15 Janvier 1897 - Bibliothèque de Toulouse
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"1<br />
I I <<br />
e?, an.<br />
.UOIICTJ<br />
îverne-<br />
intérêts<br />
1^00 et à l'jtoprunt d*s tabacs portugais émis en<br />
îsyi, jusau* te.nue Ifr réglaient .<strong>de</strong> 1 emprunl<br />
île 18:12 soit <strong>de</strong>v-nu définitif.<br />
An sujet <strong>de</strong> cetto ricl*mation, la commission<br />
a conclu, d'accord avec le Sénat <strong>de</strong> 1890 : ,.<br />
t - Que la récîamatjon dos pétiti<br />
moins pour c <strong>de</strong>s somn<br />
après ia chute <strong>de</strong> o i par<br />
nient com ugal e<br />
<strong>de</strong> ces son imont 1<br />
2- Que la îimndation ae remp<br />
commencée en Ï891, à laissé «n souffrance envi<br />
ron dix millo titres <strong>de</strong> cjtf»emprunt dont ie3 né-<br />
titionnaircs se nrétou<strong>de</strong>fit tn n: ..ure <strong>de</strong> justifier<br />
<strong>de</strong> l'authentiaité.<br />
3- Qu'il y atlWdMr • gouvernement à prou-<br />
are en main 1 intérêt <strong>de</strong> nos nationaux.<br />
C'est uourquoi la commission PIOPOSO lo ren-<br />
voi <strong>de</strong> la pétition, avec avis favorable, au minis-<br />
tre <strong>de</strong>s-wa?ws^r*nrcMS*m T*. T<br />
-»<br />
ParnlMba (mW»-p&tMnsft eisîaalar, cei'e <strong>de</strong>s<br />
réfugiés Arméniens en Bulgarie ot en Grèce<br />
sollicitant 1 intervention do la ChàmCrë pour<br />
obtenir réparation di-s actes commis par lo 1,-ou-<br />
, l2."-:oj:lbé. t.W.ui.- 12.<br />
Mu;:-. -]. — Oauii.ii'.t, éetr.-io Mot: tor, t\>\<br />
Bruie Tout. 19. Chamois. SS 30. Viatka<br />
tin perso fie»-», non si ujp-<br />
bnsciench Uiiête, imiis reli-<br />
|t pratiqt<br />
.•r,t rnarcberj ce<br />
>.i \ni5iT.<br />
,1, l'urj».<br />
son coiii'iêre<br />
ioilCÛS. stiéci:'<br />
irillon,<br />
l'aris, (<br />
An<br />
-Wants,<br />
°uta' nc<br />
d . 0cte ur u<br />
nt, (.0| (s ' -<br />
Fallon .<br />
i. i --ère,<br />
'caibo. '<br />
. Places,<br />
12.-i :.U.<br />
Ipes-Maritiifl •- • -- 1. Dentist. 2.<br />
R/Duttias. *. Rbi-dé-T'h'tffi, S, bu four. 3, Péron-<br />
fteiio, 16. SlaàMhs'j si^'lClO .fKWVft'lIk. .ÎOJ<br />
Non lùaoes- Montagnard T:2. Brosîo tOÎ Otïmi-<br />
rte II 10. Ghaneau-Uà»il2. ar'révé- fresat-e hU<br />
Mtttr.eî. — "Oignant 21. p'.aréo Dentist 43 ÎO,<br />
Roi da-Thuié ÎO^ML Péronnelle 32. „<br />
Paris. It JSnvier j • / ,.,., n( jigr<br />
A'tcoo 1<br />
^îstî'S «<br />
Sucras, — Courant, 27 50 : février, 20<br />
: Bit<br />
Avril<br />
' Far:<br />
Mars e<br />
yporbei<br />
«30. Cal<br />
— Courant, 2<br />
.<strong>de</strong>. ma<br />
ura:<br />
do<br />
i'3 et<br />
Mais<br />
Oommo it <strong>Toulouse</strong><br />
Nice, 14 janvier.<br />
Un cordonnier est obligé <strong>de</strong> reconnaître<br />
qu'il a distribué <strong>de</strong>s bulletins <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux par-<br />
tis, et qu'il a été payé par les uns comme<br />
par les autres.<br />
De violentes discussions se produisent à<br />
ia barre entre les témoins. Le «"rési<strong>de</strong>nt fait<br />
d'inutiles efforts pour calmer" toutes ces<br />
têtes chau<strong>de</strong>s.<br />
M 0 Gine«.ty, avocat à Nice, dit avoir vu ra-<br />
coler <strong>de</strong>s votants, que l'on amenait à la<br />
pharmacie Miion et que Lc% conduisait en-<br />
suite à la salle <strong>de</strong> vote à -l'hôtel <strong>de</strong> ville.<br />
J'en ai avisé la commissaire central, ajoute<br />
le témoin.<br />
D'autres personnes confirment ces faits ;<br />
elles n'ont" pas vu distribuer <strong>de</strong> l'argent,<br />
mais elles ont assisté au va et vient.<br />
Un boulanger déclare :<br />
On m'avait promis 10 francs pour voter en fa-<br />
veur <strong>de</strong> la liste Sauvan.<br />
Le prési<strong>de</strong>nt. — Et vous avez accepté.<br />
R. — Oui. Jo suis père cle famille. (Rires<br />
e n'ai rien touché. (Rires.)<br />
L'agent électoral, prévenu pour ce fait,<br />
proteste énergiquement. Cétait pour distri-<br />
buer <strong>de</strong>s bulletins, dit-il, mais non pour vo-<br />
tre vote.<br />
Le nommé Daniel reconnaît avoir reçu cin-<br />
quante francs <strong>de</strong> M. Sauvan. Interpellé, le<br />
maire <strong>de</strong> Nice répond que c'était" pour le<br />
paiement du travail <strong>de</strong> Daniel et <strong>de</strong> sept au-<br />
tres individus, que cette somme fut versée.<br />
Un autre témoin, ayant entendu dire qu'on<br />
payait chez M. Sauvan, 10 francs à tous "ceux<br />
qui avaient voté pour lui, s'y présenta et<br />
reçut la somme dans l'escalier.<br />
Le prési<strong>de</strong>nt. — Aviez-vous voté pour lui ?<br />
R — J'ai voté comme je l'entendais. (Explo-<br />
sion, do rires.)<br />
On a épuisé enfin la longue audition <strong>de</strong>s<br />
témoins à charge sans qu'aucun fait saillant<br />
se soit produit à la barre. Aujourd'hui, on<br />
commencera l'audition <strong>de</strong>s témoins à dé-<br />
charge.<br />
Nice, 14 janvier.<br />
Dès l'ouverture <strong>de</strong> l'audience, à 2 heures,<br />
commence l'audition <strong>de</strong>s témoins à décharge.<br />
L'accusation dit que M. Messiah a fait trans-<br />
porter dans sa voiture une somme <strong>de</strong> 80,000<br />
francs en pièces <strong>de</strong> cinq francs retirée <strong>de</strong> la<br />
Société générale pour ie compte <strong>de</strong> M. Salvi.<br />
M. Messiah dit que le fait e'st faux et que<br />
ces écus auraient pu défoncer sa voiture.<br />
(Rires.)<br />
M. Mury, directeur <strong>de</strong> la Société générale<br />
<strong>de</strong> Nice oppose <strong>de</strong>s dénégations formelles à<br />
l'accusation. C'est une légen<strong>de</strong>, une fable,<br />
dit-il.<br />
Plusieurs autres témoins dénient certains<br />
faits <strong>de</strong> corruption imputés au conseiller<br />
municipal Seart.<br />
Le nombre <strong>de</strong> curieux sur^a blaèe éfe considé-<br />
rable. On en remarque jusque sur ies toits' dés<br />
maisons. Une foule tumultueuse pousse <strong>de</strong>s cris<br />
en attendant l'arrivée du condamne, qui a lieu<br />
a,7 h, 40 ; Vaunyngeiand est entre l'aumônier et<br />
-son avocat ; il embrasse le urètae: quelques ins-<br />
tants après, justice est fait.-.<br />
, Le corps a été transporté à l'hospice, d'où il<br />
sera envoyé à la Faculté dç Lille-<br />
Vanyngelandt, très affecto <strong>de</strong>puis quelques<br />
jèurs."avait joué sa tête aux. cartes âvoc'son<br />
gardien et avait perdu par <strong>de</strong>uxJ'ois. Il espérait<br />
encore, cependant, disant que M. Félix Faute lo<br />
gracierait!<br />
11 n'y avait pas eu d'exécution à Ilaf.ebrouck<br />
<strong>de</strong>puis soixante-quinze ans.<br />
Une explosion à la poudrerie <strong>de</strong><br />
Sevran-l'Ivry<br />
Paris, 14 janvier.<br />
Uno explosion s'eït produite, mardi soir, à la<br />
poudrerie <strong>de</strong> Sevran-l'Ivry (Seine-et-Oise).<br />
Vers 7 heures D2, Edouard Delaunay. surveil-<br />
lant <strong>de</strong> nuit, faisait sa ron<strong>de</strong> habituelle. Sou-<br />
dain, le gendarme Pasquier. <strong>de</strong> gar<strong>de</strong> à l'établis-<br />
sement, vit le petit poste, dans lequel il se trou-<br />
vait' environné d'une lueur intense": il sortit pré-<br />
cipitamment et aperçut Delaunay, qu'il venait<br />
-dé quitter, entoure do flammes ct fuyant éperdu.<br />
Autour do lui à ras du sol, voltigeaient <strong>de</strong><br />
nombreux feux-follets.<br />
A ce moment, une formidable explosion reten-<br />
tit et l'atelier <strong>de</strong>s presses s'ébranlà du faite à la<br />
base, vola pour ainsi dire en éclat*.<br />
Dans ie fiàttuient, ainsi rédtpt'en Efti.ett.e*. q ss<br />
manipulations fort délicates se piatiaua'.en; .<br />
Durant le jour, les gaz étaient éliminés par <strong>de</strong>s<br />
ventilateurs, mais pendant la nuit Ils 'formaient<br />
an <strong>de</strong>vant do l'atelier, .à quelques centimètres <strong>de</strong><br />
terre, une couche <strong>de</strong>s plus dangereuses. -Or De-<br />
launay avait eu i'imurûdance <strong>de</strong> poser un ins-<br />
tant s'a ianterno à qùoiquos mètres du bâtiment;<br />
c'est au moment où ii a voulu ia îeoroiidr<br />
l'explosion s'est produite.<br />
Le jeune ouvrier s'en est tiré avec<br />
brûlures sans gravité au visage et a:<br />
Les dégâts matériels sont très importants. Des<br />
blocs <strong>de</strong> pierre et <strong>de</strong> for ont été projetés au loin;<br />
une plaque <strong>de</strong> zinc ct une courro'ic <strong>de</strong> transmis-<br />
sion'sesont -enroulées à ia pius haute branche<br />
<strong>de</strong> l'arbre.<br />
Non seulement l'atelier, mais- les machines<br />
qu'il contenair*sont détruites.<br />
A la suite cle l'explosion, un violent incendie<br />
s'était déclaré ; il a pu être circonscrit par ies<br />
ouvriers <strong>de</strong> l'établissement et les pompiers <strong>de</strong><br />
Vaujottrs.<br />
24 7ô ; -y'ï .<br />
1 (f rV SI. 1 l'O. 1 W.<br />
POÎCS. -i Amenés.*.2Bt; vendu'. 6%Uk 1 fr. »»;<br />
H 7r,<br />
habitaots. Km 1801, .il avait tout, d'abord cti<br />
é»nii*é à fJ»W*3,l(92 (.mai», à ,iuite <strong>de</strong> iwiifi-<br />
catiohs opérées par <strong>de</strong>s décrets tioste'rîcuïs<br />
à<br />
m<br />
liôtol do Bor<strong>de</strong>aux<br />
HE TQDbQQ8è<br />
F.evision <strong>de</strong>s listes clec'oralas<br />
ovons <strong>de</strong> la Mairie commun'lc «ion as<br />
BOURS!-"<br />
41i2 OiO. lOG 10 : 3 0<br />
Italien, 91 10: Suez,<br />
Int<br />
DS I.ONIMU'IS<br />
i. 102 17; Ottoman.<br />
220; Egyptien. 529<br />
BOURSE DE MADRID<br />
-00 "» ; Extérieure, 70 »».<br />
quo<br />
ueiques<br />
mains.<br />
lLi'i\.ffair»e dix Panama<br />
Paris, 14 janvier.<br />
On sait qu'Arton, condamné à cinq ans <strong>de</strong><br />
prison pour corruption <strong>de</strong> fonctionnaires<br />
(affaire "Sans-Leroy), a <strong>de</strong>mandé à purger<br />
cette contumace. On sait qu'en raison <strong>de</strong><br />
cette volonté, exprimée par lui, un supplé-<br />
ment d'informatio'n fut décidé. M. le juge Le<br />
Poittevin, qui en fut chargé, a transmis cet<br />
après-midi; au parquet général, les résultats<br />
<strong>de</strong> cette instruction complémentaire, qui<br />
vient <strong>de</strong> se terminer sur une confrontation<br />
d'une durée <strong>de</strong> plusieurs heures entre Arton<br />
et Sans-Leroy.<br />
L'affaire viendra clans la première quin-<br />
zaine <strong>de</strong> février <strong>de</strong>vant la cour d'assise's <strong>de</strong><br />
la Seine, présidée par lo conseiller Greheu.<br />
Ils ont eu bien tort do consentir enfin<br />
pour rendre service a leurs amis et ?ais"er met"<br />
tre les noms en avant. Les bons amis ne se sont<br />
pas donne la moindre neine pour eux ; mieux<br />
que cela, ils ne sont mémo pas'venus voter. Il n'y<br />
avait personne sur les bancs du centre, alors<br />
qu'à l'extrême gauche les rangs étaient com-<br />
pacts. C'est comme cela qu'on décourage les<br />
bonnes volontés et qu'on "perd les plu3 belles<br />
batailles.<br />
ur ce qui ost <strong>de</strong> <strong>de</strong>main, on parle plus que<br />
la <strong>de</strong> concentration ; mais quello concen-<br />
n ; il y en a dc toutes les couleurs,<br />
àfaut <strong>de</strong> M. Méline, les opportunistes, ren»<br />
LA DE L'AIR<br />
Paris, 14 janvier.<br />
Suivant lc Figaro, le professeur Lin<strong>de</strong>, <strong>de</strong><br />
Munich, a réussi à liquéfier l'air à la tempé-<br />
rature <strong>de</strong> 181 <strong>de</strong>grés au-<strong>de</strong>ssous <strong>de</strong> zéro.<br />
La Liberté commente comme suit l'infor-<br />
mation venue dc Berlin au Figaro, qui l'a<br />
publiée co matin, <strong>de</strong> la découverte <strong>de</strong> la li-<br />
quéfaction <strong>de</strong> l'air ;<br />
Certes, <strong>de</strong> toutes les solidifications ou liqué-<br />
factions <strong>de</strong> gaz qu'on pouvait tenter, il n'y en a<br />
pas <strong>de</strong> plus fécon<strong>de</strong> dans ses résultats que colle<br />
<strong>de</strong> l'air. L'air no nous coûte rien ; c'est une<br />
substance qui se donne spontanément et tout<br />
autorise à croire qu'en ce qui concerne l'nsage<br />
que nous en pouvons faire, il provient d'un*<br />
PETITES NOUVELLES<br />
13 janvier.<br />
U est question du retour prochain, on<br />
France.<strong>de</strong> M. <strong>de</strong> Brazza, commissaire général du<br />
Congo français, qui rentrerait an congé <strong>de</strong> conva-<br />
lescence <strong>de</strong>s l'arrivée <strong>de</strong> M. Dolisie, lieutenant-<br />
gouverneur. Tout donne à penser qua M. <strong>de</strong><br />
Brazza, quitterait le Congo sans esprit ou espoir<br />
<strong>de</strong> retour.<br />
,~wvw MM. Salis et Saint-Germain ont eu, ce<br />
matin, une entrevue avec ie ministre <strong>de</strong> la jus-<br />
tice au sujet <strong>de</strong>s mesures prises contre ies vins<br />
saies <strong>de</strong> France ct d'Algérie. Us ont réclamé<br />
contre les saisies, interdictions da vente et <strong>de</strong><br />
circulation <strong>de</strong>s vins issus <strong>de</strong> terrains fortement<br />
imprégnés <strong>de</strong> chlorure <strong>de</strong> sodium naturel. Pu-<br />
nir les propriétaires, les expéditeurs et les ache-<br />
teurs <strong>de</strong> ces vins constituent, a-t-il dit, une su-<br />
prême injustice. Le ministre a paru frappé do<br />
ies observations et a désigné le directeur <strong>de</strong>s<br />
grâces pour s'entendre avec M. Salis afin <strong>de</strong><br />
donner sausfaction aux intéressés.<br />