200 p. PEISEY - Parc national de la Vanoise

Fiche-espèce n°11
Fiche-espèce n°11
Protection
et propositions de gestion
La vipère aspic bénéficie d’une protection
légale partielle, sa capture et sa détention,
sa mutilation, sa naturalisation, son
transport, de même que l’achat et la vente
sont interdits en France. L’espèce n’étant
pas particulièrement menacée, aucune gestion
particulière n’est à préconiser. En revanche,
il serait utile de procéder à une campagne
de sensibilisation visant à faire mieux
connaître l’espèce, car craintive et fuyante,
elle ne mord que quand elle est acculée ou
saisie. Malgré cela, il faudrait préciser le
véritable danger de son venin et la réaction
à avoir en cas de morsure.
PNV - Ludovic Imberdis
Le campagnol des champs, une proie de prédilection pour la vipère aspic
Le saviez-vous ?
• Une rumeur tenace fait état de “lâchers de vipères” par hélicoptères. Or, tout projet
de réintroduction exige d’une part des élevages, d’autre part un consensus local autour du
projet et une pleine transparence réglementaire. Dans le cas de la vipère aspic, cela serait
totalement inutile compte-tenu de son abondance. Cette rumeur, sans aucun fondement,
prend peut-être son origine dans le fait qu’habituellement discrète, la vipère l’est beaucoup
moins au moment de l’accouplement. Il arrive alors de rencontrer plusieurs vipères dans
un même endroit.
• Le récit du Général Chambe relate qu’à proximité de la Louza, une vipère de couleur noire
se serait enroulée autour de la cheville de l’Abbé Bonnefoy, lui procurant une belle frayeur.
Il aurait alors lu son bréviaire pendant plusieurs heures jusqu’à la tombée de la nuit,
moment choisi par le reptile pour rejoindre son repaire.
142 - Regard sur quelques espèces