Rapport_final_OGM_nov2006.pdf - FFEM

UNITES CARTOGRAPHIQUES
REMARQUABLES
Forêts galeries
Recouvrement ligneux
> 75 %
Formations forestières
Recouvrement ligneux
> 75 %
Observatoire de la Guinée maritime – Rapport final – novembre 2006
TYPE DE FORMATION
CORRESPONDANTS
SYNTHESE-DIAGNOSTIC PAR TYPE DE FORMATION
Présence sur les sites pilotes
Kanof Dobali Kankayani Kambilam
Forêts galeries + ++ ++
Palmeraies spontanées
et sub-spontanées
++ +++ ++ +
Ilots boisés + ++ ++
Précisions sur les situations
locales
L’état de conservation des forêts galeries
est globalement satisfaisant. Ayant fait
l’objet de défriche pour la riziculture,
elles sont aujourd’hui hors des domaines
d’exploitation. Parmi elles, se rencontrent
des espaces inexploitables (forêts des
diables) présentant une flore très riche et
rare pour l’ensemble de la zone. Elles
sont d’important site refuge pour la faune
sauvage, principalement les primates et
abritent notamment des groupes de
chimpanzés.
Ces palmeraies sont la source principale
d’approvisionnement des populations
pour la production d’huile. Leur statut de
ressource commune permet l’accès à
l’ensemble des villageois, sans
distinction de statut social.
Elles forment l’habitat privilégié des
groupes de primates (notamment
chimpanzés), à la faveur e la régénération
des peuplements.
De taille très réduite, ces milieux sont un
facteur clé pour la résilience des
écosystèmes et une source de nourriture
pour la faune.
Perspectives
Aucune menace directe ne semble peser
sur ces formations. Les reconversions en
plantation appartiennent désormais au
passé et l’exploitation pour la riziculture
est ralentie à la fois par un contrôle local
(via la présence de diable, via les
représentations de leur rôle pour lutter
contre l’assèchement des marigots) et par
un contrôle du service des Eaux et Forêts.
Les forêts galeries ne sont pas des espaces
de prélèvements.
La régénération du palmier à huile est
assurée sur l’ensemble de la zone.
Une exploitation plus intensive de cette
ressource est possible.
Même liés à des croyances locales, ils
peuvent faire l’objet d’une défriche. La
levée des interdits est possible.
Essentiellement dû à la présence de
grands ligneux, l’exploitation agricole et
l’exploitation des bois d’œuvre feront
inévitablement disparaître ces sites.
La conservation des grands arbres au sein
des jachères peut permettre leur
reconstitution
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