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Un terroir complexe chargé d'histoire - FOOD MAGAZINE

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RESSOURCES<br />

Rencontres 2011 franco-<br />

marocaines des céréales<br />

PROCESS<br />

Les protéines d’origine<br />

végétale<br />

« En l’espace d’une semaine,<br />

nous avons déjà eu une centaine<br />

de projets pour Moubtakir »<br />

Percée relevée<br />

Adil El Maliki,<br />

DG OMPIC<br />

pour les épices conditionnées<br />

Interview<br />

N°37 15 Oct. - 15 Nov. 11 30 DH<br />

MARCHES<br />

FOCUS<br />

Viticulture marocaine<br />

<strong>Un</strong> <strong>terroir</strong> <strong>complexe</strong><br />

<strong>chargé</strong> d’histoire<br />

ENTREPRISE DU MOIS<br />

MIKAFRIC<br />

<strong>Un</strong> savoir-faire à faire savoir<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 37 15 Oct. - 15 Nov. 2011 1


2<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 37 15 Oct. - 15 Nov. 2011


’INTERVIEW<br />

L’Interview<br />

<strong>FOOD</strong> Magazine<br />

Pouvez-vous nous faire une présentation<br />

de l’OMPIC et de sa contribution<br />

à l’économie nationale ?<br />

Adil El Maliki<br />

L’Office Marocain de la Propriété<br />

Industrielle et Commerciale a été créé<br />

en 2000, mais il existait bien avant<br />

sous forme d’un établissement public<br />

depuis le dahir de 1916, première<br />

législation régissant la propriété industrielle.<br />

L’OMPIC est devenu un<br />

établissement public avec la personnalité<br />

morale et l’autonomie financière,<br />

avec un conseil d’administration qui<br />

est présidé par M. le Ministre <strong>chargé</strong><br />

de l’industrie. Il est à la fois jeune et<br />

ancien, vu ses missions qui datent<br />

du début du siècle dernier. D’ailleurs,<br />

nous fêterons le centenaire en 2016.<br />

Nous sommes donc centenaires de<br />

par nos missions et jeunes de par la<br />

nouvelle organisation.<br />

Quel est l’apport de l’OMPIC<br />

au programme Moubtakir ?<br />

Moubtakir est un programme annuel<br />

qui a été lancé par l’OMPIC et le Ministère<br />

de l’Industrie, du Commerce et<br />

des Nouvelles Technologies. L’objectif<br />

est d’avoir une masse d’idées et de<br />

montrer que l’on est capable d’avoir<br />

Adil El Maliki, Directeur Général de l’OMPIC<br />

En l’espace d’une<br />

semaine, nous avons déjà<br />

eu une centaine de projets<br />

pour Moubtakir<br />

Avec Morocco Awards, Moubtakir et bien d’autres<br />

projets, l’Office Marocain de la Propriété Industrielle<br />

et Commerciale souhaite dynamiser les activités<br />

de développement et d’innovation. A l’occasion<br />

du lancement de la 1ère édition de Moubtakir, le 6<br />

octobre 2011, Adil El Maliki, Directeur Général de<br />

l’OMPIC, nous dévoile les objectifs précurseurs de<br />

cet établissement public.<br />

des idées innovantes qui peuvent être<br />

des innovations majeures de demain.<br />

D’ailleurs, en l’espace d’une semaine,<br />

nous avons déjà eu une centaine de<br />

projets pour Moubtakir. Nous souhaiterions<br />

avoir plus de sponsors, pas uniquement<br />

pour l’argent mais aussi pour<br />

la philosophie de Moubtakir, car nous<br />

sommes convaincus que les bons<br />

projets sont des projets de partenariat<br />

public-privé. Bien évidemment, il y a<br />

tout le mécanisme qui se met en place<br />

dans le cadre de la stratégie nationale<br />

de l’innovation. Il existe d’autres outils,<br />

tels qu’Intilak et Tatwir qui sont gérés<br />

par le Centre Marocain d’Innovation,<br />

ainsi que des financements dans<br />

les Ministères de l’Industrie et de la<br />

Recherche.<br />

Comment se déroule ce programme ?<br />

La première étape de Moubtakir est<br />

la caravane, qui est, bien entendu,<br />

ouverte à tout le monde et pas seulement<br />

aux universités. Nous avons<br />

aussi un site web, www.moubtakir.ma,<br />

via lequel nous recevons les demandes.<br />

Nous sommes également<br />

présents sur Facebook et Youtube,<br />

mais il faut aussi marquer les esprits<br />

par une présence physique et un<br />

accompagnement. Pour cela, des experts<br />

de l’OMPIC font le tour, ainsi que<br />

des intervenants technologiques qui<br />

connaissent bien la région et d’anciens<br />

managers qui ont une grande expérience,<br />

etc. A la fin de la caravane,<br />

qui se terminera en novembre, nous<br />

ferons une recherche technique sur<br />

les projets recensés pour voir si les<br />

idées sont techniquement porteuses et<br />

s’il y a déjà eu des réflexions similaires<br />

à l’international, puis nous ferons un<br />

premier tri. Nous aiderons ensuite les<br />

porteurs de projets avec une sorte<br />

de proof of concept, qui est un avantprojet<br />

de business-plan et pour lequel<br />

nous avons des financements. Puis,<br />

nous offrirons des outils de financement<br />

public, via le CMI, et privé, et,<br />

pourquoi pas, par les partenariats à<br />

l’international. Au bout d’un an, nous<br />

pourrons avoir des prototypes, ou<br />

même des projets. Nous sommes<br />

capables d’innover et nous avons des<br />

résultats probants. Nous voulons créer<br />

la confiance en soi dans l’innovation.<br />

D’autre part, nos entreprises doivent<br />

avoir confiance dans les travaux de<br />

recherche de l’université. Notre objectif<br />

est de travailler sur des projets et d’essayer<br />

de bâtir des success stories.<br />

Suite pages 18-19<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 37 15 Oct. - 15 Nov. 2011 3


FOCUS<br />

Vins du Maroc<br />

<strong>Un</strong> <strong>terroir</strong> <strong>complexe</strong><br />

<strong>chargé</strong> d’histoire<br />

Terroir privilégié pour la viticulture depuis l’Antiquité, le Maroc dispose d’un potentiel très<br />

intéressant, vu la qualité de ses sols, sa diversité géologique et son climat. A travers son histoire,<br />

la production de vins a connu des hauts et des bas. Etat des lieux du secteur aujourd’hui.<br />

RESSOURCES<br />

France Export Céréales<br />

Rendez-vous annuel de la filière céréalière, les rencontres franco-marocaines des céréales<br />

s’avèrent, depuis quatorze ans, un évènement important pour les professionnels marocains<br />

et français du secteur céréalier.<br />

PROCESS<br />

Ingrédients<br />

Les protéines (2 ème partie)<br />

Ingrédients fonctionnels mais aussi nutritionnels, les MPV (Matières Protéiques Végétales) ont<br />

une troisième corde à leur arc : leur coût. En effet, elles sont relativement plus économiques<br />

que les protéines d’origine animale, surtout en ces temps de hausse des cours des matières<br />

premières. Le point, dans cette seconde partie, sur ces ingrédients de plus en plus utilisés<br />

L’ENTREPRISE DU MOIS<br />

Mikafric<br />

Mikafric, c’est deux mots en un seul : « Mika », qui veut dire plastique en dialecte marocain, et<br />

« Afrique ». <strong>Un</strong> nom bien choisi qui reflète le positionnement, sur le continent africain et même en<br />

Europe, de l’un des plus grands spécialistes du secteur des emballages en plastique au Maroc.<br />

4<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 37 15 Oct. - 15 Nov. 2011<br />

24<br />

36<br />

38<br />

60


N° 37 • 15 Octobre / 15 Novembre 2011<br />

L’INTERVIEW<br />

3 Adil El Maliki,<br />

Directeur Général de l’OMPIC<br />

5 Editorial<br />

6 Agenda<br />

L’ACTU<br />

8 Maroc<br />

12 Monde<br />

14 Tableau de bord<br />

15 Veille réglementaire<br />

SALON<br />

18 Anuga 2011<br />

22 Alimentaria 2012<br />

QUALITE<br />

46 QHS : HACCP Partie 10<br />

MARCHES<br />

48 Produit : Les épices<br />

50 Produit : Fiche marché<br />

52 Distribution : Saveurs du Maroc sur le<br />

marché américain<br />

54 Design : Masculin - Féminin<br />

56 Lancements Maroc<br />

57 Lancements Monde<br />

58 Lancements : Décryptage des<br />

tendances<br />

64 <strong>FOOD</strong> Mondain<br />

66 Délices d’initiés<br />

41 Bulletin d’abonnement<br />

55 Petites annonces<br />

Edito<br />

Florence CLAIR<br />

Rédactrice en chef<br />

<strong>Un</strong> produit du <strong>terroir</strong><br />

à valoriser<br />

Depuis quelques temps, les produits du <strong>terroir</strong><br />

marocain sont sur toutes les lèvres. Le Plan Maroc<br />

Vert les met à l’honneur via son pilier II et le<br />

Royaume a été le premier pays africain à se doter<br />

d’une législation sur les signes officiels de qualité<br />

(Appellations d’Origine Protégée et Identifications<br />

Géographiques Protégées), à l’instar de ce que<br />

les pays européens ont réalisé avec un succès<br />

incontestable.<br />

Le vin, auquel nous dédions notre Focus ce<br />

mois, est l’un de ces produits typiques du <strong>terroir</strong><br />

marocain. Mais, pour des raisons historiques, il a<br />

longtemps été considéré comme un vin de moindre<br />

qualité, cantonné dans une image d’Epinal de<br />

« vin à couscous ». Or, depuis une bonne dizaine<br />

d’années, les opérateurs historiques, tout comme<br />

les nouveaux domaines repris par des vignerons<br />

français, ont redonné ses lettres de noblesse au<br />

<strong>terroir</strong> viticole marocain.<br />

Certes, les exportations sont encore faibles en<br />

quantité et les destinations peu diversifiées, mais<br />

l’image de marque est en train de changer, grâce<br />

au travail de fourmi des entreprises vinicoles.<br />

De quoi aurait besoin le secteur pour franchir<br />

un nouveau cap ? Pour les professionnels, la<br />

condition préalable est d’augmenter les volumes<br />

produits, et donc les plantations, afin de pouvoir<br />

démarcher de nouveaux clients internationaux.<br />

C’est ce qu’ont fait d’autres pays concurrents directs,<br />

comme la Tunisie et l’Algérie. <strong>Un</strong> meilleur<br />

soutien à la production est donc réclamé par les<br />

professionnels, ainsi qu’un appui à l’exportation,<br />

notamment à travers la participation aux salons<br />

spécialisés.<br />

Aux opérateurs également de travailler de concert<br />

pour unifier leurs actions marketing. L’union fait la<br />

force !<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 37 15 Oct. - 15 Nov. 2011 5


Directeur de publication<br />

Directeur Adel de AMOR publication<br />

a.amor@foodmagazine.ma<br />

Adel AMOR<br />

a.amor@foodmagazine.ma<br />

Rédacteur en chef<br />

Responsable Florence administratif<br />

CLAIR<br />

Zohra Direct : BENMESSAOUD<br />

+212 522 54 47 20<br />

Direct f.clair@foodmagazine.ma<br />

: +212 22 54 47 22<br />

z.benmessaoud@foodmagazine.ma<br />

Journalistes<br />

Responsable<br />

Siham<br />

de<br />

HAMDI<br />

la rédaction<br />

Direct : +212 522 54 47 21<br />

s.hamdi@foodmagazine.ma<br />

Abdelaziz MEFTAH<br />

Direct : +212 22 54 47 21<br />

a.meftah@foodmagazine.ma<br />

Sarah OUSAID<br />

Direct : +212 522 54 47 29<br />

Rédacteur s.ousaid@foodmagazine.ma<br />

en chef adjoint<br />

Florence CLAIR<br />

Direct Attachée : +212 de 22 direction 54 47 20<br />

f.clair@foodmagazine.ma<br />

Salima AKHSASS<br />

Direct : +212 522 54 47 27<br />

Ont contact@foodmagazine.ma<br />

participé à ce numéro<br />

Yasser BOUHLAL<br />

Ont collaboré à ce numéro<br />

Salah Linda CHAKOR BELABED<br />

Catherine Nicolas CORNE CHOMETTE AMRANI<br />

Anne-Sophie Nabila LAHLOU COLLY<br />

Driss Mounir TERRAB DIOURI<br />

Marcel ZARDONI<br />

Comptabilité<br />

Abdelaziz Publicité TOUHAM<br />

Conception Morad ZLOURHI graphique<br />

Direct Samir : +212 AHCHOUCH 22 54 47 23<br />

m.zlourhi@foodmagazine.ma<br />

Direct : +212 522 54 47 26<br />

s.ahchouch@foodmagazine.ma<br />

Mostafa BEN CHARFA<br />

Direct : +212<br />

Publicité<br />

22 54 47 24<br />

Mostafa BEN CHARFA<br />

m.bencharfa@foodmagazine.ma<br />

Direct : +212 522 54 47 24<br />

m.bencharfa@foodmagazine.ma<br />

Stagiaire<br />

Kawtar Ahmed SEKKAT SABIR<br />

Direct : +212 522 54 47 28<br />

a.sekkat@foodmagazine.ma<br />

Comptabilité<br />

Abdelaziz TOUHAM<br />

Jean-Marie LE NAOUR<br />

Conception Gsm : +212 661 graphique 49 97 79<br />

jm.lenaour@foodmagazine.ma<br />

Yassine NASSIF<br />

Amal Samir ZINIA AHCHOUCH BERRADA<br />

Direct : : +212 22 522 54 47 23 26<br />

s.ahchouch@foodmagazine.ma<br />

a.berrada@foodmagazine.ma<br />

Imprimerie<br />

Rotaco Imprimerie - Casablanca<br />

IMPRIMAHD Casablanca<br />

Distribution Maroc : Sapress<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong><br />

<strong>Un</strong>e publication de<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong><br />

<strong>Un</strong>e publication de<br />

Silvestri Media<br />

L'info et + …<br />

Dossier de presse 15/08<br />

Dépôt Dossier légal de presse 0046/2008 15/08<br />

Dépôt légal 0046/2008<br />

.AVENUE ISSN : DES 2028-0335 F.A.R ,119<br />

AVENUE Espace DES Sofia F.A.R B1 ,119<br />

CASABLANCA Espace Sofia 20 B1 000<br />

CASABLANCA 20 000<br />

Tél. : +212. 22 54 47 27<br />

Tél. : +212 522 54 47 27<br />

Fax<br />

Fax<br />

:<br />

+212<br />

+212<br />

.22<br />

522<br />

44<br />

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14<br />

14<br />

05<br />

05<br />

contact@foodmagazine.ma<br />

contact@foodmagazine.ma<br />

www.foodmagazine.ma<br />

Ce Ce numéro a été tiré à<br />

à<br />

10.000 exemplaires<br />

6<br />

Crédit photo couverture : © Xuejun li - Fotolia.com<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 37 15 Oct. - 15 Nov. 2011<br />

Agenda<br />

• Salons<br />

CFIA (Metz, France)<br />

18 au 20 octobre 2011<br />

2 ème édition du carrefour<br />

des fournisseurs de l’industrie<br />

agroalimentaire.<br />

C-ICE (Tianjin, China)<br />

19 au 21 octobre 2011<br />

14 ème édition du salon international<br />

chinois de l’industrie<br />

de la glace.<br />

SIEITA 2011<br />

(Beni Mellal, Maroc)<br />

19 au 22 octobre 2011<br />

1 er Salon International de<br />

l’Eau et de l’Irrigation de la<br />

région Tadla-Azilal.<br />

China Food & Beverage<br />

Industry Summit<br />

(Shanghai, Chine)<br />

20 et 21 Octobre 2011<br />

7 ème sommet annuel de<br />

l’industrie des aliments et<br />

des boissons.<br />

World Food Ukraine<br />

(Kiev, Ukraine)<br />

25 au 27 Octobre 2011<br />

14 ème édition du Salon international<br />

de l’alimentation.<br />

Salon National de<br />

l’Emploi du Maroc<br />

(Casablanca, Maroc)<br />

27 au 29 octobre 2011<br />

5 ème édition du rendezvous<br />

des candidats et des<br />

recruteurs.<br />

E-Commerce expo 2011<br />

(Casablanca, Maroc)<br />

Nos Annonceurs<br />

Alimentaria .........................................................................17<br />

Arômes & Co .................................................................... 19<br />

Brasseries du Maroc ....................................................... 27<br />

Cati..................................................................................... 43<br />

Celliers de Meknès .............................................................2<br />

CHR Magazine ................................................................ 21<br />

Comaner ...........................................................9, 11, 13, 15<br />

Comexpo .......................................................................... 39<br />

Crédit Agricole .................................................................. 68<br />

Ebertec .............................................................................. 67<br />

EHC ................................................................................... 59<br />

Foods & Goods ................................................................ 33<br />

3 au 5 novembre 2011<br />

1 ère édition du salon du<br />

e-commerce & de la e-communication.<br />

POLLUTEC MAROC 2011<br />

(Casablanca, Maroc)<br />

26 au 29 octobre 2011<br />

A sa 3 ème édition, Pollutec<br />

Maroc confirme sa place<br />

d’évènement leader de l’environnement.<br />

Cette année<br />

encore, le salon poursuit<br />

son ascension et s’attend<br />

à réunir 400 écoindustriels<br />

et près de 8 000 visiteurs<br />

professionnels. Pour la 1 ère<br />

fois, Pollutec Maroc accueillera<br />

les professionnels<br />

du laboratoire sur le pôle<br />

Forum Labo Maghreb.<br />

Belgica<br />

(Casablanca, Maroc)<br />

14 au 18 novembre 2011<br />

Rendez-vous bisannuel maroco-belge<br />

d’affaires.<br />

EUROPACK EUROMANUT<br />

2011 (Lyon, France)<br />

15 au 17 novembre 2011<br />

Rendez-vous biennal du<br />

secteur de l’emballage, du<br />

conditionnement, du stockage<br />

et de la Manutention.<br />

Conférences et ateliers<br />

• Colloques<br />

4 ème World Congress on<br />

Tea & Health<br />

(Berlin, Allemagne)<br />

27 et 28 octobre 2011<br />

Dernières découvertes et applications<br />

en tant qu’aliment<br />

fonctionnel.<br />

• Formations<br />

Institut de Sécurité et de<br />

Santé au Travail (ISST)<br />

• 19 et 20 octobre 2011<br />

Droit de la santé au travail.<br />

• 2 et 3 novembre 2011<br />

Statistiques et épidémiologie<br />

appliquées à la santé au<br />

travail.<br />

• 12 et 13 octobre 2011<br />

Audit interne intégré QSE.<br />

• 26 et 27 octobre 2011<br />

Management sécurité des<br />

denrées alimentaires (ISO<br />

22000:2005).<br />

Société Française des<br />

Antioxydants (SFA)<br />

• 17 novembre 2011<br />

Vieillissement Cutané, Stress<br />

Oxydant & Antioxydants<br />

Agroalimentaires.<br />

• 18 novembre 2011<br />

Formation: Stress Oxydant,<br />

Compléments Alimentaires &<br />

Industrie.<br />

Hit Radio ............................................................................51<br />

I-Pack ...................................................................................7<br />

Isolab ................................................................................. 31<br />

Jil Emballage .................................................................... 49<br />

Kane Ya Makane ............................................................. 65<br />

Kerix................................................................................... 63<br />

Mammouth Industrie ....................................................... 37<br />

Permo ................................................................................ 35<br />

Silvestri Media .................................................................. 53<br />

Spraying Systems ............................................................ 45<br />

Terroirs Expo .................................................................... 29<br />

<strong>Un</strong>ormak ........................................................................... 23


<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 37 15 Oct. - 15 Nov. 2011 7


L’Actu<br />

Convention France Maghreb<br />

Réussite de la 1 ère édition marrakchie<br />

• Philippe Charot, Gérant de Agro Food Industrie, témoigne de<br />

son expérience dans l’exportation de produits halal.<br />

Organisée depuis 2002 à<br />

Paris, la Convention France<br />

Maghreb a fait escale à Marrakech<br />

pour sa 10 ème édition,<br />

du 29 septembre au 1 er octobre<br />

2011. 180 entreprises ont<br />

participé à ces trois jours de<br />

conférences et d’exposition,<br />

avec notamment une mise à<br />

l’honneur du secteur agroalimentaire<br />

et une conférence<br />

dédiée au halal.<br />

Alors que le poids économique<br />

France-Maghreb représente<br />

plus de 20 milliards<br />

d’Euros, les échanges intermaghrébins<br />

n’en représentent<br />

que 2% et souffrent de<br />

la contrebande entre pays<br />

limitrophes. L’objectif de la<br />

Convention France Maghreb<br />

est de proposer une méthodologie<br />

pragmatique pour porter<br />

ce niveau à 10% à l’horizon<br />

2020. Les participants ont<br />

d’ailleurs souligné l’importance<br />

de la réouverture des frontières<br />

algéro-marocaines afin<br />

de faciliter la construction d’un<br />

espace économique maghrébin<br />

intégré. « La fraternité des<br />

deux pays était au cœur des<br />

débats, auxquels a participé<br />

une importante délégation<br />

d’entrepreneurs Algériens. <strong>Un</strong><br />

Trophée a été remis à cette<br />

délégation, saluant le dynamisme<br />

des entrepreneurs, et<br />

leur attachement à la consolidation<br />

des échanges inter<br />

8<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 37 15 Oct. - 15 Nov. 2011<br />

maghrébins », indiquent les<br />

organisateurs. <strong>Un</strong> autre Trophée<br />

a été décerné à Night<br />

Orient, entreprise belge qui<br />

propose une boisson festive<br />

sans alcool. « Le bilan de<br />

la convention est très positif<br />

en termes de contacts avec<br />

des clients finaux comme les<br />

hôtels, les riads, et avec des<br />

distributeurs et des particuliers<br />

», affirme Rachid Gacem,<br />

Gérant de Night Orient, qui<br />

est en phase d’approche du<br />

marché marocain.<br />

Autre participant, le fabricant<br />

de baby food halal Agro-Food<br />

Industrie, qui exporte déjà<br />

dans une dizaine de pays.<br />

« La bataille économique du<br />

halal business a commencé.<br />

Il est à noter que les pays les<br />

plus exportateurs de produits<br />

Halal sont essentiellement<br />

des pays sans tradition musulmane<br />

», explique Philippe<br />

Charot, Fondateur Gérant de<br />

AFI. L’opérateur estime que<br />

le Maroc doit se positionner<br />

comme plateforme d’exportation<br />

mondiale avec la création<br />

d’un réseau et d’une offre<br />

identifiable (produits Halal<br />

made in Maroc par exemple).<br />

En 2012, la 11 ème Convention<br />

France Maghreb innovera<br />

encore en prenant la forme<br />

d’une croisière euro-méditerranéenne.<br />

Marocotel By Equip’Hôtel Paris<br />

<strong>Un</strong>e dimension internationale<br />

Rendez-vous des professionnels de l’hôtellerie, de la restauration,<br />

des métiers de bouche, du bien-être et des loisirs, le<br />

salon Marocotel, précédemment organisé par la Chambre<br />

Française de Commerce et d’Industrie au Maroc, est désormais<br />

propriété de Reed Exhibitions, leader mondial de l’organisation<br />

de salons, qui associera les deux marques Marocotel et<br />

Equip’hotel Paris pour la 12 ème édition, en 2012. « Equip’Hôtel<br />

Paris, a toujours été très proche du Maroc : 1 er pays représenté en<br />

termes de visiteurs, le Maroc représente de nombreux débouchés<br />

pour les sociétés internationales. L’activité hôtelière et touristique<br />

soutenue en fait une destination privilégiée en termes d’export »,<br />

déclare Corinne Menegaux, Directrice du salon EQUIP’HOTEL<br />

Paris. Pour Adil Karim, Directeur du Développement Reed<br />

Expositions Maroc, « cette nouvelle édition de MAROCOTEL<br />

by ÉQUIP’HOTEL Paris, avec sa dimension internationale,<br />

son professionnalisme et ses innovations, ne vise qu’à être un<br />

accélérateur pour l’ensemble des participants. »<br />

Du 7 au 10 mars 2012, à l’OFEC de Casablanca, se tiendra<br />

donc « Marocotel By Equip’hotel Paris », qui rassemblera plus<br />

de 200 exposants sur 20.000 m 2 . Quelques 15.000 visiteurs<br />

professionnels sont attendus et un programme ambitieux de<br />

rendez-vous d’affaires est prévu.<br />

Concours suisse des produits du <strong>terroir</strong><br />

Le Maroc invité d’honneur<br />

Le 1 er week-end d’octobre, le Concours suisse des produits du<br />

<strong>terroir</strong> a accueilli le Maroc en tant qu’hôte d’honneur. La délégation,<br />

comprenant 15 organisations de producteurs (huile d’argan,<br />

huile d’olive de Tyout Chiadma, Safran de Taliouine, dattes<br />

Mejhoul, nèfles de Zegzel, clémentine de Berkane, fromages<br />

de chèvre, produits du cactus, miels, câpres de Safi, etc.) et 12<br />

représentants du Ministère de l’Agriculture, a « rehaussé cette<br />

édition par une présence à la fois colorée et chaleureuse, dans<br />

un décor grandiose », indiquent les organisateurs.<br />

<strong>Un</strong>e conférence internationale sur le thème « Quelle place pour<br />

les produits régionaux en Suisse et en Afrique ? » a permis<br />

d’identifier de nombreuses valeurs communes et de jeter un<br />

pont entre la Suisse et le continent africain. L’exemple du<br />

Maroc, premier pays africain à se doter d’une législation sur les<br />

signes officiels de qualité, a été présenté.


INRA<br />

Formation sur les prévisions<br />

de rendement par télédétection<br />

Innovation et R&D<br />

Inventaire des mesures d’appui au financement<br />

Maroc<br />

L’Institut National de la Recherche Agronomique a organisé, du 12 au 14 octobre,<br />

un atelier de formation sur les prévisions des rendements des cultures<br />

grâce aux techniques de télédétection spatiale. Il s’agit du premier événement<br />

du projet E-AGRI financé par la Commission Européenne. Ce projet a<br />

pour objectif la diffusion et la promotion des technologies de prévision des<br />

récoltes au Maroc, en Europe et en Asie. Des experts marocains, européens<br />

et chinois ont d’ailleurs animé ces journées de formation, avec les zones<br />

tests du Maroc et de la Chine comme cas d’études.<br />

« <strong>Un</strong>e des faiblesses<br />

de la PME marocaine<br />

opérant dans l’agroalimentaire<br />

est le manque<br />

d’innovation. Nos<br />

produits agricoles sont<br />

très peu valorisés »,<br />

analyse Amine Berrada<br />

Sounni, Président de la<br />

FENAGRI (Fédération<br />

Nationale de l’Agroalimentaire).<br />

Partant de<br />

ce constat, la FENA-<br />

GRI a organisé, le<br />

12 octobre dernier à<br />

Casablanca, un atelier<br />

Sardines<br />

<strong>Un</strong>e pénurie qui dérange<br />

d’une demi-journée<br />

sur le thème du financement<br />

de la R&D et<br />

de l’innovation. <strong>Un</strong>e<br />

trentaine d’entreprises<br />

participantes ont<br />

ainsi pu découvrir les<br />

différentes subventions<br />

et prestations<br />

disponibles auprès<br />

du CETIA, du GIAC<br />

Agroalimentaire (diagnostic<br />

stratégique),<br />

de l’ANPME (Moussanada),<br />

de l’OMPIC, du<br />

Centre National pour<br />

la Recherche Scientifique<br />

et Technique, du<br />

Centre Marocain de<br />

l’Innovation (Intilak et<br />

Tatwir), de R&D Maroc<br />

(Innov’Act) et enfin de<br />

la Direction de la Technologie<br />

au Ministère de<br />

l’Education Nationale<br />

et de l’Enseignement<br />

Supérieur.<br />

Il est ressorti de cet<br />

atelier qu’il existe donc<br />

une multitude de subventions,<br />

mais qu’elles<br />

ne sont pas suffisamment<br />

connues des entreprises,<br />

faute d’une<br />

centralisation de l’offre<br />

et d’une cartographie<br />

des compétences à<br />

même d’accompagner<br />

les opérateurs qui souhaitent<br />

investir dans la<br />

R&D. Nathalie Barbe,<br />

Directrice Générale<br />

du CETIA, propose<br />

dans ce sens que des<br />

réunions d’information<br />

soient organisées en<br />

région, afin de rassembler<br />

entreprises,<br />

instituts de recherche<br />

et pouvoirs publics.<br />

Pour les professionnels des produits de la mer, c’est la crise. L’approvisionnement<br />

en sardines se raréfie en raison de conditions climatiques défavorables.<br />

Participant à l’Anuga 2011, certaines entreprises s’expriment avec<br />

regret : « nous avons beaucoup de demandes pour les sardines, mais nous<br />

faisons face à un grand problème de ressources », affirme Amina Errami,<br />

Responsable Commercial chez Silver Food. Faute de matière première,<br />

certains opérateurs se sont penchés sur d’autres ressources afin de maintenir<br />

la cadence de leurs unités de production. « En 2011, 30% seulement de notre<br />

capacité de production a été exploitée. Entre temps, nous avons pensé à développer<br />

de nouveaux produits, comme les conserves de petits maquereaux », confie Hicham<br />

Bhaih, Responsable Marketing de Samara. Selon cette même source, les<br />

prévisions de l’INRH quant à l’amélioration de la situation indiquent la fin<br />

2012. A suivre !<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 37 15 Oct. - 15 Nov. 2011 9


L’Actu<br />

10<br />

• Terroirs Expo<br />

Du 16 au 20 décembre<br />

2011, l’OFEC et Clic Events<br />

organisent la 2 nde édition de<br />

Terroirs Expo. Ce salon se<br />

veut un lieu de rencontres<br />

et de mise en relief de la<br />

richesse et de la diversité<br />

des <strong>terroir</strong>s marocains.<br />

« Producteurs, artisans<br />

locaux et internationaux<br />

partageront leurs savoir-faire<br />

et leurs actions », annoncent<br />

les organisateurs.<br />

• Plan Maroc Vert<br />

L’Agence Française de<br />

Développement prête au<br />

Maroc 50,3 millions € pour<br />

le financement de projets<br />

du pilier II dans les régions<br />

de Fès-Boulemane, Taza-Al<br />

Hoceima-Taounate et Tanger-Tétouan.<br />

• Blé dur<br />

<strong>Un</strong> projet de décret a été<br />

proposé afin de suspendre<br />

la perception du droit d’importation<br />

du 1 er octobre au<br />

31 décembre 2011.<br />

• Blé tendre<br />

<strong>Un</strong> projet de décret a été<br />

proposé afin de suspendre<br />

la perception du droit d’importation<br />

du 15 novembre<br />

au 31 décembre 2011.<br />

• Export<br />

La Caravane de l’export,<br />

organisée depuis 3 ans en<br />

Afrique par Maroc Export,<br />

a généré un chiffre d’affaires<br />

de 233 Dirhams pour<br />

chaque Dirham investi.<br />

• Label’Vie<br />

L’enseigne de distribution<br />

augmente son capital de<br />

329,6 millions de Dh, via<br />

une souscription réservée à<br />

ses actionnaires actuels, du<br />

27 octobre au 30 novembre<br />

2011.<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 37 15 Oct. - 15 Nov. 2011<br />

Maroc Export Plus<br />

Signature de six<br />

conventions<br />

Dans le cadre des actions<br />

transversales de la stratégie<br />

« Maroc Export Plus », six<br />

conventions de partenariat<br />

public-privé ont été signées,<br />

le 30 septembre dernier, au<br />

sein du Ministère de l’Economie<br />

et des Finances, pour les<br />

domaines suivants : contrats<br />

de croissance à l’export,<br />

programme d’appui aux<br />

consortiums d’exportation,<br />

programme d’audit à l’export,<br />

internationalisation des<br />

salons sectoriels, programme<br />

de soutien à la certification<br />

des petits et moyens producteurs<br />

agricoles et formation et<br />

renforcement des capacités<br />

en commerce international.<br />

Nestlé Maroc<br />

Démenti d’information<br />

Suite à des allégations parues<br />

dans certains medias, la<br />

société Nestlé Maroc dément<br />

catégoriquement tout rappel<br />

de produit au Maroc, en précisant<br />

qu’elle ne commercialise<br />

aucun lait Nestlé pour enfant<br />

avec arôme banane.<br />

Coca Cola Maroc<br />

Distribution de cartables<br />

Les 500<br />

10 ème édition<br />

C’est dans une ambiance grandiose qu’a été célébrée, le 14<br />

octobre dernier, la 10 ème édition des « 500 », le classement des<br />

500 plus grandes entreprises marocaines, publié par Kompass<br />

et Economies & Entreprises. La soirée était placée sous le thème<br />

de la responsabilité sociale de l’entreprise, avec notamment<br />

les témoignages de l’OCP, d’IMTC et de Stokvis. L’historique de<br />

l’aventure des 500 et l’évolution du Maroc et de ses entreprises<br />

sur la dernière décennie ont également été présentés.<br />

Du côté du classement, l’OCP est en tête, avec un chiffre d’affaires<br />

de 43,5 Mrd Dhs. Le premier distributeur est Marjane Holding<br />

(9 ème place, CA de 8,8 Mrd Dhs), suivi de Label’Vie qui réalise<br />

une percée fulgurante (19 ème avec 4,9 Mrd Dhs alors qu’elle était<br />

en 50 ème en 2010 et en 287 ème position en 2001). Côté agroalimentaire,<br />

les premières entreprises sont Centrale Laitière et<br />

Cosumar (respectivement 12 ème avec 6,2 Mrd Dhs et 13 ème avec<br />

5,8 Mrd). Lesieur Cristal est 30 ème , Copag 39 ème et NABC 40 ème .<br />

ISOUK<br />

<strong>Un</strong> nouvel outil destiné à l’olive<br />

Créé par la FICOPAM (Fédération<br />

des Industries de<br />

la Conserve des Produits<br />

Agricoles du Maroc), ISOUK<br />

est un nouveau moyen de<br />

travail destiné aux opérateurs<br />

de la filière olive, pour faciliter<br />

les ventes et achats d’olives<br />

fraîches. Pour cela, il faudra<br />

fournir des renseignements<br />

sur la qualité, la quantité et<br />

les coordonnées de l’opérateur.<br />

L’utilisation du site http://<br />

ficopam.ma/isouk/, qui nécessitera<br />

un abonnement, sera<br />

offerte durant la campagne<br />

2011-2012. Les concepteurs<br />

de cet outil prévoient un intérêt<br />

grandissant avec le temps<br />

et une utilité évidente de ce<br />

marché virtuel. Outre ISOUK,<br />

la FICOPAM a également mis<br />

en place un observatoire des<br />

matières premières (OMPA)<br />

qui est une double-base<br />

recensant les producteurs<br />

agricoles et renseignant le<br />

couple « quantité vendue/<br />

prix de vente » pour une matière<br />

première d’une qualité<br />

donnée.<br />

Coca Cola Maroc a lancé, le 23 septembre dernier,<br />

une nouvelle plateforme sociale. Dar Al Amal<br />

vise à développer des programmes socio-économiques<br />

et environnementaux en vue d’apporter<br />

son soutien aux communautés défavorisées. La<br />

rentrée scolaire 2011-2012 a été l’occasion de<br />

renouveler le programme de soutien à la scolarisation<br />

et de lutte contre l’abandon scolaire, et<br />

ce en organisant une opération de distribution de<br />

cartables, garnis en fournitures scolaires au profit<br />

des enfants des centres SOS Villages d’Enfants<br />

Maroc. Ainsi, 350 cartables ont été distribués en<br />

faveur des enfants du centre de Sidi Bernoussi. <strong>Un</strong>e opération qui s’inscrira dans la continuité, en<br />

touchant un plus grand nombre de bénéficiaires dans les prochaines années, comme l’a souligné<br />

Omar Bennis, Directeur des Relations Publiques et de la Communication de Coca-Cola Maroc.


Filière apicole<br />

Organisation d’une journée d’étude<br />

Maroc<br />

C’est le 11 octobre dernier à<br />

Marrakech que s’est déroulée<br />

la journée d’étude organisée<br />

sous le thème « L’organisation<br />

professionnelle, axe stratégique<br />

pour le développement de<br />

la filière apicole ». Cette journée,<br />

à laquelle ont pris part la<br />

Fédération Interprofessionnelle<br />

Marocaine de l’Apiculture<br />

(FIMAP), des représentants de<br />

la Direction Régionale de l’Agriculture<br />

Marrakech-Tensift-Al<br />

Haouz, l’ONSSA, les apiculteurs<br />

et autres acteurs du domaine, a abordé l’organisation des producteurs en<br />

coopératives, associations et à travers l’agrégation afin d’améliorer la productivité,<br />

la valorisation et la commercialisation du miel.<br />

Sécurité alimentaire<br />

Engagement public-privé<br />

<strong>Un</strong>e convention pour la<br />

mise à niveau du secteur<br />

agroalimentaire en vue de<br />

répondre aux exigences<br />

de sécurité sanitaire a été<br />

signée, le 20 septembre<br />

2011, entre le Ministère de<br />

l’Industrie, du Commerce<br />

et des Nouvelles Technologies,<br />

l’Office National de<br />

Sécurité Sanitaire des Produits<br />

Alimentaires (ONSSA),<br />

l’Agence Nationale pour la<br />

Promotion de la Petite et Moyenne Entreprise (ANPME) et la Fédération Nationale<br />

de l’Agroalimentaire (FENAGRI). Cette collaboration engage les signataires<br />

à œuvrer en harmonie dans une démarche d’accompagnement des entreprises<br />

agroalimentaires, et notamment celles affiliées à la FENAGRI, pour leur mise en<br />

conformité progressive avec les exigences réglementaires, notamment les dispositions<br />

de la loi 28-07 relative à la sécurité sanitaire des produits alimentaires et<br />

ses textes d’application. Elle sert d’exemple de partenariat public-privé, avec pour<br />

credo la sécurité sanitaire des produits alimentaires et la protection de la santé<br />

du consommateur dans un contexte favorable au développement économique de<br />

l’industrie agroalimentaire.<br />

Produits agricoles<br />

Lancement d’un nouvel outil de suivi<br />

« Asaâr » est le nouveau<br />

dispositif mis en place<br />

par le Ministère de l’Agriculture<br />

et de la Pêche<br />

Maritime. Comme son<br />

nom l’indique, il constitue<br />

un outil qui servira au<br />

suivi, au jour le jour, des<br />

prix d’une soixantaine<br />

de produits agricoles et<br />

de 50 places de commercialisation,<br />

à tous les<br />

niveaux et dans tout le<br />

Royaume.<br />

Il sera renseigné par 220<br />

enquêteurs. <strong>Un</strong> site-web,<br />

www.prixagriculture.org,<br />

a également été créé<br />

pour le grand public.<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 37 15 Oct. - 15 Nov. 2011 11


L’Actu<br />

Ipack-Ima<br />

Le salon se dote d’un site en arabe<br />

Ipack-Ima, le salon international du process et de l’emballage,<br />

qui se tiendra à Milan (Italie), du 28 février au 3 mars 2012, a<br />

lancé une version en arabe de son site internet, portant à 8 le<br />

nombre de langues disponibles. C’est la première fois dans ce<br />

secteur qu’un site s’adresse ainsi à l’ensemble des marchés.<br />

Plus de 800 exposants ont déjà réservé leur participation à cet<br />

événement majeur pour les marchés européens, méditerranéens<br />

et du Moyen-Orient.<br />

Coca-Cola<br />

Toujours n°1 !<br />

Pour la 10 ème année consécutive,<br />

Coca-Cola est en tête<br />

des marques internationales.<br />

Selon le classement Interbrand,<br />

sa valeur est en effet<br />

estimée à 71,8 milliards $. La<br />

seconde marque alimentaire,<br />

McDonald’s, pointe à la 6 ème<br />

place avec 36 Mrd $. Quant au<br />

concurrent de toujours, Pepsi,<br />

il occupe la 22 ème place avec 15<br />

Mrd $. Les marques d’origine<br />

européenne arrivent ensuite,<br />

avec par exemple Nescafé<br />

(30 ème ) et Danone (52 ème ).<br />

France<br />

Ouverture du 8 ème Promocash<br />

Le groupe Carrefour a ouvert, le 12 octobre dernier à Cahors,<br />

son 8 ème Promocash drive. Cette enseigne de cash & carry<br />

dédiée aux professionnels de la restauration et de l’alimentation<br />

permet aux clients de la région de passer commande en ligne<br />

ou par téléphone, sans se déplacer jusqu’aux magasins Promocash<br />

de Brive ou Montauban, plus éloignés. Ils peuvent ensuite<br />

venir récupérer leur commande au drive de Cahors 24 heures<br />

plus tard. Le client règle sur place et son véhicule est <strong>chargé</strong><br />

par le responsable.<br />

12<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 37 15 Oct. - 15 Nov. 2011<br />

SITEVI 2011<br />

Sous le signe de la reprise<br />

La 25 ème édition<br />

du salon<br />

international<br />

des matériels,<br />

équipements<br />

et services<br />

pour les filières<br />

vigne-vin et<br />

fruits-légumes<br />

se tiendra à<br />

Montpellier<br />

(France), du 29 novembre au<br />

1 er décembre 2011. « Embellie<br />

pour la filière vigne-vin,<br />

projets pour celle des fruits et<br />

légumes, tout est réuni pour<br />

que cette édition soit le rendez-vous<br />

de toute la profession.<br />

Nous avons souhaité un<br />

salon riche en contenus et en<br />

nouveautés », indique Martine<br />

Dégremont, Directrice du SI-<br />

Clin d’oeil<br />

TEVI. <strong>Un</strong> extrait du Palmarès<br />

de l’innovation 2011 vous est<br />

d’ailleurs présenté dans le<br />

« Focus » de ce numéro.<br />

L’oléiculture, filière complémentaire<br />

et en synergie avec<br />

l’offre du salon, sera très<br />

bien représentée, ainsi que<br />

les nouveaux emballages et<br />

conditionnements pour répondre<br />

aux besoins du marché.<br />

Votre ferme virtuelle sur internet !<br />

SimAgri.com est un jeu en ligne qui permet aux internautes<br />

de gérer une exploitation agricole de A à Z, avec élevage,<br />

cultures, vergers, tout le matériel agricole (avec les vraies<br />

marques), les bâtiments, et même un salon agricole. L’influence<br />

de la météo est également prise en compte, sans<br />

oublier le compte bancaire, aussi virtuel que le fermier !<br />

<strong>Un</strong>ilever<br />

Achat du premier lot d’huile de soja certifiée durable<br />

<strong>Un</strong>ilever s’engage dans l’approvisionnement<br />

durable, qui<br />

devra représenter 100% de ses<br />

achats de matières premières<br />

agricoles d’ici 2020. <strong>Un</strong> premier<br />

pas vers la réalisation de cet<br />

ambitieux objectif vient d’être<br />

franchi avec l’achat par <strong>Un</strong>ilever<br />

Brésil de certificats pour 5.000<br />

tonnes d’huile de soja durable,<br />

stock destiné à la fabrication<br />

de sauces et de margarines en<br />

Amérique du Nord et du Sud. « Nous ne pouvons pas changer<br />

les pratiques agricoles mondiales du jour au lendemain, mais en<br />

travaillant de près avec d’autres – fournisseurs, fermiers, ONG…<br />

- nous pouvons commencer à précipiter le changement », déclare<br />

Pier Luigi Sigismondi, Directeur Supply Chain chez <strong>Un</strong>ilever.<br />

©APFOUCHA


Iranex<br />

Devient Nexira<br />

SIAL Middle East<br />

12.000 visiteurs attendus<br />

Monde<br />

Le groupe familial Iranex, l’un des leaders<br />

mondiaux dans le secteur des ingrédients<br />

naturels et nutraceutiques, vient d’annoncer<br />

le regroupement de ses 3 sociétés<br />

CNI (Colloïdes Naturels International), Bio<br />

Serae Laboratoires et Nutriprocess, en une nouvelle et unique entité, Nexira. Elle<br />

sera composée de 3 divisions : Nexira Food, Nexira Health et Nexira Technology.<br />

« Outre les synergies attendues, l’objectif est d’avoir une visibilité sur une seule<br />

marque, d’autant plus que d’autres sociétés du groupe intégreront progressivement<br />

Nexira », explique Mathieu Dondain, Chargé du développement du projet<br />

Nexira. <strong>Un</strong> investissement de 5 millions € est prévu sur 2011 - 2012 pour augmenter<br />

la capacité de production de ses usines françaises de 25%. L’objectif est<br />

de lancer 2 nouveaux produits par an, d’accompagner la croissance du marché<br />

des ingrédients 100% naturels et d’atteindre un chiffre d’affaires de 120 M € en<br />

2015 contre 83 M € aujourd’hui.<br />

Leader mondial de la gomme arabique, Nexira est présent dans 80 pays, réalise<br />

90% de son chiffre d’affaires à l’export et dispose de 8 unités de production dans<br />

le monde, notamment en Tunisie. Cette usine produira d’ailleurs bientôt une<br />

nouvelle gamme d’antioxydants.<br />

La déclinaison du SIAL<br />

au Moyen-Orient tiendra<br />

sa seconde édition à<br />

Abu Dhabi du 21 au 23<br />

novembre prochains,<br />

avec 500 exposants et<br />

12.000 visiteurs professionnels<br />

de 80 pays. La<br />

consommation alimentaire<br />

dans la région<br />

devrait atteindre 51,5<br />

millions de tonnes d’ici<br />

2015, soit une croissan-<br />

ce annuelle moyenne<br />

de 4,6% sur la période<br />

2011-2015.<br />

« Les acheteurs<br />

pourront sourcer une<br />

variété de produits et de<br />

services, dont certains<br />

seront présentés pour<br />

la première fois dans la<br />

région », souligne Fadi<br />

Saad, Group Exhibition<br />

Director chez Turret<br />

Media, organisateur du<br />

SIAL Middle East.<br />

Parmi les nouveautés<br />

de cette année, les Trophées<br />

SIAL de l’innovation<br />

et l’Observatoire des<br />

Tendances et Innovations<br />

seront organisés.<br />

La Turquie sera le pays<br />

invité d’honneur, avec<br />

40 entreprises participantes.<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 37 15 Oct. - 15 Nov. 2011 13


L’Actu Tableau de Bord<br />

(Source : USDA)<br />

14<br />

Cours des matières premières<br />

(en Dollars/Tonne)<br />

Prix internationaux du cacao, du jus d’orange et du café<br />

Prix internationaux du blé, du soja,de l’huile de palme et du sucre<br />

Prix internationaux des produits laitiers<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 37 15 Oct. - 15 Nov. 2011<br />

Baromètre des<br />

exportations<br />

La campagne 2010/2011 s’est achevée<br />

sur une note positive pour les<br />

exportations de produits végétaux<br />

transformés, en hausse de 23% au<br />

30 juin 2011 par rapport à la campagne<br />

2009/2010. La conclusion est<br />

moins favorable pour les produits de<br />

la mer, qui accusent une baisse de<br />

13% de leurs exportations sur les 12<br />

mois.<br />

Les exportations 2010/2011 ont ainsi<br />

atteint :<br />

• 300.745 T pour les produits végétaux<br />

transformés (s +23% par<br />

rapport à la campagne précédente)<br />

• 472.019 T pour les produits de la<br />

pêche (t -13%)<br />

Tendances des exportations<br />

2010/2011 de produits végétaux<br />

transformés<br />

(évolution en volume par rapport à la<br />

campagne 2009/2010)<br />

Huiles végétales s +121%<br />

Légumineuses s +53%<br />

Epices - Herboristerie s +39%<br />

Jus s +15%<br />

Cornichons t -29%<br />

Conserves de fruits t -21%<br />

Fruits et légumes déshydratés t<br />

-21%<br />

Conserves de légumes t -10%<br />

Tendances des exportations<br />

2010/2011 de produits de la pêche<br />

(évolution en volume par rapport à la<br />

campagne 2009/2010)<br />

Produits séchés, salés, fumés s +26%<br />

Conserves de thon s +24%<br />

Semi-conserves de sardine s +9%<br />

Semi-conserves d’anchois s +7%<br />

Farine et huile de poisson t -21%<br />

Produits frais t -17%<br />

Conserves de sardines t -12%<br />

Poissons congelés t -10%<br />

Conserves de maquereaux t -5%<br />

(Source : EACCE)


Veille Réglementaire<br />

Maroc<br />

Décision du Ministre de l’Industrie,<br />

du Commerce et des Nouvelles Technologies<br />

n°1682-11 du 5 rejeb 1432 (8<br />

juin 2011) portant homologation de<br />

normes marocaines (BO 1/9/2011).<br />

Sont homologuées les normes suivantes:<br />

- NM 08.6.030:2011 : Code d’usages en<br />

matière d’hygiène pour la viande ;<br />

- NM 08.6.110:2011 : Viandes et produits<br />

à base de viande – Préparation de<br />

l’échantillon en vue de l’analyse de composition<br />

;<br />

- NM 08.6.112:2011 : Viandes de gros<br />

bovins - Conditions de valorisation du<br />

<strong>Un</strong>ion Européenne<br />

Règlement d’exécution (UE)<br />

n°957/2011 de la Commission du<br />

26 septembre 2011 modifiant le règlement<br />

(UE) n°1272/2009 en ce qui<br />

concerne l’achat et la vente de beurre<br />

et de lait écrémé en poudre.<br />

Les articles 28, 42 et 52 du règlement<br />

(UE) n°1272/2009 sont modifiés comme<br />

suit :<br />

- Article 28, paragraphe 3 : « Les frais de<br />

déchargement du beurre ou du lait écrémé<br />

en poudre au quai de chargement du<br />

lieu de stockage sont à la charge de l’organisme<br />

payeur.» ;<br />

- Article 42, paragraphe 1 : « e) elle indique<br />

le prix en euros soumissionné par<br />

unité de mesure, arrondi à un maximum<br />

de deux décimales, hors TVA:<br />

i) dans le cas des céréales et du riz, pour<br />

le produit <strong>chargé</strong> dans le moyen de transport;<br />

ii) dans le cas du beurre et du lait écrémé<br />

en poudre, pour le produit livré sur<br />

palettes au quai de chargement du lieu<br />

de stockage, ou le cas échéant, livré sur<br />

palettes <strong>chargé</strong> sur le moyen de transport,<br />

s’il s’agit d’un camion ou d’un wagon<br />

de chemin de fer;<br />

iii) dans le cas des autres produits, pour<br />

le produit livré au quai de chargement du<br />

lieu de stockage;» ;<br />

- Article 52, paragraphe 1 : «1. Lors du<br />

déstockage, en cas de livraison à l’extérieur<br />

du lieu de stockage, l’organisme d’intervention<br />

met le beurre et le lait écrémé<br />

en poudre à disposition au quai de l’entrepôt<br />

sur palettes et <strong>chargé</strong> sur moyen<br />

de transport, s’il s’agit d’un camion ou<br />

d’un wagon de chemin de fer. Les frais y<br />

afférents sont à la charge de l’organisme<br />

payeurs.»<br />

- Article 52, paragraphe 3 : « Les éventuels<br />

frais d’arrimage et de dépalettisage<br />

sont à la charge de l’acheteur du beurre<br />

ou du lait écrémé en poudre.»<br />

Le présent règlement s’applique à comp-<br />

Veille Réglementaire<br />

potentiel de tendreté ;<br />

- NM 08.6.113:2011 : Viande hachée pur<br />

bœuf - Spécifications ;<br />

- NM 08.6.114:2011 : Viandes de gros<br />

bovins - Traçabilité des viandes identifiées<br />

- Abattoirs ;<br />

- NM 08.6.115:2011 : Viandes de gros<br />

bovins - Traçabilité des viandes identifiées<br />

- Ateliers de découpe, désossage,<br />

travail de la viande, conditionnement et<br />

vente ;<br />

- NM 08.6.116:2011 : Viande de lapin -<br />

Production et transformation du lapin de<br />

chair domestique.<br />

ter du 1 er octobre 2011.<br />

Règlement d’exécution (UE)<br />

n°914/2011 de la Commission du 13<br />

septembre 2011 modifiant le règlement<br />

(UE) n°605/2010 arrêtant les<br />

conditions sanitaires et de police<br />

sanitaire ainsi que les exigences en<br />

matière de certification vétérinaire<br />

pour l’introduction dans l’<strong>Un</strong>ion<br />

Européenne de lait cru et de produits<br />

laitiers destinés à la consommation<br />

humaine.<br />

L’alinéa suivant est ajouté à l’article 1 er<br />

du règlement (UE) n°605/2010 :<br />

- « Le présent règlement s’applique sans<br />

préjudice des exigences spécifiques en<br />

matière de certification prévues dans<br />

d’autres actes de l’<strong>Un</strong>ion ou dans des<br />

accords conclus par l’<strong>Un</strong>ion avec des<br />

pays tiers. » ;<br />

- L’annexe II est modifiée.<br />

Jusqu’au 30 novembre 2011, les lots de<br />

lait cru et de produits laitiers pour lesquels<br />

les certificats sanitaires correspondants<br />

ont été délivrés conformément au règlement<br />

(UE) n°605/2010, avant l’entrée en<br />

vigueur du présent règlement, peuvent<br />

continuer à être introduits dans l’<strong>Un</strong>ion.<br />

Décision d’exécution de la Commission<br />

du 19 août 2011 autorisant<br />

la mise sur le marché de phosphatidylsérine<br />

de phospholipides de<br />

soja en tant que nouvel ingrédient<br />

alimentaire en application du règlement<br />

(CE) n°258/97 du Parlement<br />

Européen et du Conseil.<br />

La mise sur le marché de phosphatidylsérine<br />

de phospholipides de soja en<br />

tant que nouvel ingrédient alimentaire<br />

est autorisée. Cet ingrédient est dénommé<br />

«phosphatidylsérine de soja»<br />

sur l’étiquette des denrées alimentaires<br />

qui en contiennent. Les doses d’utilisation<br />

sont indiquées dans l’annexe.<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 37 15 Oct. - 15 Nov. 2011 15


L’Interview<br />

Suite de la page 3<br />

La 3 ème édition des Morocco<br />

Awards sera célébrée cette année<br />

pour récompenser les meilleures<br />

marques marocaines. Qu’en serait-il<br />

d’une redénomination<br />

« Morocco Brands Award »,<br />

comme suggéré?<br />

L’appellation « Morocco Awards »<br />

est un peu générale, or l’idée de<br />

« Brands » peut faire référence<br />

directement aux marques. Evidemment,<br />

nous avions eu ce questionnement<br />

au début, mais nous<br />

craignions que ce soit réducteur, vu<br />

que la culture du branding est en<br />

construction au Maroc. Nous avons<br />

donc opté pour « Morocco Awards »<br />

qui a une conotation plus directe. Il<br />

faut savoir également que c’est tout<br />

d’abord une marque dont le Ministère<br />

de l’Industrie est titulaire. Mais<br />

ce n’est pas un trophée purement<br />

professionnel, notre objectif étant<br />

que les marques puissent parler<br />

au consommateur qui est vraiment<br />

au centre cette année. Il faut que<br />

les marques structurent leur relation<br />

avec le consommateur dans le<br />

cadre d’une démarche de branding.<br />

La marque peut être le bien le plus<br />

précieux d’une entreprise. Elle fait<br />

16 ’INTERVIEW<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 37 15 Oct. - 15 Nov. 2011<br />

vivre le produit et crée une relation<br />

durable avec le consommateur et<br />

c’est cet esprit que l’on souhaite.<br />

Comme nouveauté cette année,<br />

vous avez choisi de décerner un<br />

prix à la marque se développant<br />

le mieux à l’étranger et de créer<br />

le « Trophée du Terroir » pour ré-<br />

Parcours<br />

Adil El Maliki, 42 ans et père d’un enfant, est ingénieur<br />

de l’Ecole Mohammadia d’Ingénieurs, promotion 1992.<br />

Il occupera par la suite de nombreux postes-clés avant<br />

d’arriver à la Direction générale de l’OMPIC :<br />

compenser les marques liées aux<br />

différentes régions marocaines.<br />

Quels seront les critères de sélection<br />

pour cette catégorie ?<br />

Ce sont les mêmes critères de<br />

sélection, avec juste un axe lié au<br />

<strong>terroir</strong>. L’année dernière, nous nous<br />

étions rendu compte qu’il y avait une<br />

prépondérance de marques sur la<br />

région de Casablanca, qui ont une<br />

portée nationale, et qu’il fallait donc<br />

essayer de mettre en avant les régions.<br />

Le « Trophée du Terroir »<br />

va donc donner la possibilité aux<br />

entreprises qui travaillent sur cette<br />

thématique régionale de pouvoir être<br />

primées, car il est très difficile de<br />

les récompenser au côté des autres<br />

entreprises. De plus, c’est une dimension<br />

de lien avec le <strong>terroir</strong>, avec<br />

la région que l’on veut souligner et<br />

mettre en lumière.<br />

Mises à part les appellations d’origine<br />

et les indications géographiques,<br />

existe-t-il une contribution<br />

de l’OMPIC quant aux labels<br />

décernés aux produits du <strong>terroir</strong><br />

alimentaires ?<br />

L’OMPIC, du point de vue juridique,<br />

• De janvier 1993 à février 1996 : Ingénieur à la Division<br />

des Industries Chimiques, Direction de la Production<br />

Industrielle<br />

• De février 1996 à avril 1997 : Chef de Service des<br />

Matériaux de Construction, Direction de la Production Industrielle<br />

• D’avril 1997 à mars 1998 : Chef de Service du Registre Central du<br />

Commerce Casablanca<br />

• De mars 1998 à octobre 2000 : Chef de Division des Etudes et Interventions<br />

Commerciales, Direction du Commerce Intérieur Rabat<br />

• Octobre 2000 : Chef de Département Information et Communication,<br />

Office Marocain de la Propriété Industrielle et Commerciale Casablanca<br />

• Mai 2007 : Directeur par Intérim de l’OMPIC<br />

• Mai 2008 : Directeur Général de l’OMPIC


est l’organisme <strong>chargé</strong> de l’enregistrement<br />

des titres pour bénéficier de<br />

la protection que la loi leur donne.<br />

Par contre, nous n’avons aucune<br />

implication technique ou au niveau<br />

du cahier des charges. Cependant,<br />

outre ce rôle légal, nous avons un<br />

rôle de promotion, d’explication et<br />

d’accompagnement.<br />

Plusieurs marques de produits<br />

alimentaires, entre autres, sont<br />

devenues de nos jours des noms<br />

génériques utilisés dans le langage<br />

courant du consommateur.<br />

Ce phénomène persistera-t-il encore<br />

dans l’avenir ?<br />

Il y a toujours un risque de voir le<br />

caractère distinctif de sa marque<br />

dans le langage courant, et à partir<br />

de cela, elle devient faible. Il faut<br />

faire vivre sa marque et les entreprises<br />

doivent avoir une démarche<br />

de branding. Notre rôle est de les<br />

encadrer. Pour cette raison, nous<br />

ouvrirons un centre de formation en<br />

2012, afin de proposer aux entreprises<br />

des formations dans le cadre de<br />

ces démarches. Il y a, bien entendu,<br />

l’aspect légal du droit de la marque<br />

et de la protection, mais pas<br />

seulement : comment faire vivre la<br />

marque, comment éviter qu’elle soit<br />

diluée, comment mieux la protéger,<br />

les notions de marque ombrelle, de<br />

sous-marque, etc. Le Maroc, heureusement,<br />

commence aujourd’hui<br />

Adil El Maliki, Directeur Général de l’OMPIC<br />

à s’orienter dans ce sens, car nous<br />

sommes ouverts sur notre environnement<br />

et à la compétition internationale,<br />

grâce notamment au libreéchange.<br />

Combien de marques ont été<br />

déposées en 2010 dans le secteur<br />

agroalimentaire et quelle est<br />

l’évolution sur<br />

les dernières<br />

années ?<br />

En 2010, pour le<br />

secteur agroalimentaire,<br />

nous<br />

avons enregistré<br />

1.978 dépôts<br />

marocains et<br />

selon le système<br />

international de<br />

Madrid. Au 1 er<br />

semestre 2011,<br />

il y en a eu 999,<br />

dont 846 marocains<br />

et 153<br />

selon le système<br />

international de<br />

Madrid.<br />

Outre Moubtakir<br />

et Morocco<br />

Awards, quels<br />

sont les projets<br />

de l’OMPIC ?<br />

Nous avons<br />

différents projets,<br />

tels que<br />

l’amendement en cours de la loi<br />

sur la propriété industrielle qui vise<br />

à rehausser la qualité du brevet<br />

marocain. Nous allons donc pouvoir<br />

donner une opinion sur la brevetabilité<br />

qui est aujourd’hui facultative. Par<br />

ailleurs, dans le cadre des services<br />

que nous offrons aux entreprises,<br />

nous avons toute une plate-forme<br />

de services en ligne, directinfo.ma,<br />

qui est fonctionnelle et que nous<br />

sommes en train de moderniser.<br />

Nous voulons également offrir de<br />

nouveaux services, avec de l’information<br />

fraîche et de qualité. Nous<br />

avons le dépôt de marque en ligne<br />

que nous étendrons avant la fin de<br />

l’année, mais il y aura aussi toute<br />

une panoplie de services, l’objectif<br />

étant de pouvoir tout faire en ligne en<br />

2015. Et puis, nous sommes aussi<br />

en train d’investir dans les énergies<br />

renouvelables, car nous voulons être<br />

un organisme modèle.<br />

Propos recueillis par Siham HAMDI<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 37 15 Oct. - 15 Nov. 2011 17


Anuga 2011<br />

<strong>Un</strong> coup de fouet à l’offre marocaine<br />

Organisé tous les deux ans par le centre d’exposition Koelnmesse, l’Anuga est une plate forme qui rassemble,<br />

sur une surface de présentation de 284.000 m², les donneurs d’ordre de l’agroalimentaire des quatre coins<br />

du monde. Focus sur la performance marocaine à l’édition 2011, plus affirmée que la précédente.<br />

Le 12 octobre 2011, Cologne<br />

a baissé les rideaux sur la<br />

31 ème édition du salon Anuga.<br />

<strong>Un</strong>e fois de plus, la grande<br />

messe du secteur alimentaire et<br />

des boissons a confirmé sa notoriété<br />

mondiale. Les derniers chiffres<br />

suivant la clôture du salon parlent<br />

de 6.596 entreprises exposantes venues<br />

de 100 pays. La manifestation<br />

a également drainé plus de 155.000<br />

visiteurs professionnels de 180 nationalités.<br />

Pays partenaire de l’édition<br />

2011, l’Italie, via ses 1057 entreprises<br />

participantes, a proposé une<br />

offre alléchante : huile d’olive, pâtes<br />

alimentaires, fromages, et autres<br />

produits ont témoigné de la diversité<br />

de la production italienne.<br />

Accélération de<br />

participation et d’activité<br />

pour le Maroc<br />

Sous la houlette de Maroc Export,<br />

75 entreprises ont représenté le<br />

18 Salon<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 37 15 Oct. - 15 Nov. 2011<br />

Anuga Salon<br />

Royaume à l’Anuga 2011. Se déployant<br />

sur une superficie totale de<br />

1400 m², le pavillon marocain s’est<br />

vu scinder en 2 parties. <strong>Un</strong>e surface<br />

de 900 m² situé au Hall 11.3 et 500<br />

m² dans le Hall 5.1, consacrés aux<br />

produits ethniques et organiques.<br />

La 1 ère participation datant de 1997,<br />

que de chemin a été parcouru en<br />

14 ans ! « Nous sommes partis de<br />

10 exposants et quelques centaines<br />

de mètres carrés. Mais l’augmentation<br />

du nombre de participants et<br />

la surface couverte ne sont pas les<br />

seuls indicateurs de performance »,<br />

affirme Saad Benabdellah, Directeur<br />

Général de Maroc Export.<br />

Trente confirmés à l’export, vingt<br />

émergents et vingt-deux nouveaux,<br />

c’est ainsi que se répartit la carte<br />

des participants, sans compter les<br />

institutions. « C’est un levier de<br />

locomotive où les confirmés tirent<br />

les émergents, et les émergents<br />

tirent les petits », éclaircit M. Benab-<br />

De notre envoyée spéciale<br />

Sarah OUSAID<br />

dellah. Les dernières recrues sont<br />

pour la plupart spécialisées dans les<br />

produits de <strong>terroir</strong>, qui constituent<br />

l’originalité de l’offre marocaine. A<br />

titre d’exemple, la société Tradisfood<br />

qui en est à sa seconde participation<br />

à l’Anuga : « A l’heure qu’il est, nous<br />

n’avons toujours pas trouvé d’acheteurs<br />

potentiels à nos produits, mais<br />

nous ne nous décourageons pas, ce<br />

sont les contraintes du métier »,<br />

confie Mostafa Rakik, Directeur Général<br />

de Tradisfood.<br />

Construits en hauteur, ce ne sont<br />

pas les couleurs des stands (blanc et<br />

vert) qui ont dû affriander les visiteurs<br />

! Dans les deux espaces marocains,<br />

où thé à la menthe, couscous<br />

et olives coulaient de source, des<br />

Cooking Show agrémentaient l’ambiance<br />

et offraient la possibilité de<br />

faire des dégustations, chose qui faisait<br />

sensiblement défaut au pavillon<br />

national, en comparaison avec les<br />

voisins turcs par exemple. De plus,<br />

Maroc Export a adopté l’approche<br />

« Hot Spot », qui consiste à démarcher<br />

les visiteurs des « concurrents ».<br />

Du côté des exposants, les avis se


essemblent, ou pas. Si la majorité<br />

ne cache pas sa satisfaction envers<br />

la qualité du visitorat et les rencontres<br />

B2B programmées, certains préfèrent<br />

attendre le dernier jour du salon<br />

pour exprimer leur avis. « L’heure<br />

n’est pas au bilan, mais le salon est<br />

• 2 questions à Saad Benabdellah,<br />

Directeur Général de Maroc Export<br />

• Quelles opportunités<br />

pour les produits agroalimentaires<br />

marocains dans<br />

le marché allemand ?<br />

En Allemagne, la<br />

consommation de produits<br />

agroalimentaires<br />

connait une croissance<br />

maitrisée de près de 10%<br />

depuis quelques années. Monopolisé par une trentaine<br />

de centrales d’achat et de chaînes de distribution,<br />

le marché cible les produits ethniques, bios et surgelés.<br />

Pour sa part, le consommateur allemand recherche<br />

originalité et praticité de préparation, ainsi que les<br />

aliments « healthy ». Aujourd’hui, nous sommes en<br />

phase avec la demande du marché.<br />

• Quels résultats attendez-vous de l’Anuga 2011 ?<br />

Comme résultat tangible, nous avons réussi à référencer,<br />

après un travail de longue haleine, un peu plus<br />

de 50 produits de <strong>terroir</strong> marocains dans le magasin<br />

Karstadt. Nous devons nous s’assurer que tous les<br />

exposants ont profité d’un environnement d’affaires<br />

permettant de consolider les acquis et d’aller au-delà.<br />

Dans un contexte d’évolution du commerce extérieur,<br />

nous devons nous inscrire dans la continuité et œuvrer<br />

pour dépasser nos réalisations en 2009.<br />

bien animé… Beaucoup de contacts,<br />

des clients qui nous rendent visite et<br />

de nouvelles prospections », avance<br />

Amine Khalil, Directeur Développement<br />

de Dari Couspate. Fournisseur<br />

d’équipements pour les IAA, Alejandro<br />

Martinez, Sales Manager de<br />

Allemagne<br />

MCG est venu en tant que visiteur.<br />

« Le salon est intéressant dans<br />

la mesure où j’ai la possibilité de<br />

rencontrer mes clients, comme Dari<br />

Couspate. A cette période de l’année,<br />

nous disposons déjà de prévisions<br />

pour l’investissement, mais<br />

les temps de crise font que nous<br />

n’avons jusqu’à maintenant que des<br />

idées », confesse-t-il.<br />

Bien entendu, la réussite d’un salon<br />

ne s’évalue pas qu’au nombre de visiteurs,<br />

comme souligné par Mostafa<br />

Ben El Ghali, Directeur Commercial<br />

de Dalia Corp et par d’autres exposants,<br />

estimant le flux de visiteurs à<br />

une quarantaine par jour.<br />

Sur le plan organisationnel par<br />

ailleurs, quelques défaillances ont<br />

été notées. « D’un point de vue<br />

global, le salon se passe très bien.<br />

Mais au sein du pavillon marocain,<br />

l’organisation laisse à désirer… »,<br />

renchérit Latifa Majdi du Groupe Gelacom.<br />

En effet, l’arrivée tardive des<br />

échantillons, juste quelques heures<br />

avant l’ouverture du salon, a suscité<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 37 15 Oct. - 15 Nov. 2011 19


le mécontentement de quelques<br />

exposants. Autre objection, le positionnement<br />

dans le Hall des produits<br />

ethniques … et bio. Si les entreprises<br />

qui y exposent font bien des produits<br />

ethniques, il n’en est pas de même<br />

pour la mention « bio ».<br />

« La première question de nos visiteurs<br />

est de savoir si nous sommes<br />

certifiés bio, et comme la réponse est<br />

négative, ils repartent ! », regrette<br />

Mme Majdi.<br />

<strong>Un</strong>e communication qui<br />

ne passe pas inaperçue<br />

« Taste Morocco ». C’est ainsi qu’a<br />

été baptisée l’opération B to C organisée<br />

par Maroc Export à Cologne<br />

dans le Centre commercial Neumarkt<br />

et le magasin Karstadt. Lancée le<br />

6 octobre 2011 en marge du salon,<br />

cette action promotionnelle innovante<br />

permettra aux produits marocains<br />

une présence en force et une visibilité<br />

sans pareil auprès du consommateur<br />

allemand, et ce durant tout le<br />

mois d’octobre. Du moins c’est ce qui<br />

est prévu jusqu’à aujourd’hui, puisque<br />

Maroc Export entend prolonger<br />

la durée de cette campagne. Notons<br />

bien que chaque participant marocain<br />

a la possibilité de référencer un<br />

produit dans la boutique Karstadt.<br />

Maroc Export a aussi investi dans<br />

une campagne de communication<br />

d’envergure. Partout en ville, des<br />

affiches publicitaires vantent l’huile<br />

d’olive marocaine et encouragent<br />

la participation du Maroc à l’Anuga<br />

2011. Colonais ou simplement de<br />

passage, il serait difficile de ne pas<br />

les remarquer !<br />

A l’attention des professionnels<br />

20 alon<br />

• Les produits marocains à l’honneur dans le centre commercial Neumarkt à Cologne.<br />

Anuga SalonAllemagne<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 37 15 Oct. - 15 Nov. 2011<br />

• Rencontre avec Mohammed El Karz,<br />

Manager d’Argan d’Or<br />

Nourri d’une forte ambition de<br />

préserver le patrimoine arganier<br />

marocain, Mohammed El Karz a<br />

mis la barre plus haut : créer des<br />

revenus stables pour les populations<br />

rurales en développant des<br />

produits de l’arganier, d’autant<br />

plus que l’huile d’argan, connue<br />

en Allemagne sous sa variante<br />

industrielle, était jusqu’alors<br />

• Rudolf Bresink et Mohammed El Karz<br />

dissociée de sa portée géographique<br />

et culturelle. En 2004, Mohammed<br />

El Karz et Rudolf Bresink fondent Argan d’Or, société marocoallemande<br />

spécialisée dans la fabrication d’huile alimentaire artisanale<br />

et de produits cosmétiques à base d’argan.<br />

La firme, basée à Agadir, assure son approvisionnement en matière<br />

première moyennant un contrat d’exclusivité établi avec 23 coopératives<br />

marocaines, implantées dans les provinces de Tiznit, Taroudant,<br />

Chtouka Ait Baha, Agadir, Inzegane, et Essaouira. Armées de leur<br />

savoir-faire inimitable pour la fabrication artisanale d’huile d’argan, ce<br />

sont aujourd’hui 1.600 femmes qui font tourner la machine. <strong>Un</strong>e production<br />

locale limitée, mais de renommée internationale puisque outre<br />

l’Allemagne, des représentants de la société sont présents en France,<br />

au Japon, en Hollande et aux USA. Leader du marché international de<br />

l’huile d’argan artisanale, Argan d’Or exporte aujourd’hui 40.000 litres<br />

d’huile par an, dont plus que la moitié est aspirée par le marché allemand.<br />

Ce n’est pas du pur hasard, puisque « le consommateur allemand<br />

est friand de l’huile d’argan en tant qu’aliment, mais aussi comme<br />

aliment fonctionnel, contrairement à la France ou aux USA », justifie M.<br />

El Karz.<br />

De plus, l’huile artisanale Argan d’Or s’est vu attribuer plus d’un couronnement<br />

à l’échelle internationale : Produit de l’année 2005 lors du salon<br />

Biofach de Nuremberg et Prix du Produit Bio International en 2009.<br />

Quant à la commercialisation, le produit s’est frayé une place dans les<br />

GMS haut de gamme, les discounts, les épiceries fines, les magasins<br />

bios et même les pharmacies. Et les ambitions ne s’arrêteront pas là.<br />

Des projets de développement sont en vue pour d’autres productions<br />

locales à savoir les dattes, l’amlou, le safran, l’huile d’olive, l’huile de<br />

pépins de figue de barbarie, l’huile de rose et l’huile de fleur d’oranger.<br />

marocains, Maroc Export a aussi<br />

organisé, pendant le salon, une<br />

centaine de rencontres B to B avec<br />

des donneurs d’ordre, distributeurs<br />

et acheteurs allemands et internationaux.<br />

Plus de 70% des ces rendezvous<br />

étaient dédiés à l’huile d’olive.<br />

Anuga 2011 à peine achevée, le<br />

secteur agroalimentaire marocain<br />

se prépare d’ores et déjà pour les<br />

évènements à venir. Prochain rendez-vous,<br />

qui promet beaucoup aux<br />

industriels marocains : SIAL China,<br />

qui se tiendra à Shangai en mai<br />

2012.


<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 37 15 Oct. - 15 Nov. 2011 21


Alimentaria 2012<br />

<strong>Un</strong> avant-goût du salon<br />

Créé il y a plus de 30 ans, le salon Alimentaria se veut une macro-foire répondant à toutes les nécessités<br />

du plus important secteur industriel d’Europe. La 19ème édition durera 4 jours, ce qui est une première<br />

pour ce salon catalan qui vise un positionnement de leadership international.<br />

De notre envoyée spéciale à Barcelone<br />

Siham HAMDI<br />

C’est le 30 septembre<br />

dernier que l’avant-première<br />

d’Alimentaria, salon<br />

international de l’alimentation<br />

et des boissons, qui se tiendra<br />

du 26 au 29 mars 2012 à la Fira de<br />

Barcelona, a été lancée à Barcelone,<br />

lors d’une conférence en présence<br />

des organisateurs et d’institutionnels<br />

espagnols. Trois mots résumeront<br />

la vision stratégique de ce salon au<br />

cours de ce meeting : internationalisation,<br />

compétitivité et marques de<br />

l’industrie alimentaire.<br />

Alimentaria 2012 :<br />

projets et nouveautés<br />

Plate-forme de rencontre des principaux<br />

opérateurs du secteur à échelle<br />

globale, le salon Alimentaria constitue<br />

également un centre international<br />

d’opérations commerciales, au côté<br />

des projets internationaux de déve-<br />

22 Salon<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 37 15 Oct. - 15 Nov. 2011<br />

Alimentaria Salon<br />

loppement et de coopération. Pour<br />

cette 19ème édition, le salon disposera<br />

de deux nouveaux pavillons<br />

de l’enceinte fériale, et de nouvelles<br />

zones sont prévues pour accueillir<br />

les 12 salons d’Alimentaria 2012, sur<br />

une superficie de près de 95.000 m2 .<br />

Divers évènements sont également<br />

au programme, tels que<br />

les activités gastronomiques,<br />

la 4ème édition du<br />

Concours du Cuisinier<br />

de l’Année, et l’accompagnement<br />

des missions<br />

commerciales de la FIAB<br />

(Fédération Espagnole<br />

des Industries d’Alimentation<br />

et des Boissons).<br />

Plusieurs secteurs seront<br />

représentés dans les 12<br />

salons qui composeront la<br />

nouvelle édition d’Alimentaria<br />

2012, entre autres :<br />

Alimentación Ecológica (alimentation<br />

écologique), Congelexpo (produits<br />

congelés), Intercarn (produits carnés<br />

et dérivés), Mundidulce (confiserie<br />

et biscuiterie), Olivaria (huile d’olive<br />

et végétale) et Restaurama (alimentation<br />

hors-foyer). Mis à part ces<br />

salons, citons également le Pavillon<br />

des Autonomies, le Pavillon International<br />

et Premium, respectivement<br />

dédiés à la participation des différentes<br />

Communautés Autonomes Espagnoles,<br />

aux entreprises étrangères<br />

et aux entreprises spécialisées dans<br />

les produits gourmets et gastronomiques<br />

haut de gamme.<br />

<strong>Un</strong>e internationalisation<br />

assurée<br />

Lors de la prochaine édition d’Alimentaria,<br />

75 pays seront représentés<br />

dans le Pavillon International par<br />

près de 1.300 entreprises. En effet,<br />

le salon cette fois-ci sera international<br />

à 100%, avec notamment la<br />

croissance de la participation asiatique.<br />

Afin de consolider la présence<br />

internationale, de nombreux espaces<br />

• J. Antonio Valls Directeur de Alimentaria et Directeur<br />

Général Adjoint de Alimentaria Exhibitions


sont prévus pour certains pays, dont<br />

le Maroc qui a réservé un pavillon<br />

d’exposition pour faire connaître sa<br />

production, notamment celle des<br />

conserves. D’autre part, l’une des<br />

nouveautés principales du salon est<br />

la création de la distinction « pays invité<br />

», qui sera décernée au Mexique<br />

en 2012.<br />

Alimentaria HUB :<br />

un nouvel outil stratégique<br />

Conçu pour assurer l’échange et le<br />

dialogue professionnel, Alimentaria<br />

Hub est un outil modulaire qui se<br />

veut à la fois un espace de rassemblement<br />

des expositions, séminaires,<br />

réunions et conférences, et un<br />

outil stratégique pour la promotion<br />

du salon et la création de nouvelles<br />

opportunités d’affaires. L’espace<br />

occupera une surface de 4.000 m 2<br />

et concernera 7 axes conceptuels,<br />

dont le développement et l’innovation<br />

technologiques, la nutrition et la<br />

responsabilité sociale corporative.<br />

Alimentaria 2012 :<br />

Chiffres prévisionnels<br />

• 94.800 m 2 de superficie<br />

• 75 pays représentés<br />

• 4.000 entreprises, dont 1.300 internationales<br />

• 140.000 visiteurs professionnels de 155 pays<br />

Allemagne<br />

• De g. à dr. : Javier Ortiz de Zarate (Conservas Ortiz), Gotzon Elizburu Osa. (Groupe Eroski),<br />

Horacio González-Alemán, Secrétaire Général de la FIAB, Josep Pont Amenós, (Borges Holding),<br />

Julio López Castaño, (Osborne) et Marcos Ruvira (Groupe Campofrío),<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 37 15 Oct. - 15 Nov. 2011 23


24<br />

Focus<br />

Vins du Maroc<br />

© Xuejun li - Fotolia.com<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 37 15 Oct. - 15 Nov. 2011<br />

• 10.000 ha de vignes de cuve<br />

• <strong>Un</strong>e production autour de 300.000 hl<br />

• Seulement 5.600 T exportées par an en moyenne depuis 2006<br />

• Forte hausse des importations, à 85.000 hl en 2010/2011<br />

Vins du Maroc<br />

<strong>Un</strong> <strong>terroir</strong> <strong>complexe</strong><br />

<strong>chargé</strong> d’histoire<br />

page 25<br />

Marché du vin<br />

Après la qualité, les<br />

efforts tendent vers<br />

l’export<br />

page 29<br />

Equipements viti-vinicoles<br />

Le palmarès de<br />

l’innovation 2011<br />

page 34


A<br />

la fin du 19ème siècle, les<br />

ravages du phylloxéra en<br />

Europe poussent les vignerons<br />

français à émigrer,<br />

notamment au Maroc. La production<br />

augmente alors fortement, jusqu’à<br />

atteindre plus de 3 millions d’hectolitres<br />

dans les années 1950. Mais<br />

l’interdiction du coupage des vins et<br />

la politique protectionniste en Europe<br />

sonnent le glas de l’âge d’or dans<br />

les années 60. Le Maroc se retrouve<br />

en surproduction, et les vignes sont<br />

arrachées. Aujourd’hui, s’il ne reste<br />

qu’un peu moins de 10.000 ha, le<br />

secteur connait une relance grâce<br />

aux investissements réalisés par les<br />

opérateurs et à leur politique orientée<br />

qualité.<br />

<strong>Un</strong>e poignée d’opérateurs<br />

A l’origine existant sous les noms<br />

de Samavin, Meknes Vinicole<br />

puis Meknes Vins, Les Celliers de<br />

Meknès furent créés en 1976 par<br />

Brahim Zniber, viticulteur depuis<br />

1956. Avec plus de 30 millions de<br />

cols commercialisés annuellement<br />

sur le marché intérieur et à l’export,<br />

la société est aujourd’hui le leader<br />

sur le marché. Les Celliers de<br />

Meknès ont créé par ailleurs la première<br />

Appellation d’Origine Contrôlée<br />

«Les Coteaux de l’Atlas »<br />

en 1998 et le premier Château marocain<br />

« Château Roslane » en 2003.<br />

Ceci s’ajoute à la stratégie d’intégration<br />

vitivinicole qui consiste en<br />

la gestion directe de 3.000 hectares<br />

de vignobles, associée à la mise en<br />

œuvre d’accords de cultures avec<br />

Focus<br />

Vins du Maroc<br />

Vins du Maroc<br />

<strong>Un</strong> <strong>terroir</strong> <strong>complexe</strong><br />

<strong>chargé</strong> d’histoire<br />

Terroir privilégié pour la viticulture depuis l’Antiquité, le Maroc dispose<br />

d’un potentiel très intéressant, vu la qualité de ses sols, sa diversité<br />

géologique et son climat. A travers son histoire, la production de vins a<br />

connu des hauts et des bas. Etat des lieux du secteur aujourd’hui.<br />

Sarah OUSAID<br />

les viticulteurs indépendants.<br />

Quant au groupe Ebertec, qui appartient<br />

aujourd’hui au groupe Zniber<br />

(Diana Holding), son aventure a démarré<br />

en 1923 avec le Domaine des<br />

Ouled Thaleb, qui est aujourd’hui le<br />

plus ancien chai encore en activité<br />

au Maroc. Puis, vint la création de<br />

Thalvin en 1968. Cette société, gérante<br />

du Domaine et associée à des<br />

propriétaires terriens, s’est inscrite<br />

dans une politique d’investissement<br />

volontaire. Aujourd’hui, le groupe<br />

Ebertec compte, outre Thalvin, deux<br />

sociétés de distribution de vins et<br />

d’alcools, Ebertec et MR Renouvo.<br />

« Avec Thalvin (environ 4,5 millions<br />

de bouteilles par an) et les Celliers<br />

de Meknes, Diana Holding produit<br />

aujourd’hui 90% du vin consommé<br />

localement », déclare Nicolas Chain,<br />

Responsable Marketing Vins et Sommelier<br />

du groupe Ebertec.<br />

Deuxième opérateur avec une production<br />

de plus de 90.000 hl, essentiellement<br />

destinée à l’export, la<br />

SCVM (groupe Brasseries du Maroc)<br />

a été créée par la société Castel, n°1<br />

européen du vin, en 1994.<br />

Le reste de la production se répartit<br />

entre des petits vignobles indépendants,<br />

comme le Domaine du Val<br />

d’Argan, créé en 1994 par le vigneron<br />

français Charles Melia à Essaouira,<br />

et le Domaine de la Zouina,<br />

situé aux pieds du Moyen Atlas, et<br />

acquis en 2001 par Gérard Gribelin<br />

et Philippe Gervoson, tous deux<br />

viticulteurs dans le Bordelais. Enfin,<br />

le dernier-né, La Ferme Rouge, situé<br />

dans la région de Rabat, produit la<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 37 15 Oct. - 15 Nov. 2011 25


(Sources : ONSSA, DPVCTRF)<br />

26<br />

Focus Focus<br />

Vins du Maroc<br />

seule Appellation d’Origine Garantie<br />

Zaër du Maroc. Ce domaine, créé en<br />

1908, connait un renouveau depuis<br />

la récolte 2009, sous l’impulsion de<br />

l’œnologue Jacques Poulain et du<br />

sommelier Boris Bille.<br />

Moins de production,<br />

mais plus de qualité<br />

et de diversité<br />

Dépassant les 400.000 hl pendant la<br />

campagne 2006/2007, selon l’ancienne<br />

Direction de la Protection des<br />

Végétaux, des Contrôles Techniques<br />

et de la Répression des Fraudes<br />

(DPVCTRF), la production de vins<br />

a toutefois régressé lors des deux<br />

campagnes suivantes jusqu’à attein-<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 37 15 Oct. - 15 Nov. 2011<br />

dre 265.000 hl en 2008/2009, pour<br />

fluctuer par la suite entre 285.000 hl<br />

et 270.000 hl (cf. graphique). Cette<br />

évolution est liée à la superficie<br />

des vignes qui, de 11.000 ha il y<br />

a 5 ans, est estimée aujourd’hui à<br />

9.750 ha, selon l’ONSSA. Le secteur<br />

vitivinicole est donc bien loin de ses<br />

anciens records. « La surface plantée<br />

a clairement augmenté depuis<br />

les années 90. Cependant, nous<br />

sommes encore loin des surfaces<br />

des années 30 à 50 qui occupaient<br />

jusqu’à 80.000 hectares », déclare<br />

Mehdi Touhami, Sommelier.<br />

Produit dans quatre grandes régions<br />

du Royaume, le vin marocain est<br />

imprégné des particularités de son<br />

Evolution de la production de vins et de<br />

la superficie de vignes pour raisins de cuve<br />

<strong>terroir</strong> et bénéficie de la générosité<br />

de l’ensoleillement. « Si je devais le<br />

définir dans sa diversité, le vin marocain<br />

est un vin fils du soleil qui offre<br />

des notes généreuses de fruits »,<br />

affirme Mehdi Touhami.<br />

Des cépages plutôt<br />

méditerranéens<br />

Nourri de soleil, le vin marocain est<br />

le fruit de cépages de type méditerranéen.<br />

Pour le rouge, Cabernet-<br />

Sauvignon, Syrah, Tempranillo, Grenache,<br />

Merlot sont les plus communs<br />

chez les viticulteurs marocains.<br />

« Ces cépages de caractères se marient<br />

particulièrement bien en assemblage<br />

», ajoute Christophe Gribelin,<br />

Administrateur du Domaine de la<br />

Zouina. En blanc, les producteurs<br />

optent pour le Chardonnay, le Sauvignon,<br />

le Vionnier, le Vermentino.<br />

Propre au Maroc, un seul cépage<br />

est identifié. Il s’agit du Faranah de<br />

Tunisie en blanc, selon Boris Bille,<br />

Sommelier et Responsable Marketing<br />

de La Ferme Rouge, mais « pas<br />

aussi expressif et <strong>complexe</strong> que le<br />

Chardonnay ou le Vionnier », comme<br />

l’explique Nicolas Chain.<br />

Le sol marocain doit cette diversité à<br />

sa richesse qui permet la plantation<br />

d’une variété de cépages. Elle est<br />

également favorisée par l’absence<br />

d’obligation de cépage conformément<br />

à l’appellation, omission qui<br />

profite aux producteurs. « Nous<br />

faisons régulièrement des tests avec<br />

de nouveaux cépages, que nous<br />

conservons ou pas en fonction de<br />

leur acclimatation », confie M. Chain.<br />

Challenges de la<br />

production<br />

Dans le souci de produire un vin<br />

au goût des gourmets, le viticulteur<br />

doit disposer d’une connaissance<br />

des caractéristiques du <strong>terroir</strong> et<br />

des techniques de production et de<br />

transformation. Ainsi, au niveau de<br />

la culture, la conduite de la vigne<br />

doit tenir compte des variations de<br />

températures qui surviennent entre<br />

les gelées de l’hiver et les chaleurs<br />

de l’été. « Pendant le cycle végétatif,<br />

il faut opérer un contrôle permanent,<br />

a fortiori après une période de pluie


<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 37 15 Oct. - 15 Nov. 2011 27


28<br />

Focus<br />

pour éviter la pourriture », affirme<br />

Mehdi Bouchaara, Directeur Général<br />

Adjoint des Celliers de Meknès.<br />

Réalisée la nuit, l’irrigation, indispensable<br />

pour garantir les rendements,<br />

doit être maîtrisée en assurant un<br />

apport adéquat en oligo-éléments.<br />

Les vignes nécessitent également<br />

des amendements naturels issus de<br />

raisins ou des engrais animaux.<br />

Affronter des contraintes<br />

climatiques<br />

Les viticulteurs sont confrontés à<br />

des difficultés liées au climat, où la<br />

chaleur est incontestablement le<br />

premier ennemi. Le Chergui, ce vent<br />

estival venant de l’est, peut causer<br />

des dommages rapides et irréversibles.<br />

« En quelques heures seulement,<br />

le Chergui peut dessécher les<br />

baies de raisin », confirme Nicolas<br />

Chain. Pour y faire face, les viticulteurs<br />

mettent en œuvre diverses<br />

solutions. Il s’agit d’abord de laisser<br />

beaucoup de feuilles sur les plants.<br />

« A partir de 36°C, il y a une phase<br />

d’endormissement de la vigne. Nous<br />

laissons donc le feuillage retomber,<br />

formant un mur qui préserve les<br />

fruits et capte la rosée du matin »,<br />

explique M. Bille. Hors cette conduite<br />

adaptée des vignes, les viticulteurs<br />

optent pour l’implantation d’arbres<br />

en tant que barrières naturelles et la<br />

plantation des vignes sur les versants<br />

protégés du Chergui, comme<br />

le dévoile Stéphane Mariot, œnologue<br />

chez Thalvin. Enfin, les producteurs<br />

redoutent les coups de grêle<br />

qui s’abattent notamment sur les vignobles<br />

de Meknès et de Rommani.<br />

Photo Trish Roddick<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 37 15 Oct. - 15 Nov. 2011<br />

<strong>Un</strong> secteur bien encadré<br />

Le secteur des vins est soumis à un dispositif de contrôle et de suivi,<br />

depuis la matière première (raisin de cuve) jusqu’au produit fini (vins), en<br />

termes de contrôle de conformité et de sécurité sanitaire, et de contrôle<br />

fiscal. Il est par ailleurs régi par une réglementation dense et <strong>complexe</strong>,<br />

en l’occurrence par des textes spécifiques au secteur, entre autres :<br />

• Le décret n°2.75.321 du 12 août 1977 tel qu’il a été modifié et complété,<br />

qui réglemente la vinification, la circulation et le commerce des vins ;<br />

• L’arrêté du Ministre de l’Agriculture et de la Réforme Agraire n°869-75<br />

du 28 chaâbane 1397 (15 août 1977) portant réglementation du régime<br />

des appellations d’origine des vins, tel qu’il a été modifié et complété ;<br />

• L’arrêté du 14 décembre 1934 instaurant l’obligation de tenue des<br />

registres d’entrées et de sorties des vins par les négociants ;<br />

• L’arrêté du 1 er octobre 1935 relatif aux déclarations de récolte de vin.<br />

L’ONSSA est <strong>chargé</strong> d’assurer le contrôle de conformité et la salubrité<br />

des vins, l’inspection, avant les vendanges, des caves de production, le<br />

contrôle qualité et sécurité des vins en cours et après les fermentations,<br />

le contrôle de la comptabilité-matière (entrées/sorties) et de proposer les<br />

mesures nécessaires d’ordre réglementaire, de suivi ou d’accompagnement.<br />

Par ailleurs, au niveau des frontières, l’ONSSA assure le contrôle<br />

de l’importation des vins à travers un contrôle documentaire, physique et<br />

analytique. De plus, l’Office étudie les dossiers relatifs à l’octroi du label<br />

d’appellation d’origine et l’exercice d’une activité de négoce des vins.<br />

Certains professionnels souhaitent encore faire évoluer la réglementation.<br />

« A mon sens, le challenge à venir pour le vignoble marocain se situerait<br />

dans une refonte des lois liées aux vins. En effet, il est important<br />

qu’après la restructuration et la dynamisation opérée à partir de 1992<br />

dans le monde vinicole marocain, suive un meilleur contrôle des productions<br />

et une amélioration plus profonde de la qualité des vins », indique<br />

le sommelier marocain Mehdi Touhami.<br />

Maîtriser son savoir-faire…<br />

Si les producteurs ne peuvent pas<br />

devancer les accidents climatiques,<br />

ils agissent avec davantage de maîtrise<br />

sur les conditions de vinification.<br />

« La contrainte du trop d’alcool<br />

dans le produit fini est notre principal<br />

enjeu lors des vinifications »,<br />

assure Mehdi Bouchaara. Aussi,<br />

concilier maturité physiologique et<br />

sanitaire au moment de la récolte est<br />

le mot d’ordre pour éviter des excès<br />

d’alcool tout en apportant des vins<br />

fruités. De nuit et souvent au petit<br />

matin, les vendanges sont effectuées<br />

manuellement dans des cagettes<br />

de 20 kg. Indispensables à cette<br />

étape, les camions frigorifiques assurent<br />

une réfrigération des fruits qui<br />

arrivent chauds, « car plus le raisin<br />

est chaud, moins nous obtiendrons<br />

d’aromatiques, et plus le vin se fatiguera<br />

rapidement », justifie M. Bille.<br />

Durant tout le processus, la maî-<br />

trise du froid contribue à un gain de<br />

fraîcheur et de fruit, qualités très<br />

recherchées par les buveurs de vin.<br />

« Avec le pressurage et l’hygiène,<br />

le froid est à la base de la réussite<br />

de la vinification » affirme M. Mariot.<br />

Au cours de cette étape, il est<br />

effectivement primordial de maîtriser<br />

la température. « Nous disposons<br />

d’un système d’eau glycolée à -6°C<br />

dans toute la cave pour refroidir les<br />

cuves », précise Boris Bille. Cuves<br />

en inox, en béton ou fûts de chêne,<br />

cette batterie de matériaux permet<br />

de travailler différemment les vins en<br />

fonction du profil recherché. Chez<br />

Thalvin par exemple, les caves renferment<br />

des cuves thermo-régulées<br />

et micro-oxygénées, équipements ultramodernes.<br />

D’ailleurs, aujourd’hui,<br />

les caves des domaines marocains,<br />

très bien équipées, n’ont plus à rougir<br />

face à la concurrence.


Marché du vin<br />

Après la qualité, les efforts<br />

tendent vers l’export<br />

Focus<br />

Vins du Maroc<br />

Avec un marché national stagnant en terme de quantité, les vignerons marocains ont concentré leurs<br />

efforts sur l’amélioration de la qualité, et ce depuis une dizaine d’années. Objectif atteint, avec aujourd’hui<br />

une montée en gamme qui n’en finit pas de s’étoffer. Désormais, les opérateurs se lancent un nouveau<br />

défi : hausser le niveau des exportations et diversifier les marchés.<br />

Florence CLAIR<br />

Selon le panéliste Euromonitor<br />

International, il s’est<br />

écoulé 44 millions de litres<br />

de vins en 2010 (+4%<br />

vs 2009), pour une valeur de 4,4<br />

milliards de Dirhams (+6%). Le vin<br />

rouge domine le marché, avec 80%,<br />

devant les rosés (15%), les blancs<br />

(4%) et les pétillants (1%). Si les 3<br />

premières catégories connaissent<br />

une belle croissance - plus de 6% en<br />

valeur pour les rouges et les rosés<br />

entre 2010 et 2009 et même 10%<br />

pour les blancs - les vins pétillants<br />

sont en régression, à -3% sur un<br />

an. Le circuit du commerce de détail<br />

(traditionnel et grandes surfaces)<br />

s’accapare 71% du volume et 40%<br />

en valeur, et le circuit CHR 29% en<br />

volume et 60% en valeur. A l’avenir,<br />

la croissance du tourisme favorisera<br />

encore le marché, qui devrait atteindre,<br />

à l’horizon 2015, un volume total<br />

de 54 millions de litres et une valeur<br />

de 5,1 Mrd Dhs (prévision Euromonitor).<br />

Concurrence de l’import,<br />

notamment de Tunisie<br />

Bien que les vins importés soient<br />

fortement taxés, leur concurrence est<br />

perçue par les producteurs locaux<br />

comme de plus en plus forte. La<br />

tendance va vers une diversification<br />

des portefeuilles, en termes de pays<br />

d’origine, mais aussi de prix plus<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 37 15 Oct. - 15 Nov. 2011 29


Crédit photo Patrick Hajzler<br />

30<br />

Focus Focus<br />

Vins du Maroc<br />

abordables, même si on trouve aussi<br />

de plus en plus de grandes bouteilles<br />

dans les restaurants ou chez<br />

les cavistes, à l’image de la nouvelle<br />

gamme en appellaton « Château »,<br />

introduite cette année par Brasseries<br />

du Maroc. Les importations ont<br />

d’ailleurs réalisé une percée, passant<br />

de 15.000 hl sur la campagne<br />

2008/2009 à 80.000 hl en 2009/2010<br />

et même 85.000 hl en 2010/2011<br />

(source : ONSSA). Ces vins sont<br />

essentiellement originaires de Tunisie.<br />

<strong>Un</strong>e évolution confirmée par<br />

Euromonitor, qui l’attribue à l’Accord<br />

d’Agadir signé en 2006. Selon le panéliste,<br />

« il y a eu une hausse marquée<br />

des importations, avec un certain<br />

nombre de lancements, tel le vin<br />

économique Saraya Grand Reserve,<br />

distribué par Atlas Beverage. » Le<br />

nombre d’importateurs a d’ailleurs<br />

quadruplé en 10 ans : « ils sont plus<br />

de 20 en 2010. De plus, les rayons<br />

des supermarchés nationaux proposent<br />

une palette excessivement<br />

large de l’offre mondiale », estime<br />

Mehdi Bouchaara, Directeur Général<br />

Adjoint des Celliers de Meknès. Mais<br />

les opérateurs restent confiants dans<br />

la qualité de leurs vins et jugent la<br />

concurrence stimulante. « A nous de<br />

démontrer que nos vins faits au Maroc<br />

sont de haute tenue », déclare<br />

Christophe Gribelin, Administrateur<br />

du Domaine de la Zouina.<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 37 15 Oct. - 15 Nov. 2011<br />

<strong>Un</strong> marché qui évolue vers<br />

la qualité<br />

Si le marché croît assez lentement<br />

en volume, la hausse en valeur<br />

est plus nette, avec la montée en<br />

gamme des vins produits au Maroc.<br />

« Le créneau du vin haut de gamme<br />

tend à se développer notamment du<br />

fait de l’émergence d’un nouveau<br />

type de clientèle à la recherche de<br />

produits qualitatifs », confirme Mehdi<br />

Bouchaara. Et d’ajouter : « je profite<br />

d’ailleurs de l’occasion pour «tordre<br />

le cou» définitivement à une fausse<br />

idée répandue au Maroc, selon laquelle<br />

les producteurs locaux réservent<br />

leurs meilleurs cuvées à l’exportation.<br />

Cela est totalement faux et les<br />

chaines d’embouteillage ne font pas<br />

de distinction qualitative en fonction<br />

de la destination géographique finale<br />

du produit ! »<br />

Cette hausse du niveau a permis<br />

d’améliorer la perception qu’ont les<br />

consommateurs des vins marocains,<br />

notamment à l’étranger. Pourtant,<br />

« le vin marocain revient de loin,<br />

puisqu’il est sorti de cette image de<br />

vin «médecin» puis de l’image de<br />

vin «tajine/couscous» à un vin plus<br />

subtil pouvant aisément prendre la<br />

place de Bordeaux ou d’autres vins.<br />

L’ouverture de l’économie marocaine<br />

et l’augmentation du tourisme sont<br />

les principaux facteurs qui ont contribué<br />

à améliorer cette image », expli-<br />

que le sommelier Mehdi Touhami.<br />

La reconnaissance internationale<br />

est donc en chemin. « De tous les<br />

pays maghrébins, le Maroc est celui<br />

qui a fait le plus d’efforts, avec une<br />

montée en gamme et notamment la<br />

création de la 1 ère AOC Coteaux de<br />

l’Atlas. Aujourd’hui, nous recevons<br />

tous les jours des demandes de<br />

l’étranger », indique Boris Bille, Sommelier<br />

et Responsable Marketing<br />

de La Ferme Rouge. Ce domaine a<br />

d’ailleurs obtenu, pour son Gris Collection<br />

2010, la meilleure note dans<br />

la Revue du Vin de France juillet/<br />

août 2011 lors d’une dégustation de<br />

gris et rosés du monde.<br />

Export : nécessaire<br />

diversification<br />

Cependant, l’export a plutôt tendance<br />

à diminuer depuis quelques<br />

temps (cf. graphique). En cause,<br />

« l’augmentation de l’offre des pays<br />

du Maghreb (Algérie, Tunisie) et du<br />

nouveau monde (Argentine, Chili ...)<br />

et la baisse de la consommation en<br />

France », estime-t-on aux Brasseries<br />

du Maroc. A cette concurrence de<br />

pays très compétitifs s’ajoute la crise<br />

internationale depuis 2008.<br />

Si l’export a du mal à se développer,<br />

c’est également pour un problème de<br />

quantités disponibles car le marché<br />

intérieur absorbe 90% de la production<br />

locale. « L’export est amené à<br />

évoluer car il est malsain de rester<br />

sur un seul marché. Nous sommes<br />

donc sur une nouvelle étape: il faut<br />

se procurer plus de raisin. Or, les<br />

surfaces de vignes ont diminué, et<br />

le contexte n’est pas très porteur »,<br />

regrette Nicolas Chain. « Les vins<br />

marocains ne sont pas sur toutes les<br />

lèvres tout simplement car il y en a<br />

très peu », ajoute-t-il.<br />

Hormis les Brasseries du Maroc,<br />

dont la branche viticole avait pour<br />

vocation originelle l’export, et qui<br />

consacre toujours 40% de sa production<br />

aux marchés étrangers,<br />

essentiellement la France, les<br />

opérateurs locaux n’ont commencé<br />

que récemment à s’intéresser de<br />

près à ce débouché. Aujourd’hui, les<br />

Celliers de Meknès exportent 10%<br />

de leur production, soit 3 millions de<br />

bouteilles par an, mais ne comptent


<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 37 15 Oct. - 15 Nov. 2011 31


pas s’arrêter là. « S’agissant d’un développement<br />

stratégique (avec plus<br />

de 85% de parts de marché national,<br />

la croissance ne peut provenir que<br />

de la conquête de nouveaux marchés),<br />

des efforts particuliers sont<br />

entrepris à ce niveau, tant sur les<br />

plans marketing que stratégiques »,<br />

affirme Jean-Pierre Dehut, Directeur<br />

Export des Celliers de Meknès.<br />

Pour les domaines de plus petite<br />

taille, « notre premier marché à<br />

conquérir reste le Maroc. Mais nous<br />

voyons qu’avec le travail commercial<br />

et marketing réalisé avec notre<br />

partenaire Foods & Goods sur le<br />

Royaume, les importateurs étrangers<br />

nous appellent », explique Christophe<br />

Gribelin.<br />

Autre problème à l’export, la faible<br />

diversification des marchés. Selon<br />

les chiffres de l’EACCE sur la campagne<br />

2010/2011, 96% des volumes<br />

de vins exportés sont à destination<br />

de l’<strong>Un</strong>ion Européenne (essentiellement<br />

en France), 2% vers l’Afrique<br />

(Sénégal), 1% vers l’Asie (Chine, Japon)<br />

et 1% vers les Etats-<strong>Un</strong>is. Pour<br />

les opérateurs, il s’agit à la fois de<br />

renforcer leur présence sur les marchés<br />

historiques, tout en diversifiant<br />

les débouchés. Ainsi, les Celliers de<br />

Meknès ont mis en place un partenariat<br />

avec le 2 ème metteur en marché<br />

français (Les Grands Chais de<br />

France) via la création de nouvelles<br />

gammes de produits plus qualitatives<br />

et plus marketées que ne l’étaient<br />

les vins marocains auparavant. « Je<br />

citerais également le cas de la Chine<br />

et de notre projet de création d’un<br />

site d’embouteillage sur place, en<br />

partenariat avec un opérateur chinois<br />

du secteur », poursuit M. Dehut.<br />

Pour passer à la vitesse supérieure,<br />

M. Gribelin estime « qu’à l’instar de<br />

nos voisins maghrébins, il faudrait que<br />

l’ensemble des producteurs soient<br />

présents dans les salons spécialisés<br />

comme Vinexpo, Prowein… » Mehdi<br />

Touhami ne dit pas autre chose : « le<br />

manque d’organisation et de communication<br />

entre les différents acteurs<br />

nationaux ne nous permettent pas<br />

d’avoir une représentativité cohérente,<br />

forte et qualitative à l’international.<br />

» <strong>Un</strong> peu plus de concertation<br />

permettrait sans doute d’être plus<br />

forts sur les marchés étrangers...<br />

32<br />

Focus Focus<br />

Vins du Maroc<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 37 15 Oct. - 15 Nov. 2011<br />

Cultiver la typicité<br />

La progression en termes de qualité<br />

doit également se poursuivre. Les<br />

clients, notamment les restaurateurs,<br />

sont de plus en plus à l’affût de nouveautés<br />

pour renouveler leurs cartes<br />

des vins. « Mon métier est d’aider<br />

à créer ces cartes, à dynamiser la<br />

production », souligne Nicolas Chain.<br />

Le mode de consommation évolue,<br />

avec un intérêt plus marqué pour les<br />

blancs et les rosés. Ainsi, surfant sur<br />

cette tendance, Thalvin a lancé au<br />

printemps 2011 deux nouveautés :<br />

S de Siroua Rosé et Aït Souala Gris.<br />

La Ferme Rouge prévoit de lancer<br />

Evolution des exportations de vins<br />

en novembre « Odyssée, une édition<br />

limitée à 5.000 bouteilles d’un grand<br />

vin blanc, assemblage de Chardonnay<br />

et Viognier, élevé en barriques »,<br />

précise Boris Bille. « De nouveaux<br />

produits sont en cours d’élaboration<br />

et viendront, nous en sommes<br />

persuadés, élargir la palette de l’offre<br />

marocaine vers des cuvées de plus<br />

en plus qualitatives et authentiques »,<br />

indique de son côté M. Bouchaara.<br />

Comme le rappelle Nicolas Chain,<br />

« la chance des vins marocains<br />

est leur typicité, il faut la cultiver<br />

car cette identité est notre avenir à<br />

l’export. »<br />

La part des exportations en bouteilles évolue peu : 12% en volume et 26% en valeur sur la<br />

campagne 2010/2011 contre respectivement 13% et 25% en 2006/2007.<br />

(Source : EACCE)


<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 37 15 Oct. - 15 Nov. 2011 33


Focus<br />

Equipements viti-vinicoles<br />

Le palmarès de l’innovation 2011<br />

Lors de chaque édition du SITEVI, salon international de référence pour les filières vigne-vin & fruitslégumes,<br />

un « Palmarès de l’innovation » récompense des innovations présentées par les exposants.<br />

Voici une sélection parmi les 21 produits primés cette année, à découvrir du 29 novembre au 1 er<br />

décembre à Montpellier (France).<br />

Florence CLAIR<br />

Sur les 66 dossiers de candidature,<br />

le jury international<br />

a sélectionné 21 produits,<br />

dont 3 Médailles d’Or, 8<br />

Médailles d’Argent et 10 Citations.<br />

Tous ont été retenus pour leur<br />

caractère novateur et leur apport de<br />

progrès pour l’utilisateur. Les grandes<br />

tendances de cette année sont<br />

l’augmentation des performances,<br />

l’amélioration de la sécurité des utilisateurs,<br />

la précision et la traçabilité<br />

des travaux, la qualité des produits<br />

ou encore le développement durable.<br />

Illustration.<br />

Tendance : amélioration de<br />

la sécurité des utilisateurs<br />

La machine à vendanger<br />

à stabilité accrue de New<br />

Holland Agriculture (Médaille<br />

d’Argent)<br />

New Holland propose une nouvelle<br />

série de machines à vendanger<br />

polyvalente 9000 avec un système<br />

de gestion de la stabilité de l’automoteur,<br />

ASW (Active Safety and<br />

Weighing). Cette innovation repose<br />

sur la mesure en temps réel de la<br />

masse appliquée à chaque roue. Le<br />

chauffeur est alerté sur le seuil de<br />

stabilité de la machine. Si les règles<br />

de sécurité ne sont pas respectées,<br />

la machine interdira et/ou limitera<br />

certaines fonctions.<br />

34<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 37 15 Oct. - 15 Nov. 2011<br />

Tendance : augmentation des performances<br />

La machine à tirer les bois de vignes de ERO-Gerätebau GmbH<br />

(Médaille d’Or)<br />

La ERO VITECO effectue deux travaux<br />

(tirage des sarments et broyage)<br />

en un seul passage, remplaçant ainsi<br />

un travail fastidieux. En fonction de la<br />

largeur des rangs, le gain de temps<br />

varie de 30 à 50 heures à l’hectare. La<br />

machine pourra à l’avenir être équipée<br />

d’un sac de récupération sur demande.<br />

Cette option élimine le bois malade du<br />

vignoble et permet aussi de valoriser<br />

énergétiquement le broyat.<br />

Le système d’égrenage et de tri mécanique de Pellenc (Citation)<br />

Selectiv’Process Winery L est un<br />

système d’égrenage linéaire à haute<br />

fréquence, alimenté en vendange par<br />

un convoyeur à claire voie, qui laisse<br />

passer les baies détachées des rafles.<br />

L’objectif est la séparation des baies de<br />

la rafle sous l’action des vibrations des<br />

doigts égreneurs. La fréquence des vibrations<br />

élevée (400 à 860 mouvements<br />

par minute) ainsi que la disposition des<br />

doigts au plus près du convoyeur font<br />

que les rafles ne sont ni fractionnées ni<br />

dilacérées et les baies sont intactes, ce qui permet d’obtenir un tri de qualité.<br />

Cet équipement fonctionne à des débits pouvant aller jusqu’à 20T/h en vendange<br />

manuelle et 25T/h en vendange mécanique.<br />

Etoile universelle automatique pour la prise de bouteille de GAI<br />

France (Médaille d’Argent)<br />

GAI a créé et réalisé une étoile universelle<br />

automatique pour la prise de la bouteille dans les<br />

différentes stations d’un groupe d’embouteillage,<br />

et déposé un brevet inhérent au réglage automatique<br />

des guides et des vis d’alimentation pour le<br />

transfert des bouteilles entre les diverses stations.<br />

Les vis et étoiles universelles développées<br />

par GAI permettent de travailler des bouteilles de<br />

diamètre 60 à 115 mm.


Tendance : qualité et précision en oenologie<br />

Le module de filtration de Pall Corporation (Médaille d’Argent)<br />

SUPRApak est un nouveau concept de filtration en<br />

profondeur en système clos, basé sur la technologie<br />

éprouvée des plaques Pall Seitz. L’utilisateur<br />

retrouve les avantages de la filtration sur plaques<br />

(polyvalence, performances), sans les inconvénients<br />

(systèmes ouverts, montage et démontage<br />

des plaques, pertes de vin). Sans compter la<br />

réduction des pertes de vin, ce système permet<br />

jusqu’à 65% de réduction des coûts d’investissement<br />

et jusqu’à 75% de réduction des coûts de<br />

personnel par rapport à la filtration sur plaque.<br />

L’analyseur de vin intégrant la mesure du SO 2 de Foss (Citation)<br />

Le WineScan SO 2 est le nouveau modèle du célèbre WineScan. Il permet<br />

l’analyse précise et rapide du dioxyde de soufre libre et total, en plus des 20<br />

paramètres qualité déjà mesurés. L’analyse SO 2 s’effectue en même temps<br />

que l’analyse FTIR traditionnelle,<br />

dans un même appareil et sans<br />

aucune manipulation supplémentaire.<br />

Les résultats sont obtenus<br />

en moins de 2 minutes, contre 15<br />

min par test pour les méthodes de<br />

routine. Grâce à la mesure du SO 2 ,<br />

le WineScan s’inscrit comme une<br />

solution complète gérant l’analyse<br />

de routine de tous types de vin et<br />

de moûts.<br />

Focus<br />

Vins du Maroc<br />

Tendance :<br />

développement durable<br />

La console embarquée de<br />

AvidorHighTech<br />

(Médaille d’Or)<br />

GreenSeeker FmX est une console<br />

embarquée permettant une gestion<br />

intégrée de l’automoteur de pulvérisation<br />

: modulation des doses<br />

d’intrants (engrais, produits phytosanitaires),<br />

pilotage du pulvérisateur,<br />

aide au chauffeur, traçabilité des<br />

conditions de traitements… Couplée<br />

au GreenSeeker RT200, la console<br />

FmX permet de moduler en temps<br />

réel la quantité de produit en fonction<br />

de la surface foliaire.<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 37 15 Oct. - 15 Nov. 2011 35


Ressources<br />

France Export Céréales<br />

Les rencontres 2011 francomarocaines<br />

des céréales<br />

Rendez-vous annuel de la filière céréalière, les rencontres franco-marocaines des céréales<br />

s’avèrent, depuis quatorze ans, un évènement important pour les professionnels marocains<br />

et français du secteur céréalier.<br />

Siham HAMDI<br />

Près de 300 participants marocains<br />

représentant le secteur<br />

céréalier (agriculteurs, collecteurs,<br />

négociants, transformateurs,<br />

etc.), mais aussi les offices<br />

publics, les agences portuaires, les<br />

banques, ainsi que 40 représentants<br />

d’entreprises françaises, se sont donné<br />

rendez-vous, pour la quatorzième<br />

année consécutive, le 27 septembre<br />

au Royal Mansour, pour un colloque<br />

organisé par France Export Céréales.<br />

Représentant de la filière céréalière<br />

française au Maroc, l’association dispose<br />

de programmes de coopération<br />

technique avec les organismes professionnels<br />

marocains, tels que la FIAC<br />

(Fédération Interprofessionnelle des<br />

Activités Céréalières), la FNCL (Fédération<br />

Nationale des Négociants en<br />

Céréales et Légumineuses) et l’ONICL<br />

(Office National Interprofessionnel des<br />

Céréales et des Légumineuses). Le<br />

séminaire a été également marqué par<br />

la présence d’autres institutions, dont<br />

l’AGPB (Association Générale des<br />

Producteurs de Blé).<br />

L’offre céréalière française<br />

Le Maroc figure parmi les pays dont la<br />

36<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 37 15 Oct. - 15 Nov. 2011<br />

consommation de blé par<br />

habitant est l’une des plus<br />

élevées au monde. Chose<br />

qui l’incite à importer<br />

encore pour les années à<br />

venir de différents pays,<br />

dont la France qui est un<br />

important pays exportateur<br />

de blé. En effet, l’Hexagone<br />

occupe régulièrement<br />

la première place pour les<br />

importations de blé tendre<br />

au Maroc, avec plus de 2<br />

millions de tonnes livrées<br />

et 62% de parts de marché durant la<br />

campagne 2010-2011. De plus, avec<br />

33,5 millions de tonnes de blé moissonnées,<br />

la récolte française pour<br />

2011 est estimée satisfaisante pour<br />

les besoins de ses clients. L’accent<br />

a par ailleurs été mis sur la qualité<br />

de cette récolte et sur les efforts des<br />

producteurs français dans ce sens,<br />

notamment pour le choix des variétés<br />

et des méthodes de culture et le recours<br />

à des organismes stockeurs de<br />

confiance. En outre, la qualité des blés<br />

demandée au Maroc est très similaire<br />

à celle exigée par les transformateurs<br />

français, notamment en ce qui concerne<br />

son utilisation en panification.<br />

Des thématiques diverses<br />

Au programme de ce séminaire, divers<br />

thèmes ont été abordés par des spécialistes<br />

du secteur céréalier français :<br />

1. Qualité de la récolte française de<br />

blé tendre et de blé dur<br />

L’accent a été mis sur la stabilité de<br />

l’offre française en blé, malgré la<br />

sécheresse qu’a connue le pays, et<br />

sur les critères qualitatifs, notamment<br />

Agriculture<br />

en termes de dureté (supérieure à la<br />

moyenne des dernières années), de<br />

teneur en eau (13,7 % en moyenne),<br />

de temps de chute de Hagberg (supérieur<br />

à 220s pour 81% des blés) et de<br />

teneur en protéines (11,5% en moyenne).<br />

En résumé, ces caractéristiques<br />

qui influent sur la qualité de panification<br />

de cette récolte démontrent que<br />

30,5 Mt des blés sont de bonne qualité<br />

meunière. Par ailleurs, l’offre française<br />

est estimée stable quant aux autres<br />

céréales, avec une production de 2 Mt<br />

en blé dur, 9 Mt en orge et 15 Mt en<br />

maïs en grain.<br />

2. Tendances et perspectives des<br />

marchés céréaliers internationaux<br />

Cette présentation a dressé le bilan de<br />

trois céréales (blé tendre, blé dur, maïs<br />

et orge) de l’offre française en comparaison<br />

avec les Etats-<strong>Un</strong>is, l’<strong>Un</strong>ion<br />

Européenne et le marché mondial,<br />

avec des prévisions concernant les<br />

importations du Maroc pour la campagne<br />

2011/2012 en termes de blé dur.<br />

Concernant le maïs, les importations<br />

marocaines s’avèrent importantes par<br />

rapport à la production, avec néanmoins<br />

1% seulement provenant de<br />

France.<br />

3. Qualité sanitaire des céréales :<br />

de la mise en place de la réglementation<br />

à la maîtrise du risque<br />

La législation alimentaire générale<br />

régissant la sécurité sanitaire a été<br />

présentée, ainsi que la réglementation<br />

relative aux mycotoxines, au plomb<br />

et au cadmium, aux contaminants et<br />

aux méthodes de contrôle, et enfin<br />

les bonnes pratiques de gestion et de<br />

maîtrise du risque.


<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 37 15 Oct. - 15 Nov. 2011 37


Process<br />

Protéines<br />

2 ème partie : les protéines<br />

d’origine végétale<br />

Ingrédients fonctionnels mais aussi nutritionnels, les MPV (Matières Protéiques Végétales) ont une<br />

troisième corde à leur arc : leur coût. En effet, elles sont relativement plus économiques que les<br />

protéines d’origine animale, surtout en ces temps de hausse des cours des matières premières. Le point,<br />

dans cette seconde partie, sur ces ingrédients de plus en plus utilisés<br />

Florence CLAIR<br />

Les protéines végétales sont<br />

issues de quatre principales<br />

sources :<br />

- Les oléagineux : soja<br />

- Les céréales : blé<br />

- Les protéagineux : pois, lupin,<br />

féverole<br />

- Les tubercules : pomme de terre<br />

De ces produits végétaux riches en<br />

protéines sont extraites les MPV, que<br />

l’on regroupe en 3 classes, selon<br />

leur concentration en protéines : les<br />

farines (50% à 65%), les concentrats<br />

(65% à 90%) et les isolats (90%<br />

et plus). Certains fournisseurs les<br />

proposent également sous forme<br />

texturée (flocons, granulés, éclats de<br />

graines) ou de farines toastées pour<br />

apporter une saveur plus marquée.<br />

Les MPV présentent un fort taux de<br />

matière sèche (90%) et sont pauvres<br />

en lipides. Elles permettent donc<br />

d’enrichir les aliments en protéines<br />

38<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 37 15 Oct. - 15 Nov. 2011<br />

sans apport de matière grasse, d’où<br />

leur utilisation croissante dans l’industrie<br />

des produits carnés et de la<br />

charcuterie. Elles apportent également<br />

des acides aminés indispensables<br />

et complémentaires de ceux<br />

apportés par les protéines animales.<br />

Outre ces propriétés nutritionnelles,<br />

les MPV présentent de nombreuses<br />

fonctionnalités, en agissant notamment<br />

sur la texture, la conservation<br />

et la rétention d’eau. Elles permettent<br />

aussi une meilleure palatabilité<br />

(onctuosité, rétention des jus<br />

de cuisson…) des produits. Les<br />

principales applications des MPV<br />

sont traditionnellement la BVP et la<br />

biscuiterie, les produits carnés et<br />

charcuteries (de viande ou de poisson),<br />

mais elles peuvent également<br />

être utilisées dans les plats cuisinés,<br />

les sauces, les barres nutritionnelles,<br />

les desserts, les glaces et même<br />

les boissons. Le tableau en page 40<br />

présente une synthèse des caractéristiques<br />

et applications industrielles<br />

des protéines végétales.<br />

Zoom sur…<br />

• Les protéines de soja<br />

Leader au niveau mondial dans la<br />

catégorie des MPV, les protéines de<br />

soja sont essentiellement utilisées<br />

dans les produits carnés pour leurs<br />

propriétés émulsifiantes et de rétention<br />

d’eau, et leur goût neutre. « Des<br />

saucisses et produits hachés aux<br />

viandes entières, les concentrés de<br />

soja fonctionnels d’ADM améliorent<br />

la jutosité, le goût et la texture, augmentent<br />

les rendements et diminuent<br />

les coûts », explique Stephen D.<br />

Mott, Directeur Technique chez ADM<br />

Specialty Ingredients BV. De plus,<br />

les protéines de soja sont reconnues<br />

comme bonnes pour la santé : elles<br />

agissent notamment sur la réduction<br />

du taux de cholestérol et d’autres<br />

facteurs de risques de maladies<br />

cardio-vasculaires. Enfin, « avec la<br />

demande mondiale croissante en<br />

produits laitiers, nous constatons<br />

que de plus en plus d’industriels se<br />

tournent vers le soja comme lactoremplaceur.<br />

En mélangeant le soja<br />

avec les ingrédients laitiers dans<br />

leurs formulations, les fabricants réalisent<br />

d’importantes économies sans<br />

impact sur la qualité du produit »,<br />

affirme Stephen Mott.<br />

Par contre, la présence d’isoflavones<br />

est à double tranchant : leur effet<br />

est bénéfique pour la santé, mais<br />

elles sont déconseillées aux femmes


enceintes et aux jeunes enfants.<br />

Utiliser du soja peut également<br />

impliquer, selon les pays, l’obligation<br />

réglementaire de faire une déclaration<br />

d’allergène et d’afficher la présence<br />

d’OGM ou non. Or, la garantie<br />

« sans OGM » est de plus en plus<br />

difficile à obtenir et donc coûteuse.<br />

Des alternatives au soja sont alors<br />

recherchées.<br />

• Les protéines de blé<br />

Autre source majeure de protéines,<br />

le blé, sous forme de gluten, est essentiellement<br />

et logiquement utilisé<br />

en BVP (pain, pain de mie, buns,<br />

viennoiserie…) et biscuiterie. « Le<br />

gluten contient entre 75 et 80% de<br />

Focus<br />

Protéines<br />

protéines (gluténines et gliadines),<br />

qui forment le réseau glutineux. En<br />

cas de déficience dans la farine,<br />

l’incorporation de gluten permet<br />

d’augmenter la quantité de protéines<br />

et d’obtenir une meilleure machinabilité<br />

de la pâte et une augmentation<br />

du volume grâce à une hausse de la<br />

quantité d’eau absorbée », indique-ton<br />

chez Eurogerm Maroc. Le gluten<br />

de blé peut également s’utiliser dans<br />

les produits carnés ou extrudés. Au<br />

rayon des inconvénients, le caractère<br />

allergène du gluten, qui doit être<br />

affiché.<br />

• Les protéines de pois<br />

Le pois constitue une alternative<br />

croissante au soja, notamment dans<br />

les produits carnés. Non OGM et<br />

non allergène, économique, il peut<br />

également s’utiliser dans une grande<br />

diversité d’applications (cf. tableau).<br />

Par contre, il apporte un goût végétal<br />

un peu plus marqué, un point sur<br />

lequel les fournisseurs ont beaucoup<br />

travaillé afin de proposer des gammes<br />

aux saveurs neutres.<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 37 15 Oct. - 15 Nov. 2011 39


Process<br />

Principales caractéristiques<br />

Avantages nutritionnels et technologiques<br />

Applications industrielles<br />

40<br />

Synthèse des principales propriétés et applications des protéines végétales<br />

MPV de soja MPV de lupin MPV de pois Gluten de blé<br />

- Peut avoir une haute<br />

ou faible viscosité<br />

- Pouvoir émulsifiant<br />

- Texture fibreuse reproduisant<br />

la texture<br />

de la viande<br />

- Pouvoir gélifiant<br />

élévé<br />

- Bonne capacité de<br />

rétention d’eau (ex. :<br />

1+3, 1+4,5)<br />

- Facilité d’hydratation<br />

- Couleur crème ou<br />

brune<br />

- Goût neutre, insensibilité<br />

au sel<br />

- Amélioration de la<br />

texture et stabilité à la<br />

cuisson<br />

- Contrôle la viscosité<br />

dans les produits liquides<br />

et crémeux<br />

- Amélioration du<br />

moelleux et de la<br />

jutosité<br />

- Réduction des pertes<br />

à la cuisson<br />

- Réduction de la<br />

variabilité liée aux<br />

matières premières<br />

- Amélioration du<br />

profil nutritionnel du<br />

produit fini<br />

- Pour les isolats<br />

à haute teneur en<br />

protéines : faible<br />

teneur en glucides et<br />

en lipides<br />

- Charcuteries : saucissons<br />

cuits, pâtés,<br />

jambon, viandes<br />

cuites...<br />

- Produits élaborés<br />

de viandes : viandes<br />

hachées, burgers,<br />

farces...<br />

- Produits élaborés<br />

de poissons : terrines,<br />

boudins...<br />

- Produits fermentés<br />

- Produits végétariens,<br />

«meat analogs»<br />

- Barres nutritionnelles<br />

et applications de<br />

boulangerie, pates<br />

- Boissons : prêtesà-boire<br />

neutres ou<br />

acides, ou poudres à<br />

reconstituer<br />

- Nutrition clinique et<br />

médicale, nutrition<br />

entérique<br />

- Pouvoir émulsifiant<br />

- Pouvoir texturant<br />

- Rétention d’eau<br />

(fibres)<br />

- Colorant jaune<br />

naturel<br />

- Fibres insolubles<br />

- Sans amidon et<br />

sans gluten<br />

- Présence de caroténoïdes<br />

- Amélioration de la<br />

texture<br />

- Stabilisation des<br />

émulsions<br />

- Réduction des<br />

pertes à la cuisson,<br />

capacité de rétention<br />

d’eau<br />

- Apport de la couleur<br />

jaune<br />

- Exhausteur de goût<br />

- Amélioration du<br />

profil nutritionnel du<br />

produit fini<br />

- Charcuteries : saucissons<br />

cuits, pâtés,<br />

jambon, viandes<br />

cuites...<br />

- Produits élaborés<br />

de viandes : viandes<br />

hachées, burgers,<br />

farces...<br />

- Produits élaborés<br />

de poissons : terrines,<br />

boudins...<br />

- Produits végétariens,<br />

«meat analogs»<br />

- Produits de panification,<br />

biscuiterie<br />

- Produits diététiques,<br />

hyperprotéinés, gluten<br />

free<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 37 15 Oct. - 15 Nov. 2011<br />

- Viscosité élevée à pH 6<br />

(application viande)<br />

- Propriétés fonctionnelles<br />

(émulsifiantes...) et niveau<br />

de solubilité = critères de<br />

sélection en fonction de<br />

l’application visée<br />

- Protéines extrudées :<br />

textures fibreuse identique<br />

à la viande hachée, et<br />

bonne expansion<br />

- Profil équilibré en acides<br />

aminés<br />

- Rétention d’eau : 1+3<br />

pour les farines et protéines<br />

texturées<br />

- Rétention d’eau et d’huile<br />

à froid stable (1/6/12 avec<br />

de l’huile végétale) et à<br />

chaud<br />

- Bonne dispersibilité<br />

- Goût neutre à légèrement<br />

végétal, en fonction des<br />

applications<br />

- Clean label : non OGM,<br />

pas de contrainte, étiquetage<br />

des allergènes<br />

- Amélioration des textures<br />

des produits finis<br />

- Amélioration de la jutosité<br />

- Stabilité à la cuisson et<br />

aux traitements thermiques<br />

- Stabilisation des émulsions<br />

- Réduction des pertes à la<br />

cuisson (meilleur rendement,<br />

jutosité)<br />

- Réduction de la variabilité<br />

liée aux matières premières<br />

(produits à base de viande)<br />

- Amélioration du profil<br />

nutritionnel du produit fini<br />

- Permet le développement<br />

de produits sans gluten<br />

- Charcuteries : saucissons<br />

cuits, pâtés, jambon, viandes<br />

cuites...<br />

- Produits élaborés de<br />

viandes : viandes hachées,<br />

burgers, farces...<br />

- Produits élaborés de poissons<br />

: terrines, boudins,<br />

surimi...<br />

- Produits fermentés (salami…)<br />

- Produits végétariens,<br />

«meat analogs»<br />

- Sauces, soupes<br />

- Produits de panification,<br />

biscuiterie, pâtes, extrudés<br />

- Barres nutritionnelles,<br />

produits diététiques, hyperprotéinés<br />

- Produits non-laitiers :<br />

glaces, crèmes, desserts,<br />

boissons...<br />

- Boissons : prêtes-à-boire<br />

neutres ou acides, ou poudres<br />

à reconstituer<br />

- Nutrition clinique et<br />

médicale<br />

- Formation de<br />

réseaux viscolélastiquesimperméables<br />

aux gaz et<br />

aux arômes après<br />

hydratation<br />

- Propriétés viscoelastiquestexturantes<br />

- Profils en acides<br />

aminés spécifiques<br />

des céréales (riche<br />

en acides aminés<br />

soufrés et pauvre<br />

en lysine)<br />

- Renforcement de<br />

la texture des pâtes<br />

- Amélioration des<br />

farines boulangères<br />

- Augmentation<br />

du volume des<br />

produits de boulangerie<br />

- Absorption d’eau<br />

- Amélioration de<br />

l’adhésion des<br />

enrobages<br />

- Produits élaborés<br />

de viandes :<br />

viandes hachées,<br />

burgers, farces...<br />

- Produits élaborés<br />

de poissons : terrines,<br />

boudins...<br />

- Produits végétariens,<br />

«meat<br />

analogs»<br />

- Panure<br />

- Produits de panification,<br />

viennoiserie,<br />

pizza<br />

- Produits extrudés<br />

MPV de pomme<br />

de terre<br />

- Bonne solubilité<br />

- Protéine non<br />

dénaturée dans son<br />

état natif<br />

- Texturant<br />

- Formation d’une<br />

mousse généreuse<br />

et très stable<br />

- Agent moussant<br />

dans les produits<br />

sucrés aérés<br />

- Formation et stabilisation<br />

de l’émulsion<br />

eau dans huile<br />

- Produits de<br />

charcuterie : pâtés,<br />

saucisses<br />

- Produits élaborés<br />

de poissons :<br />

terrines, boudins,<br />

surimi...<br />

- Produits sucrés<br />

type meringue<br />

MPV de féverole<br />

- Facilité d'hydratation<br />

- Hydratation à l’eau<br />

froide<br />

- Texture fibreuse reproduisant<br />

la texture<br />

de la viande<br />

- Bonne capacité de<br />

rétention d’eau (1+3)<br />

- Couleur crème<br />

- Goût neutre et léger<br />

de légumineuse<br />

- Amélioration de la<br />

texture<br />

- Amélioration du<br />

moelleux et de la<br />

jutosité<br />

- Réduction des<br />

pertes à la cuisson<br />

- Amélioration du<br />

profil nutritionnel du<br />

produit fini<br />

- Produits élaborés<br />

de viandes : viandes<br />

hachées, burgers,<br />

farces...<br />

- Produits élaborés<br />

de poissons : terrines,<br />

boudins...<br />

- Produits végétariens,<br />

«meat<br />

analogs»<br />

- Produits de panification,<br />

viennoiserie,<br />

biscuiterie<br />

(Sources : GEPV et ses adhérents)


Crédit photo Lup’Ingrédients<br />

• Les protéines de lupin<br />

Du fait de ses propriétés nutritionnelles<br />

(apport de fibres, rapport omega<br />

6/omega 3 plus intéressant qu’avec<br />

le soja, vitamines, minéraux…), le lupin<br />

est généralement utilisé dans les<br />

aliments diététiques, mais aussi en<br />

BVP - notamment comme substitut<br />

d’œuf en pâtisserie - et dans les produits<br />

carnés. Riche en caroténoïdes,<br />

c’est également<br />

un colorant jaune<br />

naturel. Il présente<br />

l’avantage d’être<br />

cultivé localement,<br />

notamment au<br />

Maroc. Des travaux<br />

de recherche sont<br />

d’ailleurs menés<br />

à l’INRA de Rabat<br />

sur l’extraction<br />

des protéines du<br />

lupin en vue de<br />

leur utilisation dans<br />

la formulation de<br />

produits alimentaires.<br />

De plus, le lupin offre « un goût<br />

moins végétal que le soja ou le pois,<br />

pas d’isoflavones comme présents<br />

dans le soja, pas d’amidon comme<br />

présent dans le pois, un prix stable<br />

car non coté au marché à terme. Le<br />

plus proche parent du lupin reste le<br />

soja, d’où une substitution aisée de<br />

farine de soja par la farine de lupin.<br />

Bulletin d'abonnement<br />

Focus<br />

Protéines<br />

Enfin, les protéines de lupin sont<br />

complémentaires à celles des céréales,<br />

d’où l’intérêt de les associer »,<br />

complète Claudie Augereau, Responsable<br />

Commerciale de Lup’Ingrédients<br />

(Terrena). Cependant, il est<br />

classé parmi les allergènes et doit<br />

donc être déclaré comme tel.<br />

• Les protéines de pomme de terre<br />

Enfin, dernière arrivée sur le marché,<br />

la protéine de pomme de terre<br />

est non allergène et non OGM. Très<br />

soluble, elle est appréciée pour ses<br />

très bonnes capacités moussantes,<br />

gélifiantes et émulsifiantes, qui<br />

s’approchent de celles des protéines<br />

animales. Elle trouve son application<br />

dans les produits carnés, végétariens,<br />

sauces allégées, etc.<br />

Abonnement<br />

Maroc : 250 DH<br />

Etranger : 80 €<br />

Maghreb : 50 €<br />

Modalités de paiement :<br />

chèque ou virement<br />

à l'ordre de Silvestri Media<br />

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<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 37 15 Oct. - 15 Nov. 2011 41


Process<br />

Etiquettes autoadhésives<br />

fonctionnelles<br />

pour les aliments et boissons<br />

Dans la grande distribution alimentaire, une étiquette autoadhésive peut apporter une solution<br />

multifonctionnelle, de nature à la fois à fluidifier l’écoulement des produits et en accélérer le débit,<br />

et à assurer un degré d’authentification d’une importance inestimable. A la lumière de la couverture<br />

médiatique de nombreux cas d’adultération ou de falsification de boissons, laits pour nourrissons<br />

et autres aliments liquides (y compris le vin) ou solides et médicaments en vente libre, la marque<br />

responsable peut choisir d’emprunter une voie vers le succès répondant à tous les critères fonctionnels<br />

requis : celle de l’étiquette autoadhésive.<br />

Les étiquettes autoadhésives<br />

se sont forgé une réputation<br />

inégalée de fiabilité et de<br />

polyvalence à tous points<br />

de vue, à travers tous les segments<br />

de marchés finaux : l’alimentaire,<br />

les boissons, les produits pharmaceutiques<br />

et la grande distribution.<br />

Elles constituent un choix privilégié<br />

eu égard à la nature extrêmement<br />

stable du « sandwich » autoadhésif<br />

– un <strong>complexe</strong> fait d’un frontal<br />

imprimable revêtu d’une couche<br />

adhésive et du dorsal qui le supporte<br />

dans la presse. Fournies en bobines<br />

longues ou courtes, toujours sur leur<br />

42<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 37 15 Oct. - 15 Nov. 2011<br />

doublure dorsale par commodité,<br />

les étiquettes sont prêtes pour une<br />

personnalisation précise et lisible<br />

par n’importe laquelle des technologies<br />

d’impression d’informations<br />

variables, constituant leur identifiant<br />

unique.<br />

Ces étiquettes fonctionnelles sont<br />

destinées à répondre à différents<br />

besoins dans les environnements<br />

les plus divers. Elles assument<br />

toute une série de rôles importants.<br />

Elles identifient des articles distincts<br />

dans le commerce de détail, pour<br />

les applications de vente au poids,<br />

particulièrement des aliments frais.<br />

Ici, leur fonction de double lisibilité<br />

(c’est-à-dire, identifier correctement<br />

le contenu pour le consommateur et<br />

permettre à la caissière de scanner<br />

le code-barres) est cruciale. Elles<br />

peuvent également jouer un rôle<br />

majeur au niveau de l’authentification<br />

et de la garantie d’inviolabilité des<br />

produits.<br />

<strong>Un</strong>e adaptabilité<br />

à toute épreuve<br />

L’éventail des substrats sur lesquels<br />

elles peuvent s’apposer s’étend du<br />

bois à la carte brute, en passant par<br />

le plastique (films ou contenants), le<br />

verre ou le carton ciré. Ceux-ci peuvent<br />

être chauds, froids, humides ou<br />

sortir du congélateur. <strong>Un</strong> large choix<br />

d’adhésifs garantit une adhérence<br />

fiable en toutes circonstances. Certains<br />

sont certifiés pour un contact<br />

direct avec les aliments (conformé-<br />

ment aux normes FDA et BfR).<br />

Mais ce n’est pas toute l’histoire.<br />

Le frontal de l’étiquette – sa face<br />

imprimable – doit pouvoir s’adapter<br />

à l’emballage sur lequel celle-ci sera<br />

appliquée. Pour les surfaces planes,<br />

aucun problème. Mais la situation<br />

est très différente avec un contenant<br />

plastique incurvé ou des surfaces<br />

difficiles, comme les polymères<br />

apolaires, répulsifs pour les adhésifs<br />

standards, ou, par exemple, les<br />

cocardes directement collées sur les<br />

fruits en libre-service au supermarché.<br />

Les conditions de stockage –<br />

mouillé, humide, surgelé, en particulier<br />

– influent également sur le choix<br />

du frontal.<br />

En outre, la lisibilité est essentielle<br />

(que ce soit à l’œil nu ou par les<br />

scanners). Les méthodes d’impression<br />

utilisées pour ces étiquettes<br />

imposent dès lors leurs propres<br />

contraintes au frontal choisi. Avec les<br />

étiquettes autoadhésives, la capacité<br />

de sélectionner un frontal privilégié<br />

ou spécial et de lui associer l’adhésif<br />

ad hoc, avec un dorsal idéalement<br />

adapté à la méthode d’application de<br />

l’étiquette envisagée, constitue un<br />

avantage considérable.<br />

<strong>Un</strong>e compatibilité avec tous<br />

les procédés d’impression<br />

Les étiquettes autoadhésives, préimprimées<br />

au non, conviennent<br />

pour tous les procédés d’impression<br />

d’informations variables actuellement<br />

disponibles : thermique directe, ther-


motransfert, jet d’encre (y compris<br />

à plat) et laser. Elles combinent<br />

souvent des indications alphanumériques<br />

(nom de produit ou codearticle),<br />

lisibles par l’œil humain, et<br />

des identifiants numériques, tels<br />

que des codes-barres. Le code-barres<br />

simple, monodimensionnel, est<br />

rejoint aujourd’hui par des codes en<br />

deux, voire trois dimensions, basés<br />

sur la technologie 2D. Les étiquettes<br />

autoadhésives peuvent accepter<br />

les technologies de codes-barres<br />

les plus avancées – même celles<br />

associées aux techniques actuelles<br />

d’authentification des produits.<br />

Désormais à maturité, l’impression<br />

thermique directe, qui crée les<br />

images en utilisant de la chaleur<br />

sur des substrats thermosensibles,<br />

est essentiellement utilisée dans le<br />

commerce de détail, en particulier<br />

pour l’étiquetage des aliments vendus<br />

au poids. Elle conjugue facilité et<br />

fiabilité pour les applications à courte<br />

durée de vie, et produit des codesbarres<br />

relativement bon marché<br />

à des vitesses raisonnables. Ces<br />

caractéristiques font de l’impression<br />

thermique directe un choix évident<br />

pour l’identification des produits en<br />

transit et la traçabilité, par exemple<br />

pour la distribution des colis ou le<br />

marquage des suremballages et des<br />

palettes.<br />

On notera à cet égard que le Bisphénol-A<br />

(BPA) a traditionnellement<br />

été utilisé jusqu’ici comme révélateur<br />

d’image standard des papiers thermiques.<br />

Le débat actuel quant à sa<br />

possible toxicité a toutefois incité les<br />

fabricants de supports d’étiquettes<br />

autoadhésives thermiques à proposer<br />

des alternatives sans BPA pour<br />

les applications sensibles.<br />

Le thermotransfert, qui utilise des ru-<br />

bans encreurs défilant sous<br />

une tête thermique, est l’une<br />

des technologies d’impression<br />

d’informations variables<br />

les plus polyvalentes. <strong>Un</strong>e<br />

flexibilité due à la grande diversité<br />

de rubans et de substrats<br />

récepteurs imprimables<br />

disponibles (dont beaucoup<br />

sont homologués UL), et à<br />

sa capacité à imprimer en<br />

couleurs. Ce procédé est<br />

essentiellement utilisé dans<br />

les applications industrielles.<br />

Le jet d’encre commence à prendre<br />

pied sur le marché de l’étiquette<br />

fonctionnelle, avec des dates de<br />

péremption et d’autres identifiants<br />

souvent ajoutés pendant l’impression<br />

bobine-bobine des étiquettes primaires<br />

pour aliments emballés, sur des<br />

presses modulaires pouvant inclure<br />

une unité d’impression numérique.<br />

Selon l’application concernée, l’étiquette<br />

peut être apposée sur l’emballage<br />

soit à la main, soit à l’aide<br />

d’une étiqueteuse manuelle.<br />

L’un dans l’autre, l’étiquette autoadhésive<br />

offre une flexibilité et une<br />

polyvalence<br />

inégalées, aussi<br />

bien pour une<br />

banale impression<br />

au quotidien<br />

d’étiquettes de<br />

denrées à poids<br />

variable, que<br />

dans des domaines<br />

plus pointus<br />

comme la RFID<br />

« intelligente »,<br />

la traçabilité ou<br />

l’inviolabilité. Les<br />

transformateurs<br />

d’étiquettes<br />

autoadhésives<br />

en Europe et<br />

leurs fournisseurs<br />

de supportsd’étiquettes<br />

constituent<br />

une excellente<br />

source d’informations<br />

sur<br />

les possibilités<br />

étendues dont<br />

disposent les<br />

marques et les<br />

autres entre-<br />

Focus<br />

Emballage<br />

A propos de la FINAT<br />

La FINAT, fondée en 1958 à Paris et qui<br />

a son siège à La Haye, aux Pays-Bas,<br />

est l’association mondiale des fabricants<br />

d’étiquettes autoadhésives et des produits<br />

et services connexes. Avec 600 membres<br />

dans plus de 50 pays, la FINAT a beaucoup<br />

à offrir aux transformateurs d’étiquettes<br />

et à tous les fournisseurs de l’industrie<br />

de l’étiquetage en termes d’échanges d’informations<br />

et de possibilités de réseautage<br />

à l’international. www.finat.com<br />

prises actives dans le transport des<br />

marchandises sur des distances<br />

de plus en plus longues. Pour des<br />

volumes grands ou petits d’étiquettes<br />

à informations variables simples<br />

ou <strong>complexe</strong>s, et ce quel que soit le<br />

procédé d’impression envisagé, l’on<br />

sera bien inspiré de parler avec son<br />

fabricant d’étiquettes autoadhésives<br />

pour savoir comment n’importe quel<br />

défi spécifique en matière d’étiquetage<br />

peut aujourd’hui être relevé avec<br />

succès et à moindre coût.<br />

(Source : FINAT)<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 37 15 Oct. - 15 Nov. 2011 43


(Photo: Avery Dennison Designed and Engineered Solutions)<br />

Process<br />

Solutions Fournisseurs<br />

• Remplissage<br />

Sidel. <strong>Un</strong>e remplisseuse à chaud pour boissons<br />

avec particules<br />

La nouvelle remplisseuse à chaud Veloce ISD (Integrated Slurry Dosing)<br />

de Sidel vient répondre à la popularité croissante des boissons pulpées ou<br />

contenant des particules. Intégrant le dosage de la pulpe, elle est destinée<br />

au remplissage de boissons telles que les jus pulpés, les eaux aromatisées<br />

avec morceaux de fruits, les boissons de spécialité chinoises et les boissons<br />

à l’aloé véra ou à la noix de coco, en bouteilles PET.<br />

Cette nouvelle remplisseuse traite<br />

des particules d’une dimension de<br />

10x10x10 mm dans des concentrations<br />

allant de 10 ml à 200 ml,<br />

selon la recette et le format de la<br />

bouteille (de 200 ml à 2 l). Après<br />

rinçage de la bouteille, le remplissage<br />

s’effectue en 2 temps : le<br />

contenant est d’abord rempli d’un<br />

certain volume de particules sous<br />

forme « pompable », puis du jus<br />

liquide. L’intégrité physique des<br />

particules est garantie.<br />

• Conditionnement<br />

Avery Dennison.<br />

Valve pré-huilée de dégazage pour café<br />

Avery Dennison vient de<br />

lancer FlexisTM Air for<br />

Coffee, une valve unidirectionnelle<br />

pré-huilée qui<br />

permet de dégazer le café<br />

emballé, offre une meilleure<br />

résistance aux fuites. Elle<br />

se fixe de façon sécurisée<br />

et peut être pré-appliquée<br />

sur les matériaux d’emballage.<br />

Le nouveau brevet sur<br />

le pré-huilage de la valve,<br />

en cours d’homologation,<br />

permet aux conditionneurs<br />

d’appliquer les valves sans<br />

avoir à ajouter de l’huile<br />

juste avant fixation. L’huile agit en fait comme un mastic interne puisqu’elle<br />

est incorporée à la valve pendant sa fabrication. L’ensemble est donc prêt à<br />

l’emploi pour le client, ce qui permet d’augmenter la productivité et de réduire<br />

les salissures et les déchets dans le process de conditionnement du café.<br />

« Les valves de café traditionnelles sont raides ou lentes à appliquer ou ont<br />

une tendance à fuir. La valve Flexis Air for Coffee utilise des matériaux de<br />

pointe et une structure multi-couches unique, qui la rend plus flexible et donc<br />

plus fiable que des valves conventionnelles plus rigides », explique-t-on chez<br />

Avery Dennison.<br />

44<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 37 15 Oct. - 15 Nov. 2011<br />

• Etiquetage<br />

Gernep. Système flexible<br />

pour l’étiquetage<br />

auto-adhésif<br />

Récent développement<br />

de Gernep,<br />

la machine<br />

rotative d’étiquetage<br />

Labetta-SK<br />

se caractérise<br />

par sa très<br />

grande flexibilité.<br />

Convenant aux exigences de tous<br />

les secteurs industriels, Labetta-<br />

SK est équipée de servomoteurs<br />

disposés au niveau de la bobine et<br />

permettant un transfert précis et lisse<br />

des étiquettes sur le contenant. Les<br />

étiquettes innovantes et design, en<br />

plastique et résistantes à l’eau, ou<br />

encore celles d’aspect « no-label »<br />

peuvent être utilisées. Par rapport<br />

aux systèmes à colle humide, les<br />

temps de changement sont plus<br />

courts, tout comme les procédés de<br />

nettoyage et de maintenance.<br />

• Equipements<br />

Alfa Laval<br />

<strong>Un</strong> show-room virtuel<br />

Le show-room virtuel<br />

d’Alfa Laval, re-lancé<br />

en fin d’année 2010,<br />

dispose désormais d’une<br />

application pour smartphones.<br />

Le spécialiste<br />

du transfert de chaleur,<br />

de la séparation centrifuge<br />

et du transfert des<br />

fluides présente ainsi<br />

ses innovations de façon<br />

interactive et en 3D. Les<br />

visiteurs peuvent regarder<br />

le produit à 360°<br />

et accéder facilement<br />

aux caractéristiques<br />

techniques et avantages de chaque<br />

équipement. Le site est disponible en<br />

plusieurs langues/pays et est régulièrement<br />

mis à jour avec les dernières<br />

solutions et techniques d’Alfa Laval.


• Ingrédients<br />

Sternchimie. Lécithine de tournesol standardisée<br />

sans différence de goût pour le chocolat<br />

Société allemande spécialisée dans les lipides alimentaires,<br />

Sternchimie vient de réaliser des essais<br />

démontrant que la lécithine de tournesol représente<br />

une alternative dans la fabrication du chocolat<br />

à la lécithine de soja IP, émulsifiant naturel indispensable<br />

à ce procédé. L’utilisation de la lécithine<br />

de soja pose en effet le problème de l’étiquetage<br />

« sans OGM » et de sa garantie, difficile à gérer<br />

en raison des risques de contamination croisée<br />

des cultures. Ce problème ne se pose pas pour le<br />

tournesol, qui est de plus hypoallergénique.<br />

Lécithine de soja et de tournesol sont comparables<br />

en termes de composition en phospholipides. Du<br />

côté des propriétés fonctionnelles, Sternchimie a<br />

procédé à des essais de fabrication de chocolat<br />

noir et au lait, avec sa lécithine de soja 100 IP<br />

d’une part, et avec sa lécithine de tournesol Leci-<br />

Star S 100 d’autre part. Résultat : les propriétés<br />

sont pratiquement identiques dans le cas du<br />

chocolat au lait. Pour le noir, l’incorporation d’une<br />

dose de lécithine de tournesol supérieure d’environ 0,1% permet d’obtenir le<br />

même résultat. Enfin, au niveau du profil gustatif, les dégustations à l’aveugle<br />

n’ont détecté aucune différence significative pour tous les produits.<br />

• Emballage<br />

Focus Nouveautés<br />

Duo Plast. <strong>Un</strong> film étirable<br />

pour contact<br />

alimentaire<br />

La firme allemande<br />

Duo Plast présente<br />

son nouveau film<br />

étirable utilisé pour<br />

la sécurisation des<br />

lots dans l’industrie<br />

alimentaire : Duo<br />

Food Contact. Ce<br />

dernier satisfait aux<br />

exigences de la dernièreréglementation<br />

UE 10/2011. Il a<br />

été spécialement développé pour le<br />

contact alimentaire et peut donc être<br />

utilisé pour l’emballage primaire de<br />

toutes sortes de produits. De plus,<br />

ses propriétés techniques offrent un<br />

étirement et une résistance au déchirement<br />

extrêmes. Enfin, ses capacités<br />

d’adhérence et de rétention des<br />

forces augmentent considérablement<br />

la sécurité du transport.<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 37 15 Oct. - 15 Nov. 2011 45


Qualité<br />

La méthode HACCP<br />

L’Analyse des dangers<br />

et les mesures préventives<br />

Le but de cet article est de fournir un maximum d’informations<br />

concernant les dangers et les mesures préventives à prendre pour<br />

éviter qu’un danger ne survienne. Cependant il n’est pas possible<br />

d’aborder tous les aspects relatifs aux différents dangers que l’on<br />

pourrait rencontrer dans tous les établissements alimentaires. Des<br />

notions théorique et pratiques sur la microbiologie sont nécessaires<br />

à la compréhension des dangers microbiologiques en particulier et<br />

des autres dangers en général.<br />

Les normes réglementaires<br />

relatives aux différents facteurs<br />

d’apparition de dangers<br />

(contamination croisée,<br />

multiplication, stabilisation, etc.)<br />

doivent être prises en considération<br />

et appliquées en tant que mesure<br />

préventive.<br />

Microbiologie<br />

Les micro-organismes de<br />

notre environnement,<br />

souvent appelés microbes,<br />

peuvent être<br />

subdivisés<br />

en trois<br />

grandes catégories<br />

:<br />

les levures<br />

et les moisissures,<br />

les<br />

bactéries, les virus.<br />

Dans le secteur<br />

alimentaire, le<br />

contrôle des bactéries<br />

représente<br />

un défi constant et<br />

justifie pleinement<br />

l’importance que<br />

lui accorde cette<br />

section du vademecum<br />

; les défauts<br />

occasionnés par le<br />

développement incontrôlé<br />

des levures<br />

et des moisissures<br />

sont également<br />

abordés.<br />

46<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 37 15 Oct. - 15 Nov. 2011<br />

Principes de la méthode<br />

d’analyse des dangers<br />

Tous les dangers possibles qui peuvent<br />

se produire pendant la production,<br />

sans prendre en compte la fréquence<br />

(le bon sens est de rigueur<br />

dans ce cas : il ne faut pas identifier<br />

non plus des dangers à risque nul<br />

dans l’établissement concerné) ou<br />

les éventuelles éliminations pendant<br />

la production, doivent être pris<br />

en compte et notés. Pour chaque<br />

danger, on identifie une ou plusieurs<br />

mesures préventives qui empêchent<br />

l’apparition du danger. <strong>Un</strong>e mesure<br />

préventive peut servir à couvrir l’apparition<br />

d’un ou de plusieurs dangers.<br />

A ce stade du système HACCP,<br />

on ne peut pas encore décider si<br />

une étape est ou n’est pas un point<br />

critique de contrôle (CCP).<br />

On peut faire une subdivision des<br />

différentes sortes de dangers en<br />

différents groupes :<br />

1. Dangers microbiologiques : contamination<br />

avant livraison des matières<br />

premières, contamination après<br />

livraison des matières premières,<br />

survie des micro-organismes, multiplication<br />

des micro-organismes ;<br />

2. Dangers chimiques : contamination<br />

avant livraison des matières premières,<br />

contamination après livraison<br />

des matières premières, utilisation<br />

de matériaux toxiques (chimiques) ;<br />

3. Dangers physiques : contamination<br />

avant livraison des matières premières,<br />

contamination après livraison<br />

Partie 10<br />

Dr Mounir DIOURI,<br />

Directeur du Laboratoire Qualilab international<br />

et Expert en IAA<br />

direction@qualilabinternational.com<br />

www.qualilabinternational.com<br />

des matières premières.<br />

L’ensemble des catégories de dangers,<br />

énumérées ci-dessus, doivent<br />

être absolument prises en considération.<br />

L’analyse des dangers doit être<br />

réalisée pour absolument toutes les<br />

étapes élémentaires de la production.<br />

Le meilleur instrument pour la<br />

réaliser est le diagramme de fabrication<br />

; on passera ainsi en revue<br />

toutes les étapes élémentaires du<br />

processus.<br />

Il est important dans l’analyse des<br />

dangers liée au système HACCP de<br />

ne pas mélanger l’aspect sécurité<br />

des produits et l’aspect qualité des<br />

produits ; on ne s’intéresse qu’à l’aspect<br />

qualité hygiénique des produits.<br />

Cette analyse peut être menée via<br />

la méthode des 5M ou diagramme<br />

d’Ishikawa. Cette méthode est une<br />

démarche qui permet d’identifier les<br />

causes possibles d’un problème ou<br />

un défaut. Ceci va permettre d’agir<br />

sur ces causes pour corriger le défaut<br />

en mettant en place les actions<br />

correctives appropriées. Pour rappel,<br />

les 5M sont les 5 sources de contamination<br />

possibles (milieu - matières<br />

- matériel- main d’oeuvre - méthode).<br />

On pourra donc utiliser pour chaque<br />

type de danger une des cinq sources<br />

potentielles de contamination. Ceci<br />

permet de passer en revue systématiquement<br />

chaque point susceptible<br />

d’entraîner l’apparition d’un danger.


Crédit photo Renata Horvat<br />

Aller dans le détail<br />

Pour une analyse des dangers<br />

la plus complète et la plus fiable<br />

possible, il faut prendre les matières<br />

premières une à une et non pas<br />

les étudier en grandes catégories.<br />

Par exemple, il ne faut pas étudier<br />

le risque lié aux épices, mais l’étudier<br />

épice par épice : poivre, noix<br />

de muscade, curcuma, etc. Les<br />

risques lies aux épices ne sont pas<br />

forcements identiques, il peut y avoir<br />

certaines nuances liées par exemple<br />

à l’origine, au conditionnement,<br />

au traitement subi (stérilisation ou<br />

pas), etc. Idem pour les additifs, les<br />

viandes, etc.<br />

Il en va de même pour les bonnes<br />

pratiques d’hygiène : celles-ci doivent<br />

être détaillées, que ce soit en<br />

termes d’apparition de dangers ou<br />

de mesures préventives. Le terme<br />

«application de BPH» en mesures<br />

préventives est beaucoup trop vaste,<br />

de même que le terme «mauvaises<br />

pratiques d’hygiène» en cas d’apparition<br />

de dangers !<br />

Il est important au fur et à mesure de<br />

l’analyse des dangers et de l’association<br />

des mesures préventives<br />

de mettre celles-ci en place sur le<br />

terrain. Rien ne sert d’écrire des<br />

mesures qui ne pourront pas forcement<br />

être applicables en pratique.<br />

Ces mesures préventives doivent<br />

être mises en place le plus rapidement<br />

possible pour pouvoir continuer<br />

l’étude HACCP et donc l’identification<br />

des points critiques de contrôle<br />

ou de maîtrise (CCP).<br />

Focus<br />

QHS<br />

Programme d’autocontrôle et HACCP selon la loi marocaine<br />

1-10-08 du 11 février 2010, portant promulgation de la loi N° 28-<br />

07 relative à la sécurité sanitaire des produits alimentaires :<br />

• Chapitre IV : Des conditions et exigences d’hygiène et de salubrité générales<br />

pour les établissements ou entreprises du secteur alimentaire et du secteur de<br />

l’alimentation animale soumis à l’agrément sur le plan sanitaire<br />

Article 13: Pour bénéficier de l’agrément sur le plan sanitaire, les établissements et<br />

entreprises du secteur alimentaire doivent mettre en place un programme d’autocontrôle<br />

basé sur les principes du système de l’analyse des risque et la maîtrise des<br />

points critiques (HACCP) et répondre aux exigences d’hygiène et de salubrité générales<br />

requises visées à l’article 11 du présent décret et aux exigences spécifiques<br />

fixées par arrêtés de l’autorité gouvernementale <strong>chargé</strong>e de l’agriculture relatives:<br />

- au marquage de salubrité et d’identification sanitaire des produits alimentaires ;<br />

- à la nature de leurs activités;<br />

- à leur taille ;<br />

- à leur situation dans des régions soumises à des contraintes géographiques particulières<br />

;<br />

- à l’utilisation de méthodes de production traditionnelles.<br />

• & Chapitre IX: De la traçabilité, retrait et ou rappel des produits<br />

Article 30: Le programme d’autocontrôle, visé à l’article 9 de la loi 28-07 sus visée,<br />

à mettre en place par les établissements et entreprises du secteur alimentaires et<br />

du secteur de l’alimentation animale doit être basé sur les principes du système de<br />

l’analyse des risque et la maîtrise des points critiques (HACCP ou tout autre système<br />

équivalent permettant d’atteindre les mêmes objectifs).<br />

Analyse des dangers selon l’ISO 22000 (Chapitres 7.3 & 7.4)<br />

• 7.3 Étapes initiales permettant l’analyse des dangers<br />

• 7.3.1 Généralités<br />

Toutes les informations pertinentes pour la réalisation de l’analyse des dangers doivent<br />

être collectées, conservées, mises à jour et documentées. Les enregistrements<br />

doivent être conservés…<br />

• 7.3.3 Caractéristiques du produit<br />

7.3.3.1 Matières premières, ingrédients et matériaux en contact avec le produit<br />

Toutes les matières premières, les ingrédients et les matériaux en contact avec le<br />

produit doivent faire l’objet d’une description documentée dans la mesure des besoins<br />

de la réalisation de l’analyse des dangers (voir en 7.4), contenant des informations<br />

relatives aux points suivants, selon ce qui convient:<br />

a) les caractéristiques biologiques, chimiques et physiques;<br />

b) la composition des ingrédients composés y compris les additifs et les auxiliaires<br />

technologiques;<br />

c) l’origine;<br />

d) la méthode de production;<br />

e) les méthodes de conditionnement et de livraison;<br />

f) les conditions de stockage et la durée de vie;<br />

g) la préparation et/ou la manutention avant l’utilisation ou la transformation;<br />

h) les critères d’acceptation pour la sécurité des denrées alimentaires ou les spécifications<br />

des matériaux achetés et des ingrédients, selon leurs usages prévus.<br />

L’organisme doit identifier les exigences légales et réglementaires en matière de<br />

sécurité des denrées alimentaires associées aux éléments mentionnés ci-avant.<br />

Les descriptions doivent être mises à jour, notamment lorsque cela est exigé, conformément<br />

à 7.7.<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 37 15 Oct. - 15 Nov. 2011 47


Marchés<br />

Percée relevée<br />

pour les épices conditionnées<br />

3 à 5%, c’est la maigre part des épices conditionnées sur le marché. Pour autant, l’essor du commerce<br />

moderne et les exigences des consommateurs poussent les produits dans le caddie. Tour de linéaire<br />

coloré d’un marché relevé.<br />

Anne-Sophie COLLY<br />

«<br />

Le Maroc consomme 26.000<br />

tonnes d’épices/an. Nous<br />

sommes parmi les premiers<br />

consommateurs au monde<br />

du fait de leur importance dans la<br />

cuisine marocaine », indique Driss<br />

Terrab, Directeur du Développement<br />

de Tradipal, dont la famille est dans<br />

les épices depuis 1890. Créée en<br />

1987, Tradipal a impulsé la marque<br />

Oncle Sam avant de racheter son<br />

concurrent Gaya en 2008 ; Gaya<br />

qui tire son nom de la première<br />

région productrice d’épices en Inde.<br />

Le spécialiste évalue le marché à<br />

1,5 milliard de Dirhams, quand le<br />

baromètre Euromonitor estime le<br />

segment des herbes et épices à 66,1<br />

millions de Dirhams en 2010. Pour<br />

Driss Terrab, « les épices conditionnées<br />

représentent entre 3 et 5% de<br />

la consommation. Le reste se vend<br />

en vrac ». Quelle que soit leur forme,<br />

le palmarès reste le même. « Plus de<br />

62% de la consommation concerne<br />

48<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 37 15 Oct. - 15 Nov. 2011<br />

le piment doux moulu, le poivre, le<br />

cumin, le gingembre, la cannelle<br />

et le curcuma.» affirme encore ce<br />

spécialiste.<br />

Croissance discrète<br />

mais réelle des épices<br />

conditionnées<br />

D’après Euromonitor, le marché<br />

des sauces, assaisonnements et<br />

condiments au Maroc est en croissance<br />

depuis plusieurs années. Il a<br />

progressé de 2% en volume et 4%<br />

en valeur en 2010. Concentré, purée<br />

de tomate et mayonnaise arrivent en<br />

tête des volumes. De leur côté, les<br />

ventes d’herbes et d’épices conditionnées<br />

se placent en 4 ème position<br />

avec 1.192,2 tonnes. Selon le panel,<br />

Rosana domine le marché, suivi de<br />

Somafaco et Mc Cormick sous la<br />

marque Ducros, n°1 mondial et n°2<br />

en Europe. Surprise du baromètre :<br />

Gaya n’y apparaît pas. <strong>Un</strong> classement<br />

qui ne correspond pas au<br />

constat empirique en linéaire. Dans<br />

les rayons de la distribution moderne,<br />

la marque se taille la part<br />

du lion, talonnée par Ducros. Son<br />

directeur, Driss Terrab revendique<br />

pour sa part 500.000 flacons par an<br />

et un positionnement clair : l’accessibilité<br />

- 6,50 Dh prix d’entrée. Pour<br />

Hicham Hmitti, Chef de Groupe<br />

achat produit frais chez Label’Vie<br />

- Carrefour – Metro, « la marque An-<br />

Naim fait partie des leaders parmi les<br />

épices haut de gamme (…) », une<br />

marque également absente du panel<br />

Euromonitor. « On évolue aussi vite<br />

que le marché, à + 10% par an. Les<br />

classiques qu’on trouve dans une<br />

cuisine connaissent une croissance<br />

à deux chiffres », explique de son<br />

côté la Responsable marketing<br />

d’Atlantic Foods, distributeur exclusif<br />

des produits Ducros, célèbre marque<br />

rachetée en 2000 par le groupe Mc<br />

Cormick. « Nous nous adressons<br />

plutôt aux CSP A et B. Dans les<br />

cuisines, il y a de plus en plus de<br />

flacons Ducros. Le consommateur<br />

apprécie le conditionnement en verre<br />

pour son côté pratique. Il achète la<br />

marque et la qualité », souligne-t-on<br />

chez Atlantic Foods.<br />

90% des épices en vrac ne<br />

répondent pas aux normes<br />

Au bénéfice des épices conditionnées :<br />

la garantie qualité. « La mouture, le<br />

taux d’humidité, le pouvoir colorant,<br />

les critères dans l’élaboration des<br />

normes sont nombreux. Au Maroc<br />

90% des épices vendues en vrac n’y<br />

répondent pas. Le poivre en vrac est<br />

souvent mélangé à de la coriandre<br />

ou à du sorgho…», poursuit le Directeur<br />

du Développement de Tradipal<br />

qui a fait de la qualité un levier de<br />

son positionnement via la mention<br />

« Saveur 100% naturelle ».<br />

Le succès des épices conditionnées<br />

rend compte d’une exigence nouvelle<br />

de transparence sur ces produits.<br />

« En moulin, en grains, moulu, frais,<br />

blanc, noir, gris, en pot ou en sachet,<br />

la gamme de poivre marche très<br />

bien. Le poivre s’utilise dans tous<br />

les plats, en salade en viande »,<br />

poursuit-on chez Atlantic Foods qui<br />

commercialise plus de 90 références<br />

Ducros au Maroc. Pour convaincre le<br />

plus grand nombre, Tradipal a introduit<br />

des flacons en PET et développé<br />

une double sécurité : l’opercule<br />

en plastique et le clip à l’ouverture.<br />

« Il s’agit d’apporter plus de confian-


Produit - Distribution - Design - Lancements - Nutrition<br />

ce au consommateur », souligne-ton.<br />

A côté de la qualité, le critère prix<br />

reste déterminant.<br />

Le sachet rend le produit<br />

plus accessible<br />

Vendre plus sur un marché porteur<br />

face à la concurrence du vrac, tel<br />

est le défi. Afin d’élargir le bassin de<br />

consommateurs, Mc Cormick a lancé<br />

en 2009 une gamme de sachets<br />

Ducros dédiée aux grands classiques<br />

de la cuisine maghrébine dans<br />

l’ensemble de la région. Des mélanges<br />

(poulet, grillade…), ail semoule,<br />

cannelle, curcuma, au total une<br />

vingtaine de références, « les plus<br />

fortes rotations », confie la Responsable<br />

marketing. Objectif : « offrir<br />

le meilleur produit au meilleur prix,<br />

conserver et garantir les saveurs<br />

et les couleurs. Le sachet rend le<br />

produit plus accessible », indiquet-on<br />

encore. Sur le marché, toutes<br />

marques confondues, les prix démarrent<br />

à 9 Dirhams.<br />

Terroir et exotisme<br />

dans les assiettes<br />

Circulation des hommes et des produits<br />

oblige, la plupart des marques<br />

ont introduit dans leurs gammes les<br />

classiques des cuisines du monde<br />

entier. « Les mélanges marchent<br />

aussi très bien. On est sur une<br />

cuisine non plus seulement marocaine<br />

mais aussi asiatique, italienne,<br />

indienne. C’est une tendance inter-<br />

nationale. Ducros<br />

va continuer à se<br />

développer dans<br />

ce sens avec de<br />

nouvelles saveurs<br />

», poursuit<br />

la Responsable<br />

marketing d’Atlantic<br />

Foods. Même<br />

tendance chez Tradipal. Lancée fin<br />

2009, la gamme « saveurs » se fraie<br />

un chemin à côté des étoiles filantes<br />

de la cuisine marocaine. Elle comprend<br />

des mélanges traditionnels<br />

hérités de recettes ancestrales, tels<br />

le ras-el-hanout marocain ou le curry<br />

indien. Ailleurs, la marque se positionne<br />

également sur les marchés<br />

ethniques européens.<br />

Les produits asiatiques connaissent<br />

eux aussi une forte croissance<br />

depuis deux ans. « La demande a<br />

progressé. Nos conserves et condiments<br />

asiatiques connaissent une<br />

croissance à deux chiffres », indique<br />

Xavier Navarre, Directeur Commercial<br />

de Jessy Diffusion, importateur<br />

de produits et condiments asiatiques.<br />

« C’est un marché en devenir, car il y<br />

a une forte demande sur les produits<br />

à sushis de la part des restaurants.<br />

Nous commercialisons par exemple<br />

la marque Kikkoman, le haut de<br />

gamme de la sauce au soja, produite<br />

avec du soja pur et brassée selon<br />

un process traditionnel. Au-delà, la<br />

demande a aussi gagné les consommateurs<br />

marocains qui aiment tester<br />

Produit<br />

de nouvelles saveurs et sont friands<br />

de nouveautés », poursuit Xavier Navarre.<br />

D’après Euromonitor, les sauces<br />

à base de soja devraient ainsi<br />

enregistrer une croissance annuelle<br />

moyenne en volume de 14% d’ici<br />

2015, contre seulement 6% pour les<br />

sauces destinées aux pâtes. « Les<br />

consommateurs chercheront à reproduire<br />

l’expérience de restauration<br />

rapide à la maison en utilisant des<br />

condiments comme le ketchup, la<br />

mayonnaise et la moutarde, boostant<br />

ainsi la croissance de ces produits »,<br />

indique également le rapport.<br />

Pour les herbes et les épices, Euromonitor<br />

annonce une croissance de<br />

21% en volume et de 23% en valeur<br />

à l’horizon 2015. <strong>Un</strong>e baisse de prix,<br />

liée à l’arrivée de nouveaux acteurs<br />

domestiques dans le cadre de stratégies<br />

de diversification de produits est<br />

aussi programmée. Chez les opérateurs,<br />

la confiance est de mise.<br />

« Nous en sommes au début, mais le<br />

secteur se développe avec l’élargissement<br />

du commerce moderne au<br />

Maroc », conclut Driss Terrab.<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 37 15 Oct. - 15 Nov. 2011 49


Marchés Produit<br />

Fiche Marché<br />

La grenade<br />

La grenade (Punica granatum L.) est le fruit du grenadier, appartenant à la famille des Punicacées. En forme de<br />

pomme, la grenade est un fruit de couleur allant du vert au rouge orange et dont le diamètre peut atteindre<br />

10 cm. Elle renferme près de 400 graines enveloppées d’une pulpe grenat juteuse, sucrée et sensiblement<br />

acidulée. Elles sont séparées par une membrane jaunâtre qui garde un goût amer. Sur le plan nutritionnel, la<br />

grenade est concentrée en minéraux dont le potassium et le fer, et est riche en vitamines C et B6.<br />

Sarah OUSAID<br />

Historique<br />

Considéré comme symbole de<br />

beauté et de fertilité, le grenadier a<br />

été cultivé dans l’ancienne Egypte<br />

puis propagé par les Grecs et par<br />

d’autres civilisations du pourtour de<br />

la méditerranée. La grenade était<br />

notamment emportée dans les caravanes<br />

traversant le désert où son jus<br />

désaltérant était très apprécié.<br />

Production<br />

Parmi les producteurs de grenade<br />

au monde, citons les plus grands, à<br />

savoir la Tunisie, la Turquie, le Maroc,<br />

l’Egypte, l’Espagne, Israël, l’Iran, l’Inde<br />

et l’Afghanistan. Presque exclusivement<br />

destinés au marché intérieur,<br />

les fruits sont très peu exportés.<br />

Au Maroc, la culture du grenadier<br />

s’étale sur une superficie de 3.827<br />

50<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 37 15 Oct. - 15 Nov. 2011<br />

ha et la production est estimée à<br />

45.900 T. Il existe deux groupes de<br />

variétés :<br />

• Les grenades consommées en<br />

frais : les grenades rouges et jaunes<br />

sélectionnées à Marrakech, le Zhéri<br />

précoce, le Zhéri d’automne, le Kharazi<br />

de Bzou, le Mesri de Meknès et<br />

Laaroussi de Fès. Ces variétés présentent<br />

des pépins souvent rouges,<br />

juteux et tendres.<br />

• Les grenades acides à pépins durs<br />

destinées à la transformation, dont<br />

une sélection de variétés a été installée<br />

à la station d’Ahl Souss à Beni<br />

Mellal. On distingue, par ordre croissant<br />

d’acidité : Wonderful, Negro,<br />

Monstruso, Dwarf semi evergreen.<br />

Récolte<br />

La récolte a lieu avant la maturité<br />

complète du fruit qui se traduirait par<br />

son éclatement. Elle est effectuée<br />

lorsque l’écorce de la grenade se<br />

colore en jaune clair. Les producteurs<br />

reconnaissent une grenade<br />

mûre au son métallique qu’elle émet<br />

au toucher d’un objet dur. 135 à<br />

165 jours séparent généralement la<br />

floraison de la récolte. En moyenne,<br />

un plant produit 100 fruits par récolte<br />

et la rentabilité économique est de<br />

10 à 12 ans.<br />

Conservation<br />

Les grenades se montrent susceptibles<br />

à la perte d’eau lors de leur<br />

conservation. Il est donc recommandé<br />

que les fruits soient entreposés à<br />

une température de 4,5°C dans une<br />

humidité relative de 80 à 85%. Ainsi,<br />

ils pourront être stockés jusqu’à 6<br />

mois sans altération.<br />

Conseil consommateur<br />

Au moment de choisir les grenades,<br />

privilégiez celles dont<br />

l’épiderme vire du brun orangé<br />

au rouge. Plus le fruit est lourd,<br />

plus la pulpe est juteuse. L’écorce<br />

doit être exempte de brunissures,<br />

bien lisse et brillante.<br />

Petite astuce : Découpez la<br />

grenade en quartiers et immergez<br />

les dans un bol d’eau fraiche. Les<br />

grains, libérés avec les doigts,<br />

coulent dans le fond du bol et la<br />

membrane de la grenade flotte à<br />

la surface. Résultat : des grains<br />

de grenade frais à consommer<br />

directement ou dans une recette !


<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 37 15 Oct. - 15 Nov. 2011 51


Marchés<br />

Des saveurs du Maroc<br />

sur le marché américain<br />

Washington - Le chemin qui mène aux plus grandes chaînes de supermarchés du monde<br />

commence dans les petites exploitations agricoles de l’une des régions les plus pauvres du Maroc.<br />

Jeff BARON<br />

• Matt Nussbaum s’est entretenu avec des producteurs marocains sur la possibilité<br />

d’introduire des bols de sauce tajine sur le marché américain. Suite à son importation,<br />

elle est maintenant connue sous le nom cous-cous sauce.<br />

Ce chemin traverse l’histoire<br />

de la cuisine marocaine,<br />

passe par des études de<br />

pré-commercialisation aux<br />

États-<strong>Un</strong>is et par la bureaucratie<br />

des deux pays. Ses voyageurs font<br />

aussi escale dans le grand centre<br />

d’expositions de Washington où les<br />

acheteurs de spécialités alimentaires<br />

convergent du monde entier dans<br />

l’espoir de trouver les marchandises<br />

qui tiendront la vedette dans leurs<br />

magasins.<br />

C’est là que Matt Nussbaum et Ray<br />

Tavana invitent les passants à goûter<br />

des tajines marocains. Ces ragoûts<br />

sont cuits dans un ustensile traditionnel,<br />

un plat de cuisson creux surmonté<br />

d’un couvercle conique. Ce sont<br />

les saveurs de Marrakech - olives,<br />

oignons, ail, citron et épices - que<br />

l’on trouve ici, à Washington, dans<br />

un pot en verre, sans avoir besoin de<br />

passer des heures à cuire un tajine à<br />

l’étouffée.<br />

MM. Nussbaum et Tavana sont<br />

responsables de la commercialisation<br />

52<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 37 15 Oct. - 15 Nov. 2011<br />

aux États-<strong>Un</strong>is de<br />

quatre sauces pour<br />

tajines fabriquées<br />

par la société Tajini<br />

au Maroc, et l’exposition<br />

Summer<br />

Fancy Food Show<br />

à Washington leur<br />

a donné un bon<br />

lancement. A sa<br />

fermeture, des<br />

acheteurs s’étaient<br />

engagés à acquérir<br />

une grande partie<br />

de la première livraison,<br />

tandis que<br />

Whole Foods, le<br />

géant des supermarchés<br />

bio aux<br />

États-<strong>Un</strong>is et en Grande-Bretagne,<br />

avait exprimé un intérêt éventuel.<br />

En outre, a déclaré M. Nussbaum,<br />

les entreprises marocaines pourront<br />

donner suite à ces bonnes affaires<br />

en proposant d’autres produits et tirer<br />

parti de l’accord de libre-échange<br />

conclu entre leur pays et les États-<br />

<strong>Un</strong>is.<br />

Ne pas se contenter de<br />

vendre ce que l’on produit<br />

« À mon avis, l’aspect le plus important<br />

de ces sauces est l’exemple<br />

qu’elles offrent. Cela incite les Marocains<br />

à élargir leur façon «souk» de<br />

voir les choses qui consiste simplement<br />

à vouloir vendre leurs produits<br />

sur le marché local », a expliqué M.<br />

Nussbaum. « Voici un homme [dit-il<br />

en parlant de Jamil Benhassain, le<br />

fondateur de l’entreprise Tajini], qui<br />

a pris tout une année pour créer la<br />

recette, comprendre les détails de la<br />

commercialisation et établir des relations<br />

avec un Américain qui puisse<br />

l’aider. C’est un exemple d’innovation<br />

couronnée de succès et c’est ce qu’il<br />

faut pour entrer sur le marché. »<br />

Avant d’être <strong>chargé</strong> de la commercialisation<br />

des sauces, M. Nussbaum<br />

avait travaillé pour un sous-traitant<br />

de l’Agence des États-<strong>Un</strong>is pour le<br />

développement international (USAID)<br />

et pour le Morocco Economic Competitiveness<br />

Program (Programme<br />

pour la compétitivité économique<br />

marocaine), dont la mission est d’accroître<br />

les exportations marocaines<br />

vers les États-<strong>Un</strong>is tout en réduisant<br />

la pauvreté dans deux régions du<br />

pays, Doukkala-Abda, sur la côte<br />

atlantique, et la région orientale du<br />

nord-est. M. Nussbaum explique que,<br />

souvent, les producteurs marocains à<br />

faible coût ne sont pas concurrentiels<br />

sur le marché américain, du fait de<br />

la proximité de producteurs d’autres<br />

pays dans la même catégorie, notamment<br />

le Mexique. Conscient du<br />

marché potentiel pour les produits alimentaires<br />

transformés, M. Nussbaum<br />

conseille aux Marocains « de récolter<br />

les spécificités de leur cuisine plutôt<br />

que leurs champs ».<br />

L’entreprise Tajini s’y était déjà attelée.<br />

M. Benhassain avaient utilisé les<br />

recettes de tajine de sa belle-mère<br />

pour fabriquer des sauces qu’achetaient<br />

les familles marocaines, trop<br />

occupées de nos jours pour faire la<br />

cuisine à partir de zéro. Pour devenir<br />

admissible à l’octroi d’un don<br />

de l’USAID qui lui permettrait de<br />

vendre les sauces aux États-<strong>Un</strong>is,<br />

le fondateur de Tajini a commencé<br />

à fabriquer ses sauces avec les<br />

produits agricoles de Doukkala-Abda.<br />

Les exploitants participant au projet<br />

sont tenus de respecter des normes<br />

très strictes visant à garantir la<br />

qualité requise pour tous les produits<br />

importés aux États-<strong>Un</strong>is. Puis, sur la


Produit - Distribution - Design - Lancements - Nutrition<br />

miner les durées de conservation<br />

des sauces. Plus rien<br />

d’écrit en arabe ou en français<br />

sur l’emballage ; plus de petits<br />

caractères. Et même le nom a<br />

été changé : au lieu de Sauce<br />

Tajini, c’est aujourd’hui « Cous<br />

Cous Sauce ». Beaucoup<br />

d’Américains, explique M.<br />

Nussbaum, ne savent pas ce<br />

qu’est un tajine ; en revanche,<br />

le couscous leur est familier.<br />

« Quand j’ai proposé la<br />

nouvelle marque aux respon-<br />

• Selon Khalid Lefnaoui, un spécialiste des échanges commersables<br />

marocains », révèle<br />

ciaux, le Morocco Economic Competitiveness Program met<br />

M. Nussbaum, « ils étaient<br />

au point un certain nombre de produits alimentaires destinés à<br />

scandalisés ». Mais il les a<br />

l’exportation aux États-<strong>Un</strong>is.<br />

convaincus en expliquant<br />

base d’une étude de pré-commercia- « que le seul problème serait de voir<br />

lisation, l’emballage a lui aussi été les pots de sauce tajine languir sous<br />

transformé.<br />

la poussière dans un supermarché<br />

parce que personne ne sait ce que<br />

<strong>Un</strong> emballage<br />

c’est. Cela n’aiderait aucunement les<br />

complètement revu<br />

agriculteurs ».<br />

Il comporte maintenant un tableau de Selon l’expert en échanges commer-<br />

renseignements nutritionnels conforciaux Khalid Lefnaoui, les sauces<br />

me aux règles américaines, et des sont un bon exemple de ce que le<br />

tests ont été effectués pour déter- Morocco Economic Competitiveness<br />

Distribution<br />

Program, à Rabat, vise à réaliser :<br />

améliorer le climat des affaires,<br />

aider les petits agriculteurs dans les<br />

régions pauvres du pays et renforcer<br />

la main-d’œuvre marocaine. Le projet<br />

Tajini, explique-t-il, donne du travail à<br />

200 exploitants agricoles, notamment<br />

de nombreuses femmes dont les<br />

époux sont allés chercher un emploi<br />

en ville. Et d’après M. Lefnaoui, ce<br />

chiffre devrait se multiplier par deux.<br />

Cet article s’inscrit dans une série<br />

consacrée aux entreprises du<br />

Moyen-Orient et d’Afrique du Nord<br />

qui ont participé au salon culinaire<br />

« Summer Fancy Food Show », tenu<br />

à Washington du 10 au 12 juillet<br />

2011.<br />

Il est publié par le Bureau des programmes<br />

d’information internationale<br />

du département d’État des États-<br />

<strong>Un</strong>is (http://iipdigital.usembassy.<br />

gov/iipdigital-fr/index.html). Ce site<br />

présente des informations sur la<br />

politique étrangère ainsi que sur la<br />

société et la culture américaines.<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 37 15 Oct. - 15 Nov. 2011 53


Marchés Produit<br />

Masculin<br />

Féminin<br />

On l’imaginait disparue, témoin d’un autre temps et supprimée<br />

au nom d’un principe d’égalité ou de modernité. La distinction<br />

homme - femme, premier critère de segmentation de l’histoire<br />

du marketing, refait surface.<br />

Véritable reflet de l’évolution<br />

de notre société, ce retour à<br />

la segmentation était inéluctable.<br />

Évolution des mœurs<br />

oblige, la position des genres (féminin<br />

– masculin) dans nos cultures est un<br />

critère indispensable à prendre en<br />

compte dans la réalité des marchés.<br />

Lorsque Coca-Cola nous a annoncé<br />

l’arrivée de son Coca Zero, il ne manqua<br />

pas de nous signifier que son<br />

dernier-né était plus spécifiquement<br />

destiné aux hommes. En mai dernier,<br />

Pepsi répliquait avec son Pepsi Light.<br />

<strong>Un</strong> Pepsi aux couleurs «très fille»<br />

(comprenez : une étiquette et un bouchon<br />

roses...) et aux contenus revus<br />

à la baisse : des canettes de 25 centilitres<br />

au lieu des traditionnelles 33<br />

cl. Forcément, une fille ça boit moins<br />

qu’un garçon…c’est bien connu. Mais<br />

le très actuel engouement marketing<br />

pour la re-sexualisation des linéaires<br />

ne devait pas s’arrêter là…<br />

En 2007, le groupe alimentaire<br />

français Danone s’est associé à la<br />

marque de prêt à porter Quinze de<br />

l’ancien international de rugby Serge<br />

Blanco pour lancer une gamme de<br />

boissons « Quinze de Volvic ». <strong>Un</strong><br />

produit qui se veut être « la première<br />

gamme de boissons entièrement<br />

54<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 37 15 Oct. - 15 Nov. 2011<br />

dédiée aux hommes », Coupe du<br />

monde de rugby oblige. Elle comprend<br />

une eau minérale naturelle<br />

et deux boissons aromatisées. Le<br />

design, support commercial incontournable<br />

de cette segmentation, agit<br />

comme un levier permettant aux deux<br />

genres de s’identifier dans leurs actes<br />

d’achat respectifs.<br />

Après des années de<br />

moindre différenciation<br />

sexuelle et de<br />

«métrosexuelle-attitude»,<br />

tout est donc rentré dans<br />

l’ordre. Chacun chez soi.<br />

Les observateurs attentifs qui passent<br />

par le Lafayette VO, espace dédié<br />

à la mode jeune, auront même pu<br />

observer que des stickers homme<br />

- femme ont été placés au sol pour<br />

aider les acheteurs à se repérer dans<br />

l’offre. C’est dire. Quant au nouveau<br />

BHV Homme ouvert en mars 2007,<br />

il s’affirme carrément comme « le<br />

premier lieu de vie et de mode conçu<br />

pour tous les hommes » dixit « BHV<br />

News ». Et il ne lésine pas sur les<br />

moyens : alors que les magazines<br />

s’accordent tous pour présenter un<br />

homme épris de modernité, accessoirisé<br />

des pieds à la tête au nom de<br />

l’expression, enfin libérée,<br />

de sa part de féminité<br />

; quand il s’agit de<br />

concevoir ce qui est<br />

censé être son magasin<br />

de prédilection, ce<br />

sont brusquement tous<br />

les poncifs et clichés<br />

de la masculinité<br />

qui sont convoqués.<br />

Barbier rétro, briques<br />

apparentes pour « l’esprit<br />

manufacture », ambiance<br />

de club anglais<br />

Nicolas Chomette,<br />

Directeur Général de Team Créatif<br />

nicolas.chomette.bender@team-creatif.com<br />

www.team-creatif.com<br />

à coups de fauteuils,<br />

vieux livres en cuir et<br />

têtes de cerf...<br />

Comment interpréter<br />

cette segmentation<br />

homme – femme ?<br />

Est-ce la réalité des<br />

évolutions sociales<br />

qui nous y a<br />

conduits, ou bien la<br />

perpétuelle volonté<br />

commerciale des<br />

grandes entreprises<br />

à créer le besoin<br />

chez son consommateur ?<br />

Cerner la segmentation<br />

des genres pour mieux la<br />

contrôler<br />

Bien que certaines marques travaillent<br />

sur la segmentation de leur<br />

offre, d’autres s’appliquent à les rendre<br />

polyvalentes. La barre chocolatée<br />

Mars en est un bon exemple ; lancée<br />

en 1951, elle est restée inchangée<br />

pendant 56 ans. C’est en 2007 que<br />

Mars lance sa nouvelle recette Cœur<br />

Fondant, plus fine, plus légère, plus<br />

séduisante. <strong>Un</strong>e révolution pour<br />

la marque, accompagnée par un<br />

battage publicitaire et la refonte de<br />

son design packaging (+10% d’augmentation<br />

des ventes en 1 an, +40%<br />

de chiffre d’affaires sur deux ans). La<br />

barre Mars, jusqu’alors très masculine,<br />

séduit un public plus large et<br />

sensibilise la gente féminine à cette<br />

nouvelle alternative.<br />

On a connu la période de féminisation<br />

de l’offre (les années quatre-vingtdix),<br />

voici celle de sa re-sexualisation,<br />

preuve qu’il n’y a pas que pour vivre<br />

en société que les points de repère<br />

sont utiles. Pour consommer aussi.


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dégustations dans son laboratoire d’analyses<br />

sensorielles.<br />

Nous cherchons actuellement à recruter<br />

des consommateurs pour répondre aux<br />

besoins de nos clients. Si vous souhaitez<br />

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<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 37 15 Oct. - 15 Nov. 2011 55


Marchés<br />

Dalia Couscous complet<br />

Couscous complet à la<br />

semoule de blé dur, riche en<br />

fibres naturelles.<br />

Fabricant : Dalia Corp<br />

- Semoule complète de blé<br />

dur.<br />

- Epicerie.<br />

- Poids: 1 kg.<br />

Yog + Actif Bifidus<br />

Yaourt brassé aux morceaux<br />

de fruits et au bifidus.<br />

Fabricant : Le Bon Lait<br />

- Lait entier, sucre, préparations<br />

de fruits, poudre<br />

de lait écrémé, amidon,<br />

ferments lactiques spécifiques,<br />

probiotiques (bifidus).<br />

- Références : figue céréales,<br />

mangue gousse de<br />

vanille.<br />

- Crémerie.<br />

- Poids: 110 g.<br />

- Prix : 2,50 Dh.<br />

56<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 37 15 Oct. - 15 Nov. 2011<br />

Tassorte<br />

Petits maquereaux à l’huile de soja.<br />

Fabricant : Société Sardinière Marocaine<br />

Samara<br />

- Petits maquereaux, huile de soja, sel.<br />

- Références : huile de soja, sauce tomate,<br />

piment.<br />

- Epicerie.<br />

- Poids: 125 g.<br />

La Hollandaise Cheddar<br />

Fromage fondu en 8 portions<br />

au goût de Cheddar, riche<br />

en calcium et en vitamines.<br />

Edition limitée.<br />

Fabricant : Margafrique<br />

- Eau, fromages (Cheddar),<br />

beurre, poudre de lait<br />

écrémé, protéines de lait, sels<br />

de fonte (E450, E341, E452).<br />

- Epicerie.<br />

- Prix : 9,95 Dh.<br />

Scandimar «Trio Canapés de la Mer»<br />

Assortiment de 3 mousses ou pâtés de la mer pour tartines, toasts,<br />

sandwiches et entrées froides : mousse de crabe, mousse<br />

de crevette, pâté de saumon.<br />

Fabricant : Scandimar<br />

- Mousse de crabe : poisson, huile végétale, eau, protéines,<br />

arômes, sel.<br />

- Mousse de crevette : poisson, huile végétale, eau, protéines,<br />

arômes, maltodextrine, sel.<br />

- Pâté de saumon : saumon, poisson, huile végétale, eau, protéines,<br />

amidon, sel.<br />

- Epicerie.<br />

- Poids net : 3 x 40 g.<br />

- Prix : 45,85 Dh.<br />

Maroc<br />

C’Bon 0%<br />

Boisson instantanée sans<br />

sucre arôme orange aux<br />

vitamines A et C.<br />

Fabricant : Inducaf<br />

- Epaississant<br />

:<br />

gomme<br />

arabique<br />

(E412),<br />

antiagglomérants<br />

:<br />

phosphate<br />

tricalcique<br />

(E341), dioxydes de silicium<br />

(E551), édulcorants : aspartame<br />

(E951), cyclamate de<br />

sodium (E952), acesulfame<br />

K (E950), saccharine (E954),<br />

correcteur d’acidité : citrate<br />

de sodium (E331), acidifiant :<br />

acide citrique (E330), colorants<br />

: jaune orangé (E110),<br />

tartrazine (E102), dioxyde de<br />

titane (E171), (E161g), arôme<br />

orange, vitamines : A et C.<br />

- Boissons.<br />

- Poids : 12,5 g.<br />

- Prix : 2 Dh.<br />

Valencia Nectar Orange<br />

Jus à base de concentré de jus de<br />

fruits sans conservateurs ni colorants,<br />

dans un emballage pratique avec une<br />

paille.<br />

Fabricant : Agro Juice Processing<br />

- Jus d’orange (teneur en fruits de<br />

50% minimum), eau, sucre, acide<br />

citrique.<br />

- Références : ananas, orange, pêche.<br />

- Boissons.<br />

- Volume : 200 ml.<br />

- Prix : 3,20 Dh.<br />

La Vache qui rit Light<br />

Fromage fondu allégé dans<br />

un nouveau packaging.<br />

Fabricant : Fromageries Bel<br />

- Lait écrémé reconstitué,<br />

fromages, protéines de lait,<br />

sels de fonte (E450, E452,<br />

E330), matière grasse<br />

lactique, sel, épaississants :<br />

E407, E415, conservateur :<br />

E202, vitamine D.<br />

- Crémerie.<br />

- Poids: 150 g.<br />

- Prix : 14,95 Dh.<br />

Donnez de la visibilité à vos produits<br />

Envoyez vos nouveautés à s.ousaid@foodmagazine.ma<br />

Cette sélection de nouveaux produits du Maroc est une veille marketing de <strong>FOOD</strong> Magazine.


Monde<br />

CHILI<br />

Nestlé Savory Pistachio Flavored Milk Ice Cream<br />

Glace aromatisée à la pistache dans un pot en plastique.<br />

Fabricant : Nestlé<br />

- Lait écrémé fluide (60%), sucre, sirop de glucose, huile de<br />

palme fractionnée, lactosérum, farine de pistache, émulsifiants,<br />

épaississants (gomme de guar, gomme de caroube et carraghénane),<br />

arômes artificiels et colorants naturels (curcuma et<br />

chlorophylle).<br />

- Crémerie.<br />

- Volume : 1 l.<br />

- Prix : 1,96 €.<br />

ALLEMAGNE<br />

Liakada Mild Hot Pickled<br />

Green Peppers<br />

Piments verts doux marinés<br />

en provenance de Grèce<br />

dans un récipient en plastique.<br />

Fabricant : Rila Feinkost<br />

- Piment vert, eau, sel marin,<br />

acide de vin, acidifiant : acide<br />

citrique, antioxydants : métabisulfite<br />

de sodium, conservateur<br />

: acide benzoïque.<br />

- Epicerie.<br />

- Poids : 300 g.<br />

- Prix : 1,89 €.<br />

THAILANDE<br />

Binggrae Banana Flavored<br />

Milk Drink<br />

Lait aromatisé à la banane<br />

dans un emballage Tetrabrik.<br />

Fabricant : Binggrae<br />

- Lait, eau, sucre, poudre<br />

de lait écrémé, lactosérum,<br />

concentré de jus de banane<br />

(0,32%), arômes artificiels,<br />

monoglycérides et triglycérides<br />

d’acides gras, carraghénane,<br />

gomme de guar, rocou.<br />

- Crémerie.<br />

- Volume : 200 ml.<br />

- Prix : 0,90 €.<br />

CANADA<br />

President’s Choice Artisan Style Croutons:<br />

Lemon Pepper Dill<br />

Croûtons à la façon artisanale au citron, poivre et aneth dans<br />

un sachet refermable.<br />

Fabricant : Loblaws<br />

- Pain Calabrese (contenant du blé), huile de<br />

canola, assaisonnement, épices (contenant<br />

poivre noir), sel, sucre, ail déshydraté, zeste<br />

de citron déshydraté, acide citrique, oignon,<br />

déshydraté, poudre de jus de citron, arôme<br />

naturel), aneth déshydraté.<br />

- Epicerie.<br />

- Poids : 125 g.<br />

- Prix : 2,16 €.<br />

Cette sélection de nouveaux produits du monde est issue de la base de données INNOVA.<br />

FRANCE<br />

Ebly Blé à Poêler Doré et Gourmand<br />

Blé à cuisiner à la poêle ne contenant ni<br />

colorant, ni arôme, ni conservateur artificiels.<br />

Préparation en 12 min.<br />

Fabricant : Ebly<br />

- Blé dur (62 %), blé grillé (34 %), arôme<br />

naturel (contient céleri), granulé d’oignons, ail,<br />

sel, épices.<br />

- Epicerie.<br />

- Poids : 250 g (2 x 125 g).<br />

- Prix : 2,09 €.<br />

HOLLANDE<br />

Coroos Servero Fruit Cups<br />

Apple and Apricot Flavored<br />

Fruit Puree<br />

4 pots de purée de fruit aux<br />

arômes de pomme et abricot.<br />

Fabricant : Caroos Conserven<br />

- Purée de pomme (88%),<br />

concentré de purée d’abricot<br />

(8%), sucre, arôme naturel,<br />

antioxydant : acide ascorbique,<br />

acidifiant : acide citrique.<br />

- Epicerie.<br />

- Poids : 4 x 100 g.<br />

- Prix : 0,88 €.<br />

Lancements<br />

Wonderful Pistachios Piment Doux<br />

Pistaches croustillantes au goût de piment doux.<br />

Fabricant : Paramount Farms<br />

- Références : Grillées et Salées,<br />

Poivre et Sel, Sans Sel.<br />

- Fruits et légumes.<br />

- Poids : 250 g.<br />

- Prix : 3,99 €.<br />

Weight Watchers Pain de Mie complet sans croûte<br />

14 tranches de pain de mie sans croûte complet allégé.<br />

Fabricant : Pain Concept sous licence Weight<br />

Watchers International Inc.<br />

- Eau, farine complète de blé, farine de blé, fibres<br />

de blé, gluten de blé, levure, sel, farine de fèves,<br />

vinaigre, émulsifiants : E471, E481, conservateur :<br />

propionate de calcium, fibres de psyllium, épaississant<br />

: E412, agent de traitement de la farine :<br />

acide ascorbique.<br />

- Boulangerie.<br />

- Poids : 330 g.<br />

- Prix : 1,50 €.<br />

Monde<br />

ROYAUME UNI<br />

Butterkist Spooky Toffee<br />

Coated Popcorn<br />

Popcorn enrobés de caramel<br />

dans un sachet conçu pour<br />

Halloween.<br />

Fabricant : Tangerine<br />

Confectionery<br />

- Caramel (80%) : (sirop de<br />

glucose, sucre, beurre, huile<br />

végétale, sel, crème fraîche,<br />

mélasse, sirop de sucre partiellement<br />

inverti, émulsifiant<br />

(lécithine de soja)), maïs.<br />

- Confiserie.<br />

- Poids : 200 g.<br />

- Prix : 1,14 €.<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 37 15 Oct. - 15 Nov. 2011 57


Marchés<br />

Monde<br />

Les tendances décryptées<br />

Le lait d’amande gagne du terrain comme<br />

alternative laitière<br />

La tendance du lait d’amande comme alternative laitière<br />

naturelle et bonne pour la santé continue de monter en<br />

rythme. La dernière innovation en date est en provenance<br />

du marché danois, où Alpro lance un nouveau produit sous<br />

sa marque Provamel. Cette entreprise propose une variété<br />

de produits végétaux sous cette bannière, à base de soja,<br />

avoine, riz et désormais amande.<br />

« Provamel Almond Milk » est une boisson 100% végétale<br />

et donc sans produits laitiers. Elle est édulcorée avec du<br />

sirop naturel d’agave et ne contient ni lactose ni cholestérol.<br />

Cette boisson douce est fabriquée à partir d’amandes<br />

d’Europe du Sud, à faible teneur en graisses saturées<br />

mais riches en minéraux. Elle est aussi sans gluten.<br />

Sa popularité est décrite comme due à son goût frais et<br />

crémeux, en faisant une bonne alternative aux personnes<br />

allergiques au lait.<br />

L’utilisation du lait d’amande comme alternative aux produits laitiers est partie<br />

de peu mais affiche une croissance. Parmi les lancements récents de laits<br />

d’amande recensés par Innova Market Insights entre janvier 2009 et juin<br />

2011, les Etats-<strong>Un</strong>is étaient en tête de l’activité produit avec 12 lancements.<br />

<strong>Un</strong> coup de jeune avec les nouveaux mélanges au quinoa<br />

Near East affirme donner un coup de jeune au rayon céréales avec le lancement<br />

de nouveaux mélanges à base de quinoa. Disponible en deux parfums,<br />

Romarin & Huile d’olive et Poivron rouge rôti & Basilic, le mélange se compose<br />

pour moitié de quinoa et pour moitié de riz brun, « combinant les bienfaits<br />

des céréales complètes avec une excellente saveur. »<br />

Les « Near East Quinoa Blends » contiennent 7 g de protéines et 34 g de<br />

céréales complètes par tasse. Ce produit représente une solution goûteuse<br />

pour atteindre la moitié de la dose journalière recommandée de céréales<br />

complètes. De plus, c’est une bonne source de fibres et ne contient que<br />

3g de lipides par portion. Avec une saveur noisette légère et une texture al<br />

dente, ces mélanges constituent des options savoureuses et uniques qui<br />

s’intègrent bien dans un régime à<br />

base de produits végétaux.<br />

Bien que récemment listée comme<br />

tendance « hot » pour l’alimentaire,<br />

le quinoa est une denrée de<br />

base en Amérique du Sud, dont les<br />

origines remontent à des milliers<br />

d’années et qui était utilisée par les<br />

Incas pour augmenter l’endurance<br />

des guerriers. Aujourd’hui, l’intérêt<br />

pour les céréales anciennes a fait<br />

passer le quinoa des magasins<br />

spécialisés aux circuits plus grand<br />

public.<br />

58<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 37 15 Oct. - 15 Nov. 2011<br />

Lancements<br />

www.innovadatabase.com<br />

Le lassi poursuit son chemin<br />

Au Royaume-<strong>Un</strong>i,<br />

Arla Foods a lancé<br />

sa nouvelle gamme<br />

de produits laitiers<br />

indiens, souhaitant<br />

ainsi donner<br />

l’occasion aux<br />

consommateurs<br />

d’origine indienne<br />

d’acheter des<br />

produits traditionnels<br />

authentiques<br />

et frais dans les<br />

supermarchés<br />

grand public. La<br />

gamme Savera<br />

a été conçue pour<br />

fournir une alternative<br />

aux familles indiennes modernes,<br />

leur permettant de faire tous leurs<br />

achats de produits frais en un seul<br />

endroit.<br />

Cette nouvelle gamme compte 5 produits<br />

différents : le paneer, fromage<br />

indien frais et végétarien, le dahi,<br />

produit similaire au yaourt et couramment<br />

utilisé dans les currys, le lassi,<br />

boisson sucrée à base de yaourt,<br />

également disponible en saveur<br />

mangue, et la traditionnelle raïta<br />

(sauce au yaourt et aux crudités).<br />

Le lassi à la mangue est commercialisé<br />

comme « une boisson unique et<br />

rafraîchissante faite à partir de dahi<br />

traditionnel, de mangues fraîches,<br />

de cardamome et de sucre – délicatement<br />

mélangées ! » Le lassi est<br />

toujours une catégorie émergente et<br />

peu de nouveautés ont été recensées<br />

ces derniers temps. Parmi les<br />

lancements les plus récents relevés<br />

par Innova Market Insights entre<br />

janvier 2009 et juin 2011, l’Allemagne<br />

et la Grande-Bretagne sont<br />

en tête, avec respectivement 13 et<br />

10 produits. L’une des innovations<br />

récentes est le lassi à la mangue de<br />

Suncrest (GB).


<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 37 15 Oct. - 15 Nov. 2011 59


L’Entreprise du mois<br />

Mikafric, c’est deux mots en un seul : « Mika », qui veut dire plastique en dialecte marocain, et « Afrique ».<br />

<strong>Un</strong> nom bien choisi qui reflète le positionnement, sur le continent africain et même en Europe, de l’un des<br />

plus grands spécialistes du secteur des emballages en plastique au Maroc.<br />

Siham HAMDI<br />

Créée en 1967, Mikafric a<br />

tout d’abord commencé<br />

avec la production d’articles<br />

ménagers avant<br />

de se réorienter, en 2001, vers la<br />

fabrication de produits destinés aux<br />

secteurs agroalimentaire et chimique.<br />

<strong>Un</strong>e réorientation stratégique<br />

qui fera se convertir l’entreprise<br />

vers l’emballage industriel BtoB, qui<br />

60<br />

1<br />

MIKAFRIC<br />

<strong>Un</strong> savoir-faire à faire savoir<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 37 15 Oct. - 15 Nov. 2011<br />

représente désormais 95% de son<br />

activité. Forte de ses 44 ans d’expérience,<br />

Mikafric a aujourd’hui tout<br />

pour se positionner dans l’univers<br />

des emballages en plastique, aussi<br />

bien au Maroc qu’à l’étranger. En<br />

effet, l’entreprise exporte déjà ses<br />

produits en Espagne et au Sénégal,<br />

et a également entamé une prospection<br />

du marché algérien, un projet<br />

2<br />

pour lequel elle a répondu présente<br />

lors de la dernière Foire Internationale<br />

d’Alger, tenue en juin 2011.<br />

L’innovation :<br />

tout un savoir-faire<br />

Créer un produit avec une valeur<br />

ajoutée, tel est l’objectif que se fixe<br />

Mikafric dans sa production, notamment<br />

dans l’injection plastique, prin-


3<br />

1- L’usine Mikafric dans la zone Sapino à Nouaceur<br />

2-Chaîne de fabrication des pots<br />

3- Machine d’impression IML, technologie maîtrisée par Mikafric<br />

cipale activité de l’entreprise. « Nous<br />

innovons dans la praticité. Le marché<br />

a un certain nombre d’habitudes<br />

qu’il faut casser par l’innovation »,<br />

souligne Mohamed Sekkat, Directeur<br />

Général de Mikafric, qui affirme<br />

qu’il faut en effet « miser » avant de<br />

proposer. Etre à l’écoute du marché<br />

et du client n’est pas suffisant. Il faut<br />

devancer les attentes de ce dernier<br />

et détecter ses besoins. « Notre but<br />

est d’offrir des solutions d’emballage<br />

plutôt que l’emballage lui-même »,<br />

ajoute M. Sekkat.<br />

La technologie IML :<br />

le point fort de Mikafric<br />

S’il est un atout majeur chez Mika-<br />

fric, c’est évidemment la technologie<br />

« in-mould labelling » ou IML, un<br />

procédé qui consiste à imprimer les<br />

étiquettes et à les mouler sur les emballages,<br />

ce qui permet d’obtenir des<br />

impressions de qualité et résistantes<br />

à différents paramètres, tels l’humidité<br />

et les chocs. En outre, Mikafric<br />

affirme être la seule entreprise au<br />

Maroc à maîtriser cette technologie.<br />

Depuis 10 ans, l’entreprise commercialise<br />

des produits issus de<br />

ce procédé, et reconnaît que c’est<br />

grâce à un accompagnement par<br />

son partenaire danois Jotipack, entreprise<br />

spécialisée en IML, qu’elle a<br />

pu développer ses connaissances au<br />

cours des cinq premières années.<br />

Mikafric<br />

Les produits Mikafric<br />

<strong>Un</strong>e large panoplie de produits<br />

d’emballage compose la gamme<br />

de Mikafric, destinée à conditionner<br />

différents produits alimentaires<br />

(confiserie, margarine, produits<br />

Mikafric<br />

en quelques chiffres<br />

• 82 millions de Dhs de chiffre<br />

d’affaires<br />

• Investissement moyen de 10<br />

millions de Dhs/an<br />

• 180 employés<br />

• <strong>Un</strong>e superficie de 6.800 m 2 , dont<br />

5.000m 2 couverts sur le site d’Ain<br />

Sebaâ<br />

• 22.000 m 2 visés en 2020<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 37 15 Oct. - 15 Nov. 2011 61


L’Entreprise du mois Mikafric<br />

laitiers, miel, olives, etc.). Ainsi,<br />

divers emballages, tels les pots,<br />

les barquettes, et les seaux, sont<br />

disponibles sous différentes formes<br />

et plusieurs contenances allant de<br />

25 ml à 25 l. Conçus de manière à<br />

rendre leur manipulation plus facile<br />

et ergonomique, ils répondent à un<br />

certain nombre de critères techniques,<br />

tels l’étanchéité, la résistance<br />

à de hautes températures, l’adéquation<br />

aux machines de remplissage,<br />

l’inviolabilité, sans oublier la personnalisation<br />

en IML ou en Offset sur<br />

le contenant et le couvercle. Deux<br />

produits-phares se distinguent toutefois<br />

dans cette gamme :<br />

• La barquette inviolable : uniquement<br />

fabriquée chez Mikafric, cette<br />

barquette a tout d’abord nécessité<br />

plusieurs mois d’étude et la concrétisation<br />

des moules à l’étranger, avant<br />

sa commercialisation. Pouvant être<br />

dispensée d’opercule, elle est utilisable<br />

pour l’emballage de la margarine,<br />

des glaces, ou encore des plats<br />

cuisinés.<br />

• Le Flip Top : destiné à certains<br />

secteurs spécifiques, tels la restauration<br />

et la pâtisserie, l’emballage rectangulaire<br />

Flip Top a été conçu selon<br />

un système de fermeture flex-off qui<br />

62<br />

4<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 37 15 Oct. - 15 Nov. 2011<br />

consiste à n’ouvrir le contenant qu’à<br />

moitié, sans toutefois détacher le<br />

couvercle. Comme pour la barquette<br />

inviolable, ce produit a attendu un an<br />

avant d’être commercialisé.<br />

Entre l’idée réfléchie et la mise sur<br />

le marché, le lancement d’un nouveau<br />

produit nécessite donc, chez<br />

Mikafric, une année, voire plus, pour<br />

sa concrétisation, sans oublier un important<br />

investissement dans l’achat<br />

des équipements.<br />

L’infrastructure de Mikafric<br />

Présente dans la zone industrielle<br />

d’Ain Sebaâ, Mikafric procède<br />

actuellement au transfert de son activité<br />

industrielle vers un nouveau site<br />

dans la zone de Sapino, à Nouaceur.<br />

Actuellement, Mikafric dispose d’une<br />

plate-forme pour le stockage et la<br />

logistique d’une capacité de 7.000<br />

palettes, afin de garantir une disponibilité<br />

permanente des emballages et<br />

de faire face aux augmentations de<br />

consommation de certains produits<br />

saisonniers. <strong>Un</strong> investissement qui<br />

s’inscrit dans la politique commerciale<br />

de Mikafric, qui vise son déménagement<br />

final d’ici la fin 2012 et<br />

l’extension de sa superficie à 22.000<br />

m 2 en l’espace de 10 ans.<br />

5<br />

6<br />

4. Salle de stockage des<br />

produits à Nouaceur<br />

5. Emballage Flip Top<br />

6. Barquette inviolable<br />

La sécurité alimentaire :<br />

un critère impératif<br />

Ayant déjà obtenu un premier certificat<br />

ISO 9001 en 2004, Mikafric<br />

est actuellement en cours d’une<br />

deuxième certification pour la<br />

version 2008 de la norme avec, en<br />

vue, la mise en place de l’HACCP.<br />

En effet, la sécurité alimentaire<br />

est un critère très important pour<br />

l’entreprise, qui délivre des certificats<br />

d’alimentarité à ses clients,<br />

preuve du respect des critères de<br />

salubrité.<br />

Quelques dates-clés<br />

• 1967 : Création de Mikafric<br />

• 2001 : Début de la commercialisation<br />

de produits IML<br />

• 2004 : Certification ISO 2001<br />

• Fin 2012 : Déménagement<br />

final à Nouaceur


<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 37 15 Oct. - 15 Nov. 2011 63


<strong>FOOD</strong> Mondain<br />

Cérémonie de distribution de packs<br />

scolaires aux enfants de SOS Village<br />

d’Enfants et de communautés<br />

environnantes le 23 septembre 2011<br />

au Centre SOS Villages d’Enfants Sidi<br />

Bernoussi.<br />

De g. à dr. :<br />

Béatrice Beloubad,<br />

Directrice<br />

Nationale de<br />

SOS Villages<br />

d’Enfants et<br />

Omar Bennis,<br />

Directeur des<br />

Relations Publiques<br />

et de la<br />

Communication<br />

de Coca-Cola<br />

Maroc.<br />

Salon Anuga 2011 du 8 au 10 octobre 2011.<br />

De g. à dr. : Mohammed Khalil, PDG de Dari Couspate,<br />

Nadia Mabrouk, General Manager de Salvema, Amine<br />

Khalil, Directeur du Développement de Dari Couspate, et<br />

Brice Berrebi, Sales Manager de Salvema.<br />

De g. à dr. :<br />

Rudolf<br />

Bresink et<br />

Mohammed<br />

El Karz,<br />

fondateurs<br />

de la société<br />

Argan d’Or.<br />

64<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 37 15 Oct. - 15 Nov. 2011<br />

Jamil Benhassain,<br />

General<br />

Manager de<br />

la société<br />

Tajini.<br />

Rencontres 2011 franco-marocaines<br />

des céréales, le 27 septembre 2011, à<br />

Casablanca<br />

De g. à dr. : Lahoussine Azaz, Président de la Fédération<br />

Nationale de Boulangerie Pâtisserie (FNBP),<br />

Ahmed Ouayach, Président de la Fédération Interprofessionnelle<br />

des Activités Céréalières (FIAC), et<br />

André Laude, Directeur Général de Sénalia.<br />

Signature de convention entre le MCINET,<br />

l’ONSSA, l’ANPME et la FENAGRI visant la<br />

mise à niveau du secteur agroalimentaire,<br />

le 20 septembre 2011 à Rabat.<br />

De g. à dr. : Hamid Benazzou, DG de l’ONSSA, Afifa<br />

Alaoui, Chef de Service Innovation et R&D à l’ANPME,<br />

Latifa Echihabi, DG de l’ANPME, Mounia Boucetta, Secrétaire<br />

Général du Ministère de l’Industrie, du Commerce<br />

et Nouvelles Technologies et Amine Berrada Sounni,<br />

Président de la Fenagri.<br />

Lancement de<br />

la 1 ère édition<br />

de « Moubtakir »,<br />

le 6 octobre 2011<br />

à Casablanca<br />

De g. à dr. : Adil El Maliki,<br />

Directeur Général<br />

de l’OMPIC et Ahmed<br />

Reda Chami, Ministre de<br />

l’Industrie, du Commerce<br />

et des Nouvelles Technologies.


<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 37 15 Oct. - 15 Nov. 2011 65


Délices d’initiés<br />

Distribution<br />

Auchan, le retour ?<br />

Selon certaines rumeurs, le français<br />

Auchan, qui avait quitté le Royaume en<br />

2007, mettant fin à son partenariat avec<br />

l’ONA depuis 2000, pourrait envisager<br />

son retour sur la scène de la grande<br />

distribution marocaine. A suivre !<br />

Fenagri<br />

<strong>Un</strong> « think-tank » pour le<br />

secteur agroalimentaire<br />

La Fenagri réunira, le 26 octobre, une<br />

vingtaine de grands acteurs et chefs<br />

d’entreprise du secteur agricole et<br />

agroalimentaire dans le cadre d’un Comité<br />

d’orientation stratégique. L’objectif<br />

de cette journée de réflexion est de déterminer<br />

les axes stratégiques majeurs<br />

et la vision sur 10 ans pour la profession.<br />

Il s’agira également de donner une<br />

feuille de route au CETIA (Centre Technique<br />

des Industries Agroalimentaires),<br />

en déterminant le rôle qu’il pourra jouer<br />

dans l’accompagnement de cette vision.<br />

Somafaco<br />

Prochaine certification ?<br />

Après l’obtention de son certificat<br />

ISO 22000v2005 pour son unité de<br />

charcuterie en 2010, la Société Marocaine<br />

de Fabrication et de Conditionnement<br />

serait en cours d’une<br />

nouvelle démarche pour certifier son<br />

unité de fabrication des aides culinaires<br />

selon la même norme. A suivre !<br />

66<br />

Les managers qui bougent<br />

CFCIM<br />

Depuis le 5 septembre,<br />

Wadad Sebti est la<br />

nouvelle Responsable<br />

Communication et Marketing<br />

de la Chambre<br />

Française de Commerce<br />

et d’Industrie du Maroc.<br />

<strong>FOOD</strong> <strong>MAGAZINE</strong> N° 37 15 Oct. - 15 Nov. 2011<br />

Viciunai<br />

Arrive au Maroc<br />

Leader mondial dans la production<br />

de Surimi, Viciunai Group est une<br />

multinationale spécialisée dans les<br />

produits de la mer et les surgelés.<br />

Ayant racheté une unité de production<br />

de Surimi, la société estonienne<br />

s’implante désormais au Maroc.<br />

Centrale Laitière<br />

Danone en discussions<br />

pour la reprise<br />

Le groupe Danone, déjà actionnaire<br />

dans Centrale Laitière, serait en<br />

pourparlers depuis quelques temps<br />

pour l’acquisition des parts détenues<br />

par la SNI. Pourtant, les discussions<br />

semblent trainer en longueur. L’offre<br />

de Danone serait-elle jugée trop<br />

faible ?<br />

Distribution<br />

Bientôt deux nouveaux<br />

acteurs ?<br />

Le groupe indien Emke, via sa filiale<br />

Lulu Group, et le distributeur anglais<br />

Costcutter chercheraient à s’installer<br />

très prochainement au Maroc.<br />

Emke est déjà bien implanté au<br />

Moyen-Orient. Quant à Costcutter,<br />

cette enseigne a pour leitmotiv la<br />

proximité, avec des produits frais,<br />

locaux, et de bon rapport qualité/prix.<br />

Reed Exhibitions Morocco<br />

Tajini<br />

Pour plus de tajines ?<br />

La société Tajini, spécialisée<br />

dans les sauces de tajines,<br />

renforcera sa capacité de<br />

production en construisant une<br />

nouvelle unité. Cette dernière<br />

sera opérationnelle en février<br />

2012. Quant à la nature des<br />

produits, c’est un secret qui ne<br />

nous a pas encore été révélé.<br />

A suivre !<br />

Produits de fin d’année<br />

<strong>Un</strong>e offre festive<br />

Night Orient, entreprise belge<br />

commercialisant la boisson<br />

festive sans alcool et certifiée<br />

halal du même nom, est en<br />

discussion avec des enseignes<br />

de grande distribution au Maroc<br />

pour commercialiser un coffret<br />

« prestige » comprenant une<br />

bouteille « Night Orient » et<br />

un foie gras halal de Labeyrie.<br />

Cette offre pourrait être proposée<br />

pour les fêtes de fin d’année<br />

2011.<br />

Adil Karim est désormais Directeur de Développement en charge<br />

de Reed Exhibitions Morocco, filiale nouvellement implantée<br />

au Maroc du groupe Reed, leader mondial de l’organisation de<br />

salons et d’événements professionnels.<br />

Adil Karim a précédemment occupé les postes de Responsable<br />

du service Achat des Editions étrangères de la Sochepress,<br />

puis Responsable Achat et Approvisionnement Airbus A320 et<br />

A340 chez EADS Maroc Aviation, avant de travailler pour la CFCIM en tant<br />

que Directeur de Salons et Responsable du Département Salons et Evénementiel,<br />

et enfin pour la société Itqane à la fonction de Directeur Général<br />

Rattaché à la Présidence.


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