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LE MOTET<br />
a) Ave Regin a {Amho\., vol. I, p. i77)î<br />
b) Factus est repente de cœlo sonus [ibid., vol. I, p. 1 07) ;<br />
c) Salve Regina [ibid., vol. I, p. 1 56). Dans ce motet, <strong>au</strong> cortraire, c'est<br />
la partie supérieure, <strong>le</strong> soprano, qui prend seu<strong>le</strong> toute l'importance<br />
mélodique, <strong>au</strong>x dépens des <strong>au</strong>tres voix, suivant lamamèrede Yopera,<br />
naissant alors.<br />
Heinrich ScHiJTZ, qui signait ses ouvrages du jeu de mots Sagit-<br />
tarius, naquit en Saxe, d'où, après avoir fait de sérieuses études de<br />
droit, il fut envoyé en Italie par <strong>le</strong> landgrave de Hesse, pour apprendre<br />
la musique sous Ta direction de Giovanni Gabrieli. Après trois années<br />
d'études, il revim en Al<strong>le</strong>magne, où il passa <strong>au</strong> service de l'é<strong>le</strong>cteur de<br />
Saxe en 161 5. La guerre de Trente Ans, peu favorab<strong>le</strong><strong>au</strong> développement<br />
des arts, lui fit quitter cette position, et en l'année i633on <strong>le</strong> re-<br />
trouve à Copenhague, en qualité de simp<strong>le</strong> musicien de chambre; il y<br />
devint cependant maître de chapel<strong>le</strong>, et ne retourna en Saxe que pour<br />
y mourir Ses œuvres religieuses sont <strong>le</strong>s Cantiones sacrœ (162 5), pms<br />
des recueils de motets à deux, trois et quatre chœurs, enfin trois <strong>livre</strong>s<br />
de5)'mjt;/zo«/^5acm(i629, i647et i65o).<br />
Les dialogues de Schutz, où chaque personnage, selon 1 usage adopte<br />
dans <strong>le</strong> madrigal dramatique, est représenté par une portion du chœur,<br />
ne som plus, à proprement par<strong>le</strong>r, des motets, mais des petits drames<br />
chantés Ce n'est plus delà véritab<strong>le</strong> musique d'église, mais de la mu-<br />
sique religieuse de concert, point de départ de la cantate du xvije sièc<strong>le</strong>.<br />
Le sty<strong>le</strong> de Schutz, quoique fondé harmoniquement sur la basse<br />
continue, ne laisse pas que d'être humainement expressif, à un degré<br />
<strong>au</strong>quel <strong>le</strong>s pieux Flamands et même <strong>le</strong>s affectueux Italiens n eussent<br />
point osé prétendre.<br />
ki^^oc<br />
On en pourra juger en lisant, parmi <strong>le</strong>s innombrab<strong>le</strong>s œuvres publiées<br />
en édition complète par la maison Breitkopf, de Leipzig, <strong>le</strong>s deux<br />
motets ou dialogues suivants :<br />
^, ytv<br />
a) Dialogo ver la Pascua, à quatre voix (édition Breitkopf, vol. XIV,<br />
p 60) Ce motet, qui retrace la scène où Made<strong>le</strong>ine rencomre <strong>au</strong><br />
tombe<strong>au</strong> <strong>le</strong> Seigneur vêtu en jardinier, est divisé en trois parties :<br />
i^e partie : La rencontre.<br />
2e partie :<br />
Weib, was weinest du, wen suchest du ?<br />
Jésus<br />
Made<strong>le</strong>ine. Sie haben meinen Herren weggenommen,<br />
Und ich weiss nicht wo sie Ihn hinge<strong>le</strong>get haben.<br />
L'appel.<br />
Jésus :<br />
Made<strong>le</strong>ine :<br />
COURS DE COMPOSITION.<br />
Maria !<br />
Rabboni I<br />
13<br />
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