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éco-consommation
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Cadeaux de Noël
responsables
Noël est synonyme d’achats en
quantité : plus de la moitié des
achats de jouets vendus en France
le sont en novembre et décembre.
Penser à l’environnement lors de
ces emplettes a donc un impact
non négligeable ! L’Ademe vous
donne ses conseils pour mieux
choisir vos cadeaux : Donnez la
possibilité à la personne qui reçoit
le cadeau de l'échanger s’il n'est
pas à son goût / Pensez à l'achat
d'occasion / Privilégiez les objets
et jouets robustes et qui ne
consomment pas d'énergie (évitez
les piles, déchets dangereux en fin
de vie) / Favorisez les jouets sans
PVC, type de plastique à l’impact
environnemental très important /
Choisissez des jouets écolabellisés.
On peut trouver l’écolabel Nordique (Nordic Swan), encore peu présent en
France, sur certains jouets. Posez la question en magasin / Optez plutôt pour
des jouets en bois certifiés PEFC ou FSC, logos qui attestent de l’utilisation de
bois issu de forêts gérées durablement / Sachez que certains objets (vêtements,
téléviseurs, ordinateurs…) et séjours dans certains hébergements de tourisme
sont porteurs de l’écolabel européen qui garantit à la fois leur qualité d'usage et
leur qualité écologique / Choisissez les appareils multimédias et informatiques
judicieusement : par ex. téléviseur économe en énergie (classé A ou A+ ; voir
le site Topten), non surdimensionné, avec écolabel européen… / Si vous offrez
des fleurs, choisissez-les de saison, produites localement ou labellisées.
Plus d’infos : Espace éco-citoyens, rubrique Mes achats/Organiser un
Noël plus respectueux de l’environnement, sur www.ademe.fr
De quel bois on se chauffe ?
Lorsqu’on se chauffe au bois bûches, l'essence de bois utilisée compte. "Les
feuillus durs (chêne, hêtre, frêne, charme, noyer, fruitiers…), qui brûlent lentement,
sont les plus appréciés pour le chauffage domestique", informe le site du
label qualité Flamme Verte (www.flammeverte.org). Mais le taux d'humidité du
combustible reste un critère essentiel. Car il intervient directement sur son
contenu énergétique, autrement dit sur la qualité de combustion (donc la pollution)
et la quantité de chaleur libérée. L’objectif est donc de brûler du bois sec !
Dès qu’il est à plus de 25% d’humidité, le bois perd en performance de chauffe :
il faut en brûler plus, on consomme inutilement de la ressource, on pollue plus
et on perd de l’argent. Utilisez donc, dans un appareil de chauffage le plus performant
possible, du bois à moins de 20% d’humidité. Demandez-en la garantie
lors de l’achat. Pour repère, sachez qu’en temps de séchage, "le bois de
chauffage, fraîchement abattu, doit être stocké au minimum deux ans pour obtenir
une combustion optimale, précise le site du label Flamme Verte. Coupé,
fendu et conservé sous abri dans un
endroit bien ventilé, le bois sèche plus
vite et ce délai est ramené à un an".
Veillez de votre côté à maintenir le
stock de bois acheté bien au sec. Pour
cela, faites-vous livrer en conditions
sèches et évitez que le bois ne reprenne
la pluie. Rangez-le rapidement
sous un abri non humide et ventilé ; le
stockage intérieur non ventilé (en
cave, garage) n’est pas souhaitable.
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Grand Est
www.echos-systemes.fr
Échos Systèmes vous informe sur les énergies
renouvelables, la construction durable, les
entreprises et les collectivités qui bougent, la
nature et l’environnement dans votre région.
bon à savoir
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La biomasse,
1ère source
d’énergie
renouvelable
en France
La biomasse est la première
source d’énergie renouvelable
de notre pays. Le bois
énergie représente à lui seul
46 % des énergies renouvelables
produites en France
(chiffres 2008). Si on y ajoute
les biocarburants (11 %), les
déchets urbains renouvelables
(6 %), le biogaz et les résidus
de récoltes, la
biomasse (chaleur, électricité,
carburants) est à l’origine
de plus de 63 % de notre
énergie produite à partir de sources renouvelables. Les voies de valorisation
énergétique de la biomasse sont (par ordre décroissant d’importance)
le bois énergie domestique, le bois énergie pour le
collectif/tertiaire/industrie, les biocarburants, les déchets renouvelables
et le biogaz.
Source : Document "Origines et usages de la biomasse" (juin 2012)
du Syndicat des Energies Renouvelables.
En savoir plus : dossier "La biomasse, renouvelable mais pas inépuisable",
dans Échos Systèmes Grand Est n°22, en kiosque.
Rénovation basse
consommation
En Lorraine, sur environ un
million de résidences principales
individuelles ou collectives,
200 000
logements (à 70% des
maisons, 30% des appartements)
sont dits
énergivores. Tous
construits avant 1975,
sans réglementation
thermique, ils consomment
plus de 450 kWh/m2/an
et sont classés G, dernière classe de
l’étiquette énergie logement. Dans une maison de 100 m2 classée G, la
facture énergétique, abonnement compris, atteint environ en gaz 2700
€/an, ou en électricité 2500 €/an, ou en fuel 4600 €/an ! Une fois rénovée
thermiquement au niveau BBC rénovation (consommation d’énergie
primaire inférieure à 104 kWh/m2/an, classe C de l’étiquette
énergie), la facture énergétique diminue très nettement : 800 €/an au
gaz, 900 €/an à l’électricité, 1200 €/an au fuel ! Outre l’intérêt financier,
une rénovation thermique aussi performante permet aux occupants de
gagner en confort et d’agir pour la protection de l’environnement
(moins de gaz à effet de serre dégagés, qualité de l’air améliorée…).
Informations issues du pôle écologie de la Région Lorraine
En savoir plus : dossier Rénovation thermique, dans Échos Systèmes
Grand Est n°22, en kiosque.
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