07.06.2013 Views

e - BECI

e - BECI

e - BECI

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

© Reporters<br />

Jean-Claude Daoust,<br />

Président de <strong>BECI</strong><br />

Besoin de stabilité et de sécurité<br />

L<br />

e 18 février dernier, la Belgique a battu le record du monde d’un pays sans gouver-<br />

nement. Voilà bien un record du monde dont nous nous serions passés. D’autant<br />

que cette «performance» a eu un retentissement international qui ne peut qu’interpeller<br />

de potentiels investisseurs. Les pays étrangers observent, en effet, notre pays avec<br />

perplexité se demandant comment peut fonctionner un pays sans gouvernement – si l’on<br />

excepte évidemment le gouvernement en affaires courantes.<br />

Depuis longtemps la complexité institutionnelle constitue un réel désavantage lorsque<br />

l’on s’attache à attirer des investisseurs étrangers. La crise politique que nous traversons<br />

n’améliore pas notre image. Au contraire, elle menace à moyen et long terme la réputation<br />

et la crédibilité de la Belgique dans le monde. Sur le plan économique, les effets de celleci<br />

risquent clairement de se faire sentir dans les mois et les années qui viennent et nous<br />

pourrions alors nous retrouver confrontés à de grandes difficultés.<br />

Quelle que soit la contrée du monde, une entreprise qui cherche à investir a d’abord et<br />

avant tout besoin de stabilité et de sécurité. Ce sont des paramètres parmi d’autres, tels<br />

que la disponibilité d’une main-d’œuvre qualifiée, la localisation, la fiscalité ou le pouvoir<br />

d’achat, dont les investisseurs tiennent compte. Rien ne les inquiète davantage que l’instabilité<br />

et l’insécurité.<br />

Ainsi, tous les atouts dont dispose Bruxelles en tant que capitale européenne peuvent être<br />

gommés par un climat d’incertitude politique qui se prolonge. Les processus d’investissement<br />

ne de décident pas sur un coup de tête ; les investisseurs pèsent le pour et le contre<br />

avant d’engager des fonds.<br />

Si la crise gouvernementale que nous traversons s’éternise, le risque de voir l’attractivité<br />

de Bruxelles, et plus largement de l’ensemble de notre pays, diminuer est réel. Alors que<br />

nos entreprises commencent doucement à sortir de la crise financière, il serait dommageable<br />

que les efforts consentis par elles soient mis à mal par l’impossibilité de former un<br />

gouvernement.<br />

●<br />

edito<br />

1<br />

n°3 - Mars 2011 - EntrEprEndrE


sommaire mars 11<br />

Partenaires structurels de Beci<br />

brussels, eNterPrises, CommerCe &<br />

iNDustry<br />

1 Edito<br />

4 Enjeux : Interview Karel De Gucht : «L’économie<br />

européenne a retrouvé le chemin de la<br />

croissance»<br />

8 Event : <strong>BECI</strong> CEO Meeting chez Belgacom<br />

10 Enjeux : Les entreprises bruxelloises s’attaquent<br />

à leurs déchets !<br />

12 Enjeux : Entreprendre, c’est prendre en main<br />

14 Event : <strong>BECI</strong> Executive Interviews<br />

16 Espace members<br />

54 Bloc-notes<br />

56 Demandes d’admission<br />

l’eNtrePrise au quotiDieN<br />

28 Boîte à Outils : Chef d’entreprise, songez à une<br />

assurance responsabilité des administrateurs<br />

29 Bizzbox News<br />

Dossier busiNess to busiNess<br />

31 Secrétariat social<br />

34 Business management : prêt pour la croissance<br />

?<br />

36 Libéralisation du marché postal : la riposte de<br />

bpost<br />

38 Print Power : Le média imprimé passe à l’offensive<br />

40 CRM : Les gisements de croissance de l’entreprise<br />

42 Les call centers du futur<br />

43 Vendre n’est pas l’apanage exclusif du vendeur<br />

Dossier tourisme, eveNts &<br />

CoNGres<br />

45 Bruxelles cherche grands événements internationaux<br />

48 Les « Eyecatchers » touristiques à Bruxelles<br />

50 Patrick Bontinck, Directeur du BITC :<br />

« Bruxelles doit oser profiter du boom touristique<br />

»<br />

51 Pierre-Yves Bolus, Directeur d’Atrium : « Nous<br />

voulons attirer les grandes enseignes »<br />

52 Enfin un centre de conventions à dimension<br />

internationale ?<br />

53 Hôtels bruxellois : pourquoi ils plaisent ?<br />

entreprendre est le mensuel de beci<br />

(Chambre de Commerce & union<br />

des entreprises de bruxelles)<br />

editeur responsable<br />

Olivier Willocx ow@beci.be<br />

Avenue Louise 500 • 1050 Bruxelles<br />

t +32 2 648 50 02 • f +32 2 640 93 28<br />

www.beci.be<br />

rédaction<br />

responsable : Roel Veyt rv@beci.be<br />

Collaborateurs : • Guy Van den Noortgate • Sylvie<br />

Cousin • Barbara Vandenbussche • Murielle Lona •<br />

Jacqueline Remits<br />

Production & abonnements<br />

Design : Megalunatriumviraat<br />

Graphisme – impression: DB Print<br />

traduction: Pascale Swaelens, Wouter Devriese et<br />

Data Translations International<br />

Photos de couverture : Reporters<br />

Tous droits réservés – Reproductions interdites sans autorisation<br />

écrite de l’éditeur<br />

abonnements<br />

Prix : 80 € pour 10 numéros + Who’s who Beci.<br />

Infos : rv@beci.be • t 02 643 78 34<br />

PubliCité<br />

Entreprendre/Dynamiek est lu chaque mois<br />

par plus de 21.000 décideurs.<br />

Tirage moyen par numéro : 13.130 ex.<br />

infos et réservations :<br />

Geneviève N. Juste • T 02 537 60 31<br />

F 02 534 86 22 • genevieve.n@skynet.be<br />

Véronique Legein •T 02 763 18 19<br />

F 02 772 54 22 • vl@beci.be<br />

Nos ProChaiNs Dossiers<br />

entreprendre – Dynamiek<br />

avril 2011<br />

• Banques & services financiers<br />

• ICT<br />

Mai 2011<br />

• PME<br />

• Voyages d’affaires<br />

Printed on TCF paper


La passion de la perfection<br />

i n f o r m a t i o n m a n a g e m e n t<br />

w w w . m e r a k . b e<br />

En quête aussi de la solution<br />

économique parfaite ?


4<br />

n°3 - Mars 2011 - EntrEprEndrE<br />

enjeux<br />

GOOD MORNING BRuSSELS – KAREL DE GuCHT<br />

«L’économie européenne a retrouvé<br />

le chemin de la croissance»<br />

Le Commissaire européen au Commerce extérieur, Karel<br />

De Gucht, a inauguré les petits-déjeuners organisés par<br />

<strong>BECI</strong> et a livré devant un auditoire attentif ses vues sur<br />

l’évolution du commerce international. Sans langue de<br />

bois.<br />

au sein du Cercle de Lorraine<br />

que s’est déroulé le pre-<br />

C’est<br />

mier petit-déjeuner de l’année<br />

de <strong>BECI</strong> qui accueillait comme orateur<br />

le Commissaire européen au Commerce<br />

extérieur, Karel De Gucht. Dans un bref<br />

exposé, il est d’abord revenu sur les révolutions<br />

qui secouent actuellement le<br />

monde arabe et souligné qu’elles confirment<br />

que «le politique et l’économique<br />

sont indissociablement liés. Il y a dans<br />

ces pays, comme la Tunisie et l’Egypte,<br />

une partie importante de la population<br />

qui est jeune et qui aspire à améliorer<br />

ses conditions de vie. On voit bien ces<br />

aspirations sont liées aux revendications<br />

politiques». Il s’est ensuite penché<br />

sur l’économie européenne dont l’état<br />

de santé s’améliore de plus en plus.<br />

En 2010, les pays de la zone euro ont<br />

ainsi affiché une croissance moyenne<br />

de 1,9%, avec des disparités. Si l’Allemagne<br />

et la Pologne ont dépassé les<br />

3%, que la Grèce enregistrait une chute<br />

« Il est vrai qu’il y a des entreprises<br />

européennes qui sont confrontée<br />

à des entreprises chinoises que<br />

personne ne connaît et derrière<br />

lesquelles on retrouve l’Etat<br />

chinois. C’est un problème dont<br />

l’UE est consciente et ne nous<br />

sommes ni naïfs, ni complaisants<br />

vis-à-vis de la Chine. »<br />

Karel De Gucht, le Commissaire<br />

européen au commerce extérieur<br />

de 3%. La Belgique,<br />

quant à elle, faisait<br />

un peu mieux que<br />

la moyenne avec 2%.<br />

Des disparités que<br />

l’on retrouve aussi<br />

en termes de chiffres<br />

du chômage : 7 % en<br />

Allemagne, plus de<br />

20% en Espagne.<br />

Le Commissaire<br />

européen au<br />

Commerce extérieur,<br />

Karel De<br />

Gucht, au sein du<br />

Cercle de Lorraine.<br />

soutien aux<br />

entreprises<br />

Karel De Gucht a<br />

également évoqué<br />

l’accord de libreéchange<br />

entre<br />

l’Union européenne<br />

et la Corée du Sud<br />

récemment approuvé<br />

par le Parlement européen.<br />

«Cet accord fournira non seulement<br />

des avantages importants aux exportateurs<br />

européens sur le marché coréen<br />

mais il sera également un signal clair<br />

de notre détermination à poursuivre de<br />

nouvelles opportunités dans les principales<br />

économies d’Asie. N’oublions pas<br />

que l’année dernière, la Chine et l’Inde<br />

ont connu respectivement des taux de<br />

croissance de l’ordre de 10 et 8%.» En<br />

conclusion de son intervention, il a mis<br />

l’accent sur l’aide et le soutien que l’UE<br />

peut apporter aux entreprises en créant<br />

un cadre adéquat où elles pourront évoluer<br />

et se procurer des opportunités.<br />

Notamment en luttant contre les taxes<br />

discriminatoires et les restrictions que<br />

peuvent rencontrer les exportateurs<br />

européens sur certains marchés. Il a<br />

également glissé un mot sur la Belgique<br />

qui demeure le huitième exportateur<br />

mondial et le dixième importateur<br />

mondial, avec un toutefois, un bémol :<br />

la trop faible présence de nos entreprises<br />

dans les pays BRIC (Brésil, Russie,<br />

Inde, Chine).<br />

l’europe confrontée à la<br />

concurrence chinoise<br />

Le Commissaire européen s’est ensuite<br />

consacré à la traditionnelle session de<br />

questions-réponses, avec son francparler<br />

habituel, que le président de<br />

<strong>BECI</strong>, Jean-Claude Daoust n’avait pas<br />

manqué de rappeler lord de la présentation<br />

de l’orateur du jour. Karel<br />

De Gucht a d’abord répondu à deux<br />

questions concernant la Chine. La<br />

première portant sur la concurrence<br />

déloyale que mènent les entreprises<br />

chinoises en Afrique ; la seconde s’attardant<br />

sur le cas de la société louvaniste<br />

Option, spécialisée dans la com-<br />

© Eric Herchaft/ Reporters


L’internet à la vitesse de la lumière<br />

et de loin le meilleur service.<br />

Business<br />

Business Fibernet de Telenet est la nouvelle formule internet aux vitesses inégalées, destinée aux<br />

© Reporters<br />

indépendants, aux professions libérales et aux PME. Chez Telenet, vous bénéfi ciez en outre, pour tous les<br />

produits business, d’un service personnalisé unique assuré par des spécialistes en télécoms formés pour<br />

répondre à vos besoins spécifi ques. Résultat ? Vous profi tez d’un traitement prioritaire, de la demande<br />

d’information en passant par une éventuelle réparation le jour-même. Et ce, tout à fait gratuitement,<br />

7 jours jours sur sur 7. 7. Mettez-nous Mettez-nous à l’épreuve, nous nous sommes sommes à à votre votre écoute. écoute.<br />

0800 66 066<br />

telenet.be/business<br />

Telenet for Business<br />

Et les affaires bougent !


6<br />

n°3 - Mars 2011 - EntrEprEndrE<br />

© Eric Herchaft/ Reporters<br />

enjeux<br />

munication sans fil, qui dénonçait les<br />

pratiques commerciales (dumping)<br />

de ses concurrents chinois Huawei et<br />

ZTE. Les deux intervenants pointant<br />

le fait que l’Europe faisait preuve<br />

de naïveté vis-à-vis de la Chine. «Le<br />

problème d’Option est qu’elle a entamé<br />

des procédures à l’encontre des<br />

entreprises chinoises deux ans trop<br />

tard, quand elle s’est retrouvée dans<br />

les difficultés jusqu’au cou», souligne<br />

le Commissaire. «Et comme Option<br />

a récemment conclu un accord, la<br />

plainte s’est éteinte d’elle-même.<br />

Mais il est vrai que ce n’est pas le<br />

seul exemple d’entreprise européenne<br />

confrontée à des entreprises<br />

chinoises que personne ne connaît et<br />

derrière lesquelles on retrouve l’Etat<br />

chinois. C’est un problème dont l’UE<br />

est consciente et ne nous sommes ni<br />

naïfs, ni complaisants vis-à-vis de la<br />

Chine. En ce qui concerne la présence<br />

de cette dernière sur le continent africain,<br />

il est exact que les entreprises<br />

jouent un rôle de plus en plus important.<br />

Ce qui fausse la concurrence,<br />

bien plus que le dumping, c’est le fait<br />

que les entreprises chinoises bénéficient<br />

de subsides et proposent aux<br />

pays africains des financements<br />

meilleur marché.<br />

En outre, il faut tenir<br />

compte en Afrique de la situation<br />

politique. Au-delà<br />

des aspects économiques,<br />

les aspects politiques sont<br />

très importants et particulièrement<br />

complexes.<br />

Les Chinois, par exemple,<br />

n’ont guère de problèmes<br />

avec la corruption ; ce qui<br />

n’est évidemment pas le<br />

cas d’une entreprise européenne<br />

cotée en bourse. En outre,<br />

l’incertitude juridique est également<br />

un réel problème pour les entreprises<br />

européennes dans de nombreux<br />

pays africains. Mais globalement,<br />

il est très difficile actuellement de<br />

concurrencer les sociétés chinoises.<br />

Et pas seulement en Afrique qui est<br />

submergée par les produits chinois.<br />

J’étais récemment en voyage dans<br />

le Mercosur. A Montevideo en Uruguay,<br />

j’ai eu l’occasion de visiter les<br />

entrepôts de la société Katoen Natie.<br />

On n’y trouve pas un seul produit<br />

européen, seulement des produits<br />

chinois. Pour revenir à l’Afrique, des<br />

« Il existe bien une identité européenne.<br />

La spécificité de l’Europe, c’est sa<br />

diversité et le fait que c’est l’intégration<br />

régionale la plus poussée au monde.<br />

Le projet politique et économique<br />

européen est irréversible et l’idée<br />

européenne politique et économique est<br />

beaucoup plus ancrée que certains ne<br />

l’imaginent. »<br />

Karel De Gucht, le Commissaire européen<br />

au commerce extérieur<br />

financements sont prévus, notamment<br />

pour la construction d’un pont<br />

entre Kinshasa et Brazzaville. Plus<br />

généralement, je pense que nous devons<br />

protéger l’industrie européenne<br />

et demander plus de réciprocité en<br />

matière d’ouverture de marché car le<br />

marché européen est le plus ouvert<br />

au monde. Bien davantage que le<br />

marché américain, par exemple.»<br />

l’exportation : produits et services<br />

Lorsque l’on parle d’exportation, on<br />

songe encore souvent aux produits<br />

et peu aux services. Or ceux-ci re-<br />

Le Commissaire européen au Commerce extérieur,<br />

Karel De Gucht, a inauguré « Good Morning Brussels<br />

», les petits-déjeuners organisés par <strong>BECI</strong>. I


présentent une part de plus en plus<br />

importante des exportations, année<br />

après année, et certainement pour<br />

la région bruxelloise, a noté Frans<br />

De Keyser, conseiller général de <strong>BECI</strong>.<br />

Karel De Gucht a reconnu cet état<br />

de fait et indiqué qu’il fallait que de<br />

nombreux pays «ouvrent le marché<br />

des services et qu’ils l’ouvrent réellement.<br />

Et pas de dire : ‘vous pouvez<br />

ouvrir des bureaux mais seulement à<br />

certains endroits comme en Inde. De<br />

la même manière, dans le Mercosur<br />

(Argentine, Brésil, Paraguay et Uruguay),<br />

en ce qui concerne le transport<br />

maritime, le cabotage est réservé<br />

aux navires des pays membres. Nous<br />

sommes occupés à voir comment on<br />

peut ouvrir le cabotage aux pays européens».<br />

A une question concernant<br />

le Cycle de Doha et la position des<br />

Européens par rapport aux Américains,<br />

le Commissaire a rappelé que le<br />

Cycle de Doha a été entamé en 2001,<br />

soit une dizaine d’années déjà, voire<br />

une quinzaine, car les discussions<br />

préliminaires avaient déjà débuté<br />

quelques années auparavant. «Pour<br />

ma part, je partage certaines analyses<br />

des Américains. Il est difficile<br />

d’aboutir à quelque chose. Ce cycle de<br />

développement a été mené pour les<br />

pays émergents, entre autres les pays<br />

BRIC plus que pour les pays les moins<br />

avancés. Le Brésil est probablement<br />

le pays qui en a le plus profité. L’idée<br />

aujourd’hui est de rééquilibrer les<br />

échanges car il y a actuellement une<br />

asymétrie entre les pays émergents<br />

et les autres pays. Les Etats-Unis ont<br />

raison, il faut un rééquilibrage dans<br />

l’autre sens.»<br />

l’europe le marché le plus intégré<br />

au monde<br />

Karel De Gucht a brièvement abordé<br />

la question de la montée du nationalisme<br />

en Europe, comme aux Pays-<br />

Bas avec Geert Wilders, en France<br />

avec Marine Le Pen ou en Belgique<br />

avec la NVA. Pour cette dernière, il<br />

pointe le fait qu’outre le nationalisme,<br />

des Flamands sont convaincus<br />

qu’ils vivraient mieux sans la<br />

Wallonie et qu’ils paieraient moins<br />

d’impôts mais, tient-il à souligner,<br />

«c’est une illusion, il n’y a pas d’argent<br />

à partager». Après cette petite<br />

incursion dans la politique belge, il<br />

est revenu aux affaires européennes<br />

et répondre à une interpellation<br />

concernant les valeurs identitaires<br />

de l’Europe. Qu’est-ce qui fait que je<br />

suis Européen. Vaste question qui<br />

mériterait un long exposé. «Parler de<br />

valeurs identitaires, c’est presque une<br />

approche nationaliste», répond-il<br />

dans un sourire avant de poursuivre<br />

en confirmant qu’«il existe bien une<br />

identité européenne. Je voyage souvent<br />

en Asie et c’est un continent<br />

totalement différent. Quand nous<br />

nous rendons en Australie ou en<br />

Amérique latine, qui ont été peuplées<br />

par des colons originaires d’Europe,<br />

on se rend bien compte que l’on se<br />

enjeux<br />

Karel De Gucht : « Je pense que nous devons protéger l’industrie européenne et demander<br />

plus de réciprocité en matière d’ouverture de marché car le marché européen est le plus<br />

ouvert au monde. »<br />

ressemble même s’il y a également<br />

des différences. Il y a donc clairement<br />

une spécificité européenne qui n’est<br />

pas pour autant une homogénéité.<br />

La spécificité de l’Europe, c’est sa diversité<br />

et le fait que c’est l’intégration<br />

régionale la plus poussée au monde.<br />

D’autres tentatives existent comme<br />

en Amérique latine avec le Mercosur<br />

ou en Asie avec l’ASEAN ou ont existé<br />

du temps de l’Union soviétique mais<br />

aucune n’a été aussi loin dans l’intégration.<br />

Le projet politique et économique<br />

européen est irréversible et<br />

l’idée européenne politique et économique<br />

est beaucoup plus ancrée que<br />

certains ne l’imaginent. »<br />

Guy Van den Noortgate<br />

« J’étais récemment en voyage dans le Mercosur. A<br />

Montevideo en Uruguay, j’ai eu l’occasion de visiter<br />

les entrepôts de la société Katoen Natie. On n’y<br />

trouve pas un seul produit européen, seulement des<br />

produits chinois. »<br />

Karel De Gucht, le Commissaire européen<br />

au commerce extérieur


8<br />

n°3 - Mars 2011 - EntrEprEndrE<br />

EVENT<br />

<strong>BECI</strong> CEO MEETING CHEz BELGACOM<br />

«L’innovation entrepreneuriale est<br />

un état d’esprit»<br />

Les <strong>BECI</strong> CEO Meetings visent à faciliter la mise en relation de chefs d’entreprises. Cinq fois par<br />

an, le CEO d’une société de plus de 100 employés recevra les patrons de PME de minimum vingt<br />

travailleurs. La soirée de <strong>BECI</strong> CEO Meeting (23/02/2011) a eu lieu chez Belgacom : «Notre mission:<br />

renforcer notre leadership via l’innovation. Deux tiers de nos revenus actuels sont générés par des<br />

produits ou des services qui n’existaient pas il y a 15 ans.»<br />

Le Groupe Belgacom est l’acteur de référence<br />

pour le quadrupleplay en Belgique<br />

grâce à ses solutions qui intègrent la<br />

téléphonie fixe et mobile, l’internet et la télévision…<br />

Belgacom est en outre un acteur ICT<br />

international qui offre des solutions fiables<br />

taillées sur mesure pour les PME, les grandes<br />

entreprises et les organismes publics. Grâce<br />

à cela, Belgacom est en mesure d’élaborer à<br />

court terme une stratégie de convergence et<br />

d’offrir des solutions qui répondent à tous les<br />

besoins ICT de toutes les catégories du marché<br />

professionnel.<br />

Les <strong>BECI</strong> CEO Meetings visent à faciliter la mise en relation de chefs<br />

d’entreprises.<br />

Les solutions Belgacom intègrent la téléphonie fixe et mobile,<br />

l’internet et la télévision…<br />

Grégoire Dallemagne, Executive VP Strategy de Belgacom.<br />

Saskia Van Uffelen, CEO Bull Belux et “ICT Woman of the Year”,<br />

Véronique Baptist, AXA Belgium, et Els Van Brussel, Ahrend Furniture<br />

Marie-Thérèse Christians, Cabinet d’Etudes Graphologiques et<br />

Chantal De Vrieze, Econocom Managed Services.<br />

© Danny Gys/Reporters


Vos certificats d’origine online<br />

Sans quitter votre bureau,<br />

toutes les démarches pour vos exportations<br />

en quelques clics.<br />

Efficace, rapide et facile.<br />

Place à un nouveau service rapide, efficace et fiable :<br />

vos certificats d’origine sont maintenant disponibles<br />

online grâce à Beci et Digichambers.<br />

Il suffit d’une signature électronique pour obtenir<br />

(en format digital) tous vos documents d’exportation<br />

légalisés sur votre ordinateur.<br />

Un gain de temps et d’argent !<br />

Via Digichambers<br />

Contactez-nous au 02 648 78 03<br />

ou surfez sur www.digichambers.be


10<br />

n°3 - Mars 2011 - EntrEprEndrE<br />

enjeux<br />

SEMAINE EuROPéENNE DE LA RéDuCTION DES DéCHETS 2010<br />

Les entreprises bruxelloises<br />

s’attaquent à leurs déchets !<br />

Du 20 au 28 novembre 2010 s’est déroulée la seconde<br />

édition de la Semaine européenne de la Réduction des<br />

Déchets (SERD). Il s’agit d’une initiative dans le cadre<br />

du programme Life+ de la Commission européenne.<br />

Quelque 4.346 projets ont été menés à bien dans 20 pays<br />

européens. Parmi ceux-ci, pas moins de 147 projets ont<br />

vu le jour en Région de Bruxelles-Capitale. Ils sont le fait<br />

de 105 organisations bruxelloises, dont 14 sont issues du<br />

monde des entreprises.<br />

but<br />

Le but de la SERD est multiple:<br />

Faire connaître les stratégies en<br />

matière de réduction des déchets,<br />

ainsi que la politique de l’Union<br />

européenne et de ses Etats membres<br />

dans ce domaine;<br />

Promouvoir des actions durables<br />

de réduction des déchets dans<br />

toute l’Europe;<br />

Mettre en évidence le travail<br />

accompli par les divers acteurs, à<br />

travers des exemples concrets de<br />

réduction des déchets;<br />

Faire changer les comportements<br />

quotidiens des Européens<br />

(consommation, production).<br />

Bruxelles Environnement souligne<br />

l’importance de la prévention à la<br />

source. Ce n’est pas la même chose<br />

que trier! La SERD entend juste démontrer<br />

qu’il est possible de produire<br />

moins de déchets. Cela peut se faire<br />

par exemple par une utilisation plus<br />

rationnelle du papier, en préférant les<br />

emballages durables aux alternatives<br />

jetables, en compostant, en luttant<br />

contre le gaspillage alimentaire, etc.<br />

organisation<br />

La SERD est organisée par des instances<br />

publiques à travers toute l’Europe, instances<br />

ayant des compétences dans le<br />

domaine de la prévention des déchets.<br />

Ces instances font appel à<br />

leur tour à des «porteurs<br />

de projet» pour organiser<br />

des actions pendant<br />

la SERD. Ces porteurs de<br />

projet sont répartis en<br />

5 catégories: instances/<br />

services publics, associations/ONG,<br />

entreprises/<br />

industrie, établissements<br />

d’enseignement et autres.<br />

© PhotoAlto/ Reporters<br />

motivation<br />

La motivation qui pousse à introduire<br />

un projet est double: d’une part,<br />

il y a les entreprises qui profitent de<br />

la SERD pour lancer de nouvelles actions,<br />

en vue de les tester et de les<br />

introduire à plus long terme. D’autre<br />

part, il y a les entreprises qui profitent<br />

de l’occasion pour mettre en exergue<br />

les actions existantes, par exemple<br />

en faisant connaître les résultats<br />

obtenus suite à l’introduction d’une<br />

mesure de réduction des déchets.<br />

Les entreprises écodynamiques ont<br />

trouvé logique de participer parce<br />

que cela s’inscrivait dans le cadre de<br />

leur écolabel. D’autres entreprises<br />

ont indiqué que les actions figuraient<br />

dans leur plan de politique environnementale.<br />

Voici quelques réactions:<br />

«Nous avons fait l’objet de deux<br />

La SERD veut Promouvoir des<br />

actions durables de réduction des<br />

déchets dans toute l’Europe.»<br />

reportages dans les médias», «Grâce à<br />

la SERD, notre image ‘verte’ a bénéficié<br />

d’un sérieux coup de pouce», «Grâce<br />

aux conseils reçus, notre consommation<br />

de papier a nettement baissé»,<br />

«C’est réalisable dans n’importe quelle<br />

structure”. “Un petit groupe de travail<br />

et une bonne dose de motivation suffisent<br />

à faire aboutir un tel projet».<br />

Projets bruxellois 2010<br />

A Bruxelles, 14 entreprises ont introduit<br />

un projet: BNP Paribas Fortis,<br />

Dexia Bank, Hôtel Silken Berlaymont,<br />

Hôtel Le Nouveau Palace/Crowne<br />

Plaza, Thon Stanhope Hotel, Cofinimmo,<br />

Entreprises Jacques Delens,<br />

Spadel, The Hub Bruxel, Tipik Communication<br />

Agency, Trop Bon, European<br />

Service Network, Fost Plus et<br />

IBM Belgium.


Cofinimmo a remis un projet de sensibilisation qui durait<br />

toute la semaine. L’action de sensibilisation s’adressait à 3<br />

publics cibles: les locataires (bureaux, maisons de repos), les<br />

agences immobilières et les travailleurs de l’entreprise.<br />

Les actions internes consistaient à remplacer les imprimantes<br />

individuelles par des imprimantes centrales double face<br />

(test); pendant la SERD, les distributeurs de confiseries et de<br />

boissons ont été désactivés et remplacés par des alternatives<br />

bio proposées par l’entreprise.<br />

Une alimentation plus saine a<br />

également été promue. Dans les<br />

salles de réunion également, les<br />

canettes de soda ont été remplacées<br />

par de l’eau minérale et<br />

des verres, et des jus bio ont été<br />

proposés. Grâce à cette action,<br />

la quantité d’impressions internes<br />

et d’emballages de boisson<br />

nuisibles à l’environnement<br />

a été réduite respectivement de<br />

15% et 80%. A terme, on étudiera<br />

encore comment éviter les<br />

canettes de boisson (logistique).<br />

Vis-à-vis de l’extérieur, les cli-<br />

ents ont été informés du fait<br />

que Cofinimmo participait à la<br />

SERD, et les locataires et parte-<br />

Cofinimmo a participé à<br />

l’édition 2010 de la SERD.<br />

naires ont été invités à faire de même. A cet effet, des affiches<br />

ont été diffusées, et l’action a été annoncée par mail<br />

et sur le site Internet de l’entreprise. Tous les locataires qui<br />

ont participé à l’action ont reçu un cadeau.<br />

◗ hôtel silken berlaymont<br />

Cet hôtel est une entreprise écodynamique qui fait en<br />

permanence des efforts en faveur de l’environnement.<br />

En 2009, ils avaient déjà participé à la SERD. Avec<br />

d’autres hôtels de Bruxelles, ils avaient dressé un inventaire<br />

de tous les déchets produits.<br />

Ils ont comparé les résultats et ont mené des actions pour la réduction des<br />

déchets (p.ex. emballages de fournisseurs); ils ont également commencé à composter<br />

leurs déchets organiques.<br />

Lors de l’édition 2010, le projet se composait de 2 types d’actions: la sensibilisation<br />

par rapport aux habitudes existantes et l’introduction de quelques nouvelles<br />

habitudes. Le “Green Committee” de l’hôtel était responsable des actions<br />

à entreprendre, des préparatifs, de l’organisation d’une réunion au cours de la<br />

SERD et de l’évaluation des actions à l’issue de la SERD. Voici quelques-unes de<br />

ces actions:<br />

- Diminuer la consommation de papier: réutilisation, recto/verso, suppression<br />

de certains rapports, projection LCD;<br />

- Remplacement des gobelets jetables au coffee shop par des gobelets réutilisables.<br />

Plus d’emballages individuels pour le lait et le sucre;<br />

- Action “sales”: la clientèle a été informée par courrier et par mails, via la lettre<br />

d’accueil dans la chambre, les espaces publics de l’hôtel et la cafétéria.<br />

Vous pouvez adresser toutes vos questions à ecocons@ibgebim.be<br />

◗ tipik Communication agency<br />

Le projet de Tipik se composait de 3 volets.<br />

enjeux<br />

Par le biais d’actions de sensibilisation et<br />

de démos, sous la direction d’un maîtrecomposteur,<br />

les mesures existantes pour<br />

réduire les déchets ménagers courants ont été<br />

mises en exergue, et les travailleurs de Tipik ont<br />

été informés sur le compostage à domicile. Lors<br />

de la SERD, Tipik s’est lancé dans le compostage<br />

pour alléger les poubelles.<br />

En ce qui concerne le projet visant la réduction<br />

de la consommation de papier, les mesures existantes<br />

ont été renforcées et des actions novatrices<br />

ont été organisées pour économiser<br />

le papier et d’autres biens liés à leurs activités<br />

(papier, toner, etc.).<br />

Enfin, les mesures existantes visant à réduire<br />

la consommation de couverts en plastique<br />

et autres articles ménagers courants dans<br />

l’entreprise, ont été mises en exergue et de<br />

nouvelles actions ont été introduites (gobelets,<br />

tasses). Une “Journée sans gobelet en plastique<br />

aux fontaines à eau” a été organisée.<br />

Une séance d’information a également été organisée<br />

pour l’ensemble du personnel de Tipik,<br />

au cours de laquelle ils ont été invités à adhérer<br />

au projet, aux procédures et aux mesures concrètes.<br />

2011 : nouvelle édition<br />

de la SERD<br />

Cette année, une nouvelle<br />

édition de la SERD se déroulera<br />

du 19 au 27 novembre 2011.<br />

Vous souhaitez également vous<br />

attaquer à votre montagne de<br />

déchets ? Vous pouvez d’ores et<br />

déjà planifier cette Semaine dans<br />

vos activités ! Les expériences<br />

passées ont démontré que la<br />

préparation et l’organisation des<br />

actions de réduction des déchets<br />

doivent se faire à temps pour<br />

mettre toutes les chances de son<br />

côté.<br />

Vous trouverez de plus amples<br />

renseignements sur la SERD sur<br />

• le site européen:<br />

www.ewwr.eu<br />

• le site bruxellois:<br />

www.bruxellesenvironnement.<br />

be > Semaine européenne de la<br />

Réduction des Déchets<br />

11<br />

n°3 - Mars 2011 - EntrEprEndrE


12<br />

n°3 - Mars 2011 - EntrEprEndrE<br />

enjeux<br />

ENTREPRENDRE SA VIE PROfESSIONNELLE<br />

Entreprendre, c’est prendre en main<br />

Troisième et dernier focus sur quelques artistes qui ont participé à la journée inédite dédiée aux<br />

jeunes, «Entreprendre sa vie professionnelle», à l’initiative du Ministère bruxellois de l’économie<br />

et de l’emploi. Un grand succès pour une autre façon de voir l’entrepreneuriat.<br />

Créer, c’est fun. Entreprendre, c’est passionnant. C’est<br />

ce que voulait démontrer cette journée unique, tant<br />

dans la vie des jeunes de 18 à 25 ans qui y ont participé<br />

que dans celle des artistes, heureux de démontrer leur<br />

créativité et leur savoir-faire. Du savoir-faire, il en faut dans<br />

la création d’une œuvre comme dans la gestion au quotidien<br />

d’une entreprise. Dans les deux cas, il faut mettre la main<br />

Laure Halflants<br />

«trouver une solution créative»<br />

Laure Halflants est institutrice<br />

primaire. Sa maman, peintre,<br />

lui a très vite donné l’amour de<br />

la créativité, des couleurs, du dessin.<br />

Quand elle était enfant, elle préférait<br />

le dessin, utiliser des crayons et des<br />

pastels. Un style de vie qu’elle tente<br />

d’offrir à ses élèves polyhandicapés de<br />

l’enseignement spécial. Avant d’être<br />

institutrice, elle a travaillé dans la<br />

publicité pendant un an. Elle se rend<br />

compte que le côté créatif a des avantages,<br />

mais qu’il ne correspond pas<br />

vraiment à ses aspirations. Elle souhaite<br />

s’épanouir dans la dynamique<br />

sociale. Cette ancienne animatrice<br />

dans les mouvements de<br />

jeunesse choisit l’enseignement.<br />

Elle devient institutrice<br />

où elle apprend<br />

vite à utiliser la créativité<br />

pour aider ces enfants.<br />

Son autre passion? Les<br />

voyages et les rencontres<br />

avec d’autres cultures.<br />

Ajoutez-y un amour nouveau<br />

pour la photographie<br />

et vous comprendrez en<br />

quoi cette artiste atypique<br />

Laure Halflants.<br />

à tant à nous raconter par<br />

ses oeuvres.<br />

Qu’est-ce qu’entreprendre pour<br />

vous? ? «Entreprendre me rappelle un<br />

moment exceptionnel vécu au Mali<br />

lorsque j’ai amené des crayons à des<br />

enfants. J’y suis partie pendant un an<br />

en 2009 pour enseigner en sixième<br />

primaire dans une petite école à Bamako.<br />

Je connaissais la directrice et<br />

celle-ci voulait rafraîchir son équipe.<br />

Pendant mes vacances, j’ai demandé<br />

à ce qu’on me laisse seule dans un village<br />

de brousse pour voir quelle était<br />

l’ambiance hors de la capitale. J’ai été<br />

accueillie dans ce village où je donnais<br />

des animations aux enfants pendant<br />

leurs vacances. Tous voulaient tester<br />

les crayons, mais il n’y avait pas de<br />

table. J’ai vu un monde unique et des<br />

enfants capables trouver une solution<br />

à la fois simple et créative.»<br />

L’avis de l’expert, Olivier Kahn:<br />

expert-comptable, coordonnateur<br />

de la journée: «Cette toile m’interpelle.<br />

On voit des enfants et des crayons, des<br />

moyens très limités. Un symbole de<br />

l’avenir pour lequel nous ne sommes<br />

pas habitué. Dès aujourd’hui, il est<br />

important de s’y préparer, de se conditionner.<br />

Les entreprises qui vont réussir<br />

demain seront celles qui auront pu<br />

faire beaucoup de choses avec peu. On<br />

voit, dans cette peinture, cette volonté<br />

d’apprendre qui, aujourd’hui, doit revenir<br />

chez les entrepreneurs belges.<br />

En Belgique, beaucoup de mesures<br />

nous permettent d’apprendre gratuitement.<br />

C’est une chance inouïe!<br />

L’artiste a trouvé une solution simple<br />

et créative. Trois mots clés pour les<br />

entrepreneurs. Le premier: solution.<br />

Aujourd’hui, ce que les gens veulent,<br />

à la pâte, savoir se mouiller, pour récolter les fruits du succès,<br />

les bénéfices d’un art ou d’une entreprise. Deux jeunes<br />

femmes artistes nous expliquent leur démarche propre.<br />

Laure Haflants, institutrice primaire, et Elodie Guillaume,<br />

étudiante, utilisent leur art pour un mieux-être des autres<br />

et d’elle-même.<br />

Laure Halflants, «Les crayons jaunes».<br />

ce sont des solutions à des problèmes,<br />

et non plus des produits ou services. La<br />

solution est devenu un mot clé pour les<br />

entreprises performantes. Deuxième<br />

mot clé: la simplicité. Que ce soit dans<br />

le produit, dans le service, dans l’acte<br />

d’achat, dans l’acte de vente, dans l’organisation<br />

de l’entreprise. Celle-ci présente<br />

moins de niveaux hiérarchiques<br />

qu’auparavant. Enfin, troisième mot<br />

clé: la créativité. Tout est possible pour<br />

autant qu’on ait un peu d’idées.»


Elodie Guillaume<br />

«Prendre entre ses mains»<br />

Elodie Guillaume, «Sans titre».<br />

A<br />

vingt ans, Elodie Guillaume<br />

n’envisage pas sa vie sans la<br />

peinture. Sa présence en 3e année<br />

en peinture à La Cambre n’en est<br />

qu’une expression. Elle apprécie particulièrement<br />

de travailler la matière,<br />

les couleurs. D’autres options lui plaisent<br />

également. C’est le cas de l’architecture<br />

d’intérieur. Lors de ses études,<br />

elle touche au dessin, mais aussi au<br />

théâtre, deux arts qui influencent<br />

aujourd’hui sa peinture, tant dans la<br />

représentation que dans la manière<br />

de la façonner. Elle termine sa formation<br />

en suivant des cours du soir aux<br />

Elodie Guillaume.<br />

Beaux-Arts de Namur, notamment<br />

en sérigraphie. Plus tard, elle n’a pas<br />

envie d’être seulement peintre. Elle<br />

compte bien s’investir dans d’autres<br />

domaines artistiques qui lui plaisent.<br />

Si elle adore la peinture, elle est bien<br />

consciente qu’en vivre est autre chose.<br />

Elle espère peindre toute sa vie, sans<br />

que la peinture soit forcément une<br />

activité exclusive. Elodie Guillaume a<br />

encore deux ans d’études avant d’opter<br />

pour la voie qui lui convient le<br />

mieux.<br />

Qu’est-ce qu’entreprendre pour<br />

vous? «Entreprendre, c’est prendre<br />

entre ses mains et prendre en main.<br />

C’est cette démarche que je vis devant<br />

la toile blanche. Faire de la peinture,<br />

c’est corporel. Même si ce n’est pas de<br />

la sculpture, c’est plus physique que<br />

dessiner. Entreprendre, c’est mettre<br />

son corps tout entier dans ce qu’on<br />

fait. Un peu comme quand un artiste<br />

réalise une grande œuvre. Il peint avec<br />

tout son corps, pas juste avec ses doigts.<br />

Quand je peins, je m’investis avec mes<br />

mains, mon corps, mon énergie. Au<br />

final, mes sentiments assimilés à un<br />

paysage parlent d’émotions et d’action.»<br />

enjeux<br />

L’avis de l’expert, Olivier Kahn<br />

«Il est très difficile d’entreprendre<br />

plusieurs entreprises en même<br />

temps. Des gens dirigent plusieurs<br />

boîtes, mais je crois que c’est très<br />

compliqué. Une entreprise demande<br />

quand même un investissement total.<br />

On sait ce que cela donne de courir<br />

plusieurs lièvres à la fois... C’est<br />

vrai aussi qu’on ne dirige pas une<br />

entreprise seulement avec sa tête, son<br />

mental. Il y a aussi le côté opérationnel,<br />

pratique, l’investissement physique.<br />

Selon une étude réalisée par le<br />

groupe social HDP, le travail moyen<br />

d’un indépendant est de 54,5 heures<br />

par semaine. 82 % des indépendants<br />

travaillent aussi le week-end. Ils se<br />

donnent en moyenne 16,6 jours de<br />

congé par an. Cependant, 60 % des<br />

indépendants estiment raisonnable<br />

le temps passé au travail. Quand on<br />

aime ce que l’on fait, on s’investit totalement,<br />

et souvent de manière tout<br />

à fait agréable. Ceux qui s’engouffrent<br />

dans une opportunité, et se font peutêtre<br />

beaucoup d’argent, mais sans<br />

vraiment aimer le métier, en reviennent<br />

souvent. Ils n’en sont pas heureux.<br />

Aimer ce que l’on fait reste la clé<br />

de la réussite.»<br />

Olivier Kahn,<br />

expert comptable.<br />

Jacqueline Remits<br />

13<br />

n°3 - Mars 2011 - EntrEprEndrE


14<br />

n°3 - Mars 2011 - EntrEprEndrE<br />

EVENT<br />

<strong>BECI</strong> ExECuTIVE INTERVIEwS<br />

Qu’est-ce que peuvent se dire des CEO d’entreprises de plus de 100 employés qui se rencontrent ?<br />

Vous le saurez en écoutant les <strong>BECI</strong> Executive Interview, sur www.becitv.be<br />

L’<br />

idée : des chefs d’entreprise (différents à chaque édition) invités par <strong>BECI</strong> se rencontrent pour partager le petit-déjeuner. Pen<br />

dant environ 30 minutes, chacun est interviewé et filmé par un journaliste. Ces entretiens peuvent ensuite être visionnés sur<br />

<strong>BECI</strong> TV (www.becitv.be ) et lus dans Entreprendre. Nous retranscrivons ici les interviews dans la du CEO interrogé.<br />

Daniel vandendaele, administrateur délégué de Facq<br />

Facq, entreprise familiale Belge depuis<br />

cinq générations, est gérée depuis<br />

1997 par Damien Vanden Dael,<br />

Administrateur Délégué. Générant<br />

un chiffre d’affaires d’un peu plus de<br />

160 millions d’euro en 2009, Facq est<br />

devenu un leader dans la vente de<br />

produits de “Sanitaire & Chauffage”.<br />

En 1997, Facq a obtenu une certification<br />

ISO 9001, symbole de qualité. Et pour preuve: “le choix de<br />

produits, de partenaires de qualité, garantit à nos clients un service<br />

dans le temps. Si par exemple, quelqu’un aujourd’hui nous<br />

achète un robinet, dans cinq ou dix ans il pourra retrouver chez<br />

nous l’ensemble des pièces détachées” nous explique l’Administrateur<br />

Délégué. Ces produits, Facq les importe de toute l’europe<br />

en s’appuyant sur les meilleures marques. Et c’est bien grâce à<br />

la relation durable que Facq entretient avec ses partenaires que<br />

la société peut offrir un service sans failles, avec une disponibilité<br />

immédiate pour des milliers de produits grâce au stock<br />

important dont elle dispose. Cette demande se fait aujourd’hui<br />

en magasin, mais peut tout aussi bien se faire par internet,<br />

pour les professionels. Depuis 2001 Facq a investi dans l’e-commerce:<br />

un magasin virtuel, ouvert 24/24 et 7/7. Facq possède aujourd’hui<br />

22 Sanicenters pour servir son client “professionnel” et<br />

10 Showrooms pour inspirer son client “particulier”. Le tout der-<br />

sébastien belpaire, administrateur-délégué de limpens<br />

Créée en 1910, LIMPENS met 100 ans<br />

d’expérience au service du confort<br />

de demain ! Building the Future :<br />

Notre entreprise, spécialisée dans la<br />

climatisation des bâtiments, a vu son<br />

champ d’action s’élargir au gré de l’évolution<br />

des techniques. Aujourd’hui, au-delà<br />

de la construction des installations, sa<br />

valeur ajoutée réside dans leur conception,<br />

leur maintenance et leur suivi énergétique, aidée en cela<br />

par la société FEXIM, autre société du groupe et partenaire privilégiée.<br />

A titre d’exemple, nous avons relevé le défi de repenser les installations<br />

de deux immeubles de promotion situés à proximité de<br />

notre siège – pour une superficie totale de 30.000 m² - avant mise<br />

en œuvre. Après trois ans d’exploitation, nous pouvons attester<br />

du confort, du respect des budgets et de la concrétisation du potentiel<br />

d’économies d’énergie estimées. Dans le domaine des Mar-<br />

nier né, le Showroom Facq d’Anderlecht<br />

d’une superficie de 4000m? occupe une<br />

position stratégique en assurant parfaitement<br />

la couverture de Bruxelles et des<br />

deux Brabants avec celui de Zaventem. Il<br />

reprend les toutes dernières innovations<br />

en matière de présentation de produits<br />

de “Salles de bain et de chauffage”. Grâce<br />

à la longue expérience de la société et aux<br />

enseignements de ses 10 showrooms, il répond<br />

parfaitement à la demande actuelle.<br />

Facq, société Belge en constante évolution ouvrira prochainement<br />

de nouveaux showrooms et sanicenters. Quand on lui<br />

demande pourquoi Facq n’est pas encore sortie des frontières,<br />

Mr. Vanden Dael nous répond tout simplement: “La proximité<br />

est une priorité dans la distribution.” Et les periodes de crise ne<br />

semblent pas freiner l’entreprise: “Je crois qu’une periode qui<br />

connaît des évolutions en termes d’énergie est une periode d’opportunités<br />

pour nous. Nos showrooms sont d’ailleurs équipés<br />

aujourd’hui de maison vertes qui présentent à l’utilisateur final<br />

les différentes possibilités qu’offre le secteur professionnel.”<br />

Facq souhaite activement participer à l’évolution de son secteur<br />

en contribuant au bien-être et à l’efficacité énergétique des bâtiments.<br />

www.becitv.be<br />

chés Publics nous saisissons l’opportunité<br />

des PPP (Partenariat, Public, Privé). Nous<br />

sommes en mesure d’intégrer toutes ces<br />

compétences dans des offres en DBFM (Design,<br />

Build, Finance, Maintenance). Notre<br />

appartenance au groupe Eiffage Benelux<br />

nous permet de répondre à des projets tels<br />

que les prisons wallonnes. Et le viaduc de<br />

Millau, réalisé par Eiffage, est une démonstration<br />

de savoir-faire du Groupe en matière de grands travaux !<br />

Ma conviction de chef d’entreprise est que l’avenir réside dans une<br />

intégration verticale des métiers d’installation et de maintenance,<br />

dès la conception d’un projet. Dans cette optique, nous avons créé<br />

le service « Green Comfort », garant d’un confort économique et<br />

écologique sur la durée de vie de votre installation<br />

www.becitv.be


Patrick loosen, head of operations lonza<br />

En dépit d’un chiffre d’affaires avoisinant les 3 milliards de francs suisses, Lonza<br />

demeure une société relativement peu connue pour l’homme de la rue. En<br />

Belgique, cette société est établie sur le site industriel de Braine-l’Alleud et à<br />

Verviers. Lonza est active dans le custom manufacturing de composants actifs<br />

de médicaments, mais aussi dans le domaine des life science ingredients et<br />

diagnostics. Spécificité du site de Braine, son activité principale consiste à synthétiser<br />

les peptides qui trouvent leur application en pharmacie. Lonza Braine<br />

a, en fait, vu le jour à la suite d’une acquisition par Lonza d’une division auxiliaire<br />

d’UCB-Pharma. L’activité peptide du site s’inscrit totalement dans les<br />

activités CMO de Lonza.<br />

S’ils ont subi la crise ? « Tout au long de la crise, Lonza s’est efforcée de mettre<br />

tout en œuvre afin que son personnel n’en soit pas affecté. Cet objectif n’a pas<br />

été atteint pour tout le monde. Nous sommes toutefois parvenus à résister à<br />

la pression à Braine, en raison notamment du fait que nous évoluons dans un<br />

marché, celui des peptides, qui est moins sensible à la crise », nous confie Patrick<br />

Loosen, Head of Operations de la division Peptides Braine. Le marché des<br />

peptides est un marché en pleine expansion. « Les activités CMO de l’industrie<br />

pharmaceutique ne cessent de gagner en importance. Et pour ce qui est de<br />

la technologie des peptides : il s’agit d’une technologie récente assurément<br />

promise à un bel avenir. Nous disposons, par ailleurs, de l’espace pour consentir<br />

des investissements supplémentaires.<br />

» « C’est un avenir souriant qui<br />

nous attend », poursuit le Head of<br />

Operations, « même si nous dépendons<br />

de l’industrie pharmaceutique.<br />

Notre réussite est conditionnée par<br />

le succès remporté par leurs produits<br />

sur le marché. »<br />

www.becitv.be<br />

EVENT<br />

arnold vrind, managing director de CPm<br />

CPM est une agence de field marketing qui aide ses donneurs<br />

d’ordre à augmenter leurs ventes, et ce, dans un large éventail<br />

de secteurs. Leur principale activité consiste à faire expérimenter,<br />

sentir et goûter les produits et services par les consommateurs.<br />

Cela fait 25 ans déjà que CPM est solidement implantée<br />

sur le marché belge, mais à l’origine, en 1936, cette société était<br />

britannique. « Depuis, nous sommes actifs dans 17 pays et nous<br />

couvrons tous les grands marchés à travers le monde. » Une<br />

prestation qu’il réalise avec un effectif avoisinant les 25.000<br />

travailleurs, dont quelque 450 dans le Benelux.<br />

« Nous sommes un business axé sur l’individu », nous confie<br />

Arnold Vrind ; une grande importance est par conséquent accordée<br />

aux ressources humaines. « Nous assistons, en 2010,<br />

à un timide redressement du marché », ce qui se traduit par<br />

l’émergence de quelques innovations qui doivent, à leur tour,<br />

être expérimentées par les consommateurs. L’avenir des services<br />

proposés par CPM s’avère dès lors positif, pour autant toutefois<br />

que les évolutions fassent l’objet d’un suivi rapproché.<br />

www.becitv.be<br />

Mireille vous va bien !<br />

Mireille a bien plus d’un tour dans son sac :<br />

Armoires de vestiaire<br />

Blanchisserie<br />

Chaussures de travail<br />

Emblèmes<br />

Entretien de vêtements de travail<br />

Gants de travail<br />

Lunettes et casques<br />

Nettoyage de tapis et tentures<br />

Savons et autres articles pour l’hygiène<br />

Service complet pour vêtements de<br />

travail<br />

Tapis anti-salissures<br />

Tapis avec logo<br />

T-shirts et sous-vêtements thermiques<br />

Vêtements de signalisation<br />

Vêtements de travail<br />

Vêtements pour l’industrie alimentaire<br />

Brusselsesteenweg 177 - 1785 Merchtem<br />

T 02/460 00 11 - F 02/460 58 85<br />

P. Paquaylaan 186 - 3550 Heusden-Zolder<br />

T 011/57 11 22 - F 011/57 11 39<br />

sales@mireille.be www.mireille.be<br />

15<br />

n°3 - Mars 2011 - EntrEprEndrE


16<br />

n°3 - Mars 2011 - EntrEprEndrE<br />

vous bougez !<br />

Espace membres<br />

Vous désirez faire connaître votre activité ? Annoncer un changement stratégique, un<br />

déménagement de vos bureaux, des résultats financiers en progrès…? Profitez de la visibilité qui<br />

vous est offerte dans les pages d’Entreprendre, lu par 21.000 décideurs, en envoyant un communiqué<br />

d’une quinzaine de lignes accompagné d’une photo, à rv@beci.be<br />

Attention : les textes publicitaires ne sont pas publiés. La rédaction se réserve le droit d’écourter les textes trop longs.<br />

Cvs: Faire du business avec le Congo?<br />

C’est décidé, vous voulez entreprendre au Congo mais vous vous rendez compte que ce n’est pas facile? Vous vous<br />

demandez comment être sûr que vos rendez-vous sur place soient respectés? Comment vous allez obtenir l’inscription<br />

au Registre du Commerce, l’ouverture d’un compte en banque en un laps de temps raisonnable? Quels fournisseurs<br />

vous allez choisir? CVS: «Alors si vous êtes à la recherche d’un partenaire local sur qui vous appuyer, ce qui suit<br />

va vous intéresser. Le bureau de conciergerie d’entreprise CVS a pour mission de faciliter la vie des porteurs de projets.<br />

En collaborant avec nous, vous bénéficierez d’un support efficace pour vos démarches administratives et logistiques.<br />

Notre approche innovante de One Stop Shopping permet à nos clients de se concentrer sur leur activité de base et de<br />

nous avoir comme unique point de contact. Nous accordons une importance particulière à la qualité, à une approche<br />

multiculturelle, à une communication transparente et à des échanges win-win. Valoriser les compétences disponibles<br />

localement nous tient également à cœur. Profitez de nos connexions privilégiées dans différents secteurs d’activités tels<br />

que banque, télécom, horeca, agences de voyage ainsi que chambres de commerce et Agences de Promotion d’Investissement.<br />

Vous avez des questions? N’attendez pas et contactez-nous dès aujourd’hui.»<br />

CVS SPRL (Consultance et Vente de Services)<br />

Avenue Forgerons, 3558 • Kinshasa, Limete / Q. Funa<br />

RD Congo<br />

t +32 496 32 59 95 •t (RDC): +243 (0) 990 064 652<br />

info@cvs-businesses.com<br />

www.cvs-businesses.com<br />

Facebook: cvs-sprl-congo • Twitter: @cvs_congo


18<br />

n°3 - Mars 2011 - EntrEprEndrE<br />

vous bougez !<br />

ActionCOACH ouvre sa première franchise en Belgique !<br />

«Travailler moins pour gagner plus !» Qui peut s’approprier aujourd’hui un tel slogan, dans le contexte<br />

économique qui nous environne ? C’est pourtant ce que revendique Marc Delaby, coach d’affaire certifié<br />

ActionCOACH pour la Belgique: «ma mission consiste à accroître les succès des entrepreneurs et chefs de<br />

petites et moyennes entreprises qui souhaitent développer leur affaire en augmentant leur temps libre et<br />

leurs revenus» explique-t-il en détaillant sa méthodologie d’intervention:<br />

«Nous accompagnons les patrons d’entreprises autour de quatre axes:<br />

1. observer ce qu’ils ne peuvent voir par eux-mêmes car ils en sont trop proche ;<br />

Marc Delaby, Business Coach<br />

2. identifier et éduquer les stratégies éprouvées qui les feront gagner plus vite et plus sûrement ;<br />

3. mettre en place et implémenter ces stratégies avec efficacité. Ceci en définissant: «Qui fait Quoi pour Quand ?»<br />

4. passer à l’action avec discipline, accompagné d’un ‘ ami déraisonnable et stimulant’, votre coach.»<br />

Parfois prisonniers de leurs contraintes économiques et/ou étouffés par un emploi du temps qui les prive de toute vie de<br />

famille, certains entrepreneurs ont, malgré eux, transformé leur «affaire» en véritable «enfer». D’autres sont à la recherche<br />

d’un appui complice dans la solitude commune à beaucoup de dirigeants, pourtant prêts à relever de nombreux défis.<br />

D’autres encore ont relevé leurs défis, mais ont difficile à garder le cap et à maintenir une structure stable et solide face à<br />

la croissance non maîtrisée de leur entreprise. Sans oublier ceux qui préparent la cession de leur entreprise, en prenant<br />

soin d’y transmettre leur propre valeur ajoutée, sans quoi elle ne serait qu’une coquille vide…. En intégrant le groupe<br />

ActionCOACH, Marc Delaby a donc décidé de se mettre au service des clients du premier groupe mondial de coaching<br />

d’affaires auprès des entreprises. Ses interventions s’articulent autour de sept domaines: la stratégie d’entreprise, la<br />

vente, le marketing, la communication, les systèmes opérationnels, le développement des équipes, le leadership et le<br />

service client. Son programme structuré a été testé et validé depuis 1993 par plus de 1700 coachs répartis dans 28 pays.<br />

Les quelques 15 000 clients annuels ActionCOACH et les 400 000 entrepreneurs qui ont suivi ses programmes ne peuvent<br />

qu’attester de la puissance et de l’efficacité de ses programmes.<br />

Le cabinet d’avocats NautaDutilh a été récompensé par un<br />

label 2 étoiles en tant qu’entreprise éco-dynamique par<br />

l’Institut Bruxellois pour la Gestion de l’Environnement.<br />

NautaDutilh est le seul cabinet d’avocats dans la Région<br />

de Bruxelles-Capitale à avoir obtenu un écolabel 2 étoiles.<br />

L’engagement de NautaDutilh pour le développement<br />

durable n’est pas neuf et bien connu. En 2005, le cabinet<br />

d’avocats avait déjà obtenu son premier écolabel (1 étoile)<br />

pour ses efforts en matière de sensibilisation à l’environnement.<br />

Et cela ne s’est pas arrêté là. Le cabinet d’avocats<br />

a continué à lancer de nouvelles actions et à intégrer le<br />

développement durable dans sa gestion quotidienne de<br />

la société. Une des plus importantes décisions de NautaDutilh<br />

a été de déménager dans un immeuble “vert”<br />

baptisé Solaris qui est l’un des bâtiments les écologiques<br />

de Bruxelles. Solaris offre une meilleure isolation, des<br />

équipements très performants et des sources d’énergie<br />

alternatives (panneaux solaires et pompes à chaleur géothermiques).<br />

Le déménagement - effectué en mars 2010 - a<br />

permis à la société d’atteindre ses objectifs de croissance<br />

durable et a été accompagné de changements significatifs<br />

au sein de l’infrastructure de la société et des processus<br />

de travail. Philippe François, Managing Partner de Nauta-<br />

Dutilh Bruxelles, commente «Nous sommes heureux que<br />

nos efforts en matière de développement durable et de sensibilisation<br />

environnementale soient récompensés par un<br />

écolabel 2 étoiles. Nous allons bien entendu poursuivre nos<br />

efforts pour réduire notre empreinte écologique.»<br />

Impact (Franchisé Action COACH)<br />

Chaussée d’Alsemberg 995 • 1180 Bruxelles<br />

t +32 2 325 51 81<br />

marcdelaby@actioncoach.com • www.actioncoach.com/marcdelaby<br />

NautaDutilh obtient un écolabel 2 étoiles<br />

Une des plus importantes décisions de NautaDutilh a été de<br />

déménager dans un immeuble “vert” baptisé Solaris.<br />

NautaDutilh<br />

Chaussée de la Hulpe 120 – 4e étage<br />

1000 Bruxelles<br />

t +32 2 566 80 00 • F +32 2 566 80 01<br />

ndbru@nautadutilh.com<br />

www.nautadutilh.com


JCDecaux devient numéro 1 mondial<br />

Avec un chiffre d’affaires de 2, 35 milliards d’euros, JCDecaux<br />

devient numéro 1 mondial de la communication extérieure.<br />

Fondé en 1964 par Jean-Claude Decaux en France,<br />

JCDecaux a démarré avec l’idée du concept innovant<br />

d’équiper gratuitement les villes d’abribus, entièrement<br />

financés par la publicité. Aujourd’hui, le groupe est côté<br />

sur l’Eurolist d’Euronext Paris. Citons quelques chiffres<br />

clés du groupe:<br />

• N°1 mondial du mobilier urbain (428<br />

000 faces publicitaires)<br />

• N°1 mondial de la publicité dans les<br />

transports avec 184 aéroports et plus de<br />

300 contrats de transport dans les métros,<br />

bus, trains et tramways (380.200<br />

faces publicitaires)<br />

• N°1 européen de l’affichage grand format<br />

(230.500 faces publicitaires)<br />

• Nº1 mondial du vélo en libre service<br />

• Une présence dans 3.500 villes de plus<br />

de 10.000 habitants<br />

• 9.940 collaborateurs<br />

Jean-Sébastien Decaux, CEO Belgium,<br />

Luxemburg & Southern Europe de JCDecaux<br />

espace membres<br />

Présent en Belgique depuis 1967, JCDecaux déploie son<br />

offre dans 180 villes et communes et emploie 200 personnes.<br />

Depuis mai 2009, JCDecaux a innové en implantant<br />

Villo !, le vélo en libre service à Bruxelles: avec plus<br />

de 20 000 abonnés, et jusqu’à 120.000 locations par mois,<br />

Villo ! a été plébiscité par les Bruxellois et est devenu un<br />

maillon incontournable de la mobilité urbaine. JCDecaux<br />

est particulièrement heureux d’annoncer le renouvellement<br />

des contrats à Bruges, Malines et Ypres. Ces nouveaux<br />

accords confirment la place de JCDecaux en tant<br />

que leader historique du marché en Flandre.<br />

JCDecaux<br />

Allée Verte 50<br />

1000 Bruxelles<br />

t +32 2 274 11 11 • F +32 2 274 11 12<br />

info@jcdecaux.be<br />

www.jcdecaux.be<br />

La carte Maestro® click bonus d’AXA: une carte qui rémunère à la<br />

fois le client et un projet socialement responsable<br />

AXA à annoncé le lancement du compte à vue Internet<br />

click bonus (www.clickbonus.be) intégrant une dimension<br />

«corporate responsibility». Les clients du compte à<br />

vue click bonus peuvent soutenir un projet social / caritatif<br />

de leur choix parmi une liste d’associations. En effet,<br />

pour chaque transaction électronique effectuée via<br />

leur compte, AXA Banque s’engage à verser 5 centimes<br />

d’euro supplémentaires à l’association choisie. Avec la<br />

carte Maestro associée au compte click bonus, AXA agit<br />

de manière responsable et à ce titre souhaite soutenir<br />

des projets liés à l’environnement, la santé, le handicap,<br />

l’enseignement, la sécurité routière. Les porteurs de cartes<br />

Maestro click bonus ont donc le choix entre 6 organismes<br />

à soutenir:<br />

- CO2-LOGIC: réduction des amas d’ordures accumulés<br />

dans les rues de Dar es-Salaam (Tanzanie) en vue d’améliorer<br />

les conditions d’hygiène<br />

- ASBL OSCARE: soins de suite aux jeunes patients atteints<br />

de graves brûlures et prévention dans les écoles<br />

et les entreprises<br />

- SPECIAL OLYMPICS: ASBL qui réunit plus de 3.000 sportifs<br />

atteints d’un handicap mental autour du sport et<br />

de la santé<br />

- LIGUE CARDIOLOGIQUE BELGE: campagnes de prévention<br />

et de sensibilisation visant à promouvoir l’utilisation<br />

du défibrillateur<br />

- ECOLE EN BOITE – UNICEF: caisses comportant du matériel<br />

scolaire pouvant servir à 40 enfants et un instituteur<br />

- IBSR: dès mars 2011, campagne de sensibilisation par<br />

des jeunes pour des jeunes sur les dangers des comportements<br />

à risque au volant.<br />

La carte Maestro® click bonus d’AXA.<br />

aXa<br />

Boulevard du Souverain 25<br />

1170 Bruxelles<br />

t +32 2 678 61 11 • F +32 2 678 79 98<br />

www.axa.be<br />

19<br />

n°3 - Mars 2011 - EntrEprEndrE


20<br />

n°3 - Mars 2011 - EntrEprEndrE<br />

vous bougez !<br />

Erik-Jan Zorgdrager est le nouveau General Manager Direct Sales<br />

de Sharp Electronics Benelux<br />

Sharp Electronics Benelux bv, un éminent fournisseur de systèmes professionnels de gestion des documents, a nommé<br />

Erik-Jan Zorgdrager au poste de General Manager Direct Sales pour les systèmes de documents. M. Zorgdrager (45 ans)<br />

est désormais responsable du canal de vente directe des systèmes de documents de Sharp au Benelux. M. Zorgdrager travaille<br />

depuis 1999 dans le secteur des documents, pour des entreprises telles que Haagtechno et Kompro. Il a occupé plusieurs<br />

postes commerciaux dans la vente directe, aussi bien en matière de vente que de management. Cette expérience<br />

et sa longue pratique de la consultance font de M. Zorgdrager la personne idéale pour ce poste riche en défis. «Sharp<br />

vise à renforcer sa position au Benelux dans les prochaines années via le canal de vente directe et à accroître sa part de<br />

marché dans les systèmes de documents. Nous sommes convaincus que la nomination d’Erik-Jan Zorgdrager en tant<br />

que General Manager Direct Sales va nous aider à atteindre ces objectifs», déclare Peter Hoorn, Directeur commercial de<br />

Sharp Electronics Benelux.<br />

Logos, emblèmes, textes, animaux ou objets en 3 dimensions,<br />

les possibilités sont infinies.<br />

Sharp Electronics Benelux<br />

Pontbeekstraat 4<br />

1702 Groot-Bijgaarden<br />

t +32 2 467 67 11<br />

F +32 2 467 67 67<br />

www.sharp.be<br />

3Dlaserworld propose la<br />

reproduction de portrait en 3 dimensions<br />

Active depuis 2004, Tree-D aura mis peu de temps à s’implanter<br />

sur le marché belge. Grace à un matériel de pointe issu des dernières<br />

technologies, elle est véritablement devenue la référence en<br />

matière de gravure laser dans des supports de types verre cristal.<br />

Emmenée par une équipe professionnelle et dynamique, Tree-D<br />

n’aura cessé d’innover depuis. C’est ainsi qu’elle fonde en 2008<br />

le groupe 3Dlaserworld dans l’unique but de répondre aux demandes<br />

de plus en plus croissantes de ses clients européens. Grace<br />

à ses revendeurs et à son studio mobile, elle renforce chaque jour<br />

son influence en tant que leader en matière de technologie laser.<br />

Cette jeune société propose en effet un éventail de produits entièrement<br />

personnalisables et destinés à la fois aux professionnels et<br />

aux particuliers ; de la gravure de vos photos en 2 dimensions à<br />

la reproduction de votre portrait en 3 dimensions, en passant par<br />

la conception et la réalisation d’awards et de trophées pour nombre de sociétés. Logos, emblèmes, textes, animaux ou<br />

objets en 3 dimensions, les possibilités sont infinies. Tout cela dans un nombre impressionnant de supports différents,<br />

et dans des délais défiant toute concurrence. Après quelques années, et dans un souci d’innovation constante, le groupe<br />

lance son nouveau produit destiné au marché funéraire et en exclusivité mondiale: L’urne funéraire en verre cristal. Personnalisable<br />

au même titre que tous ses autres supports (aussi bien en 2D qu’en 3D), elle est destinée non seulement aux<br />

proches du défunt, mais aussi à tous les maîtres désireux de garder une trace de leur animal de compagnie. Vous pourrez<br />

ainsi conserver le souvenir d’un être cher gravé au cœur du cristal.<br />

3Dlaserworld (Tree-D)<br />

Square de l’Atomium 1 po 31<br />

1020 Bruxelles<br />

t +32 2 478 68 75 • F +32 2 476 97 95<br />

info@3dlaserworld.com<br />

www.tree-d.be


CISB: «Faire un peu plus de la même chose» !<br />

Christophe Humblet, gérant de Conseils en Intervention<br />

Systémique Brève (CISB): «Quand un client nous appelle, il<br />

nous demande souvent de mettre en œuvre des types de<br />

solutions qu’il a déjà essayées lui-même. Un exemple vaut<br />

mieux qu’un long discours: imaginez que votre problème<br />

soit de faire rentrer un âne dans une étable. Que ce soit vital<br />

et bien sûr urgent, sinon ça ne serait pas drôle !<br />

La plupart de nos clients nous propose de tirer sur la corde,<br />

de le pousser comme on peut, ou encore, de l’appâter avec<br />

une carotte. C’est bien sûr en toute logique qu’ils partent<br />

dans cette direction, étant donné que l’avenir de l’entreprise<br />

en dépend ! Mais non, rien n’y fait, cet âne a du caractère !<br />

Il résiste, bloque et enfonce de plus en plus profondément<br />

ses sabots dans le sol. C’est généralement à ce moment-là<br />

que notre client nous demande de trouver une solution à<br />

sa place! Parfois, il faut mettre son bon sens au placard, et<br />

passer par des solutions qui peuvent sembler paradoxales.<br />

A partir d’une vision systémique des blocages, nous apportons<br />

un autre éclairage, une autre vision, une autre voie<br />

Microsoft: «Les entreprises et PME sont prêtes<br />

pour le cloud computing.»<br />

Ultimate Makeover a entamé cette année<br />

sa quatrième édition. La campagne<br />

a pour but de conscientiser les petites<br />

et moyennes entreprises de Belgique<br />

sur les possibilités ICT afin de leur permettre<br />

d’améliorer leur productivité,<br />

et de mieux protéger leurs données,<br />

ceci dans le but d’être plus efficace et<br />

d’atteindre de meilleurs résultats d’entreprise.<br />

Depuis le lancement de la<br />

campagne, plus de 130.000 visiteurs se<br />

sont rendus sur le site www.ultimatemakeover.be. En plus<br />

de la campagne Ultimate Makeover s’ajoute également<br />

un concours donnant accès à des prix impressionnants.<br />

Chaque participant reçoit dès l‘inscription une évaluation<br />

du parc IT de son entreprise. Le premier prix est un réaménagement<br />

complet de l’entreprise.<br />

A la question de savoir comment l’ICT aide les chefs d’entreprise<br />

à promouvoir leur productivité, une tendance s’est<br />

clairement dégagée dans l’analyse des résultats d’une enquête<br />

dans le cadre de la campagne Ultimate Makeover.<br />

Presque la totalité des entreprises font confiance aux<br />

produits et services Microsoft pour faire tourner leur<br />

plateforme IT. Ainsi, pas moins de 90% des personnes interrogées,<br />

ont installé comme logiciel de productivité une<br />

version de Microsoft Office, a déclaré Steven Stokmans, directeur<br />

du segment PME chez Microsoft BeLux: «Un quart<br />

d’entre elles (24%) possède la version le plus récente d’Office<br />

2010, 42% tournent sur une version précédente. Au niveau<br />

espace membres<br />

de résolution de problèmes. Imaginez la réaction de notre<br />

âne si on lui tirait la queue pour l’empêcher de rentrer dans<br />

l’étable ?»<br />

Christophe Humblet – Gérant<br />

Conseils en Intervention Systémique Brève (CISB)<br />

Problem Solving Coaching<br />

Rue du Faisan 3 • 1410 Waterloo<br />

t +32 2 354 50 08 • m +32 477 33 75 08<br />

info@cisb.be • www.cisb.be<br />

de la satisfaction, 95% se disent satisfaits<br />

(63%) voire très satisfaits (32%) de la prestation<br />

de services qu’offre Microsoft. Ce sont<br />

des chiffres plutôt impressionnants.»<br />

Les PME belges semblent être bien informées<br />

des possibilités que le cloud computing<br />

a à offrir. Un peu plus de la moitié<br />

(53%) possèdent un serveur au bureau, et<br />

plus d’un tiers (34%) ont opté pour une solution<br />

en ligne ou hébergée chez un partenaire<br />

(34%) ; seulement 12% ont choisi une<br />

solution open source. Aussi, 25% des répondants ont déjà<br />

incorporé le téléphone et la télécopie dans leur email. «Ces<br />

chiffres tendent à la conclusion suivante: les PME sont ouvertes<br />

et prêtes pour le cloud computing et les applications<br />

qui s’y lient.» A conclu Stokmans. «Spécialement les PME<br />

bénéficient de beaucoup d’avantages via le cloud computing:<br />

elles disposent d’un environnement IT ultra moderne,<br />

flexible et adaptable, et pour des frais mensuels connus<br />

d’avance. Au niveau de la concurrence avec de plus grandes<br />

entreprises, les PME ont aujourd’hui de meilleures armes à<br />

leur portée.»<br />

Microsoft<br />

Corporate Village<br />

Leonardo da Vincilaan 3<br />

1935 Zaventem<br />

t +32 503 31 13<br />

F +32 704 35 35<br />

www.microsoft.be<br />

21<br />

n°3 - Mars 2011 - EntrEprEndrE


22<br />

n°3 - Mars 2011 - EntrEprEndrE<br />

vous bougez !<br />

DirectLease encore plus performant grace à DirectSearch<br />

Grâce à une profonde mise à jour de la fonction de recherche pour les véhicules de leasing, DirectLease prend une nouvelle<br />

longueur d’avance sur ses concurrents en termes de convivialité et de fonctionnalité. L’actualisation se fonde sur<br />

la législation fiscale et environnementale la plus récente et sur une étude approfondie des besoins du client. Le système<br />

de recherche unique DirectSearch tient aussi compte de chaque type de politique automobile et de chaque budget.<br />

Toutes les entreprises actualisent en ce moment leur politique automobile pour respecter les nouvelles normes<br />

environnementales et la fiscalité concernant les véhicules de société. Dans de nombreux cas, la composition du parc<br />

automobile complet fait l’objet d’une analyse. Les conséquences de tous ces facteurs sur le prix de leasing final ou le<br />

«coût total de propriété» ne sont pas toujours très claires. Jusqu’à maintenant. «Notre promesse faite au client, ‘Directement<br />

mieux’, requiert de l’innovation et du dynamisme de notre part», explique Erwin Coesens, country manager.<br />

«Même si DirectSearch, le moteur de recherche de DirectLease, était déjà fortement apprécié pour sa convivialité, nous<br />

lui avons ajouté une autre dimension avec un objectif: un maximum d’informations en un minimum de manipulations.<br />

Une information d’ailleurs taillée sur mesure selon la politique automobile propre à chaque entreprise. DirectSearch<br />

tient compte de toutes ces variables.» Vous souhaitez plus d’informations, contactez: Erwin Coesens – Country manager<br />

DirectLease - +32 (3) 544 73 38 – erwin.coesens@directlease.be.<br />

DirectSearch, un maximum d’informations en un minimum de manipulations..<br />

DirectLease<br />

Noorderlaan 109 • 2030 Antwerpen<br />

t +32 3 544 73 38 • F +32 3 544 74 65<br />

Erwin.coesens@directlease.be • www.directlease.be


En partenariat avec :<br />

Avec la collaboration de :<br />

Media partners :<br />

www.tribunedebruxelles.be<br />

Une initiative de :<br />

Brussels Hotels Association<br />

BRUSSELS<br />

HOTELS I TOURISM I CONGRESS & EVENTS<br />

18-03-2011<br />

<strong>BECI</strong><br />

Bruxelles<br />

Dans le cadre de :<br />

enjeux<br />

Vendred i 1 8 mars 2011<br />

BIP I 10 Place Royale I 100 0 Bruxelles<br />

10h00 - 17h00 Editeur Responsable Olivier Willockx, Avenue Louise 500, 1050 Bruxelles<br />

Entrée par la Cou r d’Honneur Touris me, Hôtels, Evénementie l,<br />

Sa lons et foires , ...<br />

Des centaines d’emplois e t de stages !<br />

Apportez votre CV en 10 copie s<br />

minimum<br />

23<br />

n°3 - Mars 2011 - EntrEprEndrE<br />

Inscription gratuite sur :<br />

http://jobdays.beci.be


24<br />

n°3 - Mars 2011 - EntrEprEndrE<br />

vous bougez !<br />

AOS Studley est une société indépendante de conseil et services<br />

spécialisée dans l’immobilier d’entreprise.<br />

AOS Studley construit le futur<br />

Afin de poursuivre sa croissance, AOS Studley a nommé<br />

Patrick Waûters comme Directeur Facility Management<br />

Consulting. Patrick et son équipe conseillent les entreprises<br />

en vue d’optimaliser les services facilitaires dans leurs immeubles.<br />

De plus, Stefan Olefs a été nommé Manager du<br />

Workplace Strategy. Ce département assiste les entreprises<br />

dans la définition de l’environnement de travail optimal<br />

à la réalisation de leurs objectifs stratégiques. Son équipe<br />

est renforcée par l’arrivée de Lara Paemen. Lara a une expérience<br />

de plusieurs années dans l’accompagnement des<br />

transformations en matière de workplace consulting, de<br />

communication et de change management. Ces 2 divisions<br />

travaillent en étroite collaboration avec les départements<br />

Real Estate Services (sous la direction de Jeroen Govers) et<br />

Building Services (sous la direction de Yves Mestdagh).Enfin,<br />

l’arrivée de Thierry de la Barre comme Sales, Finance &<br />

Administration achève de renforcer considérablement le<br />

management d’AOS Studley en Belgique. Cette équipe a plus<br />

que jamais l’ambition de proposer des solutions innovantes<br />

en immobilier, aménagement et facility management, et ce<br />

dans un modèle libre de tout conflit d’intérêt.<br />

AOS Studley<br />

Avenue Charles Schaller 54<br />

1160 Bruxelles<br />

t +32 2 775 95 11<br />

F +32 2 775 96 00<br />

belgium@aosgroup.com<br />

www.aosgroup.com<br />

Art & Build Architect nominé<br />

aux MIPIM Awards 2011<br />

Dessiné par le bureau d’architecture ART & BUILD (associé<br />

pour l’exécution à l’architecte Jean-Paul ROZÉ), et développé<br />

par AG Real Estate, le nouveau siège social du Groupe<br />

Chèque Déjeuner à Gennevilliers, Ile-de-France, est nominé<br />

aux MIPIM Awards 2011 dans la catégorie «Business<br />

centres», en compétition avec deux autres réalisations signées<br />

Zaha Hadid Architects et Kohn Pedersen Fox Associates.<br />

En 2008, Art & Build remportait cet award pour le bâtiment<br />

«Agora» du Conseil de l’Europe à Strasbourg. Cette<br />

nouvelle nomination aux MIPIM Awards 2011 soutient la<br />

reconnaissance et le développement des activités d’Art &<br />

Build en France et en Europe. Art & Build est notament présent<br />

en Italie où le siège de la «European Food Safety Authority»<br />

est en voie d’achèvement à Parme.<br />

Le nouveau siège social du Groupe Chèque Déjeuner à<br />

Gennevilliers, Ile-de-France.<br />

Art & Build Architect<br />

Chaussée de Waterloo 255• 1060 Bruxelles<br />

t +32 538 72 71<br />

F +32 2 538 65 57<br />

info@artbuild.eu • www.artbuild.eu


MCCANN LOWE<br />

VOITURE ÉLECTRIQUE EN CARSHARING,<br />

LA SOLUTION ZEN CAR<br />

À BRUXELLES.<br />

ZEN CAR est un tout nouveau concept de mobilité douce. Il s’agit d’un système simple et pratique de partage de voiture 100 % électrique,<br />

silencieuse et non polluante ! ZEN CAR, c’est 40 voitures courant 2011 et de plus en plus d’emplacements dans la ville. Vous avez<br />

besoin d’une voiture pour vous déplacer, louez simplement une ZEN CAR. Cette voiture électrique en carsharing est à vous quand vous<br />

en avez besoin. Le reste du temps, d’autres l’utilisent. Vous adhérez ainsi à une nouvelle vision du monde et de la mobilité. Vous pensez<br />

à vous, mais aussi aux autres. Y compris la planète, la ville, l’air ...<br />

Quand vous adoptez le carsharing avec ZEN CAR, tout le monde qui y gagne.<br />

Projet soutenu par :<br />

Région de Bruxelles Capitale<br />

Projet soutenu par :<br />

SRIB<br />

[ Société Régionale<br />

d’Investissements de Bruxelles ]<br />

Projet soutenu par :<br />

<strong>BECI</strong><br />

[ Brussels Enterprises<br />

Commerce and Industry ]<br />

BRUSSELS ENTERPRISES<br />

COMMERCE AND INDUSTRY<br />

Beci


26<br />

n°3 - Mars 2011 - EntrEprEndrE<br />

ALLES WAT U ZOU MOETEN WETEN<br />

OM TE ONDERNEMEN IN BRUSSEL<br />

ALLES WAT U ZOU MOETEN WETEN<br />

OM TE ONDERNEMEN IN BRUSSEL<br />

profil d’entreprise<br />

La Région bruxelloise stimule<br />

l’innovation en entreprise<br />

Depuis le 1er janvier, trois nouvelles aides sont disponibles afin de promouvoir la recherche,<br />

le développement et l’innovation. Petit aperçu.<br />

◗ Aide aux jeunes entreprises innovantes<br />

Il s’agit d’une aide destinée à favoriser la création et la pérennisation d’entreprises à haut potentiel d’innovation en<br />

finançant la mise en œuvre de leur plan stratégique d’innovation sur une période de maximum 3 ans. Les bénéficiaires<br />

sont les petites entreprises dont la création remonte à moins de 6 ans avant l’octroi de l’aide.<br />

La subvention peut couvrir des dépenses de toute nature et son montant s’élève à 500.000 euros maximum.<br />

Un calendrier précis d’introduction des demandes est prévu. Un appel à candidatures en vue de désigner la ou les<br />

jeune(s) entreprise(s) innovante(s) de l’année sera lancé par INNOVIRIS une fois par an.<br />

◗ Aide pour faire appel aux services de conseil en innovation et de soutien à l’innovation<br />

Cette aide vise à renforcer la dynamique générale du tissu régional industriel autour de l’innovation stratégique. Elle<br />

s’adresse aux PME bruxelloises qui font appel à des prestataires de services spécialisés dans le domaine de l’innovation<br />

stratégique.<br />

La hauteur de l’aide peut atteindre 75 % des dépenses admissibles et est comprise entre 25.000 et 200.000 euros par<br />

bénéficiaire sur une période de 3 ans.<br />

◗ Aide pour mener à bien un doctorat en entreprise<br />

L’objectif de cette mesure est de renforcer les ponts entre le monde académique et le monde de l’entreprise en finançant<br />

des doctorats en entreprise.<br />

Au moins une fois par an, l’INNOVIRIS lancera un appel à candidatures invitant les organismes de recherche ayant un<br />

pôle de recherche sur le territoire de la Région à introduire leur demande d’aide.<br />

La hauteur de l’aide s’élève à maximum 100% des coûts admissibles, pour une durée maximale de 60 mois par organisme<br />

de recherche et par chercheur.<br />

Pour plus d’information sur ces aides et pour découvrir d’autres aides en matière d’innovation, vous pouvez consulter<br />

le portail des aides en région bruxelloise www.ecosubsibru.be, ainsi que le site d’INNOVIRIS : www.innoviris.be.<br />

ALLES WAT U ZOU MOETEN WETEN<br />

OM TE ONDERNEMEN IN BRUSSEL<br />

ALLES WAT U ZOU MOETEN WETEN<br />

OM TE ONDERNEMEN IN BRUSSEL<br />

ALLES WAT U ZOU MOETEN WETEN<br />

OM TE ONDERNEMEN IN BRUSSEL<br />

ALLES WAT U ZOU MOETEN WETEN<br />

OM TE ONDERNEMEN IN BRUSSEL<br />

ALLES WAT U ZOU MOETEN WETEN<br />

OM TE ONDERNEMEN IN BRUSSEL<br />

APPELEZ LE<br />

ALLES WAT U ZOU MOETEN WETEN<br />

OM TE ONDERNEMEN IN BRUSSEL<br />

ALLES WAT U ZOU MOETEN WETEN<br />

OM TE ONDERNEMEN IN BRUSSEL<br />

Tout ce que vous devriez savoir<br />

pour entreprendre à Bruxelles<br />

Une initiative de la Région de Bruxelles-Capitale<br />

1020-Annonce-Entreprendre_180x90_V2.indd 1 26/10/10 11:42<br />

ALLES WAT U ZOU MOETEN WETEN<br />

OM TE ONDERNEMEN IN BRUSSEL<br />

ALLES WAT U ZOU MOETEN WETEN<br />

OM TE ONDERNEMEN IN BRUSSEL<br />

ALLES WAT U ZOU MOETEN WETEN<br />

OM TE ONDERNEMEN IN BRUSSEL<br />

ALLES WAT U ZOU MOETEN WETEN<br />

OM TE ONDERNEMEN IN BRUSSEL<br />

ALLES WAT U ZOU MOETEN WETEN<br />

OM TE ONDERNEMEN IN BRUSSEL<br />

ALLES WAT U ZOU MOETEN WETEN<br />

OM TE ONDERNEMEN IN BRUSSEL


With the support of<br />

Partner for work at<br />

Brussels Airport<br />

Institutional partners<br />

powered by Brussels Metropolitan<br />

participez à la quatrième édition<br />

A LA RECHERCHE<br />

www.jobdays.eu<br />

DE COLLABORATEURS?<br />

lieu: Lufthansa Technik @ Brussels Airport<br />

19<br />

mars<br />

s a m e d i<br />

10h - 18h<br />

inscriptions > melody@jobdays.eu<br />

info > katrien.roels@voka.be<br />

02 255 20 28<br />

Media partners<br />

Photographie Jan D’Hondt pour B.A<br />

Mobility partners Logistic partners


28<br />

n°3 - Mars 2011 - EntrEprEndrE<br />

boîte à outils<br />

Chef d’entreprise, songez à une<br />

assurance responsabilité des<br />

administrateurs<br />

Une assurance responsabilité des administrateurs est<br />

une police d’assurance qui couvre les conséquences<br />

financières d’une faute professionnelle d’un administrateur<br />

ou d’un gérant d’entreprise.<br />

Il existe des différences importantes<br />

entre les différentes assurances de<br />

ce type. L’importance de la prime<br />

est déterminée principalement par la<br />

nature des activités et par la situation<br />

financière de l’entreprise. Le nombre<br />

d’administrateurs est d’une importance<br />

secondaire. Pour les PME, il y a<br />

des polices sur le marché dont le montant<br />

s’échelonne de 1.500 à 3.000 EUR<br />

par an.<br />

le preneur<br />

L’assurance n’est pas souscrite par les<br />

administrateurs individuellement,<br />

mais par la société pour tous ses administrateurs.<br />

L’on évite ainsi que ce<br />

soit toujours le même administrateur<br />

(celui qui est assuré) qui soit visé. La société<br />

n’est pas obligée de souscrire une<br />

telle assurance.<br />

le(s) assuré(s)<br />

Une interprétation large des assurés a<br />

son importance. Il peut s’avérer utile<br />

que non seulement les administrateurs<br />

en droit, mais aussi les administrateurs<br />

de fait, les travailleurs et<br />

même les époux et héritiers des assurés<br />

fassent partie des assurés. Il arrive<br />

aussi souvent que non seulement les<br />

administrateurs de la société soient assurés,<br />

mais également les administrateurs<br />

des filiales de l’assuré. Dans une<br />

structure de groupe, il est donc préférable<br />

que l’assurance soit souscrite par<br />

la société holding ou la société mère.<br />

la période assurée<br />

Seules les actions intentées au cours de<br />

la période assurée et la période de transition<br />

sont couvertes. Quand la faute a<br />

été commise n’a pas d’importance. La<br />

période de transition est la période suivant<br />

la cessation de la police et couvre<br />

généralement une durée de 60 mois<br />

ou cinq ans. Cinq ans est également le<br />

délai de prescription en ce qui concerne<br />

les fautes des administrateurs. Une<br />

clause présente un certain danger durant<br />

la période assurée, c’est “l’exclusion<br />

du passé connu”. Une telle clause<br />

a pour effet d’exclure de l’assurance les<br />

actions intentées en vertu de circonstances<br />

ou de faits qui étaient ou devaient<br />

être connus de l’assuré au moment<br />

de la souscription de l’assurance.<br />

les conditions de la police<br />

Si les administrateurs veulent éviter<br />

des surprises désagréables, ils feraient<br />

bien d’examiner de près les conditions<br />

de leur police. En principe, seules sont<br />

couvertes les actions civiles ou administratives<br />

concernant des fautes<br />

d’administrateurs ainsi que les frais<br />

de défense en justice, quelle que soit<br />

la personne à l’origine de l’action intentée.<br />

Certaines polices ne couvrent<br />

toutefois pas les actions en responsabilité<br />

intentées par la société, eu égard au<br />

danger de collusion.<br />

Bien que le danger de collusion soit<br />

réel, la bonne foi est présumée et la<br />

mauvaise foi doit être prouvée. Les actions<br />

pénales ne sont jamais couvertes;<br />

les frais de défense le sont en revanche<br />

le plus souvent. Toutes les fautes des<br />

administrateurs entrent en ligne de<br />

Conclusion<br />

Guy Van De Velde - Partner Deloitte Accountancy<br />

gvandevelde@deloitte.com<br />

compte, sauf les fautes intentionnelles.<br />

Comme dans beaucoup d’assurances, il<br />

faut aussi veiller aux nombreuses exclusions.<br />

Selon le secteur d’activité, certaines<br />

exclusions ont leur importance,<br />

et l’on doit envisager de les faire figurer<br />

quand même dans la police, même<br />

si cela entraîne des coûts supplémentaires<br />

pour la société.<br />

Les frais de défense en justice sont<br />

assurés dans la plupart des polices.<br />

Vu que les frais de procédure représentent<br />

souvent des dépenses parmi<br />

les plus importantes, cette couverture<br />

est primordiale. Souvent, un plafond<br />

est prévu pour les frais d’avocat dans<br />

les conditions de la police. Si vous ne<br />

voulez pas être abusé, il importe de vérifier<br />

si ce plafond est suffisant. Autre<br />

exclusion fréquente et source de mauvaises<br />

surprises: la couverture selon la<br />

juridiction dans laquelle est intentée<br />

l’action et à laquelle est soumise la<br />

couverture. Les actions intentées aux<br />

Etats-Unis sont exclues dans la plupart<br />

des polices européennes.<br />

Lou Monsieurs, Tax & Legal Services<br />

Dans des situations économiques critiques, lorsque le risque d’actions en<br />

responsabilité est plus élevé que d’habitude, une assurance responsabilité<br />

des administrateurs peut s’avérer utile. D’autre part, des réunions de direction<br />

bien préparées, des procès-verbaux clairs, assortis d’informations et d’une<br />

communication transparentes peuvent démonter que les décisions prises sont<br />

fondées. ainsi, de nombreuses actions en responsabilité peuvent être évitées.


Un présentoir Bizzbox dans votre entreprise ?<br />

Communiquer via le réseau Bizzbox ?<br />

02 345 74 55 - info@bizzbox.be<br />

INFORMeR. COMMuNIqueR.<br />

Les entreprises ont enfin leur réseau.<br />

l’actualité économique bruxelloise bizzbox news<br />

Grâce à 200 points de diffusion disséminés dans 390 entreprises à Bruxelles, les présentoirs Bizzbox<br />

diffusent l’information économique et institutionnelle des acteurs bruxellois. Créé en association<br />

avec Beci, le réseau veut renforcer les relations entre institutions de la capitale et promouvoir l’activité<br />

économique bruxelloise. La rubrique Bizzbox News entend renforcer cet objectif.<br />

vincent Gilleman, pour bizzbox<br />

BON A SAVOIR<br />

Aides aux entreprises et accompagnement à l’exportation,<br />

faites-vous conseiller !<br />

Vous ne le savez pas encore ? La Région bruxelloise propose<br />

de nombreuses aides financières aux entreprises.<br />

Pour vous aider et vous guider, Bruxelles Export et<br />

l’administration de l’Economie et de l’Emploi seront présentes<br />

au salon Entreprendre, au sein de l’espace «Entreprendre à<br />

Bruxelles».<br />

quelles sont ces aides ?<br />

Les entreprises bruxelloises peuvent obtenir un subside<br />

pour des investissements (immobiliers, matériel<br />

ou investissements incorporels, et investissements<br />

environnementaux), des aides à la consultance, pour<br />

des formations ou pour soutenir l’accueil de la petite<br />

enfance, de même que des aides à l’exportation.<br />

Pour plus d’informations, rendez-vous sur le stand de<br />

l’administration de l’Economie et de l’Emploi et sur<br />

www.primespme.be.<br />

En matière d’exportation, Bruxelles Export accompagne<br />

votre PME et vous aide à débusquer à l’étranger des créneaux<br />

adaptés à vos produits ou services. Bruxelles Export<br />

organise aussi des missions à l’étranger, des journées de<br />

contact et des séminaires. En outre, un réseau de 88 attachés<br />

économiques et commerciaux, répartis à travers le<br />

monde, vous guide gratuitement dans votre prospection.<br />

Pour plus d’informations, rendez-vous sur le stand de<br />

Bruxelles Export et sur www.bruxelles-export.be.<br />

boN a savoir<br />

GOSSIPzONE : Le meilleur de votre ville au meilleur prix<br />

www.gossipzone.be est une plateforme web proposant tous les jours une offre promotionnelle<br />

valable 24 heures. Par le biais de la géolocalisation de l’offre, GOSSIP ZONE<br />

donne aux commerçants une visibilité ciblée, et ce sans investissement financier majeur.<br />

Toutes les offres s’articulent autour du lifestyle. Les internautes peuvent ainsi s’offrir<br />

un restaurant à moitié prix, des soins esthétiques ou encore des réductions allant<br />

jusqu’à -70%. Et l’utilisateur peut partager son ‘bon plan du jour’ avec ses amis sur les<br />

réseaux sociaux (Facebook, Twitter…). En échange, il recevra une réduction de 6€ sur<br />

son prochain achat, favorisant ainsi l’aspect communautaire et la propagation de votre<br />

information. Efficace !<br />

BIZZ BOX<br />

Les aides à la promotion de<br />

l’exportation à l’étranger concernent :<br />

la prospection de marchés hors UE ;<br />

la participation aux foires et salons hors UE couplée à une pros-<br />

pection ;<br />

la participation aux foires et salons à l’étranger (UE et hors UE ;<br />

la réalisation de supports informatifs de promotion ;<br />

les formations à l’export ;<br />

le recours à des experts en commerce extérieur ;<br />

la participation à des appels d’offres pour des marchés hors UE ;<br />

la formation technique de clients étrangers en provenance<br />

de pays hors UE ;<br />

l’ouverture de bureaux collectifs de représentation hors UE.<br />

Le formulaire interactif de demande de subsides se trouve dans la<br />

rubrique «Aides financières» du site www.bruxelles-export.<br />

be, et il sera à transmettre à la Direction des Aides aux Entreprises<br />

de l’Administration de l’Economie et de l’Emploi.<br />

2 stands à ne pas rater au salon entreprendre ces 30 et 31 mars (tour & taxis) !<br />

Pour vous inscrire gratuitement : www.entreprendreondernemen.be.<br />

29<br />

n°3 - Mars 2011 - EntrEprEndrE<br />

BIZZBOX Y EST PRESENT!<br />

Un présentoir bizzbox dans votre<br />

entreprise?<br />

Communiquer via le réseau bizzbox?<br />

02 345 74 55 - Info@bizzbox.Be<br />

INFORMER. COMMUNIQUER.<br />

Les entreprises ont enfin<br />

leur réseau.


En tant qu’entrepreneur, manager ou responsable du personnel, vous souhaitez obtenir<br />

des informations complètes et précises sur les opportunités et risques encourus par la<br />

nouvelle législation. Vous trouverez en nos experts Partena HR un partenaire idéal. Grâce<br />

à eux, vous déciderez en toute connaissance de cause.<br />

La gestion administrative de votre personnel ne peut pas être un souci. Votre gestionnaire<br />

payroll s’engage, dès lors, à calculer au quotidien vos salaires conformément à la législation<br />

sociale en vigueur dans le respect de la politique salariale appliquée au sein de votre<br />

entreprise.<br />

En tant que Secrétariat Social agréé indépendant, Partena HR s’engage, à vos côtés, à<br />

penser large et parler vrai.<br />

Découvrez-en plus sur www.partenahr.be.<br />

[ Partena - association sans but lucratif | Secrétariat Social agréé d’Employeurs par AM du 03.03.1949 sous le n° 300 | Siège social: Rue des Chartreux 45, 1000 Bruxelles | tva BE 0409.536.968 ]


Business to Business<br />

secrétariat social 33<br />

business management : prêt pour la croissance ? 38<br />

libéralisation du marché postal : la riposte de bpost 40<br />

Print Power : le média imprimé passe à l’offensive 42<br />

Crm : les gisements de croissance de l’entreprise 45<br />

les call centers du futur 46<br />

vendre n’est pas l’apanage exclusif du vendeur 48<br />

Absentéisme au travail :<br />

comment inverser la tendance ?<br />

Pour la première fois depuis 2004, le nombre de travailleurs absents pour cause de maladie<br />

ne progresse plus à la hausse. Un constat découlant de l’analyse des chiffres d’absentéisme<br />

au travail dans les entreprises belges pour l’année 2010. Et pourtant, l’absentéisme au travail<br />

demeure une préoccupation majeure des chefs d’entreprise, car outre les absences pour<br />

cause de maladie, ils doivent faire face au succès grandissant de l’interruption de carrière, du<br />

crédit-temps et de l’absence pour des motifs d’ordre privé. Lisez infra les chiffres et l’analyse<br />

La société de services RH Securex<br />

a collecté les derniers chiffres<br />

en date en matière d’absences<br />

pour cause de maladie auprès de<br />

254.000 travailleurs employés par<br />

plus de 25.400 employeurs. Il s’agit<br />

de clients du secrétariat social de Securex.<br />

Commençons par la bonne nouvelle :<br />

l’absentéisme pour cause de maladie<br />

a chuté. L’an dernier, 51,9 % des travailleurs<br />

n’ont pas pris un seul jour<br />

de maladie. C’est là un meilleur pourcentage<br />

que l’ « absentéisme zéro » de<br />

50,4 % en 2009.<br />

Ce meilleur score ne s’applique toutefois<br />

pas à tous les groupes composant<br />

la population active. Les entreprises<br />

employant un nombre élevé de<br />

femmes sont confrontées à un plus<br />

fort taux d’absentéisme pour maladie<br />

(en raison des grossesses). En<br />

2010, 47,3 % de l’ensemble des travailleuses<br />

ne se sont pas fait porter<br />

malades une seule fois. Les entre<br />

© PhotoAlto/Reporters<br />

SECRéTARIAT SOCIAL<br />

de Securex et Partena, deux sociétés de services RH<br />

En 2010, 51,9 % des travailleurs n’ont pas<br />

pris un seul jour de maladie.<br />

31<br />

n°3 - Mars 2011 - EntrEprEndrE


dossier Business to business<br />

Comment améliorer<br />

l’équilibre entre vie<br />

professionnelle et vie privée<br />

pour vos travailleurs ?<br />

© PhotoAlto/Reporters<br />

prises comptant de jeunes travailleurs<br />

n’enregistrent, elles non plus, pas de<br />

bons résultats. L’absentéisme zéro des<br />

travailleurs âgés de 25 à 29 ans atteint<br />

péniblement les 45,6 %.<br />

tendance positive<br />

Securex souligne cependant cette<br />

tendance positive. En règle générale,<br />

en 2010, les Belges ont été moins<br />

souvent malades qu’en 2009. Un travailleur<br />

a été en moyenne 1,14 fois<br />

absent pour cause de maladie, par<br />

comparaison avec 1,18 fois en 2009.<br />

L’an dernier, le pourcentage total<br />

d’absentéisme pour cause de maladie<br />

des travailleurs belges, c’est-à-dire le<br />

nombre de jours ouvrables sur 100<br />

non prestés pour cause de maladie ou<br />

d’accident privé, s’élevait à 5,68 %.<br />

Coût : 10,8 milliards d’euros<br />

C’est essentiellement l’absentéisme<br />

de courte durée pour maladie qui a<br />

baissé. Par contre, l’absentéisme de<br />

longue durée, jusqu’à plus d’un an<br />

d’absence ininterrompue au travail,<br />

a quant à lui bien augmenté en 2010.<br />

Il s’élevait à 1,75 % au cours de cette<br />

année. La progression des absences<br />

de longue durée est particulièrement<br />

notable chez les employés.<br />

Selon Securex, cet absentéisme<br />

pour cause de maladie<br />

a un coût total pour<br />

les entreprises et les frais<br />

généraux, à savoir : 10,8<br />

milliards d’euros, soit une<br />

diminution par rapport au<br />

montant de 10,9 milliards<br />

en 2009.<br />

Securex fournit à ses<br />

clients des outils leur permettant<br />

de gérer l’absentéisme<br />

: « Nous ne vous<br />

laissons pas en plan au<br />

terme d’un audit et de la<br />

mise en œuvre d’un plan<br />

d’action. L’absentéisme, ce<br />

ne sont pas que des données<br />

statistiques : un suivi<br />

permanent des chiffres<br />

s’avère essentiel pour pouvoir<br />

rectifier rapidement le<br />

tir, le cas échéant. C’est la<br />

raison pour laquelle nous<br />

avons constitué un toolkit<br />

individuel contenant des<br />

outils pratiques. Partant,<br />

la politique d’absentéisme de votre<br />

entreprise reste toujours adaptée aux<br />

besoins véritables de vos collaborateurs.”<br />

absence pour motifs d’ordre privé<br />

En 2010, la société de services RH<br />

Partena a, une nouvelle fois, chiffré<br />

l’impact de l’absentéisme au travail<br />

pour interruption de carrière, crédit-temps<br />

et congés pour des motifs<br />

d’ordre privé – tout ce qui n’a pas trait<br />

aux vacances ou jours fériés légaux.<br />

Réalisée en collaboration avec l’Union<br />

Wallonne des Entreprises (UWE),<br />

cette étude s’est focalisée sur la Région<br />

wallonne.<br />

L’étude en question a dressé trois<br />

constats :<br />

● le “succès” croissant des congés<br />

pour motifs d’ordre privé ;<br />

● l’augmentation continue du<br />

nombre de mesures qui entrent<br />

en vigueur ;<br />

● le nombre croissant de propositions<br />

de loi aux niveaux régional,<br />

fédéral et européen visant à<br />

permettre de nouvelles formes<br />

d’interruption de carrière ou de<br />

congés.<br />

Pour illustrer ces constats, Partena<br />

a affirmé qu’entre 2006 et 2008,<br />

le nombre d’interruptions de carrière<br />

pour prodiguer des soins à un<br />

membre de la famille gravement malade<br />

a progressé de 60 %. Au cours<br />

de cette même période, le nombre de<br />

congés parentaux a, quant à lui, augmenté<br />

de 34 %. Le nombre total de travailleurs<br />

concernés est considérable :<br />

ainsi, en 2008, quelque 407.616 salariés<br />

ont bénéficié de l’une ou l’autre<br />

forme d’interruption de carrière et<br />

147.704 travailleurs ont demandé un<br />

congé pour raisons impérieuses.<br />

Partena et l’UWE soulignent donc<br />

l’importance croissante de l’interruption<br />

de carrière, du crédit-temps<br />

et autres congés thématiques dans la<br />

politique RH des entreprises belges,<br />

tout en pointant du doigt les coûts en<br />

hausse tant pour l’entreprise que pour<br />

la collectivité dans son ensemble.<br />

recommandations urgentes<br />

Partena et l’UWE proposent dès lors<br />

une réforme fondamentale de ces<br />

congés et formulent sept recommandations<br />

à cet égard.<br />

● Plus grande simplicité et flexibilité<br />

en ce qui concerne les conditions,<br />

à commencer par une<br />

meilleure homogénéité des délais<br />

légaux à respecter ;<br />

● meilleure cohérence entre les mesures<br />

existantes et toute nouvelle<br />

législation ;<br />

● implication des partenaires sociaux<br />

dans le processus législatif ;<br />

● maintien du cadre fédéral afin<br />

d’éviter toute distorsion entre<br />

les entreprises et entre les travailleurs<br />

;<br />

● harmonisation de ces mesures au<br />

niveau fédéral dans un cadre européen<br />

;<br />

● communication simple et claire<br />

à l’intention de tous les groupes<br />

cibles.<br />

« Une politique RH dynamique ne<br />

peut faire l’impasse sur ces formes de<br />

congés qui peuvent, en effet, considérablement<br />

améliorer l’équilibre entre<br />

vie professionnelle et vie privée pour<br />

ces travailleurs », ajoutent Partena et<br />

l’UWE. « Toutefois, l’augmentation<br />

croissante du nombre de formules<br />

entraîne également une hausse des<br />

charges financières et des formalités<br />

administratives fastidieuses. »


JWT Group<br />

L’automobile,<br />

c’est mon domaine.<br />

Mais pour mon<br />

administration,<br />

qui peut m’aider?<br />

Securex vous o re les meilleures solutions<br />

pour optimaliser l’administration de votre personnel<br />

et de votre statut social.<br />

Votre activité et votre statut d’indépendant vous demandent une gestion<br />

administrative rigoureuse. Que ce soit pour la gestion des salaires, vos cotisations<br />

sociales en passant par vos assurances et votre épargne pension, Securex est à vos<br />

côtés pour remplir vos obligations et pour renforcer votre statut social. Grande<br />

entreprise, PME, indépendant ou Starter, Securex est le partenaire idéal pour tout ce<br />

qui touche au management du Capital Humain.<br />

Plus d’infos sur www.securex.be/pme<br />

HR SERVICES HEALTH & SAFETY HR INSURANCE HR CONSULTING SOCIAL ADMIN HR RESEARCH<br />

SOCIAL ADMIN<br />

33<br />

n°3 - Mars 2011 - EntrEprEndrE


34<br />

n°3 - Mars 2011 - EntrEprEndrE<br />

dossier Business to business<br />

BuSINESS MANAGEMENT<br />

Prêt pour la croissance ?<br />

En 2011, seront à l’honneur les entreprises qui, remises de leurs difficultés, pourront innover et se<br />

distancer des autres. Cette sortie de crise montre aux dirigeants les raisons et les opportunités du<br />

changement et les besoins impérieux d’investir dans de nouvelles voies tournées vers plus d’efficacité.<br />

Mais comment faire des choix justes et durables propices au changement de son système<br />

de fonctionnement ? La théorie des 3 piliers « Hommes, Moyens et Management », commentée<br />

par Philippe Tailleur, le CEO de Sage, le fournisseur mondial de logiciels de gestion pour PME.<br />

Dans la longue période de difficultés<br />

conjoncturelles que<br />

nous venons de connaître,<br />

les organisations ont dû se replier sur<br />

elles-mêmes et obéir à des réflexes de<br />

prudence, donc d’épargne. A présent,<br />

comme l’issue de la crise montre le<br />

bout de son nez, il est, selon Philippe<br />

Tailleur, CEO de Sage, opportun de<br />

changer sa gestion et son business model<br />

pour saisir une part importante des<br />

nouvelles opportunités sur le marché.<br />

L’heure n’est plus à attendre que les<br />

clients arrivent d’eux-mêmes. Pour entamer<br />

un nouveau cycle d’entreprise, il<br />

faut aux dires du visionnaire de Sage,<br />

pouvoir rêver et oser entreprendre.<br />

Pour vouloir entreprendre, il faut analyser<br />

la situation et étudier les moyens<br />

financiers et les outils pour après s’être<br />

lancé, évaluer et éventuellement généraliser.<br />

Pour inciter l’entrepreneur à<br />

innover et l’accompagner tout au long<br />

du processus d’innovation, Sage a lancé<br />

le Sage Institute, sa plateforme de<br />

networking et d’information structurant<br />

des rencontres entre chefs d’entreprises,<br />

dirigeants et personnalités. Sage<br />

Institute a animé une 1ère table ronde<br />

en janvier dernier en collaboration avec<br />

deux autres partenaires, le fonds d’investissement<br />

Business Angels Network<br />

Vlaanderen, qui fournit le support et<br />

les conseils en termes de moyens finan-<br />

Philippe Tailleur, CEO Sage: «Nous sommes avant tout un acteur de<br />

proximité qui teste avec ses clients les produits qu’il introduit sur le marché local,<br />

selon les tailles d’entreprises, les réglementations et pratiques en vigueur.».<br />

ciers et le Training Instituut pour CEO<br />

et dirigeants, sur des thèmes orientés<br />

moyens humains. «Avec ce triple partenariat,<br />

nous bouclons la boucle du<br />

support que nous pouvons offrir aux<br />

entrepreneurs désirant entreprendre et<br />

devant se transformer tour à tour, en<br />

conseiller, gestionnaire et financier»,<br />

s’exprime Philippe Tailleur, CEO de<br />

Sage Belgium.<br />

«le succès n’est pas un hasard,<br />

mais un choix»<br />

C’est en ces mots que Carl Van de Velde<br />

souligne l’importance d’être créatif.<br />

Des bons outils marketing et vente<br />

sont indispensables: «Il faut pouvoir<br />

investir dans des outils de gestion de la<br />

relation clients, et automatiser tout ce<br />

qui peut l’être. Mais les meilleurs outils<br />

n’auront pas raison d’un manque de<br />

motivation. Il faut pouvoir inspirer et<br />

motiver les équipes», nous commentet-il.<br />

Choix tout aussi important en<br />

termes d’outils d’analyse. Pour arriver<br />

à un résultat rapide avant les autres,<br />

l’entreprise doit réussir à raccourcir<br />

ses délais de développement et pour ce<br />

faire, le meilleur moyen est de financer<br />

la recherche et l’innovation.<br />

Des infos précises à tout<br />

moment créent la confiance des<br />

investisseurs<br />

«Les fonds propres offrent à<br />

l’entrepreneur une capacité de<br />

développement limitée. Il faut oser se faire<br />

financer», introduit Philippe Tailleur<br />

(Sage). Le Business Angels Network<br />

(BAN) est un fonds d’investissement<br />

qui soutient actuellement 150 projets -<br />

entre 100 000 € et 1 000 000 € - grâce<br />

aux mises apportées par plusieurs<br />

investisseurs et ses experts financiers.<br />

Le secteur bancaire est plus frileux visà-vis<br />

des petites entreprises. Le robinet<br />

se ferme, et la faillite n’est pas loin. Mais<br />

c’est un cercle vicieux qui poursuit le<br />

responsable et accentue ses difficultés<br />

pour un projet suivant. Se financer ne<br />

se résume pas à recevoir une somme<br />

d’argent à un moment x, c’est un vrai<br />

parcours à concevoir dès le départ, pour<br />

disposer des montants qui suffisent<br />

à couvrir le cycle complet jusqu’à son<br />

point d’arrivée. «L’entrepreneur doit


avoir une bonne connaissance de ses données<br />

financières pour pouvoir les analyser. Il lui<br />

faut donc des outils fiables, c’est essentiel<br />

pour maintenir la confiance des investisseurs.<br />

Outils paramétrables au secteur, par exemple,<br />

qui permettent de nuancer certains résultats,<br />

d’isoler les frais marketing ou de faire une<br />

distinction entre frais généraux et comptes du<br />

dirigeant», motive Philippe Tailleur (Sage).<br />

les outils et l’accompagnement<br />

La philosophie de Sage est de fournir des logiciels<br />

qui soient continuellement en ligne avec<br />

les besoins du marché, les nouvelles législations<br />

et les contraintes d’aujourd’hui. «Nous<br />

sommes avant tout un acteur de proximité qui<br />

teste avec ses clients les produits qu’il introduit<br />

sur le marché local, selon les tailles d’entreprises,<br />

les réglementations et pratiques en vigueur, et<br />

donc moins une organisation internationale.<br />

Même si notre technologie est partagée, et nos<br />

experts sont en Angleterre», nous confie le responsable<br />

belge du 3ème éditeur mondial de<br />

logiciels de gestion, après SAP et Oracle. Sage<br />

est en Belgique le premier devant Kluwer, Microsoft<br />

Dynamics, Exact. Sage affiche une croissance<br />

de 24 % dans la vente de ses produits Sage<br />

Bob 50 et compte doubler sa taille d’ici 3 ans…<br />

un logiciel proactif<br />

Sage vient d’intégrer dans ses solutions l’Interface<br />

Proactive, qui via des algorithmes, pose<br />

des questions circonstanciées au comptable et<br />

lui propose des tâches à exécuter, génère des<br />

actions automatiques et sort des reportings. Le<br />

travail d’un utilisateur de logiciel de type word,<br />

qui n’exploiterait que 20% des fonctionnalités<br />

offertes par le programme, est difficile à prédire.<br />

Par contre, nous connaissons les règles<br />

de l’art des métiers du chiffre, dont beaucoup<br />

de tâches sont répétitives et peu motivantes.<br />

Travailler sur l’automatisation dans ce secteur<br />

permet donc d’éliminer nombre d’erreurs chronophage<br />

(d’encodage, de calcul…) qui viennent<br />

détruire la marge bénéficiaire d’un bureau<br />

de comptabilité. Quelques 10 000 entreprises<br />

belges dont 1 500 fiduciaires y auraient souscrit.<br />

«Notre métier a changé, nous fournissions<br />

il y a 30 ans des boîtes de programme avec<br />

des manuels. A présent tout se télécharge, et<br />

nos solutions deviennent abstraites. Pour coucher<br />

notre manuel sur papier, il faudrait 2000<br />

pages. Nous accompagnons donc nos revendeurs,<br />

formons et assistons nos utilisateurs.<br />

Et nous proposons un service, auquel on peut<br />

s’abonner pour lequel la PME paie si elle s’en<br />

sert. Ce qui lui offre plus de liberté», soutient<br />

Philippe Tailleur (Sage).<br />

dossier Business to business<br />

Sage, qui ne veut pas courir le risque de ne pas<br />

entreprendre, consacre la moitié de ses effectifs<br />

(plus de 40 en Belgique) à la recherche & développement<br />

et continuera sur sa lancée. «S’il y a<br />

un moment pour oser investir, c’est maintenant:<br />

dans un an, ce sera trop tard», tel est le message<br />

que Sage voudrait adresser aux entrepreneurs<br />

du royaume…Sage Institute dont la 1ère initiative<br />

remonte à 6 mois, a déjà mis en contact<br />

plusieurs centaines de personnes et a pour objectif<br />

de réunir l’écosystème utile à l’entreprenariat<br />

afin de favoriser le progrès.<br />

Sylvie Cousin<br />

««Notre métier a changé, nous<br />

fournissions il y a 30 ans des boîtes<br />

de programme avec des manuels.<br />

A présent tout se télécharge, et nos<br />

solutions deviennent abstraites.<br />

Pour coucher notre manuel sur<br />

papier, il faudrait 2000 pages. Nous<br />

accompagnons donc nos revendeurs,<br />

formons et assistons nos utilisateurs.»<br />

Toujours satisfait<br />

de vos relations<br />

clients ?<br />

Philippe Tailleur, CEO Sage<br />

Découvrez le test<br />

des 10 questions<br />

sur www.sage.be/crm<br />

Sage est LA référence du marché des logiciels de comptabilité,<br />

gestion commerciale, ERP et CRM pour PME et fiduciaires.<br />

L’offre CRM de Sage a été spécialement développée pour donner<br />

plus de souplesse, de force et de transparence à votre activité.<br />

Sage sa | Rue Natalis 2 | 4020 Liège | 04 343 77 46 | www.sage.be | info@sage.be


36<br />

n°3 - Mars 2011 - EntrEprEndrE<br />

dossier Business to business<br />

© Danny Gys/Reporters<br />

LIBéRALISATION Du MARCHé POSTAL<br />

La riposte de bpost<br />

Concurrence, chute des volumes, défi électronique, bpost accuse les coups et se redresse pour<br />

rendre au courrier postal ses lettres de noblesse et afficher un bon bulletin. Investissant dans<br />

le zéro faute, opérant un back to the basics, mais revisité en amont et en aval, se lançant dans<br />

des innovations, mais avec prudence… “ bpost se prépare pour demain ”, mais quelles sont les<br />

coulisses du virage entamé il y a 9 ans par l’opérateur national ? Pari réussi ? Entretien avec le<br />

CEO, Johnny Thijs, et son bras droit en business solutions, Baudouin Meunier..<br />

A<br />

Voilà, nous y sommes. Depuis<br />

janvier 2011, la libéralisation<br />

du marché postal est<br />

effective. Du moins, en théorie. Car<br />

aucun concurrent, ni acteur privé ni<br />

poste étrangère n’a encore pointé le<br />

bout de son nez pour s’attaquer au<br />

territoire classique de l’opérateur national.<br />

Sans doute parce que la crise les a<br />

obligés en 2009 à renouer avec la<br />

rentabilité sur leur marché domestique<br />

avant d’investir ? bpost est<br />

confiante quant au ratio prix/qualité<br />

qu’elle délivre, mais ne se considère<br />

pas pour autant hors de danger… si<br />

l’on en juge les propos de son charismatique<br />

CEO, Johnny Thijs, qui<br />

fait de la fiabilité une obsession permanente<br />

en imposant des objectifs<br />

de qualité sans cesse accrus et une<br />

productivité par employé 50% supérieure<br />

à ce qu’elle était en 2002. Il<br />

est un fait que pour la moitié de son<br />

chiffre d’affaires, l’opérateur qui<br />

Johnny Thijs, CEO bpost.<br />

abrite plusieurs têtes de marché dans<br />

ses filiales, est déjà en concurrence,<br />

comme sur le direct mailing, les paquets,<br />

l’international… Aujourd’hui,<br />

le géant du courrier se concentre sur<br />

ses métiers de base et sur la qualité<br />

de ses services. Sur la formation et la<br />

reconversion de ses effectifs. Tout en<br />

engageant d’autres profils l’autorisant<br />

à répondre à de nouvelles opportunités,<br />

vecteurs de croissance.<br />

bon bulletin<br />

Pour l’opérateur national, défendre<br />

ses parts de marché ne peut se faire<br />

qu’avec une qualité la plus inattaquable<br />

possible. En gardant sa longueur<br />

d’avance face à des concurrents<br />

pour une meilleure qualité<br />

et en assurant le service universel,<br />

5 jours sur 5 sur tout le pays, ce que<br />

les concurrents ne devront pas faire.<br />

Pour se créer une image de fiabilité,<br />

bpost investit donc, depuis plusieurs<br />

années, dans la qualité. Jouant sur la<br />

corde sensible du Belge attaché à son<br />

journal papier, bpost s’attaque au<br />

plus visible: les quotidiens arrivent<br />

désormais tous les matins à 7h30<br />

dans la boîte aux lettres des abonnés.<br />

«Nous imaginions bien que les nouvelles<br />

n’étaient plus aussi fraîches à<br />

11h du matin. Mais nous agissons partout<br />

et revoyons chaque année nos objectifs»,<br />

nous confie Johnny Thijs, qui<br />

mesure tout à tout moment: «Primo,<br />

nous ne pouvons décevoir nos clients, 1<br />

jour de perdu est très mal perçu, et secundo,<br />

il y a toujours moyen de mieux<br />

faire.»<br />

Grâce à des niveaux de qualité revus<br />

sans cesse à la hausse, bpost qui vient<br />

de loin, est aujourd’hui à un objectif<br />

Jour +1 pour 95% des courriers classiques<br />

et à J +2 pour 98% des colis, qui<br />

passera à 98,5% en 2012. En bureau de<br />

poste, 82% des clients doivent être ser-<br />

«Après un démarrage plutôt difficile, les collaborateurs<br />

semblent avoir compris qu’on n’avait pas d’alternative<br />

pour subsister que de changer radicalement, et que la<br />

mobilité et la flexibilité étaient les autres prix à payer.»<br />

Johnny Thijs, CEO bpost


vis dans les 5 minutes. Des résultats<br />

reconnus par les clients. La société<br />

néerlandaise Coolblue aurait notamment<br />

vu, grâce à la qualité de distribution<br />

de ses colis, son CA progresser<br />

de 40% et ses appels de plaintes au<br />

call center diminuer de 75% depuis sa<br />

collaboration avec bpost. À noter que<br />

seul un millier de clients (des grosses<br />

entreprises) réalisent quelque 65% du<br />

chiffre de l’opérateur.<br />

Choix et renoncements<br />

Affronter les diminutions de volume<br />

et la concurrence lui a dicté<br />

plusieurs choix. Comme moderniser<br />

son système de tournées postales,<br />

les centres de tri et ses processus,<br />

sacrifier jusqu’à 30% de ses effectifs,<br />

ou les reconvertir d’un guichet à un<br />

call center, par exemple. Johnny Thijs<br />

avoue: «Après un démarrage plutôt<br />

difficile, les collaborateurs semblent<br />

avoir compris qu’on n’avait pas d’alternative<br />

pour subsister que de changer<br />

radicalement, et que la mobilité<br />

et la flexibilité étaient les autres prix<br />

à payer.»<br />

bpost décide d’assainir des activités<br />

ne participant pas à une vision long<br />

terme pour s’investir dans d’autres<br />

liées en amont ou en aval à son business<br />

classique, encore peu exploitées<br />

par ailleurs.<br />

rendre au courrier ses lettres de<br />

noblesse<br />

«La publicité adressée représente 10%<br />

du media mix des annonceurs belges.<br />

Or, si les mass media bénéficient d’un<br />

bon support académique, en direct<br />

marketing, il y a peu d’offres sur le<br />

marché. Nous avons donc engagé des<br />

experts qui ont une réelle valeur ajoutée<br />

pour réfléchir avec nos clients»<br />

répond Johnny Thijs. Le Direct Marketing<br />

est un outil puissant dans<br />

une communication de masse ; personnalisable,<br />

mesurable, testable…<br />

Selon un baromètre établi chaque<br />

année par bpost, 80% des courriers<br />

publicitaires adressés seraient lus. De<br />

même, bpost veut restituer au courrier<br />

ses lettres de noblesse et compte,<br />

entre autres, faire de l’envoi de la<br />

facture un moment de communication<br />

en améliorant la lisibilité des<br />

documents. «Nous conseillons nos<br />

clients en amont, nous sommes aussi<br />

plus réactifs en matière de gestion des<br />

plaintes et fournissons un service de<br />

call center avec nos 350 collaborateurs<br />

répartis sur 5 sites», ajoute le CEO.<br />

s’allier à son plus gros concurrent<br />

Pour Johnny Thijs, l’Internet méritera<br />

une attention particulière: «Ce<br />

sera notre plus gros défi dans les années<br />

à venir. 76% des ménages belges<br />

sont connectés, 85% l’utilisent tous<br />

les jours pour envoyer des courriels…<br />

Le courrier électronique nous prend<br />

des lettres, chaque année un peu plus,<br />

mais la chute reste limitée: 1 à 2% par<br />

an en moyenne. En 2009, année de<br />

crise, les volumes des envois postaux<br />

en Belgique ont baissé de 4%, mais<br />

ailleurs en Europe, les baisses étaient<br />

parfois de 10%. De bon ou de mauvais<br />

augure ?», s’interroge le CEO de bpost.<br />

© bpost<br />

dossier Business to business<br />

Les factures électroniques, Zoomit…<br />

gagnent du terrain. En 2011, le recommandé<br />

électronique aura son<br />

cadre réglementaire, l’occasion pour<br />

le distributeur de lancer un nouveau<br />

produit.<br />

bpost entend aussi rebondir sur<br />

l’e-commerce, un vrai pôle de croissance.<br />

«Nous avons une expérience<br />

en fullfillment, le conditionnement et<br />

l’envoi de paquets ; nous pouvons assurer<br />

la logistique des boutiques électroniques.»,<br />

appuie Baudouin Meunier,<br />

Directeur Business Solutions et<br />

membre du Comité de Direction.<br />

Des solutions business innovantes<br />

bpost veut démontrer que, la plupart<br />

du temps, une solution globale est<br />

possible. L’opérateur, qui innove avec<br />

prudence, peut aujourd’hui proposer<br />

le choix à ses clients au travers de produits<br />

hybrides et qualitatifs. «Notre<br />

but n’est pas d’imposer quoi que ce<br />

soit à nos clients, mais une gamme<br />

d’options dans une offre intégrée soutenue<br />

par nos différentes filiales. Tels<br />

le document management avec Exbo<br />

(avec un switch aisé du papier à l’online<br />

et vice versa, comme le click to<br />

post en fort croissance, pour imprimer<br />

à distance moins de 10 000 exs…),<br />

l’imprimé personnalisé avec Speos, la<br />

distribution de paquets avec Taxipost,<br />

la signature électronique avec Certi-<br />

Post...», détaille Baudouin Meunier.<br />

«Cette diversification nous apporte<br />

du chiffre d’affaires supplémentaire»,<br />

renchérit J. Thijs.<br />

Alors, quelle est la trame que présenteront<br />

les business models concurrents<br />

? À suivre…<br />

Sylvie Cousin<br />

«bpost entend aussi rebondir sur l’e-commerce, un<br />

vrai pôle de croissance. Nous avons une expérience en<br />

fullfillment, le conditionnement et l’envoi de paquets ;<br />

nous pouvons assurer la logistique des boutiques<br />

électroniques.»<br />

Baudouin Meunier, Directeur Business Solutions bpost<br />

37<br />

n°3 - Mars 2011 - EntrEprEndrE


38<br />

n°3 - Mars 2011 - EntrEprEndrE<br />

dossier Business to business<br />

PRINT POwER<br />

Le média imprimé passe à l’offensive<br />

Onze secteurs, représentant plus de 5.000 entreprises actives dans le média imprimé, ont lancé à<br />

Bruxelles la campagne paneuropéenne intitulée Print Power. Cette campagne a pour objectif de<br />

convaincre les professionnels du marketing, de la publicité, du marketing direct et des médias de<br />

l’efficacité et de la durabilité du média imprimé<br />

À<br />

travers la campagne Print<br />

Power, les producteurs de pâte<br />

et de papier, les distributeurs de<br />

papier, imprimeurs, fabricants d’imprimantes,<br />

de presses à imprimer, d’encre,<br />

d’enveloppes, les éditeurs et opérateurs<br />

postaux entendent, en premier ressort,<br />

s’adresser aux professionnels de<br />

la communication. «Durant la crise, les<br />

entreprises ont réduit leur production<br />

de médias imprimés pour les remplacer<br />

par des campagnes par courriel moins<br />

onéreuses», nous confie le country manager,<br />

Ulbe Jelluma, de Print Power.<br />

«Et pourtant, bon nombre d’entre eux<br />

en sont revenus, parce que l’imprimé<br />

s’avère en fait beaucoup plus efficace.»<br />

«Les entreprises combinent différents<br />

médias en fonction de leurs budget, objectifs<br />

et groupe cible», poursuit Ulbe Jelluma.<br />

«Nous aimerions souligner le fait<br />

que le média imprimé constitue en soi<br />

un canal efficace et durable en mesure<br />

même de renforcer d’autres types de<br />

médias. Ainsi, aux États-Unis, Amazon<br />

«Durant la crise, les entreprises ont réduit<br />

leur production de médias imprimés pour<br />

les remplacer par des campagnes par<br />

courriel moins onéreuses. Et pourtant, bon<br />

nombre d’entre eux en sont revenus, parce<br />

que l’imprimé s’avère en fait beaucoup<br />

plus efficace.»<br />

Ulbe Jelluma, country manager Print Power<br />

et eBay offrent un catalogue papier en<br />

complément de leurs activités en ligne.»<br />

L’interaction avec d’autres médias est<br />

d’ailleurs également mise en exergue<br />

dans la campagne, qui est menée sur la<br />

base d’annonces, de mailings, de communication<br />

en ligne et d’événements.<br />

Les annonces ont ainsi recours à un<br />

code ‘quick response’ qui donne accès<br />

au site Web via un smartphone.<br />

Grande autorité<br />

La campagne Print Power<br />

postule que les avantages<br />

du média imprimé sont incontestables.<br />

Tout ce qui est<br />

imprimé sur papier revêt<br />

une grande autorité, tout<br />

en stimulant l’imagination.<br />

Partant, le média imprimé<br />

en devient pour le consommateur<br />

très concret, incontestable,<br />

convaincant, tout<br />

en élargissant et approfondissant<br />

sa vision. Ulbe Jelluma:<br />

«Une enquête menée<br />

par Microsoft en Grande-<br />

Bretagne démontre notamment qu’un<br />

investissement d’un seul euro dans des<br />

annonces publicitaires dans des quotidiens<br />

rapporte cinq euros et s’avère deux<br />

fois plus efficace que de la réclame à la<br />

télévision. Un investissement d’un seul<br />

euro dans le mailing direct rapporte,<br />

à son tour, 14 euros et cela peut même<br />

grimper jusqu’à 40 euros. Des mailings<br />

directs génèrent dix fois plus de déplacements<br />

vers les magasins et trois fois<br />

plus de ventes que la communication de<br />

masse.» Pour plus d’études de cas et de<br />

faits, consultez le site Web www.printpowerbelgium.be.<br />

Jouer au jackpot<br />

Marc Van den Eynde, Secrétaire général<br />

du Paper Chain Forum, qui s’est associé<br />

à Print Power pour lancer la campagne<br />

destinée à promouvoir le média imprimé,<br />

exprime d’ores et déjà sa satisfaction<br />

par rapport à la première réponse: «Nous<br />

avons débuté par une campagne dans<br />

des revues, qui a suscité une centaine de<br />

réactions, en parallèle de laquelle nous<br />

nous sommes adressés à quelque 3.000<br />

professionnels du marketing. Nous avons<br />

poursuivi sur notre lancée, fin janvier, en<br />

mettant sur pied une campagne de marketing<br />

direct par le biais de laquelle nous<br />

avons envoyé à ces mêmes personnes des<br />

Un investissement d’un seul euro dans des annonces<br />

publicitaires dans des quotidiens rapporte cinq euros et<br />

s’avère deux fois plus efficace que de la réclame à la télévision.<br />

informations relatives à un concours. Ledit<br />

mailing a eu recours à l’Augmented<br />

Reality dans l’optique de renforcer encore<br />

l’efficacité de ce média. Lorsque les destinataires<br />

du mailing surfent sur le site de<br />

Printpower, ils ont la possibilité de jouer<br />

virtuellement au jackpot en agitant devant<br />

leur webcam une carte A5 se trouvant<br />

dans le mailing.»<br />

réduire les émissions de Co2<br />

Jusqu’à présent, la campagne s’adressait<br />

essentiellement au secteur de l’impression,<br />

mais elle a aussi pour objectif<br />

d’informer le grand public. «Nous avons<br />

voulu, en premier ressort, attirer l’attention<br />

des professionnels sur l’importance<br />

du média imprimé dans un ensemble de<br />

médias», explique Mark Van den Eynde.<br />

«Au cours des prochains trimestres<br />

de 2011, nous nous focaliserons sur le<br />

consommateur en mettant l’aspect durable<br />

en exergue. L’image véhiculée par<br />

le papier en tant que responsable de la<br />

déforestation et de la pollution environnementale<br />

est totalement erronée. En<br />

20 ans, l’industrie du papier a réduit ses<br />

émissions de CO2 de 40% et quelque 72%<br />

de la consommation de papier en Europe<br />

sont recyclés par l’industrie du papier et<br />

du carton.»<br />

Barbara Vandenbussche


Optimisez vos coûts et gagnez du<br />

temps avec le service sourcing<br />

gratuit Contact+<br />

Comme beaucoup d’entreprises, vous devez vous adapter au plus vite à<br />

l’évolution de votre marché et trouver de nouveaux prestataires rapidement.<br />

elle prendra en charge votre recherche et trouvera pour vous les fournisseurs<br />

correspondant à votre besoin ; et ceci sans engagement de votre part !<br />

ce nouveau service Kompass<br />

permet à toute personne respon-<br />

sable des achats ou eectuant<br />

des recherches de fournisseurs<br />

de répondre au plus vite et dans<br />

les meilleurs délais aux besoins<br />

de son entreprise.<br />

Envoyez votre demande via www.kompass.com<br />

ou conctatez-nous au 02 345 90 70<br />

Vous êtes à la recherche d'un produit ou d'un service ?<br />

Contact + by Kompass" sélectionne pour vous les<br />

entreprises les plus pertinentes dans sa base de<br />

données mondiale.<br />

1. Saisissez votre type de recherche<br />

2. Kompass traite votre demande<br />

3. Recevez des propositions des entreprises<br />

sélectionnées et choisissez la meilleure offre


40<br />

n°3 - Mars 2011 - EntrEprEndrE<br />

dossier Business to business<br />

CuSTOMER RELATIONSHIP MANAGEMENT<br />

Les gisements de croissance de l’entreprise<br />

Nul besoin de pétrole ni d’alchimiste pour transformer son carnet d’adresses en un vivier éclatant<br />

d’opportunités. Ce n’est pas que les idées manquent, mais le dirigeant ignore souvent la richesse<br />

de son réseau et reste focalisé sur l’opérationnel. Méthodes et outils pour tirer de son carnet<br />

d’adresses un maximum de pépites.<br />

La prospection est un point névralgique<br />

de la PME dont les produits,<br />

parfois complexes, connaissent<br />

un cycle de vente plus long qui exige<br />

un solide relationnel pour entretenir le<br />

contact. Cette taille d’entreprise dispose<br />

rarement du temps et des moyens pour<br />

prospecter. C’est pourtant par là que la<br />

croissance arrive. Un outil de gestion<br />

des contacts apporterait déjà 10 à 15%<br />

de ventes en plus.<br />

Conflit entre l’opérationnel et la<br />

prospection à long terme<br />

La démarche du dirigeant est souvent<br />

intuitive, son réseau regorgeant<br />

d’adresses utiles dont il ne soupçonne<br />

ni le nombre ni le potentiel. «Généralement,<br />

il pense en avoir fait le tour ou<br />

n’en compter que quelques centaines.<br />

On arrive souvent à plusieurs milliers…<br />

Ce réservoir de prospection à long terme,<br />

bien exploité, peut assurer le futur», explique<br />

Yannick Bollati de Templay, qui<br />

propose une méthode d’organisation et<br />

l’installe avec le dirigeant, ce qui se traduit<br />

par des bénéfices immédiats.<br />

exploiter tout le jus de son<br />

réservoir<br />

Selon l’expérience de Yannick Bollati,<br />

on a tendance à oublier de relancer une<br />

personne rencontrée il y a 18 mois, car<br />

on l’a perdue de vue ou classée dans<br />

les non-intéressés. Entretemps, elle est<br />

peut-être passée à l’achat. Alors autant<br />

être présent à son esprit. Rares sont<br />

ceux qui arrivent à gérer de tête un réseau<br />

de plusieurs milliers d’adresses.<br />

Votre inbox n’est pas reliée à l’agenda,<br />

vous devez tout réencoder et c’est à vous<br />

de penser à tout…<br />

organiser son carnet d’adresses<br />

avec méthode<br />

Segmenter son réseau selon le degré<br />

d’intention d’achat pressenti permettra<br />

d’adapter son plan d’action à chaque<br />

Un outil de gestion des contacts apporterait<br />

déjà 10 à 15% de ventes en plus.<br />

segment et d’investir de manière juste:<br />

visite aux clients, invitation aux prospects<br />

chauds, relance individuelle aux<br />

«fruits mûrs», action ciblée vers les<br />

«fruits verts», mail de masse au réservoir<br />

de contacts, conseille-t-on chez<br />

Templay. Mais cela exige des ressources<br />

et du temps, entend-on côté entreprises.<br />

C’est en fait une question de méthode ;<br />

paramétrer des actions systématiques<br />

à échéance régulière et amener peu à<br />

peu son réseau de contacts à progresser<br />

dans la chaîne de valeurs commerciale.<br />

Et puis, lorsque l’on a épuisé son réservoir,<br />

on peut le renouveler en louant des<br />

fichiers d’adresses.<br />

Gérer ses moments de rencontre<br />

avec sa cible dans un outil<br />

unique<br />

Il existe des outils intelligents, dits CRM<br />

(Customer Relationship Management),<br />

qui établissent un lien automatique,<br />

à votre place, entre vos applications<br />

(messagerie, agenda, logiciel d’offres,<br />

etc.). Vous suivez ainsi votre prospect au<br />

fil des évènements qui le lient à vous:<br />

votre 1re discussion, une demande d’infos,<br />

une invitation, une relance, une<br />

offre, etc. L’outil vous alerte quand il est<br />

temps d’entamer une nouvelle action.<br />

Comment choisir le bon ?<br />

«Pour une PME, un de type Cloud est préférable,<br />

cela évite de penser au back-up<br />

et vous y accédez de partout», nous informe<br />

Cédric Pierrard d’Efficy, spécialisé<br />

en CRM B2B rapides et fortement intégrés.<br />

Les prix varient de 5 à 150 euros par<br />

mois par utilisateur. Point d’attention,<br />

les logiciels gratuits qui n’en sont pas.<br />

La connexion avec Outlook y est en option<br />

et coûte 350 €. Critères essentiels<br />

de choix ? La simplicité d’utilisation, la<br />

flexibilité et le degré d’intégration avec<br />

les suites Office (Outlook, Excel…), les<br />

tablettes PC, etc. «Là dessus, aucun compromis<br />

à faire, puisque c’est en l’utilisant<br />

sans effort que l’on en fait son outil au<br />

quotidien», nous éclaire le responsable<br />

d’Efficy.<br />

Et le CRM de demain ? Il puisera davantage<br />

dans les infos updatées des médias<br />

sociaux. Et il combinera la flexibilité<br />

utile à une PME avec la mémoire d’une<br />

grande.<br />

Sylvie Cousin<br />

© PhotoAlto/Reporters


42<br />

n°3 - Mars 2011 - EntrEprEndrE<br />

dossier Business to business<br />

GESTION DE LA CLIENTèLE<br />

Les call centers du futur<br />

Les call centers manqueraient d’efficacité: faible qualification, main-d’œuvre offshore à prix<br />

réduit, outils peu intégrés. Mais les défis sont de taille: le nombre d’infos à gérer se multiplie,<br />

les outils se complexifient et, en même temps, les attentes évoluent. Comment transformer<br />

l’appel en un moment privilégié de rencontre avec le client ? Enquête et rencontre avec un<br />

expert.<br />

Un call center peut construire<br />

une vraie relation avec la<br />

clientèle, pour autant qu’il<br />

dispose à temps de l’information<br />

correcte. La plupart des organisations<br />

ont trop peu de pratique en la matière<br />

et ont besoin d’améliorer leur<br />

intégration de données et l’accessibilité<br />

des infos en temps réel. C’est ce<br />

qui ressort d’une enquête menée en<br />

été 2010 par le bureau d’études américain<br />

Loudhouse Research auprès de<br />

135 professionnels de call centers internes<br />

aux USA et en GB. C’est aussi<br />

globalement ce que nous confirme<br />

N-Allo, le plus grand call center en<br />

Belgique, où le marché de l’outsourcing<br />

connaît une forte concentration:<br />

seuls 4 acteurs (N-Allo, Sitel, IPG, SNT)<br />

serviraient 85% d’un marché représentant,<br />

en 2010, quelque 80 000 emplois<br />

(7% des actifs).<br />

besoins d’intégration<br />

Les impératifs technologiques adressés<br />

au secteur expliquent en partie<br />

sa concentration: les acteurs doivent<br />

consentir de lourds investissements en<br />

outils et en expertise pour répondre<br />

à des besoins d’intégration de plus en<br />

plus sophistiqués et aux exigences liées<br />

au succès des SMS, chats, médias sociaux...<br />

ce qui creuse l’écart entre petits<br />

et grands dans un marché à maturité<br />

qui évolue de 4 à 5% par an. Ce sera un<br />

défi clé pour le secteur en 2011: pouvoir<br />

connecter le centre d’appels à d’autres<br />

bases de données, à l’environnement<br />

online et aux autres systèmes opérationnels<br />

de l’entreprise. Tout en restant<br />

convivial pour le téléconseiller.<br />

Complexité accrue<br />

Un journaliste de Humo est allé jouer<br />

le rôle de téléconseiller auprès d’un call<br />

center un mois durant. Il en ressort que<br />

Un call center peut construire une vraie relation avec la<br />

clientèle, pour autant qu’il dispose à temps de l’information correcte.<br />

sa tâche n’est pas simple: 28 applications<br />

à ouvrir…<br />

Peter Volkaerts, Marketing & Sales Manager<br />

chez N-Allo: «Nos agents doivent<br />

à présent travailler dans les systèmes<br />

back-end du client, développés en SAP<br />

et peu adaptés au téléconseiller ; nous<br />

créons donc une application qui va<br />

chercher l’information à sa place. C’est<br />

le«Unified Agent Desktop», le cost to<br />

serve en est amélioré: le traitement est<br />

plus rapide, il réduit le temps d’attente<br />

du client, la durée d’interaction et donc<br />

le coût final.<br />

Cosourcing<br />

«Via le Software as a Service, les clients<br />

font de plus en plus appel à notre plateforme<br />

à distance (Voice Over IP). Notre<br />

mission évolue, nous auditons les besoins,<br />

conseillons des solutions et proposons<br />

notre plateforme de communication.<br />

Ensuite, nous suppléons avec nos<br />

équipes en cas de surcharge ou hors des<br />

heures d’ouverture du donneur d’ordre»,<br />

explique Peter Volkaerts.<br />

upgrading des profils<br />

Pour améliorer la rétention du<br />

personnel, des profile levels sont<br />

introduits: différents niveaux de<br />

compétences sont exigés selon la<br />

formation, le type de projets à gérer et<br />

le degré de complexité des interactions.<br />

On professionnalise le suivi, axé tant<br />

sur la qualité que la productivité. «Une<br />

vente B2B requiert d’autres aptitudes<br />

que ce que l’on attend d’un jeune qui<br />

débute sur une étude de marché»,<br />

souligne Peter Volkaerts (N-Allo).<br />

L’ouverture aux nouveaux médias<br />

induit enfin des compétences plus<br />

écrites qu’orales, ce qui plaide pour<br />

l’engagement de candidats plus jeunes.<br />

Qu’est-ce qui fera la différence ? Le call<br />

center ne pourra plus se contenter de<br />

répondre à 80% des appels endéans les<br />

20 sec. Chaque agent, muni des infos<br />

utiles, devra satisfaire le client, voire le<br />

citoyen, comme s’il le connaissait déjà<br />

et participera ainsi au capital confiance<br />

de l’organisation.<br />

Sylvie Cousin<br />

© PhotoAlto/Reporters


RéfLExIONS<br />

Vendre n’est pas l’apanage<br />

exclusif du vendeur<br />

dossier Business to business<br />

Les organisations, qui se veulent durables, ne confient pas leur relation clients qu’à leurs commerciaux.<br />

Élargir son matelas d’ambassadeurs permet d’intéresser un plus grand nombre<br />

aux résultats de l’entreprise et de glaner des données à tous niveaux et à divers moments de<br />

rencontre. Recettes avec Laurence Hébette, auteure d’un guide pratique pour PME<br />

La fragilité des PME s’explique en<br />

partie par l’insuffisance de leurs<br />

assises commerciales et par une<br />

vision à court terme. Le patron, absorbé<br />

par l’opérationnel, s’appuie sur ses vendeurs<br />

pour gérer ses clients, mais le pilotage<br />

du portefeuille est souvent améliorable.<br />

Ajoutons à cela que les clients<br />

n’entrent en général dans les systèmes<br />

informatiques de l’entreprise qu’une<br />

fois qu’ils ont passé commande, que les<br />

données sur les prospects ne sont donc<br />

pas partagées et que dès le 1er achat, on<br />

est considéré comme un client «acquis».<br />

Pourtant, tout reste à faire pour que<br />

cette expérience se mue en habitude.<br />

Partager la responsabilité<br />

commerciale entre tous<br />

Faire reposer la gestion des clients sur<br />

quelques épaules semble ajouter à la<br />

vulnérabilité de la PME et comporter<br />

plusieurs dangers. Le commercial quitte<br />

la société avec son carnet d’adresses et<br />

il faut tout recommencer à zéro. L’idée<br />

proposée dans le livre de Laurence<br />

Hébette «Pilotez efficacement votre<br />

stratégie commerciale» est d’étendre à<br />

toute l’entreprise la responsabilité de<br />

nourrir la relation clients. Car d’autres<br />

services, dans le cadre de leur mission<br />

quotidienne, sont à même de glaner<br />

des informations et de garder le contact.<br />

Exemples: lors de la relance d’un impayé,<br />

le comptable peut sonder la situation<br />

du client. Il sent des difficultés<br />

structurelles de paiement ? Ce n’est<br />

pas là que le vendeur devra augmenter<br />

le panier d’achats… Le livreur peut<br />

demander au chef magasinier à qui il<br />

fournit la marchandise, ce qu’il pense<br />

de sa marque parmi celles des autres<br />

fournisseurs. Autant de données susceptibles<br />

d’approfondir la connaissance<br />

du client, de ses habitudes, ses besoins,<br />

sa satisfaction.<br />

Demandes raisonnables, claires<br />

et précises<br />

Est-ce le but de transformer en commercial<br />

des non-commerciaux ? Ne<br />

les sortirions-nous pas de leur zone<br />

de confort ? «Il ne s’agit pas de tout<br />

révolutionner. Si vous dites au comptable<br />

‘je voudrais que tu sois plus à<br />

l’écoute du client’, cette requête trop<br />

floue pourrait le déstabiliser. Mais<br />

si vous l’invitez à poser 3 questions<br />

en plus, lorsqu’il a le client en ligne,<br />

vous aurez une information bonne<br />

«Il ne s’agit pas de tout révolutionner. Si vous dites<br />

au comptable ‘je voudrais que tu sois plus à l’écoute<br />

du client’, cette requête trop floue pourrait le<br />

déstabiliser. Mais si vous l’invitez à poser 3 questions<br />

en plus, lorsqu’il a le client en ligne, vous aurez une<br />

information bonne à exploiter»<br />

Laurence Hébette, consultante en optimisation commerciale<br />

à exploiter. Vous ne manquerez pas de<br />

lui dire ce que vous en avez fait pour le<br />

motiver à poursuivre ses efforts», répond<br />

Laurence Hébette, auteure du livre et<br />

consultante en optimisation commerciale,<br />

qui compte 15 ans d’expérience<br />

au service des PME dans le secteur de<br />

l’intérim.<br />

bénéfices collatéraux<br />

Selon l’auteure, ce partage de la responsabilité<br />

commerciale entre les équipes<br />

favorisera une meilleure connaissance<br />

des métiers et rôles de chacun.<br />

«Cela évite aussi les clivages classiques<br />

entre les fonctions externes et celles<br />

dites de support. Clivages basés sur<br />

des croyances, que ce soit sur la faci-<br />

lité de décrocher un contrat ou sur les<br />

contraintes internes qui rendent une<br />

livraison impossible dans les délais peu<br />

réalistes, parfois promis…<br />

Guide pratique<br />

Dans son ouvrage, Laurence Hébette<br />

propose au dirigeant de l’aider à s’autodiagnostiquer<br />

sur des éléments commerciaux<br />

stratégiques, d’évaluer ses<br />

points forts et de pointer les aberrations<br />

et les habitudes améliorables. Le livre<br />

est assorti de «zooms sur l’entreprise»:<br />

de quoi inciter le responsable à se remettre<br />

en question.<br />

Sylvie Cousin<br />

Livre disponible en ligne sur le site<br />

de l’éditeur www.edipro.info<br />

Laurence<br />

Hébette, auteur d’un<br />

guide pratique pour<br />

PME.


visit.brussels-expo.be


Bruxelles cherche<br />

grands événements<br />

internationaux<br />

Brussels Metropolitan rivalisera-t-elle un jour avec des villes comme Londres, Tokyo ou<br />

New York au point de leur soustraire de grands événements internationaux ? La question,<br />

qui pouvait parfois faire sourire certains, a toute sa raison d’être depuis qu’Yves Leterme,<br />

Premier Ministre en affaires courantes prolongées, a annoncé son souhait d’affecter à la<br />

zone métropolitaine les bénéfices engrangés par la Belgique à l’occasion de l’Exposition<br />

Fin 2010, on se rappelle que la<br />

nouvelle a fait grand bruit<br />

dans le microcosme de la zone<br />

métropolitaine bruxelloise: à l’occasion<br />

de l’Attractiveness Symposium<br />

organisé par l’ASBL Brussels Metropolitan<br />

au Bozar en compagnie du<br />

gratin politique et économique de<br />

la zone métropolitaine, le Premier<br />

Ministre, Yves Leterme, a fait part de<br />

sa vision d’avenir pour la capitale. Et<br />

de son souhait d’utiliser les recettes<br />

réalisées par le pavillon belge de l’Exposition<br />

universelle de Shanghai. Objectif:<br />

contribuer à l’élargissement du<br />

rayonnement international de la Belgique<br />

afin d’y attirer de grands événements<br />

internationaux. Des propos<br />

que le Premier Ministre a réitérés le<br />

lendemain sur les ondes de Radio 1 et<br />

qui ont ensuite été relayés dans toute<br />

la presse<br />

Tourisme,<br />

Events & Congrès<br />

bruxelles cherche grands<br />

événements internationaux 45<br />

les «eyecatchers» touristiques à bruxelles 48<br />

Patrick bontinck, directeur du bitC:<br />

«bruxelles doit oser profiter du boom<br />

touristique» 50<br />

Pierre-yves bolus, directeur d’atrium:<br />

«Nous voulons attirer les grandes enseignes» 51<br />

enfin un centre de conventions à<br />

dimension internationale ? 52<br />

hôtels bruxellois: pourquoi ils plaisent ? 53<br />

RAYONNEMENT Du PAYS<br />

Comment contribuer à l’élargissement du<br />

rayonnement international de la Belgique afin d’y attirer<br />

de grands événements internationaux ?<br />

universelle de Shanghai.<br />

45<br />

n°3 - Mars 2011 - EntrEprEndrE


46<br />

n°3 - Mars 2011 - EntrEprEndrE<br />

dossier Tourisme, Events & Congres<br />

maximiser nos forces et combler<br />

nos faiblesses<br />

Des affirmations qui ont - on s’en<br />

doute - agréablement surpris les<br />

artisans de Brussels Metropolitan,<br />

qu’ils soient du VOKA, de l’UWE ou<br />

de <strong>BECI</strong>, mais qui semblaient en<br />

réalité tomber sous le sens. Porteparole<br />

d’Yves Leterme, Dominique<br />

Dehaene confirme que la majorité<br />

de la population mondiale vit dans<br />

les villes et que celles-ci se livrent<br />

une concurrence mutuelle pour attirer<br />

les cerveaux, les sièges centraux,<br />

des investissements et des événements<br />

prestigieux. Bruxelles dispose<br />

d’atouts majeurs dans cette lutte: «Sa<br />

situation centrale en Europe, la présence<br />

d’institutions internationales,<br />

une très bonne qualité de vie, la diversité…».<br />

À ces éléments positifs, le<br />

porte-parole d’Yves Leterme ajoute<br />

une économie belge axée sur l’exportation<br />

et un enseignement de haut<br />

niveau, mais il évoque également les<br />

faiblesses inhérentes à toute grande<br />

ville. Des faiblesses que le Premier<br />

Ministre propose de battre en brèche<br />

en prônant «une collaboration ouverte<br />

et constructive entre toutes les<br />

autorités, du niveau fédéral jusqu’au<br />

© Reporters<br />

«Je propose de soutenir, de concert avec les Régions,<br />

tout un chacun qui prend des initiatives pour attirer<br />

des événements internationaux – tous secteurs<br />

confondus – à Bruxelles et en Belgique.»<br />

Le Premier Ministre, Yves Leterme<br />

niveau communal, afin de s’attaquer<br />

aux problèmes de la capitale».<br />

Cinq millions d’euros en jeu<br />

Très concrètement, qu’est-ce que cela<br />

signifie pour la Région de Bruxelles-<br />

Capitale et pour toutes les entités<br />

amenées à participer et à profiter de<br />

son développement ?<br />

Dominique Dehaene: «Le Premier Ministre,<br />

Yves Leterme, propose de soutenir,<br />

de concert avec les Régions, tout<br />

un chacun qui prend des initiatives<br />

pour attirer des événements internationaux<br />

– tous secteurs confondus – à<br />

Bruxelles et en Belgique».<br />

Les moyens pour réaliser cet objectif<br />

ne risquent-ils pas d’être anecdotiques,<br />

s’agissant de la recette de<br />

notre présence à l’Exposition universelle<br />

de Shanghai ? Vérifications<br />

faites, il s’agit d’une somme de plus<br />

de cinq millions d’euros qui revient<br />

de plein droit à l’autorité fédérale,<br />

mais que l’autorité en question se<br />

dit prête à affecter à la promotion de<br />

grands événements internationaux.<br />

en route vers l’organisation d’un<br />

grand concours d’architecture ?<br />

Présent à l’Attractiveness Symposium,<br />

l’architecte bruxellois, Karel<br />

Lowette, garde un souvenir très précis<br />

du discours d’Yves Leterme. Et<br />

dans l’esprit de cet entrepreneur,<br />

Vice-président du Comité exécutif de<br />

<strong>BECI</strong> et fervent partisan de Brussels<br />

Metropolitan, cet objectif pourrait<br />

assurément être atteint en organisant<br />

un concours d’architecture.<br />

Cinquante ans après la construction<br />

de l’Atomium, Karel Lowette estime<br />

qu’il serait peut-être temps de penser<br />

à l’érection d’un signe urbanistique<br />

marquant pour vendre la zone<br />

métropolitaine, et par-delà, l’image<br />

de la Belgique. «Au début, cette idée<br />

n’avait aucune consistance concrète.<br />

Plusieurs personnes m’en ont parlé<br />

et l’idée a alors commencé à prendre<br />

forme. Et on lui a alors donné comme<br />

titre Europolis, sachant qu’on lie ce<br />

signe urbanistique à la présence européenne<br />

dans notre capitale», explique<br />

Karel Lowette.<br />

une incarnation du Plan de<br />

Développement international de<br />

bruxelles<br />

Ce qui est visé par Europolis ? «Ça<br />

peut aller dans plusieurs directions.<br />

En fait, aujourd’hui, on souhaite ne<br />

pas se fixer une idée trop arrêtée sur<br />

la question. On avance petit à petit<br />

là-dessus. On en parle à Marie-Laure<br />

Roggemans, la personne responsable<br />

au sein de la Région de Bruxelles-Capitale,<br />

qui nous avance quelques idées<br />

de sites. Et l’idée est reprise dans le PIB,<br />

le Plan de Développement International<br />

de Bruxelles présenté et lancé en<br />

2010 par Charles Picqué», ajoute Karel<br />

Lowette.<br />

Très bien, mais où en est-on concrètement<br />

dans ces projets ? À en croire<br />

Karel Lowette, les choses semblent<br />

aujourd’hui pouvoir démarrer. En témoigne<br />

la multiplication des contacts<br />

noués avec le Cabinet du Ministre<br />

Président, ainsi que les nombreuses<br />

autres personnes qui ont décidé de<br />

contacter le maître d’œuvre de cette<br />

aventure. À ce sujet, Karel Lowette a<br />

cru bon de nous préciser que d’autres<br />

initiatives importantes étaient sur la<br />

table, tout en assurant qu’il ne pourrait<br />

en parler qu’en mars ou en avril.<br />

Pôle culturel, musée,<br />

construction, rénovation ?<br />

Quant à savoir comment le projet<br />

se matérialisera, c’est encore la bouteille<br />

à encre.<br />

En tout état de cause, Karel Lowette<br />

estime fort probable qu’il s’agira d’un<br />

projet dans lequel va jouer le volet


culturel. Pas au niveau de la Région, ni même du pays, mais bien<br />

au niveau de l’Europe. Karel Lowette: «Il est vain de vouloir parler<br />

ici des trois Communautés de notre petit pays. Il s’agit plutôt de<br />

mettre sur pied un projet dans lequel les 27 États membres vont<br />

pouvoir se retrouver. Un projet évoluant donc, non pas au niveau<br />

des Régions, ni même à un niveau national, mais très clairement à<br />

un niveau européen». C’est tout ce que nous parviendrons à faire<br />

préciser à Karel Lowette. Inutile de parler ‘budget’, ni même de<br />

demander s’il s’agira d’une construction ou d’une rénovation,<br />

d’un musée ou d’un centre culturel... «Fixons d’abord bien solidement<br />

les idées et travaillons au contenu», conclut le vice-président<br />

du Comité exécutif de <strong>BECI</strong>.<br />

Johan Debière<br />

«J’estime qu’il serait temps de penser à<br />

l’érection d’un signe urbanistique marquant<br />

pour vendre la zone métropolitaine.<br />

Plusieurs personnes m’en ont parlé et l’idée<br />

a alors commencé à prendre forme. Et on<br />

lui a alors donné comme titre Europolis,<br />

sachant qu’on lie ce signe urbanistique à la<br />

présence européenne dans notre capitale»<br />

Karel Lowette, Vice-président de <strong>BECI</strong><br />

Business<br />

to bowling<br />

Le plus grand complexe de<br />

bowling du Benelux!<br />

› 36 pistes de bowling<br />

› diverses commodités pour réunions<br />

et activités de teambuilding<br />

› situation centrale idéale, le long<br />

du ring de Bruxelles<br />

› facilement accessible<br />

› parking pour 400 voitures<br />

› terrasse de 450m 2<br />

Demandez notre brochure b to b<br />

pour plus d’infos<br />

www.bowlingstones.be<br />

397, chaussée de bruxelles / 1780 wemmel<br />

T 02 532 36 26<br />

wemmel@bowlingstones.be


48<br />

n°3 - Mars 2011 - EntrEprEndrE<br />

dossier Tourisme, Events & Congres<br />

© M. Gronemberger/ Reporters<br />

Les «Eyecatchers» touristiques à Bruxelles:<br />

Le Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, chef-d’œuvre de Victor Horta.<br />

◗ Le Palais des Beaux-arts<br />

Le Palais des Beaux-Arts de Bruxelles a ouvert ses portes en 1928. Chef-d’œuvre de Victor Horta et première maison de la culture<br />

construite en Europe, le Palais est considéré comme l’un des joyaux du patrimoine culturel et architectural du Royaume.<br />

Son rayonnement international est lié aux multiples activités culturelles et artistiques (cinéma, musique, danse, théâtre, littérature)<br />

qui attirent un nombre croissant de visiteurs. À épingler: il accueille le prestigieux concours de musique classique<br />

«Reine Élisabeth».<br />

La Monnaie..<br />

◗ La Monnaie<br />

La Place de la Monnaie abrite la<br />

célèbre salle d’opéra de Bruxelles. En<br />

1700, Gio-Paolo Bombard y fit ériger<br />

l’ancêtre du théâtre actuel, à la place<br />

de l’Hôtel Ostrevent où l’on frappait<br />

la monnaie, d’où le nom de «la<br />

Monnaie». L’Opéra National a fêté son<br />

tricentenaire avec l’exposition: «L’opéra.<br />

Un chant d’étoiles». C’est l’une des plus<br />

grandes maisons d’opéra d’Europe,<br />

surtout depuis que Gérard Mortier,<br />

son Directeur entre 1982 et 1992, a<br />

délaissé les représentations classiques<br />

au profit de spectacles engagés et<br />

anticonformistes.


© Danny Gys/ Reporters<br />

◗ rue antoine Dansaert<br />

Une balade-découverte s’impose<br />

dans la rue Antoine Dansaert, lieu<br />

incontournable du shopping bruxellois<br />

situé au centre-ville, à quelques pas<br />

de la Bourse. Depuis 1990, ce quartier<br />

est en pleine expansion, attirant des<br />

commerces luxueux et une clientèle<br />

branchée. Un endroit magique par<br />

excellence: restaurants et bars à la mode,<br />

dépôts-ventes très couture ou de design<br />

nordique haut de gamme, boutiques de<br />

talentueux stylistes issus de l’École de<br />

la Cambre, magasins d’ameublement<br />

avant-gardistes…<br />

Le musée compte pas moins de 200<br />

œuvres de René Magritte.<br />

◗ Le marché de noël<br />

À la fin de l’année, les Belges raffolent<br />

de cette ambiance féerique. Le marché<br />

de Noël s’étend sur 2 kilomètres entre la<br />

Grand-Place et le Marché aux Poissons<br />

; il fait le bonheur des 2,5 millions de<br />

visiteurs à la découverte de plaisirs<br />

nouveaux. L’édition 2011 débutera<br />

le 26 novembre. Au programme:<br />

240 chalets, une piste de luge, une<br />

patinoire, la grande roue…, mais aussi<br />

des expositions culturelles, la Parade<br />

Lumineuse, une Course de solidarité<br />

et une action spéciale du WWF pour la<br />

sauvegarde des ours polaires.<br />

Murielle Lona<br />

© Gregory De Muylder/ Reporters<br />

dossier Tourisme, Events & Congres<br />

La rue Antoine Dansaert, lieu incontournable du shopping bruxellois.<br />

◗ Le musée Magritte<br />

Depuis le 2 juin 2009, le célèbre artiste<br />

belge René Magritte est à l’honneur:<br />

ses magnifiques créations surréalistes<br />

ont désormais élu domicile au sein d’un<br />

musée portant son nom, situé en plein<br />

cœur de Bruxelles, place Royale. Une<br />

visite à l’Hôtel Altenloh, un bâtiment<br />

néo-classique du 19e siècle qui bénéficie<br />

d’un emplacement exceptionnel,<br />

s’impose. C’est dans ce musée,<br />

entièrement dédié à l’artiste, que l’on<br />

contemple sa collection la plus riche au<br />

monde: celle-ci ne compte pas moins<br />

de 200 œuvres sur 2.500 m² d’espaces<br />

d’exposition.<br />

Le marché de Noël s’étend sur 2 kilomètres entre la Grand-Place et<br />

le Marché aux Poissons.<br />

49<br />

n°3 - Mars 2011 - EntrEprEndrE


50<br />

n°3 - Mars 2011 - EntrEprEndrE<br />

dossier Tourisme, Events & Congres<br />

PATRICK BONTINCK, DIRECTEuR Du BITC<br />

«Bruxelles doit oser profiter du boom touristique»<br />

En s’appuyant sur les trois projets phares que sont le projet «Walk’n Shop», le projet «soldes» et le projet<br />

«Quality Academy», le BITC semble avoir réussi à relever encore d’un cran l’attractivité de Bruxelles<br />

comme destination, sans forcément opérer de distinction nette entre clientèle d’affaires et touristes.<br />

Interview de Patrick Bontinck, Directeur du BITC<br />

Afin d’en maximiser le profit<br />

pour l’économie, le Directeur du<br />

BITC est clairement d’avis qu’il<br />

faut intensifier encore plus les actions<br />

entreprises au niveau de la promotion<br />

du shopping. Patrick Bontinck: «Depuis<br />

une dizaine d’années, on voit une<br />

hausse très nette des courts séjours. Or,<br />

un des éléments qui motivent ce type de<br />

séjour, c’est clairement l’offre en shopping.<br />

Il s’agit donc clairement d’un clou<br />

qu’il faut enfoncer». Une offre qui s’est<br />

fortement améliorée cette année dans<br />

la zone de Bruxelles, notamment par<br />

l’intermédiaire d’Atrium qui a permis<br />

d’attirer les grandes enseignes de réputation<br />

internationale à Bruxelles et qui a<br />

fait le nécessaire pour dynamiser l’offre<br />

commerciale. En l’occurrence, l’idée du<br />

BITC consiste à maximiser cette offre<br />

commerciale. «On a le quartier Louise<br />

qui est plutôt haut de gamme, le quartier<br />

Dansaert qui est plutôt tourné vers la<br />

mode et le design. Et ensuite, nous avons<br />

tout ce qui se fait dans les environs de la<br />

rue Neuve avec ses<br />

grandes enseignes<br />

commerciales. Je<br />

pense que cette<br />

identification très<br />

claire des quartiers<br />

permet une<br />

meilleure communication<br />

auprès des<br />

touristes. On peut<br />

vraiment aller vers<br />

une promotion de<br />

quartier», se réjouit<br />

Patrick Bontinck.<br />

valoriser les partenariats<br />

Pour assurer la promotion de l’offre auprès<br />

des touristes et des hommes d’affaires,<br />

le BITC a gardé la bonne vieille recette<br />

des brochures, mais il y a ajouté une<br />

série de moyens de communication modernes.<br />

Patrick Bontinck: «Parallèlement<br />

à ce qui existe déjà, nous sommes en train<br />

de développer un nouveau site Internet et<br />

nous avons monté un partenariat avec<br />

Atrium et le site Internet Shop in Brussels<br />

(www.shopinbrussels.be) pour reprendre<br />

l’ensemble de l’information<br />

shopping directement sur notre site.<br />

Cela veut dire que le touriste qui veut<br />

se renseigner va pouvoir avoir directement<br />

une offre shopping complète sur<br />

ce qui se passe à Bruxelles».Autre point<br />

développé par le BITC, toujours dans<br />

ce même registre des nouveaux médias:<br />

celui de l’iPhone, un équipement<br />

désormais très prisé par les hommes<br />

d’affaires.<br />

tout le shopping bruxellois sur<br />

votre iPhone<br />

Patrick Bontinck: «Une application<br />

iPhone qui pourra être téléchargée gratuitement<br />

et qui reprendra l’ensemble<br />

de l’information shopping concernant<br />

Bruxelles. Cela veut dire qu’un touriste<br />

aura sur son portable, en plus des hôtels<br />

et des pôles d’attraction habituels, l’ensemble<br />

des commerces et des établis-<br />

«On a le quartier Louise qui est plutôt haut de gamme, le<br />

quartier Dansaert qui est plutôt tourné vers la mode et le design.<br />

Et ensuite, nous avons tout ce qui se fait dans les environs de la<br />

rue Neuve avec ses grandes enseignes commerciales. Je pense que<br />

cette identification très claire des quartiers permet une meilleure<br />

communication auprès des touristes. On peut vraiment aller vers<br />

une promotion de quartier.»<br />

sements dans lesquels il pourra faire des<br />

achats ou passer du temps».<br />

Il faut encore parler du projet déjà bien<br />

avancé de chaîne de télévision présente<br />

dans les hôtels. Patrick Bontinck: «Celleci<br />

serait diffusée comme une web TV dans<br />

les hôtels. Avec, au programme, une mise<br />

en avant de tout ce qui se passe en matière<br />

de spectacles, d’expositions, mais aussi de<br />

shopping..., le tout présenté sous forme<br />

de boucles d’une vingtaine de minutes».<br />

Patrick Bontinck, Directeur du BITC<br />

L’objectif poursuivi est clair: il s’agit,<br />

d’une part, de donner l’envie au touriste<br />

ou à l’homme d’affaires de consommer<br />

quand il est là et, d’autre part, de réussir<br />

à le faire revenir à Bruxelles avec toute sa<br />

famille.<br />

la quête de la qualité<br />

Enfin, signalons la quête de la qualité<br />

qui n’est pas une vaine expression pour<br />

Patrick Bontinck: «Au niveau de la re-


cherche de la qualité, nous<br />

travaillons sur une initiative<br />

du ministre Doulkeridis avec<br />

le soutien de la Région et de<br />

la Cocof. Il s’agit de mettre en<br />

place un plan de qualité pour<br />

la destination. À l’image des<br />

nombreux sites touristiques<br />

qui proposent d’évaluer les<br />

établissements, les activités<br />

culturelles, les restaurants,<br />

nous allons proposer notre<br />

propre système d’évaluation<br />

de la qualité en ligne. Toutes<br />

les personnes auront la possibilité<br />

de compléter un for-<br />

PIERRE-YVES BOLuS, DIRECTEuR D’ATRIuM<br />

dossier Tourisme, Events & Congres<br />

«Nous voulons attirer les grandes<br />

enseignes et faire naître les grandes<br />

enseignes de demain»<br />

la région de bruxelles-Capitale<br />

collectionne les récompenses,<br />

ces derniers temps, sur le plan de<br />

l’attractivité commerciale. vous<br />

pouvez nous en dire quelques<br />

mots ?<br />

Grâce aux projets portés par Atrium,<br />

nous avons effectivement remporté<br />

le prix de la “Ville la plus performante<br />

en termes d’attractivité commerciale”<br />

aux MAPIC Awards organisés à<br />

Cannes. Une récompense qui s’ajoute<br />

à deux distinctions décernées un peu<br />

plus tôt. La première en juin dernier<br />

par le Association of Town Centre<br />

Management (AMCV). Et la seconde qui<br />

nous a été décernée dans le cadre du<br />

Bruxellois de l’année dans la catégorie<br />

«économie».<br />

quelles sont les raisons de ce<br />

succès ?<br />

mulaire sur Internet pour<br />

évaluer la qualité de leur<br />

séjour». Une initiative particulièrement<br />

intéressante,<br />

puisqu’elle permettra, elle<br />

aussi, d’améliorer ce qui peut<br />

encore l’être en Région de<br />

Bruxelles-Capitale.<br />

Johan Debière<br />

Plus d’infos:<br />

www.brusselsinternational.be<br />

© Danny Gys/ Reporters<br />

Un des éléments qui motivent<br />

des courts séjours, c’est clairement<br />

l’offre en shopping.<br />

Ces récompenses saluent tout le chemin<br />

prospectif et tout le travail qui<br />

a été fait pour assurer le positionnement<br />

marketing de tous les quartiers<br />

commerçants de Bruxelles-Capitale. En<br />

particulier, l’award du MAPIC incarne<br />

la reconnaissance du secteur du retail.<br />

Quant au prix du Bruxellois de l’année,<br />

il nous confirme que ce que nous avons<br />

développé correspond à une véritable<br />

attente des Bruxelloises et des Bruxellois.<br />

Comment arrivez-vous à vous<br />

démarquer ?<br />

En mettant en avant cette idée de mosaïque<br />

de quartiers qui sont tous différents,<br />

mais qui ont tous quelque chose à<br />

offrir: c’est l’idée maîtresse de notre action.<br />

Je pense aussi que notre démarche<br />

séduit, parce qu’elle nous amène à cher-<br />

cher les enseignes plutôt<br />

que d’attendre qu’elles<br />

viennent à nous, comme<br />

beaucoup de villes le<br />

font.<br />

vers quelles<br />

Pierre-Yves Bolus,<br />

enseignes<br />

Directeur d’Atrium.<br />

tendez-vous plus<br />

facilement la main:<br />

les enseignes de chaînes ou les<br />

enseignes indépendantes ?<br />

Les deux ! Nous voulons attirer les<br />

grandes enseignes pour asseoir le prestige<br />

de Bruxelles, mais nous tenons<br />

aussi à soutenir des jeunes qui veulent<br />

se lancer et qui seront peut-être les<br />

grandes marques de demain. (JD)<br />

Plus d’infos:<br />

http://www.atrium.irisnet.be<br />

51


52<br />

n°3 - Mars 2011 - EntrEprEndrE<br />

dossier Tourisme, Events & Congres<br />

PROjET NEO<br />

Enfin un centre de conventions à<br />

dimension internationale ?<br />

Alors que Bruxelles se positionne comme Capitale de l’Europe, accueille les institutions de l’OTAN et<br />

est le siège de nombreuses sociétés internationales, la ville ne dispose pas d’une offre performante<br />

de services dans le secteur des conférences, à la hauteur de ses ambitions. Cette constatation a été<br />

à l’origine d’un processus de réflexion, engagé depuis plusieurs années par Freddy Thielemans, le<br />

Bourgmestre de la Ville de Bruxelles, en collaboration avec la Région bruxelloise. Le résultat ? NEO,<br />

un projet de grande envergure.<br />

NEO, un projet de grande envergure,<br />

visant à la reconversion<br />

du Plateau du Heysel, qui deviendrait,<br />

non seulement un véritable<br />

modèle en matière de politique urbaine,<br />

mais contribuerait au dynamisme et<br />

à la relance de l’économie bruxelloise,<br />

par le biais de la création de nouveaux<br />

emplois. La construction d’un centre de<br />

congrès de dimension internationale<br />

à proximité du Parc des Expositions<br />

constituera un atout majeur pour dynamiser<br />

Bruxelles, ses événements et son<br />

image internationale.<br />

Ce projet de développement est un<br />

véritable défi, car il prévoit, outre ce<br />

centre de conventions, plusieurs volets:<br />

un plan de construction de logements,<br />

un centre commercial de dimension<br />

nationale, une offre hôtelière et des<br />

infrastructures sportives, une salle de<br />

spectacle de 10.000 places ainsi que des<br />

surfaces administratives.<br />

Concours d’urbanisme<br />

L’étude du réaménagement du Plateau<br />

du Heysel a été confiée à une société<br />

anonyme EXCS (Exhibition and<br />

Congres). Pour lancer véritablement le<br />

projet, Henri Dineur, son Administrateur<br />

délégué, s’est rendu à Melbourne<br />

et à Singapour, deux villes qui disposent<br />

déjà d’une infrastructure de<br />

conférences à grande échelle. Le centre<br />

australien constitue un bel exemple:<br />

Melbourne a su s’attirer une part<br />

croissante du marché des conférences<br />

nationales et internationales, en se<br />

dotant d’un centre de conférences de<br />

5.000 places, d’un hôtel Hilton et d’un<br />

centre commercial. Mais un tel projet<br />

nécessite un accompagnement de spé-<br />

NEO, un projet visant à la reconversion du Plateau du Heysel.?<br />

cialistes: c’est la raison pour laquelle un<br />

concours international d’urbanisme a<br />

été organisé: le partenaire, qui mettra<br />

en œuvre le projet NEO, devra respecter<br />

les principes de bonne gouvernance et<br />

de développement durable, chers aux<br />

autorités publiques. Au terme d’une<br />

procédure rigoureuse de sélection, le<br />

bureau d’études KCAP situé à Rotterdam<br />

a obtenu la mission.<br />

en 2014<br />

Écoutons ce qu’en dit Freddy Thielemans:<br />

«Le point de départ ? Bruxelles,<br />

qui est une ville de congrès, a un besoin<br />

urgent d’une salle plénière pouvant accueillir<br />

au moins 3.500 participants. Depuis<br />

peu, nous disposons du Square, en<br />

plein centre-ville, mais sa capacité est<br />

insuffisante pour les gros congrès internationaux.<br />

Deuxième constat: le Plateau<br />

du Heysel n’est plus à la pointe du<br />

progrès. Il nécessite d’être entièrement<br />

repensé et revalorisé, ce qui implique<br />

un plan précis. À cet égard, la tâche<br />

du bureau KCAP sera de proposer un<br />

montage financier, de s’entourer d’architectes<br />

pour chacun des bâtiments et<br />

bien sûr, d’obtenir les permis. Nous espérons<br />

que les premières pierres seront<br />

posées en 2014/2015, avec en priorité la<br />

construction de ce centre de conventions.»<br />

rapprochement<br />

« Pour le Parc des Expositions, l’arrivée<br />

d’un morceau de ville sera une aubaine»,<br />

ajoute Henri Dineur. «Le secteur<br />

des expositions et des congrès se<br />

rapprochera, dans la perspective d’un<br />

travail commun. Un modèle à suivre:<br />

les congrès médicaux combinés à la<br />

présentation des produits des firmes.»<br />

D’autres secteurs seront intéressés…<br />

dans la perspective d’événements<br />

d’exception, en phase avec l’évolution<br />

des technologies et à la hauteur<br />

de Bruxelles. Murielle Lona<br />

Plus d’infos: www.neobrussels.com


dossier Tourisme, Events & Congres<br />

BRuSSELS HOTELS ASSOCIATION<br />

Hôtels bruxellois: pourquoi ils<br />

plaisent ?<br />

Les hôtels bruxellois sont bien perçus par les clients, qu’il s’agisse d’une clientèle d’affaires ou de<br />

touristes. «C’est le résultat d’une politique de diversification de l’offre dans toutes les catégories<br />

et d’une attention de tous les instants accordée à l’innovation. C’est aussi la conséquence d’une<br />

écoute attentive des besoins et des envies de tous les types de clientèles», explique Rodolphe Van<br />

Weyenbergh, Secrétaire Général de la Brussels Hotels Association (BHA).<br />

Un autre élément marquant<br />

de l’offre hôtelière de la région<br />

de Bruxelles-Capitale<br />

tient à la typologie des quartiers, résultat<br />

des travaux prospectifs entrepris<br />

par des organes comme Atrium.<br />

Rodolphe Van Weyenbergh: «Certains<br />

hôtels qui ont une approche singulière<br />

ou diversifiée s’installent dans différents<br />

quartiers, dans des zones déjà<br />

dédiées à des activités particulières<br />

comme la mode, le design ou le luxe.<br />

Avec comme résultat que l’hôtel qui<br />

««Certains hôtels qui ont une approche singulière ou<br />

diversifiée s’installent dans différents quartiers, dans des<br />

zones déjà dédiées à des activités particulières comme la<br />

mode, le design ou le luxe. Avec comme résultat que l’hôtel<br />

qui s’y implante va pouvoir emprunter à son environnement<br />

le ou les traits qui vont développer ou renforcer son image et<br />

son caractère.»<br />

Rodolphe Van Weyenbergh, Secrétaire Général de BHA<br />

s’y implante va pouvoir emprunter<br />

à son environnement le ou les traits<br />

qui vont développer ou renforcer son<br />

image et son caractère. Et, en parallèle,<br />

dans un effet de symbiose, l’hôtel va<br />

lui aussi affirmer et mettre en avant le<br />

caractère de son quartier. Cela donne<br />

une offre constituée d’hôtels axés sur<br />

le design, sur la mode, sur le luxe...»<br />

quelle crise ?<br />

Un dynamisme dont la crise n’a manifestement<br />

pas eu raison, puisque des<br />

ouvertures ont lieu régulièrement.<br />

Comme celle de l’Hôtel Pantone qui<br />

vient d’ouvrir à Saint-Gilles, un établissement<br />

fréquenté par une clientèle<br />

d’affaires en semaine et par des<br />

touristes le weekend. Ou encore celle<br />

de l’Hôtel Aloft, un établissement appartenant<br />

à la chaîne Starwood spécifiquement<br />

destinée aux hommes et<br />

aux femmes d’affaires âgés de 30 à 40<br />

ans et qui ont grandi avec Facebook.<br />

brussels booking Desk<br />

Même constat encourageant concernant<br />

le Brussels Booking Desk qui a<br />

Rodolphe Van Weyenbergh, Secrétaire Général<br />

de la Brussels Hotels Association (BHA).<br />

traité des demandes et envoyé des<br />

propositions pour un total de plus<br />

de 500.000 nuitées. Avec l’avantage<br />

significatif de permettre aux organisateurs<br />

de disposer rapidement et facilement<br />

d’une offre globale d’hôtels<br />

sur la destination «Bruxelles».<br />

Johan Debière<br />

Plus d’infos:<br />

http://visitbrussels.be/bitc/BE_fr/<br />

content/2029/brussels-booking-desk.do<br />

http://www.brusselshotelsassociation.be<br />

53<br />

n°3 - Mars 2011 - EntrEprEndrE


54<br />

n°3 - Mars 2011 - EntrEprEndrE<br />

bloc-notes<br />

Formations<br />

Management<br />

& Resources Humaines<br />

• les clés d’une gestion de projets<br />

réussie<br />

Jeudi 7 avril 2011 - de 9h à 17h<br />

• mieux écouter pour mieux manager<br />

Les mardis 3 mai et 10 mai 2011<br />

• techniques de réunion<br />

Vendredi 6 mai 2011 - de 9h à 12h30<br />

Organisation<br />

• Gagnez 12 ans d’expérience professionnelle<br />

en 1 an : alter ego –<br />

assistante de direction<br />

A partir de septembre 2011 – de 9h<br />

à 13h<br />

• Plus de 90 trucs pratiques pour<br />

mieux gérer votre temps<br />

Mardi 22 mars 2011, vendredi 6 mai<br />

2011- de 9h à 17h<br />

• affirmez-vous dans vos relations<br />

professionnelles<br />

Les jeudis 28 avril et 19 mai 2011<br />

Vente-Marketing<br />

• les cinq clés du développement de<br />

votre clientèle<br />

Jeudi 17 mars 2011 de 13h30 à 16h30<br />

• mieux écouter pour mieux vendre<br />

Les jeudis 17 mars et 24 mars 2011<br />

• Faire Faire ou Comment réussir la<br />

délégation responsable<br />

Mardi 17 mai 2011 – de 9h à 17h<br />

infos : Brigitte van der Mensbrugghe<br />

02 643 78 30 – bvdm@beci.be<br />

séminaires<br />

Législation sociale<br />

• Comment conclure une CCt d’entreprise<br />

et quels pièges éviter ?<br />

Jean-Philippe Cordier, Assistant en<br />

droit social à l’ULB, Maître de conférences<br />

à l’UCL et avocat associé Stibbe<br />

- Lundi 14 mars 2011 de 14h à 17h<br />

• l’accord interprofessionnel 2011-2012<br />

Sous la présidence de Mr Jean-Claude<br />

Daoust, Président de Beci<br />

Mr Pieter Timmermans, Adminis-<br />

trateur – Directeur général de la<br />

FEB et Mme Catherine Vermeersch,<br />

Conseiller au Département social de<br />

la FEB - Mercredi 23 mars 2011 de 9h<br />

à 10h30<br />

• beci hr lunch<br />

Mettez à profit votre temps de midi<br />

pour prendre connaissance de l’actualité<br />

sociale - Olivier Rijckaert, Avocat<br />

associé Field Fisher Waterhouse - Les<br />

vendredis 29 avril et 17 juin 2011 de<br />

11h à 13h<br />

• les vacances annuelles des employés<br />

Brigitte Van de Velde, Conseillère<br />

juridique Secrétariat Social d’Entreprises<br />

Partena HR - Jeudi 5 mai 2011<br />

de 14h à 17h<br />

• les moyens d’action face à un comportement<br />

fautif dans l’entreprise<br />

Patricia Meeremans, Juriste spécialisée<br />

en droit social/droit du travail<br />

Jeudi 26 mai de 14h à 17h<br />

Infos : Frédéric Simon<br />

T +32 2 643 78 17 – fs@beci.be<br />

Législation commerciale<br />

• apprenez à décortiquer les comptes<br />

de la partie adverse<br />

Les vendredis 13 mai et 20mai 2011 -<br />

de 14h à 17h<br />

activités du<br />

département international<br />

• training on international sales &<br />

marketing<br />

Learn how to make your product an<br />

international selling success. Part of<br />

International Business Academy -<br />

Wednesday 30 March 2011<br />

• incoming Delegation from malta<br />

About 15 Maltese businessmen will be<br />

visiting Brussels looking for interesting<br />

business contacts - Thursday 31<br />

March and Friday 1 April 2011<br />

• Networking travel to london<br />

Exclusive Travel to London, discovering<br />

the economic side of the city in a<br />

different way and meeting prominent<br />

English business people during<br />

exclusive events. - Thursday 31 March<br />

till Saturday 2 April 2011<br />

• ‘Good morning brussels’ with vincent<br />

van quickenborne<br />

Belgian Federal Minister for Enterprise<br />

and Simplification will<br />

address the subject of - Intellectual<br />

Property in a European context. Part<br />

of International Business Academy. -<br />

Wednesday 27 April 2011<br />

• incoming Delegation from sri lanka<br />

- An important delegation will visit<br />

Brussels in order to enhance the business<br />

relations. - Tuesday 3 May 2011<br />

• i nformation session on program<br />

and services of enterprise europe<br />

brussels<br />

Enterprise Europe Network offers you<br />

a wide variety of services. Come and<br />

discover which one suits you best. -<br />

Thursday 12 May 2011<br />

• training on Commercial Finance<br />

What kind of loans can you obtain to<br />

run your business? - Which services<br />

can you expect? Part of International<br />

Business Academy. - Wednesday 25<br />

May 2011<br />

• seminar on the services Directive<br />

Information session on the EU Directive<br />

on services in the internal market.<br />

- Thursday 9 June 2011<br />

• seminar on brand protection - Information<br />

session on brand protection<br />

with a special focus on China. - Thursday<br />

16 June 2011<br />

• seminar on eu funding and tenders -<br />

Practical information and case studies<br />

on existing EU tender opportunities -<br />

Thursday 23 June 2011<br />

• Club Paris-bruxelles<br />

Incoming delegation from Paris composed<br />

of businessmen and investors.<br />

- Tuesday 28 June 2011<br />

• training on Ce-marking<br />

What are the requirements for<br />

obtaining CE marking? Advantages?<br />

- Part of International Business Academy<br />

- Wednesday 29 June 2011<br />

Infos : Beci’s International Department<br />

on 02/643.78.02. or cg@beci.be<br />

events<br />

30/03 <strong>BECI</strong> Entrepreneurs night<br />

31/03 <strong>BECI</strong> Zinner<br />

05/04 <strong>BECI</strong> speed Business Lunch<br />

06/04 <strong>BECI</strong> soirée Info<br />

www.beci.be/events<br />

events@beci.be


demandes d’admissions à beci<br />

PAR PRESENTATION AU CONSEIL D’ADMINISTRATION *<br />

anzizy tombofeno PPe Rue Fransman<br />

38 - 1020 Bruxelles Code Nace :<br />

62010 - Programmation informatique<br />

82110 - Services administratifs<br />

combinés de bureau 82990 - Autres<br />

activités de soutien aux entreprises<br />

n.c.a. del : Anzizy Tombofeno<br />

boursier sPrl Rue des Fuchsias 56<br />

- 1080 Bruxelles Code Nace : 71111 -<br />

Activités d’architecture de construction<br />

71112 - Activités d’architecture<br />

d’intérieur 7112101 - Conception et<br />

réalisation de projets intéressant le<br />

génie électrique et électronique; le<br />

génie minier, chimique, mécanique<br />

et industriel, l’ingénierie de systèmes,<br />

les techniques de sécurité,<br />

etc. del : Boursier Alexandre<br />

Céline sCrl Place Eugène Verboekhoven<br />

11 - 1030 Bruxelles Code<br />

Nace : 8122001 - Nettoyage intérieur<br />

de bâtiments de tous types<br />

: bureaux, usines, ateliers, locaux<br />

d’institutions et autres locaux à<br />

usage commercial ou professionnel,<br />

immeubles à appartement, etc. del :<br />

Materna Alfred<br />

Chabot Cécile PPe Avenue Louise<br />

304 - 1050 Bruxelles Code Nace :<br />

86909 - Autres activités pour la<br />

santé humaine n.c.a. del : Chabot<br />

Cécile<br />

Connected World sPrl Rue de la<br />

Buanderie 18 - 1000 Bruxelles Code<br />

Nace : 7022001 - Conseils et assistance<br />

aux entreprises et aux services<br />

publics en matière de planification,<br />

d’organisation, de recherche du rendement,<br />

de contrôle, d’information<br />

du gestion, etc. 7320001 - etudes<br />

portant sur potentiel commercial<br />

de pdts, leur acceptation et connaissance<br />

par le public, sur les habitudes<br />

d’ach. des consommateurs<br />

aux fins de la promotion des ventes<br />

et élab. de pdts. nouv.7320002 - Les<br />

analyses statistiques des résultats<br />

de ces études del : Lechevalier Pierre<br />

edora asbl Rue Royale 35 - 1000<br />

Bruxelles Code Nace : 82300 - Organisation<br />

de salons professionnels et<br />

de congrès 82990 - Autres activités<br />

de soutien aux entreprises n.c.a.<br />

94120 - Activités des organisations<br />

professionnelles del : Laumont Noémie<br />

envisagé sPrl Chaussée de Waterloo<br />

1472 - 1180 Bruxelles del : Van<br />

Den Steen Catherine<br />

esia sPrl Avenue Molière 298 - 1180<br />

Bruxelles Code Nace : 46360 - Commerce<br />

de gros de sucre, de chocolat<br />

et de confiserie 46370 - Commerce<br />

de gros de café, de thé, de cacao et<br />

d’épices del : Hounsou Jean-Marc<br />

Finnovaregio asbl Rue du Marteau<br />

62 - 1000 Bruxelles Code Nace :<br />

70220 - Conseil pour les affaires et<br />

autres conseils de gestion del : Leloup<br />

Frederik<br />

Fontes Ferreira PPe Rue Traversiere,<br />

17 - 1210 Bruxelles del : Fontes Ferreira<br />

Gil Cristiano<br />

Formatech New technologies sa<br />

Rue du Moulin à Papier 55 - 1160<br />

Brussel Code Nace : 62020 - Conseil<br />

informatique del : Baidaoui Fouad<br />

G8 Consulting - axiomePm sPrl<br />

Avenue de Broqueville 167 - 1200<br />

Bruxelles Code Nace : 4321102 -<br />

l’Installation de systèmes d’alimentation<br />

de secours (groupes<br />

électrogènes) 47410 - Commerce de<br />

détail d’ordinateurs, d’unités périphériques<br />

et de logiciels en magasin<br />

spécialisé 62020 - Conseil informatique<br />

del : Wellens Luc<br />

Indigo studios sPrl Avenue van<br />

Volxem 388 - 1190 Bruxelles Code<br />

Nace : 7021001 - Conseils et assistance<br />

opérationnelle aux entreprises<br />

dans les domaines des<br />

relations publiques et de la commu-<br />

nication 90011 - Réalisation de spectacles<br />

par des artistes indépendants<br />

90032 - Activités de soutien à la<br />

création artistique del : Lesage Ivan<br />

iNiPi sarl Rue des Dahlias 2 - 1411<br />

Luxembourg Code Nace : 70220 -<br />

Conseil pour les affaires et autres<br />

conseils de gestion del : Marchal<br />

Thomas<br />

opex management sarl Route<br />

d’Arlon 89 - 8311 Capellen - Luxembourg<br />

Code Nace : 70220 - Conseil<br />

pour les affaires et autres conseils<br />

de gestion del : Ries Olivier<br />

Parmaco sPrlu Avenue Bonaparte,115<br />

- 1180 Bruxelles Code<br />

Nace : 66199 - Autres activités auxiliaires<br />

de services financiers n.c.a.,<br />

hors assurance et caisses de retraite<br />

6920201 - Activités de conseil en<br />

matière comptable et l’organisation<br />

des services comptables pour des<br />

tiers 70210 - Conseil en relations publiques<br />

et en communication del :<br />

Pasternak Richard<br />

Passion Chocolat sPrl Rue Vanderlinden<br />

20 - 1030 Bruxelles Code<br />

Nace : 10820 - Fabrication de cacao,<br />

de chocolat et de produits de confiserie<br />

del : Ori Massimo<br />

t.i.m.s. - transactions immobilières<br />

mathieu seynave sPrl Chausée de<br />

Gand, 116 - 7700 Mouscron Code<br />

Nace : 41101 - Promotion immobilière<br />

résidentielle 41102 - Promotion<br />

immobilière non résidentielle<br />

68100 - Activités des marchands<br />

de biens immobiliers del : Seynave<br />

Mathieu<br />

uNiCeF Belgique - België eTS P Boulevard<br />

de l’Impératrice 66 - 1000<br />

Bruxelles Code Nace : 94995 - Associations<br />

pour la coopération au<br />

développement del : Willemot Yves

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!