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<strong>Ma</strong> <strong>plus</strong> <strong>belle</strong> <strong>histoire</strong><br />
Méritas, l’un pour mes performances académiques et l’autre pour mon<br />
implication à l’école et ma joie de vivre. Celui pour mes performances académiques,<br />
j’en suis extrêmement fier. Aussi, une autre de mes grandes<br />
fiertés, c’est d’avoir été le premier de cette classe à participer au voyage à<br />
New York avec les élèves de cinquième secondaire. J’ai d’ailleurs été félicité<br />
pour cela par mes enseignants lors du Gala Méritas.<br />
Cette année, j’étudie à l’éducation des adultes, au centre <strong>Ma</strong>rius-Ouellet. Je<br />
me suis donné comme défi d’être dans le conseil étudiant et de me présenter<br />
pour être le président de mon école. J’ai réussi ce défi avec succès : j’ai<br />
vaincu ma peur de parler devant les gens. <strong>Ma</strong>intenant, je le fais pour leur<br />
annoncer les activités à venir et je vais aussi animer une partie du Gala<br />
Méritas du centre. Je n’aurais jamais imaginé faire cela un jour !<br />
Mon texte prouve que, avec un peu de volonté, c’est facile de tout faire.<br />
<strong>Ma</strong>is il faut beaucoup de courage et des gens qui nous soutiennent, qui<br />
croient en nous et qui nous aident à réaliser les buts que nous nous sommes<br />
fixés. À tous ceux qui me lisent, j’espère que mon texte leur aura donné un<br />
peu de confiance et qu’il les aidera à se dépasser dans la vie. Tout le monde<br />
est capable de réaliser les choses qu’il pense être incapable de faire. Il faut<br />
croire en soi ! Je souhaite à tous d’avoir la force d’avancer dans la vie.<br />
Joey Beaulieu, Alphabétisation<br />
Centre <strong>Ma</strong>rius-Ouellet (Disraeli), CS des Appalaches<br />
Enseignante : Caroline Leblond, Syndicat de l’enseignement de l’Amiante<br />
53. Jusqu’à ce que la mort nous sépare ?<br />
Te rappelles-tu de notre première rencontre ? Rien de bien spécial, mais je<br />
me souviens de chaque détail, aussi inutile qu’il puisse paraître : appuyé<br />
contre le mur à l’extérieur de l’école, je lisais « Dieu est mort » de Nietzsche<br />
en fumant une cigarette, lorsque toi et tes amies êtes venues m’aborder pour<br />
un briquet. Les yeux et l’esprit absorbés par ma lecture, je pus flairer un<br />
arôme unique, enivrant. C’était ton parfum que la douce brise d’automne<br />
soufflait vers mon nez. Je levai la tête et mon regard rencontra le tien, puis<br />
s’y accrocha. Des yeux bleu-gris comme un ciel de janvier, de longs cheveux<br />
roux et frisés, le teint pâle, mais naturel et un visage si doux à l’œil, si magnifique.<br />
Jamais je n’avais vu une fille dotée d’une beauté pareille. N’étant pas<br />
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