Le Dynamot - Association de biodynamie du Québec

Les six exercices
Les six exercices nous sont donnés pour travailler les différentes qualités de l’âme.* Ils
aident à compléter le chakra du cœur. Ils agissent sur le renforcement du corps éthérique,
car chaque exercice se pratique pendant un mois. Nous avons l’exercice de la
pensée qui en est un de concentration sur un objet simple comme une pince à linge
par exemple qu’on exécute pendant environ trois minutes. Au deuxième mois, on ajoute
l’exercice de la volonté qui consiste à faire une petite action que l’on n’a pas l’habitude
de faire à un moment précis de la journée. Le troisième exercice aide à renforcer notre
sentiment en gardant le sang froid devant un événement, tout en ne perdant pas sa
sensibilité. Au fonds, il est question de garder son équilibre intérieur et de ne pas se
laisser emporter par ses émotions. Au quatrième mois s’ajoute la positivité, apprendre à
trouver en toute circonstance, même négative au premier abord, des éléments positifs. Le cinquième exercice
porte sur l’ouverture d’esprit. Si on apprend une nouvelle qui semble incroyable, on peut retenir son jugement,
avoir une attitude d’ouverture et se dire: «C’est peut-être vrai». Au sixième mois, on essaie de les pratiquer
tous ensemble.
Les sept conditions
Les sept conditions sont nécessaires pour veiller à notre équilibre mental et développer
notre sensibilité. Ces conditions peuvent être mises en relation avec les 7 constituants
de l’être humain. Rudolf Steiner les décrit en détails dans le chapitre Les conditions
de l’entraînement occulte, dans le livre L’initiation. Ce ne sont pas des exercices
proprement dits, mais plutôt des qualités à développer: rechercher l’équilibre dans
la vie de l’âme, se sentir en lien avec le monde, faire attention à nos pensées qu’on
porte envers autrui, reconnaître l’essence spirituelle en l’autre, faire preuve de persévérance
dans la prise d’une décision, témoigner notre reconnaissance pour tout ce qui
nous arrive et finalement, la pratique de l’ensemble.
La préparation
Comme pour toute recherche ou pour tout travail, la préparation à la méditation est un moment où l’on rassemble
ses outils et ou l’on se prépare mentalement à créer une atmosphère propice au recueillement. Dans
son livre sur l’initiation, Rudolf Steiner parle de l’attitude de dévotion ou de vénération. On peut voir toute la
démarche méditative comme l’entrée dans un temple, un lieu sacré. On ne rentre pas n’importe comment; au
fur et à mesure que l’on s’approche de l’autel, du saint des saints, on franchit plusieurs étapes intérieurement.
L’attitude de vénération peut se cultiver et chaque élément du monde vivant, de la nature peut être observé,
vécu comme quelque chose de merveilleux et de sacré. Par exemple: penser aux sentiments qu’on peut avoir
à la vue d’un nouveau-né, d’un arc-en-ciel lors d’une journée pluvieuse ou d’une fleur qui vient d’éclore.
La façon dont se termine le moment de recueillement méditatif est aussi important. On ne sort pas d’un lieu
sacré en courant mais avec ce sentiment de reconnaissance et de gratitude
d’avoir reçu quelque chose de précieux. Je pense toujours à certains croyants
orthodoxes que j’ai vus en Russie qui, en sortant sur le parvis de l’église, faisaient
encore des signes de croix. L’acte méditatif est un acte complètement
libre. Quant à la préparation intérieure ainsi qu’à la «fermeture» de la méditation,
on peut les construire individuellement.
À suivre
* L’initiation est l’ouvrage de référence. Il y a aussi des indications précieuses
dans La théosophie et La science de l’occulte.
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