BFW-Studie - European Union of Developers and House Builders
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Le logement et le troisième âge<br />
tues du marché (droit de la construction, politique de subvention, exigences imposées aux<br />
entreprises, etc.), aucun marché transfrontalier n’a encore vu le jour. En effet, les obstacles<br />
que doivent surmonter les entreprises étrangères pour accéder au marché sont élevés. Or,<br />
la coopération laisse entrevoir la possibilité de remédier à cet état de fait. C’est surtout par<br />
peur des risques économiques que peuvent dissimuler les sociétés exploitantes et en raison<br />
de la réutilisation très limitée des logements pour le troisième âge que de nombreux investisseurs<br />
et exploitants potentiels hésitent à s’engager en dehors de leurs frontières, en Allemagne<br />
par exemple. De plus, le marché du logement pour le troisième âge manque de<br />
souplesse, la reconversion des immeubles étant des plus difficiles. Seule une dizaine d’entreprises<br />
étrangères sont actives dans le secteur allem<strong>and</strong> du logement pour le troisième<br />
âge. Il en va de même pour la Gr<strong>and</strong>e-Bretagne, où les acteurs étrangers sont également<br />
faiblement représentés. Tendance que reproduisent les résultats de l’enquête. Pour quelque<br />
62 pour cent des experts, les investisseurs étrangers ne manifestent pas d’intérêt pour<br />
les marchés nationaux du logement pour le troisième âge, 23 pour cent d’entre eux tablant<br />
sur un intérêt croissant des investisseurs étrangers dans leur propre pays.<br />
Intérêt des investisseurs étrangers pour les marchés nationaux<br />
du logement pour le troisième âge<br />
23 pour cent<br />
62 pour cent<br />
15 pour cent<br />
Oui Non Ne sait pas<br />
Source: <strong>BFW</strong>-Research<br />
Risque d’investissement «moyen»<br />
La propension à investir dans le logement pour le troisième âge est considérable en Autriche,<br />
en Finl<strong>and</strong>e, en Allemagne et aux Pays-Bas, entre autres. Dans des pays comme la<br />
Belgique, la France, la Gr<strong>and</strong>e- Bretagne et l’Italie, cette propension est normale à modérée.<br />
Les experts ne constatent à l’heure actuelle aucune intention d’investir dans de tels<br />
biens immobiliers en Pologne, Lettonie et Turquie. Il apparaît clairement, une fois de plus,<br />
que les pays d’Europe de l’Est connaissent une évolution distincte du reste de l’Europe. À<br />
l’heure actuelle, ce sont essentiellement les pays d’Europe de l’Ouest et du Nord qui encouragent<br />
la construction d’immeubles adaptés aux besoins des personnes âgées. Pour<br />
environ 62 % des experts, le risque lié à un investissement dans le logement pour le troi-<br />
Étude <strong>BFW</strong> 2007 45