200 p. PEISEY - Parc national de la Vanoise

Fiche-milieu n°4
C’est surtout au mois de juillet, au moment
du pic de floraison, que l’œil du promeneur
est comblé par ces multiples couleurs.
Il existe une grande diversité de types de
prairies en lien avec les conditions écologiques
locales et leur mode de conduite.
On distingue entre autres les prairies de
fauche maigres et sèches, très diversifiées et
riches en espèces végétales telles que le
sainfoin des montagnes, des centaurées et
la sauge des prés, des prairies plutôt fraîches
et “riches en éléments nutritifs”, souvent
fertilisées, dominées notamment par le
géranium des bois et des ombellifères.
Les pratiques agricoles influencent directement
la diversité floristique des prairies. Une
forte fertilisation réduit la diversité des
fleurs (en nombre d’espèces), mais pas leur
abondance (pissenlit, compagnon rouge).
En revanche, la fauche précoce diminue à
la fois la diversité et la quantité de fleurs de
la prairie.
Des prairies de fauche occupent le fond de
la vallée du Doron autour des hameaux du
Bois et de la Chiserette. Elles sont peu
diversifiées malgré une faible fertilisation
organique. En revanche, certaines d’entre
elles reçoivent un apport minéral.
Les prairies de l’étage subalpin, c’est à dire
situées à plus de 1 800 - 2 000 m, ont toutes
été abandonnées (prairies de fauche de
Lécheron, de Plan du Bouc, etc.). Elles
évoquent plutôt les pratiques passées, du
temps où elles étaient fauchées et celles qui
ne sont plus pâturées aujourd’hui sont
perçues comme des friches au sens péjoratif
du terme.
58 - Les milieux naturels, des lieux de vie