L'Invité - Union des Entreprises de Bruxelles

SOIRÉE TOGETHER
Beci lance
un appel
à l’union
DOSSIER
Bruxelles,
une mine
d’or qui
s’ignore…
Magazine de Beci
Brussels Enterprises Commerce & Industry
L’Invité
Novembre 2007 • n° 11
Laurent Levaux,
PDG d’ABX LOGISTICS
« Bruxelles ne fait pas assez
pour attirer les investisseurs »

Parce qu’il suf t d’un rien
pour mettre votre santé nancière en péril
Une pomme véreuse, vous la repérez
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L’air de Bruxelles
La préservation de la qualité de l’air constitue bien
entendu une préoccupation majeure dans toutes
les grandes villes, qui doivent assumer sur un territoire
généralement limité, la promiscuité des fonctions
urbaines et économiques. Leur attractivité en dépend,
pour les habitants et les entreprises.
A Bruxelles, la qualité de l’air est peu infl uencée par les
activités industrielles, hormis les installations d’incinération
d’immondices, qui représentent
à elles seules 12% des émissions
de CO 2 . Les transports de biens et de
personnes représentent moins de
18% de l’émission de CO 2 , et 27% des
« poussières » (PM). Le « chauffage »
en revanche, est responsable de 70%
du CO 2 et de 84% des poussières produites
par les combustibles.
Beci se constitue traditionnellement
en partenaire volontariste des autorités
régionales pour sensibiliser les
entreprises à cette problématique.
En matière de pollution due au chauffage, Beci soutient
la politique à long terme du gouvernement en matière
de performance énergétique des bâtiments. En matière
de mobilité, elle a même devancé le législateur en organisant
la promotion des « plans de déplacements d’entreprises
» et consacré un site internet à cet instrument
de gestion de la mobilité, bien avant qu’il ne soit rendu
obligatoire pour les grandes entreprises. Mais tout aussi
traditionnellement, Beci exprime sa réticence, voire son
opposition radicale à toutes mesures qui perturbent le
fonctionnement des entreprises et leur imposent des inconvénients
sans rapport avec le rendement environnemental
réduit de ces mesures.
Et il faut bien reconnaître que tel est généralement le cas
des dispositions que prennent le gouvernement régional
ou les communes en matière de mobilité, et plus particulièrement
en matière de limitation des parkings dans
les bâtiments à fonction économique, de réduction du
gabarit des voiries, ou encore d’interdictions actuelles ou
programmées de circulation des véhicules.
On l’a vu, les conséquences du trafi c sont très loin de
constituer, à Bruxelles, la source majeure de pollution
Les conséquences
du trafi c sont très loin
de constituer, à Bruxelles,
la source majeure
de pollution de l’air.
edito
de l’air. Et les statistiques publiées par l’administration
(IBGE) le confi rment : les indicateurs de pollution liés au
trafi c sont souvent plus favorables que les autres déterminants
de la qualité globale de l’air. En raison de l’exiguïté
de son territoire, les facteurs polluant l’air de Bruxelles
sont souvent importés. Pour surprenant que cela paraisse,
ces indicateurs « trafi c » ne sont donc pas nécessairement
infl uencés par le volume de la circulation. La
« Journée sans voiture » du 23 septembre dernier fut, en
raison des conditions climatiques,
sans effet sur la qualité de l’air !
Au risque de nous répéter, la responsabilité
de la qualité de notre environnement
est une responsabilité
partagée. Celle de l’effi cacité de la
mobilité en est une également. La
seule mesure effi cace - et donc acceptable
- de réduction du trafi c, c’est
le développement de transports en
commun. Nous attendons impatiemment
le RER et le développement du
métro, qui devraient constituer une
mobilité alternative pour les 350000 travailleurs rejoignant
quotidiennement Bruxelles. Ce qui constituerait
déjà, il faut nous le concéder, un fameux « bol d’air » !
Yvan Huyghebaert,
Président de Beci -
Chambre de Commerce
de Bruxelles
Emmanuel van Innis,
Président de Beci -
Union des Entreprises
de Bruxelles
3
N° 11 - NOVEMBRE 2007 - ENTREPRENDRE

4
sommaire NOVEMBRE 07
BRUSSELS ENTERPRISES COMMERCE
& INDUSTRY
3 Edito
6 Enjeux
10 Espace membres
16 L’Album
Beci Together !
18 Séminaire
Absentéisme : Gare aux pièges !
20 Europe
L’UE aide les petites entreprises
à se mettre au vert
56 Demandes d’admission - Index publicitaire
57 Bloc-Notes
L’ENTREPRISE AU QUOTIDIEN
22 Profi l d’entreprise : B.i.i.
24 L’invité : Laurent Levaux, PDG d’ABX
27 Boîte à outils
34 BizzBox News
35 Repères
Partenaires structurels de Beci
58 Petites annonces - Brevets
DOSSIERS
Bruxelles, ses entreprises
et leur environnement
37 Bruxelles, une mine d’or qui s’ignore…
43 5 pistes pour rendre Bruxelles plus accueillante
pour les entreprises
46 70 millions € rien que pour Tour & Taxis,
Schuman et Meiser
50 Sols pollués, air vicié : où en est-on ?
54 Libéralisation du marché bruxellois
de l’électricité, an 01
Entreprendre est le mensuel de Beci
(Chambre de Commerce & Union
des Entreprises de Bruxelles)
Avenue Louise 500 • 1050 Bruxelles
t +32 2 648 50 02 • F +32 2 640 93 28
www.beci.be
Editeur responsable
Olivier Willocx ow@beci.be
Rédaction
Responsable : Karima Amrous
directrice de la Communication ka@beci.be
Secrétaire de rédaction :
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Collaborateurs : Georges Binder • Nicole Evans •
Jean Blavier • Vincent Delannoy • Olivier Duquesne
• Laurent Feiner • Olivier Kahn • Jacqueline Remits
• Luc Rivet • Myriam Schellens
Production & Abonnements
Administration: Didier Amandt da@beci.be
Design : MEGALUNATRIUMVIRAAT
Graphisme – Impression: DB Print
Traduction: BLS
Photo de couverture : ABX LOGISTICS
ISSN 0770 - 2264
Tous droits réservés – Reproductions interdites sans autorisation
écrite de l’éditeur
Abonnements
Prix : 80 € pour 10 numéros + Who’s who Beci.
Infos : da@beci.be • t 02 643 78 34
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6
N° 11 - NOVEMBRE 2007 - ENTREPRENDRE
enjeux
LANGUES ET EMPLOI
La tour de Babel bruxelloise
A l’occasion du lancement de Beci, la presse a souligné deux points remarquables
de la soirée : primo, le fait que Beci a choisi d’organiser cet événement VIP dans
un quartier diffi cile de Bruxelles (le vieux Molenbeek) et secundo, que Beci a tenu
le même langage et formulé un seul message dans les 2 langues nationales.
Ces remarques sont encourageantes.
En effet, tant le développement
des quartiers
diffi ciles de Bruxelles, que le soin de
formuler les mêmes messages envers
tout le monde, sont des préoccupations
de longue date de nos organisations.
Beci se sent en outre encouragé
parce que, dans la conjoncture actuelle,
un consensus semble se profi ler
sur les problèmes et le rôle de Bruxelles.
Ce phénomène est perceptible à
tous les niveaux.
Il y a par exemple un consensus, du
moins dans les milieux économiques,
sur l’importance des langues à
Bruxelles. Cela se comprend facilement
parce que les acteurs économiques
sont confrontés chaque jour à
cette réalité. Le caractère multilingue
n’est pas seulement dû à la position
de Bruxelles sur la frontière de deux
cultures, mais davantage au rôle de
capitale de l’Europe et de son économie
internationalisée.
Les strates
De toutes les villes multilingues,
Bruxelles est indiscutablement le
cas le plus fascinant. A cause de sa
situation géopolitique, de son rôle
international et de l’immigration
importante depuis 30 ans, Bruxelles
connaît une stratifi cation linguistique
très particulière.
La langue française joue le rôle de
« lingua franca » à Bruxelles dans le
sens où elle constitue le moyen de
communication verbale le plus utilisé.
Le néerlandais est la deuxième langue
offi cielle à Bruxelles, et elle n’est
pas seulement parlée par les Bruxellois
qui maîtrisent le néerlandais,
mais aussi par les plus de 200.000
navetteurs néerlandophones qui
viennent chaque jour travailler à
Bruxelles.
Au cours des dernières décennies, la
capitale de l’Europe est devenue un
bouillon de dizaines de cultures différentes
qui ont « importé » une multitude
de langues parlées. Beaucoup
de personnes d’origine étrangère
continuent à vivre dans un contexte
multilingue. On entend, certes dans
des groupes restreints, des dizaines
de langues différentes. Il suffi t de
fréquenter le quartier européen ou
le marché à l’abattoir d’Anderlecht
pour s’en rendre compte.
La nouvelle strate linguistique, qui
s’est ajoutée ces dernières années, est
l’anglais, et cette langue a tendance
à dépasser le néerlandais comme
deuxième «lingua franca».
Le point faible
Bruxelles prend cette diversité linguistique
à cœur, pour ne pas mettre
en péril sa fonction de capitale fédérale
et européenne, mais aussi, et
surtout, pour répondre à un besoin
économique. La connaissance linguistique,
qui est souvent considérée
comme une richesse, est aussi vécue
comme une diffi culté, parfois dure à
gérer.
En effet, le bouillon de cultures et
de langues ne garantit pas que l’on
trouve les collaborateurs maîtrisant
le nombre de langues nécessaires
Langues et combinaisons des langues demandées pour les fonctions multilingues,
réparties selon les fonctions comblées et pas (en rouge) suite au recrutement.

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8
N° 11 - NOVEMBRE 2007 - ENTREPRENDRE
enjeux
pour le job ou pour un projet bien
spécifi que. La diversité linguistique,
présente à Bruxelles, ne correspond
pas à celle demandée par l’économie
bruxelloise et l’activité internationale
développée dans la région.
L’étude Tibem, commandée par le ministre
Cerexhe, l’a clairement confi rmé
: presque 80 % des entreprises à
Bruxelles travaillent au moins dans
les deux langues nationales. Le coût
de la méconnaissance des langues est
important : coûts directs et indirects
des formations, coûts de traduction,
pertes de temps, communications
ineffi caces, etc. Le souci des entreprises
se situe moins au niveau du recrutement
des multilingues puisque les
besoins en cette catégorie sont plus
faciles à combler. Le graphique cidessous
démontre que le vrai problème
est le manque de collaborateurs
bilingues NL/FR. Plus de la moitié des
demandes des entreprises dans ce
créneau ne sont pas rencontrées.
EN KIOSQUE
Mieux gérer les compétences
linguistiques
Aux dires de certains, la seule fonction
critique à Bruxelles serait le
bilinguisme FR/NL. Pourtant, les
Bruxellois font de sérieux efforts
d’apprentissage des langues. Plus de
10.000 personnes s’inscrivent chaque
année à des cours de langues
dans les écoles de promotion sociale,
à la Maison du Néerlandais, à Bruxelles
Formation et au VDAB.
Il va de soi que l’engagement de
suivre une formation en néerlandais
doit faire partie du parcours de
chaque chercheur d’emploi. Mais
pour combler l’écart sur le marché,
il faut que les deux parties fassent
des pas dans la bonne direction. Au
niveau des entreprises, il faut mieux
gérer les besoins. Il n’est pas nécessaire
que chaque collaborateur ait
le même niveau de connaissances.
Mais cela suppose des analyses de
connaissances linguistiques des col-
Espace Wallonie-Bruxelles, état des lieux
« L’espace Wallonie-Bruxelles » tente de dresser un bilan
objectif de l’état de la Belgique fédérale. Le but est, selon
les auteurs, de ne pas fournir « un catalogue mais une aide
adressée à tout un chacun, établie avec autant de rigueur
et d’indépendance que possible, en vue de mieux comprendre
les débats en cours et les enjeux. » Les auteurs
passent en revue divers thèmes : les différences culturelles
des Belges, comment les entités fédérées sont-elles
perçues, une description de la structure d’Etat – indispensable
pour comprendre la structure institutionnelle
mise en oeuvre pour dessiner un Etat fédéral équilibré, la
comparaison avec la scission d’autres pays, notamment la
Tchécoslovaquie, l’effet sur la pauvreté d’une éventuelle
scission de la Flandre avec le reste du pays, les effets possibles
de la démographie changeante. Sont examinés aussi :
le rôle particulier de Bruxelles, les pistes futures de coopération
et un redéploiement économique.
Un chapitre est consacré aux transferts fi nanciers entre
Régions, pour terminer avec un essai sur les dangers que
représente un renforcement mal maîtrisé du fédéralisme
en Belgique.
laborateurs, des formations courtes
et pratiques, des projets d’immersion,
des pratiques de communication
de tous les jours.
Un desk ou un site qui montre les
bonnes pratiques en matière de formation
et de gestion des compétences
linguistiques ne serait pas un
luxe superfl u. ●
Frans De Keyser
Conseiller général
Le résultat est un livre épais mais clair et fondé, qui expose,
comme un fi l rouge, le désir de compétences accrues
pour les entités fédérées, exprimé par la Flandre, qui selon
Bayenet, Capron et Liégeois devra « sinon être rencontré,
en tout cas être débattu. L’expression de cette demande est
légitime. L’argumentation qui l’accompagne est parfois
défaillante, voire excessive».
Avec cet ouvrage en main, on ne
risque pas d’être pris de cours
lors du voyage vers la fi n de la
Belgique! ●
Tom Smeets
Centre de connaissances Beci
« L’Espace Wallonie-Bruxelles,
Voyage au bout de la Belgique »,
par Benoît Bayenet,
Henri Capron,
& Philippe Liégeois
Editions De Boeck & Iweps
Bruxelles, 2007, 407p

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10
N° 11 - NOVEMBRE 2007 - ENTREPRENDRE
vous bougez !
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Attention : les textes publicitaires ne sont pas publiés. La rédaction se réserve le droit d’écourter les textes trop longs.
ING Belgique se profi le auprès des Non-résidents
Après 5 ans à la Chambre de Commerce
et d’Industrie de Bruxelles (Beci)
en qualité de responsable du département
international, Christopher
Breyel a rejoint, en mai 2007, ING et
plus précisément son département
des Non-résidents. Ce département,
une unité d’ING Belgique, au cœur
de la capitale est un véritable centre
d’expertise, dont les activités et l’approche
professionnelle sont orientés
vers une clientèle spécifi que résidant
à l’étranger. Sa dimension et sa vision
Nouveau visage à l’ABE
Françoise Lambotte est la nouvelle
directrice pour le département
« urbanisme et environnement
» de l’Agence
Françoise Lambotte
Bruxelloise pour l’Entreprise.
Elle succède à Philippe
Antoine, qui a rejoint
la SDRB en tant que
directeur a.i. de l’expansion
économique. Françoise
Lambotte est juriste
spécialisée en droit administratif
et de l’environnement.
Elle fut d’abord avocate dans un
cabinet réputé dans ces matières.
Trois objectifs ont été fi xés à Françoise
Lambotte dans le cadre de sa
mission à l’ABE : le premier est de
continuer à servir effi cacement un
nombre croissant d’entreprises qui
sollicitent l’aide de l’ABE pour faire
internationale ainsi que son personnel
multilingue en font un des derniers
services de ce genre en Europe.
Pour une gestion simple, le département
non-résidents d’ING propose
un seul numéro de compte en euros
avec la possibilité de fonctionner
dans toutes les autres devises internationales.
Même les nouvelles devises
convertibles, comme le zloty polonais
ou le lei roumain sont utilisables
pour les pays venant de rentrer dans
l’Union Européenne, sont utilisables.
face à des contraintes réglementaires
de plus en plus complexes ; le
deuxième objectif est d’alimenter la
réfl exion du gouvernement en matière
de simplifi cation administrative
et d’analyse coût / bénéfi ce ; le
troisième objectif est de développer
les relations et les synergies avec les
partenaires naturels de l’ABE que
sont notamment l’IBGE, la SDRB et
les communes. ●
Agence Bruxelloise pour l’Entreprise
(ABE)
Tour & Taxis
Avenue du Port 86c boîte 211
1000 Bruxelles
t +3 2 422 00 20
f +32 2 422 00 43
info@abe.irisnet.be
www.abe.irisnet.be
Les acteurs économiques ouvrent des
comptes chez ING en Belgique pour
bénéfi cier du système bancaire belge
particulièrement avantageux, ainsi
que de l’expertise d’ING Belgique et du
réseau ING tant européen que mondial.
Les clients ont un accès direct
à leur compte dans le monde entier
via l’internet banking (Home’Bank).
Il fonctionne dans toutes les devises
et en quatre langues. Ainsi, s’il le souhaite,
le chef d’entreprise se trouvant
au Japon peut valider les virements
encodés par sa secrétaire à Buenos
Aires. De plus, les crédits documentaires
peuvent être consultés on-line
avec un code d’accès et le client peut
vérifi er l’état de ceux-ci partout dans
le monde, de même pour les contrats
de change à terme.
Beaucoup d’hommes d’affaires internationaux
sont aussi attirés par le
principe des comptes Non-résidents
étant donné le système bancaire
belge avantageux et les conditions
Eurotransfert. Celles-ci permettent la
gratuité des paiements domestiques
dans les pays européens selon certaines
conditions. ING est le 13e groupe
fi nancier mondial et 7e européen en
termes de capitalisation boursière
(source Bloomberg au 30/06/2007). ●
ING - Non-Resident
Department Brussels Offi ce
Rue de Naples 49
1050 Bruxelles
t + 32 2 547 26 18
f + 32 2 547 35 00
nr@ing.be
www.ing.be/non-residents
Christopher Breyel

© VO Communication
VO communication
fête son 15ème anniversaire
L’équipe complète de VO Communication
Qu’il s’agisse d’installer une patinoire
sur la Grand Place de Bruxelles,
ou encore d’organiser le Drive-In
Movies sur l’esplanade du Cinquantenaire,
pour ne citer que ces deux
événements de leurs débuts de
pionniers façon « happening », les
35 membres de VO communication
ont gardé la capacité à (faire) rêver
tout en répondant aux strictes exigences
de rentabilité du marketing
mix actuel. « Ce qui a changé en 15
ans, c’est qu’au lieu de nous concentrer
exclusivement sur le développement
d’events, nous nous positionnons
aujourd’hui comme une
agence de communication dédiée à
l’activation des marques », précise
Michel Culot, Administrateur
Délégué.
Promotion, relations Presse,
communication B to B ou
B to C (pour « Citizen ») : la
mission de VO Communication
consiste à révéler une
marque, un produit (ou un
service) auprès de sa cible de
prédilection, au bon endroit,
au bon moment. « D’ici 5
ans, le savoir-faire belge et
notre pratique nationale du
multiculturel va s’exporter,
parallèlement au développement
des « meetcentives »
internationaux dans la zone
européenne», conclut Michel Culot,
« pour que nos actions gardent leur
sens, nous devons continuer à innover,
en nous inspirant des valeurs
de nos clients. Nous ne pourrons
réussir qu’en travaillant en partenariat
de plus en plus étroit avec eux,
dans un esprit de co-création entre
l’entreprise et son agence ». ●
VO Communication
Avenue Van Volxem 281
1190 Bruxelles
T +32 2 340 04 77
F +32 2 346 30 74
Info@vocommunication.com
www.vocommunication.com
Les Petits Riens font appel aux entreprises
Depuis 70 ans, l’association apporte
son aide aux personnes en diffi culté
matérielle et /ou morale en leur offrant
un accueil, un accompagnement
social, psychologique, médical, un encadrement,
une formation, une aide
administrative ou matérielle.
Ces aides sont apportées au travers
de divers projets sociaux. Soucieux de
dégager des moyens fi nanciers mais
aussi d’offrir aux personnes aidées
l’occasion de contribuer à leur propre
réinsertion, les Petits Riens ont développé
des activités de type économie
sociale : récolte, tri, réemploi de vêtements,
meubles et objets divers, aptes
à connaître une seconde vie.
« En tant que décideur d’entreprise,
vous disposez peut-être de meubles,
livres, objets divers ou vêtements dont
vous ne savez quoi faire, qui prennent
de la place et la poussière et qui remplissent
les couloirs de votre entreprise…
Vous pouvez vous en séparer tout
en soutenant une action sociale. Ces
objets seront sûrement encore bien
utiles à d’autres personnes », explique
Steve Deetens, Responsable Logisti-
espace membres
Ascodi Services :
services de consultance
« à la carte »
Depuis plus de trois ans maintenant, Ascodi
Services propose aux entreprises ses services
de consultance en matière d’organisation.
Cette activité s’étend désormais à l’accompagnement
de dirigeants de PME, selon trois formules
«à la carte». La Consultance ouverte : il
s’agit de la situation où le management d’une
entreprise sent bien qu’il y a des problèmes…
sans avoir le temps ou le recul pour prendre les
mesures correctives. Dans ce cas, le consultant
peut intervenir de façon ouverte, en posant un
diagnostic et en faisant des recommandations.
L’Amélioration des performances : dans ce cas,
dès le départ, la direction choisit un ou plusieurs
domaines dans lesquels elle veut améliorer les
performances de son entreprise. La démarche
du consultant s’apparente alors à du reengineering,
depuis l’analyse de l’existant, jusqu’à
la mise en œuvre des changements proposés.
Enfi n, l’Approche «miroir» : nous sommes ici
dans le cas de fi gure où le dirigeant, fondateur
ou gérant, souhaite confronter ses idées, ses
projets, avec un partenaire extérieur neutre. Ce
genre de mission prend généralement la forme
de réunions régulières, suivant une fréquence
à déterminer de commun accord. ●
Ascodi Services
Square des Orifl ammes 10
1083 Bruxelles
t +32 486 435 007
f +32 2 426 44 01
info-ascodi@skynet.be
que et Transports aux Petits Riens.
Grâce aux dons, les Petits Riens ASBL
assurent chaque année 40.000 nuitées
aux personnes sans abri, offrent
11.000 repas chauds et aident 1.000
familles précarisées. ●
Les Petits Riens ASBL
Rue Américaine 101
1050 Bruxelles
t +32 2 537 30 26
f +32 2 534 70 78
info@petitsriens.be
www.petitsriens.be
11
N° 11 - NOVEMBRE 2007 - ENTREPRENDRE

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N° 11 - NOVEMBRE 2007 - ENTREPRENDRE
vous bougez !
LeasePlan Belgium diminue
les émissions de CO2
LeasePlan Belgium est la première entreprise
de leasing à présenter le GreenPlan en
Belgique. Ce programme environnemental
complet est déployé à l’échelle mondiale et
vise à conseiller les gestionnaires de fl otte
en vue de réduire les émissions de CO2
de leur parc de véhicules. « GreenPlan est
bien plus qu’un projet sans lendemain »,
indique Guido Schouteet, CEO de Lease-
Plan Belgium. Il s’agit d’un programme à
part entière qui conseille et accompagne
le gestionnaire de fl otte dans la réduction
des émissions de CO2 de sa fl otte. Bien
que le GreenPlan ne soit mis en œuvre
aujourd’hui qu’en Belgique, aux Pays-Bas
Roulez en vert grâce au Green Plan
© Lease Plan
À l’occasion de son 25e anniversaire et
la journée internationale de la personne
handicapée, Handicap International
lance le 3 décembre la « Semaine du Lacet
bleu ». Toutes les demi-heures, une
mine terrestre ou une bombe à sousmunitions
fait une nouvelle victime
quelque part dans le monde. Depuis 25
ans, Handicap International lutte contre
cette injustice mais il reste encore beaucoup
de chemin à parcourir. Depuis 1999,
les lacets bleus de
Handicap International
symbolisent
le travail effectué
par l’organisation
en faveur des victimes
des mines
antipersonnel et,
d’une manière générale,
des personnes
handicapées.
et en Grande-Bretagne, les 28 pays où
LeasePlan est active présenteront sous peu
ce programme. »
LeasePlan a développé un outil spécifi que,
« l’EcoCalculator » qui calcule précisément
l’empreinte CO2 de la fl otte du client. En
fonction de cette empreinte, le client reçoit
ensuite des conseils en vue de rendre
son parc de véhicules plus respectueux de
l’environnement. La société de leasing entend
également donner le bon exemple :
elle a déjà pris des mesures très poussées
pour réduire les émissions de CO2 de sa
propre fl otte. La fl otte de chaque pays où
LeasePlan est représenté, devra présenter
des émissions moyennes de 130 grammes
de CO2 par kilomètre pour l’horizon 2012.
Dans le même temps, tous les account &
sales managers ainsi que l’ensemble de la
direction auront suivi un cours ecodrive. ●
LeasePlan Fleet Management
Excelsiorlaan 8 – 1930 Zaventem
t +32 2 722 62 11
f +32 2 722 62 83
leaseplan@leaseplan.be
www.leaseplan.be
Handicap International fête ses 25 ans
« Bone », une œuvre de Pierre Dujardin
pour Handicap International
Handicap International invite les artistes
et le grand public à laisser libre cours
à leur imagination en s’inspirant de son
célèbre emblème. Différents artistes ont
déjà présenté leurs œuvres. Toutes les
œuvres seront photographiées et publiées
sur www.lacetsbleus.be. Les personnes
disposant d’une adresse électronique
peuvent voter pour les différentes
œuvres. Début décembre, les participants
des réalisations ayant recueilli le
plus de voix seront récompensés par un
prix du public. ●
Handicap International
Rue de Spa 67
B 1000 Bruxelles
t +32 2 280 16 01
f +32 2 230 60 30
headoffi ce@handicap.be
www.handicapinternational.be
Human-Essence :
le bien-être
rencontre
la performance !
Contribuer au bien-être de ses
collaborateurs, c’est avoir une politique
d’un employeur
«où il fait
bon travailler» et
donc une image
très positive. Ces
activités de bienêtre
faites avec
authenticité ont
un impact direct
sur la rentabilité
et la réduction des
coûts, par la réten- Valérie Chatel au service
tion du personnel, du bien-être en entreprise
l’augmentation
du présentéisme et de la motivation
en général. Le bien-être au travail
a également un impact positif
sur les relations sociales.
Pour vous accompagner sur ce chemin,
Human-essence organise des
séminaires de Gestion du Stress et
du Coaching Personnalisé au bénéfi
ce de vos collaborateurs afi n
d’optimiser leur performance et de
transformer le stress en énergie positive
au quotidien.
Human-essence élabore aussi des
concepts originaux de séjour Incentive
afi n de marquer la reconnaissance
de l’entreprise envers
ses collaborateurs pour leur travail
et leur implication.
Offrir un stage de Gestion du Stress,
un séjour Incentive ou un Coaching
Personnalisé est un message fort de
l’entreprise vers ses collaborateurs.
Human-essence s’adresse aussi au
particulier, qui souhaite s’épanouir
sur son chemin de vie, en proposant
des séances de sophrologie,
coaching et psychothérapie. ●
Human-essence
Avenue Molière 250
1050 Bruxelles
t +32 485 700 700
contact@human-essence.com
www.human-essence.com

Mettez une partie de votre
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pouvez séparer parfaitement vos dépenses privées et
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14
N° 11 - NOVEMBRE 2007 - ENTREPRENDRE
vous bougez !
Marcolini vole de ses propres ailes
C’est en 1999 que Pierre Marcolini fait pour la première fois appel
à la S.R.I.B. (Société Régionale d’Investissement de Bruxelles).
Détenteur du titre de Champion du monde de pâtisserie, il
présente déjà beaucoup de créativité et de volonté, mais il lui
manque une structure fi nancière solide pour mener à bien son
projet. Face à son enthousiasme, la S.R.I.B. décide d’intégrer le
capital de la société « les Chocolats de l’Iris ». Aujourd’hui, à
la demande de Pierre Marcolini, la S.R.I.B. envisage favorablement
de sortir du capital de la société. Le temps semble venu
de laisser la place à d’autres acteurs fi nanciers plus importants
dans le but de développer l’expansion internationale.
Actuellement, la société dispose de 17 magasins à travers le
monde : quatre magasins à Bruxelles, quatre dans le reste de
la Belgique, un à Paris et une expansion internationale très positive,
notamment sur le marché japonais via un distributeur
de renom, mais aussi sur Londres, New York,… La démarche de
Pierre Marcolini s’inscrit dans une recherche gustative permanente.
Véritable magicien des sens, il a compris depuis bien
longtemps que la perfection dans l’art de combler le palais
passait par une double contrainte : un respect absolu des produits
et une approche libérée de la manière de les associer.
Les Chocolats de l’Iris
Rue du Bassin Collecteur 4 – 1130 Bruxelles
t +32 2 247 99 50
info@marcolini.be
www.marcolini.be
© ONT
L’Offi ce du Tourisme du Grand-Duché de
Luxembourg au salon BTEXPO
L’Offi ce du Tourisme du Grand-Duché de
Luxembourg sera représenté dans le hall
principal de BTEXPO, stand A43-A44, pour
la seconde année, ceci témoignant de tout
l’intérêt porté par les hôteliers au marché
belge d’une manière générale et bruxellois
plus particulièrement.
La délégation se compose du Domaine
Thermal de Mondorf les Bains, dont plus
de 55% de la clientèle vient précisément
de Belgique, l’hôtel 5* ‘Le Royal’ Leading
Hotel of the World, cousin du Royal Windsor
à Bruxelles, le groupe hôtelier luxembourgeois
Goeres-World Hotels et ses 4
établissements moyen et haut de gamme,
issus de la même chaîne notamment que
Un petit morceau du Grand-Duché du Luxembourg
Dernière création de Marcolini, la Truffe d’Alba
le Plaza et le Bristol-Stéphanie de Bruxelles.
Enfi n, l’Offi ce du Tourisme du Grand-
Duché à Bruxelles et le Luxemburg City
Tourist Offi ce et son département Conférences
seront également directement représentés.
Offi ce du Tourisme
du Grand-Duché de Luxembourg
75, Avenue de Cortenbergh
1000 Bruxelles
t +32 2 646 03 70
f +32 2 648 61 00
info@visitluxembourg.be
www.visitluxembourg.be
© Xavier Harcq

La nouvelle empreinte du succès
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couleur de Brother. Connectables réseau, elles sont également disponibles avec module
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l’album
Retrouvez sous cette rubrique toutes les photos des événements organisés par BECI
Soirée Beci « Together »
11 octobre 2007
C’est à Molenbeek au Brussels Events Brewery
que Beci a lancé un vibrant appel à l’union :
« Together for a better future ». Un thème porté
par un talkshow alliant spectacle de l’Ecole de
Cirque, musique jazz et intervenants du monde
politique et économique bruxellois. Anne de
Baeztelier et Jean Blavier ont braqué leur micro
autour des tables du bar-café Beci. Des thèmes
aussi variés que la formation à Bruxelles, la
compétitivité des entreprises bruxelloises,
le dynamisme entrepreneurial ou la position
internationale de Bruxelles ont été abordés.
Cette soirée fut orchestrée par Meeting – Time.
Joëlle Evenepoel,
secrétaire général
de Beci
et Nissim Israël,
créateur
d’Olivier Strelli
De jeunes artistes de l’Ecole de cirque ont dévoilé leurs talents lors des intermèdes
Photos : Thierry Dauwe – Serge Marteaux
Toutes les photos sur www.beci.be/pictures
Emmanuel Van Innis et
Yvan Huyghebaert, de Beci
expliquent pourquoi « Together »…
Le ministre de l’Emploi
et de l’Economie de la Région
de Bruxelles-Capitale expose
sa vision de la formation
Bruxelles, la plus belle carte pour
le futur de la Belgique, défendue
par Rudy Aernoudt

Béatrice Delvaux, rédactrice en chef du Soir, raconte l’aventure
en duo avec De Standaard
Jean-Claude Daoust de la FEB, Laurent Martin
(Beci), Rudy Aernoudt, Alain De Waele de Inbev,
Emmanuel Van Innis (Beci)
Karima Amrous, directrice de la communication
de Beci et Françoise Laeckman, directrice
de l’EIC, trinquent au succès de Beci
Une partie de l’équipe de Beci, accompagnée de Jacques Pitz, de
son épouse et de Gregory Perraud de Crystalis Consulting Group
Avec le soutien de :
Laurent Martin, directeur commercial
de Beci,en barman occasionnel pour
cette soirée talk show
l’album
Isabella Lenarduzzi parle avec fougue des Jobs Days
dont elle est l’initiatrice
Le Ministre-Président Charles Picqué a parlé
de l’importance de Bruxelles aux niveaux
national et international.
Myriam Tamagni, de Tamarico
et Marilyn Droog, d’Abunde.
Un « walking diner » a suivi le spectacle autour
duquel se sont rassemblés quelques 550 participants
et a clôturé cette soirée de gala dans une ambiance
de fête.
Les diabolistes de « Burlesque
Attitude »

18
N° 11 - NOVEMBRE 2007 - ENTREPRENDRE
séminaire
Absentéisme au travail
Gare aux pièges !
La lutte contre l’absentéisme recèle mille et un
pièges juridiques et pratiques à éviter. La série de
questions-réponses suivantes illustre quelques-uns
des problèmes qui seront traités lors du séminaire
organisé par le Beci le 11 décembre 2007.
1. Un travailleur en incapacité
de travail peut-il exercer des activités
professionnelles ou par
exemple participer à des cours
de formation?
En principe, le travailleur y est autorisé
sauf si l’activité professionnelle
est concurrente ou interdite par une
clause d’exclusivité.
Certaines activités peuvent toutefois
être interdites et être dans certains
cas considérées comme constituant
un motif grave, lorsque l’exercice de
l’activité viole une clause contractuelle
ou encore lorsque l’exercice de
l’activité est par nature révélateur de
la fausseté de l’incapacité de travail et
par là révélateur d’une fraude, ou enfi
n lorsque l’exercice de l’activité est
de nature à retarder l’échéance de la
guérison, consacrant ainsi la violation
du principe général d’exécution de
bonne foi des contrats.
2. Un travailleur qui, en cas de
prolongation d’une première
incapacité de travail, n’a pas
averti immédiatement son
employeur, ou qui n’a pas remis
un certifi cat médical dans le
délai prévu par le règlement de
travail, maintient-il son droit au
salaire garanti ?
La loi ne prévoit pas quelles sont les
formalités à accomplir en cas de prolongation
de l’incapacité de travail.
Certains tribunaux considèrent que
les obligations du travailleur – d’avertir
immédiatement son employeur et
de produire éventuellement un certifi
cat médical – sont pleinement applicables
lorsque l’incapacité dure plus
longtemps que prévu et qu’en cas de
défaut du travailleur de satisfaire à ces
obligations, il perd son droit au solde
du salaire garanti.
3. Que se passe-t-il lorsque le
médecin contrôleur conteste
l’incapacité de travail ?
La décision du médecin contrôleur de
mettre fi n à la période d’incapacité ne
constitue pas une obligation pour le
travailleur de reprendre le travail. Le
travailleur a la liberté de se plier ou
non à cette décision, mais court le risque
de perdre le droit au salaire garanti
pour la période où il y a contestation.
La loi relative aux contrats de travail
prévoit la possibilité d’une procédure
d’arbitrage par un troisième médecin
(article 31 de la loi relative aux contrats
de travail). De manière à éviter toute
discussion sur le salaire garanti, il est
raisonnable de considérer que le travailleur
doit initier rapidement la procédure
d’arbitrage.
4. Quelle est la sanction
lorsqu’un travailleur qui s’est
vu refuser des congés remet
un certifi cat médical couvrant
la période correspondant à la
demande de congé ?
La pratique du certifi cat médical de
complaisance peut être sanction-
Mille et un pièges juridiques à éviter dans la
lutte contre l’absentéisme
née par un licenciement pour motif
grave. Certains tribunaux considèrent
en effet que cela peut constituer
un motif grave. Néanmoins, l’employeur
ne peut, sur base de sa seule
conviction, déduire l’existence d’une
fraude puisqu’il doit prouver celle-ci
en s’appuyant sur des circonstances
précises. Il est prudent de conseiller
à l’employeur, préalablement à toute
notifi cation du congé, de faire contrôler
la réalité de l’incapacité par le médecin
contrôleur et ne licencier, en
tenant compte de l’ensemble des circonstances
de nature à atténuer ou à
aggraver la gravité du comportement
du travailleur, que si l’incapacité n’est
pas établie (le cas échéant après une
procédure d’arbitrage). ●
Thierry Stievenard
Avocat
Lambrecht & Stievenard
Séminaire
« Absentéisme :
Droits et obligations
de l’employeur et du travailleur »
Mardi 11 décembre 2007
de 14h00 à 17h00,
par Thierry STIEVENARD,
Avocat Associé «Lambrecht &
Stiévenard»
Plus d’infos : Myriam Michiels
mm@beci.be – T +32 2 643 78 19
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20
N° 11 - NOVEMBRE 2007 - ENTREPRENDRE
international
ENVIRONNEMENT
L’UE aide les petites entreprises
à se mettre au vert
La Commission européenne vient d’annoncer de nouvelles mesures visant à aider
les petites et moyennes entreprises à aborder la législation environnementale de
plus en plus lourde et à tirer parti des avantages économiques potentiels qu’offre
une meilleure gestion de l’environnement.
Le programme d’aide au respect
de l’environnement (ECAP), annoncé
par la Commission le 4
octobre dernier, vise à sensibiliser les
quelques 23 millions de PME européennes
aux effets négatifs de leurs
activités quotidiennes sur
l’environnement.
23 millions de PME
européennes croient
respecter la législation
Les petites et moyennes entreprises
(PME) sont des organisations
de taille limitée
(moins de 250 personnes),
mais les 23 millions de PME
existant dans l’ensemble
de l’Union européenne représentent
près de 99 % du
total des entreprises et 57 %
de la valeur ajoutée économique
totale. Du fait de leur
contribution importante
au chiffre d’affaires économique
de l’UE, les PME ont
donc un impact important
sur l’environnement.
Beaucoup d’entreprises ne
perçoivent pas les effets
de leurs activités sur l’environnement
et la plupart
d’entre elles pensent même
que ces effets sont très limités,
voire nuls. En outre, les
PME croient généralement
respecter la législation.
Leurs activités peuvent
donc exposer la santé et la
sécurité des travailleurs à des risques
importants et constituer une véritable
menace pour l’environnement.
En omettant d’intégrer les questions
environnementales dans leurs activités
économiques, les PME risquent
Aider les PME à minimiser l’incidence de leurs activités sur
l’environnement
par ailleurs de se priver des avantages
économiques associés à une meilleure
gestion de ces questions et à l’éco-innovation.
Selon le commissaire à l’Environnement,
Stavros Dimas, « pour
relever effi cacement les défi s environnementaux
actuels et
atteindre nos objectifs en
matière d’environnement,
il est indispensable que
toutes les entreprises européennes
contribuent à leur
niveau à rendre notre économie
plus durable ».
© Commission européenne
Règles souvent trop
complexes
Les PME ont accueilli l’ECAP
comme un signe de la
bonne compréhension, de
la part de la Commission,
des défi s auxquels sont
confrontées les PME qui
souhaitent limiter leurs effets
sur l’environnement et
s’efforcent de respecter les
règles existantes et souvent
trop complexes en matière
d’environnement.
Le programme ECAP canalisera
donc les ressources
fi nancières vers les réseaux
de soutien, simplifi era l’accès
aux systèmes de gestion
de l’environnement et
encouragera une plus grande
sensibilisation de ces
entreprises aux questions
environnementales.

Programme d’aide au respect
de l’environnement
Un programme de 5 millions d’euros
lancé par Bruxelles sera donc axé sur la
mise à disposition d’information aux
PME sur la menace environnementale
que peut représenter leurs activités,
ainsi que sur les avantages économiques
associés à une meilleure gestion
des ressources et à l’éco-innovation.
Ce programme apportera également
une aide fi nancière pour les activités
de formation et des programmes de
soutien destinés à réduire la charge
du programme de respect.
Ce programme d’aide au respect de
l’environnement comprend une série
de mesures visant à aider les PME à
minimiser l’incidence de leurs activités
sur l’environnement et à faciliter
le respect de la législation en vigueur.
Le programme a pour objet de réduire
la charge de mise en conformité
en prévoyant des instruments et des
stratégies destinés à placer les questions
environnementales au cœur
des activités des PME.
Encourager les bonnes
pratiques
Un site internet, à présent disponible
en sept langues, présente des informations
sur la politique environnementale
de l’UE pour les PME et il
est prévu d’élaborer des guides sur
l’effi cacité énergétique, les émissions
atmosphériques, les sols, l’eau et les
déchets. Un manuel sur les possibilités
de fi nancement sera également
bientôt publié. Sur ce même site Internet,
une sélection d’études de cas
et d’exemples de bonnes pratiques
Études de cas et bonnes pratiques : www.ec.europa.eu/environment/sme
international
au sein de PME en Europe et dans le
monde est présentée. ●
Françoise Laeckmann
Head of Euro Info Centre
Du neuf en 2008 !
Le nouveau réseau de soutien
aux activités économiques et
à l’innovation, qui remplace le
réseau des «Euro Info Centres»,
contribuera à la mise en œuvre
du programme à partir de 2008.
Ce réseau et d’autres réseaux
de soutien aux PME aideront
effi cacement ces entreprises
à traduire les politiques européennes
d’environnement en
mesures opérationnelles.
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21
N° 11 - NOVEMBRE 2007 - ENTREPRENDRE

22
N° 11 - NOVEMBRE 2007 - ENTREPRENDRE
profil d’entreprise
B.I.I.
La gestion d’entreprise facile
Avec Easystart, B.i.i. facilite l’utilisation du logiciel de système
de gestion intégrée ERP Navision désormais baptisé
MS Dynamics NAV. Une adaptation que B.i.i. personnalise
pour chaque client grâce à sa connaissance du logiciel
Microsoft mais aussi de son expertise acquise au fi l des ans.
Fondée en avril 1988, B.i.i. n’a démarré
son projet actuel qu’en
octobre 2005. Toutefois, celuici
repose sur des fondations solides
liées aux différentes étapes de l’histoire
de cette sprl. Cela débuta avec
le petit logiciel Turbo-Compta et le
rachat des sources à COBUL. Ensuite,
Thierry Grandjean, Directeur de B.i.i,
suivra l’évolution de l’informatique
et notamment du boom Windows
à la fi n des années 90. Période à laquelle
il vend ses premières licences
de Navision avec formations et personnalisations
à la clé.
Outil intégré tout en un
Le 1er octobre 2005, B.i.i. est relancé
avec le projet EasyStart. Avec cette
solution, les TPE, PME et multinationales
disposent d’un outil intégré
tout en un : de la gestion fi nancière et
comptable à la gestion commerciale
en passant par la gestion de projet et
le CRM (relations client). Il gère donc
l’ensemble des ressources de l’entreprise.
Thierry Grandjean et Michel
Makowski (Business Development)
expliquent que
cette solution « permet au
client de faciliter le démarrage
de la gestion quotidienne,
de se réorganiser,
de se concentrer sur son
core-business et de mieux
suivre l’évolution de son
entreprise ».
Thierry Grandjean, L’ergonomie est le point
Directeur de B.i.i.
fort de B.i.i. Il suffi t de comparer
le menu standard de MS Dynamics
NAV à celui après le tri et la per-
sonnalisation effectués par EasyStart
pour être convaincu de son effi cacité.
De plus, le formatage des données est
tel que tout numéro de téléphone encodé
est transformé dans un format
standardisé. Et comme le logiciel se
synchronise avec Outlook, tous les
contacts sont disponibles selon la
même logique de recherche.
Deux licences différentes
MS Dynamics NAV est un des seuls
soft de gestion pour PME qui soit livré
avec ses sources. EasyStart profi te
donc de cette liberté pour proposer
une version plus conviviale et « aussi
simple à utiliser que MS Offi ce »
du logiciel. De plus, pour réduire les
coûts, B.i.i. propose deux licences différentes
en fonction des besoins. Et
chez B.i.i. on précise bien que : « Grâce
à EasyStart, une PME peut démarrer
avec une vision simple de sa gestion
et puis évoluer sans souci majeur. »
Le grand avantage de cette solution :
ne jamais devoir changer de méthode.
En outre, l’équipe de cette société
basée à Wavre, certifi ée Microsoft,
se charge aussi de la formation. Et
si l’entreprise a besoin d’un produit
moins personnalisable et évolutif,
B.i.i. implémente également Winbooks
moins cher et plus axé sur la
comptabilité traditionnelle.
B.i.i. propose aussi un nouveau produit
novateur : Notilus, un logiciel de
gestion des notes de frais, développé
par la société française Dimo Gestion
(Lyon) et déjà relié aux grands ERP
existants. « Avec un très faible coût
d’investissement, l’entreprise est as-
B.i.i. propose un outil intégré tout en un
surée d’un retour fi nancier rapide et
effi cace. » Tout simplement parce que
lorsque « le prescripteur de dépenses
sait qu’il existe des outils de vérifi -
cation, ses frais baissent de 10 % »
précise MM. Grandjean et Makowski.
Enfi n, B.i.i. travaille avec différents
partenaires réputés mais toujours
avec la même philosophie : écoute,
compréhension et ouverture. ●
Olivier Duquesne
En bref
B.i.i. sprl :
Business Information & Integration
Core-business : informatisation de la
gestion de PME
Solutions proposées : EasyStart (intégré
à Navision), MS Dynamics NAV,
Winbooks et Notilus Expenses/Travel.
C.A. : 135.000 euros lors de la 1 re année
fi nancière depuis relance en 2005
et 320.000 euros au 30 juin 2007
Staff : 5 personnes en interne
et 8 chez Cross Factory
Projets : élargissement de l’offre
produits, élargissement aux marchés
belge, hollandais et français.
Contact : B.i.i.
chaussée d’Ottenbourg 117,
1300 Wavre
mmakowski@b-ii.be
t 010 45.52.41
Site web : www.b-ii.be

“ BFM, c’est le rendez-vous radio incontournable
des acteurs de l’innovation, qui allient passion et esprit
d’entreprise tout en jonglant avec les défis du quotidien...
Bref, ma version du réveil-café matinal.”
Nathalie Deheem
Marketing Manager
Delta Lloyd Life
Info & partenariat: christian.miroir@bfm.be
La seule radio
de l’économie.
www.bfm.be

24
N° 11 - NOVEMBRE 2007 - ENTREPRENDRE
l’invité Laurent Levaux, PDG d’ABX LOGISTICS
De restructurations en cessions, fermetures
et acquisitions, Laurent Levaux
et son équipe réussissent fi n 2004 à
remonter la pente en dégageant un
premier cash fl ow opérationnel posi-
3-2-1-0 Allumage ! Décollage !
En 2002, peu de commentateurs auraient parié sur l’avenir
d’ABX LOGISTICS, la fi liale des chemins de fer belges. Lorsque
Karel Vinck reprend la SNCB, il confi e la direction d’ABX à
Laurent Levaux, le jeune patron liégeois qui a fait ses preuves
en redressant, puis en développant avec brio un autre
« éléphant » industriel historique, CMI à Liège.
tif. A la fi n 2005, après 3 ans d’enquête,
le cadeau de Noël pour le groupe ABX
LOGISTICS, c’est l’approbation par la
Commission européenne des fi nancements
de la restructuration par la
« Bruxelles ne fait pas assez pour attirer les
investisseurs, et pourtant elle en a les capacités.
Quelques actions ciblées auraient des résultats
immédiats »
Laurent Levaux, PDG d’ABX LOGISTICS
SNCB-Holding. La capitalisation de
l’entreprise à hauteur de 176 millions
d’€, principalement par conversion
des dettes en capital, est acceptée.
Mais la condition de l’Europe dès
2004, c’est la privatisation de la société,
sa sortie du giron public. La voie est
ouverte à Laurent Levaux qui sera l’architecte
de la reprise d’ABX LOGISTICS
par 3i, leader européen du « capital
investment ».
Laurent Levaux et trois de ses proches
managers participent à l’opération,
comme actionnaires. A 49 ans, voilà
le jeune manager de crise conforté
dans sa position de CEO d’un groupe

transnational présent dans 35 pays,
sans dettes, et dont les perspectives
de croissance sont remarquables. C’est
l’une des entreprises les plus prometteuses
de la région bruxelloise, et l’un
des 12 plus grands groupes belges.
Un an après la privatisation de
l’entreprise, quelles sont les perspectives
d’ABX LOGISTICS ?
Laurent Levaux : Il n’est pas une seule
marchandise, un seul produit consommé
aujourd’hui, dont les composantes
n’aient pas au total fait au moins
une fois le tour du monde (matières
premières acheminées vers les lieux
de production, production de sousensembles
en Chine ou/et ailleurs,
distribution en Europe, etc…). Chaque
produit « contient » aujourd’hui 30 à
50.000 km de transport. Le transport
international augmente chaque année
en volume de 2% de plus que la
croissance du produit intérieur brut
mondial. Toutes les prévisions à 5 ans
vont dans le même sens. La logistique
et le transport représentent plus de
10% du GDP mondial, c’est un des trois
plus grands secteurs industriels.
ABX est au cœur du phénomène. Nous
nous sommes hissés parmi les 10 plus
grands organisateurs mondiaux de
transport de fret aérien, maritime et
routier : nous sommes des affréteurs
pour l’acheminement de pièces déta-
chées de Chine ou d’Inde, mais aussi
la distribution de produits fi nis des
Etats-Unis en Europe ou en Asie et
vice-versa, qu’il s’agisse de machines-outils
allemandes, de produits
pharmaceutiques, de produits élec-
ABX LOGISTICS a équilibré son offre en investissant massivement dans le transport aérien et
maritime
troniques ou électroménagers pour la
grande distribution, de la distribution
des produits d’hygiène et de beauté
ou des voitures et pièces de rechange
pour le monde entier. Nous gérons
l’ensemble de la « supply chain » pour
des myriades de clients et de produits
à haute valeur ajoutée.
La création puis l’ancrage d’ABX
LOGISTICS à Bruxelles, en Belgique,
c’est un avantage ?
Lorsque la SNCB a créé ABX, elle n’a
pas créé un DHL ou un FEDEX. Nous
ne sommes pas un transporteur de
colis. Nous sommes des organisateurs
de transport de fret « business to business
» dans le monde entier. Nous
assurons le « dernier kilomètre » de
la distribution si on nous le demande,
mais en général, nous sous-traitons
cette partie de la distribution à des
partenaires fi ables. ABX est présent
dans près de 100 pays, dont 35 en nom
propre. Nous aurions pu nous installer
n’importe où, mais Bruxelles est
et reste une plate-forme idéale. Il est
vrai que la Belgique n’a pas très bien
l’invité Laurent Levaux
protégé ses centres de décision. Notre
pays a cru que le marché libre allait
fonctionner de manière altruiste et
nous nous sommes fait « violer par
consentement » plusieurs fois. Regardez
Cockerill ou Tractebel. Nous ne
nous sommes pas assez battus pour
défendre l’ancrage belge, la présence
du siège ici ou l’actionnariat belge.
La France et l’Allemagne le font, tout
comme les Pays-Bas avec lesquels nous
sommes parfaitement comparables.
Même le Luxembourg a mieux négocié
avec Mittal. C’est le mal belge. Les
politiques ont pensé que le redressement
des fi nances de l’Etat était prioritaire
au point de liquider, de brader
les plus belles participations de l’Etat.
Une nouvelle génération d’hommes
politiques comprend mieux les enjeux
et pensent enfi n à conserver – avec les
entrepreneurs - les centres décisionnels
en Belgique et in fi ne, garder un
maximum d’emplois.
Bruxelles est bien la capitale de
l’Europe ?
Bruxelles est une ressource potentielle
extraordinaire. L’image est très
forte mais clairement sous-utilisée
aujourd’hui. Les querelles de clochers
polluent notre attractivité. Bruxelles
« Il faut du profi t
bien sûr, mais le
vrai challenge,
c’est de se donner
corps et âme pour
une mission qui
transcende la
notion du profi t »
ne fait pas assez pour attirer les investisseurs,
et pourtant elle en a les capacités.
Quelques actions ciblées auraient
des résultats immédiats : les hommes
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N° 11 - NOVEMBRE 2007 - ENTREPRENDRE

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N° 11 - NOVEMBRE 2007 - ENTREPRENDRE
l’invité Laurent Levaux
Les produits et marchandises transportés par ABX Logistics, telle cette
turbine, ont souvent une haute valeur ajoutée
d’affaires français s’installent à Bruxelles
pour éviter l’impôt sur la fortune.
Aujourd’hui, ce sont leurs sièges sociaux
qu’ils déplacent vers Bruxelles.
Allons plus loin pour les attirer davantage
encore. Les éléments de législation
introduits par Didier Reynders (ruling,
intérêts notionnels, fi scalité pour
les étrangers,…) constituent un attrait
déterminant pour Bruxelles. Les autorités
bruxelloises devraient pratiquer
le « lateral thinking » et développer les
attraits de Bruxelles encore peu ou pas
promus du tout.
Quelles sont les recettes du redressement
d’ABX LOGISTICS ?
Nous approfondissons la stratégie défi
nie en 2003-2004 avec Karel Vinck.
Notre ligne de conduite tient en deux
points. D’abord, nous concentrer sur le
métier de transport international par
route, air et mer et l’entreposage, lié à
ces transports. Nous avons vendu ou
fermé toutes nos activités de distribution
locale, et drastiquement amélioré
nos performances de gestion. Ensuite,
accroître agressivement nos parts de
marchés dans l’aérien et le maritime.
Par exemple, depuis 2003, nous sommes
passés de 2 à 17 bureaux en Chine.
Nous nous renforçons vite aux USA, au
Royaume-Uni, en France et en Inde.
A côté de cela, il y a bien sûr l’axe opérationnel.
Nous avons reconstitué les
équipes de management, engagé à
l’étranger, mis en place des processus
de gestion plus effi caces,
pris des mesures d’amélioration
de la productivité, de
l’amélioration des forces de
vente. Nous avons négocié
et concentré nos achats de
capacités de transport.
Enfi n, nous attachons une
importance prioritaire aux
normes environnementales
ISO 14002 et à la certifi cation-sécurité
en insistant
sur la sécurité des halls d’entreposage
et de groupage.
Comment voyez-vous
l’avenir de la logistique
?
Le contenu informatique et
technologique de nos activités
ne cesse de croître. Nous travaillons
sur le « paperless fl ow ». Autre chose,
le secteur des transports connaît beaucoup
de vols. Les parkings sécurisés
vont se généraliser sur autoroute. Pour
le risque terroriste, il existe déjà des
scanners géants qui analysent le fret
aérien et maritime très rapidement.
Ces investissements lourds constituent
évidemment un avantage pour les
grands du secteur, tel ABX.
Quant aux modes de transport, je crois
et j’espère que la décennie qui vient
verra le progrès du rail. Les premiers
corridors, défi nis par l’Europe devraient
fonctionner dès 2012. Le rail redeviendra
compétitif dès 500 km, comme il
l’était avant les années 50. Pour cela
il faut faire sauter les goulots d’étranglement
ferroviaires en Europe (100
milliards d’€ d’investissements), harmoniser
la signalisation européenne
(10 milliards d’€ d’investissements) et
privatiser les sociétés d’exploitation de
fret ferroviaire. Mais la saturation des
routes va pousser l’Europe à avancer.
Je ne vois pas le transport aérien progresser
aussi vite qu’on pourrait le
croire. On voit par contre beaucoup de
marchandises rebasculer de l’aérien
vers le transport maritime. La production
est mieux organisée en Asie et les
3 semaines de délai supplémentaires
par voie maritime sont mieux gérées
aujourd’hui par les entreprises. Quoi
qu’il en soit, la logistique est un des
secteurs-clé du XXIe siècle.
Qu’est-ce qui fait courir Laurent
Levaux ?
J’ai eu beaucoup de chance ; de belles
opportunités grâce à des gens exceptionnels,
de Jean Gandois pour Cockerill
et CMI à Karel Vinck pour ABX.
Je pense aussi à l’entrepreneur Jean
Losfeld de Tournai, qui m’a proposé
mon premier challenge de reprise
d’entreprise à Liège. Ce qui m’attire,
c’est le défi de faire vivre ou revivre
une entreprise que les bien-pensants
condamnaient; c’est un travail d’équipe
à chaque fois. Il faut du profi t bien
sûr, mais le vrai challenge, c’est de se
donner corps et âme pour une mission
qui transcende la notion du profi t. ●
Parcours
Interview : Luc Rivet
Laurent Levaux
50 ans, 2 enfants
● Licence Sciences économique appliquée
UCL
● Entrepreneur à 22 ans, il redresse
puis revend une PME liégeoise environ
100 personnes de 1979 à 1984.
● MBA Université de Chicago 1985
● Rallie le bureau de consultance
McKinsey en 1985, où il exercera 10
ans, les dernières 4 années comme
« Partner »
● Devient PDG de Cockerill Mechanical
Industries (CMI) en 1995 et
exerce un redressement spectaculaire
de la société d’ingénierie. Il la
quitte début 2003 en étant devenu
un de ses actionnaires, après l’avoir
ramenée à la rentabilité dans ses
créneaux : ingénierie et maintenance
et en laissant un trésor de
guerre de 100 millions € de cash.
● Désigné « C4 d’honneur » et
conspué en 2002 par les syndicats
liégeois, alors qu’il est président
d’Agoria - Liège, pour avoir stigmatisé
le fait que le bassin de Liège représentait
9% des emplois du pays
pour 80% des arrêts de travail !
● Enseigne la stratégie d’entreprise à
HEC – Liège pendant 12 ans.
● PDG de ABX LOGISTICS Worldwide
depuis mars 2003.

CONSEIL BECI
Le principe est assez clair à ce
sujet : un bail commercial est
d’emblée conclu pour une période
minimale de 9 ans. Cependant,
il est possible d’avoir un bail commercial
d’une durée plus courte. Dans ce
cas, un accord sur la durée du bail doit
être constaté par un acte authentique
(chez un notaire) ou il faudra faire
une déclaration devant le juge.
Attention ! Le bail commercial ne
court qu’à partir de l’entrée du locataire
dans l’immeuble et non à la
date de la conclusion ou signature
du contrat.
Comment savoir si le bail que j’ai
conclu est un bail commercial ? La loi
sur les baux commerciaux ne s’appliquera
que si :
- Le preneur est un commerçant ;
- Le bien loué est un immeuble ;
- L’immeuble loué ou la partie
d’immeuble loué est affecté à titre
principal à l’activité commerciale
ou artisanale du preneur ;
- Le commerçant ou l’artisan est
en contact avec le public dans le
lieu loué.
Il faut donc que ces différentes conditions
soient remplies pour être en
présence d’un bail commercial. On ne
peut s’y soustraire et les obligations
du contrat doivent être appliquées
même lorsqu’il est stipulé par écrit
boîte à outils
Quelle est la durée minimale d’un bail commercial ?
qu’il s’agit d’un contrat ordinaire de
location ou encore lorsqu’il n’existe
pas de contrat écrit. ●
Contactez nos conseillers :
Nadine Ndjeka Shango
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N° 11 - NOVEMBRE 2007 - ENTREPRENDRE

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N° 11 - NOVEMBRE 2007 - ENTREPRENDRE
boîte à outils
BIEN-ÊTRE
Comment gérer son stress ?
Le stress sévit tant sur le lieu de travail que dans notre tête… Que peut-on faire pour
réduire le stress ressenti ? Il s’agit surtout d’adapter son comportement et ses attitudes.
Voici comment.
Pour gérer le stress, il est
important de réfl échir
à son comportement,
d’identifi er les situations que
l’on trouve stressantes et de
voir comment on y réagit généralement.
Il existe trois façons
de gérer le stress (également
appelées « techniques d’adaptation
») : l’approche orientée
problème, l’approche émotionnelle
et l’approche réductrice de
stress.
1. Le comportement orienté
problème consiste à s’attaquer
activement à une situation
ou à l’éviter et à l’attendre. En
fonction de l’événement, l’une ou
l’autre méthode sera plus indiquée.
Si le problème peut être changé,
l’approche active sera préférée.
Par exemple, la préparation de la
présentation en question sera une
méthode active de gérer le stress
qui découle de cette situation. En
revanche, si la situation ne peut pas
être changée (par exemple, la disparition
du conjoint), il ne sert à rien
d’essayer de résoudre activement le
problème. Dans la plupart des cas, il
est préférable d’attendre et de digérer
patiemment la situation.
Du yoga ou du sport pour réduire la tension physique
2. Le comportement émotionnel
a davantage trait à la manière
dont vous observez et interprétez les
événements. En réagissant de façon
plutôt dépressive ou au contraire en
évoquant des pensées rassurantes ou
réconfortantes ? La meilleure méthode
consiste à réduire le stress en évaluant
la situation avec le plus de précision
possible. Pour une présentation, il est
préférable de repousser les prévisions
irréalistes ou de mauvaise augure et
d’observer la situation de manière
réaliste. Il faudra se concentrer moins
sur son propre comportement que sur
le fait que vous voulez apprendre
quelque chose aux autres.
En pensant autrement, vous
vous sentirez autrement et votre
comportement sera aussi probablement
amélioré.
3. La troisième méthode vise
à réduire la tension physique
que nous pouvons ressentir
dans des circonstances stressantes.
Pour cela, nous pouvons pratiquer
des activités relaxantes :
faire régulièrement du sport,
faire du yoga, s’adonner à un
hobby… Cependant, certaines
personnes tenteront de soulager
cette tension en mangeant,
en buvant, en fumant plus… À court
terme, ces derniers exemples peuvent
avoir un effet réducteur de stress mais
à long terme, ils peuvent bien sûr causer
des dégâts et ne plus être effi caces
pour gérer le stress.
Selon la situation, vous devrez changer
votre méthode d’ « adaptation ». Par
exemple en vous exerçant à évaluer
des situations stressantes de manière
réaliste. Au début, cela vous prendra
du temps mais vous en récolterez les
fruits à long terme. ●
Source : Chronique Zen HDP
Communiqué Vandergoten
Actuellement dans le top 3 du secteur, Your Mover Vandergoten s’est spécialisé dans le domaine des déménagements
de bureaux dès sa création en 1976. La société repose sur trois piliers : le déménagement,
l’entreposage et la coordination. Une entreprise familiale, reprise en 1997 par le holding de la famille Pierre
avec une longue expérience du déménagement depuis 5 générations.
Un des atouts de Your Mover Vandergoten est sa plateforme Internet V-Move. Les clients réguliers peuvent
ainsi directement demander du personnel et du matériel pour déménager ses affaires. Cette application
sert également pour la gestion du stockage des archives et, plus original, du mobilier. Cet outil permet une
gestion transparente et effi cace, pour tous les partis.

En général, un client mécontent
raconte son expérience à 10
autres personnes, soit près de
3 fois plus qu’un client très satisfait.
Lors d’une réclamation, il est souvent
opportun de commencer par se
« nettoyer l’esprit ». La majorité des
clients sont de bonne foi. Le profi teur
est l’exception. Le plan d’action face à
un client mécontent peut être le suivant
:
● remercier le client d’avoir fait part
de son mécontentement
● le laisser s’exprimer pour désamorcer
sa colère
● faire préciser un maximum d’éléments
par des questions ouvertes
Rassurer un client mécontent, c’est gagner sa fi délité
afi n de cadrer au mieux les faits
● faire part d’excuses franches
quand le tort est évident du côté
de l’entreprise et marquer une
désolation lorsque le tort semble
être du côté du client
● rassurer sur le suivi qui sera apporté
à sa réclamation
● demander au client ce qu’il attend,
quelle est la solution souhaitée
● offrir un dédommagement éventuel
proportionnel à la complexité
du problème, à l’importance de
l’interlocuteur et à ce qu’il exprime
comme attente
● vérifi er si, après traitement de la
réclamation, toutes les attentes
ont été satisfaites
boîte à outils
Comment réagir face à un client mécontent ?
Seuls 4 % des clients font part de leur mécontentement, la majorité d’entre
eux préférant se taire et aller voir ailleurs. De même, 70 % des clients mécontents
reviendront si leur problème est résolu, voire 90 % si la solution
est apportée très rapidement.
● lister les causes des plaintes reçues
pour y apporter au plus vite
les corrections structurelles qui
s’imposent
Une réclamation est une occasion importante
de s’améliorer et de prouver
paradoxalement la capacité de l’entreprise
à réagir. Il faut éviter, quelle
que soit la situation, de se déclarer
impuissant ou non concerné par
le problème. Mieux vaut accueillir
la critique avec tranquillité pour y
répondre au mieux et sans émotions
exacerbées. ●
Olivier Kahn
Expert comptable
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pour les entrepreneurs et les starters en Région de Bruxelles-Capitale. Elle
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N° 11 - NOVEMBRE 2007 - ENTREPRENDRE

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N° 11 - NOVEMBRE 2007 - ENTREPRENDRE
boîte à outils
FISCALITÉ
Obligations relatives aux dettes des
entrepreneurs, volet social
Au 1er janvier 2008 entrera en vigueur une réglementation nouvelle sur la responsabilité
solidaire pour les dettes de l’entrepreneur.
Dans notre édition de septembre,
nous avons dressé un
aperçu des modifi cations apportées
à la législation fi scale sur la responsabilité
solidaire du commettant à
l’égard des dettes de son co-contractant
et de l’entrepreneur à l’égard du sousentrepreneur.
Actuellement, selon ce que nous appellons
« la procédure article 30bis », un
commettant (celui qui donne un ordre
de faire exécuter des travaux) qui, pour
la réalisation de travaux immobiliers
fait appel à un entrepreneur (celui qui
exécute ou fait exécuter ces travaux)
non enregistré est solidairement responsable
des dettes sociales de son cocontractant
à concurrence de 50 % de
leur montant. La même responsabilité
existe entre l’entrepreneur et son soustraitant.
De plus, lors de chaque paiement des
montants dûs pour les travaux exécutés,
un montant de 15 % ou 35 % (respectivement
dans le chef du commettant
et de l’entrepreneur) doit être retenu et
versé à l’ONSS.
Les personnes physiques qui font exécuter
des travaux pour leurs besoins
privés ne sont pas visées par ces obligations.
La nouvelle réglementation
applicable à partir du premier
janvier 2008.
La loi programme du 27 avril 2007 met
en place une réglementation entièrement
nouvelle qui entrera en vigueur
le premier janvier 2008.
La responsabilité solidaire pour
« les dettes de l’entrepreneur ».
Dans cette nouvelle réglementation, la
responsabilité solidaire du commettant
dépend de l’existence de dettes sociales
chez co-contractant entrepreneur (et
de même dans les relations entre l’entrepreneur
et ses sous-traitants).
Pour les besoins de la législation sociale,
ces dettes sont celles que le cocontractant
a au jour de la conclusion
du contrat avec le commettant. Cela
a pour première conséquence que le
fait de travailler avec un entrepreneur
enregistré ne suffi t plus pour être déchargé
automatiquement de la responsabilité
solidaire.
Inversément, il n’y a pas nécessairement
de responsabilité par le seul fait
de faire appel à un travailleur non-enregistré.
Dans la nouvelle législation, la responsabilité
solidaire n’est plus limitée à 50
%, mais porte sur 100 % du montant
(hors TVA) des factures de travaux. Cependant,
lorsqu’un commettant (ou
un entrepreneur) est déjà responsable
de dette fi scales relativement à un
contrat, la responsabilité pour dettes
sociales est limitée à 65 %. Soulignons
que la réglementation fi scale prévoit
de décharger le commettant de sa responsabilité
solidaire en matière fi scale
lorsqu’il existe des dette sociales chez
le co-contractant.
Le commettant (ou l’entrepreneur)
peut être déchargé de sa responsabilité
solidaire en effectuant les retenues ad
hoc.
Obligation de retenue
Le nouveau critère à retenir pour savoir
s’il existe une obligation de retenue
n’est plus l’enregistrement de l’entrepreneur.
L’obligation de retenue de 35
% qui existe actuellement dans le chef
des entrepreneurs est étendue, dans le
nouveau système, aux commettants.
La retenue de 15 % qui était d’application
dans certains cas, dans le sytème
actuel, a été supprimée.
L’étendue de cette obligation de retenue
est déterminée sur base des dettes
existant au moment du paiement du
prix des travaux. Le nouveau système
diffère du système actuel par le fait
que la retenue peut être limitée aux
dettes effectives de l’entrepreneur (ou
du sous-traitant). Lorsque le montant
effectivement retenu est inférieur à
ce qu’il aurait dû être, le commettant
ne sera pas déchargé totalement de
sa responsabilité solidaire, mais le
montant sur lequel cette responsabilité
porte sera réduit du montant effectivement
retenu et versé à l’ONSS.
Toute omission ou erreur relativement
à cette obligation de retenue peut être
sanctionnée par une majoration égale
au montant non retenu. ●
Cindy DE BOCK
Dettes à déclarer
L’identité des entrepreneurs ayant des dettes sociales
sera connue par une banque de données.
L’entrepreneur concerné fera connaître le montant
exact de ses dettes sociales au moyen d’une
attestation. Une attestation de dettes sociales
ne pourra être exigée que lorsque le montant
de la facture de travaux sera au moins égal à
7.143,00 € (règle dite du « de minimis »).
Voici un exemple :
Un entrepreneur reçoit une facture de son soustraitant
d’un montant de 7.000 € pour le placement
de fenêtres. Il doit avant toutes choses
consulter la banque de données pour vérifi er
si son cocontractant a des dettes sociales. Dans
l’affi rmative, en appliquant la règle ‘de minimis’,
il retient 35 % du montant et les verse à l’ONSS. Il
est ainsi déchargé de la responsabilité solidaire
à l’égard des dettes de son cocontractant.

Le backup ne consiste pas simplement
à dupliquer les données
contenues dans un système
informatique. Encore faut-il les
mettre en sécurité. Combien d’entreprises
ne stockent-elles pas leur
backup dans le même bâtiment que
celui de la source, voire juste à côté de
la source ! Un non-sens. La copie sauvegardée
doit permettre de restaurer
des données endommagées (à la
suite d’une suppression accidentelle
ou d’une modifi cation non désirée)
ou de remettre en état de marche le
système informatique à la suite d’un
incident.
Le choix du support et de la technique
de sauvegarde dépendent d’une série
de facteurs, notamment du volume
à stocker, de la fréquence et de la vitesse
de sauvegarde, du système d’indexation
des données, de la facilité et
la durée de restauration.
boîte à outils
SÉCURITÉ
Back up : comment prévenir le pire ?
A ce jour, deux tiers des entreprises belges ne sont pas en état de survivre à un sinistre informatique
important. Pourtant, une approche adéquate en termes de back up doit permettre
de remettre rapidement en selle les applications et les données critiques de l’entreprise.
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Poste client et serveur
Les stratégies de sauvegarde concernent
soit le poste client, soit le serveur.
Elles font appel à des méthodes
distinctes. Pour les postes clients, le
B.A.-BA consiste à effectuer des sauvegardes
sur CD-ROM, DVD, clés USB.
Avant d’installer un nouveau logiciel,
l’utilisateur peut exécuter un outil
intégré au système d’exploitation, les
« points de restauration », capables
de remettre le système dans l’état an-
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31
N° 11 - NOVEMBRE 2007 - ENTREPRENDRE

32
N° 11 - NOVEMBRE 2007 - ENTREPRENDRE
boîte à outils
térieur à l’installation. Certains logiciels
font une image (appelée «ghost»
en jargon) du système à un moment
donné. Rien n’empêche de stocker
cette image sur un support externe,
ce qui doit faciliter la restauration
des données en cas d’incident.
Au niveau des serveurs, les back up
exigent des supports à grande capacité
de stockage : bandes magnétiques,
cartouches numériques, disques durs,
supports optiques (CD-R, DVD-R ou
autres).
Stockage sur disques durs
Actuellement, les trois grands systèmes
de stockage de données sur disques
durs utilisés sont :
Le « storage area network », le « network
attached storage » et le « direct
attached storage ».
Le SAN (storage area network), préféré
par des organisations qui utilisent
d’importants volumes de données,
est un réseau de différents appareils
de stockage, disposant fréquemment
d’un système de dédoublement des
données, qui est relié au réseau IP par
une connexion haute vitesse. Le NAS
(network attached storage), moins
onéreux que le SAN, est un dispositif
de stockage relié au réseau IP. Le
DAS (direct attached storage) est un
système de stockage externe directement
connecté au serveur dont le
coût abordable est un avantage certain
mais dont la capacité est diffi cilement
extensible.
Sauvegarde via internet
Une nouvelle tendance, qui se généralise,
consiste à sauvegarder des
copies de sûreté via le web, c’est le
webstorage. En clair, les données sont
copiées sur un site hébergeur qui accueille
et stocke la copie. Cet héber-
geur, professionnel du back up, fait
lui-même des sauvegardes des copies
qui lui sont confi ées. Un coût intéressant
et la grande disponibilité de
la copie plaident en faveur du webstorage.
Pour éviter l’éventuelle utilisation
malveillante de ses données,
techniquement possible, l’entreprise
a intérêt à chiffrer ses données. Cette
solution, avant d’être concrétisée
avec un fournisseur, doit en tout cas
faire l’objet d’un examen attentif des
dispositions contractuelles, spécialement
concernant le volume de stockage
et la consultation des données.
Restauration
Deux facteurs principaux interviennent
dans la restauration des données
: la date de la dernière sauvegarde
effectuée (en jargon, le recovery
point objective) et la durée de remise
à disposition de toutes ces données. Si
le deuxième dépend surtout du matériel
utilisé, le premier dépend au premier
chef de la rigueur avec laquelle
l’entreprise applique sa politique de
sauvegarde : la périodicité des back
up, conservés extra-muros, est déterminée
en fonction de l’importance
des données.●
Bon à savoir
En cas de problème de perte de données sur
un PC, la meilleure chose à faire est de fermer
toutes les applications et d’éteindre
l’ordinateur, ceci pour éviter d’autres pertes et
préserver les possibilités de recouvrement des
données. En défragmentant régulièrement
son disque dur, on augmente les chances de
restauration en cas de pertes de données. Si un
fi chier a été partiellement écrasé, une partie
ou l’entièreté des données peut être restaurée.
Redémarrer le système d’exploitation du PC
touché peut écraser des fi chiers que vous essayer
de restaurer. Parade possible : retirer le
disque dur du PC et l’installer sur un autre PC
comme un drive secondaire.
Vincent Delannoy
Un des B.A.-BA du back up est la sauvegarde
sur CD-Rom

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34
N° 11 - NOVEMBRE 2007 - ENTREPRENDRE
bizzbox news l’actualité économique bruxelloise
BIZZ BOX
Chaque année, des entreprises belges
ou étrangères s’installent à Bruxelles
avec l’aide de la SDRB (Société de Développement
pour la Région de Bruxelles-Capitale).
Pas moins de 215 nouvelles
entreprises se sont installées depuis
2002 sur un site ou parc d’entreprises
géré par la SDRB ! Outre les solutions
immobilières, la SDRB accompagne
l’entreprise tout au long du projet d’implantation
et intervient comme facilitateur
auprès des autorités.
Grâce au partenariat avec la SDRB, la
société Caméléon entame ce mois-ci
L’ENTREPRISE DU MOIS
SAP Education Belgium Luxemburg propose
la série la plus complète et la plus actualisée
de cours SAP : plus de 200 cours et cursus ainsi
que des offres supplémentaires sur des sujets
spécifi ques et pour certains secteurs. Grâce à
son expertise en matière d’apprentissage et
de transfert de connaissance des produits SAP,
SAP Education aidera à optimiser les investissements
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Un présentoir Bizzbox dans votre entreprise ?
Communiquer via le réseau Bizzbox ?
02 345 74 55 - info@bizzbox.be
INFORMER. COMMUNIQUER.
Les entreprises ont enfi n leur réseau.
Grâce à 200 points de diffusion disséminés dans 390 entreprises à Bruxelles, les présentoirs Bizzbox
diffusent l’information économique et institutionnelle des acteurs bruxellois. Créé en association
avec Beci, le réseau veut renforcer les relations entre institutions de la capitale et promouvoir l’activité
économique bruxelloise. La rubrique Bizzbox News entend renforcer cet objectif.
FOCUS - Caméléon voit l’avenir
en vert grâce à la SDRB
la construction d’un nouveau bâtiment
sur un terrain SDRB de plus de
17.000 m 2 à Woluwe-saint-Lambert.
Famous Clothes, propriétaire de l’enseigne
Caméléon, organise des ventes
privées pour de grandes marques de
textile. Suite à la croissance de ses activités
et à une fi n de bail, Caméléon
cherchait un terrain. La SDRB proposa
un terrain à bâtir idéalement situé
à côté de l’autoroute E40. Caméléon
y concrétisera bientôt son nouveau
bâtiment de 13.300 m 2 (hors parkings
couverts). Outre l’espace de vente, l’entrepôt
et les bureaux, une crèche et un
restaurant cafétéria ont été intégrés
au projet sous l’impulsion de la SDRB,
pour le plus grand bénéfi ce de la zone
et de son attractivité.
Le choix s’est porté sur des matériaux
«durables»: bois local écolabel, béton
recyclable, toiture verte... L’investis-
Bon à savoir
CITYMARKETING
sement environnemental est estimé
à 1,5 million d’euros pour un investissement
global de 13 millions. La production
d’énergie alternative (solaire,
voltaïque et éolienne) devrait couvrir
50% des besoins.
Coordonné par la SDRB, le projet a
mobilisé les institutions et autorités
locales ou régionales : la SRIB (prêt
d’une valeur de 500.000 €), le Fond
Bruxellois de Garantie (garantie pour
un montant d’1.000.000 €), ACTIRIS,
Bruxelles Formation, l’ABE, Bruxelles
Environnement… Un exemple de travail
collectif : en un temps record, les
permis ont été obtenus et la convention
signée. Caméléon devrait pouvoir
débuter ses activités dans son nouveau
bâtiment dès l’automne 2008. ●
SDRB
t + 32 2 422 51 11 · www.sdrb.be
Organisés dans les grandes villes internationales, les Brussels Day sont des
opérations citymarketing axées sur la promotion de l’image de marque de la
Région bruxelloise, mettant en valeur sa dynamique économique, son attractivité
touristique et son art de vivre. Le prochain Brussels Day aura lieu le 22
novembre à Paris. Avec le partenariat de l’ABE, de la SDRB, de Bruxelles Export
et du BITC.
alambert@mrbc.irisnet.be (Bruxelles Export).
BIZZBOX NEWS
Pour une information pratique et effi cace, cette page Bizzbox
News et ses différentes rubriques vous sont accessibles !
Contactez-nous pour en savoir davantage. info@bizzbox.be

A la découverte de nos régions…
L’agence de communication Vademecom lance une série
de missions économiques vers et entre Bruxelles, la Flandre
et la Wallonie avec le soutien de plusieurs associations
professionnelles. Vademecom s’inspire du principe
des missions économiques à l’étranger pour l’adapter à
l’échelle nationale sous le concept « Be 4 Business », à savoir
des « voyages découvertes » au cœur des régions et
communautés du pays, axés chaque fois sur un secteur
d’activités précis. Be 4 Business offre une chance unique
aux décideurs, aux investisseurs, aux fédérations professionnelles
et aux journalistes de Flandre, de Bruxelles et
de Wallonie de rencontrer des entrepreneurs de leur propre
région, ou bien d’une des deux autres régions, afi n
qu’ils puissent découvrir de nouveaux développements et
de nouvelles perspectives. Les voyages seront donc ciblés
secteur par secteur avec des conférences, des soirées de
gala, des sessions de networking, des visites guidées et de
nombreuses informations sur les principales prestations
et valeurs ajoutées de chaque région.
Le You, un des nouveaux lieux
labellisés © le You
Le You, un des nouveaux lieux labellisés
© le You
DIXIT
«La tutelle régionale s’exerce
maintenant sur certains
impôts, c’est bien. Mais les
investissements dans les
infrastructures font cruellement
défaut. Il faut penser
création de valeur à Bruxelles»,
plaide Vincent Querton, chez
Jones Lang Lasalle
« Il est important de ne pas coller une étiquette politique
ou idéologique à cette initiative, précise Marc Henri De
Bruyne, Founding Consultant de Vademecom. Nos missions,
dont l’idée est née il y a déjà presque 2 ans, seront
d’ailleurs également accessibles aux entrepreneurs qui
aspirent à mieux connaître le marché de leur propre région.
Notre unique objectif est l’amélioration des échanges
entre des professionnels qui, paradoxalement, se
connaissent très peu alors qu’ils sont très proches les uns
des autres. Et tant mieux si nous parvenons à bousculer
d’éventuels préjugés au passage. »
Le projet Be 4 Business bénéfi cie du soutien de Beci - Brussels
Enterprises Commerce and Industry. ●
Contact:
VADEMECOM
Marc Henri De Bruyne
t: +32 2 269 50 21
www.be4business.be - www.be4business.eu
Des nuits bruxelloises de qualité
Le label Quality Night, créé par Vivendi
et le centre de Promotion de la Santé
de Bruxelles, garantit des normes
de bien-être identiques dans certains
lieux de sortie bruxellois et plus généralement
la qualité de l’accueil du
public dans les discothèques et salles
de soirées. Six services sont à présent
disponibles dans tous les lieux signataires
: eau gratuite, préservatifs et
bouchons d’oreille à prix modiques,
brochures d’information sur la santé,
alerte rapide en cas de circulation de
drogues à hauts risques, et enfi n, un
personnel (barmen, ouvreurs...) sensibilisé
aux premiers gestes d’urgence,
repères
par Stéphanie Brisson
à la communication non-violente, ou
encore aux effets des drogues (alcool
inclus).
L’ensemble de ces services est aisément
identifi able grâce à des pictogrammes
affi chés dans les lieux de
fêtes. Dans les halls d’entrées des
discothèques et salles de soirées participantes,
une borne indique aux
noctambules les emplacements de
chaque service. Les adresses Qualité
Nights : Bulex, Fuse, Halles de Schaerbeek,
Jeux d’Hiver, Magasin 4, Mirano,
NEMO, Recyclart, Ric’s Art Boat,
Structure Béton et le You. ●
www.qualitynights.be
224.886
Le nombre de titres
services achetés à
Bruxelles en août 07.
Source : ONEM – Direction
Statistiques
35
N° 11 - NOVEMBRE 2007 - ENTREPRENDRE

© Atomium - SABAM Belgium 2006

DOSSIER
Jean Blavier
© M. Van Hulst
Si tout le monde sait que le
« Made in Belgium » a beaucoup
de valeur parce que garant
d’une certaine qualité, tout le monde
aussi s’accorde pour dire que Bruxelles
est encore plus connue à l’échelle
universelle que la Belgique. Les chiffres
donnent le tournis : dans son livre
« Bruxelles, l’enfant mal-aimé »,
Rudy Aernoudt, ex-patron du département
« Economie » de l’administration
fl amande, affi rme que la marque
Brussels/Belgium est estimée au niveau
international, à 540 milliards de
dollars.
Bruxelles,
ses entreprises
et leur environnement
Bruxelles, une mine d’or qui s’ignore… 37
5 pistes pour rendre Bruxelles plus accueillante
pour les entreprises 43
70 millions € rien que pour Tour & Taxis,
Schuman et Meiser ! 46
Sols pollués, air vicié : où en est-on ? 50
Libéralisation du marché bruxellois
de l’électricité, an 01 54
Le plus étonnant est sans doute
qu’au niveau mondial, Bruxelles est
une des villes, ou plutôt un des lieux
de décision internationaux les plus
connus au monde, au même titre que
Washington, Londres, Tokyo ou Pékin.
A l’inverse, à l’intérieur de notre pays,
l’image de la capitale est très négative.
Un grand quotidien qui consacrait
un dossier sur Bruxelles il y a quelques
mois titrait « Cette capitale qui
n’a pas de pays ». Contrairement à ce
qu’on pourrait croire, cette image est
quasiment aussi négative en Wallonie
qu’en Flandre. Nos compatriotes
IMAGE DE MARQUE
Bruxelles,
une mine d’or qui s’ignore…
Est-il possible de construire un « city marketing » effi cient pour la capitale de la
Belgique et de l’Europe sans avoir au préalable conforté son image auprès des
9 millions de non-Bruxellois que comapte notre pays ?
du sud et du nord du pays sont d’accord
pour rassembler les habitants
de la capitale – et de sa périphérie…
- sous l’appellation peu amène de
« brusseleirs ». A quoi les professionnels
du marketing répondront qu’il
vaut mieux avoir une appellation
négative que pas d’appellation du
tout puisque, dit-on, « all publicity is
good publicity ».
Costa Brava
La période de fl ottement – c’est un
euphémisme - qui a suivi les dernières
élections fédérales a fait un tort
37
N° 11 - NOVEMBRE 2007 - ENTREPRENDRE

38
N° 11 - NOVEMBRE 2007 - ENTREPRENDRE
dossier bruxelles
considérable à l’image de la Belgique,
« ce pays qui se permet de donner des
leçons de compromis aux autres et
qui n’est même pas capable de faire
le ménage chez lui ». Qui a dit ça ? Le
Premier ministre luxembourgeois.
Il faut travailler sur
le city marketing.
Si une ville comme
Valence y arrive,
Bruxelles doit
a fortiori pouvoir
y arriver.
La presse internationale a relayé les
circonstances pénibles dans lesquelles
notre pays a géré son agenda
politique après le 10 juin et, dit un
fonctionnaire des Affaires étrangères,
« lorsqu’un Espagnol demande
à un Belge, quelque part sur la Costa
Brava, c’est vraiment aussi grave
qu’on le dit dans votre pays ?, il y a
beaucoup de chances qu’il réponde,
comme lors de la crise de la dioxine,
chez nous, il n’y a rien qui va… »
Le rapport avec Bruxelles ? Dans
tous les médias du monde, ce sont
les capitales qui portent le chapeau
lorsque leur pays se méprend. C’est
normal, c’est leur rôle et c’est celui
de Bruxelles. Mais pour cela, il faut
que la capitale soit soutenue par son
pays. Chez nous, ce n’est pas le cas.
Lorsqu’il a pris les rênes de l’Union
des entreprises de Bruxelles (UEB),
Emmanuel van Innis a plaidé pour
la mise en place d’un « branding »
(une marque) bruxellois. Pourquoi ?
Parce que si Bruxelles porte le chapeau
quand tout va mal, quand
tout va bien elle doit être le portedrapeau
de tout ce que notre pays
compte d’hommes et de femmes
dynamiques. « Bruxelles peut jouer
un rôle majeur en Europe et dans le
monde », a notamment dit Emmanuel
van Innis, mais pour cela il faut
les outils nécessaires. D’abord des
infrastructures suffi santes (métro,
entre autres), ensuite un hinterland
équilibré. « Il n’y a que les Belges qui
voient les frontières régionales. Il y a
à Bruxelles et alentour une communauté
d’intérêts » affi rme Emmanuel
Van Innis. Il faudrait aussi une image
de marque : « Il faut travailler sur le
city marketing. Si une ville comme
Valence y arrive, Bruxelles doit a fortiori
pouvoir y arriver ».
Pompe à fric
Ce n’est pas tout. « La capitale est une
pompe à fric, mais personne ne veut
le reconnaître », dit sans ambages un
attaché d’un cabinet ministériel de
la capitale. Plusieurs études ont été
consacrées au sujet, qui montrent
que le rayonnement de Bruxelles
s’étend très loin au-delà des 19 communes.
Plusieurs observateurs semblent
se rejoindre sur une fourchette
allant grosso modo de 30 à 60 communes.
Pour Philippe Janssens, le fondateur
du bureau d’études immobilières
Stadim, « le marché de l’immobilier
résidentiel anversois est en train
Créer de l’offre pour attirer du monde à Bruxelles
de pivoter sur lui-même. Il peine au
nord et se développe au sud, c’est-àdire
dans les communes tournées
vers Bruxelles ». N’est-ce pas une manière
de reconnaître que la capitale
infl uence la vie économique jusqu’à
la métropole ? Le même phénomène
est sensible à Gand.
La question mérite d’être posée à
ceux qui mettent en vente un bien
immobilier au sud d’Anvers ou à l’est
de Gand : « Etes-vous conscient du
fait que si vous réalisez une bonne
affaire, c’est grâce à Bruxelles, son
rayonnement économique et ses
gisements d’emplois ? » Elle mérite
aussi d’être posée aux acheteurs :
« D’accord, plus vous êtes proche de
Bruxelles, plus c’est cher. Mais êtesvous
conscient du fait que si votre
bien gagne chaque année en valeur
et que la plus-value est au rendezvous,
c’est grâce à Bruxelles, son
rayonnement économique et ses gisements
d’emplois ? »
Transferts
Dans le mémorandum qu’ils ont
transmis aux partis politiques avant
les élections fédérales du 10 juin dernier,
Emmanuel van Innis et Yvan
Huyghebaert, de Beci (Chambre de
© BITC - J.L. Vandewiele

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40
N° 11 - NOVEMBRE 2007 - ENTREPRENDRE
dossier bruxelles
Galeries de la Reine, un des hauts lieux du Bruxelles touristique
Commerce & Union des Entreprises
de Bruxelles), rappelaient une fois
encore les atouts de Bruxelles, notamment
cette série d’arguments
massue : la capitale n’abrite que 10 %
de la population du pays, mais elle
génère près de 20% du produit intérieur
brut (PIB). En outre, rappelaient
Van Innis et Huyghebaert, la capitale
offre 682.000 emplois dont la moitié
sont occupés par des non-Bruxellois,
qu’il s’agisse de Flamands (65 %) ou
de Wallons (35 %).
Le professeur Henri Capron (ULB) disait
dans une interview récente, « Il
y a plus d’argent qui va de Bruxelles
en Flandre qu’il n’y en a qui va de
Flandre en Wallonie ». Autrement
dit, les fameux transferts ne se font
pas dans le sens où on le serine, mais
dans le sens Bruxelles vers les autres
Régions du pays.
Le comble est sans doute que Bruxelles
souffre aux yeux de la plupart de
nos concitoyens – même les Bruxellois
- de tous les maux de la grande
ville alors que, toutes proportions
gardées et sans prétendre pour
autant que la sécurité et la propreté
soient exemplaires dans la capitale,
on n’y trouve ni la violence ni le
tohu-bohu – ce sont des euphémismes
- qui règnent à Paris, à Londres
ou même à Amsterdam.
Le chômage ? Certes, 20 %, c’est beaucoup.
D’autant qu’après avoir baissé
au 1er semestre 2007, il a remonté
à nouveau. Mais Anvers, 1ère ville
de la Flandre qui est tout de même
une des régions les plus riches d’Eu-
© M. Vanhulst
rope, compte près de 15%
de chômeurs. Cela aussi,
c’est typique des grandes
villes.
Paradoxalement, on crée
énormément d’emplois à
Bruxelles. « Ainsi, rappelle
Emmanuel van Innis,
plus de 20 000 emplois
nets sont créés chaque
année dans la capitale.
Mais ils profi tent surtout
à des non-Bruxellois ».
Peut mieux faire
Lorsqu’il a participé au
2ème Urban Forum de
Bruxelles (1) , au printemps
dernier, un spécialiste
français de la communication
urbaine a dit haut et
fort que « Bruxelles, tout
comme Anvers d’ailleurs
où le problème y est comparable,
pourrait faire
beaucoup mieux ».
Sur la base de ses atouts
– une situation géographique
centrale au coeur
d’une des zones les plus
peuplées et les plus prospères
du monde, son statut
de capitale de l’Europe,
sa « marque », tellement
connue dans le monde
que la compagnie aérienne
nationale est devenue
« Brussels Airlines » -, Bruxelles pourrait
développer un marketing urbain
beaucoup plus percutant. Les techniques
existent : il suffi t de puiser dans
la boîte à outils des professionnels
du marketing. Mais cela implique de
procéder au préalable à un inventaire
complet des points positifs et des
points négatifs que recèle Bruxelles.
Pour mettre les premiers en valeur
et peser autant que possible sur les
seconds. Sur le plan technique, faire
le marketing d’une ville permet de
recourir à une gamme de moyens
quasiment inépuisable. Bref, le fond
est bon, les arguments sont au rendez-vous
et les techniques existent.
Bruxelles est une mine d’or, cessons
de creuser avec une pelle en plastique.

Avec les Régions
L’UEB (Union des Entreprises de Bruxelles) et la CCIB
(Chambre de Commerce de Bruxelles), désormais réunies
au sein de « Brussels Enterprises Commerce & Industry »
(Beci), ne cessent de frapper sur le clou et d’attirer l’attention
sur la nécessité impérative, avant toute autre chose,
de valoriser le rôle de Bruxelles dans la Belgique fédérale.
« En tant que capitale socio-économique fédérale et internationale,
Bruxelles doit bénéfi cier d’un cadre institutionnel
et communautaire consolidé et stabilisé. L’application
des principes de subsidiarité et de hiérarchisation
est essentielle », dit Yvan Huyghebaert.
Beci plaide aussi en faveur d’une meilleure coopération
interrégionale. Le bassin socio-économique bruxellois
dépasse ses frontières – on le sait - et requiert une coordination
effi cace entre les entités fédérées – on ne le sait
pas assez -, notamment dans les domaines de l’aménagement
du territoire, des infrastructures de mobilité et de
l’accessibilité générale.
Concrètement, Beci propose que la Commission de concertation
entre l’Etat fédéral et Bruxelles puisse être élargie
aux deux autres Régions pour tout ce qui concerne le rôle
international et national de la capitale. Autres recommandations,
promouvoir l’image et le rôle international
de Bruxelles via un partenariat public-privé en matière
d’infrastructures commerciales, sportives et culturelles.
Seulement voilà, il ne faut pas sous-estimer un risque :
Bruxelles ne peut rien (faire) seule, elle a besoin des deux
autres Régions du pays qui doivent reconnaître son rôle
et travailler de concert à son développement, pour le bien
de tous.
Avec et pas contre
Ce qui suppose que Bruxelles soit gérée non contre les
deux autres Régions du pays, mais avec elles – et inversement.
Sur cet aspect des choses, il y a énormément de
travail à réaliser et d’obstacles à éliminer avant même de
pouvoir se mettre autour de la table pour discuter marketing,
communication, « branding » et image de marque.
Par exemple, il faut que les dirigeants régionaux s’entendent
et communiquent entre eux. Si le courant
aujourd’hui semble passer entre le Wallon Rudy Demotte
et le Flamand Kris Peeters, on ne sait pas trop de ce qu’il
en est avec Charles Picqué. Il faut que les dirigeants régionaux
entretiennent des rapports décomplexés entre
eux : que par exemple, les uns ne prennent pas le besoin
d’expansion économique des autres pour une tentative
d’annexion ou que les autres ne prennent pas l’indifférence
relative des uns pour une attitude de rejet. Hélas,
à ce niveau, il s’agit d’une question d’hommes et de femmes.
Si l’alchimie des relations humaines peut faire des
merveilles, ses errements peuvent aussi faire de gros dégâts.
●
(1) Voir le site www.urbanforum.be
Jean Blavier
dossier transport & mobilité
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41
N° 11 - NOVEMBRE 2007 - ENTREPRENDRE

Communiqué ING
Commercial Finance
Il y a plus dans vos factures que vous
ne le pensez!
Le portefeuille des débiteurs d’une entreprise
peut constituer une excellente
source de financement de son fonds de
roulement. Des solutions sur mesure et
des possibilités internationales font de
la finance commerciale moderne bien
plus que ce qu’on appelait auparavant
le factoring.
«La plupart des clients sont introduits auprès
du département Commercial Finance
(ComFin) par leur chargé de relations
ING», explique Albert Biebuyck, son administrateur
délégué. «C’est généralement le
cas quand les besoins en financement de
l’entreprise dépassent le niveau des lignes
de crédit existantes. La finance commer -
ciale permet alors de franchir un pas supplémentaire.
Non que nous osions prendre
plus de risques, mais précisément parce
que nous tenons compte de l’entreprise
elle-même, ainsi que de ses créances.»
Le produit de base du Commercial Finance
est le financement des créances. ING
ComFin «achète» les factures du client, à
qui elle paie immédiatement un pourcentage
convenu (généralement, de 75% à
80%) du montant dû. Le solde est versé
après paiement par le débiteur à ING
ComFin. «Les banques sont contraintes par
les dispositions de Bâle II de baser davan-
tage leur octroi de crédits sur un actif réel»,
commente Albert Biebuyck. «Or, les factures
constituent sans conteste un élément
des actifs». La valeur précise du portefeuille
de factures fait l’objet d’une évaluation
détaillée. Elle sera d’autant plus élevée que
tous les débiteurs seront fiables et paieront
rapidement, au bénéfice du taux de financement.
Pour ING ComFin, une manière
simple d’évaluer précisément la valeur d’un
portefeuille de débiteurs consiste à prendre
elle-même en charge le suivi des factures
(une fois celles-ci arrivées à échéance).
C’est la raison pour laquelle la gestion des
débiteurs est le deuxième service de base
d’ING Commercial Finance. «Nous le proposons
aussi séparément», indique Albert
Biebuyck. «Certaines entreprises, très ouvertes
à l’externalisation, préfèrent ne pas s’occuper
de ce genre de chose. D’autres, qui ne
disposent pas de suffisamment de personnel
pour suivre précisément l’encaissement de
leurs factures, souscrivent au service parce
qu’elles se savent vulnérables sur ce plan».
Le troisième produit de base proposé par
ING Commercial Finance est la couverture
du risque d’insolvabilité des débiteurs. Cela
signifie concrètement que les factures (ou
leur solde, s’il y a eu préfinancement) qui
sont encore ouvertes 100 jours après leur
échéance sont payées par ING ComFin.
«Le client peut opter pour l’un ou l’autre
de ces services ou pour les trois», résume
Albert Biebuyck. «Nous nous profilons en
outre dans le cadre de chacun d’eux comme
un spécialiste de solutions sur mesure.
L’entreprise peut, par exemple, choisir de
ne nous confier le suivi de ses factures que
quatre semaines après l’échéance ou d’exclure
certains débiteurs de la cession».
Ce travail sur mesure, conjugué au besoin
de plus en plus pressant de financements
basés sur les actifs, explique en grande partie
le succès de la finance commerciale auprès
des entreprises dynamiques ou en
phase de croissance.
Albert Biebuyck insiste sur la dimension
internationale du service: «Nous sommes à
même de suivre les factures adressées à des
débiteurs étrangers dans l’Europe entière par
le biais de notre propre réseau ou en faisant
appel à des correspondants présents aux
quatre coins du monde.» Pour les clients disposant
de filiales à l’étranger, les débiteurs
peuvent faire l’objet d’un suivi local aux
Pays-Bas, au Luxembourg, en Allemagne, en
Pologne, en France, en Autriche, en Suisse, au
Royaume-Uni et en Roumanie – et la liste n’a
pas fini de s’allonger!

dossier bruxelles
PROMOTION
5 pistes pour rendre Bruxelles plus
accueillante pour les entreprises
Terrains industriels, infrastructures commerciales, transports en commun, bureaux
pour jeunes entreprises, reconversion de logements : où en est-on ?
La Flandre et la Wallonie se partagent
la majeure partie de
la superfi cie du pays avec, au
beau milieu, une Région bruxelloise
qui assure à elle seule quelque 20% du
produit intérieur brut (PIB). Dans ces
conditions, le fait qu’il y ait une politique
bruxelloise d’encouragement et
de soutien de l’activité économique
est stratégique, non seulement pour
Bruxelles, mais aussi pour tout le
pays. Ce qui implique d’être attentif à
Une politique
bruxelloise
d’encouragement
et de soutien de
l’activité économique
est stratégique, non
seulement pour
Bruxelles, mais aussi
pour tout le pays.
cinq points : la mise à disposition de
terrains industriels ; la création d’une
infrastructure commerciale « up to
date » ; le développement des transports
en commun ; l’augmentation
de l’offre en locaux pour jeunes entreprises
; le recyclage des immeubles de
bureaux obsolètes.
1. Terrains industriels
Ces vingt dernières années, Bruxelles
a changé : l’emploi dans les technologies
de l’information et de la
communication a progressé, surtout
dans les petites unités. Une mutation
que Bruxelles ne parvient pas à gérer
comme elle le devrait. En matière de
terrains industriels, dit Floriane de
Kerchove, directeur d’Agoria Bruxelles,
« il y a ceux qui y sont et ceux qui voudraient
y être. Ces derniers n’ont une
chance d’y arriver que s’ils ne sont ni
trop gourmands, ni trop pressés ».
C’est la Société de développement
régional de Bruxelles (SDRB) qui a la
haute main sur les réserves de terrains.
Hélas, dit Nicolas van der Straten
(King Sturge), « sa priorité est le
logement. Les industriels, eux, passent
après ». Ce qui manque, c’est la souplesse.
Ainsi, regrette Floriane de Kerchove,
« la demande d’obtention d’un
permis d’environnement pour un
immeuble comptant plus de 200 parkings
peut aller jusqu’à 450 jours parce
qu’il faut une étude d’incidence ».
Quel est le chef d’entreprise qui peut
se permettre de tels délais dans un
monde en perpétuel changement ?
2. Infrastructure
commerciale
Dans le « Schéma de
développement commercial
» qu’il a rendu
public fi n 2006, le ministre
bruxellois de
l’Economie, Benoît Cerexhe,
s’est fi xé comme
priorité de travailler
sur les noyaux commerciaux
existants et
de s’attaquer à l’un des
problèmes qui minent
le commerce de détail
bruxellois : l’insuffi sance
en infrastructures.
C’est dans ce cadre qu’il
faut voir le projet de
construction d’un centre commercial
au nord de Bruxelles, soit à Schaerbeek
Formation, soit sur le plateau du
Heysel. C’est dans ce cadre qu’il faut
voir les efforts de relance de l’avenue
de la Toison d’Or, que ce soient les 20
millions EUR qui seront investis par
ING et la famille Gillion dans la rénovation
des galeries de la Toison d’Or,
en attendant que l’ex-projet Heron,
repris entre-temps par le groupe néerlandais
ProWinko, sorte du dédale des
procédures bruxelloises d’urbanisme.
C’est dans ce cadre aussi qu’il faut voir
l’ouverture du show-room de BMW
au boulevard de Waterloo, ainsi que
la rénovation, tout à côté, des hôtels
de maître Wittouck et Meskens et la
(re)construction de l’ancien siège du
Crédit professionnel, en attendant que
le trafi c automobile soit enterré entre
la Porte de Namur et la Porte Louise et
que l’on y érige un petit centre commercial
qui fera la jonction entre les
deux rives de la petite ceinture.
Un nouveau stade à Bruxelles ?
43
N° 11 - NOVEMBRE 2007 - ENTREPRENDRE
© Memorial Van Damme

44
N° 11 - NOVEMBRE 2007 - ENTREPRENDRE
dossier bruxelles
3. Des petits bureaux pas chers
On crée à nouveau des entreprises à
Bruxelles, le ministre Cerexhe l’a rappelé
tout récemment encore. Ce regain
d’activité va de pair avec le développement
de l’emploi : 25.000 jobs « nets »
(= après déduction des destructions
d’emplois) ont été créés en 2006 et
2007 sera meilleure encore.
Pour héberger ces activités nouvelles,
il faut des locaux, des bureaux. De préférence
petits et pas chers. Sur ce plan,
Bruxelles offre un avantage compétitif
par rapport aux autres grandes villes
d’Europe. Bien sûr, on peut louer chez
nous comme ailleurs des bureaux « à
géométrie variable » auprès de sociétés
spécialisées offrant ce service
partout en Europe. Mais le marché immobilier
offre aussi quantité de solutions
dans notre capitale. Il est parfaitement
possible de trouver à Bruxelles
des surfaces de bureaux de bonne
qualité et bien situées pour un loyer
annuel de 120 EUR/m 2 hors charges et
taxes. Faites le calcul : pour un bureau
de 60 m 2 , cela revient à 7.200 EUR par
Let’s meet
Prenez place dans l’univers insolite
des panoramas bruxellois vus des toits
Le secteur de la Meetings Industry fl irtera avec les
sommets lors de la prochaine édition de la Brussels
Meetings Week, qui aura lieu du 17 au 21 mars 2008 à
l’initiative du BITC - Bruxelles International - Tourisme
& Congrès. Cette édition marquera en effet le lancement
de « Brussels Panoramas », qui se déroulera du
14 au 16 mars 2008, programme de rencontres et de
découvertes depuis les toits de la ville, qui mettra à
l’honneur l’ensemble des métiers du MICE, aux plus
hauts points de la capitale.
L’objectif de cette initiative est de faire « se rencontrer
» les professionnels et un large public d’une manière
pour le moins originale, et d’aller de ce fait un pas
plus loin – plus haut – dans la volonté de faire participer
les Bruxellois et tous ceux qui visitent la ville à cette
dynamique de « rencontres ». Le BITC veut, de cette
manière, offrir un autre regard sur la ville et encourager
chacun à promouvoir les attraits de la Capitale.
Bruxelles International - Tourisme & Congrès a
an ou 600 EUR par mois avant charges
et taxes. Essayez de trouver sur le marché
du résidentiel un 60 m 2 à ce tarif…
C’est très concurrentiel et, soit dit en
passant, il n’y a plus aucune raison de
se mettre en infraction à l’égard des
dispositions communales visant à limiter
les activités économiques dans
les logements. Ce serait plutôt l’inverse
qui pourrait se produire !
4. Des logements dans les
bureaux
S’il est un quartier bruxellois intéressant
à observer, c’est bien celui
de l’avenue Marcel Thiry à Woluwé
Saint-Lambert. Cet ancien quartier
de bureaux est en train de mourir
sous le double effet de l’obsolescence
(les immeubles sont démodés) et de
la concurrence régionale (les loyers
sont moins chers en périphérie), ce
qui n’incite pas les promoteurs à se
lancer dans de coûteuses opérations
de rénovation. Or, Bruxelles manque
de logements moyens, le quartier est
idéalement situé, d’un accès facile
at the top
donc demandé à l’association des agences d’événement,
l’ACEA (Association of Communication Event
Agencies) impliquée activement dans le comité de pilotage
de la Brussels Meetings Week, de concevoir un
événement vraiment hors du commun, qui permettrait
au grand public de vivre, en temps réel et en immersion
totale, toutes les facettes d’un grand événement.
L’ACEA a pris de l’altitude pour proposer un événement
inédit, qui entraînera le public dans des contrées
urbaines inconnues, à la découverte des toits de la ville.
Pour installer ces « rencontres aux sommets », l’ACEA
a chargé l’une de ses agences, VO communication, à
l’origine de l’idée, du développement du projet.
Les toits, derniers espaces vierges de nos villes
- territoires insolites, inexplorés, interdits - ont toujours
été source d’inspiration et de créativité pour les
artistes. Avec l’événement « Brussels Panoramas »,
un fragment de leur imaginaire sera mis à la portée de
tous.
Appel à participation
Vous souhaitez devenir un partenaire privilégié de Brussels Panoramas ?
N’hésitez pas à contacter les organisateurs :
Le BITC :
Kathleen Davisters Tel : 02/ 549 50 58
k.davisters@brusselsinternational.be
ou VO communication : Tel : 02/ 346 59 49
et bien desservi par les transports en
commun. Bref, toutes les conditions
sont réunies pour y créer un nouveau
quartier résidentiel. Hélas, les choses
n’évoluent que fort lentement, là
comme ailleurs (avenue Louise par
exemple) où certains immeubles de
bureaux obsolètes pourraient être
reconvertis en logements. Selon le
dernier Observatoire des bureaux, les
reconversions autorisées en 2006 portent
sur 42.500 m 2 , soit l’équivalent de
deux gros immeubles de bureaux ou
0,35 % du parc des bureaux bruxellois.
Ce n’est pas ainsi que l’on va repeupler
Bruxelles, y assurer le développement
du commerce et y légitimer l’extension
du réseau de métro. ●
Jean Blavier
5. Transports en commun
Soyons réalistes : par rapport à d’autres villes
de même taille comme Amsterdam ou Lyon,
notre capitale est et reste un endroit où l’on
roule fort bien en voiture. Le Belge est un opportuniste
: ça roule ? On continue ! Certes,
la situation se détériore de jour en jour – il y
aurait 600.000 navetteurs, soit 20% de plus
qu’il y a dix ans, et 60% d’entre eux viennent
en voiture – et, à terme, il faudra trouver des
alternatives, soit dans le transport individuel
doux (vélo, « pedibus cum jambis »…),
soit dans les transports en commun. A ce niveau,
trois options de dessinent qui, chacune,
s’adressent à des clientèles différentes :
● l’objectif du RER est d’inverser le rapport
entre navetteurs motorisés et autres,
autrement dit de faire passer à 60% le
nombre d’entre eux recourant aux transports
en commun, ce qui entraînerait une
réduction de 120.000 unités des utilisateurs
de voiture individuelle. Mais c’est
l’objectif…
● le métro bruxellois, dont on inaugure
de nouvelles stations au compte-gouttes
seulement, doit absolument être équipé
de deux nouvelles lignes : une ligne allant
de Schuman à la Porte de Namur, une
deuxième desservant Uccle. Mais par le
passé les Ucclois ont refusé les propositions
de la STIB, et elle leur en tient rancune…
● le réseau actuel des trams et des bus a été
revu il y a quelques mois. Malgré quelques
grincements de dents, la réforme est
bien passée. Les trams en site propre ont
de plus en plus de succès. On continue sur
la même… voie !

Quel prix accordez-vous à la
protection de vos collaborateurs?
Une approche inconsidérée peut coûter une fortune à votre entreprise.
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46
N° 11 - NOVEMBRE 2007 - ENTREPRENDRE
dossier bruxelles
© Tour&Taxis
CHANTIERS
70 millions € rien que pour Tour & Taxis,
Schuman et Meiser !
Le gouvernement bruxellois envisage d’investir autant sur la petite ceinture,
que sur les places publiques à vocation régionale, sur les artères et les plaques
tournantes à grand trafi c et sur certaines voiries locales présentant un caractère
stratégique
Bruxelles aura beaucoup changé
dans quelques années et
ceux qui estiment que cette
ville est toujours en travaux devront
prendre leur mal en patience en
sachant que d’ici 2012, ils risquent
d’être plus intenses encore. Ne diton
pas qu’il faut souffrir pour être
belle ? La capitale, ses habitants
mais surtout ses navetteurs vont
souffrir d’ici là.
Il y a trois catégories de projets de
travaux publics: les projets de dimension
internationale de par leur
budget (plus de 20 millions €) et leur
impact sur la ville ; les projets de
taille nationale de par leur budget
(environ 10 millions €) et leur impact
sur la mobilité des navetteurs
(artères mettant en liaison les trois
anneaux routiers entourant Bruxelles,
le « ring », la grande ceinture et
la petite ceinture) ; les projets à caractère
local, mêlant trafi c de transit
et vie de quartier.
Tour & Taxis
Ce « morceau de ville » d’environ
50 ha est promis à un bel avenir. Il
faudra au préalable améliorer les
liaisons avec le reste de la ville, qu’il
s’agisse des quartiers populaires enserrant
le site à l’ouest, du ring au
nord, du centre de la ville à l’est et
au sud. Le gouvernement bruxellois
a prévu le budget colossal de plus
de 25 millions €, étalés sur trois ou
quatre ans et comprenant à la fois le
réaménagement des deux principales
artères entourant Tour & Taxis,
l’avenue du Port (6 millions €) et la
rue Picard (3 millions €), qui a fait
l’objet jusqu’ici d’une rénovation urgente
et provisoire tant les accidents
y étaient nombreux. Il faut y ajouter
7 millions € pour la connexion entre
le canal et le boulevard Belgica,
c’est-à-dire d’est en ouest. A cela
s’ajoutent encore 7 millions € pour
la nouvelle trajectoire (actuellement
en chicane) et le réaménagement du
boulevard Bolivar, 3 millions pour le
quai de Willebroeck appelé à devenir
un endroit à la mode et 1,6 million €
pour la nouvelle ligne de tram qui,
d’est en ouest, rejoindra la gare du
Nord à la station de métro Belgica.
Meiser
Déplaçons-nous vers l’est en longeant
le canal vers le nord puis en remontant
le boulevard Lambermont
vers la place Meiser où le gouvernement
bruxellois envisage d’investir
quelque 20 millions €, en provenance
de Beliris semble-t-il (ce n’est pas
encore décidé). A cet endroit, Bruxelles
renouera avec un passé quasi
oublié : les tunnels puisque l’idée est
de faire passer sous la place le trafi c
en provenance du square Montgomery
et du viaduc Reyers (dont la
suppression est à l’étude), parallèlement
au tunnel du pré-métro dont
le prolongement est envisagé, lui, en
direction de la future gare RER du site
Josaphat. La place Meiser est un véritable
casse-tête urbanistique, non
seulement parce qu’une petite dizaine
d’artères y aboutissent (boulevards
Lambermont et Reyers, avenue
Plasky, chaussée de Louvain, avenue
Améliorer les voies d’accès à Tour et Taxis

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48
N° 11 - NOVEMBRE 2007 - ENTREPRENDRE
dossier bruxelles
Rogier…), mais aussi parce qu’elle est
un important nœud d’éclatement du
trafi c vers la grande ceinture, le centre
de la ville et les faubourgs tout en
présentant un caractère fortement
résidentiel. Les travaux sont prévus
pour 2008-2009. A vos GPS pour
trouver d’ores et déjà un itinéraire
alternatif tant cela promet de joyeux
embouteillages !
Schuman
Déplaçons-nous cette fois vers le
sud en empruntant l’avenue Plasky
pour descendre vers le quartier européen
et son centre névralgique, le
rond-point Schuman. Là, ce sont 22
millions € qui seront investis par
les pouvoirs publics tant en surface
qu’en sous-sol, où les navetteurs et
les visiteurs des institutions européennes
devraient enfi n bénéfi cier à
l’horizon 2009 d’une gare de chemin
de fer, de RER et de métro dignes de
la capitale de l’Europe.
70 millions €
Ces trois postes représentent ensemble
quelque 70 millions € qui seront
investis dans les quatre ans sur ces
trois sites stratégiques. Le programme
d’investissement du ministère
régional des Travaux publics prévoit
L’aménagement souterrain de Schuman est au programme
d’investir à peu près autant dans différents
types de travaux portant sur
des infrastructures de premier plan
autres que celles décrites
ci-dessus, par exemple
les axes structurants et
les liaisons inter quartiers.
Commençons par
les investissements à
caractère national parce
qu’ils concernent à la
fois les navetteurs interrégionaux
(qui viennent
de Flandre ou de Wallonie)
et les navetteurs
périphériques (qui viennent
des faubourgs pour
rejoindre les quartiers de
bureaux). Prenons quelques
exemples.
Axe Porte de Ninove
– Place Sainctelette
La porte de Ninove et
le boulevard de grande
ceinture qui longe le
canal jusqu’à la place
Sainctelette vont faire
l’objet en 2008 et 2009
d’un investissement global de près
de 15 millions € qui sera fi nancé
par Beliris. Cet axe fait partie de la
grande ceinture mais est sans doute
son maillon le plus faible. Il associe,
sur un mode aujourd’hui totalement
suranné, habitat, commerces
et bureaux, voies
rapides, tram et
surfaces centrales
totalement sousexploitées
si ce n’est
pendant la période
de la Foire du Midi.
La porte de Ninove
sera transformée
en parc public de
manière à renforcer
le caractère résidentiel
qui devrait
être le sien dans les
années à venir (avec
les projets de logements
de la Société
de développement
régional de Bruxelles).
Le boulevard
rejoignant la place
Sainctelette par le carrefour avec la
chaussée de Gand est un véritable
entonnoir à véhicules de toutes sor-
© BITC - O. van de Kerchove
12 millions € prévus pour la place Rogier
tes indigne de ce qu’il est en train de
devenir : un endroit à la mode grâce
à la présence de l’eau, d’une réelle
vie collective multiculturelle et de
logements correspondant aux nouveaux
besoins urbains.
Axe ULB – Pont Van Praet
S’il est un autre axe associant trafi c interrégional,
interurbain et local, c’est
bien celui allant de l’ULB au pont Van
Praet tout au long, pour l’essentiel,
du boulevard Général Jacques et du
boulevard Lambermont. Le gouvernement
bruxellois va y investir quelque
12 millions € entre 2008 et 2010, non
seulement pour rénover le boulevard
Général Jacques – qui sera, comme
on dit, « verdurisé » - et le boulevard
Lambermont – en passant par la place
Meiser -, mais aussi et même surtout
pour assurer une continuité urbanistique
sur cet axe qui, bien que tapissé
de logements et dans une moindre
mesure de bureaux, tient quasiment
de l’autoroute urbaine à certains moments
de la journée.
Places à réaménager
Passons aux places, ces plaques
tournantes du trafi c qui sont aussi
© OPT - J.P. Remy

des lieux de vie urbaine
intense.Plusieurs d’entre
elles ont été martyrisées.
Deux exemples viennent
immédiatement à l’esprit,
la place Rogier et la place
Flagey. Le gouvernement
bruxellois a décidé d’investir
plus de 7 millions €
dans le réaménagement
de la dernière citée, dont le
bassin d’orage souterrain
est maintenant terminé.
Les travaux sont en cours.
A la place Rogier par contre,
tout ou presque reste encore
à faire. La facture pour
le réaménagement de cette
place aujourd’hui suturée
sur trois de ses quatre côtés
est de quelque 12 millions €,
en ce compris la rénovation
de… l’avenue du Boulevard,
qui mène de la place Rogier
au boulevard Albert II. Les
travaux devraient démarrer
cette année encore et se terminer
en 2008 ou en 2009.
Boulevards centraux
Les boulevards centraux
devraient être refaits à l’horizon
2009 sur le modèle de
la rénovation effectuée au
boulevard Anspach, dont
coût 5 millions €. Mais le
débat fait rage entre les
commerçants, la Ville et les
autorités régionales : 1 ou 2
bandes de circulation dans
chaque sens ?
Restent les projets à caractère
local, mais il convient
d’en isoler un, l’abattage
et le remplacement des arbres
de la drève de Lorraine
ainsi que la pose d’un nouveau
revêtement routier
sur cette voie de pénétration
pour la somme totale
de 3 millions €. C’est prévu
pour 2008-2010. Navetteurs
venant de Waterloo, préparez
vos mouchoirs. ●
Jean Blavier
C.E.P.B • G.O.H.B
COMMUNAUTÉ DES ENTREPRISES
DU PORT DE BRUXELLES asbl
ONDÉE EN 1957, LA COMMUNAUTÉ PORTUAIRE
FREGROUPE
INDIVIDUELLEMENT OU VIA LEURS
ASSOCIATIONS PROFESSIONNELLES RESPECTIVES,
LES ENTREPRISES IMPLANTÉES DANS LE PÉRIMÈTRE
PORTUAIRE BRUXELLOIS.
ÉUNISSANT LES 3 MODES DE TRANSPORT
R(EAU-RAIL-ROUTE)
AINSI QUE LES ACTIVITÉS
LOGISTIQUES ET INDUSTRIELLES QUI S’Y DÉVELOPPENT,
LA COMMUNAUTÉ PORTUAIRE, TRAIT D’UNION ENTRE
LE PRIVÉ ET LE PUBLIC :
• ASSURE UNE CONCERTATION PERMANENTE
ENTRE LES DIFFÉRENTS ACTEURS DE LA ZONE
• DÉFEND LES INTÉRÊTS ET SENSIBILISE LES
AUTORITÉS PUBLIQUES AUX BESOINS DES SECTEURS
REPRÉSENTÉS
• ENCOURAGE LA PROTECTION ET LE DÉVELOPPEMENT
DU CENTRE INDUSTRIEL ET LOGISTIQUE QU’EST LE
PORT DE BRUXELLES
• ENCOURAGE LA MULTIMODALITÉ ET SOUTIENT
DES PROJETS PORTEURS
dossier bruxelles
Chantiers à venir en vrac
Quelques chantiers qui risquent de bouleverser quelque peu la mobilité au centre ville,
par exemple la rue Théodore Verhaegen et son embouchure à la Barrière de Saint-Gilles
(2007-2008, 4 millions €), l’avenue Albert et la place Vanderkindere, dont le rôle d’artère
stratégique et de plaque tournante ne sont pas à souligner (2007-2008, 3 millions €),
l’avenue Charles Woeste, également un important axe de pénétration pour les navettes
venant du ring (2007-2008, 4 millions €), la place Schweitzer (2007-2008, 1 million €),
qui joue un grand rôle d’animation locale tout en servant de nœud d’éclatement pour
le trafi c venant des faubourgs du Brabant fl amand ainsi que de Grand-Bigard, donc de
l’E-40 et du ring, ainsi que, last but not least, le réaménagement de la rue Belliard entre
les travaux du RER (à hauteur du Parlement européen) et la place Jean Rey (au début du
tunnel menant aux faubourgs). Les travaux à cet endroit sont prévus pour l’an prochain
sur le modèle (réussi) de ce qui a été fait à la rue de la Loi.
C.E.P.B.
Communauté des Entreprises du Port de Bruxelles - asbl
Avenue du Port 104-106 Bte 12 • B- 1000 Bruxelles
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N° 11 - NOVEMBRE 2007 - ENTREPRENDRE

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N° 11 - NOVEMBRE 2007 - ENTREPRENDRE
dossier bruxelles
ENVIRONNEMENT
Sols pollués,
air vicié :
où en est-on ?
L’accouchement de l’ordonnance
sur les sols pollués est long et
70% des émissions de CO2 sont le fait des bâtiments
douloureux. Par contre, l’ordonnance
du 7 juin dernier sur la performance énergétique et climatique des bâtiments
est entrée en vigueur. Tout cela est complexe !
Pour ce qui concerne les sols
pollués, l’ordonnance qui règle
cette matière (dans l’état actuel
des choses) date de 2004. En fait,
c’est Didier Gosuin, à l’époque chargé
de l’environnement au sein du gouvernement
bruxellois, qui en est le
père. La ministre actuelle, Evelyne
Huytebroeck, a repris le fl ambeau
en annonçant, un an plus tard, en
2005, que cette ordonnance était
perfectible et qu’un nouveau texte
verrait le jour dans les six mois. Deux
ans plus tard, on n’est offi ciellement
toujours nulle part. Offi cieusement,
on sait que le travail avance en coulisses,
qu’un texte martyr a fait de
nombreux allers et retours entre le
cabinet d’Evelyne Huytebroeck et les
juristes qui sont chargés de superviser
sa rédaction. On sait aussi qu’une
large concertation a été organisée et
que de nombreux avis ont été collectés,
notamment dans les milieux économiques,
entre autres chez Beci. Le
texte est, dit-on, en voie de polissage
et il devrait prochainement aboutir
sur la table du gouvernement. Mais il
y a peu de chances que les choses se
concrétisent avant la fi n de l’année.
RCEngineering développe, réalise et distribue des solutions
adaptées aux problèmes industriels dans les domaines:
Tuyauteries
Filtration
Offre de terrains rachitique
Pourtant, le sujet est d’importance.
Bruxelles a changé au cours des années.
L’industrie et les petits ateliers
ont disparu pour céder la place au
secteur tertiaire, lequel est fort demandeur
en terrains. Hélas, disent
les industriels, relayés en cela par la
fédération professionnelle Agoria ou
le courtier immobilier King Sturge,
l’offre est rachitique. Sur papier, les
terrains existent, mais primo c’est la
Société régionale de développement
de Bruxelles (SDRB) qui gère ce capital
et sa priorité est d’abord et avant
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Pulvérisation
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entreprises à Fost Plus, à la participation des citoyens et à tous les acteurs qui, jour après jour, participent
au tri sélectif et au recyclage. Nous pouvons être fiers de ce résultat. Mais ne nous reposons pas sur nos
lauriers. Pour rester parmi les meilleurs du monde, ensemble, poursuivons nos efforts.
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52
N° 11 - NOVEMBRE 2007 - ENTREPRENDRE
dossier bruxelles
tout le logement. Secundo, nombre
d’anciens terrains industriels sont
pollués. Pire, rappelle la ministre
Huytebroeck, « la pollution se déplace
avec l’eau des nappes. Le souci élémentaire
de la santé publique exige
qu’on avance sur ce dossier ».
Selon Bruxelles Environnement, la
capitale compte près de 7.000 sites
potentiellement pollués dont plus de
1.000 sont inoccupés, principalement
à Forest, Molenbeek, Evere, Bruxelles
Ville et Schaerbeek, pour une surface
totale de quelque 1.250 ha. C’est bien
plus que n’en demandent les entreprises
qui viennent pleurer chez Agoria
ou chez King Sturge pour obtenir
un terrain afi n d’y développer leurs
activités. L’enjeu est donc de taille.
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gétique des bâtiments (PEB), on est
plus avancé puisqu’il existe une ordonnance,
datée du 7 juin dernier et
La capitale compte
près de 7.000 sites
potentiellement
pollués dont plus de
1.000 sont inoccupés
parue au Moniteur le 11 juillet 2007,
relative à la performance énergétique
et climatique des bâtiments.
Safety, quality and environmental services
Cette ordonnance est très importante
et, dit Pierre Thonon, directeur
général de BECI, « les entreprises en
acceptent le principe. Il est normal
que nous luttions tous contre le réchauffement
climatique. Mais nous
aurions aimé que la mise en œuvre
de cette ordonnance soit moins complexe
et moins onéreuse pour les entreprises
».
Enfi n, poursuit Pierre Thonon, cette
ordonnance oblige tout le monde,
notamment ceux qui ont fait de la
voiture leur bouc émissaire, à reconnaître
la réalité des chiffres : 70% des
émissions de CO2 et 84% des émissions
de poussières sont le fait des
bâtiments, logements, bureaux, surfaces
commerciales et industrielles.
Il était temps d’agir là où c’est le plus
urgent. ●
Jean Blavier

“ L’énergie est une source
d’inspiration pour
chacune de nos créations
”
Frank Deceuninck, lighting designer et managing director de Wever & Ducré ® , opte avec
sa fille Céline pour Electrabel Partner.
“ L’énergie est vitale pour nous. Elle donne vie à nos créations et
nous inspire au quotidien. Mais pour que nous puissions créer
en toute sérénité, nous avons besoin de l’accompagnement de
spécialistes. Comme par exemple, les experts d’Electrabel. Lors
d’un Check-up Visit, ils étudient nos bâtiments avec soin et précision.
Ils nous conseillent, ensuite, quant à une utilisation rationnelle de
l’énergie. Le résultat : une facture allégée.”
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N° 11 - NOVEMBRE 2007 - ENTREPRENDRE
© Commission européenne
dossier bruxelles
ENERGIE
Libéralisation du marché bruxellois
de l’électricité, an 01
Comme prévu, Electrabel a vu son monopole s’éroder. Mais son seul challenger,
Lampiris, n’est pas un rival comme les autres. Il joue sur un autre registre.
La Région bruxelloise vit depuis
un an environ sous le régime de
la libéralisation du marché de
l’électricité. Lorsque la chose a été annoncée,
on ne peut dire que les candidats
se soient bousculés au portillon.
Ni Nuon, ni Luminus par exemple
n’ont répondu à l’offre qui leur était
faite. On imagine le sourire d’aise chez
Electrabel qui, à ce moment, disposait
d’une royale part de marché de…
100 %. C’est un premier point.
Le marché bruxellois de l’électricité,
ce sont 660.000 compteurs. Dans leur
toute grande majorité, des logements
mais aussi des commerces, des PME
et très, très peu de consommateurs
industriels haute tension. C’est un
deuxième point.
Il n’y a dans les 19 communes qu’une
seule intercommunale de distribution,
Sibelga, alors qu’en Flandre et en Wallonie,
elles sont plusieurs (Gaselwest,
Iverlek, Intermosane, Interlux…). Or,
la législation prévoyait que pour les
clients qui n’auraient pas fait savoir,
Lampiris fournit de l’énergie produite par éolienne
lors de la libéralisation du marché,
qu’ils optaient pour tel ou tel fournisseur,
les intercommunales signeraient
un contrat avec un « fournisseur par
défaut ». A Bruxelles, ce fournisseur
par défaut est Electrabel. Bref, au travers
du monopole de distribution de
Sibelga – qui demeure, lui -, on peut
dire qu’Electrabel a négocié l’opportunité
de conserver une part de marché
importante. C’est un troisième point.
Power4You
Que constate-t-on sur le marché ? Electrabel
a conservé une part de marché
colossale et n’a qu’un seul challenger,
Lampiris. Un challenger qui ne ressemble
à aucun autre. En effet, cette
petite société créée au départ de rien
par un ancien d’Electrabel, Bruno Vanderschueren,
et un consultant, Bruno
Venanzi, a choisi un créneau bien précis,
l’électricité verte.
« Nous achetons de l’électricité auprès
des éoliennes de Perwez par exemple,
mais aussi auprès de producteurs travaillant
au départ de la biomasse »,
dit Bruno Venanzi. Voilà pour l’approvisionnement.
Et les livraisons ?
Lampiris a conclu un accord avec un
groupement d’achat, Power4You, dont
l’objectif, lit-on sur son site internet,
est « de fournir à tous de l’électricité
et du gaz aux meilleures conditions.
C’est-à-dire des conditions qui optimalisent
le prix, la durée du contrat,
les conditions de prolongation et de
résiliation du contrat, la protection des
consommateurs et la qualité environnementale
de l’énergie ». Il suffi t de
jeter en coup d’oeil en coulisses pour
constater que derrière Power4you on
retrouve la Ligue des familles, des coopératives,
des comités de quartier, des
groupements de consommateurs, des
syndicats, etc.
23.000 clients
Electrabel est donc face à un challenger
qui joue sur un registre différent.
C’est sans doute ce qui explique son
succès, modeste au vu des chiffres,
mais réel. Ainsi, assurent ses fondateurs,
en un an Lampiris est parvenue
à convaincre 23.000 clients, ce qui correspond
à une part de marché de 3,5%.
La chose est confi rmée indirectement
par Electrabel, qui confesse avoir vu,
en un an, sa part de marché baisser de
1,5 % auprès des clients « logement »
et de 2% auprès des clients « entreprises
», essentiellement des PME.
Pendant cette première année, ajoute
Bruno Venanzi, « nous n’avons pas
beaucoup communiqué, nous n’en
avions pas les moyens. Aujourd’hui,
nous n’allons pas nous lancer dans
de grandes campagnes de pub, nous
restons une petite entreprise, mais depuis
que nous travaillons avec Power4You
(depuis septembre 2007, ndlr)
nous gagnons environ 3.000 clients
par mois ». Ce qui, arithmétiquement,
aurait dû porter la part de marché actuelle
de Lampiris entre 4 et 5%.
Est-ce le début d’une nouvelle et
passionnante aventure, une version
énergétique du combat entre David
et Goliath, ou bien le géant Electrabel
va-t-il résister et conserver sa part prépondérante
du gâteau ? Rendez-vous
l’an prochain. ●
Jean Blavier

dossier bruxelles
Un nouvel acteur de l’énergie verte
Le gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale a octroyé, il y a quelques mois,
une licence de fourniture d’électricité à Reibel S.A. et sa branche énergétique, Belpower.
Le nouveau venu proposera de l’électricité verte aux ménages et PME de la
capitale et du reste du pays.
La société Belpower se lance dans
la fourniture d’électricité verte
sur le marché belge. Quelques
mois après l’obtention de sa licence,
la société propose une offre caractérisée
par des tarifs compétitifs, un service
de qualité et un produit garanti
d’origine renouvelable. L’arrêté de la
Région de Bruxelles-Capitale stipule
expressément que la licence est octroyée
pour une durée indéterminée.
L’énergie produite par Belpower
provient de sources exclusivement
vertes : solaire photovoltaïque, hy-
draulique, éolienne, biomasse ou cogénération.
Belpower se positionne à
la fois comme fournisseur d’électricité
verte mais aussi comme développeur,
distributeur et intégrateur d’installations
photovoltaïques. Sa clientèle se
compose de particuliers, de petites et
moyennes entreprises, d’industries,
de collectivités et d’organisations internationales,
bénéfi ciant d’un service
personnalisé.
Grâce à un premier contrat de fourniture
conclu avec un producteur étranger,
la société Reibel pourra d’abord
Au service de
l’approvisionnement en énergie
Elia est le gestionnaire du réseau à haute tension,
de 380 kV à 30 kV, et assure le développement
et l’entretien de l’infrastructure à haute tension.
Elia veille jour et nuit au bon fonctionnement du
réseau et en organise l’accès de manière objective
et transparente. L’action Elia est notée sur
Eurolist by Euronext Brussels.
www.elia.be
l’énergie en bonne voie
rencontrer les besoins énergétiques
d’une clientèle d’entreprises. Ensuite,
après avoir analysé les réactions du
marché pour s’adapter en conséquence,
Reibel élargira son offre aux
particuliers. La société Reibel est active
dans les métiers de la logistique.
Grâce à sa fi liale Belpower, elle a pour
ambition de devenir un acteur-clé
dans le domaine de la production et
de la commercialisation d’énergies renouvelables
en Europe.. ●
S.B. d’après
www.brusselsgreentech.be
55
N° 11 - NOVEMBRE 2007 - ENTREPRENDRE

56
N° 11 - NOVEMBRE 2007 - ENTREPRENDRE
DEMANDES D’ADMISSION
à la Chambre de Commerce et d’Industrie de Bruxelles (Beci)
PAR PRESENTATION DIRECTE AU CONSEIL D’ADMINISTRATION
ACPM - Arts Construction Project Management
SA, Boulevard Mettewie 83 bte 4 - 1080 Brussel
CODE NACE : 74203 - Etudes techniques et
activités d’ingénierie, Del. : Mersch Thierry
Afi mac AF, Brusselsesteenweg 346 - 3090 Overijse,
Del. : Neve de Mevergnies Alain
Alexandre Guenet (Icondesign) PPE, Bruyère du
Wez 15 - 1390 Grez-Doiceau CODE NACE : 74401
- Agences de publicité, Del. : Guenet Alexandre
Alinea Benelux SPRL, Avenue des Volontaires
19 - 1160 Brussel CODE NACE : 74141 - Bureau de
relations publiques, Del. : Dewulf Christian
Annie Dulbecco PPE, Rue de l’Aronde 7 - 1170
Brussel, Del. : Dulbecco Annie
Aptelia Belgium SA, Avenue Louise 166 - 1050
Brussel CODE NACE : 74203 - Etudes techniques
et activités d’ingénierie, Del. : Chouiter
Mohammed
Asixtel SPRL, Rue Uyttenhove 33 Bte 453 - 1090
Brussel CODE NACE : 64200 - Télécommunications,
Del. : Mureau Pierre
Atland SPRL, Rue de Stassart 131 - 1050 Brussel
CODE NACE : 74870 - Activités de services fournis
principalement aux entreprises n.c.a, Del. :
Magnette Pierre
Audito SPRL, Rue de Stalle 140 B - 1180 Brussel
CODE NACE : 74131 - Bureau d’étude de marché,
Del. : Desmedt Eric
Banca Monte Paschi Belgio SA, Rue Joseph II 24
- 1000 Brussel CODE NACE : 65121 - Banques,
Del. : Macchiola Luigi
BCOH SA, Boulevard de la Woluwe 56 - 1200
Brussel CODE NACE : 66000 - Assurances, Del. :
Heger Olivier
BH & A Benoît Hauglustaine & Associates SPRL,
Rue Vanderkindere 467 A - 1180 Brussel CODE
NACE : 72220 - Autres activités de réalisation de
logiciels, Del. : Hauglustaine Benoît
BRB Services SA, Parc Industriel 5 - 4400 Ivoz-
Ramet CODE NACE : 45320 - Travaux d’isolation,
Del. : Spina Raphael
Bricka Raphaël PPE, Chaussée de Charleroi 154
- 1060 Brussel, Del. : Bricka Raphaël
Bureau d’Assurances Gaspard et Fils SPRL,
Avenue des Grands Prix 15 - 1150 Brussel CODE
NACE : 67201 - Agents et courtiers d’assurances,
Del. : Alterman Jean-Marie
Cechova & Partners, Avenue d’Auderghem 36
- 1040 Brussel CODE NACE : 74111 - Cabinets
d’avocats et conseillers juridiques, Del. : Jurkova
Michaela
Chantier de Créosotage de Bruxelles - CCB SA,
Avenue de Vilvorde 394 - 1130 Brussel CODE
NACE : 20102 - Imprégnation du bois, Del. : Giot
Didier
Cincinnatus Industrial Strategic Consultancy
SARL, Rue Colonel Chaltin 40 - 1180 Brussel, Del. :
Delbeke Peter
Classical Financial Solutions SA, Brusselsesteenweg
321 - 3090 Overijse CODE NACE :
65000 - Intermédiation fi nancière, Del. :
Graham Reid
Dessy SA, Laarheidestraat 28 - 1650 Beersel
CODE NACE : 67201 - Agents et courtiers d’assurances,
Del. : Dessy Carl
Destree Pierre-Yves SPRL, Kapellelaan 179 - 1950
Kraainem CODE NACE : 67201 - Agents et courtiers
d’assurances, Del. : Destree Pierre-Yves
Diel, Rue Fernand Neuray 18 - 1050 Brussel, Del. :
Diel Roland
ECHarris France SARL, rue Jean Mermoz 11
- 75008 Paris, Del. : Leniston Patrick
Equilis-Groupe Mestdagh SA, Avenue Jean
Mermoz 1 bte 4 - 6041 Gosselies CODE NACE :
74142 - Autres conseils pour les affaires et le
management, Del. : Weets Olivier
Ers-MAiYA SA, Dorp 37 - 1750 Lennik CODE
NACE : 74870 - Activités de services fournis
principalement aux entreprises n.c.a, Del. : Haan
Fabrice
Euroveiling SCRL, Avenue des Croix de Guerre 1
- 1120 Brussel CODE NACE : 51310 - Commerce de
gros de fruits et légumes, Del. : Hermans Eric
Exact Software Belgium SA, Koningin Astridlaan
166 - 1780 Wemmel CODE NACE : 72300 - Traitement
de données, Del. : Anno Julien
Exe.com SPRL, Avenue Coghen 135 - 1180 Brussel
CODE NACE : 74142 - Autres conseils pour les
affaires et le management, Del. : Patris Nicole
FAV & CO SA, Romeinsesteenweg 464 - 1853
Strombeek-Bever CODE NACE : 67201 - Agents et
courtiers d’assurances, Del. : Favere Bernard
Favas Business Inventions SPRL, Rue Picard 42 -
1080 Berchem Sainte-Agathe, Del. : Favere Chris
Febelgra Bruxelles-Brussel ASBL, Rue Belliard
20 - 1040 Brussel CODE NACE : 91110 - Activités
d’organisations économiques et patronales,
Del. : Deltour Renaud
Fernic & CO SPRL, Rue de Douvres 62 - 1070
Brussel CODE NACE : 74700 - Nettoyage industriel,
Del. : Perriaux Nicole
GECO Consulting SPRL, Rue Neerveld 57 bte
1 - 1200 Brussel CODE NACE : 74142 - Autres
conseils pour les affaires et le management,
Del. : Ghion Xavier
Germain Nicolas , Avocat PPE, Avenue Louise
200 - 1050 Brussel CODE NACE : 74111 - Cabinets
d’avocats et conseillers juridiques, Del. : Germain
Nicolas
Holspeed SPRL, Rue du Doyenné 89 - 1180 Brussel
CODE NACE : 72100 - Conseil en systèmes
informatiques, Del. : Petre François
Industrial Lifting SA, Oudstrijdersstraat 31 - 1600
Sint-Pieters Leeuw CODE NACE : 51870 - Commerce
de gros d’autres machines utilisées dans
l’industrie, le commerce et la navigation, Del. :
Bourguignon Jean-Pierre
INES-IT SPRL, Avenue de la Croix 5 - 1020 Brussel
CODE NACE : 52487 - Commerce de détail
d’équipements de bureau et d’ordinateurs, Del. :
El Jasouli Sidi Yasser
ING Commercial Finance Belux SA, Rue Colonel
Bourg 155 - 1140 Brussel CODE NACE : 65232
- Affacturage, Del. : Biebuyck Albert
International Association for Natural Gas
Vehicles ASBL, Avenue Louise 200 / bte 113 - 1050
Brussel, Del. : Seisler Jeffrey M.
IT Concept SPRL, Chaussée de Haecht 530 - 1030
Brussel CODE NACE : 72100 - Conseil en systèmes
informatiques, Del. : Heylbroeck Alain
Kaba Mory PPE, Avenue George Rodenbach 6
- 1030 Brussel CODE NACE : 50200 - Entretien
et réparation de véhicules automobiles, Del. :
Kaba Mory
Kelly Services SA, Boulevard Adolphe Max 63
- 1000 Brussel CODE NACE : 74502 - Agences
d’intérimaires et fourniture de personnel temporaire,
Del. : Erer Emine
Le Rayon Vert ASBL, Rue Van Huynegem 30-32
- 1090 Brussel CODE NACE : 80420 - Formation
permanente et autres formes d’enseignement
non défi nies ailleurs, Del. : Dumont Laurent
Leclercq Tamara PPE, Drève des Renards 6 bte
1 - 1180 Brussel CODE NACE : 74111 - Cabinets
d’avocats et conseillers juridiques, Del. : Leclercq
Tamara
Louvet Véronique PPE, Rue du Prince Royal 80
- 1050 Brussel, Del. : Louvet Véronique
M.V.P. Belgium (Masson Valve Processing) SPRL,
Avenue Justice Broquet 2/B - 1310 La Hulpe, Del. :
Herinckx Pierre
Magraf SA, Avenue Victor Olivier 21 - 1070 Brussel
CODE NACE : 63401 - Agences d’expédition,
Del. : Sparenberg Pascal
MCG Belgium SA, Rue Charles Lemaire 1 - 1160
Brussel CODE NACE : 74142 - Autres conseils
pour les affaires et le management, Del. :
Qaceme Saïd
Medi-Earth International SA, Rue de l’Abbaye 16
- 1050 Brussel CODE NACE : 51450 - Commerce
de gros de parfumerie et de produits de beauté,
Del. : De Jonghe Robert
Nectil SA, Rue Charles Demeer 21A - 1020 Brussel
CODE NACE : 72220 - Autres activités de réalisation
de logiciels, Del. : Dispaux François
Nérios SARL, Rue Hernoux 10 - 21000 Dijon
CODE NACE : 74849 - Autres services aux entreprises
n.d.a., Del. : Bos Yves
Oostens & C° SA, Boulevard de Smet de Nayer
410 A - 1090 Brussel CODE NACE : 67201 - Agents
et courtiers d’assurances, Del. : Gilles Marc
Philippe & Partners SCRL, Avenue Louise 240
- 1050 Brussel CODE NACE : 74111 - Cabinets
d’avocats et conseillers juridiques, Del. : Halin
Pascale
Pieter Riemens PPE, Avenue louise 399 - 1050
Brussel, Del. : Riemens Pieter
Process & Synergy Concept SPRL, Avenue
Pénélope 24 - 1190 Brussel CODE NACE : 28630
- Fabrication de serrures, Del. : Landuyt Georges
Rabco Marketing International SA, Avenue
Winston Churchill 249 - 1180 Brussel CODE
NACE : 51190 - Intermédiaires non spécialisés du
commerce, Del. : Richani Rabih
Resultance SA, Rue des Palais 44 - 1030 Brussel
CODE NACE : 66000 - Assurances, Del. : Massin
Gérald
Revane International SPRL, Avenue du soleil 3
- 1640 Rhode-Saint-Genèse CODE NACE : 51460
- Commerce de gros de produits pharmaceutiques,
Del. : Franco Sylvana
Sappi Europe SA, Chaussée de la Hulpe 154 - 1170
Brussel CODE NACE : 51180 - Autres intermédiaires
spécialisés du commerce n.d.a., Del. :
Pearce Glen
Serwy Xavier SA, Windberg 298 - 1780 Wemmel
CODE NACE : 74121 - Comptables, Del. : Serwy
Xavier
Sofi ex SA, Avenue des Volontaires 66 - 1040
Brussel CODE NACE : 51700 - Autres commerces
de gros, Del. : Rajan Abdul
Step. Sales & Consulting SPRL, Rue des Gravelles
85/2 - 6200 Châtelet CODE NACE : 93022 - Instituts
de beauté, Del. : Pennant Jean-Paul
Van Aelst Jean-Philippe PPE, Avenue de Calabre
6 - 1200 Brussel CODE NACE : 51450 - Commerce
de gros de parfumerie et de produits de beauté,
Del. : Van Aelst Jean-Philippe
Velvet Agency SPRL, Rue Général Capiaumont
102 - 1040 Brussel CODE NACE : 74142 - Autres
conseils pour les affaires et le management,
Del. : Bove Sylvie
Wellington Optique SPRL, Chaussée de Bruxelles
165 bte 44 - 1410 Waterloo, Del. : Vandewalle
Alain
Yves De Cocq PPE, Avenue de Castonier 43
- 1640 Rhode-Saint-Genèse CODE NACE : 72100
- Conseil en systèmes informatiques, Del. : De
Cocq Yves
Index
Vous trouverez ci-après la liste
des annonceurs que nous tenons
à remercier pour leur soutien :
• AGENCE BRUXELLOISE POUR
L’ENTREPRISE
• ALPHA CARD
• BFM
• BITC
• BLS
• BROTHER
• CHOCOPOLIS
• COMMUNAUTE DES ENTREPRISES DU
PORT DE BRUXELLES
• D’IETEREN
• DB PRINT
• DK MOVES DEKEMPENEER
• DTZ
• DUCROIRE
• ELECTRABEL
• ELIA
• FOST-PLUS
• GLOBAL DESIGN, PROJECT & FACILITY
MANAGEMENT
• KBC
• MENSURA
• MINISTERE DE LA REGION
DE BRUXELLES-CAPITALE –
ADMINISTRATION DE L’ECONOMIE
ET DE L’EMPLOI
• RCENGINEERING
• REFERENCES
• SDRB
• VAL-I-PAC
• VINCOTTE
• VLM

BLOC-NOTES
Formations
• Osez dire ce que vous pensez réellement
ou l’assertivité dans l’entreprise
Formateur : Daniel Van Humbeeck
Les jeudis 15 et 22 novembre 2007 de 9h
à 17h30
• Gérez votre temps ! Augmentez votre
productivité personnelle et diminuez
votre stress
Formateur : Luc TOUBEAU
Le mercredi 21 novembre 2007 de 9h à 17h
• Fixer ses prix (ou les adapter… à la
hausse) !
Formateur : Frédéric PARISSIER
Le mercredi 5 décembre 2007 de 9h à 17h
• Stratégie : les réfl exes vitaux
Formateur : Olivier KAHN
Le jeudi 17 janvier 2008 de 9h à 17h
• Diagnostiquez l’état de votre entreprise
Formateur : Emmanuel HACHEZ
Le mardi 29 janvier 2008 de 9h à 17h30
Infos
Brigitte van der Mensbrugghe
t 02 643 78 30 – bv@beci.be
Séminaires législation sociale
• Les pensions complémentaires
sont-elles encore d'actualité pour
les entreprises ?
Orateurs : Stanislas VAN
WASSENHOVE & Olivier QUERINJEAN
Le mardi 13 novembre 2007 de 14h à 17h
• Discriminations au travail : les lois du
10 mai 2007 et ce qu'elles vont changer
pour les employeurs (VOIR P. 21)
Orateur : Olivier RIJCKAERT
Le jeudi 22 novembre 2007 de 14h à 17h
• Les outils de travail mis à disposition
de salariés : GSM, PC portable, carte de
crédit, ...
Orateurs : François LAGASSE &
Olivier BERTIN
Le jeudi 29 novembre 2007 de 14h à 17h
• Absentéisme : droits et obligations de
l'employeur et du travailleur
Orateur : Thierry STIEVENARD
Le mardi 11 décembre 2007 de 14h à 17h
Info
Frédéric Simon t 02 643 78 17
fs@beci.be
Séminaires fi scaux
• « 10 principes pour éviter de mettre en
cause sa responsabilité de chefs d’entreprise
» (Séminaire agréé IPCF, 3 heures
de formation permanente continue):
mercredi 21/11 de 9h à 12h dans les locaux
de Beci
Animateurs : Mes Dominique
Blommaert ou François Glansdorff et
Roland Hardy, associés au cabinet
d’avocats Janson Baugniet
• Actualités fi scales : soyez les premiers
informés !
en partenariat avec BDO
Animateurs : Michel Comblin et Fabrice
Grognard
Le lundi 3 décembre 2007 de 14h à 17h
• Actualités « droit des sociétés » : soyez
les premiers informés ! Comment optimaliser
la tenue et la rédaction des PV
des organes d’administration ?
Animateur : Pierre Gonne
Le mercredi 12 décembre 2007 de 9h à 12h
Infos
Eric Brabant – t 02/643.78.18
E-mail : eb@beci.be
Activités du département
international
• 15-17 novembre – Maroc - Rabat
4ème édition de la Foire internationale
des énergies renouvelables et des technologies
de l’eau.
• 22 novembre – Grande-Bretagne
- Londres
Coordination de la participation des
entreprises bruxelloises et de leurs
clients ou prospects au dîner de gala du
Golden Bridge Award.
• 27 novembre - Export day
Modules pratiques pour augmenter
votre effi cacité à l’export.
• 4 décembre – Midi de l’export sur
l’Espagne
• 6 et 7 décembre - Bulgarie
Organisation de business meetings pour
les entreprises bruxelloises en Bulgarie –
secteurs infrastructures, environnement
et séminaire sur les fonds structurels.
Infos
Jean-Philippe Mergen– t 02/210.01.77
E-mail : jpm@beci.be
Tout savoir sur les procédures
et régimes douaniers !
Beci organise un cycle de formations
«Douanes », en collaboration avec
l’Administration des Douanes et Accices.
Cinq modules d’une demi-journée
animés par Madame Inès SFORZIN,
Inspectrice principale des Douanes et
Accises.
• Le transit communautaire (Module 2) :
jeudi 15 novembre 2007 de 14h à 17h
• Structure du tarif des droits d’entrée
(Module 3) : mercredi 21 novembre 2007
de 14h à 17h
• Règles générales interprétatives
(Module 4) : mercredi 5 décembre 2007
de 14h à 17h
• Cycle douane : les incoterms
(Module 5) : mercredi 12 décembre 2007
de 14h à 17h
Infos
Eric Brabant – t 02/643.78.18
E-mail : eb@beci.be
EIC
3/12/2007
«Good Morning Brussels !»- Rudy
Aernoudt
«Bruxelles, l’enfant mal aimé - Bruxelles
n’est pas le problème, c’est la solution»
Infos :
Christine Godts – T 02 643 78 02
E-mail : cg@beci.be
Events
15 / 11 / 2007 • 1000 Brussels
22 / 11 / 2007 • Club Louise
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No. 1 121 066
Endoprothèse recouverte.
No. 1 090 538
Joint anti-parasites compatible avec la technologie
du montage en surface et procédé de montage
de ce joint sur une couche.
No. 0 518 966
Composition additive pour carburant de moteur
et procédé de préparation de ladite composition.
No. 1 493 314
Blindage émi sur carte assurant une meilleure
dissipation thermique.
No. 0 391 660
Laminés pour fi ltration.
No. 0 754 016
Extenseur et greffe à extenseur autodéployables.
No. 0 806 779
Gaine de câble composite intégrale renforcée par
des fi bres améliorées de fl uoropolymère et tube.
57
N° 11 - NOVEMBRE 2007 - ENTREPRENDRE

58
N° 11 - NOVEMBRE 2007 - ENTREPRENDRE
Brevets (suite)
No. 1 080 257
Fibre de tétrafl uoropolyéthylène.
No. 0 465 817
Matériaux de protection.
No. 0 347 209
Clôture de sécurité.
No. 0 854 751
Matériaux pour fi ltre catalytique et procédé de
fabrication.
No. 1 087 726
Enveloppe pouvant être retirée à distance et support
associé.
No. 1 216 145
Couvercle pour le traitement aérobie de matière
biodégradable.
Les titulaires de ces brevets désirent entrer en relation
avec des industriels belges pour l’exploitation
desdits brevets.
Pour tous renseignements s’adresser à:
OFFICE HANSSENS SPRL
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Tél 02/230.79.63 - Fax 02/231.11.29
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DÉCHETS D’EMBALLAGES INDUSTRIELS ?
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des primes est arrivée. Et pour la vôtre ? Commencez
d’abord par voir ce qu’il advient de vos déchets
d’emballages. Le carton, le bois ou le plastique sont-ils
triés ? Très bien, cela réduit déjà vos coûts de collecte.
Un opérateur vient-il ensuite emporter ces déchets triés
VAL-I-PAC VOUS AIDE
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pour les recycler ? Parfait. Vous entrez ainsi en ligne de
compte pour obtenir les primes de tri de VAL-I-PAC. Vous
ne bénéficiez pas encore de ces primes ? Parlez-en à
votre collecteur de déchets, il vous donnera plus d’infos.
Et contactez ensuite VAL-I-PAC au 02/456 83 10 ou
jetez un œil sur www.valipac.be.
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