Le Dynamot - Association de biodynamie du Québec

John D. Liu décrit les bénéfices
suivants pour le plateau Loess:
L’impact de la restauration de la
végétation déborde le plateau
Loess.
Une réduction significative de
l’érosion du sol dans la rivière est
évidente.
Les nutriments sont recyclés en
présence de l’eau d’où de nouvelles
populations de plantes et
d’animaux émergent.
Le matériel accumulé par l’ensemble
de la végétation, les racines
et les excréments d’animaux
compose de la matière organique
qui se mêle au sol géologique en
suspension. Ce processus retient
l’humidité et contient du carbone,
résultant en l’élaboration du sol
vivant.
La végétation depuis le sommet
des collines jusque dans la vallée
a changé en même temps que la
vie des occupants. La population
elle-même a réalisé cet exploit en
changeant ses habitudes, construisant
des terrasses, améliorant le
sol, protégeant les endroits marginaux.
L’abondance et la variété peuvent
s’observer dans les marchés
locaux par les revenus qu’ils génèrent.
La végétation réduit les effets de
serre et retire du carbone de l’atmosphère.
Les conditions de vie s’améliorent.
Les arbres reviennent. Plus de variétés
s’ajoutent.
Les bénéfices accrus s’additionnent.
La sécurité alimentaire s’installe.
Les enfants vont à l’école.
La vie du peuple s’améliore.
Les communautés continuent à
prospérer en dépit des pires sècheresses.
Les animaux sauvages reviennent.
Les villages peuvent mieux supporter
les changements climatiques.
Les bénéfices locaux dépassent les
frontières.
La dégradation environnementale
n’est pas un problème seulement
en Chine et en Ethiopie. Elle est
aussi dévastatrice en Amérique.
La reforestation est nécessaire
tant à l’échelle nationale qu’internationale.
L’agriculture intensive,
la croissance des populations, la
diminution des sols agricoles, les
cultures sur les flancs de collines
causent une perte majeure des
sols. Le déclin de la fertilité, le drainage
des marécages forçant les
fermiers à s’accaparer les endroits
protégés ont des répercussions
plusieurs kilomètres plus loin.
«Si les humains sont le problème,
ils peuvent être la solution. L’intervention
humaine peut détruire mais
peut également protéger», dit John
D. Liu.
QUE POUVONS-NOUS
FAIRE MAINTENANT?
n Protéger le sol. Le sol est l’endroit
où se trouve le carbone!
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n Améliorer les façons culturales.
n Encourager les populations
locales à propager et multiplier les
arbres et les arbustes pour capter
la pluie.
n Restaurer les écosystèmes.
n Le maintien, la restauration
et l’expansion des écosystèmes
naturels ont de multiples bénéfices
et sont fondamentaux pour l’assurance
de notre avenir QUE NOUS
PRENONS POUR ACQUIS.
n Nous pouvons restaurer une
grande partie des vastes étendues
que nous avons détruites, avec
l’aide de la nature qui n’est pas
encore morte.
Ne rien faire et laisser la nature
tranquille est mieux que faire du
tort en entravant son travail. Même
si la nature a des millénaires d’expérience
avec le vivant, les humains
peuvent l’aider.
En travaillant intelligemment,
en réservant une partie de terre
pour le retour de la végétation, en
construisant de petits barrages
dans les ravins qui sont maintenant
alimentés par des sources
souterraines, l’eau est revenue
dans deux vallées asséchées
d’Ethiopie, au Kerala, Mumbai et
d’autres endroits.
La restauration de la végétation, le
revégétalisation et la protection de
la végétation se complémentent
l’une l’autre.
Nous commençons tout juste à
réaliser la valeur réelle du capital
naturel.
Nous pouvons donner une valeur
monétaire à la productivité agricole
et humaine mais, quand il