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Voyez le chapitre 3 : Malbouffe ou bonne bouffe? - Erpi

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<strong>Malb<strong>ou</strong>ffe</strong> <strong>ou</strong><br />

<strong>bonne</strong> b<strong>ou</strong>ffe?<br />

Objectifs<br />

Déterminer <strong>le</strong>s écarts<br />

alimentaires <strong>le</strong>s plus fréquents.<br />

Décrire <strong>le</strong>s conséquences de<br />

ces écarts alimentaires sur la<br />

santé.<br />

Expliquer la notion d’alimentation<br />

saine à partir du concept<br />

des pyramides alimentaires.<br />

Déterminer six façons<br />

concrètes d’améliorer ses<br />

habitudes alimentaires.<br />

Expliquer en quoi <strong>le</strong>s régimes<br />

amaigrissants sont néfastes<br />

p<strong>ou</strong>r la santé.<br />

Faire <strong>le</strong> bilan de son alimentation<br />

et y apporter des correctifs<br />

à c<strong>ou</strong>rt terme s’il y a lieu.<br />

<strong>chapitre</strong> 3<br />

Copyright ERPI


partie 1<br />

Mode de vie et santé : une relation qu’on ne peut plus ignorer<br />

44<br />

A<br />

Auj<strong>ou</strong>rd’hui, peu de gens ignorent que la santé va de pair avec une alimentation<br />

saine. C’est que la recherche scientifique a pr<strong>ou</strong>vé, ces dernières années, <strong>le</strong> rapport<br />

de causalité entre alimentation et santé et que ce savoir a été largement diffusé.<br />

P<strong>ou</strong>rtant, selon <strong>le</strong>s enquêtes nutritionnel<strong>le</strong>s <strong>le</strong>s plus récentes, <strong>le</strong> régime alimentaire<br />

des Québécois, comme de l’ensemb<strong>le</strong> des Nord-Américains, comprend<br />

généra<strong>le</strong>ment encore trop de gras, trop de sel, trop de sucre, et reste trop pauvre<br />

en fruits, en légumes et en céréa<strong>le</strong>s à grains entiers. Ce type de régime alimentaire<br />

inadéquat, que n<strong>ou</strong>s appel<strong>le</strong>rons malb<strong>ou</strong>ffe*, mène t<strong>ou</strong>t droit à l’athérosclérose,<br />

au diabète de type 2, à certains types de cancer, à l’hypertension artériel<strong>le</strong><br />

et à l’obésité (tab<strong>le</strong>au 3.1). Il faut aussi s<strong>ou</strong>ligner que, à cause de ses effets catastrophiques<br />

sur la santé, la malb<strong>ou</strong>ffe est une des causes principa<strong>le</strong>s de l’explosion<br />

des coûts de santé sur <strong>le</strong> continent nord-américain.<br />

TABLEAU<br />

3.1<br />

Alimentation et santé :<br />

un lien étroit<br />

Mange en mars du poireau et<br />

en mai de l’ail sauvage. Et t<strong>ou</strong>te<br />

l’année d’après, <strong>le</strong> médecin se<br />

t<strong>ou</strong>rnera <strong>le</strong>s p<strong>ou</strong>ces.<br />

Vieux dicton gallois<br />

Si votre régime alimentaire est... ...v<strong>ou</strong>s c<strong>ou</strong>rez <strong>le</strong> risque de s<strong>ou</strong>ffrir un j<strong>ou</strong>r<br />

des problèmes de santé suivants :<br />

trop riche en calories par rapport athérosclérose, hypertension, obésité,<br />

à votre dépense énergétique ostéoarthrite (membres inférieurs), diabète de<br />

type 2 et certains cancers (sein, côlon, prostate,<br />

endomètre, vessie et rein)<br />

trop riche en mauvais gras athérosclérose et, selon certaines recherches,<br />

(gras saturés et hydrogénés) cancer du sein, du côlon et de la prostate<br />

trop riche en sel hypertension<br />

trop riche en sucres raffinés* diabète de type 2, athérosclérose<br />

trop pauvre en fruits et légumes certaines maladies cardiovasculaires<br />

et certains cancers<br />

trop pauvre en produits céréaliers à grains entiers constipation chronique, diverticulose et<br />

maladies cardiovasculaires<br />

* On fait référence ici aux sucres simp<strong>le</strong>s à assimilation rapide (sucre blanc granulé, sucre brun, sucre liquide)<br />

qu’on retr<strong>ou</strong>ve, s<strong>ou</strong>vent en grandes quantités, dans <strong>le</strong>s aliments préparés, <strong>le</strong>s sucreries et <strong>le</strong>s boissons gazeuses.<br />

* Stella et Joël de Rosnay ont traité de ce sujet dans <strong>le</strong>ur <strong>ou</strong>vrage intitulé La Mal B<strong>ou</strong>ffe (Olivier Orban, 1979).<br />

Copyright ERPI, Éditions du Ren<strong>ou</strong>veau Pédagogique Inc. T<strong>ou</strong>s droits réservés.


S’il déc<strong>ou</strong>rage à première vue, ce constat n<strong>ou</strong>s permet cependant de reconnaître clairement nos écarts<br />

alimentaires. P<strong>ou</strong>r manger mieux, il suffit de corriger ces écarts. Cela ne veut pas dire qu’il faut manger<br />

<strong>le</strong> moins possib<strong>le</strong>, compter ses calories à chaque repas, peser ses portions, mettre une croix sur <strong>le</strong> burger<br />

d<strong>ou</strong>b<strong>le</strong> <strong>ou</strong> encore suivre un régime amaigrissant (p. 57). Au contraire, ces solutions peuvent même<br />

conduire à l’obsession, voire à des tr<strong>ou</strong>b<strong>le</strong>s alimentaires graves comme l’anorexie et la b<strong>ou</strong>limie (Zoom).<br />

Quel<strong>le</strong>s sont alors <strong>le</strong>s actions concrètes qui permettraient de corriger ces écarts sans tomber<br />

dans d’autres excès? Avant de répondre à cette question, il faut <strong>ou</strong>vrir une parenthèse et se demander<br />

à quoi n<strong>ou</strong>s servent <strong>le</strong>s aliments.<br />

Le rô<strong>le</strong> crucial<br />

des aliments<br />

Les aliments que n<strong>ou</strong>s absorbons j<strong>ou</strong>r après j<strong>ou</strong>r sont transformés en substances qui f<strong>ou</strong>rnissent de<br />

l’énergie aux cellu<strong>le</strong>s et assurent la croissance, <strong>le</strong> bon fonctionnement et la réparation des tissus. On<br />

appel<strong>le</strong> ces substances des nutriments. De fait, une grande partie des aliments deviennent une s<strong>ou</strong>rce<br />

d’énergie, c’est-à-dire qu’ils sont transformés en ATP, la forme d’énergie chimique qui alimente <strong>le</strong>s<br />

activités de la cellu<strong>le</strong>. Il sera davantage question de cette s<strong>ou</strong>rce d’énergie universel<strong>le</strong> au <strong>chapitre</strong> 7.<br />

Les experts en nutrition ont regr<strong>ou</strong>pé ces nutriments essentiels à une <strong>bonne</strong> santé en six grandes<br />

famil<strong>le</strong>s: <strong>le</strong>s glucides, <strong>le</strong>s lipides, <strong>le</strong>s protéines, <strong>le</strong>s vitamines, <strong>le</strong>s minéraux et l’eau. Le tab<strong>le</strong>au 3.2<br />

explique à quoi sert chacun de ces nutriments et où on peut <strong>le</strong>s tr<strong>ou</strong>ver. Une description détaillée des<br />

propriétés des vitamines et des minéraux est proposée dans <strong>le</strong> Compagnon Web.<br />

Des solutions t<strong>ou</strong>tes simp<strong>le</strong>s<br />

p<strong>ou</strong>r mieux manger<br />

Fermons maintenant la parenthèse et revenons à la question posée précédemment: «Quel<strong>le</strong>s sont<br />

<strong>le</strong>s actions concrètes qui permettraient de corriger ces écarts alimentaires sans tomber dans d’autres<br />

excès?» La première action concrète est en fait une démarche. Il s’agit de comparer votre alimentation<br />

avec un modè<strong>le</strong> d’alimentation saine reconnu par <strong>le</strong>s nutritionnistes.<br />

Chose surprenante, il n’y a pas de modè<strong>le</strong> unique, mais plusieurs modè<strong>le</strong>s. Les figures 3.1 à<br />

3.3 (p. 48 à 50) en présentent trois, s<strong>ou</strong>s la forme de pyramides alimentaires: la pyramide canadienne,<br />

la pyramide méditerranéenne et la pyramide asiatique. Ces pyramides ont un point en commun: <strong>le</strong>s<br />

unes comme <strong>le</strong>s autres, d’après la recherche, améliorent <strong>le</strong> bien-être et l’espérance de vie en <strong>bonne</strong><br />

santé dans la mesure où el<strong>le</strong>s garantissent un apport varié et comp<strong>le</strong>t d’aliments appartenant aux<br />

six grandes famil<strong>le</strong>s de nutriments.<br />

Copyright ERPI, Éditions du Ren<strong>ou</strong>veau Pédagogique Inc. T<strong>ou</strong>s droits réservés.<br />

<strong>chapitre</strong> 3<br />

<strong>Malb<strong>ou</strong>ffe</strong> <strong>ou</strong> <strong>bonne</strong> b<strong>ou</strong>ffe ?<br />

45


partie 1<br />

Mode de vie et santé : une relation qu’on ne peut plus ignorer<br />

46<br />

zoom<br />

zoom<br />

zoom<br />

Les cas d’anorexie et de b<strong>ou</strong>limie<br />

en hausse<br />

lL’insistance, p<strong>ou</strong>r ne pas dire l’obsession, des<br />

médias et des publicistes à n<strong>ou</strong>s présenter<br />

des ventres ultra-plats, des tail<strong>le</strong>s de guêpes<br />

et des mannequins ultra-maigres p<strong>ou</strong>rrait<br />

expliquer en grande partie la montée dans<br />

notre société de deux tr<strong>ou</strong>b<strong>le</strong>s alimentaires<br />

graves : l’anorexie et la b<strong>ou</strong>limie. Au<br />

Canada, <strong>le</strong>s statistiques montrent que plus<br />

de 200 000 personnes de 13 à 40 ans s<strong>ou</strong>ffrent<br />

de ces tr<strong>ou</strong>b<strong>le</strong>s alimentaires. Il s’agit d’une<br />

hausse de 600 % en 30 ans, selon l’Association<br />

québécoise d'aide aux personnes s<strong>ou</strong>ffrant<br />

d'anorexie nerveuse et de b<strong>ou</strong>limie. Il y a pis<br />

encore : <strong>le</strong> taux de mortalité chez <strong>le</strong>s anorexiques<br />

au Québec n’a pas baissé depuis<br />

20 ans, il se situe t<strong>ou</strong>j<strong>ou</strong>rs aut<strong>ou</strong>r de 15 %.<br />

L’anorexie se caractérise par une recherche<br />

obsessionnel<strong>le</strong> de la minceur et l’adoption<br />

d’un régime alimentaire hypocalorique. Les<br />

personnes anorexiques – la plupart du temps<br />

des ado<strong>le</strong>scentes – subissent une importante<br />

perte de poids à la suite de privations et d’un<br />

excès d'exercice physique. El<strong>le</strong>s sont généra<strong>le</strong>ment<br />

insatisfaites de <strong>le</strong>ur image corporel<strong>le</strong>,<br />

glorifient la minceur et s’alimentent<br />

très peu, de peur de perdre <strong>le</strong> contrô<strong>le</strong> sur<br />

<strong>le</strong>ur poids. Les signes annonciateurs de<br />

l’anorexie sont :<br />

• une perte de poids sensib<strong>le</strong> (au moins 15 %<br />

du poids normal, sans raisons médica<strong>le</strong>s<br />

connues) ;<br />

• des préoccupations et des obsessions par<br />

rapport aux aliments à faib<strong>le</strong> teneur en gras<br />

<strong>ou</strong> en calories ;<br />

• l’apparition de rituels et d'habitudes alimentaires<br />

particulières ;<br />

• l’exercice pratiqué de manière excessive ;<br />

• un retrait social et émotif ;<br />

• la peur de devenir gros <strong>ou</strong> grosse ;<br />

• une perception erronée de son image corporel<strong>le</strong><br />

(se voir comme une personne<br />

grosse alors qu’on est déjà très amaigrie).<br />

La b<strong>ou</strong>limie, el<strong>le</strong>, se caractérise par des<br />

épisodes de rage alimentaire au c<strong>ou</strong>rs<br />

desquels de grandes quantités de n<strong>ou</strong>rriture<br />

sont avalées en peu de temps. La personne<br />

b<strong>ou</strong>limique utilise ensuite des moyens p<strong>ou</strong>r<br />

débarrasser son corps de l'excès de n<strong>ou</strong>rriture<br />

en se faisant vomir, en utilisant des<br />

laxatifs <strong>ou</strong> des diurétiques, en prenant des<br />

c<strong>ou</strong>pe-faim, <strong>ou</strong> encore en faisant beauc<strong>ou</strong>p<br />

d’exercice. Cette maladie t<strong>ou</strong>che la plupart<br />

du temps <strong>le</strong>s femmes, mais on la retr<strong>ou</strong>ve<br />

aussi chez <strong>le</strong>s hommes. Les signes de la<br />

b<strong>ou</strong>limie sont :<br />

• des épisodes de rage alimentaire ;<br />

• des comportements associés à la purge tels<br />

que des vomissements provoqués, l’usage<br />

de laxatifs <strong>ou</strong> de diurétiques, des marathons<br />

d’exercice ;<br />

• des sautes d'humeur fréquentes ;<br />

• un gonf<strong>le</strong>ment inhabituel près de la mâchoire<br />

(hypertrophie des glandes salivaires);<br />

• <strong>le</strong> retrait des activités norma<strong>le</strong>s <strong>ou</strong><br />

l’iso<strong>le</strong>ment.<br />

La gravité de ces tr<strong>ou</strong>b<strong>le</strong>s alimentaires exige<br />

une intervention rapide p<strong>ou</strong>r aider <strong>le</strong>s personnes<br />

b<strong>ou</strong>limiques <strong>ou</strong> anorexiques à se défaire<br />

de ces comportements autodestructeurs.<br />

On tr<strong>ou</strong>vera, à la fin de ce <strong>chapitre</strong>,<br />

s<strong>ou</strong>s la rubrique P<strong>ou</strong>r en savoir plus, des suggestions<br />

de <strong>le</strong>cture et des sites Internet sur<br />

<strong>le</strong> sujet.<br />

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TABLEAU<br />

3.2<br />

Les six grandes famil<strong>le</strong>s<br />

de nutriments<br />

Nutriments À quoi servent-ils ? Où <strong>le</strong>s tr<strong>ou</strong>ve-t-on ?<br />

Glucides<br />

Lipides<br />

Protéines<br />

Vitamines<br />

Minéraux<br />

Eau<br />

Alimentent en énergie <strong>le</strong>s cellu<strong>le</strong>s<br />

nerveuses, <strong>le</strong>s globu<strong>le</strong>s r<strong>ou</strong>ges et <strong>le</strong>s<br />

musc<strong>le</strong>s pendant l’effort physique.<br />

Entrent dans la constitution des<br />

membranes cellulaires et des fibres<br />

nerveuses. F<strong>ou</strong>rnissent jusqu’à 70% de<br />

l’énergie du corps au repos. Facilitent<br />

l’absorption des vitamines liposolub<strong>le</strong>s.<br />

Servent d’isolant contre <strong>le</strong> froid et de<br />

c<strong>ou</strong>ssin protecteur p<strong>ou</strong>r <strong>le</strong>s organes.<br />

Constituent <strong>le</strong> matériau de base des<br />

cellu<strong>le</strong>s. Participent à la formation de<br />

l’hémoglobine, des anticorps, des<br />

enzymes et des hormones. Servent à la<br />

croissance, à la réparation et à la<br />

reconstitution des différents tissus.<br />

Rendent possib<strong>le</strong> l’utilisation des<br />

glucides, des lipides et des protéines<br />

par <strong>le</strong>s cellu<strong>le</strong>s. Accélèrent <strong>le</strong>s réactions<br />

chimiques.<br />

Renforcent certaines structures (dents,<br />

sque<strong>le</strong>tte). Contribuent au bon<br />

fonctionnement de l’organisme.<br />

Constitue de 50 % à 60% du poids d’un<br />

adulte. Est <strong>le</strong> deuxième élément vital,<br />

après l’oxygène.<br />

Glucides comp<strong>le</strong>xes: fruits, légumes,<br />

lait, grains.<br />

Glucides simp<strong>le</strong>s: sucreries.<br />

Lipides insaturés: hui<strong>le</strong>s végéta<strong>le</strong>s<br />

(maïs, t<strong>ou</strong>rnesol, olive, etc.),<br />

graines, noix, poissons.<br />

Lipides saturés: produits animaux<br />

(viande et produits laitiers), hui<strong>le</strong>s de<br />

palme et de coco, hui<strong>le</strong>s hydrogénées.<br />

Produits animaux (viande r<strong>ou</strong>ge,<br />

poisson, volail<strong>le</strong>, fruits de mer, œufs et<br />

produits laitiers), légumineuses et noix.<br />

Fruits, légumes, grains, poisson et<br />

produits animaux.<br />

En quantité variab<strong>le</strong>, dans presque t<strong>ou</strong>s<br />

<strong>le</strong>s aliments que n<strong>ou</strong>s consommons.<br />

Eau du robinet, jus, fruits, légumes,<br />

boissons de t<strong>ou</strong>tes sortes.<br />

Les trois pyramides se distinguent t<strong>ou</strong>tefois sur certains points. Ainsi, la pyramide canadienne<br />

est d’une grande précision en ce qui a trait aux nombres minimal et maximal de portions par j<strong>ou</strong>r. Les<br />

quantités sont même précisées. Les deux autres pyramides ont une approche moins directive: el<strong>le</strong>s ne<br />

donnent que <strong>le</strong> nombre de fois par j<strong>ou</strong>r, par semaine <strong>ou</strong> par mois que l’on doit manger tel <strong>ou</strong> tel aliment.<br />

On se fie au bon jugement de la personne en ce qui a trait aux quantités. Autre différence, la<br />

pyramide canadienne rassemb<strong>le</strong> dans la même catégorie <strong>le</strong>s viandes et <strong>le</strong>urs substituts (légumineuses et<br />

grains entiers). Les deux autres pyramides placent plutôt <strong>le</strong>s viandes et <strong>le</strong>urs substituts dans des catégories<br />

distinctes; <strong>le</strong>s viandes sont même subdivisées en trois catégories (viande r<strong>ou</strong>ge, volail<strong>le</strong>, poisson<br />

et fruits de mer); de plus, la consommation de viande r<strong>ou</strong>ge est limitée à une fois par mois.<br />

Copyright ERPI, Éditions du Ren<strong>ou</strong>veau Pédagogique Inc. T<strong>ou</strong>s droits réservés.<br />

<strong>chapitre</strong> 3<br />

<strong>Malb<strong>ou</strong>ffe</strong> <strong>ou</strong> <strong>bonne</strong> b<strong>ou</strong>ffe ?<br />

47


partie 1<br />

Mode de vie et santé : une relation qu’on ne peut plus ignorer<br />

48<br />

3.1<br />

FIGURE<br />

La pyramide<br />

canadienne<br />

Céréa<strong>le</strong>s<br />

30 g<br />

DESSERTS ET SUCRERIES: À L’OCCASION<br />

Fromage<br />

50 g<br />

YOGOURT<br />

PRODUITS LAITIERS: 2 À 4 PORTIONS PAR JOUR*<br />

Viande <strong>ou</strong> volail<strong>le</strong><br />

50 à 100 g<br />

HARICOTS<br />

VIANDE ET SUBSTITUTS: 2 À 3 PORTIONS PAR JOUR*<br />

Un légume<br />

<strong>ou</strong> un fruit<br />

de grosseur<br />

moyenne<br />

1 bagel<br />

Tofu<br />

100 g<br />

LÉGUMES ET FRUITS: 5 À 10 PORTIONS PAR JOUR*<br />

Une<br />

tranche<br />

de pain<br />

Yog<strong>ou</strong>rt<br />

175 g<br />

2<br />

tranches<br />

PRODUITS CÉRÉALIERS: 5 À 12 PORTIONS PAR JOUR*<br />

ACTIVITÉ PHYSIQUE QUOTIDIENNE<br />

* Si v<strong>ou</strong>s êtes physiquement actif <strong>ou</strong> enceinte, <strong>le</strong> nombre de portions devrait se rapprocher du maximum.<br />

LAIT<br />

250 mL<br />

Haricots<br />

125 à 150 mL 1 <strong>ou</strong> 2<br />

œufs<br />

Beurre d'arachides<br />

2 c. à s<strong>ou</strong>pe<br />

Jus 125 mL<br />

Un petit<br />

pain<br />

Poisson<br />

50 à 100 g<br />

Salade<br />

250 mL<br />

Légumes <strong>ou</strong> fruits<br />

surgelés <strong>ou</strong> en<br />

conserve 125 mL<br />

Pâtes<br />

alimentaires<br />

Un pain<br />

pita<br />

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Riz


3.2<br />

FIGURE<br />

La pyramide<br />

méditerranéenne<br />

© 2000 Oldways Preservation & Exchange Trust.<br />

VIANDE: UNE FOIS PAR MOIS<br />

DESSERTS ET SUCRERIES: UNE FOIS PAR SEMAINE<br />

ŒUFS: UNE FOIS PAR SEMAINE<br />

VOLAILLE: UNE FOIS PAR SEMAINE<br />

POISSON: UNE FOIS PAR SEMAINE<br />

FROMAGE ET YOGOURT: UNE FOIS PAR JOUR<br />

HUILE D’OLIVE: UNE FOIS PAR JOUR<br />

FRUITS, GRAINES ET NOIX, LÉGUMES: UNE FOIS PAR JOUR<br />

PAIN, PÂTES, RIZ, COUSCOUS, POLENTA, CÉRÉALES<br />

DE GRAINS ENTIERS ET POMMES DE TERRE: UNE FOIS PAR JOUR<br />

ACTIVITÉ PHYSIQUE QUOTIDIENNE<br />

Copyright ERPI, Éditions du Ren<strong>ou</strong>veau Pédagogique Inc. T<strong>ou</strong>s droits réservés.<br />

<strong>chapitre</strong> 3<br />

<strong>Malb<strong>ou</strong>ffe</strong> <strong>ou</strong> <strong>bonne</strong> b<strong>ou</strong>ffe ?<br />

49


partie 1<br />

Mode de vie et santé : une relation qu’on ne peut plus ignorer<br />

50<br />

3.3<br />

FIGURE<br />

La pyramide<br />

asiatique<br />

VIANDE: UNE FOIS PAR MOIS<br />

DESSERTS ET SUCRERIES: UNE FOIS PAR SEMAINE<br />

ŒUFS ET VOLAILLE: UNE FOIS PAR SEMAINE<br />

POISSON ET FRUITS DE MER: UNE FOIS PAR JOUR (FACULTATIF)<br />

HUILES VÉGÉTALES: UNE FOIS PAR JOUR<br />

FRUITS, LÉGUMINEUSES, GRAINES ET NOIX, LÉGUMES: UNE FOIS PAR JOUR<br />

RIZ, NOUILLES, PAIN, MILLET, MAÏS ET CÉRÉALES DE GRAINS ENTIERS: UNE FOIS PAR JOUR<br />

© 2000 Oldways Preservation & Exchange Trust.<br />

ACTIVITÉ PHYSIQUE QUOTIDIENNE<br />

Copyright ERPI, Éditions du Ren<strong>ou</strong>veau Pédagogique Inc. T<strong>ou</strong>s droits réservés.


En faisant <strong>le</strong> bilan de votre alimentation à partir des indications de la page 69, v<strong>ou</strong>s p<strong>ou</strong>rrez<br />

choisir de comparer votre alimentation avec l’une <strong>ou</strong> l’autre de ces pyramides, puisque <strong>le</strong>urs effets<br />

bénéfiques sur la santé s’équiva<strong>le</strong>nt. Si ce bilan révè<strong>le</strong> un <strong>ou</strong> plusieurs écarts alimentaires, voici cinq<br />

autres actions concrètes p<strong>ou</strong>r <strong>le</strong>s corriger.<br />

1. C<strong>ou</strong>pez d’abord dans <strong>le</strong> mauvais gras.<br />

Auj<strong>ou</strong>rd’hui, sur <strong>le</strong>s 2 000 et quelques calories que n<strong>ou</strong>s consommons en moyenne chaque j<strong>ou</strong>r,<br />

presque 35% proviennent d’aliments gras, alors que cette proportion n’était que de 27% au début<br />

du XX e sièc<strong>le</strong>! C’est trop, disent <strong>le</strong>s experts, qui recommandent de réduire la proportion de gras à<br />

moins de 30%. Mais attention, il y a du bon et du mauvais gras. Les nutritionnistes canadiens et<br />

américains s’entendent p<strong>ou</strong>r dire que c’est la proportion de mauvais gras qu’il faut surt<strong>ou</strong>t réduire.<br />

En fait, la proportion de mauvais gras ne devrait pas dépasser 10% de notre consommation calorique<br />

quotidienne.<br />

Le mauvais gras, <strong>ou</strong> gras saturé. Ce type de gras obstrue <strong>le</strong>s artères en formant des<br />

plaques de graisse (athéromes). Il est aussi associé à l’hypertension artériel<strong>le</strong>, au cancer du côlon, du<br />

rectum, de la prostate, du sein et des ovaires. Le mauvais gras se retr<strong>ou</strong>ve principa<strong>le</strong>ment dans <strong>le</strong>s<br />

aliments d’origine anima<strong>le</strong> (lait, beurre, yog<strong>ou</strong>rt, viande et charcuterie), <strong>le</strong>s fritures, <strong>le</strong>s cr<strong>ou</strong>stil<strong>le</strong>s,<br />

<strong>le</strong>s frites, <strong>le</strong>s craquelins et <strong>le</strong>s produits à base d’hui<strong>le</strong>s durcies <strong>ou</strong> hydrogénées. Ces dernières sont<br />

issues d’un procédé industriel, l’hydrogénation, qui consiste à aj<strong>ou</strong>ter de l’hydrogène à l’hui<strong>le</strong><br />

liquide afin de la rendre solide. Or, l’hui<strong>le</strong> hydrogénée contient une forme de gras saturés, <strong>le</strong>s acides<br />

gras trans, qui comptent parmi <strong>le</strong>s plus nuisib<strong>le</strong>s à la santé. Le beurre d’arachide commercial est un<br />

exemp<strong>le</strong> classique de produit hydrogéné. À l’état naturel, il contient une hui<strong>le</strong> qui tend à remonter<br />

à la surface; il faut alors brasser <strong>le</strong> t<strong>ou</strong>t p<strong>ou</strong>r <strong>le</strong> rendre homogène. L’industrie alimentaire a résolu <strong>le</strong><br />

problème en hydrogénant <strong>le</strong> produit. Résultat: <strong>le</strong> beurre d’arachide industriel reste t<strong>ou</strong>j<strong>ou</strong>rs ferme<br />

et homogène; par contre, il est aussi désormais très riche en hui<strong>le</strong> hydrogénée. Heureusement, <strong>le</strong>s<br />

fabricants mettent sur <strong>le</strong> marché de plus en plus de produits contenant peu d’hui<strong>le</strong> hydrogénée, voire<br />

n’en contenant pas du t<strong>ou</strong>t. C’est une <strong>bonne</strong> n<strong>ou</strong>vel<strong>le</strong> p<strong>ou</strong>r nos artères!<br />

Le bon gras, <strong>ou</strong> gras insaturé. Ce type de gras est essentiel au bon fonctionnement du<br />

corps; il ne favorise pas <strong>le</strong> cancer, ne b<strong>ou</strong>che pas <strong>le</strong>s artères et constitue même un fabu<strong>le</strong>ux réservoir<br />

d’énergie. En effet, gramme p<strong>ou</strong>r gramme, <strong>le</strong> gras contient deux fois plus de calories que <strong>le</strong> sucre <strong>ou</strong><br />

<strong>le</strong>s protéines, t<strong>ou</strong>t en occupant moins d’espace dans <strong>le</strong>s cellu<strong>le</strong>s. Le bon gras (comprenant notamment<br />

<strong>le</strong>s acides gras essentiels oméga 3 et 6, que notre corps ne fabrique pas) abonde dans <strong>le</strong>s hui<strong>le</strong>s<br />

végéta<strong>le</strong>s (hui<strong>le</strong>s de canola, d’olive, de soya, de t<strong>ou</strong>rnesol, de maïs, etc.), <strong>le</strong>s noix, <strong>le</strong>s graines et <strong>le</strong><br />

poisson. Si v<strong>ou</strong>s consommez régulièrement ces aliments, v<strong>ou</strong>s ingérez par <strong>le</strong> fait même beauc<strong>ou</strong>p de<br />

bon gras. Celui-ci se tr<strong>ou</strong>ve s<strong>ou</strong>s deux formes, t<strong>ou</strong>tes deux uti<strong>le</strong>s à l’organisme: <strong>le</strong> gras monoinsaturé<br />

et <strong>le</strong> gras polyinsaturé.<br />

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<strong>chapitre</strong> 3<br />

<strong>Malb<strong>ou</strong>ffe</strong> <strong>ou</strong> <strong>bonne</strong> b<strong>ou</strong>ffe ?<br />

51


partie 1<br />

Mode de vie et santé : une relation qu’on ne peut plus ignorer<br />

52<br />

Comment réduire à 10% <strong>ou</strong> moins la proportion de mauvais gras dans<br />

l’apport calorique quotidien? Il v<strong>ou</strong>s est t<strong>ou</strong>j<strong>ou</strong>rs possib<strong>le</strong> de t<strong>ou</strong>t calcu<strong>le</strong>r au gramme<br />

près en mangeant avec une calculatrice et une balance à vos côtés, mais cela risquerait de v<strong>ou</strong>s c<strong>ou</strong>per<br />

l’appétit. V<strong>ou</strong>s obtiendrez d’aussi bons résultats en réduisant globa<strong>le</strong>ment votre consommation<br />

d’aliments riches en gras saturés <strong>ou</strong> hydrogénés. En clair, consommez un peu moins de hamburgerfrites,<br />

de p<strong>ou</strong>tines, de cr<strong>ou</strong>stil<strong>le</strong>s, de charcuterie, de viandes grasses et de p<strong>ou</strong><strong>le</strong>t pané, et consommez<br />

un peu plus de produits laitiers légers (lait, yog<strong>ou</strong>rt, crème glacée à 1% <strong>ou</strong> à 2%), d’hui<strong>le</strong>s végéta<strong>le</strong>s<br />

vierges, de viandes maigres (volail<strong>le</strong>, gibier, veau, etc.), de poisson frais et de fruits de mer<br />

(figure 3.4).<br />

3.4<br />

FIGURE<br />

Bon gras,<br />

mauvais gras<br />

Je diminue J’aj<strong>ou</strong>te<br />

Quant à l’hui<strong>le</strong> hydrogénée, il faut la détecter en lisant la liste des ingrédients et l’étiquette<br />

nutritionnel<strong>le</strong> imprimées sur l’emballage des aliments préparés (figure 3.5), puisqu’el<strong>le</strong> n’existe pas à<br />

l’état naturel. Chaque fois que l’un <strong>ou</strong> l’autre des termes «hydrogéné», «partiel<strong>le</strong>ment hydrogéné»,<br />

«shortening végétal» <strong>ou</strong> «lipides trans» apparaît sur la liste des ingrédients <strong>ou</strong> sur l’étiquette nutritionnel<strong>le</strong>,<br />

changez de produit si v<strong>ou</strong>s <strong>le</strong> p<strong>ou</strong>vez. Étonnamment, certaines barres de céréa<strong>le</strong>s «santé»<br />

contiennent de tels produits. Plus v<strong>ou</strong>s boycotterez ces produits, plus <strong>le</strong>s fabricants <strong>le</strong>s remplaceront<br />

par des produits plus sains. La n<strong>ou</strong>vel<strong>le</strong> étiquette nutritionnel<strong>le</strong> de Santé Canada comprend désormais<br />

des informations sur <strong>le</strong>s types de gras (y compris <strong>le</strong>s gras trans), la quantité de glucides simp<strong>le</strong>s<br />

(sucres) et de fibres alimentaires, <strong>le</strong>s apports en vitamines A et C, en calcium et en fer.<br />

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3.5<br />

FIGURE<br />

Lisez <strong>le</strong>s emballages p<strong>ou</strong>r<br />

dépister l’hui<strong>le</strong> hydrogénée<br />

A. Lisez la liste des ingrédients.<br />

Pot de beurre d’arachide<br />

industriel<br />

INGRÉDIENTS : arachides, solides de<br />

glucose, sel, hui<strong>le</strong> végéta<strong>le</strong> hydrogénée.<br />

Pot de beurre d’arachide<br />

100 % naturel<br />

INGRÉDIENTS : arachides.<br />

B. Lisez aussi l’étiquette nutritionnel<strong>le</strong>.<br />

2. Colorez vos assiettes avec des fruits<br />

et des légumes.<br />

Va<strong>le</strong>ur nutritive<br />

p<strong>ou</strong>r 1 tasse (264 g)<br />

Quantité<br />

Calories 260<br />

% va<strong>le</strong>ur quotidienne<br />

Lipides 13 g 20 %<br />

Saturés 3 g<br />

+ Trans 2 g<br />

Cho<strong>le</strong>stérol 30 mg<br />

25 %<br />

Sodium 660 mg 28 %<br />

Glucides 31 g 10 %<br />

Fibres 0 g 0%<br />

Sucres 5 g<br />

Protéines 5 g<br />

0%<br />

Vitamine A 4% Vitamine C 2%<br />

Calcium 15% Fer 4%<br />

Dire que <strong>le</strong>s fruits et <strong>le</strong>s légumes sont bons p<strong>ou</strong>r notre santé est l’évidence même. C’est que, s<strong>ou</strong>s<br />

<strong>le</strong>ur forme naturel<strong>le</strong>, ces aliments contiennent une grande quantité de vitamines, de minéraux et de<br />

fibres alimentaires, <strong>le</strong>squels diminuent <strong>le</strong>s risques de cancer. Les fruits et légumes regorgent aussi de<br />

glucides comp<strong>le</strong>xes — des sucres à assimilation <strong>le</strong>nte qui régularisent l’appétit et <strong>le</strong> taux de sucre<br />

dans <strong>le</strong> sang — et de substances qu’on ne retr<strong>ou</strong>ve pas dans d’autres aliments: stérols, flavonoïdes<br />

et certains composés sulfurés qui abaissent <strong>le</strong> taux de mauvais cho<strong>le</strong>stérol dans <strong>le</strong> sang (LDL). Voici<br />

une suggestion à la portée de t<strong>ou</strong>s: partez chaque matin en apportant un <strong>ou</strong> deux fruits <strong>ou</strong> légumes<br />

(une carotte, par exemp<strong>le</strong>) que v<strong>ou</strong>s croquerez en v<strong>ou</strong>s rendant au cégep <strong>ou</strong> au travail. Après quelques<br />

j<strong>ou</strong>rs, cette obligation deviendra une <strong>bonne</strong> habitude à laquel<strong>le</strong> v<strong>ou</strong>s prendrez plaisir.<br />

3. Mangez davantage de céréa<strong>le</strong>s à grains entiers<br />

et de légumineuses.<br />

La principa<strong>le</strong> qualité des céréa<strong>le</strong>s à grains entiers (blé, orge, riz, mil<strong>le</strong>t, sarrasin, soya, avoine, etc.) et<br />

des légumineuses (haricots, <strong>le</strong>ntil<strong>le</strong>s, pois chiches, etc.), c’est <strong>le</strong>ur grande richesse en fibres alimentaires.<br />

Ces résidus, longtemps considérés comme inuti<strong>le</strong>s parce que <strong>le</strong> système digestif ne peut <strong>le</strong>s<br />

assimi<strong>le</strong>r, abaissent <strong>le</strong> taux de mauvais cho<strong>le</strong>stérol, préviennent <strong>le</strong>s hémorroïdes, combattent la constipation<br />

aussi bien qu’un laxatif, abondent en vitamines E et B, et, surt<strong>ou</strong>t, semb<strong>le</strong>nt réduire <strong>le</strong>s risques<br />

de s<strong>ou</strong>ffrir d’un cancer du côlon. Il existe deux types de fibres alimentaires: <strong>le</strong>s fibres solub<strong>le</strong>s et <strong>le</strong>s<br />

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<strong>chapitre</strong> 3<br />

<strong>Malb<strong>ou</strong>ffe</strong> <strong>ou</strong> <strong>bonne</strong> b<strong>ou</strong>ffe ?<br />

53


partie 1<br />

Mode de vie et santé : une relation qu’on ne peut plus ignorer<br />

54<br />

fibres insolub<strong>le</strong>s. Les fibres solub<strong>le</strong>s (avoine et orge, en particulier) attirent <strong>le</strong>s molécu<strong>le</strong>s de cho<strong>le</strong>stérol<br />

et <strong>le</strong>s entraînent avec el<strong>le</strong>s dans <strong>le</strong>s matières féca<strong>le</strong>s. Les fibres insolub<strong>le</strong>s (son de blé, surt<strong>ou</strong>t) rendent<br />

<strong>le</strong>s sel<strong>le</strong>s plus mol<strong>le</strong>s, ce qui facilite <strong>le</strong>ur évacuation et diminue par <strong>le</strong> fait même <strong>le</strong> temps de contact<br />

des substances potentiel<strong>le</strong>ment cancérigènes avec la paroi des intestins.<br />

Les fibres aident aussi à combattre une maladie de plus en plus répandue en Occident: la<br />

diverticulose. Cel<strong>le</strong>-ci se caractérise par la formation de petites poches à même la paroi des intestins.<br />

Ces cavités, appelées diverticu<strong>le</strong>s, sont de véritab<strong>le</strong>s nids à infection, sans compter qu’el<strong>le</strong>s peuvent se<br />

déchirer et infecter l’intérieur de l’abdomen. La popularité grandissante des repas préparés, habituel<strong>le</strong>ment<br />

pauvres en fibres alimentaires, p<strong>ou</strong>rrait expliquer la montée de cette maladie. Ce type de repas<br />

produit en effet des sel<strong>le</strong>s dures, ce qui rend <strong>le</strong>ur évacuation diffici<strong>le</strong>. La pression sur <strong>le</strong>s parois intestina<strong>le</strong>s<br />

étant plus forte, il arrive que cel<strong>le</strong>s-ci cèdent par endroits et forment des diverticu<strong>le</strong>s.<br />

N<strong>ou</strong>s devrions consommer chaque j<strong>ou</strong>r au moins 30 g de fibres p<strong>ou</strong>r p<strong>ou</strong>voir profiter p<strong>le</strong>inement<br />

de <strong>le</strong>urs bienfaits. Hélas! n<strong>ou</strong>s n’en consommons en moyenne que 15 g! P<strong>ou</strong>r atteindre la quantité<br />

recommandée, il suffit de manger plus s<strong>ou</strong>vent des aliments riches en fibres (tab<strong>le</strong>au 3.3). Si v<strong>ou</strong>s<br />

n’avez pas l’habitude de consommer beauc<strong>ou</strong>p de fibres, aj<strong>ou</strong>tez-<strong>le</strong>s graduel<strong>le</strong>ment à votre alimentation<br />

et buvez beauc<strong>ou</strong>p d’eau (6 à 8 tasses par j<strong>ou</strong>r) afin d’éviter <strong>le</strong>s ballonnements. Le tab<strong>le</strong>au 3.4 indique<br />

comment passer, graduel<strong>le</strong>ment, d’une alimentation pauvre en fibres à une alimentation riche en fibres.<br />

Un dernier conseil: jetez vos laxatifs si v<strong>ou</strong>s avez l’habitude d’en prendre. Des études récentes indiquent<br />

qu’en plus de rendre <strong>le</strong>s intestins paresseux, ils p<strong>ou</strong>rraient être cancérigènes.<br />

TABLEAU<br />

3.3<br />

Quelques aliments très riches<br />

en fibres alimentaires<br />

Aliments Contenu en fibres<br />

(en portions) (en grammes)<br />

125 mL (1/2 tasse) de céréa<strong>le</strong>s à base de son de blé 14,0<br />

3 figues séchées de grosseur moyenne 13,9<br />

125 mL de haricots r<strong>ou</strong>ges cuits 7,5<br />

125 mL de haricots blancs cuits 6,8<br />

5 dattes séchées de grosseur moyenne 6,7<br />

125 mL de pois cuits 4,7<br />

1 poire moyenne avec peau 4,7<br />

1 tige de brocoli cru 4,2<br />

250 mL de spaghettis de blé entier cuits 3,9<br />

125 mL de <strong>le</strong>ntil<strong>le</strong>s cuites 3,7<br />

125 mL d’avoine cuite 3,7<br />

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TABLEAU<br />

3.4<br />

Comment faire passer sa consommation<br />

quotidienne de fibres de 15 g à plus de 30 g ?<br />

Menu faib<strong>le</strong> en fibres Fibres Menu riche en fibres Fibres<br />

DÉJEUNER<br />

125 mL (1/2 tasse) de jus d’orange frais 0,2 g 1 orange 2,4 g<br />

250 mL (1 tasse) de flocons de maïs 0,8 g 2 gros biscuits de blé filamenté 6,6 g<br />

125 mL (1/2 tasse) de lait 2 % --- 125 mL (1/2 tasse) de lait 2 % ---<br />

1 rôtie de pain blanc 0,4 g 1 rôtie de pain de blé entier 2,7 g<br />

15 mL (1 c. à s<strong>ou</strong>pe) de beurre 0,9 g 15 mL (1 c. à s<strong>ou</strong>pe) de beurre 1,1 g<br />

d’arachide crémeux d’arachide croquant<br />

Café au lait --- Café au lait ---<br />

S<strong>ou</strong>s-total 2,3 g S<strong>ou</strong>s-total 12,8 g<br />

DÎNER<br />

250 mL (1 tasse) de jus de tomate 1,7 g 125 mL (1/2 tasse) de carottes miniatures 1,9 g<br />

Salade de p<strong>ou</strong><strong>le</strong>t et riz 0,8 g Salade de p<strong>ou</strong><strong>le</strong>t Waldorf : 4,9 g<br />

• 90 g (3 oz) de p<strong>ou</strong><strong>le</strong>t • 90 g (3 oz) de p<strong>ou</strong><strong>le</strong>t<br />

• 250 mL (1 tasse) de laitue Iceberg hachée • 250 mL (1 tasse) de laitue romaine hachée<br />

• 125 mL (1/2 tasse) de riz blanc • 1/2 pomme avec peau en cubes<br />

• Vinaigrette • 125 mL (1/2 tasse) de raisins frais<br />

• 15 mL (1 c. à s<strong>ou</strong>pe) de noix de<br />

Grenob<strong>le</strong> hachées<br />

• 125 mL (1/2 tasse) de riz brun<br />

• Vinaigrette<br />

125 mL (1/2 tasse) de yog<strong>ou</strong>rt à la vanil<strong>le</strong> 125 mL (1/2 tasse) de yog<strong>ou</strong>rt à la vanil<strong>le</strong> 1,0 g<br />

et 4 demi-abricots secs hachés<br />

S<strong>ou</strong>s-total 2,5 g S<strong>ou</strong>s-total 7,8 g<br />

COLLATION<br />

1 kiwi 2,6 g 1 kiwi 2,6 g<br />

S<strong>ou</strong>s-total 2,6 g S<strong>ou</strong>s-total 2,6 g<br />

SOUPER<br />

200 mL (3/4 tasse) de crème de poireaux 2,6 g 200 mL (3/4 tasse) de crème de poires 3,1 g<br />

et poireaux<br />

1 petit pain croûté 1,0 g 1 petit pain multigrains 2,0 g<br />

90 g (3 oz) de saumon grillé --- 90 g (3 oz) de saumon grillé ---<br />

125 mL (1/2 tasse) de pommes de terre 2,2 g 1 pomme de terre au f<strong>ou</strong>r entière 4,6 g<br />

en purée avec peau<br />

125 mL (1/2 tasse) de f<strong>le</strong>urons de brocoli 2,0 g 125 mL (1/2 tasse) de f<strong>le</strong>urons de brocoli 2,6 g<br />

cuits à la vapeur cuits à la vapeur avec 15 mL (1 c. à s<strong>ou</strong>pe)<br />

d’amandes grillées<br />

Pêche Melba (2 demi-pêches, crème glacée 1,6 g Pêche melba (2 demi-pêches, crème glacée 1,8 g<br />

aux fraises, biscuits au beurre) aux fraises, biscuits Graham)<br />

Tisane à la framboise --- Tisane à la framboise ---<br />

S<strong>ou</strong>s-total 9,4 g S<strong>ou</strong>s-total 14,1 g<br />

TOTAL POUR LA JOURNÉE 16,8 g 37,3 g<br />

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<strong>chapitre</strong> 3<br />

<strong>Malb<strong>ou</strong>ffe</strong> <strong>ou</strong> <strong>bonne</strong> b<strong>ou</strong>ffe ?<br />

55


partie 1<br />

Mode de vie et santé : une relation qu’on ne peut plus ignorer<br />

56<br />

4. Sa<strong>le</strong>z moins.<br />

N<strong>ou</strong>s avons besoin de sel comme n<strong>ou</strong>s avons besoin de gras. Par exemp<strong>le</strong>, p<strong>ou</strong>r que nos musc<strong>le</strong>s et<br />

nos nerfs fonctionnent bien, notre corps a besoin d’une certaine quantité de sodium. Notre régime<br />

alimentaire lui f<strong>ou</strong>rnit généra<strong>le</strong>ment plus que la dose nécessaire. En fait, n<strong>ou</strong>s consommons en<br />

moyenne l’équiva<strong>le</strong>nt de trois à quatre cuil<strong>le</strong>rées à thé de sel par j<strong>ou</strong>r, alors qu’une seu<strong>le</strong> suffirait à<br />

comb<strong>le</strong>r nos besoins. Notre penchant p<strong>ou</strong>r <strong>le</strong>s aliments préparés, <strong>le</strong>s produits en conserve, la restauration<br />

rapide, <strong>le</strong>s viandes transformées, <strong>le</strong>s sauces, <strong>le</strong>s cr<strong>ou</strong>stil<strong>le</strong>s et <strong>le</strong>s produits de b<strong>ou</strong>langerie commerciaux<br />

(craquelins, gâteaux, etc.) explique en grande partie l’excès de sel dans notre alimentation.<br />

Au total, 75% du sel que n<strong>ou</strong>s consommons auj<strong>ou</strong>rd’hui provient des produits alimentaires industriels<br />

déjà salés. Seu<strong>le</strong>ment 10% du sel consommé est f<strong>ou</strong>rni naturel<strong>le</strong>ment par <strong>le</strong>s aliments, et 15%<br />

est aj<strong>ou</strong>té par <strong>le</strong> consommateur même. La consommation du sel est donc devenue passive, puisque<br />

c’est en grande partie l’industrie alimentaire — plutôt que <strong>le</strong> consommateur — qui décide quel<strong>le</strong><br />

quantité de sel est aj<strong>ou</strong>tée aux aliments.<br />

Une forte consommation pose problème parce que <strong>le</strong> sel augmente <strong>le</strong> risque d’hypertension<br />

artériel<strong>le</strong> chez certaines personnes. Il semb<strong>le</strong>, en effet, que 10% à 20% de la population est particulièrement<br />

susceptib<strong>le</strong> de s<strong>ou</strong>ffrir de cette maladie, en raison d’une hypersensibilité au sel — comparab<strong>le</strong><br />

à l’hypersensibilité au pol<strong>le</strong>n chez d’autres. Hélas! on ne peut savoir qui est hypersensib<strong>le</strong> au<br />

sel et qui ne l’est pas. Il est donc sage de modérer sa consommation de sel. P<strong>ou</strong>r y arriver:<br />

• goûtez vos aliments avant de <strong>le</strong>s sa<strong>le</strong>r;<br />

• remplacez <strong>le</strong> plus s<strong>ou</strong>vent possib<strong>le</strong> <strong>le</strong> sel par des épices, des fines herbes,<br />

quelques g<strong>ou</strong>ttes de citron, de l’ail <strong>ou</strong> de l’oignon;<br />

• diminuez votre consommation d’aliments transformés (dîners congelés, pizzas,<br />

s<strong>ou</strong>pes en sachet, etc.), notamment <strong>le</strong>s repas excessivement salés des grandes chaînes<br />

de restaurants-minute.<br />

5. Enfin, de grâce, déjeunez !<br />

Si v<strong>ou</strong>s faites partie des 40% de Québécois qui ne déjeunent pas, v<strong>ou</strong>s sautez <strong>le</strong> repas probab<strong>le</strong>ment<br />

<strong>le</strong> plus important de la j<strong>ou</strong>rnée. Plusieurs études confirment, en effet, que prendre un bon déjeuner<br />

<strong>le</strong> matin permet de f<strong>ou</strong>rnir un meil<strong>le</strong>ur rendement scolaire, d’avoir plus d’énergie au c<strong>ou</strong>rs d’éducation<br />

physique et aussi d’apprendre avec plus de facilité au lieu de s’endormir à 11 heures à la bibliothèque<br />

<strong>ou</strong> pendant un c<strong>ou</strong>rs, à cause du c<strong>ou</strong>p de pompe causé par un taux de sucre trop bas (hypoglycémie)!<br />

Comme l’expriment si bien <strong>le</strong>s racines du mot — dé- et jeûner —, en prenant un repas <strong>le</strong> matin on<br />

met fin à un jeûne de plusieurs heures, ce qui favorise la remontée de la glycémie à un niveau optimal<br />

avant de se remettre au travail.<br />

De plus, en ne déjeunant pas, on risque à la longue de ra<strong>le</strong>ntir son métabolisme de base,<br />

c’est-à-dire l’énergie dépensée par <strong>le</strong> corps au repos p<strong>ou</strong>r maintenir <strong>le</strong>s fonctions vita<strong>le</strong>s (respiration,<br />

rythme cardiaque, élimination des déchets cellulaires, etc.). Or, un métabolisme plus <strong>le</strong>nt fait qu’on<br />

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û<strong>le</strong> moins de calories à la minute p<strong>ou</strong>r ses besoins vitaux et donc qu’on stocke davantage de calories<br />

j<strong>ou</strong>r après j<strong>ou</strong>r, ce qui peut faire prendre du poids.<br />

Sauter son déjeuner, enfin, c’est perdre une bel<strong>le</strong> occasion de commencer la j<strong>ou</strong>rnée par une<br />

<strong>bonne</strong> dose de vitamines, de minéraux, de fibres et de calcium. Par exemp<strong>le</strong>, un simp<strong>le</strong> bol de céréa<strong>le</strong>s<br />

à grains entiers accompagné de lait et d’un fruit <strong>ou</strong> de jus de fruits satisfait plus de 33% des besoins<br />

quotidiens en fibres alimentaires et plus de 30% des besoins en vitamines A, B et C, sans compter<br />

<strong>le</strong>s apports substantiels en fer, en zinc, en magnésium, en potassium, en phosphore et en calcium.<br />

Un bon déjeuner f<strong>ou</strong>rnit donc de 30% à 40% des nutriments nécessaires p<strong>ou</strong>r vivre en <strong>bonne</strong> santé.<br />

Alors, au lieu de <strong>le</strong> sauter, consultez nos suggestions de déjeuners p<strong>ou</strong>r personnes pressées à la page 59.<br />

V<strong>ou</strong>s en tr<strong>ou</strong>verez sûrement une qui v<strong>ou</strong>s conviendra.<br />

L’arnaque<br />

des régimes mirac<strong>le</strong><br />

«Fantastique! j’ai perdu 7 kilos en 5 semaines!» «Je fonds à vue d’œil!» «Après une semaine, je pèse<br />

déjà 2 kilos de moins!» «Mes vêtements ne me vont plus!» Ces commentaires enth<strong>ou</strong>siastes émanent<br />

de personnes qui ont suivi un régime amaigrissant et qui ont effectivement perdu du poids, beauc<strong>ou</strong>p<br />

de poids. Il ne peut en être autrement quand on supprime 500, 700, voire 1 000 calories dans son<br />

alimentation quotidienne! Ces régimes mirac<strong>le</strong> proposent t<strong>ou</strong>s une réduction substantiel<strong>le</strong> de l’apport<br />

énergétique quotidien, proposition intégrée la plupart du temps à une démarche prétendument<br />

scientifique, mais en réalité t<strong>ou</strong>t à fait farfelue. Ce manque de rigueur scientifique a permis de générer<br />

une multitude de régimes: au jus de raisin, aux pamp<strong>le</strong>m<strong>ou</strong>sses, aux œufs, aux glucides, à l’index<br />

glycémique, aux protéines liquides, aux lipides, voire au vinaigre! Certains g<strong>ou</strong>r<strong>ou</strong>s de l’industrie<br />

des régimes vont même jusqu’à prêcher que, p<strong>ou</strong>r perdre du poids, ce qui compte, ce n’est pas la<br />

quantité tota<strong>le</strong> d’aliments qu’on absorbe, mais l’ordre dans <strong>le</strong>quel on <strong>le</strong>s absorbe! De quoi rendre<br />

perp<strong>le</strong>xes <strong>le</strong>s c<strong>ou</strong>reurs de marathon ultra-minces qui mangent glucides, lipides et protéines dans<br />

l’ordre <strong>le</strong> plus aléatoire!<br />

Malheureusement p<strong>ou</strong>r <strong>le</strong>s personnes qui croient encore au père Noël, si <strong>le</strong>s régimes ont du<br />

succès à c<strong>ou</strong>rt terme, ils sont un échec retentissant à long terme. Neuf fois sur dix, ceux qui ont suivi<br />

un régime reprennent <strong>le</strong> poids perdu. Déçus, ils en essaient un autre, puis un autre, faisant ainsi,<br />

t<strong>ou</strong>r à t<strong>ou</strong>r, descendre et monter <strong>le</strong>ur poids comme s’il s’agissait d’un yo-yo! Pis encore, une étude<br />

révè<strong>le</strong> que, après 20 ans de régimes, <strong>le</strong>s personnes sont fina<strong>le</strong>ment plus grasses qu’au début de <strong>le</strong>ur<br />

aventure hypocalorique (figure 3.6).<br />

P<strong>ou</strong>rquoi cet échec? C’est simp<strong>le</strong>. Chez <strong>le</strong>s personnes qui suivent un régime, la reprise du poids<br />

perdu est facilitée par la baisse du métabolisme de base. En effet, t<strong>ou</strong>t régime hypocalorique impose<br />

à l’organisme une c<strong>ou</strong>pure calorique qui <strong>le</strong> force à passer en mode «écono», question de réduire la<br />

dépense énergétique et d’assurer ainsi la survie des fonctions vita<strong>le</strong>s. Ce mécanisme de protection est<br />

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<strong>chapitre</strong> 3<br />

<strong>Malb<strong>ou</strong>ffe</strong> <strong>ou</strong> <strong>bonne</strong> b<strong>ou</strong>ffe ?<br />

57


partie 1<br />

Mode de vie et santé : une relation qu’on ne peut plus ignorer<br />

58<br />

3.6<br />

FIGURE<br />

Les régimes amaigrissants<br />

qui font engraisser<br />

Effets à long terme des régimes à répétition<br />

sans exercice physique sur la masse maigre,<br />

<strong>le</strong> p<strong>ou</strong>rcentage de graisse et la masse<br />

corporel<strong>le</strong> en livres (1 kg = 2,2 lb).<br />

P<strong>ou</strong>rcentage de graisse<br />

50<br />

45<br />

40<br />

35<br />

30<br />

25<br />

20<br />

15<br />

10<br />

20<br />

Âge<br />

40<br />

Masse corporel<strong>le</strong><br />

140<br />

20<br />

même inscrit dans <strong>le</strong>s gènes. Plus la c<strong>ou</strong>pure calorique est importante, plus <strong>le</strong> métabolisme ra<strong>le</strong>ntit.<br />

Par exemp<strong>le</strong>, <strong>le</strong>s régimes à moins de 1 000 calories par j<strong>ou</strong>r peuvent provoquer, en très peu de temps,<br />

une chute de l’activité métabolique de 45%!<br />

Si <strong>le</strong>s régimes n’étaient qu’inefficaces, il n’en résulterait, après t<strong>ou</strong>t, qu’une perte de temps<br />

et d’argent. Mais ils sont aussi malsains. Ils affectent d’abord notre psychisme. Expérimenter une<br />

panoplie de régimes — pas t<strong>ou</strong>j<strong>ou</strong>rs jojo — p<strong>ou</strong>r constater en b<strong>ou</strong>t de ligne qu’on est aussi gras qu’au<br />

début peut n<strong>ou</strong>s rendre d’humeur désagréab<strong>le</strong> et très irritab<strong>le</strong>, voire n<strong>ou</strong>s plonger dans une profonde<br />

déprime. En <strong>ou</strong>tre, <strong>le</strong>s régimes amaigrissants contribuent à l’apparition de tr<strong>ou</strong>b<strong>le</strong>s alimentaires<br />

comme l’anorexie et la b<strong>ou</strong>limie. Ces plans anti-kilos, parfois t<strong>ou</strong>t simp<strong>le</strong>ment insensés, affectent<br />

aussi notre santé physique, car ils provoquent une fonte du tissu musculaire. Privé de l’apport<br />

habituel en calories, l’organisme se protège en ra<strong>le</strong>ntissant <strong>le</strong> métabolisme (comme il a été dit), et<br />

aussi en ménageant <strong>le</strong>s réserves de glucose, une s<strong>ou</strong>rce d’énergie capita<strong>le</strong> p<strong>ou</strong>r <strong>le</strong> cerveau. L’organisme<br />

doit alors faire appel davantage aux protéines des musc<strong>le</strong>s p<strong>ou</strong>r s’approvisionner en carburant<br />

énergétique. Dans <strong>le</strong> cas des régimes sévères (1 000 calories et moins par j<strong>ou</strong>r), la fonte des musc<strong>le</strong>s<br />

peut représenter jusqu’à 25% du poids perdu. Cette fonte musculaire s’accompagne d’une importante<br />

perte d’eau, ce qui explique la baisse rapide du poids qu’on observe dans <strong>le</strong>s premiers j<strong>ou</strong>rs<br />

d’un régime. Comb<strong>le</strong> de malheur, la diminution de la masse musculaire accentue, à son t<strong>ou</strong>r, <strong>le</strong> ra<strong>le</strong>ntissement<br />

du métabolisme de base déjà observé. C’est que <strong>le</strong> musc<strong>le</strong> est un tissu très actif dans <strong>le</strong><br />

Masse maigre<br />

170<br />

165<br />

160<br />

155<br />

150<br />

145<br />

130<br />

120<br />

110<br />

100<br />

90<br />

80<br />

70<br />

60<br />

20<br />

Régime<br />

Après-régime<br />

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Âge<br />

Âge<br />

40<br />

40


processus métabolique. Si la masse musculaire diminue, <strong>le</strong> métabolisme ra<strong>le</strong>ntit forcément. On<br />

estime que, p<strong>ou</strong>r chaque demi-kilo de musc<strong>le</strong> perdu, on accumu<strong>le</strong> de 30 à 40 calories supplémentaires<br />

par j<strong>ou</strong>r, et ce, même si on ne mange pas plus qu’avant.<br />

De plus, <strong>le</strong>s régimes n’affecteraient pas que <strong>le</strong>s musc<strong>le</strong>s: ils affaibliraient aussi <strong>le</strong>s os, comme<br />

l’indique une étude menée pendant 18 mois auprès de 230 femmes et parue dans l’American J<strong>ou</strong>rnal<br />

of Clinical Nutrition. Au terme de l’étude, <strong>le</strong>s femmes du gr<strong>ou</strong>pe avec régime (115 participantes)<br />

avaient perdu deux fois plus de densité osseuse à la hanche que cel<strong>le</strong>s du gr<strong>ou</strong>pe sans régime<br />

(121 participantes).<br />

En somme, 40 ans de régimes mirac<strong>le</strong> et 50 milliards de dollars plus tard, <strong>le</strong>s Nord-Américains<br />

ne sont pas plus maigres; ils sont, au contraire, plus gras. Le régime hypocalorique n’est assurément<br />

pas une approche saine et il ne permet même pas de perdre efficacement du poids. La solution alors?<br />

Adopter un régime qui col<strong>le</strong> à l’une des pyramides alimentaires et, surt<strong>ou</strong>t, brû<strong>le</strong>r davantage de calories,<br />

puisque <strong>le</strong> problème causant l’embonpoint se situe plus à la sortie (la dépense de calories) qu’à<br />

l’entrée (l’absorption de calories).<br />

Quelques repas<br />

à se mettre s<strong>ou</strong>s la dent<br />

Il est de mise de terminer un <strong>chapitre</strong> sur l’alimentation par des mesures concrètes p<strong>ou</strong>r v<strong>ou</strong>s amener<br />

à corriger vos écarts alimentaires, s’il y a lieu de <strong>le</strong> faire bien sûr. N<strong>ou</strong>s v<strong>ou</strong>s proposons donc des repas<br />

qui s’inspirent des trois pyramides alimentaires. V<strong>ou</strong>s tr<strong>ou</strong>verez aussi sur <strong>le</strong> site des diététistes du<br />

Canada (voir à la fin du <strong>chapitre</strong> la rubrique «P<strong>ou</strong>r en savoir plus» ) <strong>le</strong> planificateur de repas, un<br />

<strong>ou</strong>til extraordinaire qui v<strong>ou</strong>s aidera à concocter votre propre menu santé. S<strong>ou</strong>lignons éga<strong>le</strong>ment que,<br />

au <strong>chapitre</strong> 14, v<strong>ou</strong>s tr<strong>ou</strong>verez des suggestions de repas et de collations à prendre avant et après la<br />

pratique d’une activité physique.<br />

Déjeuners<br />

Déjeuner rapide<br />

Si v<strong>ou</strong>s êtes en retard à votre c<strong>ou</strong>rs, prenez au moins:<br />

• Un jus de fruits, un verre d’eau (ne l’<strong>ou</strong>bliez pas!) et une demi-tasse<br />

d’un mélange de fruits séchés, de graines et de noix<br />

• Ou encore emportez deux fruits (banane, pomme, poire, prune…).<br />

Copyright ERPI, Éditions du Ren<strong>ou</strong>veau Pédagogique Inc. T<strong>ou</strong>s droits réservés.<br />

<strong>chapitre</strong> 3<br />

<strong>Malb<strong>ou</strong>ffe</strong> <strong>ou</strong> <strong>bonne</strong> b<strong>ou</strong>ffe ?<br />

59


partie 1<br />

Mode de vie et santé : une relation qu’on ne peut plus ignorer<br />

60<br />

Déjeuner comp<strong>le</strong>t<br />

Si v<strong>ou</strong>s avez plus de temps, prenez:<br />

• Un jus de fruits, un verre d’eau, une <strong>ou</strong> deux rôties tartinées de beurre d’arachide 100% naturel,<br />

avec un peu de miel (facultatif) et une banane c<strong>ou</strong>pée en tranches<br />

• Ou un bol de céréa<strong>le</strong>s genre muslix*<br />

• Ou deux œufs br<strong>ou</strong>illés <strong>ou</strong> au miroir avec des rôties*<br />

• Ou une rôtie, une demi-tasse d’un mélange de noix, graines et fruits séchés mélangés incorporés<br />

dans une demi-tasse de yog<strong>ou</strong>rt nature*<br />

• Ou un morceau de fromage sur une gaufre, une orange en quartiers et un verre de lait*<br />

• Ou une portion de fromage cottage, une pêche <strong>ou</strong> une poire en morceaux sur un muffin anglais<br />

avec un verre de lait*<br />

• Ou un yog<strong>ou</strong>rt à la vanil<strong>le</strong> avec une banane c<strong>ou</strong>pée en rondel<strong>le</strong>s sur une crêpe garnie de beurre<br />

d’arachide 100% naturel*<br />

• Ou un demi-pamp<strong>le</strong>m<strong>ou</strong>sse, quelques morceaux de fromage et un verre de lait*<br />

• Ou des amandes et un yog<strong>ou</strong>rt aux fruits*<br />

* Sans <strong>ou</strong>blier <strong>le</strong> jus de fruits et <strong>le</strong> verre d’eau.<br />

Dîners et s<strong>ou</strong>pers<br />

P<strong>ou</strong>r diminuer <strong>ou</strong> augmenter <strong>le</strong> nombre de portions, il suffit de diviser <strong>ou</strong> de multiplier <strong>le</strong>s quantités<br />

indiquées dans la recette selon <strong>le</strong> nombre de portions v<strong>ou</strong>lues.<br />

Sandwich r<strong>ou</strong>lé aux œufs br<strong>ou</strong>illés<br />

et au fromage<br />

Rien de mieux qu’un sandwich r<strong>ou</strong>lé p<strong>ou</strong>r un repas sur <strong>le</strong> p<strong>ou</strong>ce. Il est possib<strong>le</strong> de d<strong>ou</strong>b<strong>le</strong>r,<br />

de trip<strong>le</strong>r <strong>ou</strong> de quadrup<strong>le</strong>r cette recette. Donne 1 portion.<br />

• 1 tortilla de blé entier de 20 cm (8 po)<br />

• Hui<strong>le</strong> végéta<strong>le</strong> en aérosol<br />

• 1 œuf <strong>ou</strong> deux blancs d’œufs<br />

• 10 mL (2 cuil<strong>le</strong>rées à thé) de lait à 1 %<br />

<strong>ou</strong> écrémé<br />

• Sel et poivre fraîchement m<strong>ou</strong>lu<br />

• 15 mL (1 cuil<strong>le</strong>rée à s<strong>ou</strong>pe) de cheddar<br />

maigre râpé<br />

• 25 mL (2 cuil<strong>le</strong>rées à s<strong>ou</strong>pe) de<br />

poivrons r<strong>ou</strong>ges en petits dés<br />

1. Chauffer la tortilla conformément aux<br />

directives données sur l’emballage.<br />

2. Vaporiser d’hui<strong>le</strong> végéta<strong>le</strong> une petite poê<strong>le</strong>.<br />

3. Dans un petit bol, f<strong>ou</strong>etter l’œuf <strong>ou</strong> <strong>le</strong>s blancs<br />

d’œufs avec <strong>le</strong> lait.<br />

4. Chauffer la poê<strong>le</strong> à feu moyen; aj<strong>ou</strong>ter <strong>le</strong><br />

mélange d’œufs et de lait et cuire à point,<br />

en remuant et en laissant se former des<br />

petits morceaux.<br />

5. Mettre la tortilla dans une assiette; y déposer<br />

<strong>le</strong>s œufs au centre, et sa<strong>le</strong>r et poivrer.<br />

Parsemer de fromage râpé et des poivrons<br />

en dés.<br />

6. Replier <strong>le</strong>s côtés de la tortilla par-dessus la<br />

garniture; rabattre <strong>le</strong> bas et r<strong>ou</strong><strong>le</strong>r p<strong>ou</strong>r bien<br />

retenir la garniture. Servir.<br />

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Mini-pizzas subito presto<br />

Si v<strong>ou</strong>s manquez de temps <strong>le</strong> matin, assemb<strong>le</strong>z <strong>le</strong>s pizzas la veil<strong>le</strong> et gardez-<strong>le</strong>s au réfrigérateur.<br />

Il ne v<strong>ou</strong>s restera plus alors qu’à <strong>le</strong>s mettre au f<strong>ou</strong>r. Idéa<strong>le</strong>s p<strong>ou</strong>r un dîner léger <strong>ou</strong> la collation.<br />

Donne 2 à 4 portions.<br />

• 1 <strong>ou</strong> 2 muffins anglais <strong>ou</strong> bagels de blé entier,<br />

c<strong>ou</strong>pés en deux<br />

• 75 mL (1/3 de tasse) de sauce tomate,<br />

commercia<strong>le</strong> <strong>ou</strong> maison<br />

• 175 mL (3/4 de tasse) de mozzarella<br />

partiel<strong>le</strong>ment écrémé râpé<br />

• 50 mL (1/4 de tasse) de poivrons verts <strong>ou</strong><br />

r<strong>ou</strong>ges en dés <strong>ou</strong> de champignons tranchés<br />

(facultatifs)<br />

Tab<strong>ou</strong>lé aux tomates et<br />

aux concombres<br />

Préchauffer <strong>le</strong> f<strong>ou</strong>r <strong>ou</strong> <strong>le</strong> gril<strong>le</strong>-pain f<strong>ou</strong>r à<br />

200 °C (<strong>ou</strong> 400 °F).<br />

1. Déposer <strong>le</strong>s moitiés de muffins anglais <strong>ou</strong><br />

de bagels sur une plaque à pâtisserie<br />

(la dimension dépend du type de f<strong>ou</strong>r).<br />

2. Tartiner 20 mL (4 cuil<strong>le</strong>rées à thé) de<br />

sauce tomate sur chacune des moitiés.<br />

3. Parsemer de fromage râpé et des<br />

garnitures, s’il y a lieu.<br />

4. Cuire au f<strong>ou</strong>r pendant 5 à 7 minutes <strong>ou</strong><br />

jusqu’à ce que <strong>le</strong> fromage fasse des bul<strong>le</strong>s.<br />

Servir immédiatement.<br />

Spécialité végétarienne du Moyen-Orient à base de céréa<strong>le</strong>s entières, faci<strong>le</strong> à préparer.<br />

Donne 4 portions.<br />

• 175 mL (3/4 de tasse) de b<strong>ou</strong>lg<strong>ou</strong>r<br />

moyen <strong>ou</strong> fin<br />

• 75 mL (1/3 de tasse) de basilic frais<br />

finement haché<br />

• 150 mL (2/3 de tasse) de persil frais<br />

finement haché<br />

• 75 mL (1/3 de tasse) de menthe fraîche<br />

finement hachée<br />

• 75 mL (1/3 de tasse) d’oignons verts<br />

finement hachés<br />

• 25 mL (2 cuil<strong>le</strong>rées à s<strong>ou</strong>pe) de jus<br />

de citron frais<br />

• 25 mL (2 cuil<strong>le</strong>rées à s<strong>ou</strong>pe) d’hui<strong>le</strong> d’olive<br />

extravierge<br />

• 175 mL (3/4 de tasse) de concombres anglais<br />

en petits dés<br />

• 175 mL (3/4 de tasse) de tomates<br />

en petits dés<br />

• Sel et poivre fraîchement m<strong>ou</strong>lu<br />

1. Mettre <strong>le</strong> b<strong>ou</strong>lg<strong>ou</strong>r dans une passoire et <strong>le</strong><br />

rincer s<strong>ou</strong>s l’eau c<strong>ou</strong>rante.<br />

2. Le verser dans un grand bol; rec<strong>ou</strong>vrir de<br />

2,5 cm (1 po) d’eau; laisser tremper de 45 à<br />

60 minutes <strong>ou</strong> jusqu’à ce que <strong>le</strong> b<strong>ou</strong>lg<strong>ou</strong>r soit<br />

tendre.<br />

3. Ég<strong>ou</strong>tter dans une passoire et presser <strong>le</strong><br />

b<strong>ou</strong>lg<strong>ou</strong>r p<strong>ou</strong>r en retirer l’excédent d’eau.<br />

4. Dans un grand bol, bien mélanger <strong>le</strong> basilic, <strong>le</strong><br />

persil, la menthe, <strong>le</strong>s oignons verts, <strong>le</strong> jus de<br />

citron, l’hui<strong>le</strong> d’olive, <strong>le</strong>s concombres et <strong>le</strong>s<br />

tomates, ainsi que <strong>le</strong> b<strong>ou</strong>lg<strong>ou</strong>r.<br />

5. Sa<strong>le</strong>r et poivrer au goût. Laisser reposer<br />

entre 10 et 15 minutes avant de servir.<br />

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<strong>chapitre</strong> 3<br />

<strong>Malb<strong>ou</strong>ffe</strong> <strong>ou</strong> <strong>bonne</strong> b<strong>ou</strong>ffe ?<br />

61


partie 1<br />

Mode de vie et santé : une relation qu’on ne peut plus ignorer<br />

62<br />

Pâtes au fromage de chèvre<br />

et aux tomates<br />

Délicieuse salade qui égaiera vos repas <strong>ou</strong> vos pique-niques.<br />

Donne 8 portions.<br />

• 8 à 10 tomates italiennes, non pelées<br />

(environ 0,75 kg <strong>ou</strong> 1,5 livre)<br />

• 125 mL (1/2 tasse) de feuil<strong>le</strong>s de basilic<br />

grossièrement hachées<br />

• 45 mL (3 cuil<strong>le</strong>rées à s<strong>ou</strong>pe) d’olives noires<br />

tranchées<br />

• 25 mL (2 cuil<strong>le</strong>rées à s<strong>ou</strong>pe) d’hui<strong>le</strong><br />

d’olive extravierge<br />

• 25 mL (2 cuil<strong>le</strong>rées à s<strong>ou</strong>pe) de vinaigre<br />

balsamique<br />

• 90 g (3 oz) de fromage de chèvre<br />

très maigre émietté<br />

• 375 g (3/4 livre) de pâtes c<strong>ou</strong>rtes<br />

• Sel et poivre fraîchement m<strong>ou</strong>lu<br />

S<strong>ou</strong>pe asiatique au p<strong>ou</strong><strong>le</strong>t<br />

et aux n<strong>ou</strong>il<strong>le</strong>s<br />

1. Hacher grossièrement <strong>le</strong>s tomates au<br />

robot culinaire.<br />

2. Les mettre dans un grand bol et y aj<strong>ou</strong>ter<br />

<strong>le</strong> basilic, <strong>le</strong>s olives, l’hui<strong>le</strong>, <strong>le</strong> vinaigre et <strong>le</strong><br />

fromage. Réserver.<br />

3. Cuire <strong>le</strong>s pâtes en suivant <strong>le</strong>s instructions<br />

données sur l’emballage.<br />

4. Les ég<strong>ou</strong>tter et <strong>le</strong>s incorporer au mélange<br />

de tomates. Sa<strong>le</strong>r et poivrer au goût.<br />

Une s<strong>ou</strong>pe-repas prête en un t<strong>ou</strong>rnemain. V<strong>ou</strong>s p<strong>ou</strong>vez bien sûr d<strong>ou</strong>b<strong>le</strong>r la recette. Il est bon de<br />

garder du p<strong>ou</strong><strong>le</strong>t désossé et sans peau au congélateur p<strong>ou</strong>r préparer rapidement des sautés et des<br />

s<strong>ou</strong>pes de ce genre. Il suffit de déposer <strong>le</strong>s morceaux de p<strong>ou</strong><strong>le</strong>t sur une plaque à pâtisserie rec<strong>ou</strong>verte<br />

d’une pellicu<strong>le</strong> de plastique, de rec<strong>ou</strong>vrir d’une autre feuil<strong>le</strong> de plastique et de mettre au congélateur.<br />

Une fois <strong>le</strong>s lanières congelées, <strong>le</strong>s placer dans un contenant <strong>ou</strong> un sac en plastique que v<strong>ou</strong>s remettrez<br />

au congélateur. Donne 2 portions.<br />

• 750 mL (3 tasses) de b<strong>ou</strong>illon de p<strong>ou</strong><strong>le</strong>t<br />

à faib<strong>le</strong> teneur en sel<br />

• 15 mL (1 cuil<strong>le</strong>rée à s<strong>ou</strong>pe) de gingembre<br />

râpé<br />

• 150 g (6 oz) de lanières de blanc de p<strong>ou</strong><strong>le</strong>t<br />

(environ 2 petites poitrines)<br />

• 75 g (3 oz) de vermicel<strong>le</strong>s fins comme des<br />

cheveux d’ange<br />

• 750 mL (3 tasses) de p<strong>ou</strong>sses d’épinard<br />

• 10 mL (2 cuil<strong>le</strong>rées à thé) de sauce soja<br />

à faib<strong>le</strong> teneur en sel<br />

• 5 mL (1 cuil<strong>le</strong>rée à thé) d’hui<strong>le</strong> de sésame<br />

• 25 mL (2 cuil<strong>le</strong>rées à tab<strong>le</strong>) d’oignons verts<br />

hachés p<strong>ou</strong>r garnir<br />

1. Chauffer <strong>le</strong> b<strong>ou</strong>illon et <strong>le</strong> gingembre dans une<br />

cassero<strong>le</strong> de tail<strong>le</strong> moyenne à feu moyen;<br />

amener à ébullition.<br />

2. Aj<strong>ou</strong>ter <strong>le</strong> p<strong>ou</strong><strong>le</strong>t; baisser <strong>le</strong> feu et faire<br />

mijoter 4 minutes. Monter la cha<strong>le</strong>ur à<br />

moyen-é<strong>le</strong>vé.<br />

3. Aj<strong>ou</strong>ter <strong>le</strong>s pâtes et cuire pendant 4 minutes<br />

<strong>ou</strong> jusqu’à ce que <strong>le</strong>s pâtes soient presque<br />

tendres.<br />

4. Aj<strong>ou</strong>ter <strong>le</strong>s épinards et faire mijoter jusqu’à<br />

ce qu’ils s’affaissent, soit environ 2 minutes.<br />

5. Retirer du feu; incorporer la sauce soja et<br />

l’hui<strong>le</strong> de sésame. Garnir d’oignons verts<br />

hachés avant de servir.<br />

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Saumon grillé et salade de<br />

légumes méditerranéenne<br />

Plat à la fois sain et sav<strong>ou</strong>reux.<br />

Donne 4 portions.<br />

• 150 g (6 oz) de fi<strong>le</strong>ts de saumon<br />

• 25 mL (2 cuil<strong>le</strong>rées à s<strong>ou</strong>pe) d’hui<strong>le</strong> d’olive<br />

extravierge<br />

• 45 mL (3 cuil<strong>le</strong>rées à s<strong>ou</strong>pe) de vinaigre<br />

balsamique<br />

• Sel et poivre fraîchement m<strong>ou</strong>lu<br />

• 1 poivron r<strong>ou</strong>ge, c<strong>ou</strong>pé en lanières<br />

de 1 cm (1/3 po)<br />

• 3 tomates de grosseur moyenne <strong>ou</strong> deux<br />

grosses, c<strong>ou</strong>pées en tranches<br />

de 1 cm (1/3 po)<br />

• 1 oignon r<strong>ou</strong>ge moyen, c<strong>ou</strong>pé en tranches<br />

de 1 cm (1/3 po)<br />

• Hui<strong>le</strong> végéta<strong>le</strong> en aérosol<br />

• 125 mL (1/2 de tasse) de basilic frais haché<br />

1. Badigeonner légèrement <strong>le</strong>s gril<strong>le</strong>s du<br />

barbecue <strong>ou</strong> <strong>le</strong>s vaporiser d’hui<strong>le</strong> végéta<strong>le</strong>.<br />

2. Préchauffer <strong>le</strong> barbecue.<br />

3. Dans un plat, mélanger 15 mL (1 cuil<strong>le</strong>rée<br />

à s<strong>ou</strong>pe) d’hui<strong>le</strong> d’olive et 15 mL (1 cuil<strong>le</strong>rée<br />

à s<strong>ou</strong>pe) de vinaigre balsamique.<br />

4. Aj<strong>ou</strong>ter <strong>le</strong>s fi<strong>le</strong>ts de saumon et bien <strong>le</strong>s<br />

rec<strong>ou</strong>vrir du mélange. Sa<strong>le</strong>r et poivrer.<br />

Laisser mariner 10 minutes.<br />

5. Placer <strong>le</strong>s légumes dans une assiette et<br />

<strong>le</strong>s vaporiser d’hui<strong>le</strong> végéta<strong>le</strong>.<br />

6. Déposer <strong>le</strong>s légumes sur la gril<strong>le</strong> du barbecue,<br />

côté huilé vers <strong>le</strong> bas. Gril<strong>le</strong>r pendant 3 <strong>ou</strong><br />

4 minutes <strong>ou</strong> jusqu’à ce que <strong>le</strong>s marques de<br />

la gril<strong>le</strong> soient apparentes. Les ret<strong>ou</strong>rner et<br />

faire gril<strong>le</strong>r pendant 3 <strong>ou</strong> 4 minutes.<br />

7. Les en<strong>le</strong>ver et <strong>le</strong>s mettre dans un bol de tail<strong>le</strong><br />

moyenne. Aj<strong>ou</strong>ter 15 mL (1 cuil<strong>le</strong>rée à<br />

s<strong>ou</strong>pe) d’hui<strong>le</strong> d’olive, 25 mL (2 cuil<strong>le</strong>rées à<br />

s<strong>ou</strong>pe) de vinaigre balsamique et <strong>le</strong> basilic<br />

haché. Bien mélanger en prenant soin de<br />

ne pas défaire <strong>le</strong>s tranches d’oignon en<br />

rondel<strong>le</strong>s; sa<strong>le</strong>r et poivrer au goût. Réserver.<br />

8. Déposer <strong>le</strong> saumon sur la gril<strong>le</strong>, côté peau<br />

sur <strong>le</strong> dessus. Gril<strong>le</strong>r pendant 3 <strong>ou</strong> 4 minutes.<br />

À l’aide d’une spatu<strong>le</strong>, t<strong>ou</strong>rner <strong>le</strong> saumon et<br />

p<strong>ou</strong>rsuivre la cuisson durant 4 <strong>ou</strong> 5 minutes<br />

<strong>ou</strong> jusqu’à ce qu’il soit cuit.<br />

Mettre la salade de légumes grillés dans une<br />

assiette et déposer <strong>le</strong> saumon par-dessus.<br />

Servir immédiatement.<br />

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<strong>chapitre</strong> 3<br />

<strong>Malb<strong>ou</strong>ffe</strong> <strong>ou</strong> <strong>bonne</strong> b<strong>ou</strong>ffe ?<br />

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partie 1<br />

Mode de vie et santé : une relation qu’on ne peut plus ignorer<br />

64<br />

méninges<br />

3<br />

Remarque: Il peut y avoir plus d’une <strong>bonne</strong> réponse par question.<br />

1<br />

2<br />

3<br />

4<br />

NOMMEZ CINQ PROBLÈMES DE SANTÉ<br />

ASSOCIÉS À LA MALBOUFFE.<br />

IDENTIFIEZ DEUX TROUBLES ALIMENTAIRES GRAVES.<br />

NOMMEZ DEUX SYNONYMES DE « HUILE HYDROGÉNÉE »<br />

UTILISÉS SUR L’ÉTIQUETTE DES PRODUITS ALIMENTAIRES.<br />

QUELLES SONT LES SIX GRANDES FAMILLES DE NUTRIMENTS ?<br />

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5 PARMI LES PROBLÈMES DE SANTÉ SUIVANTS, LESQUELS SONT<br />

FAVORISÉS PAR UN APPORT INSUFFISANT EN FIBRES ALIMENTAIRES ?<br />

a) Hémorroïdes.<br />

b) Cancer du sein.<br />

c) Constipation.<br />

d) Diverticulose.<br />

e) Maux d’estomac.<br />

6 COMMENT NOTRE CONSOMMATION QUOTIDIENNE DE SEL<br />

SE SITUE-T-ELLE PAR RAPPORT À NOS BESOINS RÉELS ?<br />

a) El<strong>le</strong> est de 10 à 12 fois trop é<strong>le</strong>vée.<br />

b) El<strong>le</strong> est de 5 à 7 fois trop é<strong>le</strong>vée.<br />

c) El<strong>le</strong> est de 2 à 4 fois trop é<strong>le</strong>vée.<br />

d) El<strong>le</strong> est adéquate.<br />

e) Aucune des réponses précédentes.<br />

7 COMMENT QUALIFIERIEZ-VOUS LES GLUCIDES COMPLEXES ?<br />

a) Ce sont des sucres à éviter.<br />

b) Ce sont des sucres à assimilation rapide.<br />

c) Ce sont des sucres qui se tr<strong>ou</strong>vent dans <strong>le</strong>s fruits et légumes.<br />

d) Ce sont des sucres à assimilation <strong>le</strong>nte.<br />

e) Aucune des réponses précédentes.<br />

8 QUELLE QUANTITÉ DE FIBRES ALIMENTAIRES DEVRAIT-ON<br />

CONSOMMER CHAQUE JOUR ?<br />

a) 10 g.<br />

b) 30 g.<br />

c) 15 g.<br />

d) 20 g.<br />

e) 40 g.<br />

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<strong>chapitre</strong> 3<br />

<strong>Malb<strong>ou</strong>ffe</strong> <strong>ou</strong> <strong>bonne</strong> b<strong>ou</strong>ffe ?<br />

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partie 1<br />

Mode de vie et santé : une relation qu’on ne peut plus ignorer<br />

66<br />

9 QUELS SONT LES AVANTAGES D’UN BON DÉJEUNER ?<br />

a) Permet de f<strong>ou</strong>rnir un meil<strong>le</strong>ur rendement scolaire.<br />

b) Favorise <strong>le</strong> sommeil.<br />

c) Donne plus d’énergie p<strong>ou</strong>r <strong>le</strong> c<strong>ou</strong>rs d’éducation physique.<br />

d) Favorise la remontée de la glycémie <strong>le</strong> matin.<br />

e) Permet de réduire <strong>le</strong> nombre de collations.<br />

10 QUE DOIT-ON FAIRE EN TOUT PREMIER LIEU POUR<br />

SAVOIR SI ON MANGE BIEN OU MAL ?<br />

a) Compter ses calories t<strong>ou</strong>s <strong>le</strong>s j<strong>ou</strong>rs.<br />

b) Déterminer son poids-santé.<br />

c) Connaître d’abord son métabolisme de base.<br />

d) Comparer son alimentation à un modè<strong>le</strong> alimentaire sain.<br />

e) Compter <strong>le</strong> nombre de repas et de collations qu’on prend<br />

chaque j<strong>ou</strong>r.<br />

11 SI VOTRE MÉTABOLISME DE BASE RALENTIT,<br />

a) c’est parce que v<strong>ou</strong>s brû<strong>le</strong>z plus de calories qu’avant.<br />

b) c’est parce que v<strong>ou</strong>s brû<strong>le</strong>z moins de calories qu’avant.<br />

c) c’est parce que v<strong>ou</strong>s n’avez pas modifié votre dépense énergétique.<br />

d) vos réserves de graisse risquent d’augmenter.<br />

e) votre masse musculaire risque d’être modifiée.<br />

12 DANS QUELLE PROPORTION LES RÉGIMES MIRACLE<br />

SONT-ILS UN ÉCHEC ?<br />

a) 5 fois sur 10.<br />

b) 7 fois sur 10.<br />

c) 9 fois sur 10.<br />

d) 3 fois sur 10.<br />

e) 10 fois sur 10.<br />

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13 PARMI LES EFFETS SUIVANTS, LEQUEL OU LESQUELS<br />

SONT ASSOCIÉS À UN RÉGIME MIRACLE ?<br />

a) Une hausse du métabolisme de base.<br />

b) La fonte musculaire.<br />

c) Une constipation chronique.<br />

d) Une perte de tissus osseux.<br />

e) Une baisse du métabolisme de base.<br />

14<br />

ASSOCIEZ LES ALIMENTS GRAS (LISTE DE GAUCHE)<br />

ET LES TYPES DE GRAS (LISTE DE DROITE).<br />

Aliments gras Types de gras<br />

1. Cr<strong>ou</strong>stil<strong>le</strong>s (chips).<br />

a) Gras insaturés.<br />

2. Hui<strong>le</strong> de t<strong>ou</strong>rnesol.<br />

b) Acide gras trans.<br />

3. Barre granola à base d’hui<strong>le</strong> hydrogénée. c) Gras saturés.<br />

4. Gras de bœuf.<br />

5. P<strong>ou</strong>tine.<br />

6. Graines de lin.<br />

15 COMPLÉTEZ LES PHRASES SUIVANTES.<br />

a) Selon <strong>le</strong>s enquêtes nutritionnel<strong>le</strong>s <strong>le</strong>s plus récentes, <strong>le</strong> régime<br />

alimentaire des Québécois comprend généra<strong>le</strong>ment encore trop de<br />

, trop de , trop de<br />

, et reste trop pauvre en , en<br />

légumes et en à grains entiers.<br />

b) Les trois pyramides alimentaires présentées dans ce <strong>chapitre</strong> ont un<br />

point en commun: <strong>le</strong>s unes comme <strong>le</strong>s autres garantissent un apport<br />

et d’aliments appartenant aux six<br />

grandes famil<strong>le</strong>s de .<br />

c) Au total, 75% du sel que n<strong>ou</strong>s consommons auj<strong>ou</strong>rd’hui provient<br />

des produits alimentaires déjà .<br />

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<strong>chapitre</strong> 3<br />

<strong>Malb<strong>ou</strong>ffe</strong> <strong>ou</strong> <strong>bonne</strong> b<strong>ou</strong>ffe ?<br />

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partie 1<br />

Mode de vie et santé : une relation qu’on ne peut plus ignorer<br />

68<br />

+ p<strong>ou</strong>r en savoir plus<br />

++<br />

LECTURES SUGGÉRÉES<br />

• B<strong>ou</strong>rque, D., À dix kilos du bonheur; l’obsession de la minceur, ses causes, ses effets,<br />

comment s’en sortir, Montréal, Éditions de l’Homme, 1991.<br />

• Brault-Dubuc, M., et L. Caron-Lahaie, Va<strong>le</strong>ur nutritive des aliments, 8 e édition, Saint-Lambert,<br />

Société Brault-Lahaie, 1998.<br />

• De Rosnay, S., et J., La Mal B<strong>ou</strong>ffe, Paris, Olivier Orban, 1979.<br />

• Lambert-Lagacé, L., Une cuisine sage, Montréal, Éditions de l’Homme, 1990.<br />

• Orbach, S., Maigrir : la fin de l’obsession, Montréal, Éditions de l’Homme, 1988.<br />

• Santé et Bien-Être Social Canada, Guide alimentaire canadien p<strong>ou</strong>r manger sainement, Ottawa,<br />

Approvisionnements et Services Canada, 1992.<br />

• Santé Québec, Bertrand, L. (s<strong>ou</strong>s la dir. de), Les Québécoises et <strong>le</strong>s Québécois mangent-ils mieux ?<br />

Rapport de l’enquête québécoise sur la nutrition, ministère de la Santé et des Services sociaux,<br />

g<strong>ou</strong>vernement du Québec, 1995.<br />

• Santé Québec, L’alimentation des Québécoises et des Québécois, de la connaissance à l’action,<br />

ministère de la Santé et des Services sociaux, g<strong>ou</strong>vernement du Québec, 2001.<br />

SITES INTERNET À VISITER<br />

Association québécoise d’aide aux personnes s<strong>ou</strong>ffrant d’Anorexie Nerveuse Et de B<strong>ou</strong>limie (On<br />

tr<strong>ou</strong>ve sur ce site une liste des ress<strong>ou</strong>rces hospitalières qui s’occupent de ces tr<strong>ou</strong>b<strong>le</strong>s alimentaires.)<br />

http ://www.generation.net/~anebque/francais/f-home.htmL<br />

Fondation des maladies du cœur du Québec<br />

http ://www.forumscv.qc.ca/fmcq.htmL<br />

Fondation des maladies du cœur du Canada<br />

http ://ww1.fmcoeur.ca/Page.asp ?PageID=903<br />

Les diététistes du Canada (On tr<strong>ou</strong>ve sur ce site un <strong>ou</strong>til extraordinaire: <strong>le</strong> planificateur de repas.)<br />

http ://www.dietitians.ca/french/frames.htmL<br />

Santé Canada<br />

http ://www.hc-sc.gc.ca/francais/<br />

Végétarisme.org (p<strong>ou</strong>r en savoir plus sur <strong>le</strong> végétarisme)<br />

http ://www.vegetarisme.org/<br />

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3.1 Votre bilan alimentaire<br />

On l’a dit, bien s’alimenter doit être quelque chose de simp<strong>le</strong>. Les pyramides alimentaires présentées<br />

dans ce <strong>chapitre</strong> sont justement des bij<strong>ou</strong>x de concision et de clarté (figures 3.1 à 3.3, p. 48 à 50). En<br />

un c<strong>ou</strong>p d’œil, il est possib<strong>le</strong> de juger si on mange bien <strong>ou</strong> mal. En fait, ces pyramides proposent<br />

une alimentation variée, sans interdit ni disc<strong>ou</strong>rs moralisateur. El<strong>le</strong>s suggèrent de consommer,<br />

chaque j<strong>ou</strong>r, un certain nombre de portions d’aliments dans chacun des principaux gr<strong>ou</strong>pes alimentaires<br />

désignés par <strong>le</strong>s nutritionnistes. Quant aux aliments plus pauvres sur <strong>le</strong> plan nutritif (frites,<br />

hot-dogs, beurre, bonbons, etc.), <strong>le</strong>s pyramides alimentaires ne <strong>le</strong>s interdisent pas, el<strong>le</strong>s proposent<br />

plutôt qu’on <strong>le</strong>s consomme avec modération.<br />

Votre alimentation ressemb<strong>le</strong>-t-el<strong>le</strong> à cel<strong>le</strong> qui est préconisée par ces pyramides?<br />

1) P<strong>ou</strong>r <strong>le</strong> savoir, commencez par choisir la pyramide qui, à vue d’œil, ressemb<strong>le</strong> <strong>le</strong> plus à votre régime<br />

alimentaire actuel <strong>ou</strong> qui, encore, v<strong>ou</strong>s semb<strong>le</strong> la mieux adaptée à votre environnement culturel.<br />

2) Remplissez ensuite <strong>le</strong> tab<strong>le</strong>au correspondant à la pyramide choisie en essayant de v<strong>ou</strong>s remémorer<br />

ce que v<strong>ou</strong>s mangez j<strong>ou</strong>r après j<strong>ou</strong>r dans une semaine type, samedi et dimanche inclus. (V<strong>ou</strong>s<br />

p<strong>ou</strong>vez utiliser <strong>le</strong> j<strong>ou</strong>rnal alimentaire présenté dans L’équipier.) Votre re<strong>le</strong>vé terminé, n’<strong>ou</strong>bliez pas<br />

de tirer <strong>le</strong>s conclusions qui s’imposent en cochant la case appropriée à la fin du tab<strong>le</strong>au. Notez<br />

aussi, s’il y a lieu, vos écarts alimentaires.<br />

3) Une fois votre bilan alimentaire terminé, passez au bilan 3.2. On v<strong>ou</strong>s y invite à prendre des<br />

mesures immédiates p<strong>ou</strong>r corriger <strong>le</strong>s écarts alimentaires constatés <strong>ou</strong> encore p<strong>ou</strong>r maintenir<br />

votre alimentation actuel<strong>le</strong>, s’il s’avère qu’el<strong>le</strong> est déjà équilibrée et variée.<br />

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3<br />

<strong>chapitre</strong> 3<br />

<strong>Malb<strong>ou</strong>ffe</strong> <strong>ou</strong> <strong>bonne</strong> b<strong>ou</strong>ffe ?<br />

69


partie 1<br />

Habitudes de vie et santé : une relation qu’on ne peut plus ignorer<br />

70<br />

A BILAN EN FONCTION DE LA PYRAMIDE ALIMENTAIRE<br />

CANADIENNE<br />

Inscrivez dans la case appropriée <strong>le</strong> nombre de portions ingérées de chacun des quatre<br />

gr<strong>ou</strong>pes alimentaires.<br />

Portions Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche Nombre<br />

recom- moyen de<br />

mandées/ portions/<br />

j<strong>ou</strong>r j<strong>ou</strong>r<br />

Produits<br />

céréaliers :<br />

5 à 12<br />

Légumes<br />

et fruits :<br />

5 à 10<br />

Produits<br />

laitiers :<br />

2 à 4<br />

Viande et<br />

substituts :<br />

2 à 3<br />

Sucreries :<br />

avec<br />

modération<br />

Tirez vos conclusions...<br />

En général, je respecte <strong>le</strong>s recommandations de la pyramide alimentaire canadienne:<br />

Oui Non<br />

Si non, j’ai constaté <strong>le</strong>s écarts alimentaires suivants:<br />

Je ne mange pas assez de Je mange trop de<br />

Produits céréaliers Sucreries<br />

Légumes et fruits Produits laitiers<br />

Produits laitiers<br />

Viande et substituts<br />

Viande et substituts<br />

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B BILAN EN FONCTION DE LA PYRAMIDE ALIMENTAIRE<br />

MÉDITERRANÉENNE<br />

Inscrivez dans la case appropriée <strong>le</strong> nombre de fois par j<strong>ou</strong>r, par semaine <strong>ou</strong> par mois que<br />

v<strong>ou</strong>s avez consommé <strong>le</strong>s aliments mentionnés dans la pyramide alimentaire méditerranéenne.<br />

Recommandations Par j<strong>ou</strong>r Par semaine Par mois<br />

Viande : une fois par mois<br />

Sucreries : une fois par semaine<br />

Œufs : une fois par semaine<br />

Volail<strong>le</strong> : une fois par semaine<br />

Poisson : une fois par semaine<br />

Fromage et yog<strong>ou</strong>rt : une fois par j<strong>ou</strong>r<br />

Hui<strong>le</strong> d’olive : une fois par j<strong>ou</strong>r<br />

Fruits : une fois par j<strong>ou</strong>r<br />

Graines et noix : une fois par j<strong>ou</strong>r<br />

Légumes : une fois par j<strong>ou</strong>r<br />

Pain, pâtes, riz, c<strong>ou</strong>sc<strong>ou</strong>s, po<strong>le</strong>nta, céréa<strong>le</strong>s de<br />

grains entiers et pommes de terre : une fois par<br />

j<strong>ou</strong>r<br />

Tirez vos conclusions...<br />

En général, je respecte <strong>le</strong>s recommandations de la pyramide alimentaire méditerranéenne:<br />

Oui Non<br />

Si non, j’ai constaté <strong>le</strong>s écarts alimentaires suivants:<br />

Je ne mange pas assez de Je mange trop de<br />

Œufs Sucreries<br />

Volail<strong>le</strong> Viande r<strong>ou</strong>ge<br />

Poisson<br />

Fromage et yog<strong>ou</strong>rt<br />

Hui<strong>le</strong> d’olive<br />

Fruits, graines, noix et légumes<br />

Pain, pâtes, riz, c<strong>ou</strong>sc<strong>ou</strong>s, po<strong>le</strong>nta,<br />

céréa<strong>le</strong>s de grains entiers et pommes de terre<br />

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<strong>chapitre</strong> 3<br />

<strong>Malb<strong>ou</strong>ffe</strong> <strong>ou</strong> <strong>bonne</strong> b<strong>ou</strong>ffe ?<br />

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partie 1<br />

Mode de vie et santé : une relation qu’on ne peut plus ignorer<br />

72<br />

C BILAN EN FONCTION DE LA PYRAMIDE ALIMENTAIRE<br />

ASIATIQUE<br />

Inscrivez dans la case appropriée <strong>le</strong> nombre de fois par j<strong>ou</strong>r, par semaine <strong>ou</strong> par mois que<br />

v<strong>ou</strong>s avez consommé <strong>le</strong>s aliments mentionnés dans la pyramide alimentaire asiatique.<br />

Recommandations Par j<strong>ou</strong>r Par semaine Par mois<br />

Viande : une fois par mois<br />

Sucreries : une fois par semaine<br />

Œufs et volail<strong>le</strong> : une fois par semaine<br />

Poisson et fruits de mer : une fois par j<strong>ou</strong>r<br />

(facultatif)<br />

Hui<strong>le</strong>s végéta<strong>le</strong>s : une fois par j<strong>ou</strong>r<br />

Fruits : une fois par j<strong>ou</strong>r<br />

Légumineuses, graines et noix : une fois par j<strong>ou</strong>r<br />

Légumes : une fois par j<strong>ou</strong>r<br />

Riz, n<strong>ou</strong>il<strong>le</strong>s, pain, mil<strong>le</strong>t, maïs et céréa<strong>le</strong>s de<br />

grains entiers : une fois par j<strong>ou</strong>r<br />

Tirez vos conclusions...<br />

En général, je respecte <strong>le</strong>s recommandations de la pyramide alimentaire<br />

asiatique:<br />

Oui Non<br />

Si non, j’ai constaté <strong>le</strong>s écarts alimentaires suivants:<br />

Je ne mange pas assez de Je mange trop de<br />

Œufs et volail<strong>le</strong> Sucreries<br />

Poisson et fruits de mer Viande r<strong>ou</strong>ge<br />

Hui<strong>le</strong>s végéta<strong>le</strong>s<br />

Fruits<br />

Légumineuses, graines et noix<br />

Légumes<br />

Riz, n<strong>ou</strong>il<strong>le</strong>s, pain, mil<strong>le</strong>t, maïs et<br />

céréa<strong>le</strong>s de grains entiers<br />

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3.2 Votre engagement vis-à-vis<br />

de l’alimentation<br />

Maintenant que v<strong>ou</strong>s avez fait <strong>le</strong> point sur la façon dont v<strong>ou</strong>s v<strong>ou</strong>s alimentez, v<strong>ou</strong>s p<strong>ou</strong>vez v<strong>ou</strong>s poser<br />

la question suivante : que suis-je prêt à faire p<strong>ou</strong>r améliorer <strong>ou</strong> maintenir la qualité de mon<br />

alimentation ?<br />

Cochez dans <strong>le</strong> tab<strong>le</strong>au qui suit <strong>le</strong>s engagements que v<strong>ou</strong>s s<strong>ou</strong>haitez prendre; dans un mois, v<strong>ou</strong>s<br />

cocherez ceux que v<strong>ou</strong>s aurez respectés.<br />

corriger mes écarts alimentaires constatés<br />

dans <strong>le</strong> bilan 3.1.<br />

manger à des heures régulières <strong>le</strong> plus<br />

s<strong>ou</strong>vent possib<strong>le</strong>.<br />

réduire ma consommation d'aliments riches<br />

en mauvais gras (gras saturés et hydrogénés).<br />

augmenter ma consommation d’aliments<br />

riches en bon gras (gras insaturés).<br />

manger davantage de fruits et de légumes.<br />

manger davantage de légumineuses et<br />

de céréa<strong>le</strong>s de grains entiers.<br />

sa<strong>le</strong>r un peu moins ma n<strong>ou</strong>rriture.<br />

déjeuner t<strong>ou</strong>s <strong>le</strong>s matins.<br />

Je m’engage à... Je vais <strong>le</strong> Un mois Signature<br />

faire dès plus tard, je d’un témoin<br />

maintenant. tiens t<strong>ou</strong>j<strong>ou</strong>rs (<strong>le</strong> cas échéant)<br />

<strong>le</strong> c<strong>ou</strong>p...<br />

éviter de prendre un repas copieux tard<br />

dans la soirée.<br />

éviter de manger des repas-minute riches<br />

en gras saturés et en sel plus de 2 fois par<br />

semaine.<br />

boire l’équiva<strong>le</strong>nt de 6 verres d’eau par j<strong>ou</strong>r.<br />

prendre la (<strong>le</strong>s) mesure(s) suivante(s) :<br />

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<strong>chapitre</strong> 3<br />

<strong>Malb<strong>ou</strong>ffe</strong> <strong>ou</strong> <strong>bonne</strong> b<strong>ou</strong>ffe ?<br />

73


partie 1<br />

Mode de vie et santé : une relation qu’on ne peut plus ignorer<br />

74<br />

1. Au total, v<strong>ou</strong>s avez pris engagement(s) et v<strong>ou</strong>s en avez respecté .<br />

2. P<strong>ou</strong>r quel<strong>le</strong> raison n’avez-v<strong>ou</strong>s pas, <strong>le</strong> cas échéant, respecté certains de vos engagements?<br />

J’ai manqué de temps.<br />

J’ai manqué de motivation.<br />

Je n’étais pas aussi prêt à passer à l’action que je <strong>le</strong> pensais.<br />

Il aurait fallu que je ne sois pas seul dans ma démarche.<br />

Autre(s) raison(s):<br />

3. Fina<strong>le</strong>ment, croyez-v<strong>ou</strong>s être capab<strong>le</strong> d’adopter à long terme des habitudes alimentaires<br />

saines <strong>ou</strong>, si votre alimentation est déjà saine, de la maintenir tel<strong>le</strong> qu’el<strong>le</strong> est?<br />

Expliquez brièvement votre réponse.<br />

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