pays LIFE d'Afrique - UNESCO Institute for Lifelong Learning

Le Brésil encourage également les partenariats internationaux
entre pays lusophones. Une langue commune est
sans aucun doute un atout pour construire un dialogue
suivi sur les questions spécifiques liées à l‘alphabétisation.
Cette base de communication et d’échange montre
une voie de progrès pour la coopération au sein de
LIFE et s’inscrit dans la ligne de la conférence mondiale
CONFINTEA VI que le gouvernement du Brésil organisera à
Belém du 19 au 22 mai 2009.
Comme le montre l’exemple de l’Éthiopie, les partenariats
requièrent une démarche intersectorielle qui rassemble
les ministères, la société civile, les ONG, les médias,
etc. et qui traite les questions du dialogue politique, de
l’encadrement, de la sensibilisation, de la mobilisation
des ressources et de la mise en œuvre. Il est essentiel
d’adapter la formulation des requêtes adressées à chaque
partenaire en fonction du rôle de ce partenaire et de ses
intérêts particuliers. Dans la création de partenariats et
de réseaux, la question essentielle est : un partenariat
pour quoi faire ?
Il faut recruter de nouveaux partenaires qui contribueront
à la cause de l’alphabétisation. Par exemple, le secteur
privé est un partenaire relativement peu exploité dans
les projets d’alphabétisation bien que son potentiel soit
considérable.
Pour résumer, les démarches de partenariat doivent être
étendues et devraient s’adresser au plus grand nombre de
parties prenantes possible dans les différents secteurs de
la société. C’est ainsi que l’on pourra créer une alliance
à facettes multiples pour la mise en œuvre des activités
d’alphabétisation et l‘autonomisation des communautés
et des individus.
Suivi et évaluation
2. Niveau du pays :
• Analyse de situation et système d’information.
• Rapports annuels nationaux de suivi des progrès
accomplis en direction des quatre objectifs ainsi que
de l’objectif global de développement de LIFE.
3. Niveau international :
• Évaluation de l’impact des activités de sensibilisation
dans le soutien apporté à l’alphabétisation.
• Évaluation de l’efficacité du soutien technique et
financier que l’UNESCO fournit à LIFE.
Étant donné que chaque pays doit adapter et piloter LIFE
selon sa situation particulière, les processus de suivi et
d‘évaluation existants dans les pays doivent en constituer
la base, et être améliorés le cas échéant.
Le suivi et l’évaluation sont des instruments essentiels
pour promouvoir LIFE et pour en faire connaître les
progrès et les approches innovantes. Ils fournissent des
bases de réflexion et des éclairages importants sur les
différents contextes, les situations et les structures. Ils
constituent également une source d‘information sur les
résultats et sur l’impact des initiatives, et donnent une
vue d’ensemble des progrès réalisés et des leçons
apprises.
Le processus de suivi et d’évaluation apportera des données
fondamentales aux parties prenantes et servira à :
1) faire connaître les programmes d‘alphabétisation
efficaces ; 2) renseigner l’élaboration de nouvelles
politiques ; 3) améliorer la sensibilisation, dans la mesure
où des données fondées sur des preuves tangibles sont
bénéfiques pour l‘engagement social et politique ;
4) informer les citoyens et les responsables ; 5) étayer
les évaluations générales de LIFE (bilan intermédiaire en
2011 et bilan final en 2015).
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Dans le contexte de LIFE aux niveaux national, régional
et international, les activités de suivi et d‘évaluation
visent à suivre les progrès accomplis en direction des
objectifs de LIFE, et à donner aux parties prenantes une
idée de son efficacité technique et financière
Il faut cependant savoir qu’il existe trois niveaux de suivi
et d‘évaluation :
1. Niveau du programme :
• Le système de suivi et d’évaluation intégré aux
programmes d’alphabétisation
Objectif 5:
L’assurance qualité
Des présentations ont été faites sur les problèmes relatifs
à l’élaboration du programme d’alphabétisation au
Burkina Faso et des leçons ont été tirées sur la formation
des formateurs d’après l‘expérience de PAMOJA en Afrique
de l‘Ouest, sur l’adaptation des méthodes d’enquête au
contexte, et sur l’importance de disposer de budgets et de
financement réguliers pour l’assurance qualité.