Rapport_final_OGM_nov2006.pdf - FFEM
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Observatoire de la Guinée maritime – <strong>Rapport</strong> <strong>final</strong> – novembre 2006<br />
primates, avec les oiseaux, comme de véritables agents de dissémination et<br />
d’enrichissement de la diversité floristique.<br />
La présence du chimpanzé, considéré à l’égal d’un humain et qui n’est donc pas<br />
chassé car non consommé, représente une autre assurance contre la perte de<br />
biodiversité. Sa vie en groupes assez nombreux, en commensalité avec les populations<br />
locales, dans de grands domaines régulièrement parcourus, participe au maintien du<br />
grand nombre d’espèces végétales inventoriées dans la région.<br />
Alors que dans la plus grande partie de son aire de répartition, le<br />
chimpanzé apparaît comme une espèce gravement menacée, en Guinée<br />
maritime, son statut ethno-écologique, c'est-à-dire qui prend en compte les<br />
relations avec les populations locales, lui confère une position d’espèce en<br />
équilibre stable avec son environnement.<br />
Dans les milieux aquatiques, l’hippopotame, bien que non chassé, est, au dire des<br />
populations, très rare. Quelques relations d’observations le signalent dans la Fatala et<br />
une observation a été faite en 2002 à Kanfarandé. La tortue verte, bien que protégée,<br />
est, elle, chassée et sa viande appréciée. Sa population serait en diminution.<br />
Bien que la consommation et la vente de viande de brousse par les populations<br />
locales soient relativement rares, à preuve la rareté du métier de chasseur dans les<br />
villages, parmi les grands ongulés, le Cobe de Fassa et le Cobe de Buffon, sont, aux dires<br />
de nos informateurs en diminution sensible et sont considérés comme rares. Le buffle est<br />
signalé, lui aussi serait extrêmement rare. Compte tenu de leur mobilité, de leur petit<br />
nombre et de leur dispersion, il est extrêmement difficile de se faire une idée<br />
approximative de l’abondance de ces espèces.<br />
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