APRES BOURSE t O1O...1 .! OiO anlortissa. 8 m A. Ban. ottomane. Turc nouveau.. 102 50 659 50 22 06 Panama Katar. EspagM Rio-Tintô Kg-yptiennc... Hongrie 62 irm BOURSE DE TOULOUSE Fends eV Etat Fran ais. — S0[0 porteur, 102 ij. — 30rO»omin — 3 1[2 OiQ porteur., me ..-' - 30i0 amortissable, 100 70.— Annam et Ton- kiBBltUT*** » * * UIAU UV 'Fends d'Etat Etrangers. — Congo, 82 ... — Autriche —intérieur 4 0/0, .. Russe iMfl Russe cons — Russe 3 3i2 1891, 1)3 35- n«,so l8«ï69, ... ..- Turc 1), 4 0/0 - Hongrie 4 0/0, 103 /o. - Chinois 4 0[0, — Domaniale d'Autriche "Valeurs diverses (Actions).— Est, 1008 ... — P.-L.-M., 1670..— Nord. 18 18 ..— Midi, 1305 59. - Orléans, 1607 Ouest, 1M6 ...— Crédit Roncier, — Banoue Ottomane, 5o0 ... Obligations diverses.'— Est 3 0(0 nou- velle, 480 25.— Midi nouvelle, 478 Nord ancienne, 48.3 ..— Orléans anc, 479 ...— Ouest aacienno 477 2ô— Nord Espagne le série le hy- iiot. 241 ..— Lombar<strong>de</strong> ancienne, 374 25— Villo <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> 1868, — Villa <strong>de</strong> <strong>Toulouse</strong> 370 93 (10Û) — Ville do <strong>Toulouse</strong> , 3 70 93 [5|jj — Société Toulousaine d'éleotricité, 99...— Ville <strong>de</strong> Paris 1865, 575 50.— Villo <strong>de</strong> Paris 1S71 —Ville <strong>de</strong> Paris 1892, 393 ..— Communales S 0(0 1879, — Commu- nales 3 0j0 1880, 505 25, .— Communales, 3 OiO 1 soi ; — Foncières 3 OtO 1879. 502 ..— Fon- cières 1683, 463 25— Foncières 1895, — So- ciété ariégeoiso d'électricité, ....—Saragosse aue. irehvp.. — P.L.M fusion nouv., 484.. — Ville d'o Marseille 3 0r0 1877 — Ville da Lyon 1880, 103 25. — Nord Esnagne 2e série 2« hypot; — Mouiin du Bazacle, 310 . . Foires et Marchés GERS Saramon. Voici les cours du marché : Blé, 16 fr. 75 u 17 l'hectolitre ; bla<strong>de</strong>tto. 17 *» à 17 50: avoine, 7 25 à 8 •»> ; orge. 9 50 a- 9 »» : maïs, 10 tri à 10 50 ; seigle, 11 20 à P? ; fèves. 10 50 à 11 »» ; haricots, 17 50 à 18 »» ; vosccb, 9 50 à 10 »». Poules, 4 a i 75 la paire ; poulets, 2 50 à 3 50; canards, 3 75 à 5 50 ; pigeons, 1 »,. et 1 40 ; din- dons. 7 à 14 ; oies pour engraisser, O à O ; cha- pons 5 75 k 0 50; lapins domestiques, 1 10 à 1 40 la pièce ; lapinn sauvages, <strong>de</strong> » »• k |Ui st, 'n'ont grasses, 0 55 à 0 Gâ la livro 4 fr.la pièce. l'oies gras, 1 50 k fleurance. Voici les cours <strong>de</strong> la refoire : Blé, 18 »» k 18 50: maïs. 11 - ù 11 50: avoine, 8 "» à 8 25; haricots, 16 k 1G 50 ; loves, 10 25 k 10 50, le tout l'hectolitre. Pommes do terre, 2 r>0 n M »> l'hectolitre. Poin, 2 25, paille, 1 fr. les 50 kilos. Vins, 50 k 05 la barrique. Gibier : lièvres, 5 50 k 6 50 nièce; lapins, 1 50 à 1 75; perdreaux, 2; prives. 0 50. Oies grasses, <strong>de</strong> O dû li2 à 0 70 le <strong>de</strong>mi-kilo. Boucherie : veaux, <strong>de</strong> 70 à 72 francs ies 100 k.; porcs, 30 ii 32 !GS 50 kilos. ' LOT-ET GARONNE «r , • , • „, Agep. Maigre une pluie fino, qui n a cessé <strong>de</strong> tom- ber toute la journée, notre <strong>de</strong>rnier marché-foire avait attiré beaucoup <strong>de</strong> mon<strong>de</strong>. Les diverses places étaient relativement bien approvision- nées, mais les affaires traitées ont été presque nuiles. Les nombreux, marchands étalagistes, établis rue du Pin et sur la place du 14 réalisé quo <strong>de</strong> maigres recettes. Voici les cours pratiqués sur las divers mar- chés : Place do la République : Poules, 3 50, 4 et 4 ;>0 Poulets. 2 25, 2 50 et 2 75. Din<strong>de</strong>s, 9 50, 10 et 11. Pigeons, do 0 «0 à 1 25. lo tout la paire, l apins moyens do 0 80 k 1 40. Lapins gros, do 1 00 à 2 la pièce. Œufs, 0 85 II 0 90 la douzaine. La vente du gibier do toute sorte, se faisant presque toujours directement au reven<strong>de</strong>urs du Marché-Couvert ou aux hôteliers do la viiie. il n'est guère possible d'en établir le cours d'une manière certaine. Il n'est, plus possible également, d'indiquer io prix do vente <strong>de</strong>s oies et canards gras, l'apport, en étant, si restreint qu'on peut considérer "com- me terminé, pour cette anriée, le commerce <strong>de</strong> cette marchandise. Le foirail du Pin était bien approvisionné on bétail. 11 s'est vendu : b-oûfs '<strong>de</strong> travail, 850 à 1,000 fr. la paire ; boeufs pour la boucherie. 31 : a 30 fr. les 50 kilos; veaux, 0 70 et 0 75 le kilo : moutons, 0 65 et 0 70; porc, gras, dc 35 à 40 fr.' lo quintal, suivant flnnsse ; "porcelets d'engrais- sage. 25 à 40 fr. pièce suivant âge ct grosseur. Le marché aux "chevaux <strong>de</strong> la place 'PeHetan, .n'offrait rien do bien remarquable. Il s'y est vendu quelouos chevaux <strong>de</strong> "trait au prix <strong>de</strong> 350 à 500 fr. l'un. Au marché couvert, où les transactions étaient lentes, il s'est traité quelques affaiios aux prix suivants ! ' """ Blé, 18 k 18 50, memo. 19 fr., los 80 kilos. Avoine, 8.10 et 9 fr. 50 les 50 kilos. Maïs, 8 .ù 10 fr., les 75 kilos. L'orge ct la soigie sont offerts en si "petite quantité sur notre marché que nous ne croyons lias utilo d'en établir lc uïix, et k l'avenir" en conipjrî^alion. nous indiquerons le farines. cor <strong>de</strong>s Malgré la pluie pendant la nuit ot attiré beaucoup do LOT ' Valpïion<strong>de</strong>. qui n'avait cosse <strong>de</strong> tomber a matinée, notre foire avait mon<strong>de</strong> ot beaucoup d'api maux. Los"transactions ont été iontos. "Los porcs gras 1 so sont vendus do 30 à 32 fr. los 50 kilos. I.abastiù o-<strong>de</strong>-Mnraî. A cause du mauvais temps la foire do janvier a été nul'e. Il s'est fait tris pou dc marches aux divers fo* rails. Lo grain était aux prix habituels. Un lièvre. 5 fr. Lin perdreau. 2 25. Une grive, 0,60. Los foies gras, dc 2 fr. k 2 50. Les volailles, 'tes cenfs, 0,75 la douzaine Les veaux, 0,70 le U il. poids vif. ÉTAT CIVIL. DE TOULOUSE Décès du 13 janvier 1807 : Rosalie Scrvat , 41 ans, rue Arnaud- Vidal*, 12: Mario Bonnarrd, 17 mois, faubourg Croix-Daura<strong>de</strong>. Jean Courta<strong>de</strong>, 09 ans. quai <strong>de</strong> la Daura<strong>de</strong>. Ernostine Roux, 13 ans. rue du fauboursr dés Minimes, 10. Jeanne Buisson. 60 ans. place <strong>de</strong> la Bourse. Serat, 5 aus, avenne Crampe!." Jean Brouilleur. 78 ans, route <strong>de</strong> Castres. 30. Ravmon<strong>de</strong> Cadaux. veuve Dcl- prat, 62, rue <strong>de</strong> la Bispo, C. Marie Maury, 13 mois, me dos Recollets. 130. Marie Liausun, veuve I.avornlio, 77 ans, rue <strong>de</strong> la Rouie, 1. Louis Clamons, 57 ans, rue Format, 9. Joseph Gilbert, 79 ans, colite rue. Sainte-Ursule. 7. Pe- 1 trônillo Roux, veuve Colltfngne, 83 ans. rue Saint-Charles, 31, Jean Digrafio, 83 ans, rua ue I.onnnie, 5, Publications <strong>de</strong> mariage Marins Aurignac. maroquinier, rue Guiihe- méry, Lot Anna Abadie, lisseuse, rue Reclusano, 45, Ernest BaruteL itlév». Villarat, employée do coninio^o Guillaume ruo du Pont Montaudran tailieuse, ruo d'Ataace-Lorrarao. gadoue;, coiffeur, rue SarrtU ^rsnfo, eiMaf» Ma/et. sans profession, Œ^ AntS- Jules Bonnes, mécanicien, a gjstio», « "il <strong>de</strong>tte Viou, sans profoss»* c ^ e ni e o Josepli Parolles, cultivateur a Fonsor ae, IUme Garonne;, et Joséphine Farittotf &UJ^\liee Saint ïërorne, 20. llouri Esparbi or, Gran<strong>de</strong> j\ 24, et Mario Lasmézas. sans profession, m- me adresse. Antoine Géraud, poroeptour <strong>de</strong>s contri- butions directes, k-Saint Paul da ferrât (Ai'iege . ot Jeanne Dop, sans profession, a <strong>Toulouse</strong>. Jean Géraud niaçoll, ruo lies Planchers, 10 ot Marie jufllte.'cniottièro, mémo adresse. Jean 11 mon- Sine cultivateur, pont dos <strong>de</strong>moiselles, et Anna Béna'/.ot, cultivateur . môme adresse. Cyprien iin=uacho. employé <strong>de</strong> commerce, ot Louise C!ai- MSi sans urofession. à ftnM* d'Au<strong>de</strong> (Au<strong>de</strong>). Jean Jonos*, agent dc la sûre '.é, parc Marcngo, et Bernat'<strong>de</strong> Gazes, cuisinière, ruo Romigméros, 5. Jean Larigaldie, avoué k Mauriac Cantal , et Cécile Sanières, sans profession, ruo Saint 1 an- taléon, S. Jean Lasserre, cordonnier; rue Mon- voi^in, ot Jcaniio Valette, chemisière, alite Saint \"n» Adrien Latgc. employé do. comniorco a <strong>Toulouse</strong>, et Maria Discors, tailieuse, me du Remnart Saint-Etienne, 47, Ro'né 'Liant, comptable, rnc <strong>de</strong> la Pomme., 80 ; et Marie Labatut. iailltrMfiC» -Tua PerchepihtC; 20. Auïusto Loiini, cordonniçr à Saint-Girons ot Ga- briïllo Celqtié, cuisinière,, nichm résidonec. An- toine Mnrquié, navour, quai do Tounis, 72 ot. Emilie Roy, lisseuse, ruo "Montaudran. £43. Paul Mjalhe, employé, ruo du Printomps. 25 ot Marie Slasat. ' sans profession, allée d'o Garonne. 49. Antoine Mom'uléja, cocher, rue Voiano, 12 ct Marguerite Gay, cuisinière, m ,- m . moud ':• ni •> , bi'assior, k Lalan f» a
LE NUMÉRO 5 CENTIMES Organe quotidien ci© Défense ie.le etr Religieuse RÉDACTION ET- ADMINISTRATION : <strong>Toulouse</strong>, rue Roquelaine, 25 LE NUMERO 5 CENTIMES ABONNEMENTS BaUte-Garanna «t départements limitrophe* - Dg£«w£ nocj**"; ;;;;;; ; ; ; ; ; ; ; i0 £ *J £ S étranger (Union postais; * , L°s abonnements partent <strong>de</strong>s 1" et 16 do chaque incis et sont payables d'avance Toute <strong>de</strong>tnan<strong>de</strong> <strong>de</strong> ohanaerner* tTadsneue doit être aceor.waanec <strong>de</strong> KO oentlmes Trois mois 6 fr. 7 fr. 10 fr. Six mois il fr. 13 fr. 20 fr Un an 20 fr. EDITIONS REGIONALES Lof, Aveyron, Corrèze Cantal Gers, Htes-Pyrénées, Basses-Pyrénées, Lan<strong>de</strong>s Tarn-et-Garonns, Lot-et-Garonna Tarn, Au<strong>de</strong>, Hérault, Pyrénées-Orientales Haute-Garonne, Ariège Edition du matin spéciale à <strong>Toulouse</strong> ANNONCES â RÉCLAMES, FAITS DIVERS & LOCALES Les annonces et réclames, faits divers et locales sont reçus dans nos bureaux, 35, rue. Roquelal.no ; à l'Agence Canet, 36, rue Alsace-Lorraine, à <strong>Toulouse</strong> ; chez nos cor» respondants, ainsi que dans toutes les agences <strong>de</strong> publicité <strong>de</strong> Paris, <strong>de</strong>s département* et <strong>de</strong> l'étranger FIL TÉLÉGRAPHIQUE SPÉCIAL J Vendredi <strong>15</strong> <strong>Janvier</strong> <strong>1897</strong>. — 7« Année. - IV» 1756. Bureaux à Paris : 26, rue Fey<strong>de</strong>au. \1 Univers nous apprend qu'un con- grès tenu, lo 13 janvier, à Lannilis, congrès composé d'environ huit cents personnes, parmi lesquelles tous les prêtres <strong>de</strong> la circonscription, a proclamé l'abbé Gayraud candidat, pour la 4 e cir- conscription cle Brest, en remplacement <strong>de</strong> NN. SS. Freppel et d'Hulst, <strong>de</strong> glo- rieuse et vénérée mémoire. On nous permettra tout d'abord <strong>de</strong> mettre en doute l'information <strong>de</strong> l'Uni- vers, tout au moins en ce qui concerne l'adhésion unanime du clergé à la ean- diclaturc Gayraud. La- Vérité dit le contraire aujourd'hui même, ainsi ou'on le verra plus loin. Et puis nous avons observé <strong>de</strong>puis quelque temps un curieux phénomène : c'est que plus on <strong>de</strong>vient constitution- nel et plus on passe à côté <strong>de</strong> l'exacti- tu<strong>de</strong> historiaue, laquelle n'a jamais été, on le sait, une vertu républicaine. 11 se pourrait donc bien qu'on écrivit maintenant l'histoire k Y Univers comme on l'écrivait il y a quelques jours dans certaines feuilles républicaines au sujet <strong>de</strong>s mesures prises pour garantir l'or- dre à <strong>Toulouse</strong> le jour <strong>de</strong>s élections municipales. « Deux escadrons du train <strong>de</strong>s équi- pages, disaient ces feuilles, mandés <strong>de</strong> Montauban, campent aux portes cle <strong>Toulouse</strong>. » Or, il n'y a qu'un escadron du train à Montauban ; cet escadron était resté clans ses quartiers où il n'avait même pas été consigné. Mais passons. Ce qui nous paraît le plus étrange dans cette affaire, c'est l'engouement irraisonné <strong>de</strong> l'Univers et cle quelques prêtres -<strong>de</strong> l'arrondissement pour l'abbé Goyvaud. C'est surtout le peu <strong>de</strong> précautions que l'on prendpour s'assurer que l'abbé Gayraud est bien digne <strong>de</strong> succé<strong>de</strong>r dans cette circonscription si catholique cle Brest à ses <strong>de</strong>ux illustres et vénérés prédécesseurs. S'il s'agissait d'un domestique à pro- curer à un ami, M. Veuiliot exigerait certainement toutes sortes <strong>de</strong> référen- ces. Il s'enquerrait du passé du postulant auprès <strong>de</strong>s <strong>de</strong>rniers maîtres chez les- quels il aurait servi. Il leur <strong>de</strong>man<strong>de</strong>rait à quel propos il quitta la maison, si l'on eut à se plain- dre ou à se louer <strong>de</strong> son exactitu<strong>de</strong>, <strong>de</strong> sa probité, <strong>de</strong> son caractère, <strong>de</strong> ses moeurs. Il s'agit ici dë donner un représentant au clergé français au Parlement. Et l'on se borne à crier « Vive Gay- raud ! » en affectant <strong>de</strong> ne point enten- dre les conseils cle pru<strong>de</strong>nce qui arrivent <strong>de</strong> toutes parts. Or, que disent les conseillers qui ne puisse et ne doive au moins être écouté? Ils disent une chose fort sage et fort simple : Avant <strong>de</strong> vous engager à fond et d'engager le clergé français, informez- vous donc <strong>de</strong> ce que fut l'abbé Gayraud, <strong>de</strong> ce qu'il est encore à cette heure. Interrogez ses anciens supérieurs. Ce sont <strong>de</strong>s religieux dignes cle toute con- lance, incapables <strong>de</strong> dénigrer, <strong>de</strong> ca- hier l'abbé Gayraud. une incroyable légèreté ou une coupa- ble audace. A ceux-là notre <strong>de</strong>voir est <strong>de</strong> crier : « Prenez-gar<strong>de</strong>, avant d'aller plus loin. « Et clans l'intérêt <strong>de</strong> la religion que vous préten<strong>de</strong>z défendre, dans votre propre intérêt, soyez pru<strong>de</strong>nts ! » C'est là tout ce que nous pouvons dire; nous qui n'avons, pendant nos trente années <strong>de</strong> luttes ar<strong>de</strong>ntes dans la presse, jamais écrit un mot inrespec- tueux à l'adresse cle l'un cle nos prê- tres, nous qui n'avons cessé <strong>de</strong> les défen- dre contre les calomnies républicaines, toujours avec la même ar<strong>de</strong>ur, souvent au péril cle notre liberté, quelques fois au péril <strong>de</strong> notre vie. Or, si nous crions casse-cou aujour- d'hui, c'est que nous avons la conviction sincère, profon<strong>de</strong> cle remplir encore notre <strong>de</strong>voir <strong>de</strong> catholique en élevant la voix pour protester contre la candi- dature cle l'abbé Gayraud, lequel encore une fois doit se tromper <strong>de</strong> vocation. Jules RIBÈS-MÉRY. L'ÉLECTION DE BREST B DÉSSITÉfiESSEIEIT S'il faut en croire certains bruits, les radi- caux seraient déjà consolés <strong>de</strong> la « trahison dc M. Doumer ». Los radicaux continueront do protester contre lo gouvernement à propos <strong>de</strong> cette nomination, mais par pure forme. M. Doumer a dit à plusieurs <strong>de</strong> ses amis que plusieurs radicaux <strong>de</strong>s plus huppés lui ont envoyé <strong>de</strong>s lettres pour lui recomman- <strong>de</strong>r certaines créatures qu'ils ont besoiii <strong>de</strong> caser. Parmi, les interpellations que la Chambre <strong>de</strong>vra prochainement discuter — et elles sont au nombre d'une dizaiue — se trouve a <strong>de</strong>rnière venue, mais assurément la plus importante, la plus grave, celle <strong>de</strong> M. Car- naud, sur la nomination cle M. Doumer, au gouvernement <strong>de</strong> l'Indo-Chine. Il faut espérer, pour la dignité du Parle- ment, qu'on n'essaiera pas <strong>de</strong> la renvoyer à une date ultérieure, sous le prétexte bien connu <strong>de</strong> ne pas interrompre ou reculer la discussion du budget, restée en plan, comme on le sait. Ces questions-là doivent être vidées aus- sitôt qu'elles sont posées —parce que, mal- heureusement, elles engagent l'honneur <strong>de</strong> tout le pays — l'honneur du gouvernement et l'honneur <strong>de</strong> l'opposition. Comment 1 voilà un ancien ministre radi- cal qui se livrait <strong>de</strong>puis <strong>de</strong>s mois à une pro- pagan<strong>de</strong> échevelée Contre le cabinet Méline, et qui s'en allait par monts et par vaux prê- cher l'évangile radical, soulevant les pas- sions, ameutant les haines, excitant les pires revendications sociales , et c'est à cet homme-là cpie M. Méline va justement con- fier un poste <strong>de</strong> cent mille francs par an ! Le porc qu'on achète an marché coûte cher et a, do plus, sur M. Doumer, l'inesti- mable avantage <strong>de</strong> n'avoir pas été consulté pour la vente dont il est l'objet. C'est-à-dire qu'on se <strong>de</strong>man<strong>de</strong> quel est le plus méprisable et le plus inconscient <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux, <strong>de</strong> Méline qui achète ou <strong>de</strong> Doumer qui se vend ? De pareils trafics déshonorent l'un et l'au- tre et marquent un pas <strong>de</strong> plus dans l'ef- froyable corruption que la République traîne partout et constamment à sa suite.- C'étaient, d'abord, les parlementaires op- portunistes, arrivés pauvres à Paris et rou- lant earrosse aujourd'hui, ayant hôtel et château. . On écrit à la Vérité : La réunion urénaratoire qui s'est tenue vendredi <strong>de</strong>rnier âu presbytère <strong>de</strong> Lannilis n'était composée que d'ecclésiastiques, mais il n'y avait nas la moitié <strong>de</strong>s curés ou rec- teurs <strong>de</strong> la * circonscription. Plusieurs prê- tres ont respectueusement protesté contre certains <strong>de</strong>s" actes <strong>de</strong> M. <strong>de</strong> curé <strong>de</strong> Plou- dalmézeau qui, à lui tout seul, veut tout faire marcher et tout diriger. Je puis vous affirmer au'il n'y a lias eu accord parfait sur lc nom dé M. Gayraud, qui a été vivement discuté. Un <strong>de</strong> mes amis mo rapportait hier soir une conversation qu'il avait eue avec un <strong>de</strong>s prêtres présents à la réunion. _ Voici en résumé ce que lui a dit cet ecclésiasti- que : * « Nous allons donner au pays l'exemple d'une armée dont les troupes tirent les unes sur les autres. Jusqu'ici, M. <strong>de</strong> Blois était catholique ; pourquoi ne le serait-il plus aujourd'hui ? dans le canton <strong>de</strong> Plabennec le clergé à toujours voté pour lui. Est-ce que sou passé ne repond pas <strong>de</strong> l'avenir ?... Nous avons, nous, prêtres", le sentiment dc notre dignité et nous ne cé<strong>de</strong>rons pas sous la pression <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux confrères qui n'ont pas d'autorité sur nous et qui no sont pas nos supérieurs. » Ces quelques mots résument admirable- ment et la situation et les sentiments do la majorité du clergé. Donc, M. l'abbé Gayraud va lutter contre M. do Blois. Lui qui est. prêtre soumis au Saint-Pore a-t-il <strong>de</strong>man<strong>de</strong> l'autorisation à Son Eminenco le cardinal Richard ? A-t-il <strong>de</strong>mandé l'autorisation à Mgr l'èvêque <strong>de</strong> Quimper ? Quand, après la guerre <strong>de</strong> 1870, Mgr du Marhallac'h, le vaillant aumônier <strong>de</strong>s mobiles bretons, fut élu député du Fi- nistère, il était autorisé par févêque <strong>de</strong> Quimper. J'ouvre ici une parenthèse : A la bataille <strong>de</strong> l'Hay, l'abbé <strong>de</strong>* Marhallac'h oui son chapeau percé <strong>de</strong> plusieurs balles. Ce chapeau", si je ne m.e trompe, est conservé au château <strong>de</strong> Kerascoët chez M. <strong>de</strong> Blois, petit-neveu du regretté Mgr du Marhallac'h Le dévouement chrétien et la bravoure pa- triotique sont donc <strong>de</strong> tradition dans la fa- mille." Quand, en 1891, M. l'abbé Le Saout, ancien aumônier <strong>de</strong> marine, se présenta dans la première circonscription <strong>de</strong> Morlaix, avant île lancer sa candidature il alla solliciter l'au- torisation <strong>de</strong> Mgr Lamarche, évêque <strong>de</strong> Quimper, autorisation qui lui fut accordée. Quand, en 1893, M. l'abbé Patureau se pré- senta, au second tour, dans cette même "cir- conscription <strong>de</strong> Morlaix, ililemanda l'autori- sation â' S. E. le cardinal Richard.- Une pre- mière fois l'autorisation lui fut refusée , Mais, sur une démarche d'électeurs ouvriers ca- tholiques <strong>de</strong> Morlaix, S E. le cardinal Ri- chard revint sur son refus. Mgr l'èvêque <strong>de</strong> Quimper, consulté lui aussi, donna son as- sentiment. Lorsque Mgr d'Hulst, en 1892, après avoir été choisi par le congrès <strong>de</strong> Lannilis, vint en Bretagne se présenter à ses électeurs, sa première visite fut pour Mgr l'évoque <strong>de</strong> Quimper. Tous, prélats , simples ecclésiastiques , ont donné l'exemple du respect et <strong>de</strong> la sou- mission à leurs supérieurs" Aussi, tous, quelles que soient leurs con- victions politiques, quels que soient leurs sentiments personnels sur l'es questions so- ciales, ont eu l'honneur <strong>de</strong> voir tous , les catholiques marcher <strong>de</strong>rrière eux, unis, la main dans la main. M. l'abbé Gayraud, lui, rompt avec la tra- dition. intérêts aux électeurs qui s'étaient portés partie civile. Les débats relevèrent <strong>de</strong>s faits absolu- ment scandaleux. Ce qu'il y a <strong>de</strong> plus cu- rieux, c'est que le conseil dc préfecture du Puy-<strong>de</strong>-Dôme, appelé à examiner cette élec- tion du 28 juillet" 1895, où les frau<strong>de</strong>s ont été commises, a rejeté les protestations et a validé l'élection. L'arrêt du conseil <strong>de</strong> préfecture est en date du 21 août 1895 ; il est fort long, parait fortement motivé et se termine par ses con- sidérants : Considérant que les protestataires ne possè- <strong>de</strong>nt aucune preuve ni commencement <strong>de</strong> preuve pouvant faire croire à une manoeuvre fraudu- leuse ; qu'ils reconnaissent par contre que tous bulletins qui ont été ainsi découverts ont été déposés sur le bureau et régulièrement at- tribués aux candidats dont iis portaient les noms ; Considérant qu'en conséquence le grief est sans objet ; En ce qui concerne l'allégation produite à; l'audience ot par suite <strong>de</strong> laquelle soixante-dix électeurs auraient été émargés, quoique n'ayant pas voté ; Considérant que cette allégation produite après le délai <strong>de</strong> cinq jours imparti paria loi, doit être rejetée comme tardive et non recevâbje ; qu'en vain il a été prétendu, à l'audience, que los protestataires n'auraient pas eu plus tôt à leur" disposition la feuille d'inscription <strong>de</strong>s vo- tants etla liste officielle <strong>de</strong>s électeurs : Considérant que le procès-verbal <strong>de</strong>s opéra- ,ions ne témoigne d'aucuns réclamation à ce sujet; qu'il porte au contraire que l'un et l'au- tre document ont été réglementairement dépo- sés sur lo bureau avant le commencement <strong>de</strong>s opérations ; Par ces motifs et sans qu'il soit nécessaire <strong>de</strong> statuer sur la <strong>de</strong>man<strong>de</strong> verbale d'enquête faite à l'audience, laquelle n'est fondée d'ailleurs sur <strong>de</strong>s faits ni précis, ni pertinents, arrête : La protestation esf fejetée, etc. C'est M c Sicard, avocat du barreau <strong>de</strong> Cler- mont, qui parlera pour la partie civile et M e Giscard", du même barreau, pour les pré- venus. A Saint-Rémj'-sur-Durolle, les esprits sont très surexcités. Partisans et adversaires du maire ont préparé <strong>de</strong>s fagots <strong>de</strong>vant leur porte pour allumer <strong>de</strong>s feux <strong>de</strong> joie. Si le jugement est confirmé, les adversaires du maire allumeront. Si le jugement est cassé, ce sont les partisans du maire qui mettront le feu aux fagots. - — i a—M^a—i— -.. i i. Par Fil Spécial rlUrlSl Paris, 14 janvier. De la Politique Coloniale : L'accroissement que subit l'immigration chi- noise à Madagascar a obligé notre rési<strong>de</strong>nt gé- néral à prendre un arrêté aux termes duquel tous les "Chinois habitant ou arrivant à Tamatave et dans les environs, sont tenus <strong>de</strong> so faire ins- crire dans un délai d'un mois, comme affiliés à la congrégation <strong>de</strong>s Chinois <strong>de</strong> Tamatave. vôolio dLe Ro<strong>de</strong>z Paris, 14 janvier. Dans un article qu'il publie à propos <strong>de</strong> l'évêché <strong>de</strong> Ro<strong>de</strong>z, le Figaro dément l'in- formation donnée par plusieurs <strong>de</strong> nos con- frères qui ont cru pouvoir annoncer que le gouvernement français était tombé d'accord avec le Saint-Siège pour offrir l'évêché <strong>de</strong> Ro<strong>de</strong>z à l'abbé Hazéra, curé do La Basti<strong>de</strong>, à Bor<strong>de</strong>aux. 11 est possible que le ministre ait l'intention do dés'igner l'abbé Hazéra pour ce poste, mais il n'y a pas eu, à cc sujet, l'om- bre <strong>de</strong> pourparlers entre le ministre <strong>de</strong>s cul- tes et îa nonciature. T E ;sement. la cause <strong>de</strong> ce V e » embarraTÂ- WIU son e,al:l " s tuci<strong>de</strong>. "argent seraient Cour d'apnpi Avant dp ,° *"* Audience du 7.1 janvier. — don t nousav Cuper rie ''affaire Co Carmaux. tonr s sta-u Qonm ' hier le compte rendu, la Faupg W 0 ,f i ,! ap .i*s affaires suivantes: tons <strong>de</strong> la u il <strong>de</strong> 54 ans - ,lé aanâ ies envi- ? n cien 0„.. 00ûe -sur-Yon. bachelier ès-.-ciences 1 Castrés" »oVi teur " flls d ancien ) u Z ù <strong>de</strong> oaix - T".dis-seo* f • ' ccm damner par divers tribuiiaux <strong>de</strong> T S ' — pour vagabondage. Le . io ulouse lui infligeait récemment une adrnonp pnson pour le même délit. Aurès 5ein e a i,i t:on sévère <strong>de</strong> M. le prési<strong>de</strong>nt, la ~^ e / contp-mée. ?ère à Touln" 6 Mauru o. épouse Laffon, ména- ? quatre .1 se \ con éamnee pour voi à l'étalage lr aiée,' s Qe prison, voit sa peine con- î'boaaj eu * moi Pol ''*vie ice !afla r. -,Correctionnelle. — Audience du 13 ' Après avoir rendu son ju< tes conri? qué Rochefort. le tribunal " "dations suivantes : us Lenio ementdans orononce «n moi me, vagabond et mendiant récidi- - <strong>de</strong> prison. -rs u l* épnin ^ n °tttra*«T" Slx iours <strong>de</strong> Prison nour racolage j aj x apenis. ri Ue ' 8 'est fat; D "' 3 I ans ' a la veil 'e <strong>de</strong> sa fail- 9 C °ndom n„ e ^ 1 ' ed ' 6I '„P ar Plusieurs S ,, !" 1, idéaux. Eh »'a u*" 0 »- Besneuse, 28 ans, fille <strong>de</strong> eraay. etc., <strong>de</strong> trik Jam ais na ^ 0U 1 ba . rrique ï <strong>de</strong> vins fins, qu'il t,» buna L trn, ' 11 na P as falt au eTe"e du déments ^LV- our " avant la Prison' aecia ''ation prescrite: quinze jours e piciè S «•fe^ais^bén^?"^»^ 0 ," dfit °"°e ,^ tribunà 's'est n,, 6 <strong>de</strong> la 101 B'nmser, uunai s est occupe auss d'une af c„' t "" a . nce ' , T1 s a ?it d'un ùômmé S^Gî'enad^'a^rr^i ^'-.-loucla, mTno- épouse L.... 43 ans. an- un inKemê C „r U d ' e iS ent ména g-è''e. op- J ^eui^nt du 13 novembre <strong>de</strong>rnier ère, et t i&^^&^^°Z bttiia hectolitr qui est poursuivi car pa es Ils avaient volé à la Bourse, trafiquant <strong>de</strong>s fonctions ministérielles qu'ils remplis- "capltolê. — AS heures, Le Portrait <strong>de</strong> Ma- non, pour terminer Samson et Dalila. Variétés. — A 8 heures, représentation <strong>de</strong> lia avec ie concours <strong>de</strong> Mile Lina Munte, Frou- frou, comédieen 5 actes ; ies Sonnettes, comédie en un acte. Dimanche, en matinée, le Maître <strong>de</strong> Forges et les Surprises du divorça ; le soir, Les Martyrs <strong>de</strong> Strasbourg et le Canard à 3 becs. Théâtre <strong>de</strong>s Nouveautés. — La direction, toujours soucieuse <strong>de</strong> présenter du nouveau au oublie, vient d'enj-'ager'la troupe fantaisiste dont ie directeur est M. Virg'iie, lo célèbre mime <strong>de</strong> Ba-ta-clan. Cette trouoe donnera une série <strong>de</strong> représenta- tions et présentera <strong>de</strong> nouvelles comédies mi- mées inconnues à <strong>Toulouse</strong>. Le répertoire entièrement nouveau et varié, la composition <strong>de</strong> la troupe et l'interprétation par- aite <strong>de</strong>s ouvrages fera certainement faire'<strong>de</strong>s recettes à la direction, I.a troupe fantaisiste débutera, ce soir ven- dredi, par la Cocotte parisienne, comédie mime mondaine en un acte. Alcazar. — Tous les soirs, speotacle-con cert. Le dominicain défroqué a probable ment <strong>de</strong>s raisons pour cela. : La Politique Toton De M.. Henry Maret, dans le Radical : « Ne vous semble-t-il pas quo nous pas sons notre temps à tourner sur nous-mêmes, sans être plus avancés un jour que l'autre? La politique pourrait être caractérisée par un toton. » On lit dans le Soleil DISTINCTIONS HONORIFIQUES C'est bien cela. Les factions républicaines sont assi- ses autour <strong>de</strong> la table gouvernemen- tale. A qui le pouvoir ? Tourne, toton ! — 5 ! s'écrie l'opportunisme ; à moi pitcauons. Désespéré <strong>de</strong> son échec, il a débouché la fiole pharmaceutique et a absorbé le dange- reux liqui<strong>de</strong>. U est tombé à la renverse dans la rue du Collège où la police l'a ramassé. Aussitôt arrivé au poste, on s'est em- pressé d'aller chercher chez M. Saury, phar- macien, l'antidote <strong>de</strong> circonstance. B..., soi- gné à temps, s'en est tiré ce coup-ci. Quand il a été tout à fait remis, il a réintégré seul le domicile conjugal. Vol. — Vendredi soir, <strong>de</strong>ux tiroirs-caisse du bureau du facteur enregistrant à la gare M. Constans n'est pas si résigné que les habitants <strong>de</strong> Fourmies sur lesquels, ie 1er mai 1891, il fît essayer les fusils Lebel. line veut pas rester sur le carreau. Huit morts, trente-quatreblessés, <strong>de</strong>s jeu- nes filles qui portaient <strong>de</strong>s fleurs, <strong>de</strong>s petits garçons qui jouaient à la toupie, déchiquetés par les balles françaises, répandirent sur le sol leur sang et leur cervelle. M. Constans triompha, la Chambre applaudit. Mais M. Constans ne'veut pas mourir. 11 chicane sur <strong>de</strong>s bulletins douteux, sur <strong>de</strong>s votes incertains, pour rentrer au Sénat d'où ses électeurs le font sortir. Lui qui a fait marcher le suffrage univer- sel, il s'indigne d'être exécuté parle suffrage restreint. Lui qui a fait proclamer tant <strong>de</strong> députés non élus, il trouvé scandaleux qu'on vérifie s'il est élu avant <strong>de</strong> le proclamer. Certes, la République est ingrate-. 11 l'avait sauvée : la plupart <strong>de</strong>s républicains en con viennent. Comme M. Rouvier,il avait le droit <strong>de</strong> dire à ta majorité républicaine : « Sans moi, vous ne seriez pas sur ces bancs. » M. Bouvier avait procuré leurs sièges aux députés qui sont l'ornement <strong>de</strong> ce régime avec les tonds du Panama, les avances <strong>de</strong> M. Vlasto et l'argent <strong>de</strong> la défense natio naie. M. Constans avait atteint le même résultat sans bourse délier, par un simple tour d'es- camotage. Dans la législature <strong>de</strong> 1889-1893, los uns évaluaient à cent, les autres à cent cinquante, chiffres ronds, ie nombre <strong>de</strong>s dé- putés nommés par lo ministre qui occupaient à la Chambre les sièges <strong>de</strong>s dits du peuple. Bien <strong>de</strong>s préfets à la poigne énergiaue," ou mémo <strong>de</strong> simples sous-préfets aux "doigts agiles, gagnèrent alors, en travaillant les urnes, ies insignes <strong>de</strong> la Légion d'honneur. L'Ordre national fit à cette occasion <strong>de</strong>s re- crues distinguées. Pour avoir conduit l'opération, pour l'a- voir préparée par <strong>de</strong>s coups <strong>de</strong> force, par <strong>de</strong>s lois <strong>de</strong> mutilation contre le suffrage uni- versel, M. Constans n'avait pas <strong>de</strong>mandé <strong>de</strong> récompense. 11 n'exigeait ni ceintures <strong>de</strong> pierreries, ni saucissons, ni fusils arabes. Il , n'attendait que la reconnaissn.nc.fl étAmjqià urs plaintes nous sont parvenues au su- 1 jet <strong>de</strong> cotte halte qui est, parait-il, bien mal partagée au point <strong>de</strong> vue du confortable. En cas <strong>de</strong> mauvais temps, les voyageurs qui atten<strong>de</strong>nt le train n'ont pas <strong>de</strong> local pour se réfugier, bien entendu il n'y a pas même <strong>de</strong> lieux d'aisance. Et cependant, à ce que Paris, 14 janvier. A l'occasion du l or janvier, <strong>de</strong>s médailles d'honneur agricoles ont été attribuées aux ouvriers et employés désignés ci- après, comptant plus <strong>de</strong>'trente ans <strong>de</strong> services dans la même exploitation agricole : Haute Garonne : Lionnet, gar<strong>de</strong> particulier chez M. <strong>de</strong> Lassus, au Pouy <strong>de</strong> Touges. Olive, métayer chez. M. Auriol, à Azas. Ducasse, ou- vrier agricole chez M. Talazac, à Castelgaiiiard. Lan<strong>de</strong>s : Dascors, ouvrier agricole chez M. Descors, à Miramont-Sensacq. Basses -Pyrénées : Courges, métayer chez. M. Caperaa, à Espèche <strong>de</strong> Lafargtie. Mounet, ou- vrier agricole chez M. . Lascoumes, à Arricau Bor<strong>de</strong>s. Tarn : Durand, ouvrier agricole chez Mme <strong>de</strong> Carrière, à Vindrac. Vais, ouvrier agricole chez M. <strong>de</strong> Scalibeit, à Saint Paul, Cap <strong>de</strong> Joux. Tarn ct Garonne : Benazet, jardinier chez les Sœurs <strong>de</strong> Ssinte Marie, à Montauban. Bouas, métayer chez M. Labor<strong>de</strong>, à Beaumont. Boyer, métayer chez Mme Estève, à Camus, commune <strong>de</strong> Montauban. Desquines, ouvrier agricole chez M. <strong>de</strong> Combariou, à Tandol, commune do Mon- tauban. Goubet. ouvrier agricole chez M. <strong>de</strong> Saint-Félix, à Montauban. Monrouziès. ouvrier agricole chez M. Wallon, à Verlhaguet. commune <strong>de</strong> Montauban. Moulis. ouvrier agricole chez M. Soleville, à Verlhaguet, ' commune <strong>de</strong> Mon tauban. Golfoch. Ladougne, métayer chez M. Grès CONSEIL DE CABINET M. Wallon. — M. Loubet ayant obtenu la majorité absolue dos suffrages exprimés, je la proclame prési<strong>de</strong>nt du Sénat pendant l'année lo97. (Applaudissements.) On a procédé ensuite au scrutin nour la nomination <strong>de</strong> quatre vice-prési<strong>de</strong>nts : vo- tants 205. Sont réélus : MM. Scheurer-Kest- ner 187 voix, Bérenger 185, Magnin 181, Pey- tral <strong>15</strong>0. MM, Schcurer-Kestner, Bérenger, Magnin et Peytral sont proclamés vice-pré- si<strong>de</strong>nts du Sénat. Il est ensuite procédé au scrutin nour la nomination <strong>de</strong> huit secrétaires: c'estle seul scrutin intéressant. On sait, en effet, que les radicaux ont maintenu, malgré l'opposition du bureau <strong>de</strong>s autres groupes, leurs "préten- tions d'avoir <strong>de</strong>ux secrétaires dans' le bu- reau. Leurs candidats sont : MM. Maxime Le- comte, sortant, et Bonnefoy-Sibour. Rappe- lons que les candidats <strong>de</strong> la droite, à qui les radicaux veulent enlever un siège, sont MM. Ollivier et Merlet, sortants. Voici les résul- tats du scrutin : Nombre <strong>de</strong> votonts, 211 ; majorité absolue. 106 ; ont obtenu : MM. Pazat, 184 voix; Du- rand-Savoyat, 184; Ratier, 182; Ollivier, 181; Prevet, 177 ; Decauville, 170 ; Maxime Le- comte, 163 ; Bonnefoy-Sibour, 107 ; Merlet, 104. En conséquence, MM. Pazat, Durand-Sa- voyat, Ratior, Ollivier, Prevet, Decauville et Bonnefoy-Sibour sont élus secrétaires. Enfin le Sénat procè<strong>de</strong> à la nomination <strong>de</strong>s trois questeurs. Sont réélus : MM. Cazot par 163 voix ; Gayot, par 162 et Tolain par 161. M. Walon. — Acte sera donné <strong>de</strong>s résultats <strong>de</strong>s sclutlns au prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> la République et à la Chambre <strong>de</strong>s "députés. La prochaine séance est fixée à <strong>de</strong>main. La séànce est levée à 5 h. 40. 1 ont été forcés avec une pince en fer, L'un contenait 665 francs et l'autre était heureusement vi<strong>de</strong>. L'enquête faite par la police a démontré que le coupable était le jeune François Mas, figé <strong>de</strong> 11 ans, domicilié chez ses parents au Viaduc. Ce précoce voleur a été arrêté. On l'a remis <strong>de</strong>puis à ses parents qui sont dans l'intention <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>r l'internement <strong>de</strong> ce galopin dans une maison <strong>de</strong> correc- tion. AVE Y R O N SALNT-CHELY. — Pont qui s'écroule.— Depuis <strong>de</strong> longs mois, le vieux pont <strong>de</strong> Saint- Chély menaçait ruine et réclamait les opéra- tions auxquelles semblaient lui donner droit <strong>de</strong>s services plusieurs fois séculaires. Le vieux serviteur s'est fatigué <strong>de</strong> les at- tendre, et vendredi soir, dans un moment d'oubli, il a penché à gaucho et s'est écroulé en partie. La moitié d'un parapet et une par- tie <strong>de</strong> la voûte <strong>de</strong> l'un <strong>de</strong>s arceaux so sont effondrées dans le torrent grossi parla fonte <strong>de</strong>s neiges. Ce qui reste est lézardé et récla- me do promptes réparations. PONT-DE SALARS— Mort acci<strong>de</strong>ntelle. — Le 9 courant, le sieur Etienne Campels, <strong>de</strong> Marragou, était occupé à, uno carrière <strong>de</strong> Cosmorama mouvant (5. rue <strong>de</strong> la Pomme).— Vendredi, samedi, dimanche, VEgypte, DANS LE DÉPARTEMENT SAINT-GAUDENS. — Incendie. — Un commencement d'incendie s'est déclaré mer- credi soir, dans un bâtiment, sis avenue <strong>de</strong> la caserne, uniquement composé du rez- <strong>de</strong>-chaussée et servant <strong>de</strong> cuisine à l'usage d'une maison hospitalière y attenant. Los secours rapi<strong>de</strong>ment organisés par <strong>de</strong>ux compagnies du 83e <strong>de</strong> ligne, la gendar- merie et les pompiers <strong>de</strong> la ville, ont per- mis <strong>de</strong> circonscrire le feu en peu <strong>de</strong> temps. Les dégâts, purement matériels, sont <strong>de</strong> peu d importance. Police correctionnelle. — Condamnations prononcées à l'audience <strong>de</strong> jeudi : Jean Monferrau, âgé dc 41 ans, journalier j pierres lorsque, tout à coup, un éboulement l'on nous affirme les recettes mensuelles varieraient <strong>de</strong> 900 à 1,000 francs, il nous semble donc quo vu l'importance <strong>de</strong> cette halte, la Compagnie du Midi" <strong>de</strong>vrait donner satisfaction aux plai- gnants qui ne se montrent pas très "exi- geants. Déjà lo conseil municipal <strong>de</strong> Blan a pris une décision à cc sujet tirais on n'en a tenu aucun compte. Avis à qui <strong>de</strong> droit. Il fait bon être socialiste. — Dernière- ment, un garçon boucher essayait, naraît-il, <strong>de</strong> rentrer en ville une cuisse <strong>de</strong> bœuf ou <strong>de</strong> vache sans la déclarer. Surpris par les employés d'octroi, la vian<strong>de</strong> fut saisie et naturellement on aurait dû drosser procès-verbal. Mais ce garçon boucher était l'ami du pontife Auriol lo <strong>de</strong>u- xième adjoint, modèle <strong>de</strong>s socialistes do- mestiqués. Alors, le chef <strong>de</strong> claque <strong>de</strong> la sociale in- tervint et on se contenta seulement d'inlli- ger une amen<strong>de</strong> légère tandis que la vian<strong>de</strong> saisie était lendue. Les socialistes peuvent tout se permettre maintenant, le gra'nd manitou Auriol est là pouf les couvrir. Et 1,'iliustre citoyen . Bès, au nom <strong>de</strong> sos camaros, a le toupet <strong>de</strong> rappeler à d'autres lo respect <strong>de</strong> la loi et <strong>de</strong>s règlements. Mais commencez donc par les respecter vous-mê mes, au lieu <strong>de</strong> couvrir ceux qui la vio- lent. ; Et la Dépèche annelle cela <strong>de</strong>s administra- tours distinguos, modèles? Pour les socia listes, oui ! Mais pas pour les autres, ni pour les inté rets <strong>de</strong> notre ville. Paris, 14 janvier. Les ministres se sont réunis, ce matin, en conseil <strong>de</strong> cabinet, au ministère <strong>de</strong> l'agri- culture, sous la prési<strong>de</strong>nce <strong>de</strong> M. Méline, Tous les ministres assistaient à la délibé ration. Le conseil a consacré sa séance à l'examen <strong>de</strong>s questions qui peuvent être soulevées <strong>de</strong>vant la Chambre à paopes <strong>de</strong> leur mise à l'ordre du jour. M. Hanotaux, ministre <strong>de</strong>s affaires étran gères a informé ses collègues qu'il venait <strong>de</strong> reconnaître et d'accepter la nouvelle situa tion faite à la Tunisie à l'égard do la France par les arrangements signés successivement <strong>de</strong>puis plusieurs mois avec les différentes puissances. Un arrangement dans ce sens a été signe hier à Madrid entre le duc <strong>de</strong> Tetuan et M. <strong>de</strong> Réverseaux, notre ambassa- <strong>de</strong>ur. Un livre jaune contenant lo texte <strong>de</strong>s ar- rangements conclus avec l'Autriche-Hongrie, l'Italie, l'Allemagne, la Suissie, la Russie et la Belgique, a été distribué aujourd'hui même à la Chambre et au Sénat. Un certain nombre <strong>de</strong> négociations sont encore pendantes et fe- ront l'objet d'un livre jaune ultérieur. Le ministre <strong>de</strong> l'intérieur a entretenu ses collègues <strong>de</strong>s mesures qu'il a prises sur l'avis du conseil supérieur d'hygiène en vue <strong>de</strong> la situation sanitaire internationale et motivées par les cas <strong>de</strong> choléra signalés à Plymouth"et par la peste buronique à Bom- bay. On va appliquer à tous les navires ve- nant <strong>de</strong> Plymoûth'dans nos ports le règle- êuX~.f- L ^ - - ' M. <strong>de</strong> Manoel Saumane, procureur <strong>de</strong> la République, lit les dépositions sans impor- tance <strong>de</strong> témoins défaillants. Cette lecture terminée, l'audience est levée et renvoyée à aujourd'hui, pour l'interrogatoire <strong>de</strong>s 56 pré- venus du parti Sauvan. Lundi, commencera l'audition <strong>de</strong>s témoins <strong>de</strong> la <strong>de</strong>uxième partie <strong>de</strong> l'affaire (faits <strong>de</strong> corruption du parti Malaussena). ffllM 1 MHS Paris, 14 janvier. A 2 h. <strong>15</strong>, sous la prési<strong>de</strong>nce du comte Le- mercier, doyen d'âge, la séance est ouverte. Lo docteur Grenier prend place au bureau provisoire ; il obtient "presque autant <strong>de</strong> suc- cès que mardi. L'ordre du jour appelle le second tour da scrutin pour la nomination <strong>de</strong> quatre secré- taires. Le malheureux député <strong>de</strong> Pontarlier, qu'on met à contribution comme un « bleu » naïf dans une chambrée, est chargé d'Introduire les bulletins dans l'urne; tout en s'acquittant <strong>de</strong> ce soin, il fait dé temps à autre une gé- nuflexion. Le scrutin est clos à 3 h. 30 et la séance est suspendue jusqu'à 4 heures pour le dé- pouillement. Voici les résultats du scrutin : votants, 382, majorité absolue, 192. MM. Déjean, 218 voix, élu; Néron-Bancel, 208, élu; Decker- David, 210, élu ; Jour<strong>de</strong>, 190. Puis viennent : MM. Braud, 170 voix, Drake, 160, Alasseur, 126, Leclcch, 68 et Va- cher, 57. 11 reste donc un secrétaire à nommer. On procè<strong>de</strong> à un nouveau tour <strong>de</strong> scrutin ; c'est toujours le docteur Grenier qui sur- veille l'urne, la plaisanterie commence à paraître longue ; les socialistes applaudis- sent ironiquement on ne sait trop pourquoi, lorsque l'abbé Lemire va voter êt passe <strong>de</strong>- vant le mahométan. Celui-ci s'incline cour- toisement <strong>de</strong>vant son collègue du Nord, qui lui rend amicalement son salut. Le scrutin est clos à 5 heures et la séance est suspendue jusqu'à 5 heures 30. Voici les résultats du scrutin: Votants, 374 ; MM. Joui <strong>de</strong>, 184 voix, élu ; Drake, 181. M. Lemercier. — Jo déclare la Chambre constituée. Samedi, séance à 2 heures. La séance est levée à 5 heures 30. LiJODBIU PAULS Au Palais- III EXPLOSION CHEZ IN 4IIMURIER Paris, <strong>15</strong> janvier. Apres miai, à 4 heures lp?. une explosion s'est produite chez. M. Rieger. armurier, rue <strong>de</strong> Ri- chelieu, à l'angle <strong>de</strong> la rue Saint-Marc. Les ouvriers, occupés à emplir <strong>de</strong>s cartouches avaient, <strong>de</strong>vant eux, environ cinq cents grammes do poudre qui prit feu soudainement, enflam- mant une quantité à peu près égale placée dans le voisinage. Trois ouvriers ont été'légèrement blessés. Les pompiers, arrivés quelques instants après 1 explosion, n ont pas eu à intervenir. Toutes les glaces du magasin ont été brisées. PETITES NOUVELLES _ , <strong>15</strong> janvier. On annonce la mort <strong>de</strong> M. Charles Brun, an- cien sénateur et ancien député du Var, ancien ministre <strong>de</strong> la marine, décédé en son domicile du boulevard Malesherbes. M. Charles Brun était comman<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> la Lésion d honneur. ~— Le tribunal <strong>de</strong> simple noiico do Lyon vient <strong>de</strong> rendre son arrêt dans les affaires do la manifestation <strong>de</strong> la place Bellocour, à la sortie du congrès <strong>de</strong> la démocratie chrétienne MM le comte d'Huphes «t Thierry, porte drapeau, ont oie condamnes chacun à 5 francs d'amen<strong>de</strong>- los autres contrevenants, à 1 franc seulomont. jurotm Paris, 14 janvier. Nous vous avons annoncé que M. HenryCochin député du Nord, avait déposé une proposition <strong>de</strong> loi tendant à modifier los articles" 310 et 311 du co<strong>de</strong> pénal en ce qui concerne la répres- sion <strong>de</strong>s violences et voies <strong>de</strong> fait envers les enfants. Aux termes <strong>de</strong> cette proposition lorsque les violences ou voies <strong>de</strong> fait auront, été com- mises sur la personne d'un enfant au-<strong>de</strong>ssous <strong>de</strong> rmirv/o ,no ... — PUIS 7 ans. 3331 BOURSE DE PARIS Du 14 janvier (Pa déoèche télégraphique) Au CJ ,P r:\XT 102 35 ' Orléans. OU 3 0 0 amortis.. 3 1 2 0 0. 1834. Dette tunisien. Anglais consol. Com.nat.d esc. V.<strong>de</strong>Parislrfoâ — 1869 _ 1S71 — 1875 — 1875 mm 1886 — 1892 1877 1879 1883 1885 .1879 IdtJO Foncières Communs Midi. ... . Bulletin Météorologique , „ . , Du 14 janvior. L,es mauvais temps continuent à sévir sur les cotes <strong>de</strong> Bretagno et do Provence. La dépres- sion sur lo golfe d« Gascogne se comble. 'Il a plu à Perpignan (.40 ""), Nice, Pans, U Havre, :i o.'o 30 O 12 0 0. 1894. Egyptien, unit. Iia'uen b 0 0... Esoag.4 O Oext. Portugais 40 0 RussieW 0 1330 — 1833 — 1889 Hong. 4 0 0 or. Autric. 4 0 o or Turc 40 0 banq <strong>de</strong>Fiance Crédit Foncier Comptoird esc. Banq. ae Pans Crédit lyonnais Sociéto frener.. lsanoue d'o»c. . Bano".franco 4g: Crédit luooiltoc lûo 80 106 10 500 »» 112 75 bsr> »» 573 »» .436 59 417 50 Ô83 »> 581 50 419 50 503 A A *63 >» 502 ,»» 500 »>• W)5 50 413 50 t> 1" 102 4 7 H », » l> » 106 17 » » N » U 91 ôO »j>» »» » H » U » » » )> W » Dan D» «»»»» »» 21 S 700 DM 581 831 731 5i0 40 .» 4S0 »». Nord 432 »>, Lyon (ftisionl.. 479 50 Ouest 47 7 iï Est 476 50 Bone-Gueima.. 479 50 Est-Algérien... 470 »» Ouest-Aigerien 469