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Voyez le chapitre 3 : Malbouffe ou bonne bouffe? - Erpi

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partie 1<br />

Mode de vie et santé : une relation qu’on ne peut plus ignorer<br />

56<br />

4. Sa<strong>le</strong>z moins.<br />

N<strong>ou</strong>s avons besoin de sel comme n<strong>ou</strong>s avons besoin de gras. Par exemp<strong>le</strong>, p<strong>ou</strong>r que nos musc<strong>le</strong>s et<br />

nos nerfs fonctionnent bien, notre corps a besoin d’une certaine quantité de sodium. Notre régime<br />

alimentaire lui f<strong>ou</strong>rnit généra<strong>le</strong>ment plus que la dose nécessaire. En fait, n<strong>ou</strong>s consommons en<br />

moyenne l’équiva<strong>le</strong>nt de trois à quatre cuil<strong>le</strong>rées à thé de sel par j<strong>ou</strong>r, alors qu’une seu<strong>le</strong> suffirait à<br />

comb<strong>le</strong>r nos besoins. Notre penchant p<strong>ou</strong>r <strong>le</strong>s aliments préparés, <strong>le</strong>s produits en conserve, la restauration<br />

rapide, <strong>le</strong>s viandes transformées, <strong>le</strong>s sauces, <strong>le</strong>s cr<strong>ou</strong>stil<strong>le</strong>s et <strong>le</strong>s produits de b<strong>ou</strong>langerie commerciaux<br />

(craquelins, gâteaux, etc.) explique en grande partie l’excès de sel dans notre alimentation.<br />

Au total, 75% du sel que n<strong>ou</strong>s consommons auj<strong>ou</strong>rd’hui provient des produits alimentaires industriels<br />

déjà salés. Seu<strong>le</strong>ment 10% du sel consommé est f<strong>ou</strong>rni naturel<strong>le</strong>ment par <strong>le</strong>s aliments, et 15%<br />

est aj<strong>ou</strong>té par <strong>le</strong> consommateur même. La consommation du sel est donc devenue passive, puisque<br />

c’est en grande partie l’industrie alimentaire — plutôt que <strong>le</strong> consommateur — qui décide quel<strong>le</strong><br />

quantité de sel est aj<strong>ou</strong>tée aux aliments.<br />

Une forte consommation pose problème parce que <strong>le</strong> sel augmente <strong>le</strong> risque d’hypertension<br />

artériel<strong>le</strong> chez certaines personnes. Il semb<strong>le</strong>, en effet, que 10% à 20% de la population est particulièrement<br />

susceptib<strong>le</strong> de s<strong>ou</strong>ffrir de cette maladie, en raison d’une hypersensibilité au sel — comparab<strong>le</strong><br />

à l’hypersensibilité au pol<strong>le</strong>n chez d’autres. Hélas! on ne peut savoir qui est hypersensib<strong>le</strong> au<br />

sel et qui ne l’est pas. Il est donc sage de modérer sa consommation de sel. P<strong>ou</strong>r y arriver:<br />

• goûtez vos aliments avant de <strong>le</strong>s sa<strong>le</strong>r;<br />

• remplacez <strong>le</strong> plus s<strong>ou</strong>vent possib<strong>le</strong> <strong>le</strong> sel par des épices, des fines herbes,<br />

quelques g<strong>ou</strong>ttes de citron, de l’ail <strong>ou</strong> de l’oignon;<br />

• diminuez votre consommation d’aliments transformés (dîners congelés, pizzas,<br />

s<strong>ou</strong>pes en sachet, etc.), notamment <strong>le</strong>s repas excessivement salés des grandes chaînes<br />

de restaurants-minute.<br />

5. Enfin, de grâce, déjeunez !<br />

Si v<strong>ou</strong>s faites partie des 40% de Québécois qui ne déjeunent pas, v<strong>ou</strong>s sautez <strong>le</strong> repas probab<strong>le</strong>ment<br />

<strong>le</strong> plus important de la j<strong>ou</strong>rnée. Plusieurs études confirment, en effet, que prendre un bon déjeuner<br />

<strong>le</strong> matin permet de f<strong>ou</strong>rnir un meil<strong>le</strong>ur rendement scolaire, d’avoir plus d’énergie au c<strong>ou</strong>rs d’éducation<br />

physique et aussi d’apprendre avec plus de facilité au lieu de s’endormir à 11 heures à la bibliothèque<br />

<strong>ou</strong> pendant un c<strong>ou</strong>rs, à cause du c<strong>ou</strong>p de pompe causé par un taux de sucre trop bas (hypoglycémie)!<br />

Comme l’expriment si bien <strong>le</strong>s racines du mot — dé- et jeûner —, en prenant un repas <strong>le</strong> matin on<br />

met fin à un jeûne de plusieurs heures, ce qui favorise la remontée de la glycémie à un niveau optimal<br />

avant de se remettre au travail.<br />

De plus, en ne déjeunant pas, on risque à la longue de ra<strong>le</strong>ntir son métabolisme de base,<br />

c’est-à-dire l’énergie dépensée par <strong>le</strong> corps au repos p<strong>ou</strong>r maintenir <strong>le</strong>s fonctions vita<strong>le</strong>s (respiration,<br />

rythme cardiaque, élimination des déchets cellulaires, etc.). Or, un métabolisme plus <strong>le</strong>nt fait qu’on<br />

Copyright ERPI, Éditions du Ren<strong>ou</strong>veau Pédagogique Inc. T<strong>ou</strong>s droits réservés.

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