par une<br />
meilleure homogénéité des délais<br />
légaux à respecter ;<br />
● meilleure cohérence entre les mesures<br />
existantes et toute nouvelle<br />
législation ;<br />
● implication des partenaires sociaux<br />
dans le processus législatif ;<br />
● maintien du cadre fédéral afin<br />
d’éviter toute distorsion entre<br />
les entreprises et entre les travailleurs<br />
;<br />
● harmonisation de ces mesures au<br />
niveau fédéral dans un cadre européen<br />
;<br />
● communication simple et claire<br />
à l’intention de tous les groupes<br />
cibles.<br />
« Une politique RH dynamique ne<br />
peut faire l’impasse sur ces formes de<br />
congés qui peuvent, en effet, considérablement<br />
améliorer l’équilibre entre<br />
vie professionnelle et vie privée pour<br />
ces travailleurs », ajoutent Partena et<br />
l’UWE. « Toutefois, l’augmentation<br />
croissante du nombre de formules<br />
entraîne également une hausse des<br />
charges financières et des formalités<br />
administratives fastidieuses. »
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33<br />
n°3 - Mars 2011 - EntrEprEndrE
34<br />
n°3 - Mars 2011 - EntrEprEndrE<br />
dossier Business to business<br />
BuSINESS MANAGEMENT<br />
Prêt pour la croissance ?<br />
En 2011, seront à l’honneur les entreprises qui, remises de leurs difficultés, pourront innover et se<br />
distancer des autres. Cette sortie de crise montre aux dirigeants les raisons et les opportunités du<br />
changement et les besoins impérieux d’investir dans de nouvelles voies tournées vers plus d’efficacité.<br />
Mais comment faire des choix justes et durables propices au changement de son système<br />
de fonctionnement ? La théorie des 3 piliers « Hommes, Moyens et Management », commentée<br />
par Philippe Tailleur, le CEO de Sage, le fournisseur mondial de logiciels de gestion pour PME.<br />
Dans la longue période de difficultés<br />
conjoncturelles que<br />
nous venons de connaître,<br />
les organisations ont dû se replier sur<br />
elles-mêmes et obéir à des réflexes de<br />
prudence, donc d’épargne. A présent,<br />
comme l’issue de la crise montre le<br />
bout de son nez, il est, selon Philippe<br />
Tailleur, CEO de Sage, opportun de<br />
changer sa gestion et son business model<br />
pour saisir une part importante des<br />
nouvelles opportunités sur le marché.<br />
L’heure n’est plus à attendre que les<br />
clients arrivent d’eux-mêmes. Pour entamer<br />
un nouveau cycle d’entreprise, il<br />
faut aux dires du visionnaire de Sage,<br />
pouvoir rêver et oser entreprendre.<br />
Pour vouloir entreprendre, il faut analyser<br />
la situation et étudier les moyens<br />
financiers et les outils pour après s’être<br />
lancé, évaluer et éventuellement généraliser.<br />
Pour inciter l’entrepreneur à<br />
innover et l’accompagner tout au long<br />
du processus d’innovation, Sage a lancé<br />
le Sage Institute, sa plateforme de<br />
networking et d’information structurant<br />
des rencontres entre chefs d’entreprises,<br />
dirigeants et personnalités. Sage<br />
Institute a animé une 1ère table ronde<br />
en janvier dernier en collaboration avec<br />
deux autres partenaires, le fonds d’investissement<br />
Business Angels Network<br />
Vlaanderen, qui fournit le support et<br />
les conseils en termes de moyens finan-<br />
Philippe Tailleur, CEO Sage: «Nous sommes avant tout un acteur de<br />
proximité qui teste avec ses clients les produits qu’il introduit sur le marché local,<br />
selon les tailles d’entreprises, les réglementations et pratiques en vigueur.».<br />
ciers et le Training Instituut pour CEO<br />
et dirigeants, sur des thèmes orientés<br />
moyens humains. «Avec ce triple partenariat,<br />
nous bouclons la boucle du<br />
support que nous pouvons offrir aux<br />
entrepreneurs désirant entreprendre et<br />
devant se transformer tour à tour, en<br />
conseiller, gestionnaire et financier»,<br />
s’exprime Philippe Tailleur, CEO de<br />
Sage Belgium.<br />
«le succès n’est pas un hasard,<br />
mais un choix»<br />
C’est en ces mots que Carl Van de Velde<br />
souligne l’importance d’être créatif.<br />
Des bons outils marketing et vente<br />
sont indispensables: «Il faut pouvoir<br />
investir dans des outils de gestion de la<br />
relation clients, et automatiser tout ce<br />
qui peut l’être. Mais les meilleurs outils<br />
n’auront pas raison d’un manque de<br />
motivation. Il faut pouvoir inspirer et<br />
motiver les équipes», nous commentet-il.<br />
Choix tout aussi important en<br />
termes d’outils d’analyse. Pour arriver<br />
à un résultat rapide avant les autres,<br />
l’entreprise doit réussir à raccourcir<br />
ses délais de développement et pour ce<br />
faire, le meilleur moyen est de financer<br />
la recherche et l’innovation.<br />
Des infos précises à tout<br />
moment créent la confiance des<br />
investisseurs<br />
«Les fonds propres offrent à<br />
l’entrepreneur une capacité de<br />
développement limitée. Il faut oser se faire<br />
financer», introduit Philippe Tailleur<br />
(Sage). Le Business Angels Network<br />
(BAN) est un fonds d’investissement<br />
qui soutient actuellement 150 projets -<br />
entre 100 000 € et 1 000 000 € - grâce<br />
aux mises apportées par plusieurs<br />
investisseurs et ses experts financiers.<br />
Le secteur bancaire est plus frileux visà-vis<br />
des petites entreprises. Le robinet<br />
se ferme, et la faillite n’est pas loin. Mais<br />
c’est un cercle vicieux qui poursuit le<br />
responsable et accentue ses difficultés<br />
pour un projet suivant. Se financer ne<br />
se résume pas à recevoir une somme<br />
d’argent à un moment x, c’est un vrai<br />
parcours à concevoir dès le départ, pour<br />
disposer des montants qui suffisent<br />
à couvrir le cycle complet jusqu’à son<br />
point d’arrivée. «L’entrepreneur doit
avoir une bonne connaissance de ses données<br />
financières pour pouvoir les analyser. Il lui<br />
faut donc des outils fiables, c’est essentiel<br />
pour maintenir la confiance des investisseurs.<br />
Outils paramétrables au secteur, par exemple,<br />
qui permettent de nuancer certains résultats,<br />
d’isoler les frais marketing ou de faire une<br />
distinction entre frais généraux et comptes du<br />
dirigeant», motive Philippe Tailleur (Sage).<br />
les outils et l’accompagnement<br />
La philosophie de Sage est de fournir des logiciels<br />
qui soient continuellement en ligne avec<br />
les besoins du marché, les nouvelles législations<br />
et les contraintes d’aujourd’hui. «Nous<br />
sommes avant tout un acteur de proximité qui<br />
teste avec ses clients les produits qu’il introduit<br />
sur le marché local, selon les tailles d’entreprises,<br />
les réglementations et pratiques en vigueur, et<br />
donc moins une organisation internationale.<br />
Même si notre technologie est partagée, et nos<br />
experts sont en Angleterre», nous confie le responsable<br />
belge du 3ème éditeur mondial de<br />
logiciels de gestion, après SAP et Oracle. Sage<br />
est en Belgique le premier devant Kluwer, Microsoft<br />
Dynamics, Exact. Sage affiche une croissance<br />
de 24 % dans la vente de ses produits Sage<br />
Bob 50 et compte doubler sa taille d’ici 3 ans…<br />
un logiciel proactif<br />
Sage vient d’intégrer dans ses solutions l’Interface<br />
Proactive, qui via des algorithmes, pose<br />
des questions circonstanciées au comptable et<br />
lui propose des tâches à exécuter, génère des<br />
actions automatiques et sort des reportings. Le<br />
travail d’un utilisateur de logiciel de type word,<br />
qui n’exploiterait que 20% des fonctionnalités<br />
offertes par le programme, est difficile à prédire.<br />
Par contre, nous connaissons les règles<br />
de l’art des métiers du chiffre, dont beaucoup<br />
de tâches sont répétitives et peu motivantes.<br />
Travailler sur l’automatisation dans ce secteur<br />
permet donc d’éliminer nombre d’erreurs chronophage<br />
(d’encodage, de calcul…) qui viennent<br />
détruire la marge bénéficiaire d’un bureau<br />
de comptabilité. Quelques 10 000 entreprises<br />
belges dont 1 500 fiduciaires y auraient souscrit.<br />
«Notre métier a changé, nous fournissions<br />
il y a 30 ans des boîtes de programme avec<br />
des manuels. A présent tout se télécharge, et<br />
nos solutions deviennent abstraites. Pour coucher<br />
notre manuel sur papier, il faudrait 2000<br />
pages. Nous accompagnons donc nos revendeurs,<br />
formons et assistons nos utilisateurs.<br />
Et nous proposons un service, auquel on peut<br />
s’abonner pour lequel la PME paie si elle s’en<br />
sert. Ce qui lui offre plus de liberté», soutient<br />
Philippe Tailleur (Sage).<br />
dossier Business to business<br />
Sage, qui ne veut pas courir le risque de ne pas<br />
entreprendre, consacre la moitié de ses effectifs<br />
(plus de 40 en Belgique) à la recherche & développement<br />
et continuera sur sa lancée. «S’il y a<br />
un moment pour oser investir, c’est maintenant:<br />
dans un an, ce sera trop tard», tel est le message<br />
que Sage voudrait adresser aux entrepreneurs<br />
du royaume…Sage Institute dont la 1ère initiative<br />
remonte à 6 mois, a déjà mis en contact<br />
plusieurs centaines de personnes et a pour objectif<br />
de réunir l’écosystème utile à l’entreprenariat<br />
afin de favoriser le progrès.<br />
Sylvie Cousin<br />
««Notre métier a changé, nous<br />
fournissions il y a 30 ans des boîtes<br />
de programme avec des manuels.<br />
A présent tout se télécharge, et nos<br />
solutions deviennent abstraites.<br />
Pour coucher notre manuel sur<br />
papier, il faudrait 2000 pages. Nous<br />
accompagnons donc nos revendeurs,<br />
formons et assistons nos utilisateurs.»<br />
Toujours satisfait<br />
de vos relations<br />
clients ?<br />
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36<br />
n°3 - Mars 2011 - EntrEprEndrE<br />
dossier Business to business<br />
© Danny Gys/Reporters<br />
LIBéRALISATION Du MARCHé POSTAL<br />
La riposte de bpost<br />
Concurrence, chute des volumes, défi électronique, bpost accuse les coups et se redresse pour<br />
rendre au courrier postal ses lettres de noblesse et afficher un bon bulletin. Investissant dans<br />
le zéro faute, opérant un back to the basics, mais revisité en amont et en aval, se lançant dans<br />
des innovations, mais avec prudence… “ bpost se prépare pour demain ”, mais quelles sont les<br />
coulisses du virage entamé il y a 9 ans par l’opérateur national ? Pari réussi ? Entretien avec le<br />
CEO, Johnny Thijs, et son bras droit en business solutions, Baudouin Meunier..<br />
A<br />
Voilà, nous y sommes. Depuis<br />
janvier 2011, la libéralisation<br />
du marché postal est<br />
effective. Du moins, en théorie. Car<br />
aucun concurrent, ni acteur privé ni<br />
poste étrangère n’a encore pointé le<br />
bout de son nez pour s’attaquer au<br />
territoire classique de l’opérateur national.<br />
Sans doute parce que la crise les a<br />
obligés en 2009 à renouer avec la<br />
rentabilité sur leur marché domestique<br />
avant d’investir ? bpost est<br />
confiante quant au ratio prix/qualité<br />
qu’elle délivre, mais ne se considère<br />
pas pour autant hors de danger… si<br />
l’on en juge les propos de son charismatique<br />
CEO, Johnny Thijs, qui<br />
fait de la fiabilité une obsession permanente<br />
en imposant des objectifs<br />
de qualité sans cesse accrus et une<br />
productivité par employé 50% supérieure<br />
à ce qu’elle était en 2002. Il<br />
est un fait que pour la moitié de son<br />
chiffre d’affaires, l’opérateur qui<br />
Johnny Thijs, CEO bpost.<br />
abrite plusieurs têtes de marché dans<br />
ses filiales, est déjà en concurrence,<br />
comme sur le direct mailing, les paquets,<br />
l’international… Aujourd’hui,<br />
le géant du courrier se concentre sur<br />
ses métiers de base et sur la qualité<br />
de ses services. Sur la formation et la<br />
reconversion de ses effectifs. Tout en<br />
engageant d’autres profils l’autorisant<br />
à répondre à de nouvelles opportunités,<br />
vecteurs de croissance.<br />
bon bulletin<br />
Pour l’opérateur national, défendre<br />
ses parts de marché ne peut se faire<br />
qu’avec une qualité la plus inattaquable<br />
possible. En gardant sa longueur<br />
d’avance face à des concurrents<br />
pour une meilleure qualité<br />
et en assurant le service universel,<br />
5 jours sur 5 sur tout le pays, ce que<br />
les concurrents ne devront pas faire.<br />
Pour se créer une image de fiabilité,<br />
bpost investit donc, depuis plusieurs<br />
années, dans la qualité. Jouant sur la<br />
corde sensible du Belge attaché à son<br />
journal papier, bpost s’attaque au<br />
plus visible: les quotidiens arrivent<br />
désormais tous les matins à 7h30<br />
dans la boîte aux lettres des abonnés.<br />
«Nous imaginions bien que les nouvelles<br />
n’étaient plus aussi fraîches à<br />
11h du matin. Mais nous agissons partout<br />
et revoyons chaque année nos objectifs»,<br />
nous confie Johnny Thijs, qui<br />
mesure tout à tout moment: «Primo,<br />
nous ne pouvons décevoir nos clients, 1<br />
jour de perdu est très mal perçu, et secundo,<br />
il y a toujours moyen de mieux<br />
faire.»<br />
Grâce à des niveaux de qualité revus<br />
sans cesse à la hausse, bpost qui vient<br />
de loin, est aujourd’hui à un objectif<br />
Jour +1 pour 95% des courriers classiques<br />
et à J +2 pour 98% des colis, qui<br />
passera à 98,5% en 2012. En bureau de<br />
poste, 82% des clients doivent être ser-<br />
«Après un démarrage plutôt difficile, les collaborateurs<br />
semblent avoir compris qu’on n’avait pas d’alternative<br />
pour subsister que de changer radicalement, et que la<br />
mobilité et la flexibilité étaient les autres prix à payer.»<br />
Johnny Thijs, CEO bpost
vis dans les 5 minutes. Des résultats<br />
reconnus par les clients. La société<br />
néerlandaise Coolblue aurait notamment<br />
vu, grâce à la qualité de distribution<br />
de ses colis, son CA progresser<br />
de 40% et ses appels de plaintes au<br />
call center diminuer de 75% depuis sa<br />
collaboration avec bpost. À noter que<br />
seul un millier de clients (des grosses<br />
entreprises) réalisent quelque 65% du<br />
chiffre de l’opérateur.<br />
Choix et renoncements<br />
Affronter les diminutions de volume<br />
et la concurrence lui a dicté<br />
plusieurs choix. Comme moderniser<br />
son système de tournées postales,<br />
les centres de tri et ses processus,<br />
sacrifier jusqu’à 30% de ses effectifs,<br />
ou les reconvertir d’un guichet à un<br />
call center, par exemple. Johnny Thijs<br />
avoue: «Après un démarrage plutôt<br />
difficile, les collaborateurs semblent<br />
avoir compris qu’on n’avait pas d’alternative<br />
pour subsister que de changer<br />
radicalement, et que la mobilité<br />
et la flexibilité étaient les autres prix<br />
à payer.»<br />
bpost décide d’assainir des activités<br />
ne participant pas à une vision long<br />
terme pour s’investir dans d’autres<br />
liées en amont ou en aval à son business<br />
classique, encore peu exploitées<br />
par ailleurs.<br />
rendre au courrier ses lettres de<br />
noblesse<br />
«La publicité adressée représente 10%<br />
du media mix des annonceurs belges.<br />
Or, si les mass media bénéficient d’un<br />
bon support académique, en direct<br />
marketing, il y a peu d’offres sur le<br />
marché. Nous avons donc engagé des<br />
experts qui ont une réelle valeur ajoutée<br />
pour réfléchir avec nos clients»<br />
répond Johnny Thijs. Le Direct Marketing<br />
est un outil puissant dans<br />
une communication de masse ; personnalisable,<br />
mesurable, testable…<br />
Selon un baromètre établi chaque<br />
année par bpost, 80% des courriers<br />
publicitaires adressés seraient lus. De<br />
même, bpost veut restituer au courrier<br />
ses lettres de noblesse et compte,<br />
entre autres, faire de l’envoi de la<br />
facture un moment de communication<br />
en améliorant la lisibilité des<br />
documents. «Nous conseillons nos<br />
clients en amont, nous sommes aussi<br />
plus réactifs en matière de gestion des<br />
plaintes et fournissons un service de<br />
call center avec nos 350 collaborateurs<br />
répartis sur 5 sites», ajoute le CEO.<br />
s’allier à son plus gros concurrent<br />
Pour Johnny Thijs, l’Internet méritera<br />
une attention particulière: «Ce<br />
sera notre plus gros défi dans les années<br />
à venir. 76% des ménages belges<br />
sont connectés, 85% l’utilisent tous<br />
les jours pour envoyer des courriels…<br />
Le courrier électronique nous prend<br />
des lettres, chaque année un peu plus,<br />
mais la chute reste limitée: 1 à 2% par<br />
an en moyenne. En 2009, année de<br />
crise, les volumes des envois postaux<br />
en Belgique ont baissé de 4%, mais<br />
ailleurs en Europe, les baisses étaient<br />
parfois de 10%. De bon ou de mauvais<br />
augure ?», s’interroge le CEO de bpost.<br />
© bpost<br />
dossier Business to business<br />
Les factures électroniques, Zoomit…<br />
gagnent du terrain. En 2011, le recommandé<br />
électronique aura son<br />
cadre réglementaire, l’occasion pour<br />
le distributeur de lancer un nouveau<br />
produit.<br />
bpost entend aussi rebondir sur<br />
l’e-commerce, un vrai pôle de croissance.<br />
«Nous avons une expérience<br />
en fullfillment, le conditionnement et<br />
l’envoi de paquets ; nous pouvons assurer<br />
la logistique des boutiques électroniques.»,<br />
appuie Baudouin Meunier,<br />
Directeur Business Solutions et<br />
membre du Comité de Direction.<br />
Des solutions business innovantes<br />
bpost veut démontrer que, la plupart<br />
du temps, une solution globale est<br />
possible. L’opérateur, qui innove avec<br />
prudence, peut aujourd’hui proposer<br />
le choix à ses clients au travers de produits<br />
hybrides et qualitatifs. «Notre<br />
but n’est pas d’imposer quoi que ce<br />
soit à nos clients, mais une gamme<br />
d’options dans une offre intégrée soutenue<br />
par nos différentes filiales. Tels<br />
le document management avec Exbo<br />
(avec un switch aisé du papier à l’online<br />
et vice versa, comme le click to<br />
post en fort croissance, pour imprimer<br />
à distance moins de 10 000 exs…),<br />
l’imprimé personnalisé avec Speos, la<br />
distribution de paquets avec Taxipost,<br />
la signature électronique avec Certi-<br />
Post...», détaille Baudouin Meunier.<br />
«Cette diversification nous apporte<br />
du chiffre d’affaires supplémentaire»,<br />
renchérit J. Thijs.<br />
Alors, quelle est la trame que présenteront<br />
les business models concurrents<br />
? À suivre…<br />
Sylvie Cousin<br />
«bpost entend aussi rebondir sur l’e-commerce, un<br />
vrai pôle de croissance. Nous avons une expérience en<br />
fullfillment, le conditionnement et l’envoi de paquets ;<br />
nous pouvons assurer la logistique des boutiques<br />
électroniques.»<br />
Baudouin Meunier, Directeur Business Solutions bpost<br />
37<br />
n°3 - Mars 2011 - EntrEprEndrE
38<br />
n°3 - Mars 2011 - EntrEprEndrE<br />
dossier Business to business<br />
PRINT POwER<br />
Le média imprimé passe à l’offensive<br />
Onze secteurs, représentant plus de 5.000 entreprises actives dans le média imprimé, ont lancé à<br />
Bruxelles la campagne paneuropéenne intitulée Print Power. Cette campagne a pour objectif de<br />
convaincre les professionnels du marketing, de la publicité, du marketing direct et des médias de<br />
l’efficacité et de la durabilité du média imprimé<br />
À<br />
travers la campagne Print<br />
Power, les producteurs de pâte<br />
et de papier, les distributeurs de<br />
papier, imprimeurs, fabricants d’imprimantes,<br />
de presses à imprimer, d’encre,<br />
d’enveloppes, les éditeurs et opérateurs<br />
postaux entendent, en premier ressort,<br />
s’adresser aux professionnels de<br />
la communication. «Durant la crise, les<br />
entreprises ont réduit leur production<br />
de médias imprimés pour les remplacer<br />
par des campagnes par courriel moins<br />
onéreuses», nous confie le country manager,<br />
Ulbe Jelluma, de Print Power.<br />
«Et pourtant, bon nombre d’entre eux<br />
en sont revenus, parce que l’imprimé<br />
s’avère en fait beaucoup plus efficace.»<br />
«Les entreprises combinent différents<br />
médias en fonction de leurs budget, objectifs<br />
et groupe cible», poursuit Ulbe Jelluma.<br />
«Nous aimerions souligner le fait<br />
que le média imprimé constitue en soi<br />
un canal efficace et durable en mesure<br />
même de renforcer d’autres types de<br />
médias. Ainsi, aux États-Unis, Amazon<br />
«Durant la crise, les entreprises ont réduit<br />
leur production de médias imprimés pour<br />
les remplacer par des campagnes par<br />
courriel moins onéreuses. Et pourtant, bon<br />
nombre d’entre eux en sont revenus, parce<br />
que l’imprimé s’avère en fait beaucoup<br />
plus efficace.»<br />
Ulbe Jelluma, country manager Print Power<br />
et eBay offrent un catalogue papier en<br />
complément de leurs activités en ligne.»<br />
L’interaction avec d’autres médias est<br />
d’ailleurs également mise en exergue<br />
dans la campagne, qui est menée sur la<br />
base d’annonces, de mailings, de communication<br />
en ligne et d’événements.<br />
Les annonces ont ainsi recours à un<br />
code ‘quick response’ qui donne accès<br />
au site Web via un smartphone.<br />
Grande autorité<br />
La campagne Print Power<br />
postule que les avantages<br />
du média imprimé sont incontestables.<br />
Tout ce qui est<br />
imprimé sur papier revêt<br />
une grande autorité, tout<br />
en stimulant l’imagination.<br />
Partant, le média imprimé<br />
en devient pour le consommateur<br />
très concret, incontestable,<br />
convaincant, tout<br />
en élargissant et approfondissant<br />
sa vision. Ulbe Jelluma:<br />
«Une enquête menée<br />
par Microsoft en Grande-<br />
Bretagne démontre notamment qu’un<br />
investissement d’un seul euro dans des<br />
annonces publicitaires dans des quotidiens<br />
rapporte cinq euros et s’avère deux<br />
fois plus efficace que de la réclame à la<br />
télévision. Un investissement d’un seul<br />
euro dans le mailing direct rapporte,<br />
à son tour, 14 euros et cela peut même<br />
grimper jusqu’à 40 euros. Des mailings<br />
directs génèrent dix fois plus de déplacements<br />
vers les magasins et trois fois<br />
plus de ventes que la communication de<br />
masse.» Pour plus d’études de cas et de<br />
faits, consultez le site Web www.printpowerbelgium.be.<br />
Jouer au jackpot<br />
Marc Van den Eynde, Secrétaire général<br />
du Paper Chain Forum, qui s’est associé<br />
à Print Power pour lancer la campagne<br />
destinée à promouvoir le média imprimé,<br />
exprime d’ores et déjà sa satisfaction<br />
par rapport à la première réponse: «Nous<br />
avons débuté par une campagne dans<br />
des revues, qui a suscité une centaine de<br />
réactions, en parallèle de laquelle nous<br />
nous sommes adressés à quelque 3.000<br />
professionnels du marketing. Nous avons<br />
poursuivi sur notre lancée, fin janvier, en<br />
mettant sur pied une campagne de marketing<br />
direct par le biais de laquelle nous<br />
avons envoyé à ces mêmes personnes des<br />
Un investissement d’un seul euro dans des annonces<br />
publicitaires dans des quotidiens rapporte cinq euros et<br />
s’avère deux fois plus efficace que de la réclame à la télévision.<br />
informations relatives à un concours. Ledit<br />
mailing a eu recours à l’Augmented<br />
Reality dans l’optique de renforcer encore<br />
l’efficacité de ce média. Lorsque les destinataires<br />
du mailing surfent sur le site de<br />
Printpower, ils ont la possibilité de jouer<br />
virtuellement au jackpot en agitant devant<br />
leur webcam une carte A5 se trouvant<br />
dans le mailing.»<br />
réduire les émissions de Co2<br />
Jusqu’à présent, la campagne s’adressait<br />
essentiellement au secteur de l’impression,<br />
mais elle a aussi pour objectif<br />
d’informer le grand public. «Nous avons<br />
voulu, en premier ressort, attirer l’attention<br />
des professionnels sur l’importance<br />
du média imprimé dans un ensemble de<br />
médias», explique Mark Van den Eynde.<br />
«Au cours des prochains trimestres<br />
de 2011, nous nous focaliserons sur le<br />
consommateur en mettant l’aspect durable<br />
en exergue. L’image véhiculée par<br />
le papier en tant que responsable de la<br />
déforestation et de la pollution environnementale<br />
est totalement erronée. En<br />
20 ans, l’industrie du papier a réduit ses<br />
émissions de CO2 de 40% et quelque 72%<br />
de la consommation de papier en Europe<br />
sont recyclés par l’industrie du papier et<br />
du carton.»<br />
Barbara Vandenbussche
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n°3 - Mars 2011 - EntrEprEndrE<br />
dossier Business to business<br />
CuSTOMER RELATIONSHIP MANAGEMENT<br />
Les gisements de croissance de l’entreprise<br />
Nul besoin de pétrole ni d’alchimiste pour transformer son carnet d’adresses en un vivier éclatant<br />
d’opportunités. Ce n’est pas que les idées manquent, mais le dirigeant ignore souvent la richesse<br />
de son réseau et reste focalisé sur l’opérationnel. Méthodes et outils pour tirer de son carnet<br />
d’adresses un maximum de pépites.<br />
La prospection est un point névralgique<br />
de la PME dont les produits,<br />
parfois complexes, connaissent<br />
un cycle de vente plus long qui exige<br />
un solide relationnel pour entretenir le<br />
contact. Cette taille d’entreprise dispose<br />
rarement du temps et des moyens pour<br />
prospecter. C’est pourtant par là que la<br />
croissance arrive. Un outil de gestion<br />
des contacts apporterait déjà 10 à 15%<br />
de ventes en plus.<br />
Conflit entre l’opérationnel et la<br />
prospection à long terme<br />
La démarche du dirigeant est souvent<br />
intuitive, son réseau regorgeant<br />
d’adresses utiles dont il ne soupçonne<br />
ni le nombre ni le potentiel. «Généralement,<br />
il pense en avoir fait le tour ou<br />
n’en compter que quelques centaines.<br />
On arrive souvent à plusieurs milliers…<br />
Ce réservoir de prospection à long terme,<br />
bien exploité, peut assurer le futur», explique<br />
Yannick Bollati de Templay, qui<br />
propose une méthode d’organisation et<br />
l’installe avec le dirigeant, ce qui se traduit<br />
par des bénéfices immédiats.<br />
exploiter tout le jus de son<br />
réservoir<br />
Selon l’expérience de Yannick Bollati,<br />
on a tendance à oublier de relancer une<br />
personne rencontrée il y a 18 mois, car<br />
on l’a perdue de vue ou classée dans<br />
les non-intéressés. Entretemps, elle est<br />
peut-être passée à l’achat. Alors autant<br />
être présent à son esprit. Rares sont<br />
ceux qui arrivent à gérer de tête un réseau<br />
de plusieurs milliers d’adresses.<br />
Votre inbox n’est pas reliée à l’agenda,<br />
vous devez tout réencoder et c’est à vous<br />
de penser à tout…<br />
organiser son carnet d’adresses<br />
avec méthode<br />
Segmenter son réseau selon le degré<br />
d’intention d’achat pressenti permettra<br />
d’adapter son plan d’action à chaque<br />
Un outil de gestion des contacts apporterait<br />
déjà 10 à 15% de ventes en plus.<br />
segment et d’investir de manière juste:<br />
visite aux clients, invitation aux prospects<br />
chauds, relance individuelle aux<br />
«fruits mûrs», action ciblée vers les<br />
«fruits verts», mail de masse au réservoir<br />
de contacts, conseille-t-on chez<br />
Templay. Mais cela exige des ressources<br />
et du temps, entend-on côté entreprises.<br />
C’est en fait une question de méthode ;<br />
paramétrer des actions systématiques<br />
à échéance régulière et amener peu à<br />
peu son réseau de contacts à progresser<br />
dans la chaîne de valeurs commerciale.<br />
Et puis, lorsque l’on a épuisé son réservoir,<br />
on peut le renouveler en louant des<br />
fichiers d’adresses.<br />
Gérer ses moments de rencontre<br />
avec sa cible dans un outil<br />
unique<br />
Il existe des outils intelligents, dits CRM<br />
(Customer Relationship Management),<br />
qui établissent un lien automatique,<br />
à votre place, entre vos applications<br />
(messagerie, agenda, logiciel d’offres,<br />
etc.). Vous suivez ainsi votre prospect au<br />
fil des évènements qui le lient à vous:<br />
votre 1re discussion, une demande d’infos,<br />
une invitation, une relance, une<br />
offre, etc. L’outil vous alerte quand il est<br />
temps d’entamer une nouvelle action.<br />
Comment choisir le bon ?<br />
«Pour une PME, un de type Cloud est préférable,<br />
cela évite de penser au back-up<br />
et vous y accédez de partout», nous informe<br />
Cédric Pierrard d’Efficy, spécialisé<br />
en CRM B2B rapides et fortement intégrés.<br />
Les prix varient de 5 à 150 euros par<br />
mois par utilisateur. Point d’attention,<br />
les logiciels gratuits qui n’en sont pas.<br />
La connexion avec Outlook y est en option<br />
et coûte 350 €. Critères essentiels<br />
de choix ? La simplicité d’utilisation, la<br />
flexibilité et le degré d’intégration avec<br />
les suites Office (Outlook, Excel…), les<br />
tablettes PC, etc. «Là dessus, aucun compromis<br />
à faire, puisque c’est en l’utilisant<br />
sans effort que l’on en fait son outil au<br />
quotidien», nous éclaire le responsable<br />
d’Efficy.<br />
Et le CRM de demain ? Il puisera davantage<br />
dans les infos updatées des médias<br />
sociaux. Et il combinera la flexibilité<br />
utile à une PME avec la mémoire d’une<br />
grande.<br />
Sylvie Cousin<br />
© PhotoAlto/Reporters
42<br />
n°3 - Mars 2011 - EntrEprEndrE<br />
dossier Business to business<br />
GESTION DE LA CLIENTèLE<br />
Les call centers du futur<br />
Les call centers manqueraient d’efficacité: faible qualification, main-d’œuvre offshore à prix<br />
réduit, outils peu intégrés. Mais les défis sont de taille: le nombre d’infos à gérer se multiplie,<br />
les outils se complexifient et, en même temps, les attentes évoluent. Comment transformer<br />
l’appel en un moment privilégié de rencontre avec le client ? Enquête et rencontre avec un<br />
expert.<br />
Un call center peut construire<br />
une vraie relation avec la<br />
clientèle, pour autant qu’il<br />
dispose à temps de l’information<br />
correcte. La plupart des organisations<br />
ont trop peu de pratique en la matière<br />
et ont besoin d’améliorer leur<br />
intégration de données et l’accessibilité<br />
des infos en temps réel. C’est ce<br />
qui ressort d’une enquête menée en<br />
été 2010 par le bureau d’études américain<br />
Loudhouse Research auprès de<br />
135 professionnels de call centers internes<br />
aux USA et en GB. C’est aussi<br />
globalement ce que nous confirme<br />
N-Allo, le plus grand call center en<br />
Belgique, où le marché de l’outsourcing<br />
connaît une forte concentration:<br />
seuls 4 acteurs (N-Allo, Sitel, IPG, SNT)<br />
serviraient 85% d’un marché représentant,<br />
en 2010, quelque 80 000 emplois<br />
(7% des actifs).<br />
besoins d’intégration<br />
Les impératifs technologiques adressés<br />
au secteur expliquent en partie<br />
sa concentration: les acteurs doivent<br />
consentir de lourds investissements en<br />
outils et en expertise pour répondre<br />
à des besoins d’intégration de plus en<br />
plus sophistiqués et aux exigences liées<br />
au succès des SMS, chats, médias sociaux...<br />
ce qui creuse l’écart entre petits<br />
et grands dans un marché à maturité<br />
qui évolue de 4 à 5% par an. Ce sera un<br />
défi clé pour le secteur en 2011: pouvoir<br />
connecter le centre d’appels à d’autres<br />
bases de données, à l’environnement<br />
online et aux autres systèmes opérationnels<br />
de l’entreprise. Tout en restant<br />
convivial pour le téléconseiller.<br />
Complexité accrue<br />
Un journaliste de Humo est allé jouer<br />
le rôle de téléconseiller auprès d’un call<br />
center un mois durant. Il en ressort que<br />
Un call center peut construire une vraie relation avec la<br />
clientèle, pour autant qu’il dispose à temps de l’information correcte.<br />
sa tâche n’est pas simple: 28 applications<br />
à ouvrir…<br />
Peter Volkaerts, Marketing & Sales Manager<br />
chez N-Allo: «Nos agents doivent<br />
à présent travailler dans les systèmes<br />
back-end du client, développés en SAP<br />
et peu adaptés au téléconseiller ; nous<br />
créons donc une application qui va<br />
chercher l’information à sa place. C’est<br />
le«Unified Agent Desktop», le cost to<br />
serve en est amélioré: le traitement est<br />
plus rapide, il réduit le temps d’attente<br />
du client, la durée d’interaction et donc<br />
le coût final.<br />
Cosourcing<br />
«Via le Software as a Service, les clients<br />
font de plus en plus appel à notre plateforme<br />
à distance (Voice Over IP). Notre<br />
mission évolue, nous auditons les besoins,<br />
conseillons des solutions et proposons<br />
notre plateforme de communication.<br />
Ensuite, nous suppléons avec nos<br />
équipes en cas de surcharge ou hors des<br />
heures d’ouverture du donneur d’ordre»,<br />
explique Peter Volkaerts.<br />
upgrading des profils<br />
Pour améliorer la rétention du<br />
personnel, des profile levels sont<br />
introduits: différents niveaux de<br />
compétences sont exigés selon la<br />
formation, le type de projets à gérer et<br />
le degré de complexité des interactions.<br />
On professionnalise le suivi, axé tant<br />
sur la qualité que la productivité. «Une<br />
vente B2B requiert d’autres aptitudes<br />
que ce que l’on attend d’un jeune qui<br />
débute sur une étude de marché»,<br />
souligne Peter Volkaerts (N-Allo).<br />
L’ouverture aux nouveaux médias<br />
induit enfin des compétences plus<br />
écrites qu’orales, ce qui plaide pour<br />
l’engagement de candidats plus jeunes.<br />
Qu’est-ce qui fera la différence ? Le call<br />
center ne pourra plus se contenter de<br />
répondre à 80% des appels endéans les<br />
20 sec. Chaque agent, muni des infos<br />
utiles, devra satisfaire le client, voire le<br />
citoyen, comme s’il le connaissait déjà<br />
et participera ainsi au capital confiance<br />
de l’organisation.<br />
Sylvie Cousin<br />
© PhotoAlto/Reporters
RéfLExIONS<br />
Vendre n’est pas l’apanage<br />
exclusif du vendeur<br />
dossier Business to business<br />
Les organisations, qui se veulent durables, ne confient pas leur relation clients qu’à leurs commerciaux.<br />
Élargir son matelas d’ambassadeurs permet d’intéresser un plus grand nombre<br />
aux résultats de l’entreprise et de glaner des données à tous niveaux et à divers moments de<br />
rencontre. Recettes avec Laurence Hébette, auteure d’un guide pratique pour PME<br />
La fragilité des PME s’explique en<br />
partie par l’insuffisance de leurs<br />
assises commerciales et par une<br />
vision à court terme. Le patron, absorbé<br />
par l’opérationnel, s’appuie sur ses vendeurs<br />
pour gérer ses clients, mais le pilotage<br />
du portefeuille est souvent améliorable.<br />
Ajoutons à cela que les clients<br />
n’entrent en général dans les systèmes<br />
informatiques de l’entreprise qu’une<br />
fois qu’ils ont passé commande, que les<br />
données sur les prospects ne sont donc<br />
pas partagées et que dès le 1er achat, on<br />
est considéré comme un client «acquis».<br />
Pourtant, tout reste à faire pour que<br />
cette expérience se mue en habitude.<br />
Partager la responsabilité<br />
commerciale entre tous<br />
Faire reposer la gestion des clients sur<br />
quelques épaules semble ajouter à la<br />
vulnérabilité de la PME et comporter<br />
plusieurs dangers. Le commercial quitte<br />
la société avec son carnet d’adresses et<br />
il faut tout recommencer à zéro. L’idée<br />
proposée dans le livre de Laurence<br />
Hébette «Pilotez efficacement votre<br />
stratégie commerciale» est d’étendre à<br />
toute l’entreprise la responsabilité de<br />
nourrir la relation clients. Car d’autres<br />
services, dans le cadre de leur mission<br />
quotidienne, sont à même de glaner<br />
des informations et de garder le contact.<br />
Exemples: lors de la relance d’un impayé,<br />
le comptable peut sonder la situation<br />
du client. Il sent des difficultés<br />
structurelles de paiement ? Ce n’est<br />
pas là que le vendeur devra augmenter<br />
le panier d’achats… Le livreur peut<br />
demander au chef magasinier à qui il<br />
fournit la marchandise, ce qu’il pense<br />
de sa marque parmi celles des autres<br />
fournisseurs. Autant de données susceptibles<br />
d’approfondir la connaissance<br />
du client, de ses habitudes, ses besoins,<br />
sa satisfaction.<br />
Demandes raisonnables, claires<br />
et précises<br />
Est-ce le but de transformer en commercial<br />
des non-commerciaux ? Ne<br />
les sortirions-nous pas de leur zone<br />
de confort ? «Il ne s’agit pas de tout<br />
révolutionner. Si vous dites au comptable<br />
‘je voudrais que tu sois plus à<br />
l’écoute du client’, cette requête trop<br />
floue pourrait le déstabiliser. Mais<br />
si vous l’invitez à poser 3 questions<br />
en plus, lorsqu’il a le client en ligne,<br />
vous aurez une information bonne<br />
«Il ne s’agit pas de tout révolutionner. Si vous dites<br />
au comptable ‘je voudrais que tu sois plus à l’écoute<br />
du client’, cette requête trop floue pourrait le<br />
déstabiliser. Mais si vous l’invitez à poser 3 questions<br />
en plus, lorsqu’il a le client en ligne, vous aurez une<br />
information bonne à exploiter»<br />
Laurence Hébette, consultante en optimisation commerciale<br />
à exploiter. Vous ne manquerez pas de<br />
lui dire ce que vous en avez fait pour le<br />
motiver à poursuivre ses efforts», répond<br />
Laurence Hébette, auteure du livre et<br />
consultante en optimisation commerciale,<br />
qui compte 15 ans d’expérience<br />
au service des PME dans le secteur de<br />
l’intérim.<br />
bénéfices collatéraux<br />
Selon l’auteure, ce partage de la responsabilité<br />
commerciale entre les équipes<br />
favorisera une meilleure connaissance<br />
des métiers et rôles de chacun.<br />
«Cela évite aussi les clivages classiques<br />
entre les fonctions externes et celles<br />
dites de support. Clivages basés sur<br />
des croyances, que ce soit sur la faci-<br />
lité de décrocher un contrat ou sur les<br />
contraintes internes qui rendent une<br />
livraison impossible dans les délais peu<br />
réalistes, parfois promis…<br />
Guide pratique<br />
Dans son ouvrage, Laurence Hébette<br />
propose au dirigeant de l’aider à s’autodiagnostiquer<br />
sur des éléments commerciaux<br />
stratégiques, d’évaluer ses<br />
points forts et de pointer les aberrations<br />
et les habitudes améliorables. Le livre<br />
est assorti de «zooms sur l’entreprise»:<br />
de quoi inciter le responsable à se remettre<br />
en question.<br />
Sylvie Cousin<br />
Livre disponible en ligne sur le site<br />
de l’éditeur www.edipro.info<br />
Laurence<br />
Hébette, auteur d’un<br />
guide pratique pour<br />
PME.
visit.brussels-expo.be
Bruxelles cherche<br />
grands événements<br />
internationaux<br />
Brussels Metropolitan rivalisera-t-elle un jour avec des villes comme Londres, Tokyo ou<br />
New York au point de leur soustraire de grands événements internationaux ? La question,<br />
qui pouvait parfois faire sourire certains, a toute sa raison d’être depuis qu’Yves Leterme,<br />
Premier Ministre en affaires courantes prolongées, a annoncé son souhait d’affecter à la<br />
zone métropolitaine les bénéfices engrangés par la Belgique à l’occasion de l’Exposition<br />
Fin 2010, on se rappelle que la<br />
nouvelle a fait grand bruit<br />
dans le microcosme de la zone<br />
métropolitaine bruxelloise: à l’occasion<br />
de l’Attractiveness Symposium<br />
organisé par l’ASBL Brussels Metropolitan<br />
au Bozar en compagnie du<br />
gratin politique et économique de<br />
la zone métropolitaine, le Premier<br />
Ministre, Yves Leterme, a fait part de<br />
sa vision d’avenir pour la capitale. Et<br />
de son souhait d’utiliser les recettes<br />
réalisées par le pavillon belge de l’Exposition<br />
universelle de Shanghai. Objectif:<br />
contribuer à l’élargissement du<br />
rayonnement international de la Belgique<br />
afin d’y attirer de grands événements<br />
internationaux. Des propos<br />
que le Premier Ministre a réitérés le<br />
lendemain sur les ondes de Radio 1 et<br />
qui ont ensuite été relayés dans toute<br />
la presse<br />
Tourisme,<br />
Events & Congrès<br />
bruxelles cherche grands<br />
événements internationaux 45<br />
les «eyecatchers» touristiques à bruxelles 48<br />
Patrick bontinck, directeur du bitC:<br />
«bruxelles doit oser profiter du boom<br />
touristique» 50<br />
Pierre-yves bolus, directeur d’atrium:<br />
«Nous voulons attirer les grandes enseignes» 51<br />
enfin un centre de conventions à<br />
dimension internationale ? 52<br />
hôtels bruxellois: pourquoi ils plaisent ? 53<br />
RAYONNEMENT Du PAYS<br />
Comment contribuer à l’élargissement du<br />
rayonnement international de la Belgique afin d’y attirer<br />
de grands événements internationaux ?<br />
universelle de Shanghai.<br />
45<br />
n°3 - Mars 2011 - EntrEprEndrE
46<br />
n°3 - Mars 2011 - EntrEprEndrE<br />
dossier Tourisme, Events & Congres<br />
maximiser nos forces et combler<br />
nos faiblesses<br />
Des affirmations qui ont - on s’en<br />
doute - agréablement surpris les<br />
artisans de Brussels Metropolitan,<br />
qu’ils soient du VOKA, de l’UWE ou<br />
de <strong>BECI</strong>, mais qui semblaient en<br />
réalité tomber sous le sens. Porteparole<br />
d’Yves Leterme, Dominique<br />
Dehaene confirme que la majorité<br />
de la population mondiale vit dans<br />
les villes et que celles-ci se livrent<br />
une concurrence mutuelle pour attirer<br />
les cerveaux, les sièges centraux,<br />
des investissements et des événements<br />
prestigieux. Bruxelles dispose<br />
d’atouts majeurs dans cette lutte: «Sa<br />
situation centrale en Europe, la présence<br />
d’institutions internationales,<br />
une très bonne qualité de vie, la diversité…».<br />
À ces éléments positifs, le<br />
porte-parole d’Yves Leterme ajoute<br />
une économie belge axée sur l’exportation<br />
et un enseignement de haut<br />
niveau, mais il évoque également les<br />
faiblesses inhérentes à toute grande<br />
ville. Des faiblesses que le Premier<br />
Ministre propose de battre en brèche<br />
en prônant «une collaboration ouverte<br />
et constructive entre toutes les<br />
autorités, du niveau fédéral jusqu’au<br />
© Reporters<br />
«Je propose de soutenir, de concert avec les Régions,<br />
tout un chacun qui prend des initiatives pour attirer<br />
des événements internationaux – tous secteurs<br />
confondus – à Bruxelles et en Belgique.»<br />
Le Premier Ministre, Yves Leterme<br />
niveau communal, afin de s’attaquer<br />
aux problèmes de la capitale».<br />
Cinq millions d’euros en jeu<br />
Très concrètement, qu’est-ce que cela<br />
signifie pour la Région de Bruxelles-<br />
Capitale et pour toutes les entités<br />
amenées à participer et à profiter de<br />
son développement ?<br />
Dominique Dehaene: «Le Premier Ministre,<br />
Yves Leterme, propose de soutenir,<br />
de concert avec les Régions, tout<br />
un chacun qui prend des initiatives<br />
pour attirer des événements internationaux<br />
– tous secteurs confondus – à<br />
Bruxelles et en Belgique».<br />
Les moyens pour réaliser cet objectif<br />
ne risquent-ils pas d’être anecdotiques,<br />
s’agissant de la recette de<br />
notre présence à l’Exposition universelle<br />
de Shanghai ? Vérifications<br />
faites, il s’agit d’une somme de plus<br />
de cinq millions d’euros qui revient<br />
de plein droit à l’autorité fédérale,<br />
mais que l’autorité en question se<br />
dit prête à affecter à la promotion de<br />
grands événements internationaux.<br />
en route vers l’organisation d’un<br />
grand concours d’architecture ?<br />
Présent à l’Attractiveness Symposium,<br />
l’architecte bruxellois, Karel<br />
Lowette, garde un souvenir très précis<br />
du discours d’Yves Leterme. Et<br />
dans l’esprit de cet entrepreneur,<br />
Vice-président du Comité exécutif de<br />
<strong>BECI</strong> et fervent partisan de Brussels<br />
Metropolitan, cet objectif pourrait<br />
assurément être atteint en organisant<br />
un concours d’architecture.<br />
Cinquante ans après la construction<br />
de l’Atomium, Karel Lowette estime<br />
qu’il serait peut-être temps de penser<br />
à l’érection d’un signe urbanistique<br />
marquant pour vendre la zone<br />
métropolitaine, et par-delà, l’image<br />
de la Belgique. «Au début, cette idée<br />
n’avait aucune consistance concrète.<br />
Plusieurs personnes m’en ont parlé<br />
et l’idée a alors commencé à prendre<br />
forme. Et on lui a alors donné comme<br />
titre Europolis, sachant qu’on lie ce<br />
signe urbanistique à la présence européenne<br />
dans notre capitale», explique<br />
Karel Lowette.<br />
une incarnation du Plan de<br />
Développement international de<br />
bruxelles<br />
Ce qui est visé par Europolis ? «Ça<br />
peut aller dans plusieurs directions.<br />
En fait, aujourd’hui, on souhaite ne<br />
pas se fixer une idée trop arrêtée sur<br />
la question. On avance petit à petit<br />
là-dessus. On en parle à Marie-Laure<br />
Roggemans, la personne responsable<br />
au sein de la Région de Bruxelles-Capitale,<br />
qui nous avance quelques idées<br />
de sites. Et l’idée est reprise dans le PIB,<br />
le Plan de Développement International<br />
de Bruxelles présenté et lancé en<br />
2010 par Charles Picqué», ajoute Karel<br />
Lowette.<br />
Très bien, mais où en est-on concrètement<br />
dans ces projets ? À en croire<br />
Karel Lowette, les choses semblent<br />
aujourd’hui pouvoir démarrer. En témoigne<br />
la multiplication des contacts<br />
noués avec le Cabinet du Ministre<br />
Président, ainsi que les nombreuses<br />
autres personnes qui ont décidé de<br />
contacter le maître d’œuvre de cette<br />
aventure. À ce sujet, Karel Lowette a<br />
cru bon de nous préciser que d’autres<br />
initiatives importantes étaient sur la<br />
table, tout en assurant qu’il ne pourrait<br />
en parler qu’en mars ou en avril.<br />
Pôle culturel, musée,<br />
construction, rénovation ?<br />
Quant à savoir comment le projet<br />
se matérialisera, c’est encore la bouteille<br />
à encre.<br />
En tout état de cause, Karel Lowette<br />
estime fort probable qu’il s’agira d’un<br />
projet dans lequel va jouer le volet
culturel. Pas au niveau de la Région, ni même du pays, mais bien<br />
au niveau de l’Europe. Karel Lowette: «Il est vain de vouloir parler<br />
ici des trois Communautés de notre petit pays. Il s’agit plutôt de<br />
mettre sur pied un projet dans lequel les 27 États membres vont<br />
pouvoir se retrouver. Un projet évoluant donc, non pas au niveau<br />
des Régions, ni même à un niveau national, mais très clairement à<br />
un niveau européen». C’est tout ce que nous parviendrons à faire<br />
préciser à Karel Lowette. Inutile de parler ‘budget’, ni même de<br />
demander s’il s’agira d’une construction ou d’une rénovation,<br />
d’un musée ou d’un centre culturel... «Fixons d’abord bien solidement<br />
les idées et travaillons au contenu», conclut le vice-président<br />
du Comité exécutif de <strong>BECI</strong>.<br />
Johan Debière<br />
«J’estime qu’il serait temps de penser à<br />
l’érection d’un signe urbanistique marquant<br />
pour vendre la zone métropolitaine.<br />
Plusieurs personnes m’en ont parlé et l’idée<br />
a alors commencé à prendre forme. Et on<br />
lui a alors donné comme titre Europolis,<br />
sachant qu’on lie ce signe urbanistique à la<br />
présence européenne dans notre capitale»<br />
Karel Lowette, Vice-président de <strong>BECI</strong><br />
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48<br />
n°3 - Mars 2011 - EntrEprEndrE<br />
dossier Tourisme, Events & Congres<br />
© M. Gronemberger/ Reporters<br />
Les «Eyecatchers» touristiques à Bruxelles:<br />
Le Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, chef-d’œuvre de Victor Horta.<br />
◗ Le Palais des Beaux-arts<br />
Le Palais des Beaux-Arts de Bruxelles a ouvert ses portes en 1928. Chef-d’œuvre de Victor Horta et première maison de la culture<br />
construite en Europe, le Palais est considéré comme l’un des joyaux du patrimoine culturel et architectural du Royaume.<br />
Son rayonnement international est lié aux multiples activités culturelles et artistiques (cinéma, musique, danse, théâtre, littérature)<br />
qui attirent un nombre croissant de visiteurs. À épingler: il accueille le prestigieux concours de musique classique<br />
«Reine Élisabeth».<br />
La Monnaie..<br />
◗ La Monnaie<br />
La Place de la Monnaie abrite la<br />
célèbre salle d’opéra de Bruxelles. En<br />
1700, Gio-Paolo Bombard y fit ériger<br />
l’ancêtre du théâtre actuel, à la place<br />
de l’Hôtel Ostrevent où l’on frappait<br />
la monnaie, d’où le nom de «la<br />
Monnaie». L’Opéra National a fêté son<br />
tricentenaire avec l’exposition: «L’opéra.<br />
Un chant d’étoiles». C’est l’une des plus<br />
grandes maisons d’opéra d’Europe,<br />
surtout depuis que Gérard Mortier,<br />
son Directeur entre 1982 et 1992, a<br />
délaissé les représentations classiques<br />
au profit de spectacles engagés et<br />
anticonformistes.
© Danny Gys/ Reporters<br />
◗ rue antoine Dansaert<br />
Une balade-découverte s’impose<br />
dans la rue Antoine Dansaert, lieu<br />
incontournable du shopping bruxellois<br />
situé au centre-ville, à quelques pas<br />
de la Bourse. Depuis 1990, ce quartier<br />
est en pleine expansion, attirant des<br />
commerces luxueux et une clientèle<br />
branchée. Un endroit magique par<br />
excellence: restaurants et bars à la mode,<br />
dépôts-ventes très couture ou de design<br />
nordique haut de gamme, boutiques de<br />
talentueux stylistes issus de l’École de<br />
la Cambre, magasins d’ameublement<br />
avant-gardistes…<br />
Le musée compte pas moins de 200<br />
œuvres de René Magritte.<br />
◗ Le marché de noël<br />
À la fin de l’année, les Belges raffolent<br />
de cette ambiance féerique. Le marché<br />
de Noël s’étend sur 2 kilomètres entre la<br />
Grand-Place et le Marché aux Poissons<br />
; il fait le bonheur des 2,5 millions de<br />
visiteurs à la découverte de plaisirs<br />
nouveaux. L’édition 2011 débutera<br />
le 26 novembre. Au programme:<br />
240 chalets, une piste de luge, une<br />
patinoire, la grande roue…, mais aussi<br />
des expositions culturelles, la Parade<br />
Lumineuse, une Course de solidarité<br />
et une action spéciale du WWF pour la<br />
sauvegarde des ours polaires.<br />
Murielle Lona<br />
© Gregory De Muylder/ Reporters<br />
dossier Tourisme, Events & Congres<br />
La rue Antoine Dansaert, lieu incontournable du shopping bruxellois.<br />
◗ Le musée Magritte<br />
Depuis le 2 juin 2009, le célèbre artiste<br />
belge René Magritte est à l’honneur:<br />
ses magnifiques créations surréalistes<br />
ont désormais élu domicile au sein d’un<br />
musée portant son nom, situé en plein<br />
cœur de Bruxelles, place Royale. Une<br />
visite à l’Hôtel Altenloh, un bâtiment<br />
néo-classique du 19e siècle qui bénéficie<br />
d’un emplacement exceptionnel,<br />
s’impose. C’est dans ce musée,<br />
entièrement dédié à l’artiste, que l’on<br />
contemple sa collection la plus riche au<br />
monde: celle-ci ne compte pas moins<br />
de 200 œuvres sur 2.500 m² d’espaces<br />
d’exposition.<br />
Le marché de Noël s’étend sur 2 kilomètres entre la Grand-Place et<br />
le Marché aux Poissons.<br />
49<br />
n°3 - Mars 2011 - EntrEprEndrE
50<br />
n°3 - Mars 2011 - EntrEprEndrE<br />
dossier Tourisme, Events & Congres<br />
PATRICK BONTINCK, DIRECTEuR Du BITC<br />
«Bruxelles doit oser profiter du boom touristique»<br />
En s’appuyant sur les trois projets phares que sont le projet «Walk’n Shop», le projet «soldes» et le projet<br />
«Quality Academy», le BITC semble avoir réussi à relever encore d’un cran l’attractivité de Bruxelles<br />
comme destination, sans forcément opérer de distinction nette entre clientèle d’affaires et touristes.<br />
Interview de Patrick Bontinck, Directeur du BITC<br />
Afin d’en maximiser le profit<br />
pour l’économie, le Directeur du<br />
BITC est clairement d’avis qu’il<br />
faut intensifier encore plus les actions<br />
entreprises au niveau de la promotion<br />
du shopping. Patrick Bontinck: «Depuis<br />
une dizaine d’années, on voit une<br />
hausse très nette des courts séjours. Or,<br />
un des éléments qui motivent ce type de<br />
séjour, c’est clairement l’offre en shopping.<br />
Il s’agit donc clairement d’un clou<br />
qu’il faut enfoncer». Une offre qui s’est<br />
fortement améliorée cette année dans<br />
la zone de Bruxelles, notamment par<br />
l’intermédiaire d’Atrium qui a permis<br />
d’attirer les grandes enseignes de réputation<br />
internationale à Bruxelles et qui a<br />
fait le nécessaire pour dynamiser l’offre<br />
commerciale. En l’occurrence, l’idée du<br />
BITC consiste à maximiser cette offre<br />
commerciale. «On a le quartier Louise<br />
qui est plutôt haut de gamme, le quartier<br />
Dansaert qui est plutôt tourné vers la<br />
mode et le design. Et ensuite, nous avons<br />
tout ce qui se fait dans les environs de la<br />
rue Neuve avec ses<br />
grandes enseignes<br />
commerciales. Je<br />
pense que cette<br />
identification très<br />
claire des quartiers<br />
permet une<br />
meilleure communication<br />
auprès des<br />
touristes. On peut<br />
vraiment aller vers<br />
une promotion de<br />
quartier», se réjouit<br />
Patrick Bontinck.<br />
valoriser les partenariats<br />
Pour assurer la promotion de l’offre auprès<br />
des touristes et des hommes d’affaires,<br />
le BITC a gardé la bonne vieille recette<br />
des brochures, mais il y a ajouté une<br />
série de moyens de communication modernes.<br />
Patrick Bontinck: «Parallèlement<br />
à ce qui existe déjà, nous sommes en train<br />
de développer un nouveau site Internet et<br />
nous avons monté un partenariat avec<br />
Atrium et le site Internet Shop in Brussels<br />
(www.shopinbrussels.be) pour reprendre<br />
l’ensemble de l’information<br />
shopping directement sur notre site.<br />
Cela veut dire que le touriste qui veut<br />
se renseigner va pouvoir avoir directement<br />
une offre shopping complète sur<br />
ce qui se passe à Bruxelles».Autre point<br />
développé par le BITC, toujours dans<br />
ce même registre des nouveaux médias:<br />
celui de l’iPhone, un équipement<br />
désormais très prisé par les hommes<br />
d’affaires.<br />
tout le shopping bruxellois sur<br />
votre iPhone<br />
Patrick Bontinck: «Une application<br />
iPhone qui pourra être téléchargée gratuitement<br />
et qui reprendra l’ensemble<br />
de l’information shopping concernant<br />
Bruxelles. Cela veut dire qu’un touriste<br />
aura sur son portable, en plus des hôtels<br />
et des pôles d’attraction habituels, l’ensemble<br />
des commerces et des établis-<br />
«On a le quartier Louise qui est plutôt haut de gamme, le<br />
quartier Dansaert qui est plutôt tourné vers la mode et le design.<br />
Et ensuite, nous avons tout ce qui se fait dans les environs de la<br />
rue Neuve avec ses grandes enseignes commerciales. Je pense que<br />
cette identification très claire des quartiers permet une meilleure<br />
communication auprès des touristes. On peut vraiment aller vers<br />
une promotion de quartier.»<br />
sements dans lesquels il pourra faire des<br />
achats ou passer du temps».<br />
Il faut encore parler du projet déjà bien<br />
avancé de chaîne de télévision présente<br />
dans les hôtels. Patrick Bontinck: «Celleci<br />
serait diffusée comme une web TV dans<br />
les hôtels. Avec, au programme, une mise<br />
en avant de tout ce qui se passe en matière<br />
de spectacles, d’expositions, mais aussi de<br />
shopping..., le tout présenté sous forme<br />
de boucles d’une vingtaine de minutes».<br />
Patrick Bontinck, Directeur du BITC<br />
L’objectif poursuivi est clair: il s’agit,<br />
d’une part, de donner l’envie au touriste<br />
ou à l’homme d’affaires de consommer<br />
quand il est là et, d’autre part, de réussir<br />
à le faire revenir à Bruxelles avec toute sa<br />
famille.<br />
la quête de la qualité<br />
Enfin, signalons la quête de la qualité<br />
qui n’est pas une vaine expression pour<br />
Patrick Bontinck: «Au niveau de la re-
cherche de la qualité, nous<br />
travaillons sur une initiative<br />
du ministre Doulkeridis avec<br />
le soutien de la Région et de<br />
la Cocof. Il s’agit de mettre en<br />
place un plan de qualité pour<br />
la destination. À l’image des<br />
nombreux sites touristiques<br />
qui proposent d’évaluer les<br />
établissements, les activités<br />
culturelles, les restaurants,<br />
nous allons proposer notre<br />
propre système d’évaluation<br />
de la qualité en ligne. Toutes<br />
les personnes auront la possibilité<br />
de compléter un for-<br />
PIERRE-YVES BOLuS, DIRECTEuR D’ATRIuM<br />
dossier Tourisme, Events & Congres<br />
«Nous voulons attirer les grandes<br />
enseignes et faire naître les grandes<br />
enseignes de demain»<br />
la région de bruxelles-Capitale<br />
collectionne les récompenses,<br />
ces derniers temps, sur le plan de<br />
l’attractivité commerciale. vous<br />
pouvez nous en dire quelques<br />
mots ?<br />
Grâce aux projets portés par Atrium,<br />
nous avons effectivement remporté<br />
le prix de la “Ville la plus performante<br />
en termes d’attractivité commerciale”<br />
aux MAPIC Awards organisés à<br />
Cannes. Une récompense qui s’ajoute<br />
à deux distinctions décernées un peu<br />
plus tôt. La première en juin dernier<br />
par le Association of Town Centre<br />
Management (AMCV). Et la seconde qui<br />
nous a été décernée dans le cadre du<br />
Bruxellois de l’année dans la catégorie<br />
«économie».<br />
quelles sont les raisons de ce<br />
succès ?<br />
mulaire sur Internet pour<br />
évaluer la qualité de leur<br />
séjour». Une initiative particulièrement<br />
intéressante,<br />
puisqu’elle permettra, elle<br />
aussi, d’améliorer ce qui peut<br />
encore l’être en Région de<br />
Bruxelles-Capitale.<br />
Johan Debière<br />
Plus d’infos:<br />
www.brusselsinternational.be<br />
© Danny Gys/ Reporters<br />
Un des éléments qui motivent<br />
des courts séjours, c’est clairement<br />
l’offre en shopping.<br />
Ces récompenses saluent tout le chemin<br />
prospectif et tout le travail qui<br />
a été fait pour assurer le positionnement<br />
marketing de tous les quartiers<br />
commerçants de Bruxelles-Capitale. En<br />
particulier, l’award du MAPIC incarne<br />
la reconnaissance du secteur du retail.<br />
Quant au prix du Bruxellois de l’année,<br />
il nous confirme que ce que nous avons<br />
développé correspond à une véritable<br />
attente des Bruxelloises et des Bruxellois.<br />
Comment arrivez-vous à vous<br />
démarquer ?<br />
En mettant en avant cette idée de mosaïque<br />
de quartiers qui sont tous différents,<br />
mais qui ont tous quelque chose à<br />
offrir: c’est l’idée maîtresse de notre action.<br />
Je pense aussi que notre démarche<br />
séduit, parce qu’elle nous amène à cher-<br />
cher les enseignes plutôt<br />
que d’attendre qu’elles<br />
viennent à nous, comme<br />
beaucoup de villes le<br />
font.<br />
vers quelles<br />
Pierre-Yves Bolus,<br />
enseignes<br />
Directeur d’Atrium.<br />
tendez-vous plus<br />
facilement la main:<br />
les enseignes de chaînes ou les<br />
enseignes indépendantes ?<br />
Les deux ! Nous voulons attirer les<br />
grandes enseignes pour asseoir le prestige<br />
de Bruxelles, mais nous tenons<br />
aussi à soutenir des jeunes qui veulent<br />
se lancer et qui seront peut-être les<br />
grandes marques de demain. (JD)<br />
Plus d’infos:<br />
http://www.atrium.irisnet.be<br />
51
52<br />
n°3 - Mars 2011 - EntrEprEndrE<br />
dossier Tourisme, Events & Congres<br />
PROjET NEO<br />
Enfin un centre de conventions à<br />
dimension internationale ?<br />
Alors que Bruxelles se positionne comme Capitale de l’Europe, accueille les institutions de l’OTAN et<br />
est le siège de nombreuses sociétés internationales, la ville ne dispose pas d’une offre performante<br />
de services dans le secteur des conférences, à la hauteur de ses ambitions. Cette constatation a été<br />
à l’origine d’un processus de réflexion, engagé depuis plusieurs années par Freddy Thielemans, le<br />
Bourgmestre de la Ville de Bruxelles, en collaboration avec la Région bruxelloise. Le résultat ? NEO,<br />
un projet de grande envergure.<br />
NEO, un projet de grande envergure,<br />
visant à la reconversion<br />
du Plateau du Heysel, qui deviendrait,<br />
non seulement un véritable<br />
modèle en matière de politique urbaine,<br />
mais contribuerait au dynamisme et<br />
à la relance de l’économie bruxelloise,<br />
par le biais de la création de nouveaux<br />
emplois. La construction d’un centre de<br />
congrès de dimension internationale<br />
à proximité du Parc des Expositions<br />
constituera un atout majeur pour dynamiser<br />
Bruxelles, ses événements et son<br />
image internationale.<br />
Ce projet de développement est un<br />
véritable défi, car il prévoit, outre ce<br />
centre de conventions, plusieurs volets:<br />
un plan de construction de logements,<br />
un centre commercial de dimension<br />
nationale, une offre hôtelière et des<br />
infrastructures sportives, une salle de<br />
spectacle de 10.000 places ainsi que des<br />
surfaces administratives.<br />
Concours d’urbanisme<br />
L’étude du réaménagement du Plateau<br />
du Heysel a été confiée à une société<br />
anonyme EXCS (Exhibition and<br />
Congres). Pour lancer véritablement le<br />
projet, Henri Dineur, son Administrateur<br />
délégué, s’est rendu à Melbourne<br />
et à Singapour, deux villes qui disposent<br />
déjà d’une infrastructure de<br />
conférences à grande échelle. Le centre<br />
australien constitue un bel exemple:<br />
Melbourne a su s’attirer une part<br />
croissante du marché des conférences<br />
nationales et internationales, en se<br />
dotant d’un centre de conférences de<br />
5.000 places, d’un hôtel Hilton et d’un<br />
centre commercial. Mais un tel projet<br />
nécessite un accompagnement de spé-<br />
NEO, un projet visant à la reconversion du Plateau du Heysel.?<br />
cialistes: c’est la raison pour laquelle un<br />
concours international d’urbanisme a<br />
été organisé: le partenaire, qui mettra<br />
en œuvre le projet NEO, devra respecter<br />
les principes de bonne gouvernance et<br />
de développement durable, chers aux<br />
autorités publiques. Au terme d’une<br />
procédure rigoureuse de sélection, le<br />
bureau d’études KCAP situé à Rotterdam<br />
a obtenu la mission.<br />
en 2014<br />
Écoutons ce qu’en dit Freddy Thielemans:<br />
«Le point de départ ? Bruxelles,<br />
qui est une ville de congrès, a un besoin<br />
urgent d’une salle plénière pouvant accueillir<br />
au moins 3.500 participants. Depuis<br />
peu, nous disposons du Square, en<br />
plein centre-ville, mais sa capacité est<br />
insuffisante pour les gros congrès internationaux.<br />
Deuxième constat: le Plateau<br />
du Heysel n’est plus à la pointe du<br />
progrès. Il nécessite d’être entièrement<br />
repensé et revalorisé, ce qui implique<br />
un plan précis. À cet égard, la tâche<br />
du bureau KCAP sera de proposer un<br />
montage financier, de s’entourer d’architectes<br />
pour chacun des bâtiments et<br />
bien sûr, d’obtenir les permis. Nous espérons<br />
que les premières pierres seront<br />
posées en 2014/2015, avec en priorité la<br />
construction de ce centre de conventions.»<br />
rapprochement<br />
« Pour le Parc des Expositions, l’arrivée<br />
d’un morceau de ville sera une aubaine»,<br />
ajoute Henri Dineur. «Le secteur<br />
des expositions et des congrès se<br />
rapprochera, dans la perspective d’un<br />
travail commun. Un modèle à suivre:<br />
les congrès médicaux combinés à la<br />
présentation des produits des firmes.»<br />
D’autres secteurs seront intéressés…<br />
dans la perspective d’événements<br />
d’exception, en phase avec l’évolution<br />
des technologies et à la hauteur<br />
de Bruxelles. Murielle Lona<br />
Plus d’infos: www.neobrussels.com
dossier Tourisme, Events & Congres<br />
BRuSSELS HOTELS ASSOCIATION<br />
Hôtels bruxellois: pourquoi ils<br />
plaisent ?<br />
Les hôtels bruxellois sont bien perçus par les clients, qu’il s’agisse d’une clientèle d’affaires ou de<br />
touristes. «C’est le résultat d’une politique de diversification de l’offre dans toutes les catégories<br />
et d’une attention de tous les instants accordée à l’innovation. C’est aussi la conséquence d’une<br />
écoute attentive des besoins et des envies de tous les types de clientèles», explique Rodolphe Van<br />
Weyenbergh, Secrétaire Général de la Brussels Hotels Association (BHA).<br />
Un autre élément marquant<br />
de l’offre hôtelière de la région<br />
de Bruxelles-Capitale<br />
tient à la typologie des quartiers, résultat<br />
des travaux prospectifs entrepris<br />
par des organes comme Atrium.<br />
Rodolphe Van Weyenbergh: «Certains<br />
hôtels qui ont une approche singulière<br />
ou diversifiée s’installent dans différents<br />
quartiers, dans des zones déjà<br />
dédiées à des activités particulières<br />
comme la mode, le design ou le luxe.<br />
Avec comme résultat que l’hôtel qui<br />
««Certains hôtels qui ont une approche singulière ou<br />
diversifiée s’installent dans différents quartiers, dans des<br />
zones déjà dédiées à des activités particulières comme la<br />
mode, le design ou le luxe. Avec comme résultat que l’hôtel<br />
qui s’y implante va pouvoir emprunter à son environnement<br />
le ou les traits qui vont développer ou renforcer son image et<br />
son caractère.»<br />
Rodolphe Van Weyenbergh, Secrétaire Général de BHA<br />
s’y implante va pouvoir emprunter<br />
à son environnement le ou les traits<br />
qui vont développer ou renforcer son<br />
image et son caractère. Et, en parallèle,<br />
dans un effet de symbiose, l’hôtel va<br />
lui aussi affirmer et mettre en avant le<br />
caractère de son quartier. Cela donne<br />
une offre constituée d’hôtels axés sur<br />
le design, sur la mode, sur le luxe...»<br />
quelle crise ?<br />
Un dynamisme dont la crise n’a manifestement<br />
pas eu raison, puisque des<br />
ouvertures ont lieu régulièrement.<br />
Comme celle de l’Hôtel Pantone qui<br />
vient d’ouvrir à Saint-Gilles, un établissement<br />
fréquenté par une clientèle<br />
d’affaires en semaine et par des<br />
touristes le weekend. Ou encore celle<br />
de l’Hôtel Aloft, un établissement appartenant<br />
à la chaîne Starwood spécifiquement<br />
destinée aux hommes et<br />
aux femmes d’affaires âgés de 30 à 40<br />
ans et qui ont grandi avec Facebook.<br />
brussels booking Desk<br />
Même constat encourageant concernant<br />
le Brussels Booking Desk qui a<br />
Rodolphe Van Weyenbergh, Secrétaire Général<br />
de la Brussels Hotels Association (BHA).<br />
traité des demandes et envoyé des<br />
propositions pour un total de plus<br />
de 500.000 nuitées. Avec l’avantage<br />
significatif de permettre aux organisateurs<br />
de disposer rapidement et facilement<br />
d’une offre globale d’hôtels<br />
sur la destination «Bruxelles».<br />
Johan Debière<br />
Plus d’infos:<br />
http://visitbrussels.be/bitc/BE_fr/<br />
content/2029/brussels-booking-desk.do<br />
http://www.brusselshotelsassociation.be<br />
53<br />
n°3 - Mars 2011 - EntrEprEndrE
54<br />
n°3 - Mars 2011 - EntrEprEndrE<br />
bloc-notes<br />
Formations<br />
Management<br />
& Resources Humaines<br />
• les clés d’une gestion de projets<br />
réussie<br />
Jeudi 7 avril 2011 - de 9h à 17h<br />
• mieux écouter pour mieux manager<br />
Les mardis 3 mai et 10 mai 2011<br />
• techniques de réunion<br />
Vendredi 6 mai 2011 - de 9h à 12h30<br />
Organisation<br />
• Gagnez 12 ans d’expérience professionnelle<br />
en 1 an : alter ego –<br />
assistante de direction<br />
A partir de septembre 2011 – de 9h<br />
à 13h<br />
• Plus de 90 trucs pratiques pour<br />
mieux gérer votre temps<br />
Mardi 22 mars 2011, vendredi 6 mai<br />
2011- de 9h à 17h<br />
• affirmez-vous dans vos relations<br />
professionnelles<br />
Les jeudis 28 avril et 19 mai 2011<br />
Vente-Marketing<br />
• les cinq clés du développement de<br />
votre clientèle<br />
Jeudi 17 mars 2011 de 13h30 à 16h30<br />
• mieux écouter pour mieux vendre<br />
Les jeudis 17 mars et 24 mars 2011<br />
• Faire Faire ou Comment réussir la<br />
délégation responsable<br />
Mardi 17 mai 2011 – de 9h à 17h<br />
infos : Brigitte van der Mensbrugghe<br />
02 643 78 30 – bvdm@beci.be<br />
séminaires<br />
Législation sociale<br />
• Comment conclure une CCt d’entreprise<br />
et quels pièges éviter ?<br />
Jean-Philippe Cordier, Assistant en<br />
droit social à l’ULB, Maître de conférences<br />
à l’UCL et avocat associé Stibbe<br />
- Lundi 14 mars 2011 de 14h à 17h<br />
• l’accord interprofessionnel 2011-2012<br />
Sous la présidence de Mr Jean-Claude<br />
Daoust, Président de Beci<br />
Mr Pieter Timmermans, Adminis-<br />
trateur – Directeur général de la<br />
FEB et Mme Catherine Vermeersch,<br />
Conseiller au Département social de<br />
la FEB - Mercredi 23 mars 2011 de 9h<br />
à 10h30<br />
• beci hr lunch<br />
Mettez à profit votre temps de midi<br />
pour prendre connaissance de l’actualité<br />
sociale - Olivier Rijckaert, Avocat<br />
associé Field Fisher Waterhouse - Les<br />
vendredis 29 avril et 17 juin 2011 de<br />
11h à 13h<br />
• les vacances annuelles des employés<br />
Brigitte Van de Velde, Conseillère<br />
juridique Secrétariat Social d’Entreprises<br />
Partena HR - Jeudi 5 mai 2011<br />
de 14h à 17h<br />
• les moyens d’action face à un comportement<br />
fautif dans l’entreprise<br />
Patricia Meeremans, Juriste spécialisée<br />
en droit social/droit du travail<br />
Jeudi 26 mai de 14h à 17h<br />
Infos : Frédéric Simon<br />
T +32 2 643 78 17 – fs@beci.be<br />
Législation commerciale<br />
• apprenez à décortiquer les comptes<br />
de la partie adverse<br />
Les vendredis 13 mai et 20mai 2011 -<br />
de 14h à 17h<br />
activités du<br />
département international<br />
• training on international sales &<br />
marketing<br />
Learn how to make your product an<br />
international selling success. Part of<br />
International Business Academy -<br />
Wednesday 30 March 2011<br />
• incoming Delegation from malta<br />
About 15 Maltese businessmen will be<br />
visiting Brussels looking for interesting<br />
business contacts - Thursday 31<br />
March and Friday 1 April 2011<br />
• Networking travel to london<br />
Exclusive Travel to London, discovering<br />
the economic side of the city in a<br />
different way and meeting prominent<br />
English business people during<br />
exclusive events. - Thursday 31 March<br />
till Saturday 2 April 2011<br />
• ‘Good morning brussels’ with vincent<br />
van quickenborne<br />
Belgian Federal Minister for Enterprise<br />
and Simplification will<br />
address the subject of - Intellectual<br />
Property in a European context. Part<br />
of International Business Academy. -<br />
Wednesday 27 April 2011<br />
• incoming Delegation from sri lanka<br />
- An important delegation will visit<br />
Brussels in order to enhance the business<br />
relations. - Tuesday 3 May 2011<br />
• i nformation session on program<br />
and services of enterprise europe<br />
brussels<br />
Enterprise Europe Network offers you<br />
a wide variety of services. Come and<br />
discover which one suits you best. -<br />
Thursday 12 May 2011<br />
• training on Commercial Finance<br />
What kind of loans can you obtain to<br />
run your business? - Which services<br />
can you expect? Part of International<br />
Business Academy. - Wednesday 25<br />
May 2011<br />
• seminar on the services Directive<br />
Information session on the EU Directive<br />
on services in the internal market.<br />
- Thursday 9 June 2011<br />
• seminar on brand protection - Information<br />
session on brand protection<br />
with a special focus on China. - Thursday<br />
16 June 2011<br />
• seminar on eu funding and tenders -<br />
Practical information and case studies<br />
on existing EU tender opportunities -<br />
Thursday 23 June 2011<br />
• Club Paris-bruxelles<br />
Incoming delegation from Paris composed<br />
of businessmen and investors.<br />
- Tuesday 28 June 2011<br />
• training on Ce-marking<br />
What are the requirements for<br />
obtaining CE marking? Advantages?<br />
- Part of International Business Academy<br />
- Wednesday 29 June 2011<br />
Infos : Beci’s International Department<br />
on 02/643.78.02. or cg@beci.be<br />
events<br />
30/03 <strong>BECI</strong> Entrepreneurs night<br />
31/03 <strong>BECI</strong> Zinner<br />
05/04 <strong>BECI</strong> speed Business Lunch<br />
06/04 <strong>BECI</strong> soirée Info<br />
www.beci.be/events<br />
events@beci.be
demandes d’admissions à beci<br />
PAR PRESENTATION AU CONSEIL D’ADMINISTRATION *<br />
anzizy tombofeno PPe Rue Fransman<br />
38 - 1020 Bruxelles Code Nace :<br />
62010 - Programmation informatique<br />
82110 - Services administratifs<br />
combinés de bureau 82990 - Autres<br />
activités de soutien aux entreprises<br />
n.c.a. del : Anzizy Tombofeno<br />
boursier sPrl Rue des Fuchsias 56<br />
- 1080 Bruxelles Code Nace : 71111 -<br />
Activités d’architecture de construction<br />
71112 - Activités d’architecture<br />
d’intérieur 7112101 - Conception et<br />
réalisation de projets intéressant le<br />
génie électrique et électronique; le<br />
génie minier, chimique, mécanique<br />
et industriel, l’ingénierie de systèmes,<br />
les techniques de sécurité,<br />
etc. del : Boursier Alexandre<br />
Céline sCrl Place Eugène Verboekhoven<br />
11 - 1030 Bruxelles Code<br />
Nace : 8122001 - Nettoyage intérieur<br />
de bâtiments de tous types<br />
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d’institutions et autres locaux à<br />
usage commercial ou professionnel,<br />
immeubles à appartement, etc. del :<br />
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304 - 1050 Bruxelles Code Nace :<br />
86909 - Autres activités pour la<br />
santé humaine n.c.a. del : Chabot<br />
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Connected World sPrl Rue de la<br />
Buanderie 18 - 1000 Bruxelles Code<br />
Nace : 7022001 - Conseils et assistance<br />
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publics en matière de planification,<br />
d’organisation, de recherche du rendement,<br />
de contrôle, d’information<br />
du gestion, etc. 7320001 - etudes<br />
portant sur potentiel commercial<br />
de pdts, leur acceptation et connaissance<br />
par le public, sur les habitudes<br />
d’ach. des consommateurs<br />
aux fins de la promotion des ventes<br />
et élab. de pdts. nouv.7320002 - Les<br />
analyses statistiques des résultats<br />
de ces études del : Lechevalier Pierre<br />
edora asbl Rue Royale 35 - 1000<br />
Bruxelles Code Nace : 82300 - Organisation<br />
de salons professionnels et<br />
de congrès 82990 - Autres activités<br />
de soutien aux entreprises n.c.a.<br />
94120 - Activités des organisations<br />
professionnelles del : Laumont Noémie<br />
envisagé sPrl Chaussée de Waterloo<br />
1472 - 1180 Bruxelles del : Van<br />
Den Steen Catherine<br />
esia sPrl Avenue Molière 298 - 1180<br />
Bruxelles Code Nace : 46360 - Commerce<br />
de gros de sucre, de chocolat<br />
et de confiserie 46370 - Commerce<br />
de gros de café, de thé, de cacao et<br />
d’épices del : Hounsou Jean-Marc<br />
Finnovaregio asbl Rue du Marteau<br />
62 - 1000 Bruxelles Code Nace :<br />
70220 - Conseil pour les affaires et<br />
autres conseils de gestion del : Leloup<br />
Frederik<br />
Fontes Ferreira PPe Rue Traversiere,<br />
17 - 1210 Bruxelles del : Fontes Ferreira<br />
Gil Cristiano<br />
Formatech New technologies sa<br />
Rue du Moulin à Papier 55 - 1160<br />
Brussel Code Nace : 62020 - Conseil<br />
informatique del : Baidaoui Fouad<br />
G8 Consulting - axiomePm sPrl<br />
Avenue de Broqueville 167 - 1200<br />
Bruxelles Code Nace : 4321102 -<br />
l’Installation de systèmes d’alimentation<br />
de secours (groupes<br />
électrogènes) 47410 - Commerce de<br />
détail d’ordinateurs, d’unités périphériques<br />
et de logiciels en magasin<br />
spécialisé 62020 - Conseil informatique<br />
del : Wellens Luc<br />
Indigo studios sPrl Avenue van<br />
Volxem 388 - 1190 Bruxelles Code<br />
Nace : 7021001 - Conseils et assistance<br />
opérationnelle aux entreprises<br />
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relations publiques et de la commu-<br />
nication 90011 - Réalisation de spectacles<br />
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90032 - Activités de soutien à la<br />
création artistique del : Lesage Ivan<br />
iNiPi sarl Rue des Dahlias 2 - 1411<br />
Luxembourg Code Nace : 70220 -<br />
Conseil pour les affaires et autres<br />
conseils de gestion del : Marchal<br />
Thomas<br />
opex management sarl Route<br />
d’Arlon 89 - 8311 Capellen - Luxembourg<br />
Code Nace : 70220 - Conseil<br />
pour les affaires et autres conseils<br />
de gestion del : Ries Olivier<br />
Parmaco sPrlu Avenue Bonaparte,115<br />
- 1180 Bruxelles Code<br />
Nace : 66199 - Autres activités auxiliaires<br />
de services financiers n.c.a.,<br />
hors assurance et caisses de retraite<br />
6920201 - Activités de conseil en<br />
matière comptable et l’organisation<br />
des services comptables pour des<br />
tiers 70210 - Conseil en relations publiques<br />
et en communication del :<br />
Pasternak Richard<br />
Passion Chocolat sPrl Rue Vanderlinden<br />
20 - 1030 Bruxelles Code<br />
Nace : 10820 - Fabrication de cacao,<br />
de chocolat et de produits de confiserie<br />
del : Ori Massimo<br />
t.i.m.s. - transactions immobilières<br />
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Gand, 116 - 7700 Mouscron Code<br />
Nace : 41101 - Promotion immobilière<br />
résidentielle 41102 - Promotion<br />
immobilière non résidentielle<br />
68100 - Activités des marchands<br />
de biens immobiliers del : Seynave<br />
Mathieu<br />
uNiCeF Belgique - België eTS P Boulevard<br />
de l’Impératrice 66 - 1000<br />
Bruxelles Code Nace : 94995 - Associations<br />
pour la coopération au<br />
développement del : Willemot Yves