15 Janvier 1897 - Bibliothèque de Toulouse

L'EXPRESS DU MIDI
Organe quotidien 'de Défense Sociale eti S^«lijjle\ieo -
LE NUMÉRO E CE1TIHES RÉDACTION ET ADMINISTRATION : Toulouse, rue Roquelaine, S5 LE NUMÉR0 5 CENTIMES
Hsutc-'jsron»* •* département» limitrophe*. . •
Département* non limitrophes
«ranger président du comité de natro-
'A'ciâp v, eut s'emnêcher, à son tour, de re-
IM'Î m - Serres de Gauzy et de féliciter le
m
SerèîeT M " Seires de Gauzy
teUe" f&f ,°r daire > d'avoir pu assister à une
'lUeln„„P "ttéraire. 11 rapporte
'que s
mi, re ]}°ndre au discours de Guizot, ce qui
•ajoute M. Ilalberg, était au moins
à son tour,
°r»teur B i Souv °nirs personnels sur lc grand
de Sa '. (le Notre-Dame, notamment au'sujet
eût à r." ce ! Jii °n à.l'Académie française cù il
>meT"
CG rcle a it an ^ des vœux Sotir la nrosnêritê du
£Olté dV« ,' s , tln g' lé professeur de notre Fa-
P - e Uve riV° ttres > do . ntlQ à tous, une nouvelle
etil 'e bont° n cx( 1; u , ls , e aménité et chacun se
^l'sa sôi^oT 11 fe* ait - été donné d'oc-
étions. souee dan s d'aussi agréables con-
i?.»^lep*52?? iWS» PO"" le samedi
k :0n férUce ^ a o U ''- Salle du J^din-Roya
%re et fnu 01 Sanisée nar le cercle Lacorl
fe Se ^Map^ta M à- ' m, f vt dG b^'ottr.' n o-
Ces cpiostions-là doivent
sitôt qu'elles sont posées — _
heureusement, elles engagent l'honneur de
tout le pays —> l'honneur du gouvernement
et l'honneur de l'opposition.
Comment ! voilà un ancien ministre radi-
cal qui se livrait depuis des mois à une pro-
pagande échevelée contre le cabinet Méline,
et qui s'en allait par monts et par vaux prê-
cher l'évangile radical, soulevant ies pas-
sions, ameutant les haines, excitant les pires
revendications sociales , et c'est à cet
homme-là que M. Méline va justement con-
fier un poste de cent mille francs par an !
Le porc qu'on achète au marché coûte
cher et a, de plus, sur M. Doumer, l'inesti-
mable avantage de n'avoir pas été consulté
pour la vente dont il est l'objet.
C'est-à-dire qu'on se demande quel est le
plus méprisable et le plus inconscient des
deux, de Méline cpii achète ou de Doumer
qui se vend ?
Do pareils trafics déshonorent l'un et l'au-
tre ct marquent un pas de plus dans l'ef-
froyable corruption que !a République
traîne partout et constamment à sa suite.
C'étaient, d'abord, les parlementaires op-
portunistes, arrivés pauvres à Paris et rou-
lant carrosse aujourd'hui, ayant hôtel et
château.
Ils avaient volé à la Bourse, trafiquant
des fonctions ministérielles qu'ils remplis-
saient.
Puis ce fut l'Elysée faisant commerce de
la Légion d'honneur et vendant le ruban
rouge, à l'aune, pour payer des notes de
fournisseur.
Ensuite, co furent les parlementaires
offrant leur vote au Panama contre un chè-
que.
Enfin, voici que les hommes de l'opposi-
tion n'auront combattu le pouvoir que pour
faire monter les surenchères, dont ils doi-
vent bénéficier.
La République n'est donc plus qu'une
immonde foire, où tout se marchande, où
tout se vend, où tout se livre au plus offrant,
députés, sénateurs, Légion d'honneur, pla-
OOC, MA InAf/Milnnp r.oj,niijii -(ï'P.T.'?Til V.-V • • -Ti*! .'Vf 3
li&aiafrë, "aïlëéV "'àû 'L'ude Eugène Garrigues,
cultivateur, 5S ans, marié, allées du Lude. Marie
Bories, veuve Foulcher Delbosc, (V2 ans, rue
Louio d'An boise. Jacques Gavric, G5 ans, marié,
ruo Carmaux. Isaure ïapié Meneau, vouvo Séré
de Rivières, 83 ans, rue Saint-Clair. Rosalie
Alinat, sreur de Saint Joseph, CO ans. ruo Croix-
Verte. Léonio Barthe, 5 jours, à Seaux. Mario
Lacaze, S ans, au hameau de Rascal. Jean Gri-
mai, chiffonnier, 71 ans, veuf, boulevard Monte-
bello. Jean Bories. cultivateur, 66 ans, marié,
place Savône. Louis Bec, charnentier, 70 ans,
marié, au Burgayrol. Pierre éénescal, maçon,
57 ans, marié, rue des Chalets.
CASTRES. — La halte de Elan. — Plu-
sieurs plaintes nous sont parvenues au su-
jet de cette halte qui est, paraît-il, bien mal
partagée au point dc vue du confortable. '
En cas do mauvais temns, les voyageurs
qui attendent, lo train n'ont ras dc local pour
se réfugier, bien entendu ii n'y a pas même
de lieux d'aisance.
Et cependant, à ce quo l'on nous affirme
les recettes mensuelles varieraient de 900 à
1,000 francs, il nous semble donc quo vu
l'importance de cette halle, la Comnagnie du
Midi devrait donner satisfaction aux plai-
gnants qui ne se montrent pas très exi-
geants.
demandé l'autorisation à
Son Eminence le cardinal Richard ? A-t-il
demande l'autorisation à Mgr l'èvêque do
Quimper ? Quand, après la guerre de 1870,
Mgr du Tvlarhaliaah, le vaii.hint aumônier
des mobiles bretons, fut élu député du Fi-
nistère, il, était autorisé par î'évôqua de
Quimper. j'ouvre ici une parenthèse : A la
bataille de i'Hay, l'abbé de" Marhallac'h eut
son chapeau percé dc plusieurs balles. Ce
chapeau, si jê ne me trompe, est conservé
au château de Kerascoët chez M. de Blois,
petit-neveu du regretté Mgr du Marhallac'h.
Le dévouement chrétien ot la bravoure pa-
triotique sont donc de tradition dans la ïa-
[ mille.
Quand, en 1891, M. l'abbé Le Saout, ancien
! aumônier de marine, se présenta dans la
première circonscription de Morlaix; avant
île lancer sa candidature il alla solliciter l'au-
torisation de Mgr Lamarclio, évêque do
Quimper, autorisation qui lui fut accordée.
Quand, en 18113, M. l'abbé Patureau se pré-
senta 1 , au second tour, dans cetto même cir-
conscription de Morlaix,' il demanda l'autori-
sation â S. B. lc cardinal Richard. Une pre-
mière fois l'av.torisation lui fut refusée ! Mais,
sur une démarche d'électeurs ouvriers ca-
tholiques de Morlaix, S B. le cardinal Ri-
chard revint sur son refus. Mgr l'èvêque de
Quimper, consulté lui aussi, donna sou as-
sentiment.
Lorsque Mgr d'Hulst, en 1892, après avoir
été choisi par le congrès de Lannilis, vint en
Bretagne so présenter à ses électeurs, sa
première visite fut pour Mgr l'èvêque do
Quimper.
Tous, prélats , simples ecclésiastiques ,
ont donné l'exemple du .respect et de Ta sou-
mission à leurs supérieurs!
Aussi, tous, quelles quo soient leurs cou
vidions politiques, quels quo soient leurs
sentiments personnels sur les questions so-
ciales, ont eu l'honneur de voir tous les
catholiques marcher derrière eux, unis, la
main dans la main.
M. l'abbé Gayraud, lui, romnt avec la tra-
dition.
Le dominicain défroqué a probable-
ment des
intérêts aux électeurs qui s'étaient portés
partie civile.
Les débats relevèrent des faits absolu-
ment scandaleux. Ce qu'il y a de plus cu-
rieux, c'est que le conseil do préfecture du
Puy-de-Dôme, appelé à examiner cette élec-
tion du 28 juillet" 1895, où les fraudes ont
été commises, a rejeté les protestations et
a validé l'élection.
L'arrêt du conseil do nréfec'urc est en
date du 21 août 1895 -, il est fort long, paraît
fortement motivé et se termine par ses con-
sidérants ;
, Considérant que les protestataires ne possfe-
ident aucune preuve ni commencement de prouve
pouvant faire croire à une manœuvre ffaudu-
feuse ; qu'ils reconnaissent par contre que tous
bulletins qui ont été ainsi découverts ont été
déposés sur le bureau et régulièrement at-
tribués aux candidats dont ils portaient les
noms ;
Considérant qu'en conséquence le grief est
sans objet ;
En ce qui concerne i'ailégation produite à
l'audience'ot par suite de laquelle soixante-dix
électeurs auraient été émargés, quoique n'ayant
pas voté ;
Considérant que cette allégation produite après
le délai de cinq jours imparti pa'r la loi, doit
être t'fijctée comme tardive et non recevable ;
qu'en vain il a été prétendu, à. l'audience, quo
ies nrotestataires n'auraient pas eu pius tôt à
leur disposition la feuille d'inscription des vo-
tants ot'ia liste officielle des électeurs :
Considérant que le procos-vcr'oal des opéra-
,ious no témoigne d'aucune réclamation à ce
sujet; qu'il porte au contraire quo l'un et l'au-
tre document ont été réglementairement dépo-
sés sur le bureau avant le commencement dos
opérations ;
'Par ces motifs et sans qu'il soit nécessaire do
statuer sûr la demande verbale d'enquête faite
à l'audience, laquelle n'est fondée d'ailleurs sur
dvi faits ni précis, ni pertinents, arrête :
La protestation est rejetée, etc.
C'est M 0 Sicard, avocat du barreau de Cler-
mont, qui parlera pour la partie civile et
M 0 Giscard, du même barreau, pour les pré-
venus.
A Saint-Rémy-sur-Duroilo, les esprits sont
très surexcités. Partisans et adversaires du
maire ont préparé des fagots devant leur
porte pour allumer des feux de joie. Si lc
jugement est confirmé, les adversaires du
maire allumeront. Si le jugement est cassé,
ce sont les partisans du maire qui mettront
lo leu aux fagots.
Par Fil Spécial |
NOS DÉPÊCHES
LES «OIS ,1 M4DA(«\S(!\H
Pai*, 14 janvier.
De îa Politique Coloniale :
L'accroissement eue subit l'immigration chi-
noise à Madagascar a obligé notre résident gé-
néral à prendre un arrêté aux termes duquel
t»us les "Chinois habitant ou arrivant à Tamatave
et dans les environs, sont tenus de se faire ins-
crire dans un délai d'un mois, comme affiliés à
la congrégation des Chinois dc Tamatave.
L'Evêché de Rodez
Paris, M janvier.
Dans un article qu'il publie à propos de
l'évêché de Rodez," le Figaro dément l'in-
formation donnée par plusieurs de nos con-
frères qui ont cru pouvoir annoncer que le
gouvernement français était tombé d'accord
avec !e Saint-Siège pour offrir l'évêché de
Rodez à l'abbé Hazéra, curé de La Bastide, à
Bordeaux. 11 est possible que le ministre ait
l'intention de désigner l'abbé Hazéra pour ce
reste, mais il n'y a pas eu, à ce sujet, l'om-
bra de pourparlers entre le ministre des cul-
tes et îa rron ci attire.
raisons pour cela.
La Politique Toton
De M. Henry Maret, dans le Radical :
« Ne vous semble-t-il pas que nous pas-
sons notre temps à tourner sur nous-mêmes,
sans être plus avancés un jour que l'autre?
La politique pourrait cire caractérisée par
un toton. »
C'est bien cela.
Les factions républicaines sont assi-
ses autour de la table gouvernemen-
tale.
A qui le pouvoir ?
Tourne, toton !
5 ! s'écrie l'opportunisme !
a moi
pas-
lés portefeuilles ministériels
Tourne, toton !
— 7 ! s'exclame le radicalisme
sez-moi les maroquins !
Tourne, toton !
— 9! glapit l'opportunisme; rendez-
moi les serviettes !
Et le jeu continue.
Tandis que le toton tourne, tandis
que la chasse aux portefeuilles bat son
plein, le peuple, dit souverain, en est
réduit à se demander à quels exploi-
teurs les hasards du toton livrera ses
destinées.
Allons, chasseur, vite en cçtmpaçjiA v
la proposition de ce dernier; la suppression de
l'emploi de surveillant du pavage, 'sous le pré-
texté d'économiser la somme annuelle de douze
cents francs V
4- Est-il vrai que, pour justifier cette sup-
pression, la commission des travaux aurait
tenu à l'entrepreneur du pavage le langage sui-
vant :
« Nous voulons bien vous déharrasser du sur-
veillant dont vous croyez, devoir vous plaindre,
mais à la condition que vous accepterez par
avance co que décidera la commission des tra-
vaux au jour où. se rendant sur un point quel-
conque des travaux de uav.iye. elle constatera
que le cahier des charges n'a" pas été intégrale-
ment exécuté ».
5 - Est-il vrai que, malgré cot accord, jamais
aucun transport sur les lieux n'a été fait par
ladite commission des travaux î
6- Est il vrai qu'en soumettant à la signature
du maire los mandats do paiement du pavage,
on n'ait jamais entretonu co magistrat de ces
conditions, ou bien a-t-on présenté des procès-
verbaux de rocoloment pour ces travaux ï
On nous assure que ce questionnaire sug-
gestif ne s'arrêtera' pas là.
L'éclairage. — La mairie nous communi-
I
que les contre-pronositions do l'administra-
tion aux offres de la compagnie du gaz, rela-
tivement à l'éclairage de la ville.
UNE VICTIME
On lit dans le Soleil :
M. Constans n'est pas si résigné quo ies
habitants de Fourmies sur lesquels, ie 1er
mai 1891, il fit essayer les fusils Lebel. line
veut pas rester sur lc carreau.
Huit morts, trente-quatre blessés, des jeu-
nes filles qui portaient des fleurs, des petits
garçons qui jouaient à la toupie, déchiquetés
par les balles françaises, répandirent sur ie
sol leur sang et leur cervelle. M. Constats
triompha, la Chambre applaudit.
Mais M. Constans no'veut pas mourir. 11
chicane sur des bulletins douteux, 'sur des
votes incertains, pour rentrer au Sénat d'où
ses électeurs le font sortir.
Lui qui a fait marcher le suffrage univer-
sel, il s'indigne d'être exécuté par le suffrage
restreint. Lui qui a fait proclamer tant de
députés non élus, il trouvé scandaleux qu'on
vérifie s'il est élu avant de le proclamer.
Certes, la République est ingrate. 11 l'avait
sauvée : la plupart des républicains en con-
viennent.
Comme M. Rouvier,il avait lo droit de dire
à la majorité républicaine : « Sans moi, vous
né seriez pas sur ces bancs. »
M. Rûitvier avait procuré leurs sièges aux
députés qui sont l'ornement dc ce régime,
avec les fonds du Panama, les avances de
M. Vlasto ct l'argent do la défense natio-
nale.
M. Constans avait atteint le même résultat
sans bourse délier, par un simple tour d'es-
camotage. Dans la législature de 1889-1893,
les uns évaluaient à cent, les autres à cent
cinquante, chiffres ronds, le nombre dos dé-
putés nommés par le ministre qui occupaient
à là Chambre les sièges des f.l'us du peuple.
Bien des préfets à la poigne énergique," ou
même de simples sous-préfets aux "doigts
agiles, gagnèrent alors, en travaillant les
urnes, les insignes de la Légion d'honneur.
L'Ordre national fit à cette occasion des re-
crues distinguées.
Pour avoir conduit l'opération, pour l'a-
voir préparée par des coups de force, par
des lois dc mutilation contre le suffrage uni-
versel, M. Constans n'avait pas demandé de
récompense. 11 n'exigeait ni ceintures do
pierreries, ni saucissons, ni fusils arabes. 11
n'attendait que la reconnaissance éternelle
de son parti. Le voilà.déçu !
Toutes les bonnes ûmes compatissent à
son infortune. 11 lui reste aussi" lo témoi-
gnage de sa conscience.
A|voir M. Constans protestant et, luttant
contre la fraude, on éprouve la même sym-
pathie qu'on ressentira quand on verra 'dé-
porter à la Guyane, par application de la loi
de Sûreté générale, les 269 qui l'ont votée.
14 DU TÂÎÂC
L'administration des finances vient dc
faire le relevé des contributions indirectes
pour 1890. Ce travail permet de constater
l'énorme progression que fait la consomma-
tion du tabac en France.
So s'ônc'elevëes a là somme de 1.276 "fr. 80.
Le succès et la marche ascendante de la
Société s'explique aisément nar le but qu'elle
poursuit et que M. Ceilerin définit très bien
en disant : « Diminuer les risques cle gêne,
les difficultés Imprévues, qui peuvent surgir
pour le modeste chef dc famille atteint dans
sa santé et par conséquent dans ses res-
sources indispensables. C'est un bat do soli-
darité que nous poursuivons. Chez nous,
point de discussions politiques ou religieu-
ses qui divisent et qui aigrissent, point d'es-
prit dc parti, mais uno m;nséc dc concorde
êt d'anaisement, le désir d'assurer à tous la
sécurité du lendemain ct la dignité de l'exis-
tence. »
A la suite de l'élection qui a eu lieu, le
comité so trouve ainsi composé :
Président, Victor Colleriu"; vice-président,
François Causse ; trésorier, Alaux ; secré-
taire," Simandy ; commissaires, Valadicr,
Poncin, Camboulive, Jean Noyer.
Bibliographie. — Sous cc titre : « fthltté
pratique à l'usage de toutes les familles »
M. Viala-Maynadlé, directeur do la Pharma-
cie Nouvelle, rue de la République, vient
de publier une intéressante "brochure oit se
trouvent inscrits les médicaments «t les
DISTINCTIONS MOÎ10WOUES
Paris, 14 janvier.
A i'oeer.sion du 1 er janvier, des médailles
d'honneur agricoles ont été attribuées aux
ouvriers et employés désignés ci- après,
comptant plus de"trcnte ans de services dans
la même exploitation agricole :
Haute Garonne : Lionnot, garde particulier
chez M. do Lassos, au Pouy do Toug r oa. Olivo,
métayer chez. M. Auriol, à Azas. Ducasse, ou-
vrier agricole chez M. Talazac, à Castelgaiilard.
I.andos : Deséors", ouvrier agricole chez M.
Qescors, ii Miramont-Sonsacq.
Basses-Pyrénéas : Courg-es, métayer chez. Sï.
Caeeraa. a Ifepèchc de Laîargne. Monnet, ou-
vrier agricole' "chez M. La'scoumes, à Arrlcau
Bordes.
Tarn : Durand, ouvrier agricole chez Mme de
Carrière, à Vindrac. Vais, ouvrier agricole chez
M. de Scalibert, à Saint Paul Cap do Joux.
Tarn ct Garonne : Benazot, jardinier chez le3
Sceurs do Ssinte Mario, à Montauban. Bouas,
métayer chez M. Laborde, à Beaumont. Boyer,
métayer chez Mme Estève, à Camus, commune
de Montauban. Desquincs, ouvrier agricole chez
M. de Combarion, à Tandoï, commune do Mon-
tauban. fioubot. ouvrier agricole chez M. de
Saint-Félix, à Montauban. Monrouziès, ouvrier
agricole chez M. Wallon, à Verlhaguet. commune
de Montauban. Moulis. ouvrier agricole chez
M. Soloville. ii Verlhaguet, commune de Mon-
tauban. Ladougne, métayer chez M
Golfe ch.
M. Wallon. — M. Loubot ayant obtenu 1»
majorité absoute des suffrages oxorimes, te lu
proclame président du Sénat pendant Vanné*
18D7. (Applaudissements.)
On a procédé ensuite au scrutin nour la
nomination do quatre vioc-pi-ésidonis : vo-
tants 205. Sont réélus : MM. Scheurer-Kest-
ner 187 voix, Bérenger 185, Magnin 181, Pey-
tral 150. MM. Schcitrer-Kestnor, Bérenger,
Magnin ct Peytral sont proclamés vice-pré-
sidents du Sénat.
Il est ensuite procédé au scrutin pour la
nomination de huit secrétaires: c'est" le seul
scrutin intéressant. On sait, en effet, quo les
radicaux ont maintenu, malgré l'opposition
du bureau des autres groupes, leurs "préten-
tions d'avoir deux secrétaires dans" le bu-
reau.
Leurs candidats sont : MM. Maxime Le-
comtc, sortant, et Bonnefoy-Sibour. Rappe-
lons que les candidats de la droite, à qui les
radicaux veulent enlever un siège, sont MM.
Ollivier ct Merlet, sortants. Voici les résul-
tats du scrutin :
Nombre de votonts, 211 ; majorité absolue.
100 ; ont obtenu : MM. Pazat, 184 voix ; Du-
rand-Savoyat, 184; Ratier, 182 ; Ollivier, 181;
Prevet, 177 ; Decauville, 170 ; Maxime Le-
comto, 103 ; Bonnefoy-Sibour, 107 ; Merlet,
104.
lin conséquence, MM. Pazat, Durand-Sa-
voyat, Ratier, Ollivier, Prevet, Decauville ct
Bonnefoy-Sibour sont élus secrétaires.
Enfin le Sénat procède à la nomination
des trois questeurs. Sont réélus : MM. Cazot
nar 103 voix ; Gayot, nar 162 ct Tolain nar
161.
M. Walon. — Acte sera donné dos résultats
des sclutlns au président da la République ot à.
la Chambre des "députés.
La prochaine séance, est fixée à domain.
La séance est levée à 5 h. 40.
«I BIS IF1S
Paris, 11 janvier.
A 2 h. 15, sous la présidence du comte Le-
mercier, doyen d'âge, la séance est ouverte.
Le docteur Grenier prend place au bureau
provisoire ; il obtient "presque autant do suc-
f> cès que mardi.
L'ordre du jour appelle le second tour de
scrutin pour la nomination de quatre secré-
taires.
Le malheureux député dc Pontarlier, qu'on
met à contribution comme un >< bleu » naïf
dans une chambrée, est chargé d'Introduire
les bulletins dans l'urne; tout en s'acquittant
dc co soin, il
nùflexion.
Le scrutin
Grcsc
fait do temps à autre une gt
est clos à 3 h. 30 et la séance
jusqu'à 4 heures pour lc dé-
CONSEIL DE CABINET
Paris, 14 janvier.
Les ministres se sont réunis, ce matin, en
conseil de cabinet, au ministère de l'agri-
culture, sous la présidence de M. Méline.
Tous ies ministres assistaient à la délibé-
ration.
Le conseil a consacré sa séance à l'examen
des questions qui peuvent être soulevées
devant la Chambre à prônes de. leur mise à
l'ordre du jour.
M. Hanotaux, ministre des affaires étran-
gères a informé ses collègues qu'il venait de
reconnaître et d'accepter,4ft nouvelle situa-
tion faite à la Tunisie à l'égard de la France
par les arrangements signés successivement
depuis plusieurs mois avec les différentes
puissances. Un arrangement dans ce sons
â été signé hier à Madrid entre le duc de
Tetuan et M. de Réverseaux, notre ambassa-
deur.
Un livre jaune contenant lo texte des ar-
rangements conclus avec l'Autriche-Hongric,
l'Italie, l'Allemagne, la Suissie, la Russie et
la Belgique, a été distribué aujourd'hui mémo
à la Chambre et au Sénat. Un certain nombre
do négociations sont encore pendantes et fe-
ront l'objet d'un livre jaune ultérieur.
Le ministre de l'intérieur a entretenu ses
collègues des mesures qu'il a prises sur
l'avis du conseil supérieur d'hygiène en vue
de la situation sanitaire internationale et
motivées par les cas de choléra signalés à
Plymouth et par la peste bnronique à Bom-
bay. On va appliquer à tous les navires ve-
nant de Plymoûth'dans nos ports lc règle-
ment sanitaire international do 1896 auquel
toutes les puissances, sauf l'Angletorro/ont
adhéré.
Les passagers seront, à leur arrivée, sou-
mis à une visite individuelle, à la désinfec-
tion et enfin à la surveillance pendant cinq
jours, période moyenne d'incubation.
Ils devront déclarer lo lieu où ils se ren-
dent et, à chaque déplacement, le lieu nou-
veau où ils vont.
En ce qui concerne la peste Buboniquo de
Bombay, un déciet va être promulgué de-
main en vue d'interdire l'imnoitation en
France des chiffons et autres objets suscep-
tibles d'apporter les germes du mal.
est suspendue
pouillement.
Voici les résultats du scrutin : votants.
382, majorité absolue, 192. MM. Déjean, 218
voix, élu; Nêron-Bancel, 208, élu; -Decker-
David, 210, élu ; Jourde, 190.
Puis viennent : MM. Braud, 170 .voix,
Drake, 160, Alasseur, 126, Leclech, C8 ct Va-
cher, 57.
11 reste donc un secrétaire à nommer.
On procède à un nouveau tour de scrutin ;
c'est toujours lo docteur Grenier qui sur-
veille l'urne, la plaisanterie commence à
paraître longue ; îes socialistes applaudis-
sent ironiquement on ne sait trop pourquoi,
lorsque l'abbé Lemire va voter et passe de-
vant le mahométan. Celui-ci s'incline cour-
toisement devant son collègue du Nord, qui
lui rend amicalement son salut.
Le scrutin est clos à 5 heures et la séance
est suspendue jus qu'à 5 heures 30.
Voici les résultats du scrutin: Votants,
374; MM. Jourde, 184 voix, élu; Drake, 181.
M. Lemercier. — Jo déclare la Chambre
constituée.
Samedi, séance à !
levée à 5 heures 30. heures. La séance est
Conseil supérieur de l'Instruction publique
va:eu;, uevasi eux, environ Ciuq ôrûis grammes :
de poudre qui prit feu soudainement, enflam-
mant une quantité à peu près égale placée dans
lo voisinage. Trois ouvriers ont été légèrement
blesses.
Les pompiors, arrivés quelque-i instants après
l'explosion, n'ont pas eu a lniorvenir. T'outei les
glaces du magasin ont été brisées.
LAMIipiIÏM
Au Palais-Bourbon
Paris, 14 janvier.
Noos vous avons annoncé que M. HenryCochin
député du Nord, avait déposé une proposition
de loi tendant à modifier les articles" 310 ct 311
du code pénal en ce qui concerne la répres-
sion des violences et voies do fait envers los.
enfants. Aux termes do cotte proposition lorsaue
les violences ou voies de fait" auront été com-
misos sur la personne d'un enfant au-dessous do
quinze ans, d'une manière habituelïo, nar los
ascendants ou toute autro personne, à qui l'en-
fant était confié la peino serait : on ea3 de mort,
celle des travaux forcés à perpétuité; en cas de
mutilation, celle des travaux forcés à temps ; en
cas da violences de naturo à compromettre la
santé ou présentant un caractère de gravité ou
de cruauté exceptionnelles, cello de la réclusion.
Les violences ou voies rte fait sur la personne
d'un enfant de moins do quinzo ans qui n'aurait
occasionné ni maladie, ni incapacité do travail,
seront punies d'un emprisonnement de doux à
cinq ans et d'une amende de 16 à 2 mille francs.
L'auteur de la proposition réclame, en out.ro,
la maximum do là peine chaque fois qu'un des
cas prévus par l'article 309 sa présentera nour
un enfant.
Ajoutons que, do son côté, M. Goujon (Seina*
Inférieure), après M. Cochin toutefois, a déposé
sur le mémo sujet uno autre proposition.
M. Goujon proposa da modifier les articles 300
PETITES NOUVELLES
15 janvier.
On annonce la mort de M. Charles lirun, an-
cien sénateur ct ancien député du Var, ancien
ministre' do la marine, décédé en son domicile
du boulevard Malesherbes. M. Charles Brun était
commandeur de la Légion d'honneur.
Lo tribunal do simulo poiico do Lyon
vient de rendre son arrêt dans les affaires do la
manifestation de la placé Bollocour, a la sortie
du congres de la démocratie chrétienne. MM le
comte d'Huglios ot Thierry, porte drapeau ont
Cte condamnes chacun à f> francs d'amondo- les
autres contrevenants, à 1 franc soulement. '
Bulletin Météorologique
— 1876
— 188fi
— 1892
Foncières 1877
— 1879
— 18S3
— 1-^.,
Communal. 187'J
— 1880
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Banq. de Paris
Crudit lyonnais
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Du 14 janvier.
Les mauvais temps continuent à sévir sur los
cotes de Bretagne et do Provence. La donros- Iianoue d'esc.
sion sur le golfe de Gascogne, eo comble. 11 a tosxnù li-m > , -
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