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JADC - Canadian Dental Association

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voies respiratoires. Je lui ai administré<br />

50 mg de Benadryl par voie intramusculaire<br />

et j’ai attendu environ une minute,<br />

mais les symptômes empiraient. Je lui ai<br />

donc immédiatement administré 1 ml<br />

d’épinéphrine 1:1000 et, en quelques<br />

minutes, sa respiration s’était améliorée.<br />

Cet incident a connu un dénouement<br />

heureux et j’aimerais remercier<br />

l’ADC qui a eu la clairvoyance de<br />

fournir à ses membres cette excellente<br />

vidéo, avec lesquels tous les dentistes<br />

devraient se familiariser. En 10 ans<br />

d’exercice, je n’avais jamais été témoin<br />

d’un tel incident. La coïncidence entre<br />

cet événement et le moment choisi pour<br />

la distribution du vidéo était assez<br />

troublante et j’ai pensé que ce fait réel<br />

saurait vous intéresser.<br />

Dr Lonny Legault<br />

Prince George (Colombie-Britannique)<br />

Note de la rédaction<br />

Le Collège royal des chirurgiens dentistes<br />

de l’Ontario (CRCDO) a conçu<br />

le CD-ROM «Medical emergencies in the<br />

dental office» à l’intention des dentistes<br />

de l’Ontario. Le CRCDO a gracieusement<br />

contacté le CDSPI (qui administre<br />

l’assurance de la responsabilité civile<br />

professionnelle du Régime d’assurance<br />

des dentistes du Canada) et l’a invité à<br />

distribuer cette vidéo dans tout le pays.<br />

Estimant que le CD-ROM était un outil<br />

de formation continue utile, le CDSPI et<br />

l’ADC l’ont offert aux dentistes de<br />

l’extérieur de l’Ontario qui adhèrent<br />

au régime d’assurance civile professionnelle<br />

et dont les organismes de<br />

réglementation ont accepté d’accorder<br />

des crédits de FC pour le test.<br />

Les dentistes formés à l’étranger<br />

: sommes-nous équitable<br />

envers eux?<br />

J<br />

’ai trouvé que le point de vue du<br />

Dr Ernest Cholakis1 sur les dentistes<br />

formés à l’étranger était bien pondéré.<br />

Ce dernier soulève des questions qui<br />

méritent une sérieuse réflexion, et ses<br />

exemples portant sur des dentistes<br />

formés à l’étranger qui travaillent dans<br />

des régions mal desservies ou comme<br />

membre du corps professoral sont<br />

particulièrement pertinents.<br />

––– Courrier –––<br />

J’aimerais apporter quelques précisions<br />

sur certains points soulevés :<br />

1. La politique générale du gouvernement<br />

fédéral du Canada est d’autoriser<br />

l’immigration permanente d’environ<br />

240 000 immigrants chaque année. Le<br />

gouvernement encourage l’immigration<br />

de travailleurs qualifiés qui peuvent<br />

immédiatement entrer sur le marché<br />

du travail, générer de la richesse et<br />

contribuer à l’élargissement de l’assiette<br />

fiscale. Si nous présumons qu’un immigrant<br />

sur 500 est un dentiste formé à<br />

l’étranger, il y aurait donc 480 nouveaux<br />

dentistes chaque année au Canada.<br />

Cependant, comme les compétences de<br />

ces professionnels ne sont pas reconnues<br />

ici, ceux-ci ne peuvent travailler<br />

dans leurs domaines de compétences, et<br />

il est peu probable qu’ils soient bien<br />

rémunérés. Une telle situation crée non<br />

seulement des difficultés économiques,<br />

mais aussi une anxiété psychologique.<br />

À l’heure actuelle, on offre aux dentistes<br />

formés à l’étranger la possibilité de<br />

suivre un programme d’équivalence;<br />

cependant, il n’y a qu’environ 80 à 100<br />

places disponibles, de sorte que les<br />

400 autres doivent présenter une autre<br />

demande l’année suivante, avec tous les<br />

nouveau-venus qui s’ajouteront. Cette<br />

situation crée un effet boule de neige.<br />

Sommes-nous équitables envers ces<br />

dentistes, en ne leur donnant pas vraiment<br />

l’occasion de prouver ce dont ils<br />

sont capables?<br />

2. D’un point de vue économique,<br />

l’instauration d’un mécanisme qui permettrait<br />

de sélectionner des dentistes<br />

qualifiés, formés à l’étranger, serait<br />

bénéfique pour tous. En effet, ni le<br />

gouvernement canadien, ni les provinces,<br />

n’ont investi quelque argent dans<br />

la formation de ces dentistes. S’ils sont<br />

jugés qualifiés, ces dentistes pourraient<br />

entrer immédiatement sur le marché du<br />

travail et traiter des citoyens canadiens.<br />

J’ai moi-même été formé à<br />

l’étranger et j’enseigne à temps plein<br />

dans une faculté de médecine dentaire<br />

du Canada. Les chiffres que j’ai mentionnés<br />

précédemment ne s’appuient<br />

pas sur des statistiques réelles et ne sont<br />

que des estimations éclairées. J’ai vécu<br />

personnellement tous ces problèmes et<br />

je crois que, comme pour toute autre<br />

526 <strong>JADC</strong> • www.cda-adc.ca/jadc • Septembre 2005, Vol. 71, N o 8 •<br />

chose dans la vie, la solution ne réside<br />

pas dans un point de vue radical, mais<br />

plutôt dans une approche équilibrée.<br />

Dr Carlos Flores-Mir, Université de l’Alberta<br />

Edmonton (Alberta)<br />

Référence<br />

1. Cholakis EC. Les dentistes formés à l’étranger<br />

voulant exercer au Canada : une autre perspective.<br />

J Can Dent Assoc 2005; 71(6):386–7.<br />

J<br />

’écris en réponse aux points de vue<br />

contradictoires exprimés par les<br />

Drs Don Bonang1 et Ernest Cholakis2 au sujet des dentistes formés à l’étranger.<br />

Les dentistes formés à l’étranger sont<br />

un précieux atout pour la dentisterie au<br />

Canada. Un grand nombre de facultés de<br />

médecine dentaire canadiennes comptent,<br />

parmi les membres à temps plein de<br />

leur corps professoral, de ces dentistes. Je<br />

peux affirmer sans hésitation, en me<br />

basant sur mes propres études de premier<br />

cycle en médecine dentaire, que les<br />

dentistes formés à l’étranger figurent<br />

parmi les meilleurs enseignants et cliniciens<br />

à l’Université du Manitoba. Qui<br />

plus est, ces dentistes se révèlent extrêmement<br />

utiles pour répondre aux besoins<br />

dentaires dans les régions insuffisamment<br />

desservies du Canada.<br />

Cependant, les organismes de réglementation<br />

dentaire provinciaux et<br />

autres autorités chargées de la réglementation<br />

ont une attitude négative<br />

à l’égard de l’agrément de ces dentistes.<br />

À titre d’exemple, un groupe de 9 dentistes<br />

formés à l’étranger a récemment<br />

présenté une requête auprès de la<br />

Commission des droits de la personne,<br />

alléguant que le Bureau dentaire de<br />

Terre-Neuve faisait preuve de discrimination<br />

à leur égard, en refusant de leur<br />

accorder un permis général d’exercice<br />

de la dentisterie, à cause de leur origine<br />

nationale. Dans sa décision rendue le 1er août 2005, concernant le cas porté en<br />

appel devant la Cour suprême de Terre-<br />

Neuve-et-Labrador3 , le juge Leo Barry a<br />

conclu que les compétences des plaignants<br />

ne posaient pas, et ne posent<br />

toujours pas, problème et que le fait<br />

d’exiger que les plaignants soient soumis<br />

à un autre processus d’évaluation de<br />

Suite à la p. 528

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