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L'hôtel sans dessus-dessous - Le Proscenium

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<strong>L'hôtel</strong> <strong>sans</strong> <strong>dessus</strong>-<strong>dessous</strong> ! version 060408<br />

YVES : Oui c'est bien vrai ! D'ailleurs, le docteur lui a prescrit que des<br />

somnifères. Elle dort encore et cela est bien préférable avec toute cette attente<br />

pour rien. Je me demande comment elle supporterait.<br />

(Gaël entre rapidement dans le hall, avec un appareil photo, très excité)<br />

GAEL : Bonjour à tous ! Alors Jean ? Ce n'est pas des conneries tout ça ?<br />

C'est arrivé quand ? Où ? Et qui est-ce ?<br />

JEAN : hier matin.<br />

YVES : Et depuis on n'est tous coincé là, à attendre ce policier fantôme !<br />

GAEL : Il est où ?<br />

YVES : Je crois avoir compris qu'il arrive de Marseille, il me semble.<br />

GAEL: Je n'en ai rien a faire de ce policier et ni d'où il vient ! ......... .... Il est<br />

ou maintenant ? Il faut que je le prenne en photo, c'est très important !<br />

Yves; Il ne voudra pas ! C'est certain, il n'acceptera jamais !<br />

GAEL: Je ne vais pas lui demander son avis ? ... Ah mais attendez, de qui<br />

vous parlez ?<br />

YVES : Du commissaire !<br />

GAEL : Mais non ! Mais non ! <strong>Le</strong> mort !…… Je ne fais pas la collection des<br />

portraits de toute la PJ ! Il est où alors le cadavre ? <strong>Le</strong> corps ?<br />

JEAN : Encore dans la chambre, avec la clim’ a fond.<br />

GAEL : Il ne va pas se plaindre si il a trop chaud !... Il ne va pas porter<br />

réclamation !<br />

JEAN ; Mais non ! C'est les gendarmes : Ils ont dit que pour le garder <strong>sans</strong><br />

trop d'odeurs, il fallait descendre la température de la pièce. Alors il est<br />

presque comme dans un frigo ! A douze degrés !<br />

GAEL : Elle est où cette chambre ? c'est laquelle ? tu as les clefs ?<br />

JEAN : Oh non ! Tu ne peux pas, c'est impossible, ils ont mis les scellés.<br />

YVES : Avec interdiction d'entrer dans la chambre, ils ont été formels. et a<br />

nous : interdiction de sortir de l'hôtel. On est comme des poissons dans un<br />

aquarium. (Il fait l'imitation du poisson avec sa bouche)<br />

CLARETTE : Oh oui ! Mon fils, on n'est tous des poissons ! oui des petits<br />

poissons rouges !<br />

GAEL : Qu'est ce qu'elle a ? Elle ne va pas bien ? Mais elle a dit : "mon<br />

fils" ? Elle est de votre famille ?<br />

CLARETTE : Oui ! Mais oui ! Lui c'est mon frère. Jeanjean c'est mon papa<br />

et monsieur est mon fils !<br />

JEAN : Oui oui ! Tais toi donc ! Ne faites pas attention c'est les<br />

antidépresseurs du médecin qui la perturbe légèrement. Retourne t'asseoir et<br />

fiche nous la paix, ma fille......... heu non Clarette !<br />

GAEL : Je comprends tout ! ...ok ok ok ..... Bien ce n'est pas tout mais<br />

revenons à notre cadavre. Ces fameux scellés, ils les ont collés qu'à la porte !<br />

Et la fenêtre ? Ils en ont fichus à la fenêtre ?<br />

YVES : Je ne pense pas ! <strong>Le</strong>s gendarmes n'avaient pas l'air "fut fut".Je ne<br />

pense pas qu'ils puissent imaginer que quelqu'un oserait passer par là !<br />

L'héritier Didier lheritierd@aol.com 20

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