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Observatoire de la Guinée maritime – Rapport final – novembre 2006
2 CARTOGRAPHIE DES FORMATIONS ET DIAGNOSTIC PAR CRD
2.1 REMARQUES SUR L’ANALYSE DES IMAGES SATTELITE
Les spatiocartes présentées dans ce rapport sont issues du traitement d’images
satellites et de leur intégration au Système d’Informations Géographiques (SIG) de
l’OGM. Deux échelles de traitement ont été utilisées pour produire les documents
cartographiques, d’une part pour la spatiocarte au 1/100 000 ème les traitements ont été
effectués au 1/ 50 000 ème . D’autre part, pour les cartes des CRD, restituées au
1/50 000 ème , les traitements ont été réalisés au 1/ 25 000 ème . Cet écart entre échelles de
traitement et de restitution permet de produire des spatiocartes à lisibilité accrue.
Les traitements de télédétection ont été effectués avec le logiciel ENVI 4.0 qui
permet, outre l’utilisation d’algorithmes performants, l’exploitation directe des levés GPS
de terrain. Ceci réduit ainsi les risques d’erreur d’analyse et d’interprétation inhérents
aux techniques classiques de traitements d’images. Les classifications finales sont le fruit
d’analyses itératives et de combinaisons de néo canaux.
Les principaux traitements effectués sont : le calcul d’indices de végétation, les
classifications iso datas, maximum de vraisemblance et hyper cubes et enfin les
classifications supervisées. Le choix du nombre de classes a été déterminé par la capacité
d’analyse sur des compositions colorées des canaux 4,5et 2 des images Landsat TM 7+.
A l’issue des premières phases d’analyses, plusieurs missions de vérification de terrains
ont été effectuées pour valider l’interprétation des images.
Pour les spatiocartes au 1/50 000 ème , des masques réalisés à partir des limites des
Sous-préfectures ont permis l’extraction des portions d’images correspondant aux zones
d’études. Les spatiocartes de l’OGM portent des informations vectorielles telles que les
limites administratives, les villages ou les voies de communications produites par le
projet et intégrées au SIG.
Les images P203R53 et P203R52, exploitées pour le traitement, ont été produites
par le satellite LANDSAT TM 7+. Chaque image couvre une région d’approximativement
180 kilomètres de côté et est composée de pixels de 30 mètres par 30 mètres. Les
images LANDSAT sont composées de 8 canaux correspondant à des longueurs d’ondes
spécifiques pour couvrir de l’infrarouge au thermique. Les canaux principalement
exploités sont les canaux 4, 3 et 2 qui correspondent aux canaux 3, 2 et 1 de SPOT. Les
images LANDSAT TM 7+ offrent également trois canaux spécifiques, deux dans le
thermique (6à et 6b) et un canal panchromatique avec une résolution au sol de 15
mètres.
La biodiversité, telle que nous l’avons abordée dans ce travail, est d’abord définie
via la diversité végétale. Or les espèces végétales, selon leurs aptitudes, sont très
sensibles aux variations du milieu. Les facteurs influents, qu’ils soient d’ordre naturels ou
anthropiques, connaissent des écarts parfois minimes qui peuvent avoir des
conséquences sur les peuplements végétaux. Certaines formations ont des répartitions
extrêmement strictes, liées à des conditions particulières existantes sur des espaces
réduits. Enfin, le caractère de mosaïque végétale variable dans l’espace et le temps qui
découle des dynamiques liées à la culture sur brûlis rend l’identification et la classification
délicate.
Chaque unité, identifiée sur les images satellites, essentiellement distingué par
des aspects structurels (densité du couvert, hauteur du peuplement…) est une agrégation
des types utilisés pour l’analyse de la biodiversité. Elle est, soit, elle-même, une
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