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évitant volontairement l’axe principal pour lécher le creux de ses cuisses, s’appliquant à
l’agacer et à accroître son excitation. La façon dont ses hanches se soulevèrent lui indiqua
qu’il avait obtenu l’effet escompté, et après avoir légèrement effleuré de son souffle la perle
durcie de son clitoris, il la pénétra de sa langue. Cette douce intrusion fut récompensée par
un long gémissement et les doigts de Tamara s’insinuèrent dans ses cheveux, signe qu’elle
s’échauffait sérieusement.
Mais ses doigts disparurent aussi vite qu’ils étaient apparus. Sans interrompre le va-etvient
de sa langue, Elec leva les yeux pour voir ce qu’elle faisait. Elle s’était soulevée à demi
et dégrafait son soutien-gorge. Hou ! Elle était dans un état d’excitation avancée si elle
prenait la peine de faire cela elle-même. Rassuré, Elec baissa les yeux.
Il fut cependant incapable de résister plus d’une minute à la tentation de relever à
nouveau le regard. Tamara effleurait ses pointes de seins avec la paume de ses mains. Elec
déglutit bruyamment et son sexe en érection palpita sur le lit, entre les genoux de Tamara.
Étant donné les inhibitions qu’elle montrait parfois, c’était le spectacle le plus bouleversant
qu’il ait jamais vu.
Sachant que s’il avait le malheur d’interrompre les caresses de sa langue, elle cesserait de
se caresser, Elec s’appliqua le long de sa fente, coulant subrepticement un regard vers les
doigts de Tamara qui enserraient à présent ses pointes de seins. Son souffle s’était fait
haletant ; elle ne gémissait pas, mais respirait beaucoup plus fort, et maintenant qu’il la
connaissait mieux, Elec savait que cela signifiait qu’elle n’allait pas tarder à jouir. Ses cuisses
se contractèrent, son halètement cessa, ses doigts s’immobilisèrent en même temps que le
reste de son corps, et Elec écarta son visage.
Au lieu de s’empresser de la pénétrer, il prit tout le temps de savourer le spectacle de ses
joues empourprées et de ses yeux dilatés par le plaisir, du long miaulement de déception qui
remonta dans sa gorge. Il dut faire appel à toute sa volonté pour résister à l’envie dévorante
de la posséder, là, tout de suite, mais il voulait lui montrer la tendresse qu’elle lui inspirait,
lui faire comprendre qu’il ne s’agissait pas uniquement de sexe entre eux, que sa tendresse
n’avait fait que croître depuis le premier instant de leur rencontre.
Lorsqu’il la pénétra lentement, il la sentit s’ouvrir à lui progressivement, sa vulve
l’enserrant délicieusement, centimètre par centimètre. Quand il l’eut pénétrée de la moitié de
sa longueur, il s’immobilisa et ferma les paupières pour se ressaisir et savourer ce moment.
— Elec… dit-elle, les jambes parcourues d’un tremblement irrépressible. Je t’en supplie…
— Tu sens comme c’est bon ? répliqua-t-il, s’obligeant à ouvrir les yeux pour l’observer. Tu
sens comme c’est bon quand on est comme ça tous les deux ?
Ses paupières révélèrent ses beaux yeux bleus. Elle le regarda, la bouche entrouverte,
son visage reflétant à la fois le saisissement et la vulnérabilité. Elle savait ce qu’il voulait
dire.
Il la posséda alors à lentes poussées fermes et profondes, pour lui faire comprendre
qu’elle lui appartenait complètement.
Que ce qu’ils faisaient n’avait rien d’anodin, que c’était extrêmement sérieux et qu’il
n’avait pas l’intention de céder sa place à qui que ce soit.
Elec lui transmit amoureusement ce message, encore et encore, jusqu’à ce qu’elle plante
ses ongles dans son dos et qu’un long gémissement de plaisir s’échappe en même temps de
leurs bouches, jusqu’à ce qu’il oublie tout, excepté la sensation du corps de Tamara sous le
sien.