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641 Ko - Cenaffe

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Bibliographie …………………..……………………………………<br />

39<br />

Ressources Internet …………………………………………………<br />

41<br />

AVANT-PROPOS<br />

Pourquoi la « production de textes » au secondaire ? Quels<br />

choix théoriques et terminologiques ?<br />

Nous avons préféré utiliser l’expression « production de textes » afin d’insister sur<br />

chacun de ses deux termes. Nous désirons en effet montrer les écarts – et parfois<br />

les ruptures – avec d’autres pratiques scolaires, comme la rédaction ou<br />

l’expression écrite, et des unités d’écriture inférieures aux textes.<br />

De fait, si certaines des actions de formations proposées ici s’attachent à décrire<br />

le processus rédactionnel ou de production textuelle, des élèves (ou des<br />

enseignants), ils ne peuvent se confondre avec l’exercice de rédaction, lui-même<br />

dérivé de l’ancienne composition française 1. De même, il ne s’agit pas de réduire<br />

cet apprentissage aux seules dimensions de l’expression, car s’il est important<br />

que les élèves s’expriment, cela ne suffit pas pour qu’ils apprennent à construire<br />

des discours et des textes complets, cohérents, spécifiques…<br />

Nous avons également délibérément employé le terme de texte, en lieu et place<br />

du vocable écrit. D’une part, parce que le terme écrit (ou l’expression adjectivée<br />

production écrite) renvoie généralement à une pluralité de formes qui ne sont pas<br />

nécessairement des textes, notamment des listes, des notes, des graphies<br />

isolées… D’autre part, parce que ces écrits n’ont pas toujours la fonction et la<br />

forme de textes : notes dictées ou copiées, mots répertoriés ou inscrits, messages<br />

courts et peu élaborés. De fait, la portée énonciative des textes nécessitent une<br />

construction intellectuelle spécifique : prise en compte d’une situation, d’un ou<br />

des lecteurs-destinataires, opérations linguistiques et psycholinguistiques<br />

complexes, relecture et révision…, qui sont souvent absentes, distantes ou<br />

relâchées dans des écrits 2 de dimension et de portée inférieures.<br />

1 A. Petitjean (1995/2003), « Variations historiques : l’exemple de la “rédaction” »,<br />

dans J.-L. Chiss, J. David & Y. Reuter (éds.), Didactique du français. État d’une<br />

discipline, Paris, Nathan, (réédité en 2003, in Didactique du français.<br />

Fondements d’une discipline, Bruxelles, De Boeck).<br />

2 Cette distinction est sans doute discutable aux plans linguistique et énonciatif. Nous avons ainsi pu<br />

montrer que certaines de ces formes écrites, pouvaient être reprises, réécrites, reconfigurées dans des textes<br />

complets, et donc constituer les prémisses du travail de production de textes. Nous préférons cependant la<br />

maintenir ici, pour ses effets classificatoires en formation d’enseignants et sur les jeunes scripteurs.<br />

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