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— J’ai tellement envie de toi, dit-il en embrassant sa bouche, son menton, son épaule. Tu
ne peux pas savoir à quel point j’ai envie de toi.
— Prends-moi, murmura-t-elle en sentant toutes ses inhibitions s’évaporer, comme
chaque fois qu’Elec la touchait.
Il savait la toucher exactement là et comme elle en avait envie, inciter toutes les
terminaisons nerveuses de son corps à se dresser et à danser de joie.
— Chaud… mouillé… dit-il en insérant un doigt en elle.
— La douche ? demanda-t-elle d’une voix haletante en s’accrochant à ses épaules, pliant
les genoux pour l’inciter à aller plus loin.
— La douche… toi… tout ce qu’il y a entre nous. Tamara savait exactement ce qu’il voulait
dire.
Elle ferma les yeux et laissa aller son front contre son épaule tandis qu’il la caressait selon
un angle parfait, imprimant à ses doigts la pression idéale. Elle aurait dû faire quelque chose,
participer, le caresser en retour, mais il venait d’atteindre le point sensible qui lui faisait
perdre le fil de ses pensées, qui l’empêchait de parler et lui coupait le souffle.
— Ne jouis pas, chuchota-t-il à son oreille.
— Pourquoi ? parvint-elle à demander au prix d’un effort surhumain.
S’il ne voulait pas qu’elle jouisse, il fallait qu’il arrête de recourber son doigt comme ça en
elle.
— Parce que je veux que tu jouisses quand je serai en toi, répondit-il en retirant son
doigt.
Une épouvantable sensation de frustration s’empara de Tamara.
— Je peux jouir des deux façons, lui assura-t-elle.
Elec la plaqua contre la paroi carrelée et elle laissa échapper un cri de saisissement, mais
fut aussitôt distraite par le pied d’Elec s’insinuant entre les siens pour l’inciter à écarter les
jambes. Il l’embrassait dans le cou, lapait l’eau qui coulait sur son menton et suçait ses
pointes de seins érigées avec une telle ardeur qu’une pique de douleur se mêla au plaisir.
Tamara secoua ses cheveux qui s’étaient échappés de leur lien pour les écarter de son visage
et fit courir ses mains sur son dos ferme et musclé. Le chaud et froid, le frôlement de ses
doigts et du sillon humide de sa langue sur sa peau la firent frissonner et lui donnèrent la
chair de poule.
— Tu as froid ? s’enquit-il.
— Un peu.
Elec allongea le bras et orienta le jet d’eau chaude de façon à asperger ses épaules et son
dos.
— Ça aussi, ça devrait te réchauffer, ajouta-t-il alors.
Et, sans autre forme d’avertissement, il la pénétra d’une poussée ferme.
Tamara inspira et oublia d’expirer. Elle s’accrocha à cette goulée d’air, les yeux révulsés,
tandis qu’il l’empalait plus profondément qu’elle ne l’aurait cru possible. La sensation était
incroyable et elle plaqua les mains contre le mur derrière elle pour attraper quelque chose,
n’importe quoi, lui permettant de s’accrocher. Lorsqu’il l’avait pénétrée, elle s’était
instinctivement hissée sur la pointe des pieds, mais le picotement de ses orteils fit qu’elle
reposa les talons.
La friction fut aussi délicieuse qu’inattendue et leur tira à tous deux un long gémissement.
— Ah ! rugit Elec en affermissant la prise de ses mains sur ses hanches. Recommence !