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L'hôtel sans dessus-dessous - Le Proscenium

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<strong>L'hôtel</strong> <strong>sans</strong> <strong>dessus</strong>-<strong>dessous</strong> ! version 060408<br />

rappliquer.<br />

MALFET : Riche peut être, mais important ? Directeur de casino. Bof ! ......<br />

Si les épiciers du coin deviennent tous des gens célèbres alors là ! Ça va<br />

compliquer la lecture des revues "people" !<br />

JEAN : Mais non ! Monsieur Pasfait. Il était propriétaire de casinos, de<br />

maisons de jeux, de machines à sous, quoi !<br />

MALFET : C'est ; Malfet.<br />

JEAN : Hein ?<br />

MALFET : C'est pas Pasfait. C'est Malfet !<br />

JEAN : Hein? C'est quoi qui est mal fait ?<br />

MALFET : Mon nom c’est Malfet. Vous m'avez appelé monsieur Pasfait !<br />

JEAN : Oh pardon monsieur Céfait. Oh non ! Monsieur Malfet ! ... Voilà ..<br />

De toute façon le mal est fait......<br />

MALFET : J'ai l’habitude. On me demande même souvent si mon associé<br />

s'appelle pas mr Vitfait !. .............. A quelle heure, les gendarmes on dit que<br />

ce commissaire devait arriver ?<br />

JEAN : Je ne sais pas. Ils n'ont rien précisé, sauf qu'il fallait l'attendre ici..<br />

MALFET : Il ne faudrait pas qu'il tarde trop. J'ai d'autres affaires à régler. ....<br />

Et les frais d’hôtel, les repas, qui va me les rembourser ? ..Hein ?<br />

JEAN : Ce n'est pas vos “clients” qui vont se plaindre de ne pas vous voir<br />

arriver, pour saisir leurs biens. Ça c'est sur ! Certainement pas !<br />

MALFET : (Il “pouffe” légèrement et se détend un peu) Oh oui ! . C'est<br />

ballot ! Ça !. Ce ne sont pas "mes clients" comme vous dites, qui vont<br />

réclamer.<br />

(<strong>Le</strong> téléphone sonne.... Dring dring dring.............)<br />

JEAN : Ah ! ça fait longtemps qu'il n'avait pas sonné, celui-là !.. <strong>Le</strong>s affaires<br />

reprennent !. Allo ! Oui c'est cela, oui monsieur, oh pardon madame ! Oui !<br />

Oui ! (D'un air désolé mais avec un sourire) Eh ! Oui, ... c'est bien triste..<br />

Quel malheur oui .oui ........ Oui ..... .Oui (Il trouve que cela dur et écarte<br />

l'écouteur car elle parle fort.) Et oui c'est affreux.. Oui. ....Une chambre ?<br />

De libre ? Ou ? Ah oui ! bien sur à l'hôtel ! Que je suis bête !.... je<br />

regarde... ....... (Il fait semblant)... Oui ! Pour 2 personnes ? Oh pardon. ..<br />

Milles pardons... Bien sur pour une personne. Entendu, madame, oui<br />

madame. Au revoir madame. (Il raccroche) ........................ C'était la<br />

veuve..... Et moi, qui lui propose une chambre pour deux personnes.<br />

MALFET : Oh ! Ça c'est ballot ! ..... (Il réfléchit) Mais la veuve de qui ?<br />

JEAN ; Du cadavre pardi ! …… Quand je pense ! … la pauvre Clarette ! Elle,<br />

si émotive, qu'un petit rien la trouble. Je ne sais pas combien de temps il va<br />

falloir pour qu'elle s'en remette.<br />

MALFET : <strong>Le</strong> médecin c'est bien occupé d'elle hier, il est resté un long<br />

moment avec elle.<br />

JEAN : Oui, après avoir constaté le décès de la victime, il lui a donné des<br />

calmants et des anti-dépresseurs.<br />

L'héritier Didier lheritierd@aol.com 16

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