01.08.2013 Views

Rapport Scientifique UMR 7625 - Ecologie & Evolution - Université ...

Rapport Scientifique UMR 7625 - Ecologie & Evolution - Université ...

Rapport Scientifique UMR 7625 - Ecologie & Evolution - Université ...

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

Rattachée à l’Ecole Doctorale Diversité du Vivant (ED 374), EEM salue ses six jeunes docteurs,<br />

dont elle fut l’équipe d’accueil jusqu’aux soutenances pendant la période de référence :<br />

Guillaume CHAPRON (2004), Thomas TULLY (2004), Nicolas CHAMPAGNAT (2004, thèse de<br />

mathématiques co-encadrée avec le Laboratoire Modèles Aléatoires, <strong>Université</strong> Paris X),<br />

Samuel ALIZON (2006), Mathias GAUDUCHON (2006), Chi VIET TRAN (2006, thèse de<br />

mathématiques co-encadrée avec le Laboratoire Modèles Aléatoires, <strong>Université</strong> Paris X),<br />

Sébastien LION (2007). Six thèses sont en cours : Sébastien BALLESTEROS (EDDV, directeur :<br />

Bernard CAZELLES), Dominique CARVAL (EDDV) et Arnaud POCHEVILLE (EDIFV)<br />

(directeur : Régis FERRIERE), Sandrine ADIBA (EDIFV, directeur : Frantz DEPAULIS), Vincent<br />

BANSAYE (ED Mathématiques) et Robin AGUILEE (EDIFV) (directeur : Amaury LAMBERT).<br />

L’implication de l’équipe EEM dans la formation doctorale passe également par plusieurs coencadrements<br />

et co-tutelles de thèses, ainsi que la participation des membres de l’équipe à de<br />

nombreux comités de thèses hors <strong>UMR</strong>.<br />

Illustrant l’enjeu de l’interface modélisation-expérimentation, EEM réunit le personnel en<br />

charge de conduire le projet du CEREEP et de l’ECOTRON ILE-DE-FRANCE : Bruno VERDIER<br />

(IR CNRS), Isabelle JOUANNEAU et Beatriz DECENCIERE (recrutées en CDD comme<br />

Ingénieurs d’Etudes CNRS et ENS, respectivement), Régis FERRIERE (PR ENS, directeur du<br />

projet).<br />

C’est la qualité collective de l’équipe EEM qui est attestée par l’ensemble des contrats de<br />

recherche nationaux (ACI, ANR) et internationaux (NSF) qu’elle remporta au cours de la<br />

période écoulée, et par la nomination de son responsable à l’Institut Universitaire de France.<br />

Conformément à son projet fondateur, les travaux de l’équipe s’organisent en trois grands<br />

volets : modélisation mathématique des processus populationnels élémentaires ; application<br />

à l’étude théorique de l’évolution des interactions écologiques intra et inter-spécifiques ;<br />

évolution expérimentale et analyse des données moléculaires de polymorphisme.<br />

A. Biologie mathématique des populations<br />

Deux axes principaux ont été développés au cours de la période écoulée :<br />

+ L’étude des dynamiques auto-organisées dans les grandes populations, produite par<br />

synchronisation sous l’effet d’interactions internes (par exemple une sensibilité à la densité) ou<br />

externes (par exemple les facteurs climatiques).<br />

+ La construction et l’analyse de modèles probabilistes de la dynamique des populations<br />

« discrètes », c’est-a-dire composées d’entités reproductives dont les caractères individuels sont<br />

décrits explicitement.<br />

• Synchronisation des grandes populations<br />

(Bernard CAZELLES, Silvia DE MONTE)<br />

Dans une population dont les individus ont une dynamique “interne” propre, par exemple<br />

oscillatoire, des propriétés collectives sont susceptibles d’émerger. Les mécanismes<br />

microscopiques et macroscopiques doivent alors être combinés pour comprendre comment les<br />

caractéristiques individuelles se répercutent sur la dynamique des différent niveaux<br />

d’organisation du système. La théorie mathématique de la synchronisation des systèmes<br />

dynamiques permet d’aborder ce problème de manière générale.<br />

Cette approche est à la base des travaux de l’équipe EEM utilisant des populations cellulaires<br />

de la levure Saccharomyces cerevisiae comme système-modèle pour l'étude de la densitédépendance<br />

des oscillations synchrones. En collaboration avec F. D’OVIDIO (LMD, ENS,<br />

Paris), S. DANO et P.G. SORENSEN (<strong>Université</strong> de Copenhague), la combinaison d’un<br />

24

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!