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JADC - Canadian Dental Association

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LETTERS<br />

J<br />

’aimerais féliciter l’ADC pour son<br />

Choix de la rédaction, un excellent service<br />

en ligne qu’elle offre aux membres<br />

qui lui fournissent leur adresse électronique.<br />

J’aimerais souligner notamment un<br />

des articles1 présenté dans l’édition<br />

d’avril. J’espère que les lecteurs ne se<br />

sont pas contentés de lire le résumé de<br />

cet article choc, qui ne reflète pas vraiment<br />

l’importance réelle de l’article.<br />

La plupart des dentistes savent que<br />

la destruction parodontale est due à une<br />

réaction inflammatoire non maîtrisée,<br />

qui fait suite à une attaque bactérienne<br />

et qui est causée par la libération non<br />

contrôlée de métalloprotéinases matricielles<br />

(MPM), comme la collagénase.<br />

De plus, comme nous savons maintenant<br />

que cette destruction n’est pas causée<br />

par la bactérie, les nouvelles<br />

méthodes visant à contrôler cette dégradation<br />

cherchent à moduler la réponse<br />

de l’hôte par l’administration de médicaments,<br />

comme de faibles doses de<br />

doxycycline, ayant pour but de réduire<br />

au minimum la libération de MPM.<br />

L’article en question décrit de nouvelles<br />

données qui indiquent que la<br />

carie dentaire est elle aussi le résultat<br />

d’une destruction inflammatoire non<br />

contrôlée. Il semble ainsi que la plaque<br />

dentaire a pour effet de produire un<br />

acide qui cause l’érosion de l’émail et<br />

maintient un milieu acide dans la zone<br />

dentinaire. Il y a ensuite libération non<br />

contrôlée de MPM, comme la collagénase,<br />

dans le milieu acide, ce qui cause la<br />

destruction de la dentine. La carie<br />

dentaire, tout comme la maladie<br />

parodontale, résulte d’une réaction<br />

inflammatoire non contrôlée et non d’une<br />

infection bactérienne.<br />

Les dentistes ont toujours cru que la<br />

carie dentaire était entièrement due à<br />

des acides bactériens. Aujourd’hui, on<br />

nous dit qu’il s’agit d’un type totalement<br />

différent de maladie – d’une<br />

inflammation de la dent. Nous en<br />

serions probablement venus à la même<br />

conclusion plus tôt, si nous nous étions<br />

GUEST EDITORIAL<br />

COURRIER<br />

Article choc sur les<br />

maladies parodontales<br />

demandés pourquoi le taux de carie<br />

dentaire est le même chez les personnes<br />

qui boivent des boissons gazeuses –<br />

qu’elles contiennent ou non du sucre.<br />

En effet, ce n’est pas le sucre qui est la<br />

cause du problème, mais bien l’acide. Il<br />

doit y avoir présence d’un acide pour<br />

qu’il y ait inflammation de la dentine;<br />

cet acide peut provenir d’une source<br />

naturelle, par exemple de Streptococcus<br />

mutans qui se nourrit de sucres fermentescibles,<br />

ou d’une source alimentaire<br />

artificielle comme les boissons gazeuses,<br />

avec ou sans sucre.<br />

Merci de nous avoir présenté un<br />

article qui vient ainsi briser un paradigme<br />

bien établi.<br />

Dr Ken Southward, Beamsville (Ontario)<br />

Référence<br />

1. Sorsa T, Tjaderhane L, Salo T. Matrix metalloproteinases<br />

(MMPs) in oral diseases. Oral Dis 2004;<br />

10(6):311–8. Review.<br />

Indications pour l’ablation des<br />

troisièmes molaires<br />

L<br />

’article sur les paresthésies iatrogéniques<br />

de la troisième division du trijumeau1<br />

a jeté une lumière intéressante<br />

sur un sujet qui est souvent traité de<br />

manière accessoire au moment d’obtenir<br />

un consentement éclairé à des traitements<br />

chirurgicaux. J’ai toutefois été<br />

déçu de constater que l’article comptait<br />

la prévention de la rechute orthodontique<br />

comme indication valable pour<br />

l’ablation des troisièmes molaires.<br />

Je crois, quant à moi, que l’ablation<br />

des troisièmes molaires comme mesure<br />

de prévention du changement postorthodontique,<br />

et non pas de la rechute<br />

orthodontique, est réfuté depuis un<br />

certain temps déjà par des études<br />

comme celles qui ont été effectuées à<br />

l’Université de Washington par Robert<br />

Little et coll. 2 et qu’il doit y avoir une<br />

autre raison contraignante pour recommander<br />

l’extraction des troisièmes<br />

molaires. Cette mauvaise conception<br />

des raisons de l’ablation des troisièmes<br />

molaires est répétée par beaucoup de<br />

membres de la profession dentaire et,<br />

malheureusement, cet article renforce<br />

ces idées fausses.<br />

Dr Paul A. Witt, Professeur de clinique adjoint<br />

Faculté de médecine dentaire<br />

Université de la Colombie-Britannique<br />

Vancouver (Colombie-Britannique)<br />

Références<br />

1. Caissie R, Goulet J, Fortin M, Morielli D. Les<br />

paresthésies iatrogéniques de la troisième division<br />

du trijumeau : 12 ans d’expérience clinique. J Can<br />

Dent Assoc 2005; 71(3):185–90.<br />

2. Ades AG, Joondeph DR, Little RM, Chapko MK.<br />

A long-term study of the relationship of third<br />

molars to changes in the mandibular dental arch.<br />

Am J Orthod Dentofacial Orthop 1990;<br />

97(4):323–35.<br />

Réponse d’un des auteurs<br />

Comme le fait observer le Dr Witt, il<br />

est généralement reconnu dans la<br />

profession dentaire que la relation entre<br />

les troisièmes molaires incluses et le<br />

chevauchement antérieur est limitée,<br />

sinon inexistante. Toutefois, l’objectif<br />

de notre article ne consistait pas à<br />

débattre des indications de l’ablation<br />

des troisièmes molaires, mais simplement<br />

à énumérer les indications qui<br />

sont citées dans la littérature. Malgré<br />

l’accumulation croissante de données<br />

scientifiques, l’ablation des troisièmes<br />

molaires comme moyen de prévention<br />

de la rechute orthodontique reste une<br />

pratique courante. Ce fut donc une<br />

autre raison d’inclure cette indication<br />

dans notre article.<br />

Dr Jacques Goulet, Spécialiste en chirurgie<br />

buccale et maxillofaciale, St-Jérôme (Québec)<br />

Urgences médicales dans les<br />

cabinets dentaires<br />

J<br />

’aimerais vous faire part d’un incident<br />

qui s’est produit dans mon cabinet,<br />

plus tôt cet été. Je venais de recevoir<br />

l’excellent CD-ROM «Medical emergencies<br />

in the dental office» que j’avais<br />

consulté durant mes temps libres. Deux<br />

jours plus tard, par un curieux hasard,<br />

une de mes patientes a fait une réaction<br />

anaphylactique complète à un anesthésique,<br />

qui était en tout point comparable<br />

à celle présentée en introduction<br />

dans la vidéo. La ressemblance était<br />

saisissante! La patiente est devenue<br />

couverte de plaques et elle se tenait la<br />

gorge, sentant une obstruction de ses<br />

<strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Septembre 2005, Vol. 71, N o 8 • 525

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