Compte-rendu détaillé - Bagneux

vœu présenté par la majorité municipale.
Merci beaucoup. »
M. MENSAH. - « L'avenir des retraites concerne tous les Français et suscite des
inquiétudes. Et nos concitoyens attendent de la part des responsables politiques, vérité et sérieux.
MAIRIE DE BAGNEUX - GONSEIL MUNICIPAL - NSEIUIN 2010
9/41
Tout d'abord, si vous le permettez, un mot sur la méthode du Gouvernement : l'opposition ainsi que
toutes les organisations syndicales ont vécu
« un printemps de fausse concertation » de la part du Gouvernement. De
plus, l'ensemble des annonces contradictoires et le jeu de cache-cache
n'ont finalement servi qu'à une chose : faire perdre du temps pour
annoncer aux Français ce que le Gouvernement a décidé depuis le
départ : faire payer toujours les mêmes, ne rien demander ou
quasiment rien à ceux qui pourraient payer ou porter une réforme
profondément injuste.
Le Gouvernement parle de courage, il n'y a que de l'injustice et une injustice qui ne règle rien.
Je rappelle par ailleurs au passage que plus de la moitié des Français
(56 %) sont hostiles à la réforme des retraites et les deux-tiers (67 %)
considèrent que la politique économique du Gouvernement est
"mauvaise".
Les Français le savent bien, le Gouvernement veut une fois de plus
imposer une régression et l'ensemble des partis de l'opposition et des
partenaires sociaux sont à leurs côtés dans ce combat. Et le Parti
Socialiste salue l'initiative du collectif pour les retraites que nous
soutenons,
Les socialistes souhaitent donc une réforme juste, efficace, équilibrée,
qui règle vraiment les questions de financement dans la durée. Nous
voulons une réforme qui rassure et redonne confiance aux jeunes, aux
actifs et aux retraités.
Nous voulons une réforme juste pour garantir le pouvoir d'achat des
retraités menacé par les réformes de la Droite, pour améliorer les
petites pensions et notamment celles des femmes aujourd'hui
pénalisées, et pour prendre en compte la pénibilité.
Cela veut dire des efforts partagés en mettant à contribution tous les revenus, y compris ceux du
capital.
Cela veut dire aussi maintenir l’âge légal de départ à 60 ans parce que c'est une justice pour ceux
qui ont commencé à travailler tôt, une garantie pour les salariés usés par le travail qui souhaitent
partir.
Mais nous ne nous arrêtons pas là.
Nous devons également aller vers une retraite plus personnalisée,
adaptée aux besoins et souhaits de chacun : il faut passer du temps
subi au temps maîtrisé. Permettre à chacun une organisation plus
souple et choisie de sa vie, par exemple en reprenant des études en
cours de carrière, pour s'occuper de ses enfants ou de ses parents ou
en choisissant de partir en retraite progressivement. Bref, une retraite
universelle et personnalisée, car les retraites, c'est un choix de
société.