L'hôtel sans dessus-dessous - Le Proscenium

L'hôtel sans dessus-dessous ! version 060408
CLOUSOT : Ah ces jeunes sportifs ils m'étonneront toujours. Pour se faire
remarquer ils sont souvent déterminés à tout faire, même à mettre leur vie en
danger.
GAEL : Des sportifs certainement, mais pas que des très jeunes ....Ah ça non !
CLOUSOT : En bref ! Que venez vous faire ici alors ? L'hôtel ne fait pas
studio photo ou agence de presse ?
GAEL : Non, non, moi je.......
JEAN : C'est simple, Gaël est mon ami depuis très longtemps et il vient
souvent boire un... un.... un café….. oui un café !
SONIA : En parlant de café, ce petit déjeuner m’a fait un bien fou! Je me sens
mieux ! On dit toujours que l’appétit vient en marchant !
YVES : Oui ! C’est ça ! En marchant ! Et pourquoi pas en conduisant !
SONIA : Non, pas en conduisant, c’est interdit de conduire en mangeant. Hein
! Madame la commissaire ?
CLOUSOT : (En se moquant) C'est beaucoup plus simple de dire que
l’appétit vient en mangeant !
SONIA : Oh oui mais oui ! Que je suis bête !
YVES : Allez ! Au lieu de lancer des âneries en cascade, vient ! Allons dans
notre chambre faire aussi un brin de toilette. Mr Jean, nous pourrions aussi
nous servir dans l’armoire de l’autre cadavre ?
CLOUSOT ; Deux cadavres ? Il y en a deux ?
GAEL : Ah oui ! Deux cadavres c’est bien mieux ! C’est le bonus ! ... La
cerise sur le gâteau ! the cherry on the cake!
JEAN : Mais non ! Mais non ! Calmez vous, c’est une plaisanterie de
l’huissier. Une simple blague, il disait qu’il avait peur en ouvrant l’armoire du
couloir, d’en trouver un autre.. oui... Une simple boutade.
CLOUSOT : Avec le commissaire, je vous prie d’éviter des plaisanteries de
ce genre. Il n’appréciera pas du tout.
…..(Yves et Sonia montent dans leur chambre)
(Le téléphone portable de Gaël sonne, il répond et sort dehors car la
communication passe mal)
GAEL : Allo ! Oui allo ? Attendez je sors .....Allo ! (Il sort)
CLARETTE ; Tous ces morts c'était de la famille aussi ? Je les connais ?
JEAN : Mais non, mais non ma petite Clarette. Se sont des inconnus. Allez !
Reprend la lecture de tes revues.
(Clarette reprend la lecture et s’assoupit petit à petit pendant la conversation
des autres)
CLOUSOT : (En parlant à Jean) Elle est vraiment bien fatiguée, oh oui ! Si
elle reste dans cet état, son interrogatoire par le commissaire ne va pas être du
gâteau ! Le médecin a dit qu’elle en avait pour combien de temps ?
JEAN : Je ne sais pas, il n’a rien dit, rien précisé. Et en plus cela ne nous
arrange pas, C’est ma femme qui la remplace et c’est moi qui fais le service.
(Le téléphone sonne.... dring... dring... dring)
L'héritier Didier lheritierd@aol.com 25