15 Janvier 1897 - Bibliothèque de Toulouse
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«""' •m.nf.t y/»»*<br />
ii l'emprunt dos tabacs portugais émis en<br />
isnu'à co que le règlement .<strong>de</strong> l'emprunt<br />
«le 1832 soi; <strong>de</strong>venu définitif<br />
Au sujet <strong>de</strong> cette réclamation, la commission<br />
P ''onciu, d'accord avec lo Sénat <strong>de</strong> 1896 •<br />
1; Que la réclamation <strong>de</strong>s pétitionnaire' au<br />
moins pour ce qui est <strong>de</strong>s somme* touchées<br />
«près la chute <strong>de</strong> dom Miguel nar le gouverne-<br />
ment constitutionnel du Portugal et les intérêts<br />
Ue ces sommes, paraît absolument fondée.<br />
. Q ue la liquidation <strong>de</strong> l'emprunt <strong>de</strong> 1832,<br />
commencée en 1891, à laissé en souffrance envi-<br />
ron dix mille titres do cet emnrunt dont les pé-<br />
titionnaires se préten<strong>de</strong>nt en mesure <strong>de</strong> justifier<br />
ae l'authenticité.<br />
3" Qu'il y a lieu nour lo gouvernement à nren-<br />
cre en main l'intérêt <strong>de</strong> nos nationaux.<br />
C'est pourquoi la commission propose le ren-<br />
i-oi <strong>de</strong> la pétition, avec avis favorable, au minis-<br />
tre <strong>de</strong>s affaires étrangères.<br />
Parmi les autres pétitions à signaler, celle <strong>de</strong>s<br />
réfugiés Arméniens en Bulgarie et en Grèce,<br />
sollicitant l'intervention do la Chambre pour<br />
obtenir réparation <strong>de</strong>s actes commis par le gou-<br />
vernement turc à leur égard, renvoyée par la<br />
commission au ministre <strong>de</strong>s affaires étrangères.<br />
Pour les anciens militaires<br />
M. Berry vient <strong>de</strong> déposer sur le bureau <strong>de</strong> la<br />
Chambre un article addilionnel à la loi <strong>de</strong> finan-<br />
ces invitant le gouvernement à remplacer car<br />
une retraite fixe les secours accor<strong>de</strong>s aux an-<br />
ciens militaires ayant 14 ans <strong>de</strong> service, secours<br />
considérés comme une aumône nar ies signatai-<br />
res <strong>de</strong> la proposition qui sont au nombre<br />
<strong>de</strong> 160. " „<br />
L'organisation municipale<br />
On vient <strong>de</strong> distribuer aux déDutés projet<br />
déposé par le gouvernement et tendant a mo-<br />
uiller la loi du 5 avril 1884, sur l'organisation<br />
municipale. Les modifications auxquelles s'est<br />
arrêté le gouvernement sont les suivantes :<br />
! Substitution d'un décret simple au décret<br />
on conseil d'Etat, nécessaire pour autoriser ie<br />
transfert du chef-lieu d'une commune.<br />
2- Développement <strong>de</strong> pouvoirs du conseil<br />
municipal eh matière <strong>de</strong> baux, ainsi que nour le<br />
changement d'affectation d'une propriété com-<br />
munale déjà affectée à un service public.<br />
3- Rénonciation à l'approbation" <strong>de</strong> l'autorité<br />
supérieure pour la création ou la suppression<br />
<strong>de</strong> promena<strong>de</strong>s, squares ou jardins' publics,<br />
champs <strong>de</strong> tir ou <strong>de</strong>'course.<br />
4 - Droit conféré à tout conseiller municipal<br />
<strong>de</strong> réclamer la communication <strong>de</strong>s pièces" jus-<br />
tificatives <strong>de</strong>s opérations comprises dans les<br />
comptes <strong>de</strong> la commune.<br />
5' Institution d'adjoints spéciaux nar simule<br />
arrêté préfectoral.<br />
6- Remise au préfet du droit d'inscrire d'offi-<br />
ce, au budget <strong>de</strong> la commune, les dépenses <strong>de</strong><br />
îa police.<br />
7- Extension <strong>de</strong>s pouvoirs du préfet en ma-<br />
tière <strong>de</strong> marche <strong>de</strong> travaux et <strong>de</strong> fournitures.<br />
8- Suppression <strong>de</strong> l'autorisation <strong>de</strong> plai<strong>de</strong>r<br />
pour 1rs communes ou sections <strong>de</strong> communes.<br />
9. Transfert au préfet du pouvoir d'autoriser<br />
l'établissement <strong>de</strong>s taxes <strong>de</strong> balayage.<br />
10' Substitution du conseil générai au gûuver-<br />
nement en conseii d'Etat, pour la fixation du<br />
tarif <strong>de</strong> la taxe sur les chiens.<br />
11- Modification <strong>de</strong>s règles <strong>de</strong> compétence en<br />
matière d'octroi.<br />
12- Extension <strong>de</strong>s pouvoirs du conseil munici-<br />
pal et modification <strong>de</strong>s règles <strong>de</strong> la compétence<br />
en ce qui concerne les impositions annuelles<br />
pour insuffisance <strong>de</strong> revenus", pour les dépenses<br />
extraordinaires et les emprunts et craànt au<br />
vote du budget.<br />
forcés, accepteraient volontiers une combinaison<br />
Charles Duvùiv, combinaison <strong>de</strong> résistance, bien<br />
entendu.<br />
On parle d'une combinaison Dévoile Kibot Sar-<br />
rien, 'd'une combinaison Kibot Bourgeois Sar-<br />
rien ou Bourgeois Sarrien Kibot, ies hommes<br />
restant les mêmes, mais les programmes variant<br />
avec le lea<strong>de</strong>r.<br />
C'est la comédie <strong>de</strong> l'impuissance et <strong>de</strong> ia four-<br />
berie politiques, nous disait un <strong>de</strong> nos amis.<br />
Enfin nous n'y perdrons rien.<br />
Ajoutons aue'M. Bourgeois, sérieusement ef-<br />
frayé <strong>de</strong>s ni'enaces <strong>de</strong> M. Pelletan. hésite main?<br />
tenant à s'engager dans les sentiers où ii en-<br />
traînait MM. Sarrien et Ribot.<br />
Ce serait un suici<strong>de</strong> politique, lui- disait en-<br />
core hier ie député <strong>de</strong>s" Bouches-du-Rhône, M.<br />
Doumer nous "a lâchés avec son impôt sur le<br />
revenu. C'est un homme à la mer. Si vous aban-<br />
donnez maintenant la revision, vous tombez au<br />
rang <strong>de</strong> Doumer. Or, vous ne pouvez pas entrer<br />
dans un cabinet <strong>de</strong> concentration sans aban-<br />
donner la révision. Choisissez.<br />
Pour le moment, M. Bourgeois a choisi ia re-<br />
vision, mais quo sera <strong>de</strong>main ?<br />
Au Luxembourg<br />
Paris, 14 janvier.<br />
Las bureaux, dont la composition a été tirée<br />
au sort dans la séance <strong>de</strong> mardi, se sont consti-<br />
tués. Leur composition a, au début <strong>de</strong> cette ses-<br />
sion, une importance toute particulière en raison<br />
<strong>de</strong> l'examen <strong>de</strong>s dossiers électoraux auxquels ils<br />
vont se livrer. Dès aujourd'hui ils se sont ré-<br />
partis, par voie <strong>de</strong> tirage au sort, en sous com-<br />
missions, qui auront chacune d'elles à examiner<br />
telle élection déterminée et à faire un premier<br />
rapport au bureau. Le bureau statuera sur ces<br />
premier* conclusions et présentera ensuite au<br />
Sénat ses propositions. -<br />
Voici ta" composition <strong>de</strong>s sous commissions<br />
chargées d'examiner les élections contestées :<br />
Dans le premier bureau,: la sous-commission<br />
chargée d'examiner l'élection <strong>de</strong> la Haute Ga-<br />
ronne est composée <strong>de</strong> MM. Maillard, droite ;<br />
Labbé, inscrit* à la gauche républicaine et au<br />
centre gauche, et Cor<strong>de</strong>let, gauche républxaine.<br />
Dans le troisième bureau, la sous-commission<br />
chargée d'examiner l'élection du Jura, comprend :<br />
MM. Fresneau, droite ; Pauliac et Velten, tous<br />
<strong>de</strong>ux <strong>de</strong> la gauche démocratique.<br />
Dans le sixième bureau, la sous commission<br />
chargée <strong>de</strong> l'élection <strong>de</strong> la Mayenne, est ainsi<br />
composée : MM. Tribert, sénateur inamovible,<br />
centre droit ; Marquis et Félix Martin, républi-<br />
cains.<br />
Enfin, la sous commission du huitième bureau<br />
[chargée <strong>de</strong> vérifier l'élection <strong>de</strong> M. Treille, radi-<br />
cal, à Constantine, se compose <strong>de</strong> MM. Hau-<br />
gbumar <strong>de</strong>s Portes, droite ; "Labrousse et Del-<br />
peeh, radicaux.<br />
La protestation contre l'élection <strong>de</strong> Constan-<br />
tine ihvoaue <strong>de</strong>s faits <strong>de</strong> pression administrative<br />
en faveur" du candidat radical élu et rappelle à<br />
cet égard, que presque le len<strong>de</strong>main <strong>de</strong>s élec-<br />
6 ions ,1e préfet . <strong>de</strong> "Constantine Humbert a été<br />
appelé à d'autres fonctions.<br />
L'AU'ai i*e<br />
Paris, 14 janvier.<br />
On sait qu'Arton, condamné à cinq ans <strong>de</strong><br />
prison pour corruption dc fonctionnaires<br />
(affaire "Sans-Leroy), a <strong>de</strong>mandé à purger<br />
cette contumace. On sait qu'en raison dû<br />
cette volonté, exprimée par" lui, un supplé-<br />
ment d'information fut décidé. M. le juge* Le<br />
Poittevin, qui en fut chargé, a transmis cet<br />
après-midi, au parquet général, les résultats<br />
do cetto instruction complémentaire, qui<br />
vient do se terminer sur une confrontation<br />
d'une duréo do Plusieurs heures entre Arton<br />
et Sans-Leroy. "<br />
L'affaire viendra dans la première quin-<br />
zaine <strong>de</strong> février <strong>de</strong>vant la cour d'assise's do<br />
la Seine, présidée parle conseiller Grehen.<br />
4FRI0I<br />
JS <br />
Londres, 14 janvier.<br />
Le gouvernement anglais vient do déci<strong>de</strong>r<br />
que le protectorat du Niger commencera les<br />
représailles contre le roi du Bénin sans at-<br />
tendre lo retour do l'expédition dc la Com-<br />
pagnie à Charte du Niger contre les fotilahs<br />
du Noupe ; les opérations auront'lieu dans<br />
la première semaine <strong>de</strong> février. Plusieurs<br />
navires <strong>de</strong> la station navale du cap y pren-<br />
dront part <strong>de</strong> concert avec d'autres divisions<br />
dc là cote occi<strong>de</strong>ntale, tous sous le com-<br />
man<strong>de</strong>ment do l'amiral qui bombarda récem-<br />
ment ie palais du suitan à Zanzibar.<br />
Après la séance<br />
Le monopole <strong>de</strong> la raffinerie<br />
On prête aux socialistes l'intention <strong>de</strong> déposer,<br />
aussitôt que viendra <strong>de</strong>vant la Chambre là dis-<br />
cussion du projet <strong>de</strong> loi sur les sucres, un con-<br />
tre-projet tendant à donner a l'Etat le monopole<br />
<strong>de</strong> la raffinerie <strong>de</strong>s sucres.<br />
Ce contre-projet comprend seize articles : il<br />
réglemente notamment la fabrication du sucre,<br />
assure un salaire minimum aux ouvriers et une<br />
rémunération convenable aux ouvriers agricoles<br />
qui se livrent à la culture <strong>de</strong> la betterave.<br />
Nous pratiquons tout simplement, nous a dit<br />
M. Jaurès, une expropriation <strong>de</strong> raffineurs.<br />
Le cas du député Chauvin<br />
M. Julien Dumas, député <strong>de</strong> i'Ariège, vient <strong>de</strong><br />
déposer une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d'interpellation sur l'abus<br />
<strong>de</strong> ia prison préventive et la mensuration. M.<br />
julien Dumas entend viser, outre les cas récem-<br />
ment cités par ies journaux, le cas du déouté<br />
Chauvin qui, arrêté comme on ne l'a pas oublié<br />
à Carmaux, fut soumis à la mensuration.<br />
Le député musulman<br />
Le docteur Grenier, ie député musulman, a<br />
donné encore aujourd'hui à là Chambre, le spec-<br />
tacle <strong>de</strong> ses salamalecks.<br />
A la sortie <strong>de</strong> la salle <strong>de</strong>s séances, il s'est en-<br />
tretenu quelques instants avec plusieurs per-<br />
sonnes dans le salon <strong>de</strong> la Paix", où il a" été<br />
l'objet d'une curiosité, cependant légèrement<br />
émoussée <strong>de</strong>puis sa première exhibition. Un<br />
inci<strong>de</strong>nt s'est produit néanmoins.<br />
Au moment bù M. Grenier gagnait la porte <strong>de</strong><br />
sortie, la cour qui donne sur le quai d'Orsay,<br />
était alors remplie <strong>de</strong> députés, <strong>de</strong> journalistes<br />
et <strong>de</strong> personnes ayant "assisté à la séance ;<br />
comme "on s'attendait à l'agenouillement habi-<br />
tuel, sur les marches <strong>de</strong> la roton<strong>de</strong>, du déoute<br />
musulman, <strong>de</strong>ux ou trois cents personnes "sta-<br />
tionnaient à côté : M. Grenier n'a pas été le<br />
moins du mon<strong>de</strong> intimidé par tous les regards<br />
fixés sur lui par cette foule ; mais quand il s'est<br />
relevé, après sa prosternation, il a paru vexé<br />
d'être accompagné"jusque sur le quai."<br />
Quelques quolibets un pou trop sonores ont<br />
eu le don <strong>de</strong> l'émouvoir ; "il est revenu sur ses<br />
pas jusqu'à la porte d'entrée et là, s'arrêtant au<br />
milieu d'un groupe, il a fait un court et premier<br />
prêche : « Que ces messieurs fassent "comme<br />
moi, a t-il dit ; qu'ils s'inspirent <strong>de</strong> l'idée morale<br />
dans toutes leurs actions." <strong>de</strong> l'idée <strong>de</strong> Dieu qui<br />
est toujours respectable; mais il me semble<br />
que l'on ne peut prendre ombrage <strong>de</strong> ia liberté<br />
d'autrui en matière <strong>de</strong> croyance ».<br />
M. Grenier avait prononcé, d'une voix très<br />
calme et sans colère apparente, ces quelques<br />
paroles; c'est avec le même calme, qu'il se di-<br />
rige vers le quai, suivi par un groupe nom-<br />
breux, jusqu'à l'entrée du 'boulevard Saint-Ger-<br />
main, où son burnous blanc amassait vite, autour<br />
<strong>de</strong> lui, un grand nombre <strong>de</strong> curieux.<br />
On assure que <strong>de</strong>main à la réunion du bureau<br />
définitif dont la Chambre vient <strong>de</strong> terminer les<br />
nominations aujourd'hui, M. Poincaré, vice-<br />
prési<strong>de</strong>nt, entretiendra le bureau d'une motion<br />
qu'il compte déposer et qui a pour objet d'inter-<br />
dire aux député le port "<strong>de</strong> costumes excentri-<br />
ques. Cette motion vise clairement le burnous et<br />
le turban du député musulman <strong>de</strong> Pontarliér.<br />
La Gauche radicale<br />
s'est réunie sous la prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> M. Sarrien<br />
pour s'entretenir <strong>de</strong> la situation politique. Les<br />
membres du groupe ont échangé les impressions<br />
qu'ils avaient pu "recueillir dans leurs " départe-<br />
ments respectifs au cours <strong>de</strong>s vacances. Aucune<br />
décision n'a été prise.<br />
La gauche radicale s'est ensuite entretenue <strong>de</strong><br />
l'affaire Doumer. M. Chauten.ps a raconté l'af-<br />
faire tout au long ; il ressort "<strong>de</strong> ce récit que<br />
c'est le gouvernement qui aurait offert le gou-<br />
vernement <strong>de</strong> l'Indo-Chine à l'ancien ministre<br />
<strong>de</strong>s finances.<br />
Sur ce point la gaucho radicale a décidé, as-<br />
sure-t-on, qu'elle voterait l'ordre du jour pur et<br />
simple sur l'interpellation Carnaud.<br />
Elle se réunira <strong>de</strong>main pour s'occuper <strong>de</strong> nou-<br />
veau <strong>de</strong> la situation politique et réélire son bu-<br />
reau. C'est M. Dujafdin-Bèaumets qui sera sans<br />
doute choisi comme prési<strong>de</strong>nt.<br />
Dans les couloirs<br />
Beaucoup <strong>de</strong> mon<strong>de</strong> aujourd'hui dans les cou-<br />
loirs. On parle beaucoup d'hier et beaucoup<br />
aussi <strong>de</strong> <strong>de</strong>main.<br />
Les modérés commencent à se rendre compte<br />
<strong>de</strong> la faute qu'ils ont commise mardi en lais-<br />
sant les radicaux faire triompher leurs candi-<br />
dats. Les uns essayent bien à'équivoaues, les<br />
autres, plus francs, avouent carrément l'eut- dé-<br />
faite et la responsabilité qu'ils ont <strong>de</strong> cette dé-<br />
faite.<br />
Les républicains <strong>de</strong> gouvernement eut beau,<br />
faire, disait publiquement l'un <strong>de</strong>s Plus militants<br />
d'entre eux dans un groupe, leer défaite est in-<br />
contestable. D'abord, ils n'ont pas osé engager<br />
la lutte contre M. Brisson et ils ont, peut-être,<br />
eu du flair; M. Poincaré n'est arrivé" qu'après<br />
M. Sarrien et enfin ils ont échoué pour la vlce-<br />
presi<strong>de</strong>nco et pour la questure. Ils avaient pro-<br />
L?ent nY,ii AudllIl ' e J d ct An toino Péricr, qui n'é-<br />
po1£ kM^ïen?? am?s Œ ffi<br />
- dL n nT S l 6n aV ^ U LPS b0ns tolTÎffîi so°nt<br />
pas donne la moindre oeine nour eux ; mieux<br />
que cela, ils no sont même pas"venus voter. Il n'y<br />
avait personne sur les bàncs du centre, alors<br />
qu'à l'extrême gauche les rangs étaient com-<br />
pacts. C'est comme cela qu'on décourage les<br />
bonnes volontés et qu'on perd les plus belles<br />
batailles.<br />
Pour co qui est <strong>de</strong> <strong>de</strong>main, on parle plus que<br />
jamais <strong>de</strong> concentration ; mais Quelle concen-<br />
tration ; il y en a do toutes los couleurs.<br />
A défaut <strong>de</strong> M. Méline, les opportunistes, ren-<br />
Les scrutins d'aujourd'hui étaient très com-<br />
mentés à l'issue <strong>de</strong> la séance. Les radicaux<br />
exhultaient du succès obtenu par les <strong>de</strong>ux candi-<br />
dats, succès obtenu du reste avec la complicité<br />
drës opportunistes, ce qui prouve, déclarait un<br />
membre <strong>de</strong> la droite, qu'Us" se mettent toujours<br />
d'accord quand il s'agit <strong>de</strong> nous combattre. Par<br />
suite <strong>de</strong> ^éviction <strong>de</strong> M. Merlet, la droite ne<br />
sera plus représentée dans le bureau que par un<br />
secrétaire, M. Ollivier.<br />
La joie <strong>de</strong>s radicaux n'allait pas cependant<br />
sans quelque nuage, car leurs espérances ne se<br />
sont pas entièrement réalisées; ils avaient beau-<br />
coup "manœuvré pour faire arriver M. Peytral<br />
en tête <strong>de</strong>s vice "prési<strong>de</strong>nts, mais leurs démar-<br />
ches ont eu pour résultats do nuire à leur candi<br />
dat. Les opportunistes s'en sont émus et quelques<br />
uns d'entre"eux ont biffé le nom du sénateur <strong>de</strong><br />
Bouches-du-Rhône.<br />
C'est <strong>de</strong>main que M. Loubet prendra posses<br />
sion du fauteuil" prési<strong>de</strong>ntiel et prononcera ie<br />
discours d'usuge."<br />
A propos <strong>de</strong> son élection on faisait remarquer<br />
cu'if gagne <strong>de</strong>s voix sur l'année <strong>de</strong>rnière, et on<br />
rappelait aue M. Constans fut son concurrent.<br />
Le successeur du prince Lobanoff<br />
Berlin, 14 janvier.<br />
Le Tageblalt exprime la crainte que le<br />
comte Mouraview ne soit germanophobe. Ce<br />
journal enregistre la déclaration d'un per<br />
sonnago qui connaît bien le nouveau minis-<br />
tre et le caractérise en ces termes :<br />
Mouraview est un vieux russe; il est tout, sauf<br />
un occi<strong>de</strong>ntal. Il appartient au pur parti mos-<br />
covite. Il passe po'u'r énormém'ent "adroit et<br />
pourra user' <strong>de</strong> grands égards envers la France<br />
sans jamais aller plus loin que les intérêts <strong>de</strong><br />
la Russie ne le comman<strong>de</strong>nt."<br />
Pour la Post le comité continuera la poli-<br />
tique déjà tracée.<br />
La National Zeiiutig dit que le provisoire<br />
se transformera en définitif comme avec le<br />
prince Lobanoff.<br />
Ce même journal estime que le général<br />
Imeretinsky continuera à Varsovie l'œuvre<br />
<strong>de</strong> conciliation commencée par le comte<br />
Scliouvaloff.<br />
Saint-Pétersbourg, 14 janvier.<br />
La nomination du comte Mouraview,<br />
comme ministre <strong>de</strong>s affaires étrangères,<br />
dont le bruit circulait <strong>de</strong>puis trois jours dans<br />
la société pétersbourgeoise, y produit la<br />
meilleure impression et elle est d'autant<br />
mieux accueillie, qu'on n'a pas oublié son<br />
séjour à Paris pendant plusieurs années,<br />
comme premier secrétaire d'ambassa<strong>de</strong> , et<br />
qu'on considère conséquemment ses sympa-<br />
thies comme étant acquises dans la politi-<br />
que d'étroite entente régnant actuellement<br />
entre la Russie et la France.<br />
LA OOllÉEiCTp DE L'AIR<br />
Paris, 14 janvier.<br />
Suivant le Figaro, le professeur I.in<strong>de</strong>, <strong>de</strong><br />
Munich, a réussi à liquéfier l'air à la tempé-<br />
rature <strong>de</strong> 181 <strong>de</strong>grés "au-<strong>de</strong>ssous <strong>de</strong> zéro, " .<br />
La Liberté commente comme suit l'infor-<br />
mation venue <strong>de</strong> Berlin au Figaro, qui l'a<br />
publiée co matin, <strong>de</strong> la découverte <strong>de</strong> la li-<br />
quéfaction <strong>de</strong> l'air ;<br />
Certes, <strong>de</strong> toutes lés solidifications ou liqué-<br />
factions <strong>de</strong> gaz qu'on pouvait tenter, il n'y en a<br />
pas <strong>de</strong> plus fécon<strong>de</strong> dans ses résultats que celle<br />
àe l'air". L'air ne nous coûte rien ; c'est une<br />
substance qui se donne spontanément et tout<br />
autorise à croire qu'en ce qui concerne l'usage<br />
que nous en pouvons faire, il provient d'une<br />
source relativement inépuisable. Or, si ie déga-<br />
gement <strong>de</strong> i'azote <strong>de</strong> l'air que les chimistes n'ob-<br />
tiennent encore que par un procédé <strong>de</strong> labora-<br />
toire limité et qui, "par la métho<strong>de</strong> bavaroise<br />
dûment .perfectionnée, paraît susceptible d'entrer<br />
dans la pratique ; or, disons-nous," si le dégage-<br />
ment <strong>de</strong>*l'azote <strong>de</strong> l'air <strong>de</strong>vient possible, c'est la<br />
fécondation du sol dans <strong>de</strong>s proportions féeri-<br />
ques, car les azotates sont les condiments infail-<br />
libles <strong>de</strong> la végétation.<br />
communes <strong>de</strong> Viliedaigne (Au<strong>de</strong>) et Saussan<br />
(Héraultl.<br />
» Un incendie s'est déclaré dans les ma-<br />
gasins <strong>de</strong> décors du théâtre <strong>de</strong> Genève; 1 incen-<br />
die a pris do gran<strong>de</strong>s proportions, mais on a.<br />
roussi*à préserver los bâtiments contigus : les<br />
Pertes sont évalués à 200,000 francs; les reprp-<br />
entations ne seront pas interrompues, ies <strong>de</strong>-<br />
cors détruits no constituant que la réserve. L'in-<br />
Jendie paraît avoir été causé par l'impru<strong>de</strong>nce<br />
<strong>de</strong> peintres travaillant à la réparation.<br />
La souscription ouverte en Angleterre<br />
en faveur <strong>de</strong>s victimes <strong>de</strong> la famine aux In<strong>de</strong>s<br />
iièveut actuellement à -12,000 livres sterling.<br />
-v>~v«v On téiégraohie <strong>de</strong> Hong-Kong au IV<br />
mes : « Les autorités recomman<strong>de</strong>nt l'agrandis-<br />
sement <strong>de</strong>s chantiers maritimes et la construc-<br />
tion d'une cale sèche ; une soniiûo <strong>de</strong> 250,000<br />
livres sera consacrée à ces travaux, dont les<br />
clans sont actuellement à Londres : on s'attend<br />
également à l'extension <strong>de</strong> la colonie du côté <strong>de</strong><br />
terio ferme : une mission do méthodistes<br />
américaine établie à cinquante milles <strong>de</strong> Fou-<br />
Tcheou a été attaquée; <strong>de</strong>s coups <strong>de</strong> feu ont été<br />
tirés mais personne n'a été blessé. »<br />
~~~~~ L'Etranger, pièce en quatre actes <strong>de</strong><br />
A. Germain, jouée hier soir à l Odéon, est une<br />
pièce d'allure dramatique roulant sur ie divorce;<br />
an y voit un fils en rivalité avec son pére qu'il<br />
n'a presque point connu. La pièce commence<br />
sur le ton léger d'une comédie, mais se termine<br />
'd'une manière fort dramatique.<br />
M. Meyer, qui est chargé, d'instruire<br />
contre les anarchistes français et révolntionnai-<br />
5 étrangers, atrètés à là suite <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rniers<br />
nreetings, où au cours d'une manifestation qui<br />
'est produite <strong>de</strong>vant l'ambassa<strong>de</strong> d'Espagne, a<br />
fait remettre, hier, les anarchistes français, au<br />
nombre <strong>de</strong> cinq, en liberté provisoire. Quant<br />
aux étrangers. Italiens ou Espagnols, ils ne tar-<br />
<strong>de</strong>ront pas à être reconduits à leur frontière re s<br />
ftecxive.<br />
~«~vw L'amiral Barrera, préfet maritime à<br />
Brest, a offert, hier soir, un grand diner officiel<br />
en honneur <strong>de</strong>s officiers russes actuellement à<br />
Brest avec la flottille qui se rend dans la Médi-<br />
terranée ; ia musique <strong>de</strong> la flotte jouait pendant<br />
fe dîner.<br />
«~vw A Touion, la canonnière cuirassée Mi-<br />
traille, sortie pour effectuer au large <strong>de</strong>s essais'<br />
<strong>de</strong> vitesse, a été suorise par le mauvais temps et<br />
a, dû revenir hier soir, aù port, ayant <strong>de</strong>s avaries<br />
légères dans ses tuyautages. Les essais ont été<br />
Interrompus au moment où le navire allait ter-<br />
miner le"parcours d'une première base <strong>de</strong> vi-<br />
tesse.<br />
abus<br />
coud<br />
au con-<br />
tinué à<br />
le dénonciateur <strong>de</strong> protendus<br />
seil municipal do Madrid a ét<br />
<strong>de</strong>ux mois <strong>de</strong> Prison. .<br />
A la suite <strong>de</strong> la proclamation du goin i.<br />
Polavieja, qui commando à Manille, promet<br />
tant leur grâce aux rebelles qui déposeraient<br />
les arimès'dans les provinces <strong>de</strong> B.ucauui<br />
dc Manille, <strong>de</strong>ux mille rebelles ont fait<br />
soumission.<br />
Depuis lo commencement do la ronoiiion,<br />
los Espagnols ont eu 180 morts ct L>0 bles-<br />
sés ; les rebelles ont eu 7,100 morts, 170_ ont<br />
été faits prisonniers, 400 ont été déportes ct<br />
2,000 arrêtés.<br />
Lo général Polavieja a formule les prépa-<br />
ratifs:^© l'attaque <strong>de</strong> Cavité. Les_ navires<br />
coopéreront à l'attaque, afin d'empêcher la<br />
fuite (ies rebelles.<br />
et<br />
leur<br />
I AGI<br />
Comme zi To nloii—o<br />
Nice, 14 janvier.<br />
Un cordonnier est obligé <strong>de</strong> reconnaître<br />
qu'il a distribué <strong>de</strong>s bulletins <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux par-<br />
tis, et qu'il a été payé par les uns comme<br />
par les autres.<br />
De violentes discussions se produisent à<br />
la barre entre les témoins. Le prési<strong>de</strong>nt fait<br />
d'inutiles efforts pour calmer toutes ces<br />
têtes chau<strong>de</strong>s.<br />
M° Gine«ty, avocat à Nice, dit avoir vu ra-<br />
coler <strong>de</strong>s votants, que l'on amenait- à la<br />
pharmacie Milon et que l'on conduisait en<br />
suite à la salle <strong>de</strong> vote à l'hôtel <strong>de</strong> ville.<br />
J'en ai avisé le commissaire central, ajoute<br />
le témoin.<br />
D'autres personnes confirment ces faits<br />
elles n'ont pas vu distribuer <strong>de</strong> l'argent<br />
mais elles ont assisté au va et vient.<br />
Un boulanger déclare :<br />
On m'avait promis 10 francs pour voter en fa-<br />
veur <strong>de</strong> la liste Sauvan.<br />
Le prési<strong>de</strong>nt. — Et vous avez accepté.<br />
R. — Oui. Je suis père <strong>de</strong> famille. (Rires.) Mai<br />
e n'ai rien touché. (Rires.)<br />
L'agent électoral, prévenu pour ce fait<br />
proteste énergiqueme îit. C'était pour distri-<br />
buer <strong>de</strong>s bulletins, dit-il, mais non pour vo<br />
tre vote.<br />
Le nommé Daniel reconnaît avoir reçu cin<br />
quanto francs <strong>de</strong> M. Sauvan. Interpellé, le<br />
maire <strong>de</strong> Nice répond que c'était" pour le<br />
paiement du travail <strong>de</strong> Daniel et <strong>de</strong> sept au-<br />
tres individus, que cette somme fut versée<br />
Un autre témoin, ayant entendu dire qu'on<br />
payait chez M. Sauvan, 10 francs à tous ceux<br />
qui avaient voté pour lui, s'y présenta et<br />
reçut la somme dans l'escalier.<br />
Le prési<strong>de</strong>nt. — Aviez-vous voté pour lui ?<br />
R — J'ai voté comme je l'entendais. (Explo<br />
sion. <strong>de</strong> rires.)<br />
On a épuisé enfin la longue audition <strong>de</strong>s<br />
témoins à charge sans qu'aucun fait saillant<br />
se soit produit à la barre. Aujourd'hui, on<br />
commencera l'audition <strong>de</strong>s témoins à dé-<br />
charge.<br />
Nice, 14 janvier.<br />
Dès l'ouverture dc l'audience, à 2 heures<br />
commence l'auditioe <strong>de</strong>s témoins à décharge<br />
L'accusation dit que M. Messiah a fait tranS<br />
porter dans sa voiture uno somme <strong>de</strong> 80,000<br />
francs en pièces dc cina francs retirée <strong>de</strong> la<br />
Société générale pour ie compte dc M. Saivi<br />
M. Messiah dit que le fait est faux ct aue<br />
ces ecus auraient pu défoncer sa voiture<br />
(Rires.)<br />
M. Mury, directeur cle la Société générale<br />
<strong>de</strong> Nice oppose <strong>de</strong>s dénégations formelles<br />
l'accusation. C'est une légen<strong>de</strong>, une fable<br />
dit-il.<br />
Plusieurs autres témoins dénient certaiins<br />
faits do corruption inimités au conselier<br />
municipal Seaft.<br />
Faits Divers<br />
Exécution capitale<br />
Hazebrouck, 1-1 janvier.<br />
L'exécution <strong>de</strong> Vanyngeland, condamné gt<br />
mort, pour assassinat a eu lieu çe matin. Là<br />
guillotine a été. dressée sur ia gran<strong>de</strong> place en<br />
face <strong>de</strong> l'hôtel <strong>de</strong> ville. A 5 h. 1[2, ce matin<br />
tout était prêt. Les troupes formaient le carré<br />
autour <strong>de</strong>Téchafaud et avaient peine à contenir<br />
la foule innombrable et agitée venue <strong>de</strong> très<br />
loin, même <strong>de</strong> Belgique, pour assister à l'exécu-<br />
tion.<br />
A six heures trois quarts, on a réveillé Vanyn-<br />
geland ; son attitu<strong>de</strong>" est courageuse ; ii en-<br />
tend la messe et communie; il ne veut rien pren<br />
dre.<br />
Le nombre <strong>de</strong> curieux sur ia place es considé<br />
rable. On en remarque jusque sur les toits <strong>de</strong>i<br />
maisons. Une fouie tumultueuse pousse <strong>de</strong>s cris<br />
en attendant l'arrivée du condamné, qui a lieu<br />
à 7 h. 40 ; Vaunyngeiand est entre l'aumônier et<br />
son avocat ; il embrasse le prêtre; quelques in|<br />
tants après, justice est faite.<br />
Le corps a été transporté à i'hospicé, d'où il<br />
sera envoyé à la Faculté <strong>de</strong> Lille.<br />
Vanyngelandt, . très affecté, <strong>de</strong>puis quelqu<br />
jours, avait joué sa tête aux cartes avec son<br />
gardien et avait perdu par <strong>de</strong>ux fois. Il espérait<br />
encore, cependant, disant que M. Félix Faure ie<br />
gracierait.<br />
11 n'y avait pas eu d'exécution à Hazebrouqk<br />
<strong>de</strong>puis soixante-quinze ans.<br />
Une explosion à la poudrerie <strong>de</strong><br />
Sevran-l'Ivry<br />
Paris, 14 janvier.<br />
Une explosion s'est produite, mardi soir, à la<br />
poudrerie" <strong>de</strong> Sevran-l'Ivry (Seine-et-Oise).<br />
Vers 7 heures 1[2, Edouard Delaunay. surveil-<br />
lant <strong>de</strong> nuit, faisait sa ron<strong>de</strong> habituelle. Sou-<br />
dain, le gendarme Pasquier, <strong>de</strong> gar<strong>de</strong> à l'établis-<br />
sement, vit le petit poste, dwis lequel il se trou-<br />
vait' environné" d'une.lueur intense ; il sortit pré-<br />
cipitamment et aperçut Delaunay, qu'il venait<br />
<strong>de</strong>" quitter, entoure <strong>de</strong> flammes et fuyant éperdu.<br />
Autour <strong>de</strong> lui à ras du sol, voltigeaient <strong>de</strong><br />
nombreux feux-follets.<br />
A ce moment, une formidable explosion reten-<br />
tit et l'atelier <strong>de</strong>s presses s'ébranlâ du faîte à la<br />
base, vola pour ainsi dire en éclats.<br />
Dans le Bâtiment, ainsi réduit en miettes, <strong>de</strong>s<br />
manipulations fort délicates se pratiquaient.<br />
Durant le jour, les gaz étaient éliminés par <strong>de</strong>s<br />
ventilateurs, mais pendant°la nuit ils formaient<br />
au <strong>de</strong>vant <strong>de</strong> l'atelier, à quelques centimètres fie<br />
terre, uno couche <strong>de</strong>s plus dangereuses. Or De-<br />
launay avait eu l'impru<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> poser un ins-<br />
tant sa lanterne à quelques mètres du bâtiment;<br />
c'est au moment où il a voulu la reprendre que<br />
l'explosion s'est produite.<br />
Le jeune ouvrier s'en est tiré avec quelques<br />
brûlures sans gravité au visage et aux' mains.<br />
Les dégâts matériels sont très importants. Des<br />
blocs <strong>de</strong> pierre et <strong>de</strong> fer ont été projetés au loin;<br />
une plaque <strong>de</strong> zinc et une courroie <strong>de</strong> transmis-<br />
sion "se sont enroulées à la plus haute branche<br />
<strong>de</strong> l'arbre.<br />
Non seulement l'atelier, mais les machines<br />
qu'il contenait sont détruites.<br />
A la suite <strong>de</strong>-l'explosion, un violent incendie<br />
s'était déclaré ; il a pu être circonscrit par les<br />
ouvriers <strong>de</strong> l'établissement et les pompiers <strong>de</strong><br />
Vaujours.<br />
PET