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La théorie mathématique de la musique selon ... - Mathématiques

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Généralisation<br />

Considérons les <strong>de</strong>ux accords A(a) et B(b) tels que les diviseurs <strong>de</strong> A<br />

sont 1, α, β, γ, δ, · · · et ceux <strong>de</strong> B sont 1, η, θ, ι, χ, · · · . Nous avons donc<br />

A(a) → (a : αa : βa : γa : δa : · · · ) = Aa;<br />

B(b) → (b : ηb : θb : ιb : χb : · · · ) = Bb.<br />

Par définition <strong>de</strong> l’exposant d’un accord, l’exposant <strong>de</strong> <strong>la</strong> succession sera<br />

donné par le plus petit multiple commun <strong>de</strong> (Aa : Bb), en ayant pris soin<br />

auparavant <strong>de</strong> diviser les composants <strong>de</strong> cet accord par le plus grand diviseur<br />

commun <strong>de</strong> a et b.<br />

Supposons à présent que a et b n’ont pas <strong>de</strong> diviseur en commun. Alors<br />

<strong>la</strong> re<strong>la</strong>tion suivante nous donne l’exposant recherché.<br />

ppmc(Aa, Bb) = ABab<br />

D ,<br />

où D = pgdc(Aa, Bb).<br />

Si les <strong>de</strong>grés <strong>de</strong> douceur <strong>de</strong> A, B, a, b et D sont p, q, r, s et t respectivement,<br />

alors le <strong>de</strong>gré <strong>de</strong> douceur <strong>de</strong> ABab<br />

D<br />

sera p + q + r + s − t − 2. En effet, en<br />

reprenant les règles mises en évi<strong>de</strong>nce à <strong>la</strong> section 3.3, le <strong>de</strong>gré <strong>de</strong> douceur<br />

<strong>de</strong> ABab est p + q + r + s − 3 et celui <strong>de</strong> ABabD est p + q + r + s + t − 4.<br />

Ainsi, le <strong>de</strong>gré <strong>de</strong> ABabD excè<strong>de</strong> celui <strong>de</strong> ABab <strong>de</strong> t + 1. Donc le <strong>de</strong>gré <strong>de</strong><br />

ABab doit excé<strong>de</strong>r celui ABab<br />

D<br />

<strong>de</strong> t + 1. Finalement, nous obtenons bien que<br />

( ) ABab<br />

<strong>de</strong>g = p + q + r + s − t − 2.<br />

D<br />

C’est le <strong>de</strong>gré <strong>de</strong> douceur <strong>de</strong> <strong>la</strong> succession. Plus il est petit, plus <strong>la</strong> succession<br />

sera p<strong>la</strong>isante.<br />

Exemple. Considérons <strong>la</strong> succession <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux accords suivants :<br />

120(2) → (2 : 4 : 6 : 8 : 10 : 12 : 16)<br />

60(3) → (3 : 6 : 9 : 12 : 15)<br />

L’exposant 120 du premier accord appartient au dixième <strong>de</strong>gré <strong>de</strong> douceur et<br />

celui du second accord, 60, appartient au neuvième <strong>de</strong>gré <strong>de</strong> douceur. De plus<br />

les indices 2 et 3 appartiennent au <strong>de</strong>uxième et troisième <strong>de</strong>grés <strong>de</strong> douceur<br />

respectivement. Finalement, le plus grand diviseur commun <strong>de</strong> 240 = 120 · 2<br />

et 180 = 60 · 3 est 60 qui appartient au neuvième <strong>de</strong>gré <strong>de</strong> douceur. Nous<br />

avons donc :<br />

A = 120, a = 2, B = 60, b = 3, D = 60<br />

p = 10, r = 2 q = 9, s = 3, t = 9<br />

Le <strong>de</strong>gré <strong>de</strong> douceur <strong>de</strong> <strong>la</strong> succession est donc donné par<br />

p + q + r + s − t − 2 = 10 + 9 + 2 + 3 − 9 − 2 = 13.<br />

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