L'Invité - Union des Entreprises de Bruxelles

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N° 11 - NOVEMBRE 2007 - ENTREPRENDRE
dossier bruxelles
© Tour&Taxis
CHANTIERS
70 millions € rien que pour Tour & Taxis,
Schuman et Meiser !
Le gouvernement bruxellois envisage d’investir autant sur la petite ceinture,
que sur les places publiques à vocation régionale, sur les artères et les plaques
tournantes à grand trafi c et sur certaines voiries locales présentant un caractère
stratégique
Bruxelles aura beaucoup changé
dans quelques années et
ceux qui estiment que cette
ville est toujours en travaux devront
prendre leur mal en patience en
sachant que d’ici 2012, ils risquent
d’être plus intenses encore. Ne diton
pas qu’il faut souffrir pour être
belle ? La capitale, ses habitants
mais surtout ses navetteurs vont
souffrir d’ici là.
Il y a trois catégories de projets de
travaux publics: les projets de dimension
internationale de par leur
budget (plus de 20 millions €) et leur
impact sur la ville ; les projets de
taille nationale de par leur budget
(environ 10 millions €) et leur impact
sur la mobilité des navetteurs
(artères mettant en liaison les trois
anneaux routiers entourant Bruxelles,
le « ring », la grande ceinture et
la petite ceinture) ; les projets à caractère
local, mêlant trafi c de transit
et vie de quartier.
Tour & Taxis
Ce « morceau de ville » d’environ
50 ha est promis à un bel avenir. Il
faudra au préalable améliorer les
liaisons avec le reste de la ville, qu’il
s’agisse des quartiers populaires enserrant
le site à l’ouest, du ring au
nord, du centre de la ville à l’est et
au sud. Le gouvernement bruxellois
a prévu le budget colossal de plus
de 25 millions €, étalés sur trois ou
quatre ans et comprenant à la fois le
réaménagement des deux principales
artères entourant Tour & Taxis,
l’avenue du Port (6 millions €) et la
rue Picard (3 millions €), qui a fait
l’objet jusqu’ici d’une rénovation urgente
et provisoire tant les accidents
y étaient nombreux. Il faut y ajouter
7 millions € pour la connexion entre
le canal et le boulevard Belgica,
c’est-à-dire d’est en ouest. A cela
s’ajoutent encore 7 millions € pour
la nouvelle trajectoire (actuellement
en chicane) et le réaménagement du
boulevard Bolivar, 3 millions pour le
quai de Willebroeck appelé à devenir
un endroit à la mode et 1,6 million €
pour la nouvelle ligne de tram qui,
d’est en ouest, rejoindra la gare du
Nord à la station de métro Belgica.
Meiser
Déplaçons-nous vers l’est en longeant
le canal vers le nord puis en remontant
le boulevard Lambermont
vers la place Meiser où le gouvernement
bruxellois envisage d’investir
quelque 20 millions €, en provenance
de Beliris semble-t-il (ce n’est pas
encore décidé). A cet endroit, Bruxelles
renouera avec un passé quasi
oublié : les tunnels puisque l’idée est
de faire passer sous la place le trafi c
en provenance du square Montgomery
et du viaduc Reyers (dont la
suppression est à l’étude), parallèlement
au tunnel du pré-métro dont
le prolongement est envisagé, lui, en
direction de la future gare RER du site
Josaphat. La place Meiser est un véritable
casse-tête urbanistique, non
seulement parce qu’une petite dizaine
d’artères y aboutissent (boulevards
Lambermont et Reyers, avenue
Plasky, chaussée de Louvain, avenue
Améliorer les voies d’accès à Tour et Taxis