L'hôtel sans dessus-dessous - Le Proscenium

L'hôtel sans dessus-dessous ! version 060408
LAFLEUR : Au moins une bonne idée qu’ils ont eu !............ Allons montons
dans la chambre ma petite Bernadette.
CLOUSOT ; (Troublée) Enfin ! Vous n’y pensez pas ? Vous et moi dans une
chambre ! Dans cet hôtel insalubre... Oh non !
LAFLEUR : Oh doucement ma petite ! Restez sur terre ! On monte
seulement pour voir la chambre, le cadavre, et la scène du crime.
CLOUSOT : Oh ! Pardon mon commissaire... euhh.... Monsieur le
commissaire. Bien sur non !...... (Il monte en premier).(En parlant à elle
même): Voyons voyons Bernadette ...(Elle monte)
(Gaël ne fait que passer des chambres à l’office en disant)
GAEL : Ah ça on ne m’y reprendra pas de si tôt ! Moi : porteur ! Et en plus
elle me refile deux euros de “pourliche” ..A moi ! ..... C’est la meilleure ! ......
Elle me donne deux euros et je vais faire la une des journaux avec la photo de
son mari ! C’est dingue ! (Il sort).
(Mr Malfet revient vêtu de vêtements strict et ringard)
MALFET : C’est encore beaucoup trop calme, ça ne va pas durer ! Ce serait
trop beau !.... De toutes façons, toutes les voitures sont encore là. Personne
n’est parti, c’est simple !
(Il s'assoit sur un fauteuil..... Yvonne redescend des chambres .. Elle joue à le
séduire et il tombe dans le panneau)
YVONNE : Ah c’est mon prince charmant qui est là ! Il s’est fait beau pour sa
petite Yvonne, comme c’est gentil. Toujours aussi beau garçon.
MALFET : Je vous en prie, gardez votre sang-froid ! Faites comme moi,
restez de marbre aux réactions de votre corps ! Retenez vous, nous ne sommes
pas des bêtes !
YVONNE : C’est vous, avec votre regard qui m’envoûtez, qui faites bouillir
en moi le feu de l’amour !
MALFET : Mon regard ? Mais pas du tout, vous n’y pensez pas! Je ne fais
rien ! Non rien ! Ce doit être naturel !
YVONNE : Naturel ! Oui naturel, vous avez trouvez le mot juste !
MALFET : Cela doit venir de mon parfum ! C’est ça ! Oui ! C’est ma mère
qui me l’a choisi. Je ne suis pas près de le remettre, c’est certain !
YVONNE : Encore votre mère ! Vous n’êtes donc pas marié ? Un bel homme
comme vous ! Quel gâchis ! Ah.. Toutes les femmes doivent vous courtiser.
Ça doit être insupportable !
MALFET : Je m'en accommode ! J'ai l'habitude, je m’adapte..... (A lui
même) De toute façon je n'ai jamais rien remarqué !
YVONNE : Modeste en plus de ça ! Ah quel homme ! Je ne pourrai pas vous
résister longtemps !
MALFET : Mais je ne fais rien je vous assure, vous vous faites de fausses
idées. Revenez à la raison, je vous en prie madame. Votre mari pourrait nous
surprendre ! Allez ressaisissez vous !
L'héritier Didier lheritierd@aol.com 32