29.06.2013 Views

L'hôtel sans dessus-dessous - Le Proscenium

L'hôtel sans dessus-dessous - Le Proscenium

L'hôtel sans dessus-dessous - Le Proscenium

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

<strong>L'hôtel</strong> <strong>sans</strong> <strong>dessus</strong>-<strong>dessous</strong> ! version 060408<br />

est ? ou est passé Jeanjean ?<br />

YVONNE : Je ne sais pas. Je ne l’ai pas vu, j’étais dans les chambres.<br />

CLOUSOT : Monsieur Duberg ? Il a débarrassé la table et a tout emmené<br />

derrière la réception. (En montrant l’office).<br />

GAEL : Merci merci ! (En ricanant) C’est bien la première fois que la police<br />

me donne des informations confidentielles !<br />

CLOUSOT : Ces petits renseignements ne sont pas classés “secret défense”...<br />

(Gaël sort par l’office. Il reste que Clarette qui dort a coté d’Yvonne et la<br />

policière qui finit de mettre en place le bureau)<br />

CLOUSOT ; Si vous pouviez emmener votre femme de ménage et la coucher<br />

dans une chambre, cela simplifierait beaucoup l’arrivée du commissaire.<br />

YVONNE : Je vais essayer..... Il faut y aller doucement elle est très émotive.<br />

Elle a été tellement bouleversée par la découverte du corps. J’ai peur qu’elle<br />

mette longtemps pour s’en remettre.... Clarette.. Clarette.... Allez..... Debout<br />

Vous allez être mieux dans un lit... oui... un bon lit douillet.<br />

CLARETTE : (Elle gémit et ouvre les yeux doucement) Quelle heure est-il<br />

madame ? Oh j’ai du m’endormir en faisant le ménage. Oh pardon madame.<br />

Mais que fait la police ici ! Qu’est ce qu’il est arrivé ? Oh la la j’ai sommeil !<br />

YVONNE : Je vois que vous retrouvez doucement vos esprits... Allons suivez<br />

moi, on va vous allonger dans une chambre. Une bonne sieste vous fera le<br />

plus grand bien, et tout ira mieux pour tout le monde.<br />

CLARETTE : Et la police ?<br />

YVONNE : Ne vous inquiétez pas, c’est pour.. Euhhhhhhh. ...euhhhhh...<strong>Le</strong>s<br />

calendriers ! Oui c’est ça, les calendriers.<br />

CLARETTE : <strong>Le</strong>s calendriers des postes ?<br />

YVONNE : hein? Oui, si vous voulez. La police pour les calendriers des<br />

postes ! Pourquoi faire compliquer quand on peut faire simple ! Allez ! On<br />

monte ! (Elles sortent, .... la policière se regarde dans le miroir longuement,<br />

de profil, de dos, se recoiffe et chantonne un peu. ...)<br />

(L’huissier rentre très doucement, il est en chemise à fleurs, bermuda de<br />

couleurs vives, chaussettes noires et souliers vernis.)<br />

MALFET : Oh pardon, je n’entendais rien, je pensais qu’il n’y avait<br />

personne. Bonjour madame le commissaire.<br />

CLOUSOT ; Seulement stagiaire ! Mlle Clousot commissaire stagiaire du<br />

commissariat de (.............................) ..... (En le regardant de la tête aux<br />

pieds) Et vous ! Qui êtes vous ?<br />

MALFET : (Très gêné) Heu.... moi ! Je suis monsieur Malfet ; huissier de<br />

justice.<br />

CLOUSOT ; Ah ! Vous êtes en vacances ! Vous êtes à l’hôtel pour quelques<br />

jours.<br />

MALFET : Je ne suis pas en vacances ! Je suis ici pour mon travail depuis<br />

hier..... Je suis plutôt, prisonnier ou otage que vacancier !<br />

CLOUSOT : Vous êtes huissier et vous travaillez habillé comme cela pour<br />

L'héritier Didier lheritierd@aol.com 27

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!