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LA MELODIE 35<br />
tion légère : on peut donc <strong>le</strong>s réduire <strong>au</strong>x deux schèmes rythmiques<br />
suivants :<br />
a) Rythme masculin : fe> F<br />
b) Rythme féminin<br />
T. Ié£<br />
T. léger<br />
^<br />
A<br />
^r. T. lourd||T. léger lourd<br />
A<br />
:T. lourd|| T. léger: T. lourd<br />
La place respective des temps légers et lourds est identique dans la<br />
plus grande partie des mélodies; <strong>au</strong>ssi, Hugo Riemann (voir chap. ix)<br />
a-t-il formulé d'une façon absolue cette règ<strong>le</strong> d'accentuation, qui ne<br />
comporte guère d'exceptions :<br />
« Il n'est point de mélodie qui commence par un temps lourd. »<br />
Comme complément h cette règ<strong>le</strong> de Riemann, nous pouvons dire :<br />
« Toute mélodie commence par une anacrouse exprimée ou sous-<br />
eH tendue, d<br />
On appel<strong>le</strong> anacrouse la préparation de l'accent : en effet, <strong>le</strong> premier<br />
groupe d'une mélodie commence <strong>le</strong> plus souvent par une ou plusieurs<br />
notes accessoires formant une sorte d'entrée en matière. Si <strong>le</strong> groupe<br />
est masculin, ces notes ont pour effet de préparer immédiatement <strong>le</strong><br />
premier accent tonique et constituent une anacrouse.<br />
Si <strong>le</strong> groupe est féminin, la préparation du premier accent est faite<br />
par toute la fraction légère du groupe; en ce cas, <strong>le</strong>s notes accessoires<br />
du début (ou, si l'on veut, l'entrée en matière) ayantpour effet d'allonger<br />
cette fraction légère (ou anacrouse), contribuent <strong>au</strong> renforcement du<br />
premier accent tonique ; car celui-ci sera d'<strong>au</strong>tant plus marqué que<br />
la chute sur la fraction lourde <strong>au</strong>ra tardé davantage à s'opérer.<br />
Mais cette anacrouse, exprimée la plupart du temps, comme dans<br />
l'exemp<strong>le</strong> ^, ci-dessus p. 34 (i), est parfois sous-entendue ou élidée,<br />
comme dans l'exemp<strong>le</strong> a. Dans ce dernier cas, et dans presque tous<br />
ceux du même genre, <strong>le</strong> deuxième groupe de la période donne l'indi-<br />
cation de ce qu'<strong>au</strong>rait pu être l'anacrouse élidée du premier groupe.<br />
Ainsi, dans l'exemp<strong>le</strong> dont il s'agit {a, p. 34), <strong>le</strong> second groupe :<br />
;^s^ï^<br />
doit être considéré comme issu du groupe initial :<br />
A<br />
(1) Voyez <strong>au</strong>ssi l'anacrouse nettement exprimée <strong>au</strong> début de la période initia<strong>le</strong> Je l'andante<br />
de la V^ symphonie de Beethoven, ci-dessus p. 33.<br />
A