200 p. PEISEY - Parc national de la Vanoise

Présentation
torrents (7 espèces),
- dans les éboulis et les rochers (7 espèces),
- dans les landes et les buissons de saules
d’altitude (4 espèces),
- dans les forêts (3 espèces),
- dans l’aulnaie verte (2 espèces),
- en adret et dans les pelouses sèches
(2 espèces).
Plantes symboliques
Le patrimoine floristique champagnolais
comporte une grande variété de plantes
chères aux habitants ou aux touristes qui
fréquentent la commune, pour leur beauté
ou le symbole qu’elles représentent :
- le lis martagon et le lis orangé
- l’ancolie des Alpes
- l’edelweiss
- etc.
Certaines d’entre elles sont aussi des espèces
protégées, comme l’ancolie des Alpes.
Plantes sauvages utilisées
par l’homme
Les plantes revêtent une importance vitale
pour les hommes comme pour la faune.
Elles sont à la base des chaînes alimentaires*.
Le premier des usages est l’utilisation
pastorale : consommation par les troupeaux
domestiques.
L’homme a longtemps prélevé les plantes
dans la nature, pour se nourrir, se soigner,
pour des utilisations pratiques : cordage,
coloration de tissus, parfum, construction
en bois, sculpture sur bois, poison, etc.
Les plantes à usage pastoral
L’utilisation des plantes à des fins pastorales
constitue sans doute l’usage le plus
important d’un point de vue économique
et culturel à Champagny-en-Vanoise. Il
concerne de vastes surfaces sur la commune
(prairies de fauche, alpages, etc.). D’autre
part, le pastoralisme est l’usage qui a le
plus d’influence sur la végétation en bloquant
au stade herbacé une évolution naturelle
vers la lande puis la forêt.
PNV - Philippe Benoît
Edelweiss
Les plantes à usage culinaire
Parmi ces plantes, certains habitants de
Champagny-en-Vanoise cueillent :
- les myrtilles et les framboises, ainsi que
les baies de l’airelle rouge, consommées
crues ou en confiture,
- les fruits du sureau noir et les baies de
rosiers ou cynorrhodons, en confiture
également,
- le pissenlit dont on utilise les fleurs en
confiture et les feuilles en salade,
-la dryade à huit pétales en infusion, c’est
le “thé des Alpes”,
- les feuilles du chénopode bon Henri sont
cuites comme des épinards,
- les génépis et la gentiane jaune ramassés
pour faire de la liqueur,
-la laitue des Alpes dont on utilise les
feuilles jeunes comme une endive.
24 - Quelles richesses naturelles sur la commune ?