L'hôtel sans dessus-dessous - Le Proscenium
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<strong>L'hôtel</strong> <strong>sans</strong> <strong>dessus</strong>-<strong>dessous</strong> ! version 060408<br />
MALFET : Ah ! Au cadavre ? C'est bizarre ?<br />
JEAN : Oui ! En supo ! Un, matin et soir ! …. Mais non ! A Clarette, pardi !<br />
C'est vrai que vous êtes un peu ballot !<br />
MALFET : C'est ma foi vrai ! Mais toute cette affaire m'a beaucoup<br />
bouleversé aussi ! J'aurai du en profiter pour demander au docteur, des<br />
somnifères. Car dormir dans une chambre à coté d'une autre ou il y a eu un<br />
crime le même jour, cela n'aide pas à dormir.<br />
JEAN : Moi non plus, je n'ai pas beaucoup dormi, la seule chose qui a de bon<br />
c'est que depuis, je n'ai pas touché à une seule goutte d’alcool..... Je prendrai<br />
bien un café!.... Vous en voulez un aussi ? C’est l'hôtel du « meurtre » qui<br />
rince.<br />
MALFET : Oh oui, je veux bien, avec plaisir.<br />
JEAN : Je vais de ce pas le préparer. (Il sort par l'office, Mr Malfet reste<br />
seul……dans le couloir des chambres on entend Clarette qui rigole et chante<br />
n'importe quoi et qui rentre dans le hall tenue par Yvonne qui la soutient.)<br />
YVONNE : Eh bien ! Je ne sais pas ce que vous a refilé le médecin, mais<br />
alors cela a de l'effet sur vous ! C'est certain ! Il doit être fourni par un<br />
laboratoire vétérinaire. Je ne vois que ça !<br />
(Clarette est euphorique et presque ivre et avance vers Mr Malfet)<br />
CLARETTE : Bonjour, bonjour ! Monsieur on n'est marié nous deux ?<br />
MALFET : Oh non, je m'en souviendrai, on ne se connaît même pas ! Ce<br />
n'est pas que je ne voudrai pas, ... je suis désolé, mais ce n'est pas le cas !<br />
CLARETTE : Ah c'est bien, c'est très bien. Je suis désolée mais comme je ne<br />
sais plus qui je suis. Ce que je fais là, où on n'est ! Alors je commence à me<br />
renseigner ; Vous comprenez ?<br />
MALFET : Oui je comprends. (Avec un œil complice avec Yvonne.) Cela ira<br />
mieux dans quelques temps, la mémoire va vous revenir.<br />
YVONNE : Il est bien marrant ce docteur. C’est très facile de donner<br />
n’importe quoi à n'importe qui ! Mais après, lui s'en va et c'est moi qui<br />
récupère sa patiente. C'est facile !……. Et ce n'est pas le moment, j'ai mon<br />
travail a faire, plus le sien, oh lala…… Et avec cette affaire, mon mari me dit<br />
de préparer toutes les chambres. Selon lui, avec cette publicité elles devraient<br />
être bientôt toutes prises ou réservées…… Vous ne voulez pas la surveiller<br />
pendant que je m'occupe des chambres ?<br />
(Clarette vient vers Mr Malfet et s'assoit sur ses genoux.)<br />
MALFET : (Très gêné) Ah cela recommence ! Mais non ! Mais non! Je suis<br />
huissier, pas nounou ou infirmier !<br />
YVONNE : Ah monsieur, c'est comme à l'armée, en temps de guerre tous les<br />
hommes oublient leurs professions et ils deviennent tous des soldats.<br />
MALFET : Ce n'est qu’un crime ; pas la guerre ! Et en plus j’ai été réformé.<br />
Alors !<br />
YVONNE : Cela ne m'étonne pas ! Vous n'avez pas l'air très courageux.<br />
Comme disait mon père ; Celui là, il a du être classé P4!<br />
L'héritier Didier lheritierd@aol.com 17