La théorie mathématique de la musique selon ... - Mathématiques
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Conclusion<br />
Leonhard Euler avait pour but <strong>de</strong> donner une explication au p<strong>la</strong>isir qu’apporte<br />
<strong>la</strong> <strong>musique</strong> à celui qui l’écoute. Nous avons pu voir que, <strong>selon</strong> lui, ce<br />
p<strong>la</strong>isir vient <strong>de</strong> l’ordre perçu dans <strong>la</strong> <strong>musique</strong>. Sa métho<strong>de</strong> est toujours <strong>la</strong><br />
même. Pour savoir si un accord isolé, une suite d’accords ou une oeuvre musicale<br />
complète est agréable, il faut calculer l’exposant, c’est-à-dire le plus<br />
petit multiple commun <strong>de</strong>s nombres associés aux tons, et regar<strong>de</strong>r à quel<br />
<strong>de</strong>gré <strong>de</strong> douceur cet exposant appartient.<br />
Nous avons également vu comment Euler calcule les nombres associés<br />
aux tons d’une gamme à partir <strong>de</strong>s diviseurs <strong>de</strong> son exposant. Finalement,<br />
nous avons vu comment il introduit le nombre 7 pour expliquer <strong>la</strong> présence<br />
<strong>de</strong> certains accords particuliers en usage dans <strong>la</strong> <strong>musique</strong> dite mo<strong>de</strong>rne alors<br />
qu’il s’était restreint auparavant aux gammes dont l’exposant est <strong>de</strong> <strong>la</strong> forme<br />
2 m · 3 n · 5 l .<br />
Cette <strong>théorie</strong> <strong>mathématique</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>musique</strong> décrit particulièrement bien<br />
ce qui se passe dans <strong>la</strong> pratique et a donné aux musiciens une meilleure<br />
compréhension <strong>de</strong> leur art. Nous émettons néanmoins une petite réserve.<br />
Sa <strong>théorie</strong> reste complètement va<strong>la</strong>ble pour un morceau <strong>de</strong> <strong>musique</strong> joué à<br />
l’envers, c’est-à-dire en commençant par <strong>la</strong> fin. Ainsi, une oeuvre musicale<br />
<strong>de</strong>vrait être tout autant p<strong>la</strong>isante à écouter lorsqu’elle est jouée à l’envers<br />
que lorsqu’elle est jouée normalement, du début à <strong>la</strong> fin. Ce qui est loin d’être<br />
le cas dans <strong>la</strong> pratique.<br />
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