1.Etude d'Impact Environnemental Taxilane+Hangars.pdf

- 18.3 à 18.5 m de profondeur : sable beige très argileux, stratigraphie du Pléistocène ; formations
glacio-morainiques et dépôts résiduels associés ;
- 18.5 à 20.4 m de profondeur : sable moyen à grossier beige avec quelques galets épais, peu de
graviers, stratigraphie du Pléistocène ; formations glacio-morainiques et dépôts résiduels associés.
3.2.5Contexte hydrogéologique
Les nappes rencontrées au droit du site sont les suivantes :
3.2.5.1 Les alluvions fluvio-glaciaires du couloir de Décines
L’aquifère est continu depuis le secteur de Genas-Saint-Laurent-de-Mure (à l’amont) jusqu’à Décines (à
l’aval), où les alluvions fluvio-glaciaires sont en contact avec les alluvions du Rhône.
La nappe alluviale du Rhône et le canal de Miribel représentent l’exutoire de l’aquifère fluvio-glaciaire de
Décines.
L’épaisseur des alluvions mouillées est assez variable. Elle est faible (voir nulle) dans la partie amont et sur
les bords du couloir fluvio-glaciaire, et s’épaissit vers le centre du couloir et vers l’aval. Au droit de l’emprise
aéroportuaire, cette épaisseur mouillée peut n’être que d’environ 2,50 m (niveau statique de 18,50 m en
octobre 1999, et mur des alluvions à 21,00 m).
Sur le captage AEP de secours de Chassieu (captage du Chemin de l’Afrique pratiquement situé au centre du
couloir fluvio-glaciaire, à 1500 m à l’aval au Nord-Est du site), l’épaisseur des alluvions mouillées est
d’environ 8 mètres.
La perméabilité des alluvions fluvio-glaciaires est forte, avec des valeurs généralement comprises entre 0,5
et 1,5 10-2 m/s.
La vulnérabilité de la nappe est forte, compte-tenu de la lithologie peu argileuse de la zone non saturée.
3.2.5.2La molasse miocène
Cet aquifère est beaucoup moins perméable que les alluvions fluvio-glaciaires. En effet, la perméabilité très
variable est généralement de l’ordre de 10-5 à 10-6 m/s. Par contre, l’épaisseur de l’aquifère est
considérable (plusieurs centaines de mètres). La nappe de la molasse est de bonne qualité et est destinée à
terme à l’alimentation en eau potable.
En l’absence de terrains imperméables les séparant, l’aquifère de la molasse et celui des alluvions fluvioglaciaires
sont en relation, et les niveaux piézométriques des deux aquifères peuvent être considérés comme
très proches, voire identiques.
La nappe de l’Est lyonnais qui s’écoule, dans les alluvions en direction de la nappe alluviale du Rhône avec
un sens d’écoulement global vers le Nord-Ouest mais local vers le Nord-Est. Cette dernière est vulnérable
aux infiltrations de surface car il n’existe pas de couverture protectrice nette et du fait de sa faible
profondeur par rapport au sol (entre 6 et 18 m). Des nitrates et des solvants chlorés altèrent ainsi
localement la qualité de la nappe (Source : Aéroports de Lyon - Direction Développement Durable,
Diagnostic environnemental de Février 2009).
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VIL/KE – CH/JLV - SPE
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