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qu’Elec se pencha vers elle pour l’embrasser longuement, fougueusement. Il fut sur le point
de lui avouer qu’il l’aimait, mais se retint juste à temps. Il n’était pas sûr de ce que cela
signifiait, ne savait pas pourquoi il avait envie de lui dire ça, ni comment elle réagirait s’il
laissait tomber ces mots. Aussi préféra-t-il se taire.
Son corps se chargerait de le lui faire savoir.
Tamara respirait plus fort quand ils entrèrent dans la chambre, manifestant ainsi l’effet
que son baiser avait eu sur elle, et Elec n’avait encore jamais rien entendu d’aussi excitant. Il
la conduisit jusqu’au lit et s’empara à nouveau de ses lèvres, plus lentement cette fois,
savourant sa douceur, la saveur acidulée de sa bouche. Elle l’enlaça de ses bras avec un
soupir d’abandon qui lui fit savoir qu’elle n’avait plus aucune inquiétude, qu’elle ne pensait
plus qu’au plaisir, à la passion qui les enflammait dès qu’ils se retrouvaient. Qu’elle lâchait
prise pour profiter de ce moment magique.
Elec l’embrassa lentement, révérencieusement, tout en libérant les boutons du cardigan
blanc dont elle était vêtue. Il le fit glisser sur ses épaules, le laissa tomber par terre et fit
passer le petit bustier assorti qu’elle portait en dessous par-dessus sa tête. Ses cheveux se
chargèrent d’électricité statique et il les lissa en plongeant le regard au fond de ses yeux, eut
l’impression de se noyer dans leur intensité, le désir qu’ils reflétaient. Désir de lui. De lui tout
entier.
Elle portait un de ces pantalons féminins dont il ignorait le nom, qui s’arrêtent au-dessus
des chevilles et sont taillés dans une étoffe si soyeuse qu’il glissa immédiatement à ses pieds
lorsqu’il en défit l’agrafe. Sa culotte et son soutien-gorge de dentelle blanche étaient tout
simples, mais il la trouva merveilleusement séduisante dans cette tenue. Ses sous-vêtements
lui donnaient l’apparence d’une dame respectable, d’une maman enseignante qui se
comporte et parle toujours comme il faut, mais qui, si on sait l’émouvoir, peut devenir une
amante enthousiaste. Son amante à lui. Sa maîtresse.
Il retira son tee-shirt, attrapa un préservatif dans la poche de son jean et le lança sur le lit
pour l’avoir à portée de main. Il déboutonna son jean, l’enjamba, et la poussa doucement
vers le lit. Il ne voulait rien de compliqué ni de brutal, rien que lui sur elle, appréciant qu’elle
écarte les jambes pour lui.
Il effleura sa peau de ses mains, ses épaules, le sillon qui partageait ses seins, ses
hanches, évitant son ventre qui lui donnait tant de complexes, son mont de Vénus, l’intérieur
de ses cuisses et l’arrière de ses genoux. Un voile de chair de poule la recouvrit, ses cils
palpitèrent et elle ferma les yeux.
Il ne trouverait jamais les mots susceptibles de rendre hommage à sa beauté, à son
élégance naturelle et à sa sensualité à fleur de peau, aussi n’essaya-t-il même pas. Il se
contenta de suivre de ses lèvres le chemin que ses mains avaient tracé, s’attardant sur la
dentelle de sa culotte pour humer le parfum subtil de son essence intime. Il intensifia la
pression de ses lèvres, les fit plonger entre ses cuisses et embrassa les replis de son sexe à
travers l’étoffe.
Tamara le surprit alors de la plus agréable des façons, en retirant sa culotte. Incapable de
résister à cette délicieuse invitation, il écarta délicatement sa vulve et fit glisser ses pouces
le long de ses lèvres roses et moites, appréciant au passage le frisson de plaisir qui la
traversa. Il aimait la voir s’ouvrir à lui, aimait la satisfaire avec sa langue et la faire frétiller
d’extase.
Il remplaça ses doigts par sa langue, la fit remonter d’un côté et redescendre de l’autre,