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AEROPORT DE LYON - BRON<br />

Aménagement du Secteur Nord<br />

Projet : Taxilane et hangars aviation<br />

d’affaire<br />

ETUDE D’IMPACT<br />

Rapport RACICE00648-01<br />

15/05/2012<br />

RACICE00648-01/ CACICE120552<br />

VIL/KE – CH/JLV - VAL<br />

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AEROPORTS DE LYON<br />

Aménagement du Secteur Nord<br />

Projet : Taxilane et hangars aviation d’affaire<br />

ETUDE D’IMPACT<br />

Ce rapport a été rédigé avec la collaboration de ......................................<br />

Objet de<br />

l'indice<br />

Date<br />

Indice<br />

Rapport 15/05/2012 01<br />

Rédaction Vérification Validation<br />

Nom Signature Nom Signature Nom Signature<br />

V.LERCH.<br />

C.HUMBERT<br />

S.PETIT<br />

K.ESCANDE<br />

JL.VERJAT p.o<br />

02<br />

03<br />

04<br />

Numéro de rapport :<br />

RACICE00648-01<br />

Numéro d'affaire :<br />

A31104<br />

N° de contrat : CACICE120552<br />

Domaine technique :<br />

IC01<br />

Mots clé du thésaurus<br />

ETUDE D’IMPACT<br />

AEROPORT<br />

BURGEAP AGENCE CENTRE EST<br />

19, rue de la Villette<br />

69425 LYON Cedex 03<br />

Téléphone : 33(0)4 37 91 20 50 - Télécopie : 33(0)4 37 91 20 69<br />

e-mail : agence.de.lyon@burgeap.fr<br />

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SOMMAIRE<br />

Partie 1 : RESUME NON TECHNIQUE DE L’ETUDE D’IMPACT13<br />

1. Appréciation des impacts du programme 13<br />

1.1 Le projet d’aménagement 13<br />

1.2 Les autres projets de la zone aéroportuaire 13<br />

2. Auteurs des études 14<br />

3. Etat initial de l’environnement 14<br />

3.1 Milieu Physique 15<br />

3.2 Milieu naturel et espaces végétalisés 16<br />

3.3 Milieu Humain 18<br />

3.4 Synthèse des contraintes environnementales 19<br />

4. Choix du parti d’aménagement et des variantes de détail21<br />

4.1 Choix du parti d’aménagement 21<br />

4.2 L’évolution du projet jusqu’à la solution retenue 21<br />

5. Présentation du projet 23<br />

6. Impact du projet et mesures de réduction, de<br />

suppression ou de compensation des impacts. 25<br />

6.1 Phase Chantier – Effets temporaires 25<br />

6.2 Phase Exploitation 30<br />

7. Coût des mesures 37<br />

8. Analyse des méthodes 37<br />

Partie 2 : ÉTUDE D’IMPACT 38<br />

1. Appréciation des impacts du programme 39<br />

1.1 Le projet d’aménagement 39<br />

1.2 Les autres projets de la zone aéroportuaire 39<br />

1.3 Conclusion 39<br />

2. Auteur des études 40<br />

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3. Analyse de l’état initial de l’environnement 41<br />

3.1 L’aéroport de Lyon-Bron 41<br />

3.2 Milieu Physique 43<br />

3.2.1 Contexte géographique 43<br />

3.2.2 Contexte climatique 44<br />

3.2.3 Relief 47<br />

3.2.4 Géologie au droit du site 47<br />

3.2.5 Contexte hydrogéologique 48<br />

3.2.6 Contexte hydrologique 52<br />

3.3 Milieu naturel et espaces végétalisés 52<br />

3.3.1 Espaces protégés 52<br />

3.3.2 Zones d’intérêt écologique remarquable 52<br />

3.3.3 Inventaire régional des tourbières 54<br />

3.3.4 Fonctionnement des écosystèmes, déplacements faunistiques et<br />

corridors migratoires 55<br />

3.3.5 Précision sur l’organisation de l’aéroport vis-à-vis du milieu naturel 57<br />

3.3.6 Les entités naturelles de la zone d’étude 58<br />

3.3.7 Habitats et faune 58<br />

3.3.8 Inventaire floristique et faunistique 67<br />

3.3.9 Sensibilités 71<br />

3.4 Milieu Humain 71<br />

3.4.1 Gestion environnementale du site 71<br />

3.4.2 Occupation humaine du sol 72<br />

3.4.3 Documents d’urbanisme et de planification 74<br />

3.4.4 Patrimoine historique et culturel 80<br />

3.4.5 Eléments socio-démographiques 81<br />

3.4.6 Urbanisation et paysage 85<br />

3.4.7 Activités économiques et équipements 88<br />

3.4.8 Les autres projets de la zone aéroportuaire 92<br />

3.4.9 Les déplacements, infrastructures et transports collectifs 93<br />

3.5 Qualité de l’air 96<br />

3.5.1 Notions générales et cadre réglementaire 96<br />

3.5.2 Plan de protection de l’atmosphère (PPA) et Plan Régional pour la<br />

Qualité de l’Air en Rhône Alpes (PRQA) 97<br />

3.5.3 Contexte local 99<br />

3.6 Acoustique – Caractérisation de l’état sonore initial 102<br />

3.6.1 Notions générales concernant le bruit 102<br />

3.6.2 Plan d’exposition au bruit (PEB) 103<br />

3.6.3 Etude acoustique 105<br />

3.7 Synthèse des contraintes environnementales 106<br />

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4. Choix du parti d’aménagement et justification de la<br />

solution retenue 109<br />

4.1 Contexte 109<br />

4.2 L’évolution du projet jusqu’à la solution retenue 109<br />

4.2.1 Objet du projet 109<br />

4.2.2 Historique 110<br />

4.2.3 Variantes envisagées 111<br />

5. Présentation du projet retenu, analyse du projet, de ses<br />

effets sur l’environnement et des mesures de réduction,<br />

de suppression ou de compensation envisagées. 114<br />

5.1 Aménagements envisagés 114<br />

5.1.1 Démolitions 114<br />

5.1.2 Construction de nouveaux hangars 116<br />

5.1.3 Construction d’un bâtiment administratif 116<br />

5.1.4 Aménagement de surfaces 116<br />

5.2 Analyse des impacts du projet et des mesures de réduction, de<br />

suppression ou de compensation des impacts en phase chantier 118<br />

5.3 Analyse des impacts et mesures compensatoires en phase chantier 123<br />

5.4 Analyse des impacts du projet et des mesures de réduction, de<br />

suppression ou de compensation des impacts en phase d’exploitation124<br />

5.5 Effets du projet sur la santé humaine 128<br />

5.5.1 Populations susceptibles d’être exposées 128<br />

5.5.2 Usages sensibles à proximité du projet : protection des captages 128<br />

5.5.3 Identification des dangers 128<br />

6. Coût des mesures de réduction, de suppression et de<br />

compensation des impacts 129<br />

7. Analyse critique des méthodes utilisées pour<br />

l’évaluation des impacts 130<br />

PLAN 131<br />

ANNEXES 132<br />

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TABLEAUX<br />

Tableau 1 : Températures moyennes à Lyon-Bron (source :<br />

www.meteofrance.com) 44<br />

Tableau 2 : Hauteur moyenne des précipitations mensuelles, en mm, à Lyon-Bron<br />

(source : www.meteofrance.com) 45<br />

Tableau 3 : Nombre moyen de jours par an et par phénomène à Lyon-Bron<br />

(source : www.meteofrance.com) 46<br />

Tableau 4 : Tableau des prélèvements près de l’aéroport de Bron (données 2009<br />

Agence de l’Eau) 51<br />

Tableau 5 : inventaire floristique par type d'habitat 69<br />

Tableau 6 : inventaire faunistique par type d'habitat 70<br />

Tableau 7 : inventaire des ICPE présentes aux environs du projet (extrait du<br />

Diagnostic <strong>Environnemental</strong> Aéroport Lyon-Bron, Février 2009 –<br />

ADL) 80<br />

Tableau 8 : évolution de population de Chassieu depuis 1968 (Sources : Insee,<br />

RP1968 à 1990 dénombrements - RP1999 et RP2008 exploitations<br />

principales). 81<br />

Tableau 9 : variation annuelle moyenne de la population Commune de C<br />

hass<br />

ieu (Sources : Insee, RP1968 à 1990 dénombrements - RP1999 et<br />

RP2008 exploitations principales - État civil) 81<br />

Tableau 10 : Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2008 (Sources :<br />

Insee, RP2008 exploitation principale) 82<br />

Tableau 11 : emploi par catégorie socioprofessionnelles Commune de Chassieu<br />

(Sources : Insee, RP1999 et RP2008 exploitations complémentaires<br />

lieu de travail). 82<br />

Tableau 12 : évolution de population de Bron depuis 1968 (Sources : Insee,<br />

RP1968 à 1990 dénombrements - RP1999 et RP2008 exploitations<br />

principales). 83<br />

Tableau 13 : variation annuelle moyenne de la population commune de Bron<br />

(Sources : Insee, RP1968 à 1990 dénombrements - RP1999 et<br />

RP2008 exploitations principales - État civil) 83<br />

Tableau 14 : Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2008 commune de<br />

Bron (Sources : Insee, RP2008 exploitation principale.) 84<br />

Tableau 15 : emploi par catégorie socioprofessionnelles commune de Bron<br />

(Sources : Insee, RP1999 et RP2008 exploitations complémentaires<br />

lieu de travail). 84<br />

Tableau 16 : emploi selon le secteur d’activité commune de Chassieu (Sources :<br />

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Insee, RP1999 et RP2008 exploitations complémentaires lieu de<br />

travail) 89<br />

Tableau 17 : emploi selon le secteur d’activité commune de Bron (Sources :<br />

Insee, RP1999 et RP2008 exploitations complémentaires lieu de<br />

travail) 89<br />

Tableau 18 : estimation du nombre d’emplois centre routier (source ADL) 90<br />

Tableau 19 : inventaire des équipements présent sur les communes de Bron et<br />

Chassieu 91<br />

Tableau 20 : organisation des collectes d’ordures ménagères sur les communes<br />

de Chassieu et Bron (source : site Internet ville dédiée) 91<br />

Tableau 21 : nombre de jours d’observation par classe de qualité atmosphérique<br />

en 2009 en région lyonnaise (source COPARLY). 98<br />

Tableau 22 : inventaire des installations de combustions de l’aéroport de Lyon-<br />

Bron 99<br />

Tableau 23 : inventaire des installations de combustions des différents locataires<br />

de l’aéroport de Lyon-Bron 100<br />

Tableau 24 : polluants susceptibles d’être émis par un aéronef (source DGAC<br />

STNA 2003) 101<br />

Tableau 25 : synthèse des contraintes environnementales applicables au projet 108<br />

Tableau 26 : aménagement de surfaces (source : ADL et DLE d’assainissement<br />

pluvial BURGEAP). 117<br />

Tableau 27 : analyse des impacts du projet en phase chantier 122<br />

Tableau 28 : analyse des impacts du projet en phase exploitation 127<br />

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FIGURES<br />

Figure 1 : Plan de situation de la zone de projet et de l’aéroport de Lyon-Bron -<br />

Photo aérienne (source ADL). 15<br />

Figure 2 : Carte des habitats localisation des espèces d’intérêt patrimonial 17<br />

Figure 3 : synthèse des options envisagées au regard des servitudes<br />

radioélectriques existantes (source : ADL) 22<br />

Figure 4 : Implantation des hangars et taxilane projetés (source : ADL) 24<br />

Figure 5 : Plan de situation de la zone de projet au droit de l’aéroport de Lyon-<br />

Bron - (source Aéroports de Lyon). 42<br />

Figure 6 : Plan de situation de la zone de projet et de l’aéroport de Lyon-Bron -<br />

Orthophoto (source ADL). 43<br />

Figure 7 : Direction du vent (en %) (source : Station METEOFRANCE – Aéroport<br />

Lyon-Bron 1976-2012) 45<br />

Figure 8 : Cartographie du nombre moyen de jours d’orage par an en France<br />

(source : www.clearconnect.fr) 46<br />

Figure 9 : Prélèvements industriels répertoriés au SAGE de l’Est lyonnais sur la<br />

piézométrie de janvier 2009 49<br />

Figure 10 : Situation des prélèvements répertoriés en 2009 à l’Agence de l’Eau. 51<br />

Figure 11 : localisation des zones d’intérêt écologique remarquables dans les<br />

environs de l’aéroport de Lyon Bron (source : DREAL Rhônes-Alpes<br />

– SAGE Est Lyonnais) 54<br />

Figure 12 : localisation des sites figurant dans l’inventaire régional des tourbières<br />

dans les environs de l’aéroport de Lyon Bron (source : DREAL<br />

Rhône-Alpes – SAGE Est Lyonnais) 55<br />

Figure 13 : déplacements faunistiques et couloirs migratoires dans les environs du<br />

projet (source : Région Rhônes Alpes – Réseaux Ecologiques de<br />

Rhônes Alpes) 56<br />

Figure 14 : Cultures de céréales (Photo : François Caron – Ecosphère) 59<br />

Figure 15 : Pelouse pionnière rudérale dominée par la Drave printanière 60<br />

Figure 16 : Friche mésoxérophile – Bassins de rétention des eaux pluviales 61<br />

Figure 17 : Lézard des murailles (Photo : François Caron - Ecosphère) 61<br />

Figure 18 : Friche eutrophile se développant en fond de bassin (Photo : François<br />

Caron – Ecosphère) 62<br />

Figure 19 : Friche prairiale (Photo : Léa Basso - Ecosphère) 62<br />

Figure 20 : Prairie mésohydrique en zone réservée (Photo : Léa Basso -<br />

Ecosphère) 63<br />

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Figure 21 : Gazon non entretenu aux abords de bâtiments (Photo : Léa Basso -<br />

Ecosphère). 64<br />

Figure 22 : Platanes aux abords de bâtiments (Photo : Léa Basso – Ecosphère). 64<br />

Figure 23 : Carte des habitats localisation des espèces d’intérêt patrimonial 66<br />

Figure 24 : photo des chaussées aéronautiques vue vers l’est (photo Virginie<br />

Lerch BURGEAP) 72<br />

Figure 25 : photo du bâtiment BTK vue vers l’ouest (photo Virginie Lerch<br />

BURGEAP) 72<br />

Figure 26 : photo du parking routier en enrobé vue vers le sud (photo Virginie<br />

Lerch BURGEAP) 73<br />

Figure 27 : photo du parking de l’aéroport vue vers le sud-Est (photo Virginie<br />

Lerch BURGEAP) 73<br />

Figure 28 : photo de cultures de blé vue vers le Nord (photo Virginie Lerch<br />

BURGEAP) 74<br />

Figure 29 : photo du bassin de rétention des eaux pluviales vue vers le Sud –<br />

intervention de purge du séparateur hydrocarbures (photo Virginie<br />

Lerch BURGEAP) 74<br />

Figure 30 : géographie des projets – Est Lyonnais (source : site internet<br />

www.scot-agglolyon.fr)) 76<br />

Figure 31 : extrait des PLU des communes de Bron à gauche et de Chassieu à<br />

droite, en rouge l’emprise du projet (source : site internet du Grand<br />

Lyon). 77<br />

Figure 32 : extrait des servitudes d’utilité publiques dans la zone du projet, en<br />

rouge l’emprise du projet (source : site internet du Grand Lyon). 78<br />

Figure 33 : affichage des servitudes radioélectriques et aéronautiques au droit de<br />

l’aéroport de Lyon-Bron (source : aéroports de Lyon) 79<br />

Figure 34 : Vue sur l’ancien centre routier depuis l’avenue Mouillard (source<br />

aéroport de Lyon) 87<br />

Figure 35 : Vue vers les pistes d’aviation depuis l’ouest du hangar H08 (source<br />

aéroport de Lyon) 87<br />

Figure 36 : plan de l’agglomération Lyonnaises et reports des infrastructures en<br />

projets (source : SYTRAL) 94<br />

Figure 37 : localisation des pistes cyclables aux abords de l’aéroport localisé en<br />

rouge (source : Grand Lyon) 95<br />

Figure 38 : Plan du réseau de transport en commun (source : TCL) 96<br />

Figure 39 : Plan d’environnement sonore, carte de bruit aérien le jour (source :<br />

site internet : http://bruit.grandlyon.com) 104<br />

Figure 40 : Plan d’environnement sonore, carte de bruit aérien le soir (source :<br />

site internet : http://bruit.grandlyon.com) 104<br />

Figure 41 : Plan d’environnement sonore, carte de bruit aérien la nuit (source :<br />

site internet : http://bruit.grandlyon.com) 105<br />

Figure 42 : Plan d’environnement sonore, carte de bruit routier de jour (source :<br />

site internet : http://bruit.grandlyon.com) 106<br />

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Figure 43 : Implantation projetée des hangars et taxilane (source : ADL) 111<br />

Figure 44 : synthèse des options envisagées au regard des servitudes<br />

radioélectriques existantes (source : ADL) 113<br />

PLAN<br />

Plan n°1 : plan projet DP.12.00418-FAI.AERO.001-F01-B : Taxilane et Hangars Aviation<br />

d’Afaire<br />

ANNEXES<br />

Annexe 1 Fiche climatologique de la station météo de Lyon-Bron 133<br />

Annexe 2 Procédure « PRB9196 – Prévention et traitement du péril animalier »<br />

(source : ADL) 134<br />

Annexe 3a et 3b Expertise Ecologique : Rapports Ecosphère 2012 et CORA<br />

Rhône 2010 135<br />

Annexe 4 Courier de Saisine du PLU du 23 avril 2012 136<br />

Annexe 5 Dossier des Ouvrages Exécutés de démantèlement de la station Q8<br />

(Rapport SOGARIS) 137<br />

Annexe 6 Diagnostic de la qualité des sols au droit du projet (rapport Burgeap<br />

REETCE00439 pour FONDASOL) 138<br />

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Liste des Abréviations<br />

ADL : Aéroport de Lyon<br />

AOT : Arrêté pour Occupation Temporaire<br />

APPB : Arrêté Préfectoral de Protection de Biotope<br />

BBJ : Boeing Business Jet<br />

BCA : Bureau Commun Automobile<br />

BUE : Boulevard Urbain Est<br />

CCCGAO : Cahier des Clauses et Conditions Générales de l’Appel d’Offre<br />

COPARLY : Comité pour le contrôle de la Pollution Atmosphérique dans le Rhône et l’Agglomération<br />

Lyonnaise<br />

CORA : Centre Ornithologique Rhône Alpes (aujourd’hui Ligue Protectrice des Oiseaux 69)<br />

COT : Commission des Officiers Techniques<br />

DGAC : Direction Générale de l’Aviation Civile<br />

DIB : Déchets Industriels Banaux<br />

DIS : Déchets Industriel Spécial<br />

DLE : Dossier Loi sur l’Eau<br />

DOE : Dossier des Ouvrages Exécutés<br />

DOG : Document d’Orientation Générales<br />

DTA : Directive Territoriale d’Aménagement<br />

ICPE : Installations Classées pour la Protection de l’Environnement<br />

IFBS :<br />

INSEE : Institut National de Statistiques et des Etudes Economiques<br />

LAURE : Loi sur l'Air et l'Utilisation Rationnelle de l'Energie<br />

PADD : Plan d’Aménagement et de Développement Durable<br />

PEB : Plan d’Exposition au Bruit<br />

PLU : Plan Local d’Urbanisme<br />

PPA : Plan de protection de l’atmosphère<br />

RERA : Réseaux Ecologiques de Rhône-Alpes<br />

SCOT : Schéma de Coordination Territoriale<br />

SDAL : Schéma Directeur de l’Agglomération Lyonnaise<br />

SDAU : Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme<br />

SIC : Sites d’Intérêt Communautaire<br />

STAC : Service Technique de l’Aviation Civile<br />

STNA : Service Technique de Navigation Aérienne<br />

SYTRAL : Syndicat Mixte des Transports pour le Rhône et l'Agglomération Lyonnaise<br />

ZICO : Zone Importante pour la Conservation des Oiseaux<br />

ZNIEFF : Zone Naturelle Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique<br />

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Partie 1 : RESUME NON<br />

TECHNIQUE DE L’ETUDE<br />

D’IMPACT<br />

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1. Appréciation des impacts du programme<br />

1.1 Le projet d’aménagement<br />

Le projet faisant l’objet du présent dossier rentre dans le cadre de l’amélioration des équipements de<br />

l’aéroport pour répondre à l’évolution de son activité des dernières années. Il permettra, sur la même<br />

emprise, d’offrir une meilleure qualité de stationnement des aéronefs, ouvert ou sous hangar. Les<br />

aménagements comprendront :<br />

- La suppression du Centre Routier de Chassieu (démolition de zones de stationnement poids<br />

lourds et de bâtiments de restauration et bureaux) ;<br />

- La construction de nouveaux hangars ;<br />

- La création de nouvelles surfaces et la refonte de certaines surfaces existantes pour<br />

l’aménagement de taxilane, autres voiries, et de parkings avions.<br />

1.2 Les autres projets de la zone aéroportuaire<br />

Les récents travaux de rainurage de la piste, une première pour un aéroport d’aviation d’affaires en<br />

France, vont permettre à une plus large gamme d’appareils d’atterrir à Lyon-Bron, notamment les<br />

opérateurs nord-américains très sensibles à cette offre. Lyon-Bron pourra désormais être clairement<br />

identifié comme porte d’entrée en Europe (la mise en place de ce dispositif fait suite à la récente<br />

intégration de Lyon-Bron au sein de la NBAA, l’association de l’aviation d’affaires américaine).<br />

Le développement stratégique de l’aéroport sera complété par une diversification de l’offre<br />

immobilière, projet de renouvellement urbain conçu en concertation avec le Grand Lyon et les<br />

collectivités locales. Le projet vise à définir un schéma directeur d’aménagement urbain pour la zone<br />

de la concession dédiée aux activités non-aéronautiques autour de deux axes :<br />

1.Donner une visibilité forte aux entreprises rhônalpines du secteur aéronautique en leur<br />

proposant un pôle tertiaire d’excellence dont la vocation serait d’accueillir des activités en lien<br />

étroit avec le secteur aéronautique.<br />

2.Intégrer le secteur « Bron-Aviation » au sein du projet de requalification du secteur « Porte<br />

des Alpes » mené par le Grand Lyon<br />

Les aménagements faisant l’objet de ce dossier correspondent à la prise d’ampleur progressive de<br />

l’Aéroport Lyon-Bron au niveau européen et international. Ce développement constitue un vecteur du<br />

rayonnement à l’international de l’aire métropolitaine lyonnaise et s’inscrit dans la volonté<br />

communautaire de valoriser et dynamiser les zones d’activités de la partie Est de l’agglomération<br />

lyonnaise.<br />

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2. Auteurs des études<br />

L’étude d’impact a été réalisée par la société BURGEAP<br />

19 rue Villette<br />

69 425 Lyon cedex 003<br />

Sous la Maîtrise d’Ouvrage des Aéroports de Lyon<br />

Représenté par :<br />

Monsieur Philippe BERNAND, Président du<br />

Directoire.<br />

BP 113<br />

69126 Lyon – Saint Exupéry Aéroport<br />

L’expertise écologique a été réalisée par le bureau d’étude ECOSPHERE.<br />

Le Schéma d’assainissement pluvial du projet a été réalisé par BURGEAP.<br />

3. Etat initial de l’environnement<br />

Depuis le déplacement de l’activité d’aviation commerciale sur l’aéroport de Satolas en 1975 devenu Lyon St-<br />

Exupéry en 2000, la plateforme de Lyon-Bron accueille l’aviation légère (aéroclubs et écoles de pilotage), les<br />

services de l’Etat (Sécurité Civile, Gendarmerie, SAMU) et l’aviation d’affaire.<br />

L'aviation d'affaires représente 6,9% du trafic total en Europe. Lyon-Bron est le 3ème aéroport d’aviation<br />

d’affaires en France. L’aviation d’affaires est le cœur de métier de cette plate-forme, proche du centre-ville<br />

et au centre d’une zone d’activité dynamique. L’aéroport permet d’atteindre 2000 destinations dans le<br />

monde et a pour vocation d’être un véritable outil de développement économique au service de la métropole<br />

lyonnaise et de ses entreprises. Prisé des chefs d’entreprises et de leurs cadres pour des raisons d’efficacité,<br />

l’aviation d’affaires est un atout incontestable pour une ville telle que Lyon.<br />

Un des axes stratégiques de son développement est d’attirer des compagnies d’aviation d’affaires basées et<br />

d’accompagner leur développement. Le bassin de chalandise de l’agglomération, 2 ème ville économique de<br />

France et situé au cœur du triangle d’or de l’aviation d’affaires (Paris-Genève-Côte d’Azur), permet<br />

d’envisager d’attirer des opérateurs de dimension européenne, voire au-delà des Etats-Unis et du Moyen-<br />

Orient.<br />

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3.1 Milieu Physique<br />

L’aéroport de Lyon-Bron a été mis en service en 1911. Il se situe à 9 km au Sud-Est de l’agglomération<br />

lyonnaise, à cheval sur le territoire des 3 communes de Bron, Saint-Priest et Chassieu. La zone de projet se<br />

situe sur les communes de Bron et de Chassieu.<br />

Aéroport Lyon-Bron<br />

Figure 1 : Plan de situation de la zone de projet et de l’aéroport de Lyon-Bron - Photo aérienne<br />

(source ADL).<br />

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L’aéroport Lyon-Bron se situe dans la plaine de Lyon, en rive gauche du Rhône en aval de la confluence de<br />

la Saône. L’aire d’étude est située au niveau des pistes existantes à une altitude d’environ 230 à 250 m, le<br />

relief reste peu marqué. Elle présente une déclivité vers le Nord-Ouest.<br />

En l’absence d’une connexion hydraulique de la zone d’étude avec un cours d’eau, la qualité physicochimique<br />

des eaux superficielles n’est pas un indicateur de l’état de l’environnement du site.<br />

Une attention particulière devra cependant être portée au niveau des ruissellements de la zone d’étude de<br />

par la nature de cette dernière (aéroport occasionnant des dépôts de polluants sur les surfaces<br />

imperméabilisées) et du fait de la vulnérabilité des aquifères présents.<br />

Cet aspect est développé dans le dossier Loi sur l’eau du schéma d’assainissement pluvial.<br />

3.2 Milieu naturel et espaces végétalisés<br />

La zone d’étude n’est concerné par :<br />

- Aucun site protégé : le site le plus proche concerné par un Arrêté Préfectoral de Protection de<br />

Biotope est à plus de 6 km (Iles de Crépieux – Charmy) ;<br />

- Aucune zone d’intérêt écologique remarquable : le site naturel de Miribel-Jonage est à plus de 3km ;<br />

- Aucune tourbière : la tourbière la plus proche est celle du Marais de Charvas (également ZNIEFF de<br />

type 1) situé à 11 km ;<br />

- Aucun axe majeur de déplacement de la faune ni corridors biologiques.<br />

Une des interactions des activités de l’aéroport vis-à-vis du milieu naturel se situe dans la gestion des<br />

risques représentés par la présence d’oiseaux qui sont susceptibles de rentrer en collision avec les avions<br />

dans les phases d’atterrissage et de décollage. Cette gestion est détaillée dans une procédure spécifique de<br />

l’aéroport qui prévoit :<br />

-Des mesures d’effarouchement,<br />

-La disposition de clôtures contre l’intrusion des animaux en zone réservée, et vérification de leur état,<br />

-Le traitement des parties herbeuses par fauchage régulier et maîtrisé en fonction de l’éloignement des<br />

pistes,<br />

-La détermination et le contrôle des cultures et espaces cultivés : interdiction de l’irrigation et des<br />

cultures hautes, interruption de toute activité agricole sur demande du service de prévention,<br />

suppression de tout abri potentiel pour les petits rongeurs,<br />

-L’interdiction des animaux domestiques en zone réservée,<br />

-Le traitement des perchoirs par l’installation de picots sur les promontoires de la zone réservée.<br />

L’emprise du projet ne comprenant pas de piste, ces actions ne sont pas susceptibles d’y être mises en<br />

œuvre.<br />

La plus grande partie (environ 75%) de la zone d’étude est localisée sur des zones déjà construites,<br />

recouvertes d’enrobé bitumineux et/ou surmontées de bâtiment de faible hauteur. Les autres parties de la<br />

zone d’étude sont couvertes de prairies enherbées entretenues par les services de l’aéroport et de cultures<br />

céréalières exploitées par un agriculteur unique (blé).<br />

Les études faune-flore disponibles ont été complétées par un inventaire ponctuel réalisé dans le cadre de ce<br />

dossier en mai 2012. La synthèse des formations herbacées et des différentes espèces patrimoniales<br />

présentes sur site est figurée sur la carte suivante.<br />

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Figure 2 : Carte des habitats localisation des espèces d’intérêt patrimonial<br />

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Le milieu naturel propre et environnant du projet présente des enjeux globalement faibles. Ils atteignent<br />

tout au plus un niveau moyen pour les cultures et la prairie contigüe qui accueillent la reproduction du<br />

Bruant proyer et de l’Alouette des champs, deux espèces encore assez bien représentées en Rhône-Alpes<br />

mais en régression dans l’Est Lyonnais.<br />

3.3 Milieu Humain<br />

L’aéroport de Lyon-Bron dépend du domaine public de l’Etat, dont la société des Aéroports de Lyon est<br />

concessionnaire. Le Service Environnement est intégré à la Direction du Développement Durable, elle-même<br />

sous la responsabilité du Secrétaire Général des Aéroports de Lyon.<br />

La zone de projet située intégralement sur l’emprise de l’Aéroport de Lyon-Bron, comprend :<br />

- Des chaussées aéronautiques ;<br />

- Le Centre routier de Chassieu en cours de démolition comprenant un restaurant (« Truck Road »),<br />

les bureaux administratifs désaffectés depuis plus de 25 ans de services logistiques (Bâtiment K ou<br />

BTK), des postes carburant (Kuwait Petroleum), et des voiries et parkings véhicules lourds et légers ;<br />

- Des espaces verts comprenant des cultures et végétation commensale et des prairies ;<br />

- Un bassin de gestion des eaux pluviales intégrant un séparateur d’hydrocarbures et un bassin<br />

d’infiltration.<br />

Le projet est compatible avec les documents d’urbanisme encadrant la zone de projet (Schéma de<br />

Cohérence du Territoire, Plan Local d’Urbanisme) et intègre les plans d’aménagements et de protection de<br />

l’environnement de l’agglomération lyonnaise (Plan d’Aménagement et de Développement Durable, Schéma<br />

Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux Rhône Méditerranée, Schéma d’Aménagement et de<br />

Gestion des Eaux de l’Est Lyonnais, Plan de Protection de l’Atmosphère, Plan d’Exposition au Bruit, Plan des<br />

Déplacements Urbains, etc.).<br />

Ses objectifs rentre dans les lignes de développement socio-économique de la zone Est de l’agglomération<br />

(Porte des Alpes).<br />

Cependant la construction d’un des hangars prévus au projet (hangar H14) doit faire l’objet d’une démarche<br />

de demande de modification du PLU du Grand Lyon qui est en cours.<br />

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3.4 Synthèse des contraintes environnementales<br />

Thème Sensibilité / contraintes environnementales de la zone de projet Enjeu<br />

Eaux de surface<br />

Sols et eaux<br />

souterraines<br />

Milieu Naturel<br />

Qualité de l’air<br />

Déchets<br />

Aucun cours d’eau n’est présent au droit de la zone d’étude et aucune connexion hydraulique n’est observée avec les<br />

cours d’eau les plus proches<br />

La nappe de l’Est lyonnais qui s’écoule, dans les alluvions en direction de la nappe alluviale du Rhône avec un sens<br />

d’écoulement global vers le Nord- est productive, intensément exploitée mais vulnérable aux infiltrations de surface car<br />

il n’existe pas de couverture protectrice. Présence d’un captage AEP à 1500 m à l’aval du site.<br />

Habitats naturels : Sensibilité principale sur les cultures et prairie contigüe qui accueillent la reproduction du Bruant<br />

proyer et de l’Alouette des champs, deux espèces encore assez bien représentées en Rhône-Alpes mais en régression<br />

dans l’Est Lyonnais. Les prairies de l’aéroport ne sont pas intégrées dans un corridor écologique particulier.<br />

Faune : Des enjeux réglementaires sont référencés avec la présence :<br />

- d’oiseaux nicheurs protégés en France. Toutes les espèces recensées sont néanmoins communes en France<br />

comme en Rhône-Alpes, à l’exception du Bruant proyer assez commun en Rhône-Alpes ;<br />

- du Lézard des murailles, protégé au titre des individus et des habitats en France, mais largement représenté<br />

en Rhône-Alpes, ubiquiste et bien représenté en milieu urbain.<br />

Natura 2000 et zones remarquables : Le périmètre du projet n’est concerné par aucune zone de protection ou<br />

d’environnement remarquable.<br />

L’indice Atmo de qualité annuel pour la zone de l’aéroport est de 6/10 (niveau moyen à médiocre), essentiellement en<br />

raison des particules fines. Les sources locales d’émissions atmosphériques comprennent une trentaine d’installation de<br />

chauffage au gaz naturel ou au fuel domestique situées sur l’ensemble de la plateforme aéroportuaire, et les<br />

décollages et atterrissages liés aux activités de l’aéroport. Même si elle est à prendre en compte pour ne pas aggraver<br />

la qualité de l’air, la qualité de l’air de la zone de projet ne présente pas de sensibilité particulière.<br />

La gestion des déchets de la zone est intégrée à la gestion sélective des déchets par le Grand Lyon en ce qui concerne<br />

les déchets ménagers et recyclables, y compris les DIB, et à la collecte des déchets spéciaux (DIS et déchets carnés<br />

issus de la lutte contre le risque aviaire) par ADL - services de l’aéroport St-Exupéry.<br />

FAIBLE<br />

MODERE A FORT<br />

FAIBLE<br />

FAIBLE A MODERE<br />

FAIBLE<br />

FAIBLE A MODERE<br />

FAIBLE A MODERE<br />

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Thème Sensibilité / contraintes environnementales de la zone de projet Enjeu<br />

Nuisances<br />

sonores<br />

Paysage<br />

La zone de projet est localisée dans une zone caractérisée comme bruyante en lien avec les activités de l’aéroport<br />

(PEB) et la proximité du Boulevard des Droits de l’Homme. Les zones d’habitations sont donc éloignées de la zone du<br />

projet, les seules cibles étant les personnels travaillant sur la plateforme, et faisant déjà l’objet de mesures de<br />

protection.<br />

Même si situé dans un contexte urbain, l’aéroport constitue un espace de respiration paysagère, avec des zones<br />

planes, végétales et ouvertes importantes.<br />

FAIBLE<br />

MODERE<br />

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4. Choix du parti d’aménagement et des variantes de détail<br />

4.1 Choix du parti d’aménagement<br />

Le dimensionnement des infrastructures permettant d’accueillir les clients dans les meilleures conditions<br />

possibles est un point déterminant pour le développement de l’Aéroport Lyon-Bron. Il passe par la<br />

construction de parking avions et de hangars.<br />

L’offre de parkings avion est un atout pour l’aéroport. Elle permet d’attirer des opérateurs pour le<br />

stationnement d’avions. Même si les compagnies souhaitent parfois atterrir au plus près des destinations de<br />

leurs clients, elles font souvent le choix de stationner pour quelques heures ou quelques jours à Lyon-Bron<br />

pour des raisons de proximité d’une grosse agglomération, de coûts, d’offre de service. En ce sens, les<br />

investissements prévus favoriseront l’attractivité de la plate-forme.<br />

Le parti d’aménagement retenu par la société Aéroports De Lyon, gestionnaire de l’aéroport Lyon-Bron est<br />

d’aménager l’aéroport en vue d’améliorer la qualité de service et d’absorber la demande existante des<br />

compagnies afin de préserver la situation concurrentielle de l’aéroport.<br />

4.2 L’évolution du projet jusqu’à la solution retenue<br />

Face à la pénurie d’abri avion sur le secteur grand sud-est, la volonté de l’aéroport Lyon-Bron est de<br />

disposer d’une offre de hangars pour attirer une clientèle ne pouvant plus être accueillie sur Genève<br />

notamment. L’objectif est donc de pouvoir abriter des avions d’affaire dont les dimensions vont jusqu’au BBJ<br />

(Business Boeing Jet). Par ailleurs, un client historique de l’aéroport, Business & Commuter Aircraft (BCA),<br />

élargit son panel d’activité de maintenance. Ne pouvant se développer davantage sur Paris - Le Bourget,<br />

l’entreprise souhaite disposer de nouveaux bâtiments sur Lyon-Bron pour accompagner son développement<br />

économique.<br />

Ces contingences ont mené Aéroports De Lyon à projeter le renforcement de ces capacités de stationnement<br />

et de taxilane associé.<br />

Afin de développer les structures nécessaires au renforcement de la vocation d’aviation d’affaires de<br />

l’aéroport Lyon-Bron, trois secteurs ont été envisagés :<br />

1.Zone centre, à la place des zones actuellement occupées par l’aviation légère : cette solution a du être<br />

écartée car des contraintes de confidentialité et de sécurité ne permettent pas la mixité entre<br />

aviation légère et aviation d’affaire. Une relocalisation des activités d’aviation légère au sud de<br />

l’aéroport n’était pas envisageable, pour des raisons de coûts et de délais.<br />

2.Extension au nord, dans le prolongement des zones déjà aménagées : cette solution a également du<br />

être écartée, les contraintes liées aux servitudes radioélectriques de l’aéroport ne permettant pas<br />

d’édifier des bâtiments aux hauteurs nécessaires au stationnement sous abri tel que projeté.<br />

3.Extension au nord-ouest, sur les espaces occupées par le centre routier de Chassieu : cette solution<br />

est la solution retenue. Elle présente les avantages suivants : proximité de l’aérogare existant,<br />

possibilité de réutilisation des structures de chaussées existantes sur ce secteur, limitation de la<br />

destruction d’espaces végétalisés, compatibilité avec les servitudes radioélectriques, possibilité<br />

d’utiliser les aménagements de gestion des eaux pluviales existants.<br />

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Option retenue Option « Développement central » nécessitant une relocalisation de l’aviation légère<br />

Option « extension au Nord » rencontrant des problèmes de servitudes radioélectriques<br />

Figure 3 : synthèse des options envisagées au regard des servitudes radioélectriques existantes (source : ADL)<br />

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5. Présentation du projet<br />

Le projet consiste en un renforcement des aires de trafic de l’aéroport (stationnement et voies de desserte),<br />

comportant :<br />

- l’édification de deux nouveaux hangars de grande hauteur : l’un pour l’accueil des activités de<br />

maintenance et d’aménagement intérieur liées à l’aviation d’affaire (activité spécifique d’un client), et<br />

l’autre pour le simple stationnement ;<br />

- l’aménagement d’aire de stationnement extérieur de taille adaptée ;<br />

- l’aménagement de voies de desserte (taxilane) dimensionnées pour ces gros porteurs (200<br />

passagers).<br />

Ces objets sont reportés dans la figure page suivante.<br />

Les aménagements prévus comprennent :<br />

- La démolition des zones de stationnement poids lourds et de bâtiments de restauration et bureaux<br />

correspondant aux activités du Centre routier de Chassieu, ainsi que le démantèlement des postes<br />

de carburant du centre ;<br />

- La construction des nouveaux hangars et d’un bâtiment administratif ;<br />

- La création de nouvelles surfaces et la refonte de certaines surfaces existantes pour l’aménagement<br />

de taxilane, autres voiries, et de zone s de stationnement avions.<br />

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H08<br />

taxilane<br />

H10<br />

H14<br />

Figure 4 : Implantation des hangars et taxilane projetés (source : ADL)<br />

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6. Impact du projet et mesures de réduction, de suppression ou de compensation des impacts.<br />

6.1 Phase Chantier – Effets temporaires<br />

Thème Enjeu Effets lors de la phase chantier Mesures de réduction, de suppression ou<br />

de compensation<br />

Eaux<br />

surface<br />

de<br />

Faible Impact qualitatif :<br />

En phase chantier, les risques potentiels sont liés aux risques de pollution des<br />

eaux pluviales par une pollution accidentelle, en cas de déversement accidentel<br />

ou d’accident sur les voiries et zones de stationnement.<br />

Impact quantitatif :<br />

Au regard de la durée réduite de la phase chantier, aucun impact quantitatif ne<br />

sera à déplorer<br />

Même en phase chantier et comme le<br />

système d’assainissement pluvial (bassin +<br />

séparateur d’hydrocarbures) est déjà en<br />

place, la totalité des eaux ruisselées sur les<br />

espaces imperméabilisés sera collectée et<br />

dirigée vers le bassin et par conséquent<br />

traitée.<br />

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Eaux<br />

souterraines<br />

et ressource<br />

en eau<br />

Modéré<br />

Fort<br />

Sols Modéré à<br />

Fort<br />

à<br />

Pollution accidentelle des eaux par déversement d’hydrocarbures si des mesures<br />

strictes de protection ne sont pas prises<br />

Les travaux de démolition des postes carburant présentaient un risque de<br />

pollution des sols, en particulier lors du dépotage des cuves, dans la zone qui<br />

était- enherbée. Ces travaux ont été réalisés par la société Tokheim et<br />

complétés par une dépollution réalisée par la société SITA Remediation.<br />

Les aménagements engendrés par la mise en œuvre du projet sont des<br />

aménagements de surface. Les hangars projetés seront ancrés sur des semelles<br />

implantées dans les chaussées aéronautiques existantes et ne nécessitent pas la<br />

réalisation de fondations sous les structures de chaussée existante.<br />

Les maniements de matériaux du site consisteront essentiellement à un<br />

nivellement et un apport ponctuel de remblais inertes qui ne seront pas issus du<br />

site.<br />

Aucun impact n’est donc à prévoir.<br />

Voir section 5.3 pour la phase chantier :<br />

les mesures à prendre consisteront à<br />

s’assurer de ne pas introduire de pollution<br />

dans le sol et le sous-sol, et dans les<br />

réseaux existants notamment par<br />

l’utilisation d’engins en bon état d’entretien<br />

et par l’interdiction de rejets sur le site<br />

(vidanges,…). La mise en place d’un<br />

équipement minimum des aires de chantier<br />

(avec des bacs de rétention pour produits<br />

inflammables, bidons destinés à recueillir<br />

les huiles usagées,…) permettra de limiter<br />

les risques de déversements accidentels.<br />

Le projet n’ayant pas d’impact, aucune<br />

mesure supplémentaire n’est prévue.<br />

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Milieu<br />

naturel<br />

Qualité<br />

l’air<br />

de<br />

Faible Habitats naturels :<br />

Les prairies et zones cultivées représentent les habitats faiblement sensibles<br />

répertoriés sur la zone de projet. Les surfaces réduites par les aménagements<br />

liés au projet ne représentent que 1.5% des surfaces de prairies et parcelles<br />

cultivées sur l’ensemble de la zone aéroportuaire. Il est donc vraisemblable que<br />

les espèces potentiellement gênées par les travaux pourront se reporter<br />

facilement sur les zones immédiatement voisines de l’aéroport. L’impact du<br />

chantier est donc faible sur les habitats naturels<br />

Faible<br />

modéré<br />

à<br />

Faune :<br />

Les espèces inventoriées sur la zone ne sont pas susceptibles d’être perturbées<br />

par les travaux des problématiques d’habitat traitées ci-dessus.<br />

Faible Incidence sur le réseau Natura 2000 :<br />

Il n’existe pas de protection règlementaire de la faune et de la flore à Bron ou<br />

Chassieu (Natura 2000, arrêté de biotope), et ni l’inventaire des ZNIEFF ni<br />

l’inventaire des zones importantes pour la conservation des oiseaux (ZICO) ne<br />

signale d’espèces à protéger. Le chantier ne présente donc pas d’impact.<br />

Faible<br />

modéré<br />

Déchets Faible à<br />

modéré<br />

à<br />

Travaux potentiels de désamiantage, émissions de poussières<br />

La réalisation des travaux d’aménagement du projet sera à l’origine d’une<br />

production de déchets banals, déchets inertes de chantier, mais également des<br />

déchets dangereux (emballages souillés notamment, etc.)<br />

Le projet n’ayant pas qu’un impact faible,<br />

aucune mesure supplémentaire n’est<br />

prévue.<br />

Les procédures de lutte contre le risque<br />

aviaire prennent en compte la<br />

réglementation concernant la protection<br />

des espèces. Le projet n’ayant qu’un<br />

impact faible, aucune mesure<br />

supplémentaire n’est prévue.<br />

Le projet n’ayant pas d’impact, aucune<br />

mesure n’est prévue.<br />

Voir section 5.3 pour la phase chantier,<br />

notamment :<br />

respect des horaires et des jours de travail,<br />

utilisation de matériel homologué récent et<br />

insonorisé<br />

Voir section 5.3 pour la phase chantier<br />

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Nuisances<br />

sonores<br />

Faible<br />

La circulation des engins et travail de chantier en lui-même génèreront des<br />

nuisances sonores d’importance équivalente ou moindre que celles générées par<br />

les activités du centre routier. L’impact est donc nul à faible.<br />

Voir section 5.3 pour la phase chantier,<br />

notamment : respect des horaires et des<br />

jours de travail, et utilisation de matériel<br />

homologué récent et insonorisé<br />

Paysage Modéré Les travaux entraîneront une modification temporaire des perceptions<br />

paysagères du site du fait :<br />

- de la mise en place de dispositifs de délimitation du chantier,<br />

- de l’intervention d’engins de travaux publics,<br />

- des terrassements et autres travaux de génie civil,<br />

- de la présence des apports de matériaux nécessaires à la réalisation du projet,<br />

- de la présence des déchets de chantier, …<br />

En ce qui concerne la modification de la luminosité du site, les travaux n’aurons<br />

pas d’impact puisqu’ils s’opérerons de jour et ne nécessiterons aucun éclairage<br />

particulier.<br />

Risques<br />

naturels<br />

Servitudes et<br />

urbanisme<br />

Patrimoine<br />

culturel et<br />

historique<br />

Faible<br />

modéré<br />

Modéré<br />

fort<br />

Faible<br />

à<br />

à<br />

Le site choisi pour l’implantation du projet n’est pas localisé dans une zone à<br />

risque naturel. Le projet n’est pas susceptible d’augmenter la survenue de<br />

catastrophes naturelles ni d’aggraver leurs conséquences.<br />

Le projet ne présente donc aucun impact.<br />

Sans objet en phase chantier<br />

En l’état actuel des connaissances, la carte archéologique ne mentionne aucun<br />

site au droit du projet. Lors de la phase de chantier, aucuns travaux<br />

d’excavation ne sont prévus. Si des vestiges archéologiques sont présents au<br />

droit du site, ils ne pourront pas être découverts du fait des travaux.<br />

Il n’y a donc aucun impact potentiel en phase chantier<br />

Voir section 5.3 pour la phase chantier.<br />

Etant donné l’absence d’impact, aucune<br />

mesure spécifique n’est proposée.<br />

Les impacts envisagés étant nuls ou<br />

positifs, aucune mesure spécifique n’est<br />

proposée<br />

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Population<br />

locale<br />

Faible<br />

modéré<br />

à<br />

Des effets négatifs du projet sur les riverains pourront être ressentis pendant la<br />

phase de travaux (gêne visuelle, acoustique,…). Cependant, les populations<br />

concernées sont essentiellement les usagers des voies de circulation à proximité,<br />

les premières habitations étant situées à plusieurs centaines de mètres.<br />

Voir section 5.3 pour la phase chantier<br />

Transports<br />

et mobilités<br />

Modéré<br />

Le trafic généré par la circulation d’engins de chantier sera lié aux apports de<br />

matériaux et d’équipements. Il sera ponctuel et facilité par l’accès direct à la<br />

zone de projet par l’actuelle entrée du Centre routier. De plus, à cette étape, les<br />

circulations liées aux activités du Centre routier auront été supprimées.<br />

Il n’y a donc pas d’impact supplémentaire.<br />

Voir section 5.3 pour la phase chantier<br />

Activités<br />

économiques<br />

Modéré<br />

fort<br />

à<br />

La réalisation des hangars et zones de stationnement nécessite l’intervention<br />

d’entreprises ce qui aura un impact positif sur l’économie des entreprises. Les<br />

ouvriers présents sur le chantier seront éventuellement des consommateurs<br />

supplémentaires auprès des cafés restaurants de l’aéroport et des environs ce<br />

qui aura un impact positif sur ces commerces, même si cette offre est très<br />

limitée dans ce secteur.<br />

Les impacts envisagés étant positifs,<br />

aucune mesure spécifique n’est proposée<br />

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6.2 Phase Exploitation<br />

Thème Enjeu Effets en phase d’exploitation Mesures de réduction, de suppression ou<br />

de compensation<br />

Eaux<br />

surface<br />

de<br />

Faible Impact qualitatif :<br />

Les risques potentiels sont liés aux risques de pollution des eaux pluviales par la<br />

pollution chronique liée au trafic aéronautique (gaz d’échappement,<br />

hydrocarbures, poussières,…) ou la pollution accidentelle, en cas d’accident sur<br />

les voiries et zones de stationnement.<br />

Des pollutions ponctuelles des eaux de ruissellement peuvent également<br />

être constatées : produits phytosanitaires éventuels utilisés pour<br />

l’entretien des espaces, sels utilisés en cas de gel ou d’épisodes neigeux<br />

ou produit de dégivrage des avions (mélange glycol + eaux chaudes).<br />

La totalité des eaux ruisselées sur les<br />

espaces imperméabilisés sera collectée et<br />

dirigée vers le bassin et par conséquent<br />

traitée. Une partie des espaces<br />

actuellement drainés étant considérée<br />

comme exempte de pollution (toitures et<br />

espaces abandonnés, fermés et non<br />

utilisés) sera dirigé vers une solution de ré<br />

infiltration directe en nappe.<br />

Les eaux de ruissellement pourront s’infiltrer partiellement directement dans le<br />

sol.<br />

Impact quantitatif :<br />

Les surfaces imperméabilisées seront augmentées par rapport à l’existant<br />

d’environ 20%.<br />

Le volume d’eaux pluviales ruisselées<br />

supplémentaire généré par le projet est<br />

pris en charge et tamponné par le bassin<br />

de rétention suffisamment dimensionné<br />

pour éviter tout débordement<br />

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Eaux<br />

souterraines<br />

et ressource<br />

en eau<br />

Modéré<br />

Fort<br />

à<br />

Les eaux pluviales susceptibles d’être polluées par un déversement accidentel<br />

(avitaillement) ou par le lessivage des surfaces de trafic seront traitées avant<br />

infiltration : mise en place d’un système de drainage pour la collecte, et<br />

prétraitement des eaux pluviales (réseaux de drainage, séparateur<br />

hydrocarbures et bassin d’infiltration existants).<br />

Ce système est déjà en place sur le site du projet, dans le cadre de<br />

l’assainissement pluvial du Centre routier.<br />

Les postes de carburant de la station-service Q8 et le stationnement de 400 à<br />

800 poids lourds par jour représentaient un risque bien supérieur de<br />

déversement accidentel et de pollution par lessivage en comparaison à la<br />

circulation et au stationnement d’une dizaine d’avions prévus au projet. Or, le<br />

suivi de la qualité des eaux souterraines ne révèle pas de signe de pollution de<br />

la nappe.<br />

Les mesures en phase d’exploitation qui<br />

sont proposées sont les suivantes :<br />

-traitement des pollutions accidentelles<br />

pas le service incendie qui dispose des<br />

équipements dédiés : présence du<br />

séparateur d’hydrocarbures au niveau du<br />

bassin ou dans un cas plus grave<br />

activation de la vanne de sectionnement<br />

à l’aval du bassin de rétention.<br />

-entretien régulier et maîtrisé des réseaux<br />

de drainage des eaux pluviales, du<br />

séparateur hydrocarbures et du bassin<br />

d’infiltration des eaux pluviales.<br />

-suivi de la qualité de la nappe<br />

souterraine en amont et en aval du bassin<br />

d’infiltration des eaux pluviales<br />

Ainsi, le projet n’aura pas d’impact supplémentaire sur la santé<br />

publique en relation avec une pollution potentielle des eaux<br />

souterraines.<br />

Sols Modéré à<br />

Fort<br />

La société des Aéroports de Lyon a sollicité Burgeap pour une expertise du DOE<br />

du démantèlement et de la dépollution de la station-service du centre routier.<br />

De plus, dans le cadre de l’étude géotechnique menée par FONDASOL pour le<br />

compte les ADL, un diagnostic de la qualité des sols a été mené en mai 2012.<br />

Les résultats de ce diagnostic mettent en évidence l’absence de toute pollution<br />

résiduelle.<br />

En l’absence de pollution résiduelle dans les sols liée au démantèlement de la<br />

station-service Q8 et pouvant être remobilisé, aucun impact supplémentaire<br />

n’est présenté par le projet.<br />

En effet ce dernier consiste en l’imperméabilisation des sols et comprend la prise<br />

en charge de l’ensemble des eaux de ruissellement sur ces surfaces.<br />

Compte tenu que le site sera<br />

imperméabilisé, protégeant ainsi les sols,<br />

le projet n’aura pas d’impact, aucune<br />

mesure supplémentaire n’est prévue.<br />

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Milieu naturel Faible Habitats naturels :<br />

Les prairies et zones cultivées représentent les habitats faiblement sensibles<br />

répertoriés sur la zone de projet. Les surfaces réduites par les aménagements<br />

liés au projet ne représentent que 1.5% des surfaces de prairies et parcelles<br />

cultivées sur l’ensemble de la zone aéroportuaire. Il est donc vraisemblable que<br />

les espèces potentiellement chassées par la destruction de leur habitat pourront<br />

se reporter facilement sur les zones immédiatement voisines de l’aéroport.<br />

L’impact du projet est donc faible sur les habitats naturels de son emprise.<br />

Faible<br />

modéré<br />

à<br />

Faune :<br />

Les espèces inventoriées sur la zone ne sont pas susceptibles d’être perturbées<br />

par le projet au-delà des problématiques d’habitat traitées ci-dessus.<br />

Faible Incidence sur le réseau Natura 2000 :<br />

Il n’existe pas de protection règlementaire de la faune et de la flore à Bron ou<br />

Chassieu (Natura 2000, arrêté de biotope), et ni l’inventaire des ZNIEFF ni<br />

l’inventaire des zones importantes pour la conservation des oiseaux (ZICO) ne<br />

signale d’espèces à protéger. Le projet ne présente donc pas d’impact.<br />

Le projet prévoit la création de 2 500 m²<br />

de prairies qui compensent 20% des<br />

surfaces prises sur les prairies existantes<br />

dans l’emprise du projet. Le projet n’ayant<br />

pas qu’un impact faible, aucune mesure<br />

supplémentaire n’est prévue.<br />

Les procédures de lutte contre le risque<br />

aviaire prennent en compte la<br />

réglementation concernant la protection<br />

des espèces. Le projet n’ayant qu’un<br />

impact faible, aucune mesure<br />

supplémentaire n’est prévue.<br />

Le projet n’ayant pas d’impact, aucune<br />

mesure n’est prévue.<br />

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Qualité<br />

l’air<br />

de<br />

Faible<br />

modéré<br />

Déchets Faible à<br />

modéré<br />

à<br />

Selon le GIEC, l’aviation compte pour environ 2% du total des émissions de GES<br />

anthropiques. Elle contribue donc à l’effet de serre. (Aviation et Climat – 2009 –<br />

STAC). Ces émissions de source aéronautique sont issues pour une très grande<br />

majorité de la combustion du kérosène pour la propulsion des aéronefs. Les<br />

activités de maintenance et de stationnement prévues sur la zone de projet<br />

n’ont qu’une contribution négligeable à ces émissions.<br />

Les émissions de poussières lors des déplacements des avions vers ou depuis les<br />

zones de stationnement et de maintenance sont susceptibles d’entraîner une<br />

nuisance localisée aux abords de zone de projet. Les 6750 mouvements<br />

attendus dans l’année reviennent à une moyenne de moins de 20 déplacements<br />

d’avions au sol par jour. Les émissions de poussières occasionnées par ces<br />

déplacements représentent donc un impact significatif à l’échelle locale mais qui<br />

ne vient pas augmenter l’impact actuel. En effet, les déplacements des avions<br />

ont déjà lieu à l’heure actuelle dans des conditions comparables à celles du<br />

projet.<br />

Le projet ne présente donc aucun impact supplémentaire.<br />

Les aménagements prévus par le projet n’entraîneront pas de modification du<br />

trafic aérien annuel attendu sur l’année. Le projet permet d’absorber la demande<br />

existante de stationnement et de maintenance en offrant une meilleure<br />

organisation de ces activités.<br />

Ainsi, les déchets liés strictement aux avions seront globalement identiques. Le<br />

projet ne présente donc aucun impact supplémentaire<br />

En revanche, la zone aéroportuaire se développant, une augmentation des<br />

déchets liée à l’augmentation des activités au sol est à prévoir. Cette<br />

augmentation devra être absorbée par le système actuel de gestion des déchets.<br />

La dispersion des poussières émises par les<br />

déplacements des avions sera réduite par :<br />

-L’annulation de ces déplacements en<br />

cas de vents forts<br />

-L’arrosage et le nettoyage réguliers<br />

des voies et taxilanes<br />

-L’optimisation des déplacements<br />

grâce aux structures proposées<br />

par le projet<br />

La gestion sélective des déchets sera à<br />

confirmer dans la perspective d’une<br />

augmentation éventuelle des quantités liée<br />

au développement des activités globales<br />

sur la zone aéroportuaire.<br />

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Nuisances<br />

sonores<br />

Faible<br />

Les émissions sonores occasionnées par les déplacements des avions<br />

représentent un impact significatif à l’échelle locale mais qui ne vient pas<br />

augmenter l’impact actuel. En effet, les déplacements des avions ont déjà lieu à<br />

l’heure actuelle dans des conditions comparables à celles du projet.<br />

Les activités de maintenance étant réalisées sous hangar, elles ne généreront<br />

pas d’émissions sonores supplémentaires.<br />

Le projet ne présente donc aucun impact supplémentaire.<br />

Paysage Modéré Le projet rentre dans la mise en œuvre de la valorisation de l’entrée Est de<br />

l’agglomération lyonnaise. Le Centre routier en cours de démolition présentait un<br />

aspect rebutant d’alignements plus ou moins organisés de poids lourds. Dans le<br />

cadre du projet, le traitement architectural des façades ouest des nouveaux<br />

hangars offrira une vitrine attrayante qui améliorera les points de vue depuis le<br />

futur Boulevard Urbain Est.<br />

En ce sens, le projet aura un impact positif.<br />

Cependant, la création du taxilane et des hangars s’assortira d’un éclairage<br />

dédié pour permettre les manœuvres d’aéronef de et vers les pistes et de et<br />

vers les hangars de maintenance ou les aires de stationnement. (jalonage au sol<br />

du taxilane et spot d’éclairage des portes d’accès aux hangars et des aires de<br />

stationnement des avions). Ces éclairage serons utilisés dans les plages horaires<br />

d’ouverture de l’aéroport (4h30-20h30) et ponctuellement à la demande en<br />

fonction des horaires d’arrivée des aéronefs.<br />

Or, il est à noter q’un tel éclairage existe déjà sur les infrastructures<br />

aéroportuaires existantes et que certes le projet augmentera sensiblement la<br />

luminosité du site. Cependant il est à rappeler que le projet s’accompagne de<br />

l’arrêt du fonctionnement du centre routier et de la station service dont les<br />

abords étaient éclairés en permanence et que le site est localisé dans un<br />

contexte urbanisé d’ores et déjà très éclairé de nuit (façade de centre<br />

commerciaux et éclairage public des voiries).<br />

Etant donné l’absence d’impact et la<br />

faiblesse de l’enjeu, aucune mesure<br />

spécifique n’est proposée.<br />

Les impacts envisagés étant positifs,<br />

aucune mesure spécifique n’est proposée<br />

Etant donné le faible impact, aucune<br />

mesure spécifique n’est proposée.<br />

Le projet ne présente donc qu’un impact supplémentaire faible.<br />

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Risques<br />

naturels<br />

Faible<br />

modéré<br />

à<br />

Le site choisi pour l’implantation du projet n’est pas localisé dans une zone à<br />

risque naturel. Le projet n’est pas susceptible d’augmenter la survenue de<br />

catastrophes naturelles ni d’aggraver leurs conséquences.<br />

Le projet ne présente donc aucun impact.<br />

Etant donné l’absence d’impact, aucune<br />

mesure spécifique n’est proposée.<br />

Servitudes et<br />

urbanisme<br />

Modéré<br />

fort<br />

à<br />

Le projet est compatible avec le PLU des communes de Bron et Chassieu, sauf<br />

en ce qui concerne la construction du hangar H14 situé sur la commune de<br />

Bron. En effet, les hangars ne figurent pas sur la liste des constructions<br />

autorisées au règlement du PLU pour cette zone.<br />

La société des Aéroports de Lyon a sollicité<br />

le Grand Lyon par courrier en mai 2012<br />

(voir annexe 4) pour l’inscription d’une<br />

demande d’extension de la zone UIX à la<br />

démarche de modification n°10 du PLU.<br />

Etant donné la compatibilité des autres<br />

composantes du projet avec le PLU, avec<br />

les servitudes d’utilités publiques, et avec<br />

les autres documents d’urbanisme, aucune<br />

autre mesure spécifique n’est prévue.<br />

Ainsi que présenté en section 3, le projet est compatible avec les autres<br />

documents d’urbanisme (SCOT, PADD, SDAGE).<br />

Le projet respecte l’ensemble des servitudes applicables au site.<br />

Patrimoine<br />

culturel et<br />

historique<br />

Faible<br />

Le projet rentre dans la mise en œuvre de l’amélioration de la qualité des<br />

infrastructures de l’aéroport et de la mise en valeur de ce site historique.<br />

En ce sens, le projet aura un impact positif.<br />

Les impacts envisagés étant nuls ou<br />

positifs, aucune mesure spécifique n’est<br />

proposée.<br />

Population<br />

locale<br />

Faible<br />

modéré<br />

à<br />

Le volume d’activité de l’aviation d’affaire sur l’aéroport Lyon-Bron peut avoir un<br />

impact, limité, sur la circulation aux abords du site (déplacements des clients,<br />

approvisionnements, etc.). Cependant, le projet n’implique aucune augmentation<br />

de ce volume d’activité, et donc aucune nuisance supplémentaire sur les<br />

conditions de circulation aux abords du site.<br />

De plus, la suppression de la zone de stationnement poids lourds liée au Centre<br />

routier entraînera une diminution forte du trafic sur les axes environnants (400 à<br />

800 poids lourds de moins par jour).<br />

Une fois les aménagements terminés, le projet présentera un impact positif.<br />

Les impacts envisagés étant positifs,<br />

aucune mesure spécifique n’est proposée.<br />

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Transports et<br />

mobilités<br />

Modéré<br />

Le projet constitue une amélioration de l’infrastructure d’aviation d’affaires sur<br />

l’agglomération lyonnaise.<br />

De plus, la suppression de la zone de stationnement poids lourds liée au Centre<br />

routier entraînera une diminution forte du trafic sur les axes environnants (400 à<br />

800 poids lourds de moins par jour).<br />

Les impacts envisagés étant positifs,<br />

aucune mesure spécifique n’est proposée<br />

En ce sens, le projet aura un impact positif.<br />

Activités<br />

économiques<br />

Modéré<br />

fort<br />

à<br />

Le projet constitue une amélioration de la capacité d’accueil d’activités<br />

économiques, telles que les activités de maintenance aéronautique dont un<br />

développement est déjà prévu (création de 30 emplois).<br />

Les impacts envisagés étant positifs,<br />

aucune mesure spécifique n’est proposée<br />

En ce sens, le projet aura un impact positif.<br />

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7. Coût des mesures<br />

Le principe du projet d’Aménagement de hangars aviation d’affaire et voie de desserte aéronautique<br />

associée de l’aéroport Lyon-Bron est d’intégrer les préoccupations environnementales dès la conception du<br />

projet. Ainsi ces préoccupations qui auraient pu apparaître comme des contraintes (et donc source de<br />

surcoûts) ont été valorisées comme des atouts.<br />

Soulignons sur ce point la volonté d’intégrer la qualité de l’environnement dans le projet. Ainsi globalement<br />

les coûts d’aménagement intègrent les coûts des mesures prévues en faveur de l’environnement :<br />

- optimisation des surfaces drainées pour respecter la capacité du bassin existant d’infiltration des<br />

eaux pluviales tout en améliorant l’assainissement de surfaces existantes,<br />

- restitution de prairies,<br />

- optimisation des tracés de voiries pour un empiètement minimum sur les espaces naturels,<br />

- réutilisation des structures existantes de chaussée aéronautique,<br />

- traitement architectural des façades des nouvelles constructions.<br />

8. Analyse des méthodes<br />

L’état initial est basé sur :<br />

- les données collectées auprès des administrations publiques : DREAL, BRGM, Grand Lyon, Villes de<br />

Bron et de Chassieu, Météofrance, l’agence de l’eau Rhône Méditerranée, COPARLY, SYTRAL, INSEE.<br />

- les bases de données BASOL, BASIAS, INSEE, PRIM-NET, BRGM, BSS.<br />

- les données collectées auprès de la société des Aéroports De Lyon.<br />

L’évaluation des impacts est basée sur :<br />

- l’expertise et l’expérience de BURGEAP sur des dossiers similaires,<br />

- le descriptif technique du site et des installations.<br />

L’étude d’impact a été rédigée en parallèle des réflexions d’aménagement du projet et a donc servi à<br />

concevoir et dessiner le projet. Cette démarche a permis d’anticiper les impacts et de les minimiser.<br />

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Partie 2 : ÉTUDE D’IMPACT<br />

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1. Appréciation des impacts du programme<br />

1.1 Le projet d’aménagement<br />

Le projet faisant l’objet du présent dossier rentre dans le cadre de l’amélioration des équipements de<br />

l’aéroport pour répondre à l’évolution de son activité des dernières années. Il s’agit de poursuivre, sur la<br />

même emprise, le développement d’une offre de stationnement sous abri des aéronefs, adaptée à une large<br />

gamme d’avions d’affaires pour répondre aux besoins des clients (compagnies d’avion-taxi, particuliers,<br />

entreprises) de protéger leurs avions lorsqu’ils ne sont pas en vol.<br />

Les aménagements prévus consisteront donc à :<br />

- La suppression du Centre Routier de Chassieu (démolition de zones de stationnement poids lourds et<br />

de bâtiments de restauration et bureaux) ;<br />

- La construction de nouveaux hangars ;<br />

- La création de nouvelles surfaces et la refonte de certaines surfaces existantes pour l’aménagement<br />

de la voie de desserte aéronautique, autres voiries, et de parkings avions.<br />

1.2 Les autres projets de la zone aéroportuaire<br />

Les récents travaux de rainurage de la piste, une première pour un aéroport d’aviation d’affaires en France,<br />

vont permettre à une plus large gamme d’appareils d’atterrir à Lyon-Bron, notamment les opérateurs nordaméricains<br />

très sensibles à cette offre. Lyon-Bron pourra désormais être clairement identifié comme porte<br />

d’entrée en Europe (la mise en place de ce dispositif fait suite à la récente intégration de Lyon-Bron au sein<br />

de la NBAA, l’association de l’aviation d’affaires américaine).<br />

Le développement stratégique de l’aéroport sera complété par une diversification de l’offre immobilière,<br />

projet de renouvellement urbain conçu en concertation avec le Grand Lyon et les collectivités locales. Le<br />

projet vise à définir un schéma directeur d’aménagement urbain pour la zone de la concession dédiée aux<br />

activités non aéronautique autour de deux axes :<br />

•Donner une visibilité forte aux entreprises rhônalpines du secteur aéronautique en leur proposant un<br />

pôle tertiaire d’excellence dont la vocation serait d’accueillir des activités en lien étroit avec le<br />

secteur aéronautique ;<br />

•Intégrer le secteur « Bron-Aviation » au sein du projet de requalification du secteur « Porte des Alpes »<br />

mené par le Grand Lyon.<br />

1.3 Conclusion<br />

Les aménagements faisant l’objet de ce dossier correspondent à la prise d’ampleur progressive de l’Aéroport<br />

Lyon-Bron au niveau européen et international. Ce développement constitue un vecteur du rayonnement du<br />

à l’international de l’aire métropolitaine lyonnaise et s’inscrit dans la volonté communautaire de valoriser et<br />

dynamiser les zones d’activités de la partie Est de l’agglomération lyonnaise.<br />

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2. Auteur des études<br />

L’étude d’impact a été réalisée par la société BURGEAP<br />

19 rue Villette<br />

69 425 Lyon cedex 003<br />

L’équipe de projet était constituée de :<br />

Jean-Luc VERJAT, 32 ans d’expérience, Docteur es Géologie Appliquée, Directeur de projet-Expert en<br />

hydrologie urbaine et hydraulique, a piloté ce projet et en a assuré la vérification technique et le contrôle<br />

qualité.<br />

Il a été assisté par Christophe Humbert, directeur de projets en environnement, 10 ans d’expérience et<br />

qui a déjà réalisé nombre d’études d’impact, dossiers loi sur l’eau et autres dossiers d’enquête publique pour<br />

divers projets d’aménagement (ZAC, lotissements, bases de loisirs, industries,…). Il a eu en charge<br />

notamment l’étude d’impact du projet de PEM de la gare de Cannes, et dirige actuellement l’étude d’impact<br />

du pôle urbain autour de la gare TGV de Montpellier.<br />

Karine Escande, chef de projets environnement de 12 ans d’expérience, a développé des compétences dans<br />

tous les domaines de l’environnement et du développement durable en France et à l’international, avec une<br />

spécialisation dans la gestion des déchets.<br />

Virginie LERCH, Ingénieur de Projets. Ingénieur de projets depuis plus de 5 ans. Virginie LERCH (ingénieur<br />

hydrogéologue) a également réalisé de nombreuses études réglementaires liées aux infrastructures et<br />

connaît donc bien les contraintes environnementales de ce type de projet.<br />

Sous la Maîtrise d’Ouvrage des Aéroports de Lyon<br />

BP 113<br />

69126 Lyon – Saint Exupéry Aéroport<br />

Représenté par : Monsieur Philippe BERNAND, Président du Directoire.<br />

L’expertise écologique a été réalisée par le bureau d’étude ECOSPHERE.<br />

Le Schéma d’assainissement pluvial du projet a été réalisé par BURGEAP.<br />

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3. Analyse de l’état initial de l’environnement<br />

3.1 L’aéroport de Lyon-Bron<br />

Depuis le déplacement de l’activité d’aviation commerciale sur l’aéroport de Satolas en 1975 devenu Lyon St-<br />

Exupéry en 2000, la plateforme de Lyon-Bron accueille l’aviation légère (aéroclubs et écoles de pilotage), les<br />

services de l’Etat (Sécurité Civile, Gendarmerie, SAMU) et l’aviation d’affaire.<br />

L'aviation d'affaires représente 6,9% du trafic total en Europe. C’est un secteur en croissance avec des<br />

prévisions de croissance du trafic de 5% par an jusqu’en 2017. Le trafic est concentré dans 6 Etats<br />

européens. 13 % du marché mondial de la flotte d’avions d’affaires est en Europe soit 4 000 avions.<br />

Lyon-Bron est le 3 ème aéroport d’aviation d’affaires en France. L’aviation d’affaires est le cœur de métier de<br />

de cette plate-forme, proche du centre-ville et au centre d’une zone d’activité dynamique. L’aéroport permet<br />

d’atteindre 2000 destinations dans le monde et a pour vocation d’être un véritable outil de développement<br />

économique au service de la métropole lyonnaise et de ses entreprises. Prisé des chefs d’entreprises et de<br />

leurs cadres pour des raisons d’efficacité, l’aviation d’affaires est un atout incontestable pour une ville telle<br />

que Lyon.<br />

La plateforme de Lyon-Bron est un atout stratégique pour Aéroports de Lyon et son développement s'appuie<br />

sur le renforcement du secteur de l’aviation d'affaire et sur la valorisation de son capital foncier.<br />

Un des axes stratégiques de son développement est d’attirer des compagnies d’aviation d’affaires basées et<br />

d’accompagner leur développement.<br />

Aujourd’hui, 4 compagnies sont basées à Lyon-Bron. La zone de chalandise de l’agglomération, 2 ème ville<br />

économique de France et située au cœur du triangle d’or de l’aviation d’affaires (Paris-Genève-Côte d’Azur),<br />

permet d’envisager d’attirer des opérateurs de dimension européenne, voire au-delà des Etats-Unis et du<br />

Moyen-Orient.<br />

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Zone de projet<br />

Projet de construction de hangars<br />

Figure 5 : Plan de situation de la zone de projet au droit de l’aéroport de Lyon-Bron - (source Aéroports de Lyon).<br />

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3.2 Milieu Physique<br />

3.2.1Contexte géographique<br />

L’aéroport de Lyon-Bron a été mis en service en 1911. Il se situe à 9 km au Sud-Est de l’agglomération<br />

lyonnaise, à cheval sur le territoire des 3 communes de Bron, Saint-Priest et Chassieu. La zone de projet se<br />

situe sur les communes de Bron et de Chassieu.<br />

Aéroport Lyon-Bron<br />

Figure 6 : Plan de situation de la zone de projet et de l’aéroport de Lyon-Bron - Orthophoto<br />

(source ADL).<br />

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3.2.2Contexte climatique<br />

Le climat de la région lyonnaise est de type semi-continental avec des influences méditerranéennes : les<br />

étés sont chauds, secs et ensoleillés et les hivers rigoureux relativement secs, et dépourvus de neige. Le<br />

vent souffle souvent dû à la compression de l'air dans le sillon rhodanien. D’importantes zones<br />

marécageuses ont été asséchées, dans l’Est lyonnais notamment. De nombreux jours de brouillard sont<br />

cependant encore observés.<br />

Les données climatologiques fournies ci-après sont issues de la station météo de l’aéroport Lyon-Bron.<br />

3.2.2.1Températures<br />

Mois<br />

Températures minimales<br />

(en °C)<br />

Températures maximales<br />

(en °C)<br />

Janvier 0,1 6,2<br />

Février 1,2 8,4<br />

Mars 3,3 12,4<br />

Avril 5,6 15,3<br />

Mai 9,9 20,0<br />

Juin 13,1 23,5<br />

Juillet 15,6 27,0<br />

Août 15,3 26,7<br />

Septembre 11,9 22,3<br />

Octobre 8,4 16,7<br />

Novembre 3,6 10,2<br />

Décembre 1,5 7,0<br />

Tableau 1 : Températures moyennes à Lyon-Bron (source : www.meteofrance.com)<br />

Les valeurs mensuelles pour la période 1971 à 2000 donnent une température moyenne annuelle de 11,9°C.<br />

En moyenne, le mois le plus froid est le mois de janvier. Juillet est le mois le plus chaud.<br />

3.2.2.2Vents<br />

La rose des vents déduite des observations effectuées à la station Météo-France de Lyon-Bron située sur le<br />

site, est orientée nord-sud avec une légère prédominance des vents de nord<br />

D’’autre part, la classe des vents forts représente près de 5% des cas à Bron.<br />

Bron n’est pas « protégée » et est situé au nord de la vallée du Rhône où les masses d’air circulent<br />

librement dans l’axe de la vallée.<br />

Le Mistral est généré par la différence de pression entre un anticyclone sur le proche Atlantique ou l'Europe<br />

du Nord et une dépression sur la Méditerranée. Le flux de nord-est à nord-ouest engendré par cette<br />

configuration est canalisé et accéléré dans la vallée du Rhône.<br />

Les vents du sud, souvent humides sont associés à des régimes maritimes méditerranéens remontant la<br />

vallée du Rhône qui l’axe très majoritairement au Nord et parfois au Sud (à l’automne notamment)<br />

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Figure 7 : Direction du vent (en %) (source : Station METEOFRANCE – Aéroport Lyon-Bron 1976-<br />

2012)<br />

3.2.2.3Pluviométrie<br />

Les précipitations observées sur la station de Lyon-Bron sont assez soutenues durant toute l'année, avec des<br />

maximums à la fin du printemps et en automne. Les valeurs moyennes mensuelles des précipitations<br />

mesurées entre 1971 et 2000 sont indiquées dans le tableau suivant.<br />

Total<br />

Année<br />

Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre<br />

843,3 52,9 50,5 54,8 72,3 87,7 80,2 62,0 69,0 88,3 94,6 75,1 55,9<br />

Tableau 2 : Hauteur moyenne des précipitations mensuelles, en mm, à Lyon-Bron<br />

(source : www.meteofrance.com)<br />

Le tableau suivant présente le nombre de jours moyens où il a été observé des phénomènes particuliers<br />

comme par exemple du brouillard, un orage ou de la neige.<br />

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Brouillard Orage Grêle Neige Vents > 16 m/s Vents > 28 m/s<br />

Nombre moyen de jours 23(*) 28,1 1,1 13(*) 56,7 1,4<br />

(*)Estimation sur la base des données météofrance.<br />

Tableau 3 : Nombre moyen de jours par an et par phénomène à Lyon-Bron<br />

(source : www.meteofrance.com)<br />

La fiche climatologique de la station Lyon-Bron (station météorologique la plus proche de la zone d’étude)<br />

est en annexe 1.<br />

3.2.2.4Foudre<br />

L’activité orageuse est définie à la fois par la densité d’arcs (Da), et par le niveau kéraunique « Nk »<br />

(nombre de jours par an où l’on entend gronder le tonnerre). Les résultats ci-dessous sont fournis par<br />

Météorage à partir de la Base de Données Foudre et représente une moyenne sur les 10 dernières années.<br />

La valeur moyenne du nombre de jours d'orage, en France, est de 11,54. Pour Bron, le niveau kéraunique<br />

est de 38 jours d'orage par an.<br />

La figure ci-après représente la cartographie du nombre moyen de jours d’orage par an en France.<br />

Figure 8 : Cartographie du nombre moyen de jours d’orage par an en France<br />

(source : www.clearconnect.fr)<br />

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3.2.3Relief<br />

3.2.3.1Contexte général<br />

L’aire d’étude se situe dans la plaine de Lyon, en rive gauche du Rhône en aval de la confluence de la<br />

Saône.<br />

La plaine de Lyon est une vaste étendue plane parsemée de nombreuses collines. Elle est délimitée par la<br />

vallée alluviale du Rhône au Nord, par les balmes viennoises au Sud et par l’ensemble colinéaire localisé à<br />

l’Est du territoire de l’Est Lyonnais (plateaux de Crémieux).<br />

Elle est légèrement inclinée dans le sens Sud-Est / Nord-Ouest (altitude 270 mètres vers Saint-Laurent-de-<br />

Mure et 170 mètres vers Lyon), orientation identique à celles d’une majorité des collines.<br />

3.2.3.2Topographie du site<br />

L’aire d’étude est située au niveau des pistes existantes à une altitude d’environ 230 à 250 m, le relief reste<br />

cependant peu marqué. Elle présente une déclivité vers le Nord-Ouest.<br />

3.2.4Géologie au droit du site<br />

La formation des alluvions fluvio-glaciaires würmiennes est détritique, composée de sables, graviers et<br />

argiles sableuses ayant comblé le couloir fluvio-glaciaire de Décines lors de la dernière régression glaciaire.<br />

Elle est épaisse d’environ 21 mètres au droit du site.<br />

Sous les alluvions fluvio-glaciaires, le substratum est constitué par la molasse miocène, sables fins micacés à<br />

granulométrie assez régulière, dans l’ensemble calcaire, et très irrégulièrement consolidés en lentilles<br />

grésifiées de tailles variables.<br />

Le BRGM a réalisé la Fiche Dossier du sous-sol au point n°06987T0011/F, situé approximativement à 175 m<br />

à l’ouest du bassin de rétention-infiltration de la zone de projet. les couches observées sont les suivantes :<br />

- 0 à 0.8 m de profondeur : terre végétale très graveleuse, stratigraphie de l’Holocène ;<br />

- 0.8 à 3 m de profondeur : galets et graviers avec 30% de sable moyen beige, alluvions fluvioglaciaires,<br />

stratigraphie du Würm ; formations fluvio-glaciaires et dépôts résiduels associés ;<br />

- 3 à 9.7 m de profondeur : sable, graviers et galets en proportions égales, galets atteignant<br />

10/15 cm de 8 à 9 m de profondeur, stratigraphie du Würm ; formations fluvio-glaciaires et dépôts<br />

résiduels associés ;<br />

- 9.7 à 13.5 m de profondeur : argile un peu sableuse gris vert très plastique, emballant des graviers<br />

et des galets, moraines, stratigraphie du Pléistocène ; formations glacio-morainiques et dépôts<br />

résiduels associés ;<br />

- 13.5 à 15.5 m de profondeur : argile avec gros blocs, stratigraphie du Pléistocène ; formations<br />

glacio-morainiques et dépôts résiduels associés ;<br />

- 15.5 à 16.3 m de profondeur : argile avec graviers et galets importants, stratigraphie du<br />

Pléistocène ; formations glacio-morainiques et dépôts résiduels associés ;<br />

- 16.3 à 17.4 m de profondeur : argile sableuse jaune verdâtre, varvée, emballant des graviers,<br />

stratigraphie du Pléistocène ; formations glacio-morainiques et dépôts résiduels associés ;<br />

- 17.4 à 18.3 m de profondeur : argile très sableuse, jaune, varvée, avec graviers et petits galets,<br />

stratigraphie du Pléistocène ; formations glacio-morainiques et dépôts résiduels associés ;<br />

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- 18.3 à 18.5 m de profondeur : sable beige très argileux, stratigraphie du Pléistocène ; formations<br />

glacio-morainiques et dépôts résiduels associés ;<br />

- 18.5 à 20.4 m de profondeur : sable moyen à grossier beige avec quelques galets épais, peu de<br />

graviers, stratigraphie du Pléistocène ; formations glacio-morainiques et dépôts résiduels associés.<br />

3.2.5Contexte hydrogéologique<br />

Les nappes rencontrées au droit du site sont les suivantes :<br />

3.2.5.1 Les alluvions fluvio-glaciaires du couloir de Décines<br />

L’aquifère est continu depuis le secteur de Genas-Saint-Laurent-de-Mure (à l’amont) jusqu’à Décines (à<br />

l’aval), où les alluvions fluvio-glaciaires sont en contact avec les alluvions du Rhône.<br />

La nappe alluviale du Rhône et le canal de Miribel représentent l’exutoire de l’aquifère fluvio-glaciaire de<br />

Décines.<br />

L’épaisseur des alluvions mouillées est assez variable. Elle est faible (voir nulle) dans la partie amont et sur<br />

les bords du couloir fluvio-glaciaire, et s’épaissit vers le centre du couloir et vers l’aval. Au droit de l’emprise<br />

aéroportuaire, cette épaisseur mouillée peut n’être que d’environ 2,50 m (niveau statique de 18,50 m en<br />

octobre 1999, et mur des alluvions à 21,00 m).<br />

Sur le captage AEP de secours de Chassieu (captage du Chemin de l’Afrique pratiquement situé au centre du<br />

couloir fluvio-glaciaire, à 1500 m à l’aval au Nord-Est du site), l’épaisseur des alluvions mouillées est<br />

d’environ 8 mètres.<br />

La perméabilité des alluvions fluvio-glaciaires est forte, avec des valeurs généralement comprises entre 0,5<br />

et 1,5 10-2 m/s.<br />

La vulnérabilité de la nappe est forte, compte-tenu de la lithologie peu argileuse de la zone non saturée.<br />

3.2.5.2La molasse miocène<br />

Cet aquifère est beaucoup moins perméable que les alluvions fluvio-glaciaires. En effet, la perméabilité très<br />

variable est généralement de l’ordre de 10-5 à 10-6 m/s. Par contre, l’épaisseur de l’aquifère est<br />

considérable (plusieurs centaines de mètres). La nappe de la molasse est de bonne qualité et est destinée à<br />

terme à l’alimentation en eau potable.<br />

En l’absence de terrains imperméables les séparant, l’aquifère de la molasse et celui des alluvions fluvioglaciaires<br />

sont en relation, et les niveaux piézométriques des deux aquifères peuvent être considérés comme<br />

très proches, voire identiques.<br />

La nappe de l’Est lyonnais qui s’écoule, dans les alluvions en direction de la nappe alluviale du Rhône avec<br />

un sens d’écoulement global vers le Nord-Ouest mais local vers le Nord-Est. Cette dernière est vulnérable<br />

aux infiltrations de surface car il n’existe pas de couverture protectrice nette et du fait de sa faible<br />

profondeur par rapport au sol (entre 6 et 18 m). Des nitrates et des solvants chlorés altèrent ainsi<br />

localement la qualité de la nappe (Source : Aéroports de Lyon - Direction Développement Durable,<br />

Diagnostic environnemental de Février 2009).<br />

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3.2.5.3Exploitation des eaux souterraines dans le voisinage du site<br />

L’état initial du SAGE de l’Est lyonnais donne la carte suivante :<br />

18 TELECOM DEVELOPPEMENT<br />

37 CWS FORCE SA<br />

38 SIMOP<br />

158 SOLYGEBAT<br />

196 MESSIER BUGATTI<br />

195 SA MARTIN<br />

156 FLORENCE ET PEILLON<br />

33 ARCHEMIS<br />

39 GIFRER BERBEZAT<br />

36 CRIT RHONE POULENC<br />

21 ABB ENTRELEC<br />

M7 à 9<br />

COFIL EUREXPO<br />

Figure 9 : Prélèvements industriels répertoriés au SAGE de l’Est lyonnais sur la piézométrie de<br />

janvier 2009<br />

Les données issues de l’Agence de l’Eau Rhône-Méditerranée-Corse pour 2009 ont été également intégrées<br />

dans ce dossier (les plus proches en aval sont surlignés en bleu).<br />

N° sur carte des<br />

prélèvements à proximité<br />

de l’aéroport de Bron<br />

Nom Maître Ouvrage<br />

Volume capté<br />

(milliers de m3)<br />

1 SARL DE LA CROIX D'AZIEU 14.1<br />

2 FEDERAL MOGUL SEALING SYSTEMS 136.4<br />

3 STE PEDERSEN 0<br />

4 ETABLISSEMENT M. CHEVALIER 76.9<br />

5 MONSIEUR LE MAIRE DE LYON 119.9<br />

6 MESSIER BUGATTI DIV CARBONE INDUSTRIE 264.9<br />

7 METALDYNE INTERNATIONAL FRANCE 12.1<br />

8 RENAULT TRUCKS 277.9<br />

9 AGC VERTAL SUD EST 170.7<br />

10 FONCIA JACOBINS 218.7<br />

11 MONSIEUR LE MAIRE DE VILLEURBANNE 1<br />

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12 MARTIN 42.8<br />

13 VMT 0<br />

14 INJELEC THERMOFORMAGE 70.6<br />

15 MONSIEUR LE MAIRE DE VILLEURBANNE 5.7<br />

16 ELECTRICITE DE FRANCE 0<br />

17 SOC EXPLOIT PARC EXPOSIT LYON SEPEL LYON EUREXPO 163.1<br />

18 CHIMIOTECHNIC VENISSIEUX 0<br />

19 MONSIEUR LE MAIRE DE VILLEURBANNE 5.1<br />

20 S.N.C.F DEPOT DE VENISSIEUX 19.3<br />

21 IMMEUBLE LE PRESIDENT 45.6<br />

22 VILLE DE VENISSIEUX STADE LAURENT GERIN 9.4<br />

23 ENTREPRISE JEAN LEFEBVRE SUD‐EST 49.7<br />

24 COMMUNAUTE URBAINE DE LYON 6.1<br />

25 CTRE ANTICANCEREUX LEON BERARD 6.8<br />

26 SYND MIX. TRANS.RH. AGGL. LYON SYTRAL 50<br />

27 CREALIS 17.9<br />

28 BOSCH REXROTH DSI 14.4<br />

29 SAVOIE REFRACTAIRES 117.7<br />

30 MONSIEUR LE MAIRE DE SAINT PRIEST 64.6<br />

31 BONDUELLE FRAIS FRANCE SA 241.4<br />

32 MONSIEUR LE MAIRE DE VILLEURBANNE 4.3<br />

33 VILLE DE VENISSIEUX STADE LAURENT GERIN 0<br />

34 CEGETEL 0<br />

35 SARL DE LA CROIX D'AZIEU 5.6<br />

36 ALSTOM TRANSPORT SA 194<br />

37 ROBERT BOSCH FRANCE 146.1<br />

38 LGL FRANCE DIV REFRIGERATION 14.4<br />

39 SARL DE LA CROIX D'AZIEU 68.5<br />

40 HIT 4.4<br />

41 BLUE GREEN SA 73.2<br />

42 ALDES AERAULIQUE 70.4<br />

43 ABB FRANCE 512.1<br />

44 VILLE DE VENISSIEUX STADE LAURENT GERIN 464.8<br />

45 ALDES AERAULIQUE 63.1<br />

46 MERIAL 102<br />

47 VENINOV 5<br />

48 MONSIEUR LE MAIRE DE VILLEURBANNE 4.3<br />

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49 SEPEL COM CFA 0<br />

50 FREDERIC ROBERT 0<br />

51 GAEC NICOLLET 248.2<br />

52 MONSIEUR LE MAIRE DE LYON 700.8<br />

53 MONSIEUR LE MAIRE DE CHASSIEU 21<br />

54 MADAME LE MAIRE DE BRON 36.2<br />

55 INEO CAP ETABLISSEMENT DE LYON 400<br />

56 POLIMETAL 46.3<br />

57 COMMUNAUTE URBAINE DE LYON 90.2<br />

58 FRANCE TELECOM 193.3<br />

Tableau 4 : Tableau des prélèvements près de l’aéroport de Bron (données 2009 Agence de l’Eau)<br />

Emplacement de la<br />

zone de projet<br />

Figure 10 : Situation des prélèvements répertoriés en 2009 à l’Agence de l’Eau.<br />

La nappe de l’Est lyonnais qui s’écoule au droit du site, dans les alluvions en direction de la nappe alluviale<br />

du Rhône avec un sens d’écoulement global vers le Nord-Ouest est intensément exploitée et vulnérable aux<br />

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infiltrations de surface car il n’existe pas de couverture protectrice nette et du fait de sa faible profondeur<br />

par rapport au sol (entre 6 et 18 m). Des nitrates et des solvants chlorés altèrent ainsi localement sa qualité.<br />

Il est à noter que le site n’est pas localisé dans un périmètre de protection de captage mais qu’un captage<br />

d’eau potable est situé à l’aval, à 1500 m du site (captage du chemin de l’Afrique).<br />

3.2.6Contexte hydrologique<br />

3.2.6.1Hydrologie<br />

La zone d’étude s’inscrit dans la vallée du Rhône Moyen avec le Rhône au Nord, la Bourbre à l’Est et l’Ozon<br />

au Sud. Aucun cours d’eau n’est présent au droit de la zone d’étude et aucune connexion hydraulique ne<br />

s’observe avec les cours d’eau les plus proches.<br />

3.2.6.2Risques d’inondation<br />

Aucune zone d’inondation réglementaire ne s’observe au droit de la zone d’étude. Les aléas d’inondation<br />

sont relativement éloignés, localisés au droit du Rhône, de la Bourbre et de l’Ozon.<br />

3.2.6.3Qualité physico-chimique des eaux superficielles<br />

En absence d’une connexion hydraulique de la zone d’étude avec un cours d’eau, ce paragraphe ne sera pas<br />

détaillé.<br />

Une attention particulière devra cependant être portée au niveau des ruissellements de la zone d’étude de<br />

par la nature de cette dernière (aéroport occasionnant des dépôts de polluants sur les surfaces<br />

imperméabilisées) et du fait de la vulnérabilité des aquifères présents.<br />

Cet aspect est développé dans le dossier Loi sur l’eau du schéma d’assainissement pluvial (rapport<br />

RACICE00699).<br />

3.3 Milieu naturel et espaces végétalisés<br />

3.3.1Espaces protégés<br />

Il n’existe aucun site protégé (parc, réserve, Arrêté Préfectoral de Protection de Biotope (APPB), zone Natura<br />

2000) dans la zone d’études ou à proximité. L’APPB le plus proche est situé à 6,35 km au nord (Iles de<br />

Crépieux – Charmy).<br />

3.3.2Zones d’intérêt écologique remarquable<br />

La zone d’étude de l’aéroport de Lyon-Bron ne s’inscrit dans aucune zone d’intérêt écologique remarquable.<br />

Néanmoins nous pouvons citer les zones remarquables dans un rayon inférieur à 10km du site d’étude :<br />

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• le site naturel de Miribel-Jonage (situé à environ 3 km au Nord de l’aérodrome de Bron-Lyon)<br />

bénéficie de plusieurs reconnaissances pour son intérêt écologique. Il est désigné en :<br />

- ZNIEFF de type II n°6913 « Ensemble formé par le Fleuve Rhône, ses Lônes et ses Brotteaux à<br />

l’amont de Lyon » : ce complexe écologique formé par les lônes, les îles, les brotteaux, les gravières<br />

et les bassins de Jonage présente des enjeux tant floristiques (grandes surfaces de pelouses<br />

calcicoles, ripisylves, présence d’espèces végétales protégées comme l’orchis à odeur de Vanille,<br />

l’Inule des fleuves…) que faunistiques (espèces remarquables et protégées comme l’Apron, le<br />

Castor, le Milan noir, la Bacchante…) ;<br />

- ZNIEFF de type I n°69130006 « Bassin du Grand Large » et en ZNIEFF de type I n°69130005 «<br />

Bassin de Miribel-Jonage » qui présentent un intérêt pour les oiseaux migrateurs et hivernants<br />

(Guifette, Grèbe huppé…) ;<br />

- SIC FR 8201785 « Pelouses, Milieux alluviaux et aquatiques de l’Ile de Miribel-Jonage » qui se<br />

justifie par une bonne représentation d’habitats d’intérêt communautaire (pelouses calcicoles,<br />

ripisylves, végétation des lacs eutrophes…) et par la présence d’espèces inscrites à l’annexe II de la<br />

directive « Habitats » (Castor, Toxostome, Bouvière, Agrion de Mercure…).<br />

• Les Prairies de Pusignan (à environ 6 km à l’est de l’aérodrome) sont inventoriées en ZNIEFF de type I<br />

n° 69000005 en raison d’enjeux ornithologiques avec la reproduction d’oiseaux remarquables comme les<br />

Bruants ortolan et proyer, le Busard cendré, l’Œdicnème criard ou encore le Courlis cendré ;<br />

• Les Gravières de Berlay et de Pierre blanche (à environ 6 km au Sud du site) désignées en ZNIEFF de<br />

type I n° 69000007). Cette gravière accueille des oiseaux aquatiques mais aussi l’Œdicnème criard ;<br />

• La Plaine des Grandes terres (à environ 6 km au Sud-Est du site) désignée en ZNIEFF de type I<br />

n°69000008, qui accueille le cortège des oiseaux de plaine agricole (Busard cendré, Bruant proyer,<br />

Œdicnème criard, Bergeronnette printanière, Caille des blés…) ;<br />

• Les Prairies de l’aérodrome de Lyon-Corbas (à environ 7 km au Sud du site) inscrites en ZNIEFF de<br />

type I n° 690000010. Ce site abrite une avifaune typique des grandes prairies de fauche et notamment, le<br />

Courlis cendré (plus grande colonie de reproduction dans le Rhône avec 9 couples référencés en 2001) ;<br />

• L’Ensemble fonctionnel formé par le Moyen-Rhône et ses annexes fluviales (à environ 8 km à<br />

l’ouest du site), qui présente des enjeux liés au fleuve et à ses annexes (lônes, brotteaux…).<br />

• Les Prairies de l’Aéroport de Lyon Saint-Exupéry (à environ 10 km à l’Est du site) sont également<br />

inventoriées en ZNIEFF de type I n° 69000006 pour des enjeux ornithologiques avec notamment la<br />

reproduction d’oiseaux caractéristiques des paysages ouverts : Œdicnème criard, Bruant proyer, Courlis<br />

cendré…<br />

La situation géographique de la zone d’étude par rapport aux zones d’intérêt écologique est précisée dans<br />

les figures suivantes. Il faut noter que la zone d’étude ne présente pas les caractéristiques de ces sites. Elle<br />

ne présente d’interactions potentielles qu’avec les prairies de Pusignan, l’Aéroport Lyon – St Exupéry, la<br />

Plaine des grandes terres, les prairies de l’aérodrome de Lyon-Corbas et secondairement, les Gravières de<br />

Berlay avec lesquels elle forme une unité écologique mais sans y jouer un rôle particulier. Ces sites<br />

constitués pour partie de pelouses, prairies et grandes cultures contribuent au maintien à l’est de Lyon,<br />

d’oiseaux des paysages d’openfield. La plupart de ces espèces sont en régression tant au niveau local (Est<br />

Lyonnais) qu’au niveau régional. Par ailleurs, ces sites peuvent constituer des sites de chasse importants<br />

pour les rapaces et contribuent dans leur ensemble au maintien de ces espèces.<br />

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Aéroport Lyon-Bron<br />

Figure 11 : localisation des zones d’intérêt écologique remarquables dans les environs de l’aéroport<br />

de Lyon Bron (source : DREAL Rhônes-Alpes – SAGE Est Lyonnais)<br />

3.3.3Inventaire régional des tourbières<br />

La zone d’étude n’est pas concernée par la présence de tourbières à proximité. La tourbière la plus proche<br />

est la tourbière du Marais de Charvas (également ZNIEFF de type 1) situé à 11 km à l’Est sur la commune de<br />

Villette d’Anthon. Il constitue la dernière zone humide de l’Est-Lyonnais.<br />

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Figure 12 : localisation des sites figurant dans l’inventaire régional des tourbières dans les environs<br />

de l’aéroport de Lyon Bron (source : DREAL Rhône-Alpes – SAGE Est Lyonnais)<br />

3.3.4Fonctionnement des écosystèmes, déplacements faunistiques et corridors<br />

migratoires<br />

L’étude des Réseaux Ecologiques de Rhône-Alpes (RERA) réalisée par Asconit consultants et Biotope en<br />

2009 classe l’aéroport de Lyon-Bron en « zone bâtie », a priori peu favorable à la faune et à ses<br />

déplacements. Le caractère artificiel de l’aéroport, la circulation des avions, les clôtures fermant le site, ainsi<br />

que la situation de l’aéroport (encadré par des routes départementales à l’Ouest et au Nord et par des<br />

routes nationales au Sud et à l’Est) rendent le site infranchissable par la grande faune.<br />

Le RERA n’indique aucun axe majeur de déplacement de la faune ni corridors biologiques dans la zone<br />

d’étude.<br />

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Figure 13 : déplacements faunistiques et couloirs migratoires dans les environs du projet (source :<br />

Région Rhônes Alpes – Réseaux Ecologiques de Rhônes Alpes)<br />

S’il n’est pas identifié comme important dans la trame écologique du RERA, le site de l’aéroport se trouve en<br />

revanche sur l’axe migratoire majeur de la vallée du Rhône. Les prairies de l’aéroport pourraient être<br />

favorables aux haltes migratoires d’un certain nombre d’espèces d’oiseaux. Cependant, l’Etude faunistique<br />

de la zone réservée de l’aéroport de Lyon-Bron réalisée en 2010 par le Centre ornithologique Rhône-Alpes<br />

met en avant que les flux migratoires importants pouvant être observés sur le site « ne sont pas une<br />

conséquence de l’attractivité du site de l’aéroport […] mais peuvent survenir en toutes circonstances<br />

pendant la saison de présence de ces espèces sous nos latitudes ».<br />

Ceci est confirmé par l’étude des Enjeux écologiques et préconisations réalisée en Mai 2012 par Ecosphère :<br />

« l’aérodrome peut être survolé par des oiseaux migrateurs attirés notamment par les grands bassins et<br />

autres espaces naturels de Miribel. L’aéroport ne se situe toutefois pas sous l’axe majeur de migration que<br />

constitue le lit du Rhône et n’est pas non plus référencé comme une zone d’hivernage et de halte migratoire<br />

importante. »<br />

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3.3.5Précision sur l’organisation de l’aéroport vis-à-vis du milieu naturel<br />

Gestion du risque aviaire<br />

Une des interactions des activités de l’aéroport vis-à-vis du milieu naturel se situe dans la gestion des<br />

risques représentés par la présence d’oiseaux qui sont susceptibles de rentrer en collision avec les avions<br />

dans les phases d’atterrissage et de décollage. La gestion de ces risques, ou « gestion du péril aviaire » est<br />

décrite dans la procédure interne PR B9196 ‘Prévention et traitement du péril animalier’ (annexe 2). La<br />

société des Aéroports de Lyon assure la gestion du péril, en conformité avec la règlementation en vigueur.<br />

Cette procédure décrit notamment :<br />

- Périmètre<br />

- Gestion des animaux vivants<br />

- Moyens humains<br />

- Gestion des animaux morts<br />

- Formation<br />

- Fin d’intervention<br />

- Moyens matériels<br />

- Consignes de sécurité<br />

- Actions préventives<br />

- Fonctionnement en mode dégradé<br />

- Actions d’effarouchement<br />

- Contrôle par l’administration<br />

- Actions de prélèvement<br />

Les actions préventives, à caractère permanent, intègrent :<br />

- La disposition de clôtures contre l’intrusion des animaux en zone réservée, et vérification de leur état<br />

- Le traitement des parties herbeuses par fauchage régulier et maîtrisé en fonction de l’éloignement<br />

des pistes<br />

- La détermination et le contrôle des cultures et espaces cultivés : interdiction de l’irrigation et des<br />

cultures hautes, interruption de toute activité agricole sur demande du service de prévention,<br />

suppression de tout abri potentiel pour les petits rongeurs<br />

- La réalisation d’une Etude faunistique en 2009-2010<br />

- L’interdiction des animaux domestiques en zone réservée<br />

- Le traitement des perchoirs par l’installation de picots sur les promontoires de la zone réservée<br />

Les actions d’effarouchement sont déclenchées lors de l’existence d’un danger pour la circulation<br />

aérienne lié à la présence d’animaux. Elles peuvent être mises en place immédiatement ou différées en<br />

fonction de l’imminence du danger. Elles sont adaptées en fonction des espèces observées et intègrent :<br />

- L’utilisation en priorité d’un générateur mobile de cris de détresse ou d’effroi<br />

- Le tir de cartouches à plomb ou de fusées crépitantes selon le niveau de protection des espèces<br />

L’emprise du projet étant située en dehors de la zone concernée par le risque aviaire ne comprenant pas de<br />

piste, ces actions ne sont pas susceptibles d’y être mises en œuvre.<br />

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Gestion des espaces verts<br />

Les espaces verts de l’aéroport et a fortiori de la zone de projet comprennent des prairies ainsi que des<br />

cultures.<br />

La composition de la prairie est un mélange de ray-grass et de fétuque (apportées lors de l’engazonnement<br />

suite à des aménagements) et de diverses graminées en place depuis l’origine de l’aéroport (le terrain était<br />

initialement une pâture de moutons).<br />

Les prairies de l’aéroport sont tondues mensuellement d’avril à octobre. La tonte est réalisée par broyage<br />

afin que les brins coupés s’insèrent dans le tapis de la prairie et ne s’envolent pas sous l’action du vent. Les<br />

déchets de tonte sont laissés en place pour des questions d’efficacité (le travail est effectué en zone<br />

réservée). Cette opération favorise l’amendement des terrains.<br />

En bord des voiries de la zone publique, le désherbage est chimique. Il n’y a pas d’espèce invasive<br />

spécifique. L’ambroisie est présente mais n’est pas traitée spécifiquement.<br />

En zone réservée, les types de cultures autorisées sont encadrés par un arrêté annexé à la convention<br />

d’exploitation des secteurs SIC. Les cultures hautes (maïs) comme celles attirant des rongeurs (betterave)<br />

sont proscrites. Les cultures principales sont le blé, le colza et l’orge. Un seul agriculteur exploite les secteurs<br />

SIC de l’aéroport.<br />

3.3.6Les entités naturelles de la zone d’étude<br />

La plus grande partie (environ 75%) de la zone d’étude est localisée sur des zones déjà construites,<br />

recouvertes d’enrobé bitumineux et/ou surmontées de bâtiment de faible hauteur. Les autres parties de la<br />

zone d’étude sont couvertes de prairies enherbées entretenues par les services de l’aéroport et de cultures<br />

céréalières exploitées par un agriculteur unique (blé).<br />

L’étude réalisée en 2012 par Ecosphère a permis de recenser 127 espèces végétales et de distinguer 8<br />

unités principales de végétation. Elle est reportée en annexe dans son intégralité.<br />

Les 8 unités se répartissent entre 7 formations herbacées et 1 formation sur la zone d’étude.<br />

3.3.7Habitats et faune<br />

On peut distinguer les différents types d’habitat suivants :<br />

• Formations herbacées :<br />

a) Culture et végétation commensale<br />

b) Pelouse pionnière rudérale<br />

c) Friche mésoxérophile<br />

d) Friche eutrophile<br />

e) Friche prairiale<br />

f) Prairie mésohydrique<br />

g) Prairie urbaine<br />

• Formations ligneuses :<br />

h) Plantations<br />

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Les inventaires floristiques et faunistiques sont présentés ci-dessous par type d’habitats.<br />

3.3.7.1 Formation herbacée<br />

a) Culture et végétation commensale<br />

Seule la culture du blé est pratiquée sur la zone d’étude. Les parcelles accueillent une végétation<br />

commensale peu diversifiée. On rencontre majoritairement des espèces basophiles : Pensée des champs<br />

(Viola arvensis), Scandix peigne de Vénus (Scandix pecten-veneris), Fumeterre officinale (Fumaria<br />

officinalis), Coquelicot (Papaver rhoeas), Morelle noire (Solanum nigrum)… mais aussi quelques espèces<br />

annuelles acidophiles : Aphanès des champs (Aphanes arvensis), Céraiste aggloméré (Cerastium<br />

glomeratum), Véronique à feuilles de Lierre (Veronica hederifolia). Cette unité assez pauvre en espèces ne<br />

présente aucun enjeu phytoécologique.<br />

Figure 14 : Cultures de céréales (Photo : François Caron – Ecosphère)<br />

Les études menées en 2010 par le CORA Rhône (aujourd’hui LPO 69) ont mis en évidence le rôle joué par<br />

les cultures et les surfaces enherbées de l’aéroport (et ses abords) pour la reproduction des oiseaux de<br />

plaine dans l’est Lyonnais. Parmi les espèces référencées comme nicheurs avérés ou potentiels dans les<br />

cultures (Alouette des champs, Bergeronnette printanière, Bruants des roseaux et proyer, Caille des blés,<br />

Courlis cendré, Œdicnème criard), 2 ont été contactées lors du passage d’Ecosphère dans les limites de la<br />

zone d’étude :<br />

‣ l’Alouette des champs (commune mais vulnérable en Rhône-Alpes, non protégée) : la zone d’étude<br />

intègre le territoire de 2 couples nicheurs (15 à 20 couples sur l’aéroport - CORA Rhône, 2010) ;<br />

‣ le Bruant proyer (assez commun et en danger en Rhône-Alpes, protégé) : un seul mâle chanteur a<br />

été entendu au contact des cultures et prairies de la zone d’étude (8 couples sur l’aéroport - CORA<br />

Rhône, 2010).<br />

Par ailleurs, le CORA référence dans le secteur d’étude, la Bergeronnette printanière (assez rare et quasi<br />

menacée en Rhône-Alpes, protégée). 1 couple est référencé aux abords immédiats de la zone d’étude<br />

(CORA, 2010). Si aucun oiseau n’a été observé lors du passage d’Ecosphère dans les limites de la zone<br />

d’étude, les cultures de céréales sont toutefois favorables. La période d’inventaire était peut-être un peu trop<br />

précoce, le retour des Bergeronnettes printanières s’étalant jusqu’à la fin mai avec un pic entre la mi-avril et<br />

la mi-mai.<br />

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Enfin, 3 autres espèces des cultures ont été recensées sur l’aéroport de Bron par le CORA :<br />

‣ l’Œdicnème criard (assez rare et vulnérable en Rhône-Alpes, protégé, annexe I directive « Oiseaux<br />

») : 4 couples ont été référencés en 2010 (aéroport et Eurexpo) dont 1 couple dans la partie Nord<br />

de l’aéroport (qui pourrait être concerné par le projet). Néanmoins, la zone d’étude n’est pas<br />

favorable à la reproduction de l’espèce (dominance des cultures de printemps, prairie de faible<br />

superficie). Tout au plus, la zone d’étude pourrait-elle être fréquentée ponctuellement pour la<br />

recherche de nourriture mais les grandes surfaces enherbées de l’aéroport offrent davantage de<br />

potentialité tant pour la reproduction que le nourrissage ;<br />

‣ la Caille des blés (assez commune et vulnérable en Rhône-Alpes) : les prospections réalisées par le<br />

CORA référence l’espèce (4 couples) dans un secteur assez éloigné de la zone de projet ;<br />

‣ le Bruant des roseaux (assez commun en Rhône-Alpes) : cette espèce des marais affectionne depuis<br />

quelques années les parcelles cultivées, notamment les champs de colza. La zone de projet dominée<br />

par les céréales est peu favorable à cette espèce dont la reproduction n’est que potentielle dans le<br />

périmètre de l’aéroport. Ecosphère n’a eu aucun contact avec cette espèce lors de son passage en<br />

avril.<br />

Concernant les autres groupes faunistiques, les cultures de la zone de projet ne jouent pas de rôle<br />

particulier. Elles peuvent néanmoins accueillir quelques micromammifères comme le Campagnol des champs<br />

(et constituaient de ce fait, des zones de recherche alimentaire pour les rapaces).<br />

b) Pelouse pionnière rudérale<br />

Un secteur artificialisé sur gravillons est en cours de colonisation par une végétation pionnière plutôt<br />

basophile : Saxifrage à trois doigts (Saxifraga tridactylites), Bec-de-grue à feuilles de Ciguë (Erodium<br />

cicutarium), Véronique des champs (Veronica arvensis), Gaillet de Paris (Galium parisiense).<br />

On recense également quelques espèces acidophiles comme la Drave printanière (Erophila verna), le<br />

Myosotis très rameux (Myosotis ramosissima)…Cette végétation pionnière banale se situe à proximité de la<br />

station essence de l’aéroport et sur le chemin du bassin de rétention des eaux pluviales.<br />

Malgré l’observation d’une espèce peu commune en Rhône-Alpes, le Gaillet de Paris, (cf. cartographie des<br />

espèces d’intérêt patrimonial), cet habitat ne semble pas présenter d’intérêt phytoécologique.<br />

Figure 15 : Pelouse pionnière rudérale dominée par la Drave printanière<br />

(Photo : Léa Basso - Ecosphère)<br />

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c) Friche mésoxérophile<br />

Cette formation est localisée sur le pourtour du bassin de rétentions des eaux pluviales.<br />

Installée sur un sol remanié avec beaucoup de galets (sol sec), cette friche est dominée essentiellement par<br />

des espèces de friche vivace : Luzerne cultivée (Medicago sativa), Armoise vulgaire (Artemisia vulgaris),<br />

Vipérine commune (Echium vulgare)... mais se caractérise par le développement des espèces de pelouse<br />

sèche : Sainfoin cultivé (Onobrychis viciifolia), Euphorbe petit-cyprès (Euphorbia cyparissias)... Par endroits,<br />

les espèces crassulescentes dominent : Orpin âcre (Sedum acris), Orpin blanc (Sedum album).<br />

On peut noter la présence d’une plante exotique envahissante le Séneçon du cap (Senecio inaquidens).<br />

Figure 16 : Friche mésoxérophile – Bassins de rétention des eaux pluviales<br />

(Photo : François Caron - Ecosphère)<br />

Cet habitat thermophile, dominé par les sols dénudés de végétation, accueille une petite population de<br />

Lézard des murailles (commun en Rhône-Alpes mais protégé en France). Par ailleurs, les tapis de Sédum et<br />

les autres plantes à fleurs (Luzerne, Sainfoin…) sont probablement favorables aux insectes butineurs, même<br />

si lors du passage précoce d’Ecosphère, une seule espèce de papillon a pu être observée (Fadet commun,<br />

espèce commune en Rhône-Alpes).<br />

Figure 17 : Lézard des murailles (Photo : François Caron - Ecosphère)<br />

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d) Friche eutrophile<br />

Située en fond de bassin, cette formation est installée sur un sol riche en éléments nutritifs ce qui la diffère<br />

de la précédente. Elle est dominée par des espèces vivaces eutrophiles telles que l’Ortie dioïque (Urtica<br />

dioica), le Cirse des champs (Cirsium arvense), la Patience à feuilles obtuses (Rumex obtusifolius)... On<br />

retrouve également quelques espèces de la friche mésoxérophile.<br />

Figure 18 : Friche eutrophile se développant en fond de bassin (Photo : François Caron –<br />

Ecosphère)<br />

Cet habitat ne présente pas d’enjeu faunistique particulier. On notera toutefois la présence d’un tas de pierre<br />

(exutoire du bassin) qui attire le Lézard des murailles (protégé).<br />

e) Friche prairiale<br />

Cette formation borde les cultures de blé, elle est matérialisée par une bute. Elle est dominée par les<br />

espèces prairiales : Pâturin commun (Poa trivialis), Achillée millefeuille (Achillea millefolium), Oseille<br />

commune (Rumex acetosa), Plantain lancéolé (Plantago lanceolata)… mais accueillent également de<br />

nombreuses espèces de friches vivaces : Cirse des champs (Cirsium arvense), Molène (Verbascum sp.),<br />

Vesce commune (Viscia sativa), Picride fausse-épervière (Picris hieracioides), Compagnon blanc (Silene<br />

latifolia ssp. alba)…ainsi que quelques espèces commensales des cultures : Geranium à feuilles découpées<br />

(Geranium dissectum), Fumeterre officinale (Fumaria officinalis).<br />

Si cet habitat est commun, il présente néanmoins localement une bonne diversité floristique.<br />

Figure 19 : Friche prairiale (Photo : Léa Basso - Ecosphère)<br />

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L’intérêt pour la faune de cet habitat semble faible. Néanmoins, il contribue probablement à la reproduction<br />

du couple de Bruant proyer recensé lors de notre passage. En effet, la présence conjointe de cultures et de<br />

bandes enherbées est assez favorable à cette espèce.<br />

Concernant les autres groupes, cet habitat est peu propice aux papillons remarquables susceptibles de<br />

fréquenter l’aéroport (l’Azuré du serpolet notamment). Toutefois, la diversité végétale peut contribuer<br />

localement au maintien des espèces les plus communes (sous réserve de l’absence de gestion en période<br />

printanière). Lors du passage d’Ecosphère (précoce pour l’inventaire des papillons), une espèce a été<br />

observée : le Petit Nacré (commun en Rhône-Alpes). Enfin, cet habitat est probablement fréquenté par le<br />

Lézard des murailles (observé ponctuellement dans la prairie aux abords)<br />

f) Prairie mésohydrique<br />

Située à l’est de la zone d’étude, cette unité est dominée par des espèces prairiales et des annuelles<br />

commensales des cultures : Fétuque des prés (Festuca pratensis), Pâturin commun (Poa trivialis), Plantin<br />

lancéolé (Plantago lanceolata), Renoncule de Fries (Ranunculus acris ssp. friesianus), Gaillet mollugine<br />

(Galium mollugo), Potentille rampante (Potentilla reptans), Luzerne tachée (Medicago arabica), Lamier<br />

pourpre (Lamium purpureum)... Là où le sol est plus superficiel et écorché, on recense des espèces de<br />

pelouses basophiles : Sauge des prés (Salvia pratensis), Thym (Thymus sp.), Euphorbe, petit-cyprès<br />

(Euphorbia cyparissias), Bugle de Genève (Ajuga genevensis).<br />

Figure 20 : Prairie mésohydrique en zone réservée (Photo : Léa Basso - Ecosphère)<br />

Cette petite zone prairiale, contribue au même titre que la friche prairiale à la reproduction de Bruant proyer<br />

et de l’Alouette des champs dans la zone de projet.<br />

Par ailleurs, cette zone accueille le Lézard des murailles (commun mais protégé). Néanmoins, une seule<br />

observation a été réalisée et la population est probablement réduite à seulement quelques individus dans ce<br />

secteur. Notons que cette espèce est bien représentée au droit du bassin de rétention des eaux pluviales où<br />

les friches mésoxérophiles lui sont davantage profitables. Concernant les insectes, la prairie peut accueillir<br />

une diversité de papillons même si les potentialités pour les espèces à enjeu semblent assez faibles.<br />

g) Prairie urbaine<br />

Très artificialisée, cette unité englobe 2 types de végétation décrits ci-après :<br />

•les prairies ensemencées (en zone réservée) dominées par le Ray-grass commun (Lolium<br />

perenne), le Lotier corniculé (Lotus corniculatus) et la Pâquerette vivace (Bellis perennis).<br />

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•les gazons situés devant les bâtiments dominés par des espèces prairiales : Achillée<br />

millefeuille (Achillea millefolium), Gaillet mollugine (Galium mollugo), Pâquerette vivace (Bellis<br />

perennis), Trèfle blanc (Trifolium repens). On recense également des espèces des sols<br />

compacts : Porcelle enracinée (Hypochaeris radicata), Potentille argentée (Potentilla argentea),<br />

Potentille du printemps (Potentilla neumanniana). Certains secteurs non entretenus évoluent<br />

vers la friche prairiale.<br />

Figure 21 : Gazon non entretenu aux abords de bâtiments (Photo : Léa Basso - Ecosphère).<br />

h) Formation ligneuses<br />

Le site d’étude ne possède aucun boisement au sens strict, mais des arbres ou arbustes isolés ainsi que des<br />

formations artificielles comme des haies. La plupart des espèces sont d’origines ornementales : Laurier<br />

cerise (Prunus laurocerasus), Cotonestaer (Cotonestaer sp.), Genévrier rampant (Juniperus sp.), haies de<br />

Peuplier d’Italie (Populus nigra var. italica), plantation de Platane (Platanus x hispanica), Pins (Pinus sp.),<br />

Micocoulier (Celtis australis). Quelques espèces indigènes se développent : Sureau noir (Sambucus nigra),<br />

Fusain d’Europe (Euonymus europaeus), Eglantier commun (Rosa canina), Frêne élevé (Fraxinus excelsior)<br />

et Merisier (Prunus avium).<br />

Figure 22 : Platanes aux abords de bâtiments (Photo : Léa Basso – Ecosphère).<br />

Les arbres et massifs arbustifs permettent la reproduction de quelques oiseaux ubiquistes et communs en<br />

Rhône-Alpes : Merle noir, Pie bavarde, Chardonneret élégant…<br />

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3.3.7.2Autres habitats<br />

Il s’agit d’espaces très anthropisés comme les parkings et bâtiments où la végétation est quasi absente.<br />

Ces habitats peuvent néanmoins accueillir une faune d’intérêt patrimonial. Notamment, les parkings<br />

abandonnés sont susceptibles d’être fréquentés par des oiseaux comme l’Œdicnème criard (en témoigne, le<br />

couple nicheur référencé en 2010 par le CORA sur le parking annexe en gravillons d’Euroexpo). A ce titre, le<br />

grand parking désaffecté de la zone d’étude a été prospecté sans aucun résultat. Les surfaces bitumées de<br />

cet espace sont peu favorables à l’Œdicnème.<br />

Par ailleurs, les bassins de rétention d’eaux pluviales peuvent être favorables à la reproduction d’amphibiens<br />

ubiquistes (Grenouille rieuse, Triton palmé) ou pionniers (le Crapaud calamite est référencé dans de tels<br />

bassins dans l’Est Lyonnais). Le bassin de la zone d’étude a été prospecté de jour. Ni individu, ni ponte ou<br />

larve n’y a été observé, la période de prospection (23 avril 2012) étant pourtant favorable à leur recherche.<br />

Il semble donc que ce bassin de par son isolement dans un contexte de grandes cultures et d’urbanisation<br />

intense ne joue aucun rôle pour les batraciens.<br />

Enfin, les bâtiments accueillent quelques oiseaux ubiquistes et communs en Rhône-Alpes comme le Moineau<br />

domestique et la Bergeronnette grise.<br />

3.3.7.3 Synthèse des habitats<br />

La synthèse des formations herbacées et des différentes espèces patrimoniales présentes sur site est figurée<br />

sur la carte suivante.<br />

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Figure 23 : Carte des habitats localisation des espèces d’intérêt patrimonial<br />

Remarque : la zone projet reportée en noir sur la carte correspond à l’emprise du projet antérieur<br />

à la date de réalisation de l’expertise écologique. Cette emprise a changée depuis ce qui ne remet<br />

en aucun cas en cause les conclusions de l’étude écologique puisque cette dernière c’est<br />

intéressée à une zone plus vaste délimitée en rouge sur cette carte.<br />

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3.3.8Inventaire floristique et faunistique<br />

L’inventaire faunistique et floristique présenté ci-dessous a été établit d’après les observations sur le terrain<br />

effectuée le 23 avril par la société ECOSPHERE. L’intégralité de cette étude ainsi que les données<br />

bibliographiques de l’étude CORA Rhône réalisée pour les Aéroports de Lyon (octobre 2010, Etude<br />

faunistique de la zone réservée de l’Aéroport de Lyon-Bron) est reportée en annexe 3.<br />

Non commun Nom latin Protection<br />

Formations herbacées<br />

Habitat 1 :culture et végétation commensale<br />

Pensee des champs<br />

Scandix peigne de venus<br />

Fumeterre officinale<br />

Coquelicot<br />

Morelle noire<br />

Aphanes des champs<br />

Ceraiste agglomeré<br />

Véronique a feuille de lierre<br />

Saxiphage a 3 doigts<br />

Bec de grue a feuille de ciguë<br />

Veronique des champs<br />

Gaillet de paris<br />

Drave printanière<br />

Myosotis tres rameux<br />

Luzerne cultivee<br />

Armoise vulgaire<br />

Viperine commune<br />

Sainfoin cultive<br />

Euphorbe petit cyprès<br />

Orpin acre<br />

Orpin blanc<br />

Séneçon du cap<br />

Ortie dioïque<br />

Crise des champs<br />

Patience a feuilles obtuses<br />

Viola arvensis<br />

Scandix pecten-veneris<br />

Fuméria officinalis<br />

Papaver rhoeas<br />

Solanum nigrum<br />

Aphanes arvensis<br />

Cerastium glomeratum<br />

Veronica hederifolia<br />

Habitat 2 : pelouse pionnière rudérale<br />

Saifraga tridactylites<br />

Erodium cicutarium<br />

Veronica arvensis<br />

Galiu parisiense<br />

Erophila verna<br />

Myositis ramosissima<br />

Habitat 3 : friche mesoxerophile<br />

Medicago sativa<br />

Artemisia vulgaris<br />

Echium culgare<br />

Onobrychis viviifolia<br />

Euphorbia cyparissias<br />

Sedum acris<br />

Sedum album<br />

Senecio inaquidens<br />

Habitat 4 : friche eutrophile<br />

Urtica dioica<br />

Cirsium arvense<br />

Rumex obtuobtusifolius<br />

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Non commun Nom latin Protection<br />

Habitat 5 : friche prairiale<br />

Paturin commun<br />

Achillée millefeuille<br />

Oseille commune<br />

Plantain lancéole<br />

Cirse des champs<br />

Molene<br />

Vesce commune<br />

Picride fausse eperviere<br />

Compagnon blanc<br />

Géranium a feuille découpées<br />

Fumeterre officinale<br />

Fétuque des prés<br />

Paturin commun<br />

Plantin lanceole<br />

Renoncule de fries<br />

Gaillet mollugine<br />

Potentille rampante<br />

Luzerne tachée<br />

Lamier pourpre<br />

Sauge des prés<br />

Thym<br />

Euphorbe petit cypres<br />

Bugle de Genève<br />

Ray-grass commun<br />

Lotier cornicule<br />

Pâquerette vivace<br />

Achillee millefeuille<br />

Gaillet mollugine<br />

Trefle blanc<br />

Porcelle enracinée<br />

Potentille argentée<br />

Potentille du printemps<br />

Poa trivalis<br />

Achillea millefolium<br />

Rumexe acetosa<br />

Plantago lanceolata<br />

Cirsium arvense<br />

Verbascum sp<br />

Viscia sativa<br />

Picris hieracioides<br />

Silene latifolia ssp alba<br />

Geranium dissectum<br />

Fumeria officinalis<br />

Habitat 6 : prairie mésohydrique<br />

Festuca pratensis<br />

Poa Trivialis<br />

Plantago lanceolata<br />

Ranunculus acris ssp.friesianus<br />

Galium mollugo<br />

Potentilla reptans<br />

Médicago arabica<br />

Lamium purpureum<br />

Salvia pratensis<br />

Thymus sp<br />

Euphorbia cyparissias<br />

Ajuga genevensis<br />

Habitat 7 : prairie urbaine<br />

Lolium perenne<br />

Lotus corniculatus<br />

Bellis perennis<br />

Achillea millefolium<br />

Galium mollugo<br />

Trifolium repens<br />

Hypochaeris radicata<br />

Potentilla argentea<br />

Potentilla neumanniana<br />

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Non commun Nom latin Protection<br />

Formations ligneuses<br />

Habitat 8 : plantation<br />

Laurier cerise<br />

Prunus laurocerasus<br />

Cotonestaer<br />

Cotonestaer sp.<br />

Genévrier rampant<br />

Juniperus sp.<br />

Peuplier d’Italie<br />

Populus nigra var.italica<br />

Platane<br />

Platanus x hispanica<br />

Pins<br />

Pinus sp.<br />

Micocoulier<br />

Celtis autralis<br />

Sureau noir<br />

Sambucus nigra<br />

Fusain d’Europe<br />

Euonymus europaeus<br />

Eglantier commun<br />

Rosa canina<br />

Frêne élevé<br />

Fraxinus excelsior<br />

Merisier<br />

Prunus avium<br />

Tableau 5 : inventaire floristique par type d'habitat<br />

Non commun Nom latin Présence Protection<br />

Habitat 1 :Culture et végétation commensale<br />

Oiseaux<br />

Alouette des champs Alauda arvensis nicheurs Commune mais vulnérable en<br />

Rhône Alpes, non protégée<br />

Bergeronnette printanière Motacilla flava Nourrissage Assez rare et quasi menacée en<br />

Rhône Alpes, protégé<br />

Bruyant proyer Emberiza calandra nicheurs Assez commun et en danger en<br />

Rhône Alpes, protégé<br />

Habitat 3 :friche mésoxérophile<br />

Reptiles<br />

Lézard des murailles Podarcis muralis habitat Commun en Rhône Alpes mais<br />

protégé en France<br />

Non commun Nom latin Présence Protection<br />

insectes<br />

Fadet commun Coenonympha pamphilus nourriture Commun en Rhône Alpes<br />

Non commun Nom latin Présence Protection<br />

Habitat 4 : friche eutrophile<br />

reptiles<br />

Lézard des murailles Podarcis muralis habitat Commun en Rhône Alpes mais<br />

protégé en France<br />

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Habitat 5 : friche prairiale<br />

oiseaux<br />

Bruyant proyer Emberiza calandra nicheur Assez commun et en danger en<br />

Rhône Alpes, protégé<br />

reptiles<br />

Lézard des murailles Podarcis muralis habitat Commun en Rhône Alpes mais<br />

protégé en France<br />

insectes<br />

Petit nacré Issoria lathonia Commun en Rhône alpes<br />

Habitat 6 : prairie mésohydrique<br />

oiseaux<br />

Bruyant proyer Emberiza calandra nicheur Assez commun et en danger en<br />

Rhône Alpes, protégé<br />

Alouette des champs Alauda arvensis nicheur Commune mais vulnérable en<br />

Rhône Alpes, non protégée<br />

reptiles<br />

Lézard des murailles Podarcis muralis habitat Commun en Rhône Alpes mais<br />

protégé en France<br />

Habitat 7 : prairie urbaine<br />

oiseaux<br />

Merle noir Turdus merula Recherche nourriture Commun en Rhône Alpes<br />

Formations ligneuses<br />

Habitat 8 : plantation<br />

Merle noir Turdus merula Recherche nourriture Commun en Rhône Alpes non<br />

protégé<br />

Pie bavarde Pica pica nicheur Commun en Rhône Alpes non<br />

protégé<br />

Chardonneret élégant Carduelis carduelis nourrissage Commun en Rhône Alpes non<br />

protégé<br />

Non commun Nom latin Présence Protection<br />

Espaces anthropisés<br />

Habitat 9 : parking et bâtiments<br />

oiseaux<br />

Moineau domestique Passer domesticus nicheur Commun en Rhône Alpes non<br />

protégé<br />

Bergeronnette grise Motacilla alba nicheur Commun en Rhône Alpes non<br />

protégé<br />

Tableau 6 : inventaire faunistique par type d'habitat<br />

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3.3.9Sensibilités<br />

La zone de projet n’est pas concernée par la présence ou la proximité de zone protégée pour ses intérêts<br />

écologiques.<br />

Son milieu naturel propre et environnant présente des enjeux globalement faibles. Ils atteignent tout au plus<br />

un niveau moyen pour les cultures et la prairie contigüe qui accueillent la reproduction du Bruant proyer et<br />

de l’Alouette des champs, deux espèces encore assez bien représentées en Rhône-Alpes mais en régression<br />

dans l’Est Lyonnais Par ailleurs, des enjeux réglementaires sont référencés avec la présence :<br />

- d’oiseaux nicheurs protégés en France. Toutes les espèces recensées sont néanmoins communes en<br />

France comme en Rhône-Alpes, à l’exception du Bruant proyer considéré comme seulement assez<br />

commun en Rhône-Alpes ;<br />

- du Lézard des murailles, protégé au titre des individus et des habitats en France, mais largement<br />

représenté en Rhône-Alpes. Par ailleurs, il s’agit d’une espèce ubiquiste bien représentée en milieu<br />

urbain.<br />

3.4 Milieu Humain<br />

3.4.1 Gestion environnementale du site<br />

L’aéroport de Lyon-Bron dépend du domaine public de l’Etat, dont la société des Aéroports de Lyon est<br />

concessionnaire. Le Service Environnement est intégré à la Direction du Développement Durable, elle-même<br />

sous la responsabilité du Secrétaire Général des Aéroports de Lyon.<br />

Les documents régissant aujourd’hui la concession sont les suivants (selon les conditions définies par la loi<br />

du 20 avril 2005 relative aux aéroports et notamment l’article 7 et son décret d’application n° 2007-244 du<br />

23 février 2007) :<br />

- Cahier des charges type: défini dans le décret n° 2007-244 du 23 février 2007 relatif aux<br />

aérodromes appartenant à l’Etat et portant approbation du cahier des charges type applicable à la<br />

concession des aérodromes.<br />

- Avenant n°1 à la convention de concession du 7 février 2001, suite au transfert de la concession des<br />

aérodromes de Lyon-Saint Exupéry et Lyon-Bron à la société des Aéroports De Lyon (2 mars 2007).<br />

Celui-ci rend caduque le cahier des charges approuvé par décret du 29 mai 1997.<br />

Par ailleurs une partie du site de l’aéroport de Lyon-Bron est occupée par des locataires tiers. L’occupation<br />

de terrains et bâtiments sur le site aéroportuaire font l’objet d’une autorisation pour chaque titulaire régie<br />

par :<br />

- un Arrêté pour Occupation Temporaire – AOT<br />

- un cahier des charges (cahier des clauses et conditions générales – CCCGAO)<br />

- l’arrêté préfectoral en vigueur fixant les mesures de Police applicables sur l’aéroport<br />

- la charte « Immobilier » ref AÉROPORTS DE LYON-17-97-048 BP<br />

Ces différents documents ont été examinés dans le cadre du Diagnostic environnemental de l’Aéroport Lyon<br />

Bron réalisé en février 2009 par la Direction Développement Durable des Aéroports de Lyon.<br />

En matière de gestion de l’environnement, il ressort de cet examen que le Système de Management de<br />

l’Environnement n’est pas abouti. Depuis ce diagnostic, la société des Aéroports de Lyon a lancé la mise en<br />

conformité des installations existantes et futures au titre des articles L214-1 à 6 du code de l’environnement<br />

(Loi sur l’eau). Les autres éléments pour l’établissement d’un SME sont en cours de réflexion.<br />

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3.4.2 Occupation humaine du sol<br />

La zone de projet située intégralement sur l’emprise de l’Aéroport de Lyon-Bron, comprend :<br />

- Des chaussées aéronautiques ;<br />

- Un hangar avion H08 mis en service en 2009,<br />

- Le Centre routier de Chassieu en cours de démolition comprenant un restaurant (« Truck Road »),<br />

les bureaux administratifs désaffectés depuis plus de 25 ans de services logistiques (Bâtiment K ou<br />

BTK), une station de postes carburant Poids Lourds (Kuwait Petroleum), et des voiries et parkings<br />

véhicules lourds et légers ;<br />

- Des espaces verts comprenant des cultures et végétation commensale et des prairies ;<br />

- Un bassin de gestion des eaux pluviales intégrant un séparateur d’hydrocarbures et un bassin<br />

d’infiltration.<br />

Ces différentes occupations sont illustrées dans les photographies suivantes.<br />

Figure 24 : photo des chaussées aéronautiques vue vers l’est (photo Virginie Lerch BURGEAP)<br />

Figure 25 : photo du bâtiment BTK vue vers l’ouest (photo Virginie Lerch BURGEAP)<br />

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Figure 26 : photo du parking routier en enrobé vue vers le sud (photo Virginie Lerch BURGEAP)<br />

Figure 27 : photo du parking de l’aéroport vue vers le sud-Est (photo Virginie Lerch BURGEAP)<br />

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Figure 28 : photo de cultures de blé vue vers le Nord (photo Virginie Lerch BURGEAP)<br />

Figure 29 : photo du bassin de rétention des eaux pluviales vue vers le Sud – intervention de<br />

purge du séparateur hydrocarbures (photo Virginie Lerch BURGEAP)<br />

3.4.3 Documents d’urbanisme et de planification<br />

3.4.3.1La Directive Territoriale d’Aménagement de l’aire métropolitaine lyonnaise<br />

Les DTA sont élaborées à l’initiative et sous la responsabilité de l’Etat, dans le cadre de ses responsabilités<br />

d’aménagement du territoire national. Elles fixent sur certaines parties du territoire « les orientations<br />

fondamentales de l’Etat en matière d’aménagement et d’équilibre entre les perspectives de développement,<br />

de protection et de mise en valeur des territoires ».<br />

La DTA, approuvée en janvier 2007 couvre les agglomérations de Lyon, de Saint Etienne et du Nord Isère.<br />

Elle porte les orientations à long terme des politiques de l’Etat, qui souhaite par la même occasion expliciter<br />

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ses propres orientations sur le territoire métropolitain, sur les thèmes des espaces agricoles et naturels, du<br />

développement économique, de la politique, en matière d’infrastructures et de transport.<br />

Dans le cadre de son orientation pour un projet partagé de construire une métropole solidaire de dimension<br />

internationale, la DTA porte l’objectif de « conforter la plate-forme de Saint-Exupéry et préserver son<br />

potentiel de développement », en intégrant notamment « la présence d'aéroports actifs en région [dont<br />

l’aéroport de Lyon-Bron fait partie], qui continuent à se développer pour répondre en particulier à des<br />

besoins spécifiques, qu'il s'agisse de contraintes horaires, de politique de prix ou de clientèle spécifique ».<br />

Le projet s’intègre totalement dans les objectifs de la DTA, en permettant d’améliorer l’offre aviation<br />

d’affaires sur l’aéroport de Lyon-Bron, indispensable à l’attractivité de la Région Lyonnaise pour les<br />

entreprises et la création d’emplois.<br />

3.4.3.2Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) et son Projet d’Aménagement et<br />

de Développement Durable (PADD)<br />

Le Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) de l’Agglomération lyonnaise a été adopté le 16 décembre<br />

2010, il s’applique aux 57 communes du Grand Lyon dont les communes de Bron et Chassieu font parties,<br />

ainsi qu’aux 6 communes de la Communauté de communes de l’Est lyonnais et aux 5 communes de la<br />

Communauté de communes du Pays d’Ozon et aux 4 communes indépendantes.<br />

Il fait suite au Schéma Directeur de l’Agglomération Lyonnaise (SDAL) voté en mai 1992 qui remplaçait le<br />

SDAU approuvé en 1978.<br />

Le rapport de présentation et les orientations du Projet d’Aménagement et de Développement Durable<br />

(PADD) ont été approuvés en avril 2007. Le Document d’Orientations Générales (DOG) a été élaboré en<br />

2009.<br />

Le SCOT fixe à travers son Projet d’Aménagement et de Développement Durable (PADD) les grandes<br />

orientations stratégiques d’aménagement pour les 20 prochaines années.<br />

Il définit notamment que avec la présence de l’aéroport et de la gare de Lyon-Saint Exupéry et, à un degré<br />

moindre, de l’aéroport d’affaires Lyon-Bron, l’Est lyonnais s’affiche comme « la porte d’entrée internationale<br />

» de l’agglomération lyonnaise et à ce titre a vocation à accueillir des fonctions métropolitaines supérieures.<br />

A ce titre cette zone est le siège d’un grand nombre de projet dans les 30 prochaines années. On peut<br />

notamment citer à proximité immédiate à l’ouest de l’aéroport Lyon–Bron, le projet de création du futur<br />

Boulevard Urbain Est, colonne vertébrale centre est de l’agglomération lyonnaise.<br />

Les différents projets d’aménagement intègrent également un objectif de respect de l’environnement et de<br />

conservation de zones végétalisées. On peut notamment citer la préservation d’un « V Vert » situé sur les<br />

communes de Chassieu, Bron et Saint-Priest encadrant l’aéroport de Lyon-Bron par le Sud.<br />

La délimitation de ces zones vertes ainsi que des zones de projet est présentée sur la figure suivante.<br />

A l’échelle du projet, les objectifs inscrits au PADD concernant cette zone sont de :<br />

• Confirmer et pérenniser l’activité économique du site de Lyon- Bron, en tenant compte en particulier<br />

de celle liée à l’aéroport d’affaires.<br />

• Permettre la gestion et le développement des activités aéronautiques d’affaires (le développement<br />

des aéroclubs n’est concerné ni dans le PADD ni dans le projet).<br />

• Prendre en compte les contraintes de bruit liées à l’aérodrome (application du P.E.B. (Plan<br />

d’Exposition au Bruit)).<br />

• Maîtriser et contrôler l’évolution des activités commerciales en façade ouest de l’aérodrome.<br />

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Aéroport<br />

Lyon-Bron<br />

Figure 30 : géographie des projets – Est Lyonnais (source : site internet www.scot-agglolyon.fr))<br />

3.4.3.3Plan Local d’Urbanisme<br />

La plus grande partie du site du projet se trouve sur la commune de Chassieu, sur un zonage UIX<br />

permettant de gérer et de développer les activités aéroportuaires.<br />

Sur sa partie localisée sur la commune de Bron, le site est classée en zone AU3. L’importance du secteur,<br />

son programme constitutif non déterminé, et l’insuffisance de sa desserte imposent de le classer en AU<br />

(urbanisation différée), dans l’attente de la réalisation des équipements, d’une définition précise du<br />

programme et des modalités de son aménagement.<br />

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Figure 31 : extrait des PLU des communes de Bron à gauche et de Chassieu à droite, en rouge<br />

l’emprise du projet (source : site internet du Grand Lyon).<br />

Ce classement AU3 ne permet pas la réalisation du hangar H14 prévu au projet, les hangars ne figurant pas<br />

dans la liste des constructions autorisée à l’article 2. La société des Aéroports de Lyon a sollicité le Grand<br />

Lyon par courrier en mai 2012 (voir annexe 4) pour l’inscription d’une demande d’extension de la zone UIX<br />

à la démarche de modification n°10 du PLU.<br />

3.4.3.4Servitudes d’Utilité Publique<br />

Un détail cartographique des servitudes existantes dans la zone du projet est présenté en figure suivante.<br />

Du fait de ses activités aéroportuaires, le site présente des servitudes aéronautiques, radioélectriques et<br />

électromagnétiques qui concernent l’emprise du projet.<br />

Des canalisations de gaz passent hors de la zone. Il n’y a aucune autre servitude dans la zone projet.<br />

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Figure 32 : extrait des servitudes d’utilité publiques dans la zone du projet, en rouge l’emprise du<br />

projet (source : site internet du Grand Lyon).<br />

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A l’échelle de l’aéroport, la figure suivante présente les contraintes applicables au site en fonction des<br />

servitudes aéronautiques et radioélectriques. Les contraintes associées sont principalement des contraintes<br />

de présence ou de hauteurs limite de bâtiments.<br />

Figure 33 : affichage des servitudes radioélectriques et aéronautiques au droit de l’aéroport de<br />

Lyon-Bron (source : aéroports de Lyon)<br />

3.4.3.5Risque technologique<br />

Aucun risque lié à des productions animales et végétales, ou à l’agriculture, n’est à déplorer sur site.<br />

En ce qui concerne le risque industriel : aucune installation SEVESO n’est présente au droit des communes<br />

de Chassieu et de Bron qui présentent cependant différentes installations classées pour la protection de<br />

l’environnement (ICPE).<br />

Du fait des activités exercées par l’aéroport un risque de chute d’avion est présent au droit de l’aéroport.<br />

Celui-ci est très présent du fait du nombre de décollages et atterrissages effectués sur site.<br />

De plus un certain nombre d’ICPE existent du fait du stockage sur site d’hydrocarbures.<br />

On peut recenser les activités suivantes classées par exploitant :<br />

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Tableau 7 : inventaire des ICPE présentes aux environs du projet (extrait du Diagnostic<br />

<strong>Environnemental</strong> Aéroport Lyon-Bron, Février 2009 – ADL)<br />

3.4.4 Patrimoine historique et culturel<br />

Aucun site classé ou monument historique n’est recensé sur les communes de Bron ou Chassieu. Le seul<br />

édifice particulier est le Fort de Bron, situé à environ 1 km à l’Est de la zone de projet.<br />

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Cet édifice trapézoïdal qui fut construit en 1877 fait partie de la ligne défensive de Lyon contre d’éventuel<br />

envahisseur. Il resta, partiellement armé jusqu’en 1914. Après 1920, il n’assure plus qu’un rôle logistique au<br />

profit de la base aérienne de Bron toute proche. Il sera occupé par les troupes allemandes en 1942, et finira<br />

par être cédé à la COURLY (communauté urbaine de Lyon) en 1975, pour servir de support à de<br />

gigantesques réservoirs d’eau. La ville de Bron l'utilise actuellement pour entreposer du matériel municipal.<br />

Des expositions temporaires et des manifestations y sont également organisées ponctuellement.<br />

3.4.5 Eléments socio-démographiques<br />

La zone projet est située à cheval sur la commune de Chassieu et de Bron, nous étudierons les données<br />

socio-démographiques de ces 2 communes.<br />

3.4.5.1 Commune de Chassieu<br />

• Population :<br />

La population de Chassieu (69271) présente les caractéristiques suivantes :<br />

Population<br />

1968 1975 1982 1990 1999 2008<br />

Population 2 867 3 599 6 882 8 508 9 048 9 492<br />

Densité moyenne (hab/km²) 247,8 311,1 594,8 735,4 782,0 820,4<br />

Tableau 8 : évolution de population de Chassieu depuis 1968 (Sources : Insee, RP1968 à 1990<br />

dénombrements - RP1999 et RP2008 exploitations principales).<br />

1968 à 1975 1975 à 1982 1982 à 1990 1990 à 1999 1999 à 2008<br />

Variation annuelle moyenne<br />

de la population en %<br />

+3,3 +9,7 +2,7 +0,7 +0,5<br />

- due au solde naturel en % +0,8 +1,2 +0,7 +0,6 +0,5<br />

- due au solde apparent des entrées<br />

sorties en %<br />

+2,5 +8,5 +2,0 0,0 0,0<br />

Taux de natalité en ‰ 14,9 17,3 11,7 10,3 9,5<br />

Taux de mortalité en ‰ 6,4 5,3 4,3 3,8 4,3<br />

Tableau 9 : variation annuelle moyenne de la population Commune de Chassieu (Sources : Insee,<br />

RP1968 à 1990 dénombrements - RP1999 et RP2008 exploitations principales - État civil)<br />

On observe depuis 1968 une augmentation progressive de la population.<br />

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D’un point de vue général les données statistiques de l’INSEE mettent en évidence :<br />

‣ la présence d’une population jeune et active (environ 20% de moins de 14 ans, 18 % entre<br />

15 et 29 ans, 19.5 % entre 30 ans et 44 ans, 22 % entre 45 et 59 ans),<br />

‣ le maximum d’hommes et de femmes s’observent dans la même classe d’âge : les 45 à 59<br />

ans (21.1 % pour les hommes et 22.8 % pour les femmes).<br />

• Emploi activité<br />

En 2008, les actifs représentent 73.4 % de la population de plus de 15 ans de Chassieu, dont 5 % sont au<br />

chomage.<br />

Tableau 10 : Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2008 (Sources : Insee, RP2008<br />

exploitation principale)<br />

Les catégories socio-professionnelles majoritaires sont représentées par des ouvriers ou des professions<br />

intermédiaires.<br />

Tableau 11 : emploi par catégorie socioprofessionnelles Commune de Chassieu (Sources : Insee,<br />

RP1999 et RP2008 exploitations complémentaires lieu de travail).<br />

• Navettes domicile – travail :<br />

La population de Chassieu réside et travaille majoritairement dans des communes différentes tout en restant<br />

dans le même département.<br />

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• Le logement :<br />

Les habitants de Chassieu résident essentiellement dans des résidences principales (à 97.2 %). Seul 2.5 %<br />

des logements sont vacants.<br />

Les habitants sont majoritairement propriétaires (72.9 %).<br />

3.4.5.2Commune de Bron<br />

• Population :<br />

La population de Bron (69029) présente les caractéristiques suivantes :<br />

Population<br />

1968 1975 1982 1990 1999 2008<br />

Population 41 619 44 563 40 638 39 683 37 359 39 094<br />

Densité moyenne (hab/km²) 4 040,7 4 326,5 3 945,4 3 852,7 3 627,1 3 795,5<br />

Tableau 12 : évolution de population de Bron depuis 1968 (Sources : Insee, RP1968 à 1990<br />

dénombrements - RP1999 et RP2008 exploitations principales).<br />

1968 à 1975 1975 à 1982 1982 à 1990 1990 à 1999 1999 à 2008<br />

Variation annuelle moyenne<br />

de la population en %<br />

+1,0 -1,3 -0,3 -0,7 +0,5<br />

- due au solde naturel en % +1,2 +0,9 +0,9 +1,0 +1,0<br />

- due au solde apparent des entrées<br />

sorties en %<br />

-0,3 -2,2 -1,2 -1,6 -0,5<br />

Taux de natalité en ‰ 18,6 15,5 15,4 15,8 16,3<br />

Taux de mortalité en ‰ 6,2 6,3 6,6 6,3 6,7<br />

Tableau 13 : variation annuelle moyenne de la population commune de Bron (Sources : Insee,<br />

RP1968 à 1990 dénombrements - RP1999 et RP2008 exploitations principales - État civil)<br />

On observe depuis 1968 une évolution stable de la population.<br />

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D’un point de vue général les données statistiques de l’INSEE mettent en évidence :<br />

‣ la présence d’une population jeune et active (environ 19% de moins de 14 ans, 21.5 % entre 15 et<br />

29 ans, 19.5 % entre 30 ans et 44 ans, 18% entre 45 et 59 ans),<br />

‣ le maximum d’hommes et de femmes s’observent dans la même classe d’âge : les 15 à 29 ans<br />

(21.9 % pour les hommes et 21.2 % pour les femmes).<br />

• Emploi activité<br />

En 2008, les actifs représentent 69.6 % de la population de plus de 15 ans de Bron, dont 8.4 % sont au<br />

chômage.<br />

Tableau 14 : Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2008 commune de Bron (Sources :<br />

Insee, RP2008 exploitation principale.)<br />

Les catégories socio-professionnelles majoritaires sont représentées par des employés ou des professions<br />

intermédiaires.<br />

Tableau 15 : emploi par catégorie socioprofessionnelles commune de Bron (Sources : Insee,<br />

RP1999 et RP2008 exploitations complémentaires lieu de travail).<br />

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• Navettes domicile – travail :<br />

La population de Bron réside et travaille majoritairement dans des communes différentes tout en restant<br />

dans le même département.<br />

• Le logement :<br />

Les habitants de Bron résident essentiellement dans des résidences principales (à 93.2%). Seul 5.7 % des<br />

logements sont vacants.<br />

1 habitant sur 2 seulement est propriétaire (50.2 %).<br />

3.4.5.3 L’aéroport de Lyon Bron<br />

L’aéroport de Lyon Bron ne fait pas l’objet d’études statistiques spécifiques de l’INSEE.<br />

Néanmoins, son activité génère plus de 700 emplois directs et indirects.<br />

3.4.6 Urbanisation et paysage<br />

3.4.6.1Historique de l’aéroport<br />

Lancé en 1911 sous l’impulsion de passionnés d’aviation avec le support de l’armée française, l’aéroport de<br />

Lyon Bron a fait l’objet d’un développement sans précédent en France, surtout après-guerre sous la gestion<br />

de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Lyon.<br />

Orienté sur l’aviation commerciale jusqu’en 1975,<br />

année du basculement vers l’aéroport de Lyon<br />

Satolas, Bron a bénéficié d’installations et<br />

d’infrastructures à la hauteur d’un trafic orienté sur<br />

le domestique français et vers l’international (Inde,<br />

Extrême Orient, URSS…).<br />

Depuis une vingtaine d’années, l'Aéroport de Lyon<br />

Bron a réduit ses activités. La restructuration de<br />

1977 et la construction d'une nouvelle aérogare en<br />

1981 recentrent mieux ses nouvelles fonctions. Il<br />

est toujours un aéroport international et accueille<br />

aujourd'hui l'aviation générale, à savoir l'aviation<br />

d'affaires, de loisirs et de services publics.<br />

Le plan de masse de l’aéroport de Lyon Bron a évolué de nombreuses fois depuis sa création. Aujourd’hui, il<br />

bénéficie d’une superficie de 190 ha environ et des installations et infrastructures représentées sur le plan de<br />

la page suivante. (source diagnostic SOFREAVIA - 2004)<br />

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3.4.6.2Entités paysagères :<br />

La zone d’étude s’inscrit en limite ouest la plaine de l’Est Lyonnais.<br />

• Description de la plaine de l’Est Lyonnais<br />

La plaine de l’est lyonnais est un territoire en perpétuel mouvement, du fait de la présence concentrée de<br />

tous les modes de transport : aéroports, autoroutes, routes nationales, ligne TGV.<br />

En raison de la proximité lyonnaise et de la faible accidentalité du relief, la densité d’habitation est très<br />

forte ; les communes ne cessent de s’étendre avec du résidentiel collectif et individuel en lotissements,<br />

consommateur d’espaces.<br />

Des zones d’activités industrielles et commerciales complètent ces entités urbaines résidentielles, à l’appui<br />

d’une signalétique et d’encarts publicitaires renforcés.<br />

Les activités agricoles n’ont pas totalement disparu et des champs cultivés sont encore présents, notamment<br />

sur de larges espaces dédiés autour de la zone aéroportuaire.<br />

Dans les villages, le bâti ancien se trouve plutôt au cœur du bourg, placé à la perpendiculaire de l’axe<br />

routier, avec de longues cours intérieures, dissimulées au regard. Les constructions récentes s’installent en<br />

périphérie, formant de grands lotissements. En revanche, les communes aux abords de l’agglomération<br />

lyonnaise sont envahies.<br />

Aux confins de la plaine, les berges de l’Ain ouvrent un espace de respiration, tandis que la cité médiévale<br />

de Crémieu à l’est, concentre de remarquables témoignages architecturaux.<br />

• Objectif de qualité paysagère :<br />

Dans les plaines en particulier, la maîtrise des continuités ouvertes sur une profondeur suffisante est une<br />

condition nécessaire tant pour le paysage que pour l’environnement. Elle passe par des stratégies<br />

volontaristes de développement de nouveaux modèles d'occupation du territoire, des modèles agricoles aux<br />

modèles périurbains et pose la question des limites entre ville et campagne.<br />

Une problématique particulièrement intéressante sur ce territoire concerne l’organisation sociale et<br />

l’occupation des zones dédiées à l’habitat. Avec le mitage, le paysage perd progressivement son caractère<br />

rural, au profit de zones construites de faible densité de bâtiments et de services collectifs. Avec la pression<br />

foncière, le degré d’étalement augmente. Se pose alors la question de la place de la petite ville et de son<br />

organisation urbaine.<br />

• Perceptions visuelles au droit de la zone de projet :<br />

Situé dans une zone urbanisée, l’aéroport Lyon-Bron et ses zones enherbées, avec le Golf adjacent de Lyon<br />

Chassieu, constituent un « point vert » dégagé dans un paysage fortement bâti en bordure d’axes de<br />

circulation importants.<br />

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Figure 34 : Vue sur l’ancien centre routier depuis l’avenue Mouillard (source aéroport de Lyon)<br />

Depuis la zone de projet, les perceptions visuelles portent sur les installations de l’aéroport lui-même, offrant<br />

un relief très limité : pistes, prairies, et hangars.<br />

Figure 35 : Vue vers les pistes d’aviation depuis l’ouest du hangar H08 (source aéroport de Lyon)<br />

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• Luminosité du site<br />

L’aéroport Lyon-Bron dispose actuellement dans le cadre de ces activités aéronautique d’un éclairage<br />

spécifique. Un jalonnement au sol de la piste et des voies de circulation au sol des avions existe et<br />

fonctionne aux heures d’ouverture de l’aéroport à savoir : de 4h30 à 20h30.<br />

De plus la façade des hangars de maintenance est éclairée aux mêmes horaires par l’intermédiaire de spots<br />

pour permettre la manœuvre des avions de nuit. (Bâtiment H8 : 5 portes éclairées par 5 spots).<br />

En dehors de ces horaires d’ouverture, le système d’éclairage peut être actionné à la demande en fonction<br />

des arrivées ou des départs tardifs d’avion.<br />

De plus les parkings de l’aéroport et du centre routier sont éclairés grâce à l’éclairage public (candélabres).<br />

Les bâtiments éclairés de l’aéroport, sont localisés dans un contexte avoisinant « lumineux » puisque les<br />

bâtiments de la zone commerciale toute proche sont eux même éclairés une partie de la nuit de même que<br />

les voiries publique dans cette zone.<br />

3.4.7 Activités économiques et équipements<br />

3.4.7.1Activités économiques<br />

L’aéroport Lyon-Bron est implanté au cœur du pôle économique de la Porte des Alpes. Ce territoire<br />

émergent rayonne sur tout l’est lyonnais, avec des sièges sociaux de grandes entreprises, une gamme de<br />

restauration complète et des services de proximité facilitant l’implantation des entreprises.<br />

A l’échelle des communes de Bron et Chassieu<br />

• Commune de Chassieu<br />

Différentes activités économiques, commerces et industries, se sont développées au sein de la commune de<br />

Chassieu.<br />

Ces différentes activités peuvent être analysées selon les emplois présents sur la commune.<br />

Ainsi, la commune de Chassieu totalise 9695 emplois (en 2008) repartis de la façon suivante :<br />

2008<br />

Nombre % dont femmes<br />

en %<br />

dont salariés<br />

en %<br />

Ensemble 9 695 100,0 32,0 94,9<br />

Agriculture 8 0,1 0,0 0,0<br />

Industrie 2 681 27,7 26,2 96,6<br />

Construction 816 8,4 12,3 90,1<br />

Commerce, transports, services divers 4 678 48,3 34,9 94,1<br />

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2008<br />

Nombre % dont femmes<br />

en %<br />

dont salariés<br />

en %<br />

Administration publique, enseignement,<br />

santé, action sociale<br />

1 511 15,6 44,3 97,2<br />

Tableau 16 : emploi selon le secteur d’activité commune de Chassieu (Sources : Insee, RP1999 et<br />

RP2008 exploitations complémentaires lieu de travail)<br />

On voit que, les transports, commerce et services divers occupent une place prédominante (près de 48%<br />

des emplois de la commune), Les activités Industrielles sont également bien représentées (27.7 % des<br />

emplois).<br />

• Commune de Bron<br />

Différentes activités économiques, commerces et industries, sont développées au sein de la commune de<br />

Bron.<br />

Ces différentes activités peuvent être analysées selon les emplois présents sur la commune.<br />

Ainsi, la commune de Bron totalise 23 649 emplois (en 2008) repartis de la façon suivante :<br />

2008<br />

Nombre % dont femmes<br />

en %<br />

dont salariés<br />

en %<br />

Ensemble 23 649 100,0 52,6 95,7<br />

Agriculture 16 0,1 74,1 51,0<br />

Industrie 1 367 5,8 33,7 96,7<br />

Construction 1 295 5,5 18,6 92,5<br />

Commerce, transports, services divers 11 526 48,7 47,4 94,7<br />

Administration publique, enseignement,<br />

santé, action sociale<br />

9 445 39,9 66,2 97,2<br />

Tableau 17 : emploi selon le secteur d’activité commune de Bron (Sources : Insee, RP1999 et<br />

RP2008 exploitations complémentaires lieu de travail)<br />

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Nous voyons que, les transports, commerces, services divers ainsi que l’administration, l’enseignement, et la<br />

santé occupent une place prédominante (respectivement près de 50% et 40 % des emplois de la<br />

commune).<br />

A l’échelle de l’aéroport de Lyon-Bron<br />

Les activités de l’aéroport de Lyon-Bron peuvent être caractérisées comme suit (chiffres 2010) :<br />

- 27 personnes salariées des Aéroports de Lyon SA<br />

- Accueil & services de 6h30 à 22h30 7jrs/7 et H24 sur réservation<br />

- 700 emplois sur le site<br />

- 1 société de maintenance (BCA)<br />

- 4 compagnies aériennes basées (avions + hélicoptères)<br />

- 11 aéroclubs, 4 écoles de pilotage et 1 centre de formation de pilotes<br />

- 2 vendeurs d’avions.<br />

L’activité d’aviation d’affaire de l’aéroport a représenté en 2010 environ 6 750 mouvements (atterrissages et<br />

décollages), chiffre qui constitue l’objectif pour l’année 2011, pour un Chiffre d’Affaires de 560 k€. Les<br />

durées de stationnement (temps écoulé entre l’atterrissage à Lyon-Bron et le décollage) observées d’un<br />

avion d’affaire en 2010 :<br />

- Moyenne : 2,5 jours (60 h)<br />

- Minimum : 40 mn<br />

- Maximum : 128 jours<br />

Les activités économiques non aéroportuaires présentes sur la zone de projet sont très réduites et<br />

essentiellement liées au Centre routier de Chassieu. Elles comprennent :<br />

- Le restaurant « Truck Road »,<br />

- Des postes carburant (Kuwait Petroleum) – ou station-service Q8,<br />

- Des exploitations agricoles de cultures céréalières.<br />

A part les cultures agricoles, les autres activités ont été fermées suite au projet faisant l’objet de ce dossier,<br />

et le besoin de récupérer les emprises foncières du centre routier pour le renforcement de structures<br />

d’accueil d’aviation d’affaire. Ne disposant pas de données spécifiques sur ces activités, les estimations<br />

suivantes sont considérées pour caractériser ces activités :<br />

Activités Ouverture Nombre d’emplois<br />

Restaurant « Truck Road » Restauration – Bar 4h à 23h du lundi au<br />

vendredi<br />

4<br />

Postes de carburant<br />

Kuwait Petroleum<br />

Avitaillement des poids<br />

lourds en carburant<br />

(GO)<br />

Tableau 18 : estimation du nombre d’emplois centre routier (source ADL)<br />

24h/24 3<br />

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3.4.7.2Equipements<br />

A l’échelle des communes de Bron et Chassieu<br />

Les 2 communes dynamiques de Bron et Chassieu située dans l’Est Lyonnais disposent des infrastructures<br />

suivantes :<br />

Commune Chassieu Bron<br />

Ecoles<br />

3 garderies<br />

4 groupes scolaires<br />

1 collège<br />

25 établissements scolaires,<br />

3 collèges,<br />

3 lycées (général et 2<br />

professionnels),<br />

1 Université<br />

Bibliothèques<br />

1 médiathèque<br />

1 médiathèque<br />

1 conservatoire de musique<br />

Commerces Une centaine de petits commerces et 320 commerces de proximité<br />

1/3 de la zone industrielle Mi-plaine<br />

Associations 100 associations diverses 300 associations<br />

Loisirs<br />

12 complexes sportifs dont un centre<br />

nautique<br />

1 salle des fêtes et 1 salle<br />

polyvalente<br />

1 centre nautique, 4 stades de<br />

football, 1 de rugby, 1 piste<br />

d’athlétisme, 2 boulodromes, 6<br />

gymnases, 1 Halle des sports, 7<br />

terrains multisports, 1 plateau sportif<br />

Santé - 4 hôpitaux<br />

Tableau 19 : inventaire des équipements présent sur les communes de Bron et Chassieu<br />

3.4.7.3Gestion des déchets<br />

A l’échelle des communes de Bron et Chassieu<br />

L’ensemble des communes du Grand Lyon, dont Bron et Chassieu profite du système de collecte sélectif (bac<br />

vert) et des ordures ménagères (bac gris) du Grand Lyon.<br />

A ce titre, l’organisation de la collecte est la suivante pour les communes de Chassieu et Bron sur lequel est<br />

situé le projet.<br />

Tableau 20 : organisation des collectes d’ordures ménagères sur les communes de Chassieu et<br />

Bron (source : site Internet ville dédiée)<br />

Les ordures ménagères sont collectées et dirigées vers la filière incinération (2 incinérateurs sur le territoire<br />

du Grand Lyon : Rillieux-la-Pape et Port Edouard Herriot à Lyon 7 ème ).<br />

Les déchets recyclables issus du tri sélectifs sont dirigés vers 2 centres de tri (Rillieux-la-Pape et Saint-Fons),<br />

pour subir un tri automatique puis manuel pour être ensuite valorisés.<br />

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A l’échelle de l’aéroport de Lyon-Bron<br />

La plate-forme est desservie par le ramassage sélectif des ordures ménagères et des déchets recyclables<br />

(papier, journaux, cartons, emballages plastiques et métalliques) géré par la communauté urbaine du Grand<br />

Lyon.<br />

Ainsi chaque locataire du site possède un ou plusieurs conteneurs (bacs roulants 120 litres généralement)<br />

dont au moins un bac 120 litres pour les déchets à recycler. Ces bacs sont achetés ou loués auprès du Grand<br />

Lyon.<br />

Les déchets industriels dits banals (déchets des artisans, commerces et activités économiques, non<br />

dangereux) sont donc tolérés et aujourd’hui collectés par les mêmes filières.<br />

D’autre part, Aéroports De Lyon a mis à disposition des occupants aéronautiques une benne DIB (déchets<br />

industriels banals).<br />

Un autre type de déchets spécifiques généré par les activités aéroportuaire est pris en charge : les déchets<br />

de la lutte contre le risque aviaire. Deux bennes destinées à recevoir les déchets d’origine carnée ont été<br />

mises en place en 2008. Les moyens généraux viennent ensuite récupérer les cadavres qui sont alors pris en<br />

charge par la station vétérinaire de Lyon-Saint Exupéry.<br />

Pour ce qui concerne l’émission de déchets dangereux, l’aéroport de Lyon Bron peut si besoin se rattacher à<br />

la collecte trimestrielle des déchets dangereux organisée sur la plateforme de l’aéroport de Lyon-Saint<br />

Exupéry.<br />

Aucun brûlage de déchets n’est pratiqué sur le site.<br />

Au droit du futur projet les principaux déchets occasionnés à l’état initial sont générés par le centre routier<br />

et la station-service sur le site du projet.<br />

Le restaurant routier « Truck Road » du centre routier produit principalement des déchets alimentaires et<br />

emballages.<br />

Un tri et un recyclage des cartons effectués via une entreprise privée complète le tri sélectif proposé par le<br />

Grand Lyon.<br />

Aucune information sur le mode de gestion des déchets de la station-service Kuweit Petroleum n’a été<br />

collectée. Cependant il s’agissait d’une station-service automatique, la quantité de déchets produite par cette<br />

dernière est par conséquent très faible.<br />

3.4.8 Les autres projets de la zone aéroportuaire<br />

En lien avec le projet de renforcement de l’aire de trafic faisant l’objet du présent dossier, le centre routier<br />

de Chassieu est en cours de fermeture. Les premiers bâtiments et les postes de carburant ont été démolis<br />

en 2011.<br />

En parallèle, dans le cadre de la dynamisation économique du Pôle Porte des Alpes, l’ensemble du secteur<br />

non aéronautique de la zone de l’aéroport fait l’objet d’un projet de requalification avec pour objectif une<br />

valorisation des activités commerciales et de services de la zone, et, avec le projet du Boulevard Urbain Est<br />

porté par le Grand Lyon, une amélioration de l’entrée Est de l’agglomération lyonnaise. Ce projet à long<br />

terme a pour objectifs de densifier la zone extra-aéronautique de l'aéroport en profitant du foncier disponible<br />

et de créer le 1 er pôle d'activités aéronautiques en Rhône-Alpes.<br />

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3.4.9 Les déplacements, infrastructures et transports collectifs<br />

3.4.9.1Le Schéma de COhérence Territoriale (SCOT)<br />

En terme de transport et de déplacement, le Document d’Orientation Générale du SCOT préconise<br />

notamment de revoir le maillage du territoire en matière de transports collectifs et notamment de<br />

développer de façon coordonnée le réseau ferré régional et les réseaux départementaux et urbains.<br />

A l’échelle de l’aéroport Lyon - Bron, cela pourrait se traduite par :<br />

• L’achèvement de la construction du Boulevard Urbain Est pour mieux desservir l’est de<br />

l’agglomération. Ce boulevard d’un linéaire de 14 km relie Vénissieux au Sud à Vaulx-en-Velin au<br />

Nord. La dernière portion située à Porte des Alpes et qui jouxte le site sera achevée en 2017. Il<br />

comportera 2*2 voies séparées par un terreplein central, ainsi qu’une piste cyclable, et un site<br />

propre pour les transports en commun. Ce dernier accueillera en 2017 une ligne de tram ou un<br />

trolley bus.<br />

• La création d’un nouvel axe de transport collectif desservant l’est de l’agglomération du secteur de<br />

Grange-Blanche jusqu’à Eurexpo et au-delà. Cette nouvelle offre est déterminante pour la mise en<br />

œuvre d’un projet urbain sur ce territoire et sa desserte en transports collectifs.<br />

3.4.9.2 Le Plan de Développement Urbain<br />

Le Plan des Déplacements Urbains de l’agglomération lyonnaise a été élaboré en application de la loi du 30<br />

décembre 1996 sur la qualité de l’air et l’utilisation rationnelle de l’énergie.<br />

Le Plan des Déplacements Urbains, adopté le 14 octobre 1997 par le SYTRAL, a montré la nécessité de<br />

mener une politique des transports plus cohérente entre les différents modes et les différents acteurs dans<br />

un souci d’amélioration de la qualité de la vie urbaine.<br />

En 2002, le SYTRAL a décidé la mise en révision du PDU dans un contexte marqué par l’obligation de mise<br />

en conformité des PDU avec la loi relative à la Solidarité et au Renouvellements Urbains (SRU) et la volonté<br />

de mener conjointement les réflexions du PDU et du Plan Local d’Urbanisme (PLU) de l’agglomération<br />

lyonnaise.<br />

La révision du PDU intègre les préconisations nouvelles de la loi SRU. Elle approfondit également les<br />

domaines peu traités jusqu’alors comme le transport des marchandises en ville, et les sujets nouveaux<br />

comme la sécurité des déplacements et les plans de déplacements des entreprises.<br />

Elle n’apporte, en revanche, pas de projets lourds supplémentaires par rapport au PDU de 1997 qui avait<br />

décidé d’un réseau de lignes fortes.<br />

La révision du PDU a fait l’objet d’une concertation du 5 janvier au 5 février 2004. Le projet de PDU a été<br />

arrêté par le comité syndical du SYTRAL le 11 mars 2004 avant d’être mis en enquête publique du 20<br />

septembre au 22 octobre 2004. Le PDU révisé a été approuvé par le comité syndical du SYTRAL le 2 juin<br />

2005.<br />

Les objectifs du PDU d’origine sont toujours d’actualité mais ont été complétés par les nouveaux objectifs du<br />

PDU révisé.<br />

Les objectifs du PDU sont :<br />

• donner leur place à tous les moyens de déplacement dans l'agglomération, tant pour les voyageurs<br />

que les marchandises,<br />

• permettre l'accès à la ville pour tous, tant les personnes à mobilité réduite que les personnes en<br />

situation précaire,<br />

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• limiter les nuisances de la circulation, améliorer la qualité de vie en ville, pouvoir se déplacer en<br />

sécurité,<br />

• informer, communiquer, sensibiliser la population, car la promotion des transports en commun et<br />

propres à l'insu de la voiture ne peux se faire qu'avec l'acceptation des habitants.<br />

Il évoque notamment au droit de la zone d’étude le projet de Boulevard Urbain Est qui a pour principal<br />

objectif :<br />

• De diminuer de manière pérenne la circulation pour l'ensemble de l'accès Est de l’agglomération,<br />

conformément au Plan de déplacements urbains ;<br />

• La suppression de l'autopont avenue Mermoz - entrée de l'A43 ;<br />

• la voirie requalifiée en boulevard urbain, limitée à 2 fois 2 voies .<br />

Le tracé du futur BUE est représenté en pointillés gris ‘Axe A8’ sur la figure suivante<br />

Figure 36 : plan de l’agglomération Lyonnaises et reports des infrastructures en projets (source :<br />

SYTRAL)<br />

La zone de projet se situe en dehors des lignes fortes de trafic urbain.<br />

3.4.9.3Modes doux et transports collectifs<br />

Aucune piste cyclable continue ne mène à l’aéroport. Cependant des portions cyclables existent sur l’avenue<br />

des droits de l’Homme et l’avenue du Général de Gaulle à Bron, jouxtant le site. Le tracé de ces tronçons est<br />

représenté sur la figure suivante.<br />

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Figure 37 : localisation des pistes cyclables aux abords de l’aéroport localisé en rouge (source :<br />

Grand Lyon)<br />

En ce qui concerne les transports collectifs, le réseau de l’agglomération lyonnaise est le 2 ème plus étendu de<br />

France. Il supporte plus de 1 400 000 voyages journaliers et comprend :<br />

• 4 lignes de métro et 2 lignes de funiculaires,<br />

• 4 lignes de tramway,<br />

• plus de 130 lignes de bus urbaines<br />

• plus de 120 lignes de bus pour les scolaires<br />

Le plan de réseau urbain aux abords de la zone de projet est présenté sur la figure suivante.<br />

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Figure 38 : Plan du réseau de transport en commun (source : TCL)<br />

La zone de projet se situe en dehors des lignes fortes de transport collectif.<br />

L’aéroport de Lyon – Bron est cependant desservi par la ligne de bus n° 26.<br />

3.4.9.4Stationnement<br />

200 places de stationnements existent actuellement sur l’aéroport. Le projet ne prévoit pas de modification<br />

substantielle.<br />

3.4.9.5Accès routiers<br />

Les différents tracés envisagés pour le futur Boulevard Urbain Est (BUE) présentent une emprise longeant la<br />

partie est de la zone de projet, compatible avec les limites de celui-ci.<br />

3.5 Qualité de l’air<br />

3.5.1 Notions générales et cadre réglementaire<br />

Au sens de la loi du 30 décembre 1996 sur l’air et l’utilisation rationnelle de l’énergie codifiée au Code de<br />

l’Environnement, est considérée comme pollution atmosphérique : “l’introduction par l’homme, directement<br />

ou indirectement dans l’atmosphère et les espaces clos, de substances ayant des conséquences<br />

préjudiciables de nature à mettre en danger la santé humaine, à nuire aux ressources biologiques et aux<br />

écosystèmes, à influer sur les changements climatiques, à détériorer les biens matériels, à provoquer des<br />

nuisances olfactives excessives”.<br />

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Les différentes directives de l’union européenne ont fixé des valeurs guides et des valeurs limites pour les<br />

niveaux de pollution des principaux polluants (dioxyde de soufre : SO 2 ; oxydes d’azote : NO x ; poussières en<br />

suspension : PS, ozone : O 3 , monoxyde de carbone : CO, composés organiques volatils COv).<br />

Ces normes ont été établies en tenant compte des normes de l’Organisation Mondiale pour la Santé<br />

(O.M.S.).<br />

L’ensemble de ces valeurs a été repris dans le droit français par le décret du 6 mai 1998 modifié par celui du<br />

15 février 2002 relatif à la surveillance de la qualité de l’air et de ses effets sur la santé et sur<br />

l’environnement, et, à la définition des objectifs de qualité de l’air, des seuils d’alerte et des valeurs limites.<br />

Valeurs guides : Il s’agit des valeurs qui définissent un objectif de qualité de l’air à atteindre de manière à<br />

limiter les effets nocifs de la pollution sur la santé humaine ou l’environnement.<br />

Valeurs limites : Elles fixent, pour un polluant donné, une concentration maximale au-delà duquel les<br />

conséquences sanitaires constatées sur la population sensible sont considérées comme inacceptables.<br />

Seuils d’alerte : Les seuils d’alerte définissent, pour un polluant donné, un niveau de concentration au-delà<br />

duquel des mesures d’urgence doivent être mises en œuvre afin de réduire cette concentration.<br />

3.5.2 Plan de protection de l’atmosphère (PPA) et Plan Régional pour la Qualité de<br />

l’Air en Rhône Alpes (PRQA)<br />

La situation géographique et climatique de l’agglomération lyonnaise contribue à faire de Lyon une ville<br />

« atmosphériquement » sensible. C’est pourquoi la lutte contre la pollution atmosphérique est, depuis 1959,<br />

au cœur des préoccupations de l’agglomération lyonnaise.<br />

La qualité de l'air dans la région Lyonnaise est surveillée par COPARLY qui exploite les résultats de quatre<br />

réseaux de mesure.<br />

Depuis 20 ans, une nette amélioration de la qualité de l'air est observée, caractérisée notamment par une<br />

baisse importante de la pollution par le dioxyde de soufre et les dioxydes d'azote.<br />

L’indice « ATMO » représente une estimation de la qualité globale de l’air et de l’exposition moyenne des<br />

citadins sur un secteur donné. Les analyses reportées dans le tableau suivant montrent néanmoins que la<br />

qualité de l’air est le plus souvent moyenne ou bonne et que subsistent aussi des situations de qualité d’air<br />

dégradée.<br />

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Tableau 21 : nombre de jours d’observation par classe de qualité atmosphérique en 2009 en<br />

région lyonnaise (source COPARLY).<br />

De par la Loi sur l'Air et l'Utilisation Rationnelle de l'Energie (LAURE) du 30 décembre 1996 et en application<br />

du décret n°2001-449 du 25 mai 2001, chaque agglomération de plus de 250 000 habitants doit disposer<br />

d’un Plan de Protection de l’Atmosphère (PPA).<br />

Le Plan de Protection de l'Atmosphère de la ville de Lyon a été lancé le 30 juin 2008 par les Préfectures des<br />

départements de l’Ain, de l’Isère et du Rhône. Celui-ci fait suite à l'achèvement du plan régional pour la<br />

qualité de l'air 2001-2005. Ce dernier fixe les orientations visant à prévenir, réduire ou atténuer les effets de<br />

la pollution atmosphérique, en s'appuyant notamment sur une évaluation des effets de la qualité de l'air sur<br />

la santé des populations.<br />

Le PPA de Lyon est arrivé à son terme fin 2010. Son périmètre inclue la plateforme aéroportuaire de Lyon-<br />

Bron sans apporter d’actions spécifiques à l’aéroport. Cependant, en tant que composante du parc<br />

technologique de Lyon-Porte des Alpes, il est répertorié dans le PPA comme un des projets d’aménagement,<br />

d’infrastructures ou d’installations pouvant avoir un impact sur la qualité de l’air.<br />

La station de mesure de la qualité de l’air la plus proche du site et des communes de Bron et Chassieu est la<br />

station de l’Est Lyonnais de Genas située à 2 km à l’Est du site.<br />

Les 4 polluants atmosphériques majeurs mesurés dans cette station périurbaine à savoir le dioxyde de<br />

soufre, le monoxyde d’azote, l’Ozone et les particules fines PM10 sont présents dans l’atmosphère des<br />

communes de Bron et Chassieu.<br />

L’indice Atmo de qualité annuel correspondant est de 6/10 (niveau moyen à médiocre),<br />

L’indice européen CITEAIR est de 52/101 pour l’agglomération lyonnaise.<br />

Le paramètre qui détériore la notation et représenté par les particules fines PM10 qui sont prépondérantes.<br />

Les seuls dioxyde de soufre, monoxyde d’azote et l’Ozone représentent une note CITEAIR de respectivement<br />

2, 19 et 36 /101.<br />

Ces particules fines dont la présence est associée aux agglomérations sont générées par la circulation et les<br />

activités de combustion principalement.<br />

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3.5.3 Contexte local<br />

Aucune étude locale de la pollution de l’air au droit de l’aéroport de Bron n’existe, mais un inventaire des<br />

sources de pollutions atmosphérique localisées sur le site a été effectué en 2009 (Diagnostic<br />

environnemental aéroport de Bron 2009 – Aéroport de Lyon). Ces sources d’émission ont plusieurs origines.<br />

3.5.3.1Activités de combustion<br />

Les infrastructures de l’aéroport de Lyon-Bron disposent d’une dizaine d’activités de combustion (chaudières)<br />

listées ci-dessous (extraits du Diagnostic environnemental de l’aéroport Lyon-Bron de 2009 –ADL) :<br />

Tableau 22 : inventaire des installations de combustions de l’aéroport de Lyon-Bron<br />

De plus les différents locataires de l’aéroport disposent eux aussi de chaudières :<br />

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Tableau 23 : inventaire des installations de combustions des différents locataires de l’aéroport de<br />

Lyon-Bron<br />

3.5.3.2 Procédés<br />

Les divers établissements locataire du site, en particulier, BCA (Maintenances Aéronautiques) et THS,<br />

emploient des solvants pour le dégraissage / nettoyage, mais dans des quantités faibles (100 litres/an<br />

environ). Cela occasionne des rejets de COV non réglementés (au même titre que le bricolage des<br />

particuliers).<br />

Il n’a pas été identifié de procédé mettant en œuvre des solvants de manière industrielle et pour lesquelles<br />

les émissions seraient réglementées.<br />

3.5.3.3 Carburants aviation<br />

Il est à noter que l’arrêté du 08 décembre 1995 modifié et du 17 mai 2001 modifié relatif à la récupération<br />

des vapeurs d’essence au niveau des remplissages de cuves de la distribution des stations-services ne sont<br />

pas applicables aux équipements de l’aéroport, puisque le texte exclut les carburants pour l’aviation.<br />

3.5.3.4 Station-service de l’ECF-CESR<br />

Cette station-service délivre du gazole et du super carburant SP95 pour les véhicules de conduite (voitures,<br />

motos, camions). Le volume d’essence distribué est inférieur à 500 m 3 /an (16 m 3 pour l’essence, 200 m 3<br />

pour le gazole). Les arrêtés du 17 mai 2001 modifiés relatifs à la réduction des émissions de COV liées au<br />

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avitaillement en essence des véhicules à moteur dans les stations-services ne sont pas applicables. Les<br />

émissions de COV n’ont donc pas été quantifiées.<br />

3.5.3.5Station service KUWEIT PETROLEUM (Q8)<br />

Cette station ne distribue que du gazole (pour les poids lourds). Elle n’est pas concernée par la<br />

réglementation de récupération de vapeurs COV (essence). Les émissions correspondantes de COV n’ont<br />

donc pas été quantifiées.<br />

En complément de ces sources d’émission au sol et du fait des activités aéronautiques du site, la présence<br />

d’avions constitue à elle seule une source de pollution. En effet, les avions à l’atterrissage et au décollage et<br />

dans les phases de roulage sont des sources d’émissions de pollutions atmosphériques au droit du site.<br />

D’après le Guide de calcul des émissions dues aux aéronefs (DGAC STNA 2003), un aéronef est susceptible<br />

d’émettre les polluants suivants :<br />

Tableau 24 : polluants susceptibles d’être émis par un aéronef (source DGAC STNA 2003)<br />

Par ailleurs, on sait que la combustion d’1kg de kérosène produit environ 3,15kg de CO 2 soit 0,86kg de<br />

carbone.<br />

Il faut cependant rappeler que le projet de création des taxilanes et hangars faisant l’objet de ce dossier ne<br />

modifie pas les trajectoires aériennes des avions, ni les phases de roulage au sol des avions. Le projet<br />

tendra plutôt à optimiser et à raccourcir ces dernières.<br />

Par ailleurs, le projet entraîne la disparition de la station-service KUWEIT PETROLEUM (Q8).<br />

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3.6 Acoustique – Caractérisation de l’état sonore initial<br />

3.6.1 Notions générales concernant le bruit<br />

Le bruit est dû à une variation de la pression régnant dans l’atmosphère ; il peut être caractérisé par sa<br />

fréquence (grave, médium, aiguë) et par son amplitude (ou niveau de pression acoustique) exprimées en<br />

dB(A).<br />

Plage de sensibilité de l’oreille :<br />

L’oreille humaine a une sensibilité très élevée, puisque le rapport entre un son juste audible (2.10 -5 Pascal),<br />

et un son douloureux (20 Pascal) est de l’ordre de 1 000 000.<br />

L’échelle usuelle pour mesurer le bruit est une échelle logarithmique et l’on parle de niveaux de bruit<br />

exprimés en décibels A (dB(A)) où A est un filtre caractéristique des particularités fréquentielles de l’oreille.<br />

Arithmétique particulière<br />

60 dB(A) 60 dB(A) = 63 dB(A)<br />

Le doublement de l’intensité sonore, due par exemple à un doublement du trafic, se traduit par une<br />

augmentation de 3 dB(A) du niveau de bruit.<br />

60 dB(A) 70 dB(A) = 70 dB(A)<br />

Si deux niveaux de bruit sont émis simultanément par deux sources sonores, et si le premier est supérieur<br />

au second d’au moins 10 dB(A), le niveau sonore résultant est égal au plus grand des deux. Le bruit le plus<br />

faible est alors masqué par le plus fort.<br />

Echelle des niveaux de bruit<br />

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3.6.2 Plan d’exposition au bruit (PEB)<br />

3.6.2.1Généralités<br />

Le PEB est un instrument destiné à maîtriser et à encadrer l’urbanisation en limitant les droits à construire<br />

dans les zones de bruit au voisinage des aéroports. Il est préventif, il permet ainsi d’éviter que des<br />

populations nouvelles s’installent dans des secteurs exposés ou susceptibles d’être exposés à un certain<br />

niveau de gêne sonore. S’il limite pour cela le droit à construire dans certaines zones, y compris en cas<br />

d’extension ayant pour effet d’augmenter la capacité d’accueil, il n’a en revanche aucun impact sur les<br />

constructions existantes et les populations déjà installées.<br />

3.6.2.2PEB Concerné<br />

Le plan d’exposition au bruit a été défini en 1977. Cependant ce PEB ne prend pas en compte l’aviation de<br />

loisirs mais l’aviation commerciale régulière est intégrée. Sa mise à jour est en cours afin notamment de<br />

prendre en compte les nouvelles dispositions réglementaires, l’évolution de l’activité aérienne et les progrès<br />

techniques.<br />

L’aéroport est générateur de nuisances du fait des mouvements d’aéronefs qui restent cependant limités au<br />

niveau de Lyon – Bron car il n’y a pas de véritable trafic aérien (comparativement à Saint-Exupéry).<br />

Les activités de tours de piste de l’aéroclub restent la source principale de bruit aérien sur le secteur.<br />

Les cartes suivantes illustrent le plan de l’environnement sonore du Grand Lyon sur l’aéroport Lyon-Bron,<br />

avec la cartographie du bruit aérien de l’aéroport de jour, en soirée et de nuit. La zone projet y est<br />

matérialisée d’un point bleu.<br />

La zone de projet « subit » les émissions sonores de l’aéroport plus qu’elle n’y contribue.<br />

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Figure 39 : Plan d’environnement sonore, carte de bruit aérien le jour (source : site internet :<br />

http://bruit.grandlyon.com)<br />

Figure 40 : Plan d’environnement sonore, carte de bruit aérien le soir (source : site internet :<br />

http://bruit.grandlyon.com)<br />

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Figure 41 : Plan d’environnement sonore, carte de bruit aérien la nuit (source : site internet :<br />

http://bruit.grandlyon.com)<br />

3.6.3 Etude acoustique<br />

Aucune étude acoustique spécifique n’est disponible pour appréhender les éventuelles nuisances sonores sur<br />

la zone du projet. Il est cependant à noter que les sources principales d’émissions sonores dans<br />

l’environnement du projet sont formées des phases de décollage et atterrissage des aéronefs, activités qui<br />

ne concernent pas la zone du projet.<br />

Par ailleurs, la zone d’étude est située dans la proximité de l’avenue des Droits de l’Homme, classée en<br />

catégorie 1 des voies bruyantes présentant la largeur la plus importante de secteur affecté par le bruit<br />

(300m).<br />

La figure suivante reprend le bruit routier de jour dans les environs du site.<br />

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Figure 42 : Plan d’environnement sonore, carte de bruit routier de jour (source : site internet :<br />

http://bruit.grandlyon.com)<br />

3.7 Synthèse des contraintes environnementales<br />

La zone de projet ne présente aucune sensibilité environnementale particulière.<br />

Par ailleurs le projet est compatible avec les documents d’urbanisme encadrant la zone de projet, sauf en ce<br />

qui concerne la construction du hangar H14. Une démarche de demande de modification du PLU du Grand<br />

Lyon est en cours.<br />

Le tableau suivant propose une synthèse des contraintes environnementales recensées dans le cadre de<br />

cette étude afin d’en déterminer les enjeux associés.<br />

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Thème Sensibilité / contraintes environnementales de la zone de projet Enjeu<br />

Eaux de surface<br />

Sols et eaux<br />

souterraines<br />

Aucun cours d’eau n’est présent au droit de la zone d’étude et aucune connexion hydraulique n’est observée avec les<br />

cours d’eau les plus proches<br />

La nappe de l’Est lyonnais qui s’écoule, dans les alluvions en direction de la nappe alluviale du Rhône avec un sens<br />

d’écoulement global vers le Nord- est productive, intensément exploitée mais vulnérable aux infiltrations de surface car<br />

il n’existe pas de couverture protectrice. Présence d’un captage AEP à 1500 m à l’aval du site.<br />

Milieu Naturel Habitats naturels :<br />

Sensibilité principale sur les cultures et prairies contigües qui accueillent la reproduction du Bruant proyer et de<br />

l’Alouette des champs, deux espèces encore assez bien représentées en Rhône-Alpes mais en régression dans l’Est<br />

Lyonnais.<br />

Les prairies de l’aéroport ne sont pas intégrées dans un corridor écologique particulier.<br />

Qualité de l’air<br />

Déchets<br />

Faune :<br />

Des enjeux réglementaires sont référencés avec la présence :<br />

- d’oiseaux nicheurs protégés en France. Toutes les espèces recensées sont néanmoins communes en France<br />

comme en Rhône-Alpes, à l’exception du Bruant proyer assez commun en Rhône-Alpes ;<br />

- du Lézard des murailles, protégé au titre des individus et des habitats en France, mais largement représenté<br />

en Rhône-Alpes, ubiquiste et bien représenté en milieu urbain.<br />

Natura 2000 et zones remarquables :<br />

Le périmètre du projet n’est concerné par aucune zone de protection ou d’environnement remarquable.<br />

L’indice Atmo de qualité annuel pour la zone de l’aéroport est de 6/10 (niveau moyen à médiocre), essentiellement en<br />

raison des particules fines. Les sources locales d’émissions atmosphériques comprennent une trentaine d’installation de<br />

chauffage au gaz naturel ou au fuel domestique situées sur l’ensemble de la plateforme aéroportuaire, et les<br />

décollages et atterrissages liés aux activités de l’aéroport.<br />

Même si elle est à prendre en compte pour ne pas aggraver la qualité de l’air, la qualité de l’air de la zone de projet ne<br />

présente pas de sensibilité particulière.<br />

La gestion des déchets de la zone est intégrée à la gestion sélective des déchets par le Grand Lyon en ce qui concerne<br />

les déchets ménagers et recyclables, y compris les DIB, et à la collecte des déchets spéciaux (DIS et déchets carnés<br />

issus de la lutte contre le risque aviaire) par ADL - services de l’aéroport St-Exupéry.<br />

FAIBLE<br />

MODERE A FORT<br />

FAIBLE<br />

FAIBLE A MODERE<br />

FAIBLE<br />

FAIBLE A MODERE<br />

FAIBLE A MODERE<br />

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Thème Sensibilité / contraintes environnementales de la zone de projet Enjeu<br />

Nuisances<br />

sonores<br />

Paysage<br />

La zone de projet est localisée dans une zone caractérisée comme bruyante en lien avec les activités de l’aéroport<br />

(PEB) et la proximité du Boulevard des Droits de l’Homme. Les zones d’habitations sont donc éloignées de la zone du<br />

projet, les seules cibles étant les personnels travaillant sur la plateforme, et faisant déjà l’objet de mesures de<br />

protection au titre de la sécurité et de la santé au travail.<br />

Même si situé dans un contexte urbain, l’aéroport constitue un espace de respiration paysagère, avec des zones<br />

planes, végétales et ouvertes importantes.<br />

Tableau 25 : synthèse des contraintes environnementales applicables au projet<br />

FAIBLE<br />

MODERE<br />

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4. Choix du parti d’aménagement et justification de la solution<br />

retenue<br />

4.1 Contexte<br />

Le dimensionnement des infrastructures permettant d’accueillir les clients dans les meilleures conditions<br />

possibles est un point déterminant pour le développement de l’Aéroport Lyon-Bron. Il passe par la<br />

construction de parking avions et de hangars.<br />

Le hangar H8, construit en 2010, a déjà atteint ses limites de capacité, preuve de l’intérêt des clients et des<br />

entreprises pour l’aéroport de Lyon-Bron. Poursuivre la construction d’une offre de hangars adaptée à une<br />

large gamme d’avions d’affaires répond aux besoins des clients de mettre leurs avions à l’abri pour prolonger<br />

leur durée de vie.<br />

L’offre de parkings avion est également un atout pour l’aéroport. Elle permet d’attirer des opérateurs pour le<br />

stationnement d’avions : Lyon-Bron capte 36 % de part de marché des aéroports alpins français et devient<br />

peu à peu la porte d’entrée des Alpes. Mais même si les compagnies souhaitent parfois atterrir au plus près<br />

des destinations de leurs clients, elles font souvent le choix de stationner pour quelques heures ou quelques<br />

jours à Lyon-Bron pour des raisons de proximité d’une grosse agglomération, de coûts, d’offre de service. En<br />

ce sens, les investissements prévus favoriseront l’attractivité de la plate-forme.<br />

Sans ces aménagements, l’influence de l’aéroport serait limitée à la situation actuelle, laissant l’opportunité à<br />

d’autres aéroports français et européens de se positionner sur ce marché de l’aviation d’affaires. L’aéroport<br />

ne pourrait pas accompagner l’objectif de rayonnement à l’international du Grand Lyon. Ainsi le parti<br />

d’aménagement retenu par la société Aéroports De Lyon, gestionnaire de l’aéroport Lyon-Bron est<br />

d’aménager l’aéroport en vue d’améliorer la qualité de service et d’absorber la demande existante des<br />

compagnies.<br />

4.2 L’évolution du projet jusqu’à la solution retenue<br />

4.2.1 Objet du projet<br />

L’objet du projet porte sur l’amélioration de l’offre de stationnement d’avions d’affaire en l’adaptant à la<br />

demande des clients. Les aménagements prévus sont les suivants :<br />

- l’édification de deux nouveaux hangars (H10 et H14) de grande hauteur : le premier, d’une surface<br />

de 4000m², dédié à l’accueil des activités de maintenance et d’aménagement intérieur liées à<br />

l’aviation d’affaire (activité spécifique d’un client), et le deuxième, d’une surface de 4200m² dédiée<br />

au simple stationnement d’avion de type « Boeing Business Jet » (BBJ – 36m d’envergure, 42.5m de<br />

longueur) ;<br />

- l’aménagement d’une voie de desserte (taxilane) dimensionnée pour les avions utilisant ces<br />

nouvelles installations.<br />

- l’aménagement d’une aire de stationnement extérieure de taille adaptée pour optimiser en la<br />

circulation des avions au sol et adapter les aires de trafic desservant les zones de stationnement.<br />

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4.2.2 Historique<br />

Expression du besoin :<br />

- Face à la pénurie d’abri avion sur le secteur grand sud-est, la volonté de l’aéroport Lyon-Bron est de<br />

disposer d’une offre de hangars pour attirer une clientèle ne pouvant plus être accueillie sur Genève<br />

notamment. L’objectif est donc de pouvoir abriter des avions d’affaire dont les dimensions vont<br />

jusqu’au BBJ.<br />

- Un client historique de l’aéroport, Business & Commuter Aircraft (BCA), élargit son panel d’activité de<br />

maintenance. Ne pouvant se développer davantage sur Paris - Le Bourget, l’entreprise souhaite<br />

disposer de nouveaux bâtiments sur Lyon-Bron pour accompagner son développement économique.<br />

Capacité actuelle :<br />

Aujourd’hui, 7 hangars sont présents sur l’aéroport de Lyon-Bron, dont trois sont dédiés à l’aviation légère<br />

(hangars H05, H07, H09) et quatre à l’aviation d’affaire (H02, H04, H06, H08).<br />

Les hangars H02, H04, H06 sont exploités par des compagnies de taxi aérien (H02, H04) ou de maintenance<br />

(H06) et n’ont plus les caractéristiques requises pour l’accueil optimal d’avions d’affaire contemporains. Seul<br />

le hangar H08 réalisé en 2009 et exploité par Aéroports de Lyon offre des emplacements pour l’aviation<br />

d’affaire correspondant aux exigences de cette industrie.<br />

Sur les cinq travées que compte le H08, trois sont exploitées par BCA depuis 2011 afin d’accommoder<br />

l’augmentation de la demande dans le secteur du MRO (Maintenance Repair & Overhaul – maintenance<br />

réparations Révisions). Les deux travées restantes sont réservées à l’abri d’avions d’affaire de clients locaux<br />

(gestion Aéroports de Lyon). Les besoins de BCA étant sans cesse en augmentation, l’ensemble du hangar<br />

H08 est amené à être exploité en totalité par BCA dans le cadre de ses activités MRO.<br />

L’aéroport de Lyon-Bron est donc en sous capacité pour ce qui est des emplacements libres dans ses<br />

hangars et risque même de perdre ses clients actuels (BCA mais aussi les propriétaires d’avions d’affaire<br />

aujourd’hui abrités dans le H08) si la création de surfaces abritées n’est pas rapidement lancée. De plus, le<br />

développement de l’activité MRO va engendrer un besoin de stationnements avion extérieurs et attirer une<br />

activité d’aviation d’affaire souhaitant une proximité avec un opérateur de maintenance avion.<br />

Capacité d’accueil nécessaire :<br />

Outre la demande de pouvoir exploiter le hangar H08 pour son propre compte, BCA a exprimé son besoin<br />

d’un troisième hangar pour accompagner son développement économique sur Lyon-Bron. Ce hangar sera<br />

destiné à la maintenance programmée, la réalisation de modifications et un atelier spécifique. A ce stade de<br />

l’étude, les dimensions communiquées par BCA pour le projet de hangar H10 sont de L100 x l40 x h23m soit<br />

4000m² de surface de plancher.<br />

Le besoin exprimé par Aéroport de Lyon est, quant à lui :<br />

- De pouvoir abriter les avions actuellement stationnés dans deux travées du H08 ;<br />

- Et d’offrir une capacité d’accueil de deux modules d’aéronefs de type BBJ3 max.<br />

Ces exigences amènent à estimer les dimensions du hangar H14 comme suit : L84m x l50m x h20m soit<br />

4200m².<br />

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H08<br />

taxilane<br />

H10<br />

H14<br />

Figure 43 : Implantation projetée des hangars et taxilane (source : ADL)<br />

4.2.3 Variantes envisagées<br />

Pour un bon fonctionnement des différentes activités aéronautiques de la plateforme, il est important de<br />

ségréguer les activités par secteur géographique. Ainsi, au schéma directeur, le développement de l’aviation<br />

d’affaire se fait au nord de l’aérogare dans un premier temps. Lorsque toutes les possibilités d’extension<br />

nord sont utilisées, le développement de l’aviation d’affaire se fait au sud de l’aérogare et recouvre le<br />

secteur actuellement dédié à l’aviation légère, qui elle est alors réimplantée à l’extrême sud de la plateforme.<br />

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Afin de développer les structures nécessaires au renforcement de la vocation d’aviation d’affaires de<br />

l’aéroport Lyon-Bron, trois secteurs ont été envisagés :<br />

1. Zone centre, à la place des zones actuellement occupées par l’aviation légère<br />

2. Extension au nord, dans le prolongement des zones déjà aménagées<br />

3. Extension au nord-ouest, sur les espaces occupées par le centre routier de Chassieu<br />

4.2.3.1Développement central<br />

Au sud des zones actuellement occupées par l’aviation d’affaires, des aménagements sont exploités par<br />

l’aviation légère et de tourisme ainsi que par les hélicoptères de la gendarmerie et de la sécurité civile<br />

La variante consistant en l’aménagement des aires de trafic envisagées sur cette zone aurait impliqué la<br />

relocalisation coûteuse de ces activités d’aviation légère, la mixité n’étant pas envisageable notamment pour<br />

des raisons de sécurité et de confidentialité. De plus, la nouvelle zone d’aviation d’affaires se serait retrouvée<br />

excentrée par rapport à l’aérogare existant.<br />

Cette solution présentée en violet sur la figure de synthèse a donc rapidement été écartée.<br />

4.2.3.2Extension au nord<br />

La zone située au nord des actuels aménagements d’aviation d’affaires est inoccupée (prairies et cultures).<br />

Elle a donc été envisagée pour développer le renforcement des aires de trafic faisant l’objet du projet.<br />

Cependant, les contraintes liées aux servitudes radioélectriques de l’aéroport ne permettent pas d’édifier des<br />

bâtiments aux hauteurs nécessaires au stationnement sous abri tel que projeté. Les équipements de<br />

navigation aérienne (localizer et radiogoniomètre) implantés en partie nord de l’aéroport et indispensables à<br />

la sécurité de la navigation aérienne, impliquent des hauteurs maximales autorisées incompatibles avec les<br />

hauteurs des hangars prévus.<br />

Cette solution présentée en vert sur la figure de synthèse n’a donc pas pu être conservée.<br />

4.2.3.3Extension au nord-ouest<br />

Les aménagements au nord comme au sud de la plateforme sont fortement contraints par les servitudes<br />

aéronautiques et radioélectriques de l’Aviation Civile. Aussi, au vu des hauteurs de bâtiments souhaitées, le<br />

développement de nouveaux hangars doit se faire en s’éloignant de l’axe de piste.<br />

Cette implantation présente les avantages suivants :<br />

- Proximité de l’aérogare existant ;<br />

- Emplacement correspondant à celui des aires de stationnement des aéronefs de l’aéroport dans sa<br />

configuration de 1975 (avant le transfert de son activité aérienne commerciale surLyon – St-<br />

Exupéry). Aussi, les structures de chaussées existantes sur ce secteur sont largement dimensionnées<br />

et peuvent être réutilisées sur site, permettant d’envisager une économie financière et de matériaux<br />

(20% environ) sur le projet de desserte aéronautique de hangars;<br />

- Réduction de la destruction d’espaces végétalisés ;<br />

- Compatibilité des hauteurs de bâtiments projetés avec celles autorisées par les servitudes<br />

radioélectriques ;<br />

- Possibilité d’utiliser les aménagements de gestion des eaux pluviales existants.<br />

Cette implantation figurée en rouge a été retenue et fait l’objet du projet présenté dans ce dossier.<br />

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Option retenue Option « Développement central » nécessitant une relocalisation de l’aviation légère<br />

Option « extension au Nord » rencontrant des problèmes de servitudes radioélectriques<br />

Figure 44 : synthèse des options envisagées au regard des servitudes radioélectriques existantes (source : ADL)<br />

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Même si l’infrastructure de desserte des hangars sur l’ancien site du Centre Routier de Chassieu est<br />

optimisée, elle reste conséquente (environ 4M€) et doit desservir le plus de hangars possibles pour être<br />

compétitive. Ainsi, créer une ligne de hangars le long de cette nouvelle voie de desserte aéronautique<br />

permet de traiter efficacement le besoin de sûreté, le besoin de confidentialité inhérent à l’aviation d’affaire<br />

et les éventuelles nuisances sonores en séparant le futur Boulevard Urbain Est (BUE) de la voie de desserte<br />

aéronautique. L’aménagement proposé s’inscrit complètement dans la vision du SCOT de l’agglomération<br />

lyonnaise qui prévoit de séparer l’activité aéronautique du BUE d’un front de bâtiments.<br />

5. Présentation du projet retenu, analyse du projet, de ses effets<br />

sur l’environnement et des mesures de réduction, de<br />

suppression ou de compensation envisagées.<br />

5.1 Aménagements envisagés<br />

Les aménagements prévus comprennent :<br />

- La démolition de bâtiments de restauration et bureaux correspondant aux activités du Centre routier<br />

de Chassieu, ainsi que le démantèlement des postes de carburant du centre ;<br />

- La construction de trois nouveaux hangars (H10, H12 et H14) et d’un bâtiment administratif ;<br />

- La création de nouvelles surfaces et la requalification du parking du centre routier pour<br />

l’aménagement de la voie de desserte aéronautique, et de postes de stationnement avions.<br />

5.1.1Démolitions<br />

La zone de projet couvre une surface de 8.4 ha, actuellement composée de :<br />

- 14 900 m² de zone agricole (culture et végétation commensale)<br />

- 6 900 m² de prairies<br />

- 61 800 m² de zone revêtue (chaussée aéronautique, voirie et parking véhicules, bâtiments)<br />

Sur ces 8.4 ha, l’emprise des aménagements prévus est de 5ha, soit environ 60% de la surface de la zone<br />

de projet.<br />

Respectivement 21 2010 m² et 26 560 m² de ces surfaces existantes à aménager correspondent à la refonte<br />

de surfaces existantes et à la création de nouvelles surfaces (voir tableau 25). Ce sont ces dernières qui<br />

feront l’objet de démolitions (soit 20% de la zone de projet).<br />

Ces surfaces existantes faisant l’objet de démolition concernent :<br />

- Des voiries, parkings véhicules et postes de carburant (Centre Routier) – 20%<br />

- Les bâtiments du Centre routier – 5%<br />

- Des prairies et zone agricoles – 75%<br />

En plus de ces surfaces, les travaux d’aménagement comprennent également la dépose des équipements<br />

des zones de stationnement poids lourds du Centre routier.<br />

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• Voiries et parkings véhicules<br />

Le projet prévoit la création de prairie et de chaussée aéronautique sur des zones actuellement revêtues et<br />

utilisées en voiries et parkings véhicules. Ces revêtements seront déposés et évacués. Les volumes<br />

concernés de déchets bitumineux produits sont estimés à environ 1 000 m 3 .<br />

• Postes de carburant<br />

L’emprise des prairies et chaussées aéronautiques créées occupe également l’emplacement des anciens<br />

postes de carburant.<br />

La déconstruction des postes de carburant Q8 a été réalisée par la société Tokheim Service France SAS<br />

entre octobre et décembre 2011. Elle a fait l’objet d’un Dossier des Ouvrages Exécutés (en annexe 5).<br />

Cette station-service recouvrait une surface de 275 m² et sa surface était composée d’un revêtement<br />

bitumineux et d’une dalle béton.<br />

La dépollution a été réalisée en octobre 2011 par la société SITA REMEDIATION et a fait l’objet du rapport<br />

de récolement référencé N°M2 11 0160 Version 1 (également en annexe 5). Elle a consisté en l’excavation<br />

de terres polluées par des hydrocarbures au droit de la piste et des volucompteurs à hauteur de 278,28<br />

tonnes. Ces terres ont été évacuées sur le biocentre BIOGENIE en vue d’un traitement par voie biologique.<br />

• Bâtiments<br />

La société NASARRE et Fils a été mandatée pour procéder à la déconstruction du bâtiment du Centre routier.<br />

Les travaux exécutés ont compris :<br />

- La dépose des matériaux amiantés<br />

- La déconstruction des bâtiments avec tri sélectif des déchets<br />

- La démolition par abattage de la structure béton des bâtiments et transport des déblais en centre de<br />

recyclage<br />

- La démolition des dallages et fondations<br />

- Le chargement et l’évacuation des déblais en centre de recyclage<br />

- Le réglage de la plateforme.<br />

Ces travaux ont également compris la suppression d’une cabine téléphonique et d’un poste de raccordement<br />

individuel au réseau de gaz, ainsi que la résiliation des contrats de raccordement aux différents réseaux.<br />

• Zone de stationnement poids lourds<br />

Le projet prévoit la refonte de la chaussée aéronautique, utilisée depuis 1986 pour le stationnement de poids<br />

lourds dans le cadre de l’activité du Centre routier. Cette refonte ne comprend pas de travaux de démolition<br />

à proprement parlé, mais des aménagements de surface qui consistent essentiellement en une dépose des<br />

équipements de la zone de stationnement (luminaires électriques et leur barrière de sécurité). Ces travaux<br />

ont été réalisés par la société NASARRE et Fils en fin d’année 2011.<br />

Remarque : Il est à noter que le Grand Lyon, gestionnaire des offres de stationnement des poids lourds sur<br />

ce site, propose aux routiers de se reporter sur les autres aires de stationnement dédiées de l’agglomération<br />

depuis sa fermeture.<br />

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5.1.2Construction de nouveaux hangars<br />

Le projet prévoit la construction de 3 nouveaux hangars, n° H10, H12 et H14, de respectivement 4 000 m²,<br />

2 000 m² et 4 200 m². Leur implantation est précisée sur la figure 39.<br />

Le hangar H10 sera mis à disposition de la société Business & Commuter Aircraft (BCA) qui opère déjà la<br />

maintenance d’avions d’affaires sur le site de l’aéroport. La convention d’Autorisation d’Occupation<br />

Temporaire est en cours de définition. 2 à 3 avions occuperont ce hangar simultanément sur des périodes de<br />

6 mois environ. Les dimensions communiquées par BCA sont les suivantes : longueur 100 m, largeur 40 m,<br />

hauteur 23 m.<br />

Le hangar H14 exploité directement par Aéroports de Lyon offrira une capacité d’accueil équivalente à deux<br />

modules d’aéronefs de type BBJ. Les dimensions nécessaires prévues par ADL sont les suivantes : longueur<br />

84 m, largeur 50 m, hauteur 20 m.<br />

Le hangar H12, prévu dans un second temps du projet, servira d’abri pour des avions de taille moyenne.<br />

Ces trois hangars seront édifiés sur site en structure béton et acier, et habillés de bardages métalliques. Ils<br />

répondront à la réglementation thermique RT 2012. Les façades donnant sur le futur Boulevard Urbain Est<br />

(façades Est) feront l’objet d’un traitement architectural afin de répondre aux objectifs de qualité visuelle de<br />

l’entrée de ville par cet accès d’une part, et de valorisation des perspectives paysagères sur l’aéroport Lyon-<br />

Bron d’autre part.<br />

5.1.3Construction d’un bâtiment administratif<br />

L’établissement principal et la Direction Générale de la société BCA sont implantés sur la zone aéroportuaire<br />

de Lyon-Bron. Dans le cadre du renforcement des structures de l’aéroport, ADL souhaite proposer des locaux<br />

et un emplacement de qualité pour accueillir ces activités dans de meilleures conditions. Les aménagements<br />

projetés comprennent donc également la construction d’un bâtiment administratif de un à deux étages, à<br />

proximité du hangar H14, sur une emprise de 350 m² (surface hors d’œuvre nette de 800 m²), ainsi que<br />

l’aménagement d’un parvis qualitatif permettant un accès direct depuis l’entrée de la zone aéroportuaire.<br />

Les détails constitutifs de ces aménagements seront définis en phase de mise en œuvre.<br />

5.1.4Aménagement de surfaces<br />

Les voiries et surfaces créées sont décrites dans le tableau ci-après. Certaines sont aménagées sur de<br />

nouvelles surfaces, d’autres sur des surfaces existantes (voir plan DP.12.00418-FAI.AERO.001-F01-B).<br />

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Tableau 26 : aménagement de surfaces (source : ADL et DLE d’assainissement pluvial BURGEAP).<br />

Les surfaces construites représentent 8,2 ha sur l’ensemble de la zone de projet (dont 10 550 m² de<br />

toitures), soit 20% de plus par rapport à l’état initial.<br />

Les nouvelles surfaces comprennent :<br />

- 15 720 m² de chaussée aéronautique<br />

- 400 m² de voiries véhicules<br />

Les chaussées aéronautiques sont structurées comme suit :<br />

Matériaux Epaisseur Volumes projetés<br />

Fondation GNT 0/80 – PF3 35cm 5 500 m 3<br />

Couche de base GNT 0/31.5 25cm 3 930 m 3<br />

Couche de roulement EME cl2 0/14C<br />

BBA cl3 0/14C<br />

7cm<br />

7cm<br />

1 100 m 3<br />

1 100 m 3<br />

La construction des nouvelles chaussées aéronautiques nécessitera l’utilisation d’environ 11 500 m 3 de<br />

matériaux.<br />

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5.2 Analyse des impacts du projet et des mesures de réduction, de suppression ou de compensation des impacts<br />

en phase chantier<br />

Thème Enjeu Effets lors de la phase chantier Mesures de réduction, de suppression ou<br />

de compensation<br />

Eaux<br />

surface<br />

de<br />

Eaux<br />

souterraines<br />

et ressource<br />

en eau<br />

Faible Impact qualitatif :<br />

En phase chantier, les risques potentiels sont liés aux risques de pollution des<br />

eaux pluviales par une pollution accidentelle, en cas de déversement accidentel<br />

ou d’accident sur les voiries et zones de stationnement.<br />

Modéré<br />

Fort<br />

à<br />

Impact quantitatif :<br />

Au regard de la durée réduite de la phase chantier, aucun impact quantitatif ne<br />

sera à déplorer<br />

Pollution accidentelle des eaux par déversement d’hydrocarbures si des mesures<br />

strictes de protection ne sont pas prises<br />

Même en phase chantier et comme le<br />

système d’assainissement pluvial (bassin +<br />

séparateur d’hydrocarbures) est déjà en<br />

place, la totalité des eaux ruisselées sur les<br />

espaces imperméabilisés sera collectée et<br />

dirigée vers le bassin et par conséquent<br />

traitée.<br />

Voir section 5.3 pour la phase chantier :<br />

les mesures à prendre consisteront à<br />

s’assurer de ne pas introduire de pollution<br />

dans le sol et le sous-sol, et dans les<br />

réseaux existants notamment par<br />

l’utilisation d’engins en bon état d’entretien<br />

et par l’interdiction de rejets sur le site<br />

(vidanges,…). La mise en place d’un<br />

équipement minimum des aires de chantier<br />

(avec des bacs de rétention pour produits<br />

inflammables, bidons destinés à recueillir<br />

les huiles usagées,…) permettra de limiter<br />

les risques de déversements accidentels.<br />

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Sols Modéré à<br />

Fort<br />

Les travaux de démolition des postes carburant présentaient un risque de<br />

pollution des sols, en particulier lors du dépotage des cuves, dans la zone qui<br />

était- enherbée. Ces travaux ont été réalisés par la société Tokheim et<br />

complétés par une dépollution réalisée par la société SITA Remediation.<br />

Les aménagements engendrés par la mise en œuvre du projet sont des<br />

aménagements de surface. Les hangars projetés seront ancrés sur des semelles<br />

implantées dans les chaussées aéronautiques existantes et ne nécessitent pas la<br />

réalisation de fondations sous les structures de chaussée existante.<br />

Les maniements de matériaux du site consisteront essentiellement à un<br />

nivellement et un apport ponctuel de remblais inertes qui ne seront pas issus du<br />

site.<br />

Aucun impact n’est donc à prévoir.<br />

Le projet n’ayant pas d’impact, aucune<br />

mesure supplémentaire n’est prévue.<br />

Milieu<br />

naturel<br />

Faible Habitats naturels :<br />

Les prairies et zones cultivées représentent les habitats faiblement sensibles<br />

répertoriés sur la zone de projet. Les surfaces réduites par les aménagements<br />

liés au projet ne représentent que 1.5% des surfaces de prairies et parcelles<br />

cultivées sur l’ensemble de la zone aéroportuaire. Il est donc vraisemblable que<br />

les espèces potentiellement gênées par les travaux pourront se reporter<br />

facilement sur les zones immédiatement voisines de l’aéroport. L’impact du<br />

chantier est donc faible sur les habitats naturels<br />

Faible<br />

modéré<br />

à<br />

Faune :<br />

Les espèces inventoriées sur la zone ne sont pas susceptibles d’être perturbées<br />

par les travaux des problématiques d’habitat traitées ci-dessus.<br />

Le projet n’ayant pas qu’un impact faible,<br />

aucune mesure supplémentaire n’est<br />

prévue.<br />

Les procédures de lutte contre le risque<br />

aviaire prennent en compte la<br />

réglementation concernant la protection<br />

des espèces. Le projet n’ayant qu’un<br />

impact faible, aucune mesure<br />

supplémentaire n’est prévue.<br />

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Qualité<br />

l’air<br />

de<br />

Faible Incidence sur le réseau Natura 2000 :<br />

Il n’existe pas de protection règlementaire de la faune et de la flore à Bron ou<br />

Chassieu (Natura 2000, arrêté de biotope), et ni l’inventaire des ZNIEFF ni<br />

l’inventaire des zones importantes pour la conservation des oiseaux (ZICO) ne<br />

signale d’espèces à protéger. Le chantier ne présente donc pas d’impact.<br />

Faible<br />

modéré<br />

Déchets Faible à<br />

modéré<br />

Nuisances<br />

sonores<br />

Faible<br />

à<br />

Travaux potentiels de désamiantage, émissions de poussières<br />

La réalisation des travaux d’aménagement du projet sera à l’origine d’une<br />

production de déchets banals, déchets inertes de chantier, mais également des<br />

déchets dangereux (emballages souillés notamment, etc.)<br />

La circulation des engins et travail de chantier en lui-même génèreront des<br />

nuisances sonores d’importance équivalente ou moindre que celles générées par<br />

les activités du centre routier. L’impact est donc nul à faible.<br />

Le projet n’ayant pas d’impact, aucune<br />

mesure n’est prévue.<br />

Voir section 5.3 pour la phase chantier,<br />

notamment :<br />

respect des horaires et des jours de travail,<br />

utilisation de matériel homologué récent et<br />

insonorisé<br />

Voir section 5.3 pour la phase chantier<br />

Voir section 5.3 pour la phase chantier,<br />

notamment : respect des horaires et des<br />

jours de travail, et utilisation de matériel<br />

homologué récent et insonorisé<br />

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Paysage Modéré Les travaux entraîneront une modification temporaire des perceptions<br />

paysagères du site du fait :<br />

- de la mise en place de dispositifs de délimitation du chantier,<br />

- de l’intervention d’engins de travaux publics,<br />

- des terrassements et autres travaux de génie civil,<br />

- de la présence des apports de matériaux nécessaires à la réalisation du projet,<br />

- de la présence des déchets de chantier, …<br />

En ce qui concerne la modification de la luminosité du site, les travaux n’aurons<br />

pas d’impact puisqu’ils s’opérerons de jour et ne nécessiterons aucun éclairage<br />

particulier.<br />

Risques<br />

naturels<br />

Servitudes et<br />

urbanisme<br />

Patrimoine<br />

culturel et<br />

historique<br />

Population<br />

locale<br />

Faible<br />

modéré<br />

Modéré<br />

fort<br />

Faible<br />

Faible<br />

modéré<br />

à<br />

à<br />

à<br />

Le site choisi pour l’implantation du projet n’est pas localisé dans une zone à<br />

risque naturel. Le projet n’est pas susceptible d’augmenter la survenue de<br />

catastrophes naturelles ni d’aggraver leurs conséquences.<br />

Le projet ne présente donc aucun impact.<br />

Sans objet en phase chantier<br />

En l’état actuel des connaissances, la carte archéologique ne mentionne aucun<br />

site au droit du projet. Lors de la phase de chantier, aucuns travaux<br />

d’excavation ne sont prévus. Si des vestiges archéologiques sont présents au<br />

droit du site, ils ne pourront pas être découverts du fait des travaux.<br />

Il n’y a donc aucun impact potentiel en phase chantier<br />

Des effets négatifs du projet sur les riverains pourront être ressentis pendant la<br />

phase de travaux (gêne visuelle, acoustique,…). Cependant, les populations<br />

concernées sont essentiellement les usagers des voies de circulation à proximité,<br />

les premières habitations étant situées à plusieurs centaines de mètres.<br />

Voir section 5.3 pour la phase chantier.<br />

Etant donné l’absence d’impact, aucune<br />

mesure spécifique n’est proposée.<br />

Les impacts envisagés étant nuls ou<br />

positifs, aucune mesure spécifique n’est<br />

proposée<br />

Voir section 5.3 pour la phase chantier<br />

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Transports<br />

et mobilités<br />

Modéré<br />

Le trafic généré par la circulation d’engins de chantier sera lié aux apports de<br />

matériaux et d’équipements. Il sera ponctuel et facilité par l’accès direct à la<br />

zone de projet par l’actuelle entrée du Centre routier. De plus, à cette étape, les<br />

circulations liées aux activités du Centre routier auront été supprimées.<br />

Il n’y a donc pas d’impact supplémentaire.<br />

Voir section 5.3 pour la phase chantier<br />

Activités<br />

économiques<br />

Modéré<br />

fort<br />

à<br />

La réalisation des hangars et zones de stationnement nécessite l’intervention<br />

d’entreprises ce qui aura un impact positif sur l’économie des entreprises. Les<br />

ouvriers présents sur le chantier seront éventuellement des consommateurs<br />

supplémentaires auprès des cafés restaurants de l’aéroport et des environs ce<br />

qui aura un impact positif sur ces commerces, même si cette offre est très<br />

limitée dans ce secteur.<br />

Les impacts envisagés étant positifs,<br />

aucune mesure spécifique n’est proposée<br />

Tableau 27 : analyse des impacts du projet en phase chantier<br />

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5.3 Analyse des impacts et mesures compensatoires en phase chantier<br />

La durée des travaux est estimée à moins de 6 mois. Ces travaux pourront principalement avoir un impact<br />

sur :<br />

- Le niveau sonore du site (circulation des engins et le travail de chantier en lui-même) ;<br />

- L’air (travail de désamiantage, émissions de poussières) ;<br />

- Le sol (creusement des fondations, déplacement des terres nécessaires aux déblais et remblais, et<br />

risques de pollution accidentelle) ;<br />

- Les eaux souterraine (pollution accidentelle des eaux par déversement d’hydrocarbures si des<br />

mesures strictes de protection ne sont pas prises) ;<br />

- Le trafic (circulation accrue d’engins de taille importante sur des axes de circulation très fréquentés,<br />

et modification des conditions habituelles de circulation) – cet impact est réduit par l’existence d’un<br />

accès spécifique à la zone de projet, qui évite la circulation des engins de chantier en zone<br />

réservée ;<br />

- La production de déchets de chantier inertes, mais également des déchets dangereux (pots de<br />

peinture par exemple, etc.) ;<br />

- Le niveau de danger au sein du chantier selon le degré de sécurisation mis en place et sa fiabilité.<br />

Ces impacts prendront fin avec l'arrêt des travaux (impacts temporaires)<br />

Toutefois, des dispositions seront prises pour atténuer, dans la mesure du possible, ces impacts temporaires,<br />

notamment par :<br />

- le respect des horaires et des jours de travail,<br />

- l’utilisation de matériel homologué récent et insonorisé,<br />

- la sélection de techniques et d'équipements les plus respectueux de l’environnement possible,<br />

- une charte de « chantier vert » ou de chantier à faible nuisance.<br />

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5.4 Analyse des impacts du projet et des mesures de réduction, de suppression ou de compensation des impacts en phase d’exploitation<br />

Thème Enjeu Effets en phase d’exploitation Mesures de réduction, de suppression ou de compensation<br />

Eaux<br />

surface<br />

de<br />

Faible Impact qualitatif :<br />

Les risques potentiels sont liés aux risques de pollution des eaux pluviales par la pollution chronique liée au trafic<br />

aéronautique (gaz d’échappement, hydrocarbures, poussières,…) ou la pollution accidentelle, en cas d’accident sur les<br />

voiries et zones de stationnement.<br />

Des pollutions ponctuelles des eaux de ruissellement peuvent également être constatées : produits phytosanitaires<br />

éventuels utilisés pour l’entretien des espaces, sels utilisés en cas de gel ou d’épisodes neigeux ou produit de dégivrage<br />

des avions (mélange glycol + eaux chaudes).<br />

Les eaux de ruissellement pourront s’infiltrer partiellement directement dans le sol.<br />

Impact quantitatif :<br />

Les surfaces imperméabilisées seront augmentées par rapport à l’existant d’environ 20%.<br />

La totalité des eaux ruisselées sur les espaces<br />

imperméabilisés sera collectée et dirigée vers le bassin et<br />

par conséquent traitée. Une partie des espaces<br />

actuellement drainés étant considérée comme exempte de<br />

pollution (toitures et espaces abandonnés, fermés et non<br />

utilisés) sera dirigé vers une solution de ré infiltration<br />

directe en nappe.<br />

Le volume d’eaux pluviales ruisselées supplémentaire<br />

généré par le projet est pris en charge et tamponné par le<br />

bassin de rétention suffisamment dimensionné pour éviter<br />

tout débordement<br />

Eaux<br />

souterraines<br />

et ressource<br />

en eau<br />

Modéré à Fort<br />

Les eaux pluviales susceptibles d’être polluées par un déversement accidentel (avitaillement) ou par le lessivage des<br />

surfaces de trafic seront traitées avant infiltration : mise en place d’un système de drainage pour la collecte, et<br />

prétraitement des eaux pluviales (réseaux de drainage, séparateur hydrocarbures et bassin d’infiltration existants).<br />

Ce système est déjà en place sur le site du projet, dans le cadre de l’assainissement pluvial du Centre routier.<br />

Les postes de carburant de la station-service Q8 et le stationnement de 400 à 800 poids lourds par jour représentaient<br />

un risque bien supérieur de déversement accidentel et de pollution par lessivage en comparaison à la circulation et au<br />

stationnement d’une dizaine d’avions prévus au projet. Or, le suivi de la qualité des eaux souterraines ne révèle pas de<br />

signe de pollution de la nappe.<br />

Ainsi, le projet n’aura pas d’impact supplémentaire sur la santé publique en relation avec une pollution<br />

potentielle des eaux souterraines.<br />

Les mesures en phase d’exploitation qui sont proposées<br />

sont les suivantes :<br />

-traitement des pollutions accidentelles pas le service<br />

incendie qui dispose des équipements dédiés : présence<br />

du séparateur d’hydrocarbures au niveau du bassin ou<br />

dans un cas plus grave activation de la vanne de<br />

sectionnement à l’aval du bassin de rétention.<br />

-entretien régulier et maîtrisé des réseaux de drainage<br />

des eaux pluviales, du séparateur hydrocarbures et du<br />

bassin d’infiltration des eaux pluviales.<br />

-suivi de la qualité de la nappe souterraine en amont et<br />

en aval du bassin d’infiltration des eaux pluviales<br />

Sols Modéré à Fort La société des Aéroports de Lyon a sollicité Burgeap pour une expertise du DOE du démantèlement et de la dépollution<br />

de la station-service du centre routier. De plus, dans le cadre de l’étude géotechnique menée par FONDASOL pour le<br />

compte les ADL, un diagnostic de la qualité des sols a été mené en mai 2012. Les résultats de ce diagnostic mettent en<br />

évidence l’absence de toute pollution résiduelle.<br />

En l’absence de pollution résiduelle dans les sols liée au démantèlement de la station-service Q8 et pouvant être<br />

remobilisé, aucun impact supplémentaire n’est présenté par le projet.<br />

En effet ce dernier consiste en l’imperméabilisation des sols et comprend la prise en charge de l’ensemble des eaux de<br />

ruissellement sur ces surfaces.<br />

Compte tenu que le site sera imperméabilisé, protégeant<br />

ainsi les sols, le projet n’aura pas d’impact, aucune<br />

mesure supplémentaire n’est prévue.<br />

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Milieu<br />

naturel<br />

Faible Habitats naturels :<br />

Les prairies et zones cultivées représentent les habitats faiblement sensibles répertoriés sur la zone de projet. Les<br />

surfaces réduites par les aménagements liés au projet ne représentent que 1.5% des surfaces de prairies et parcelles<br />

cultivées sur l’ensemble de la zone aéroportuaire. Il est donc vraisemblable que les espèces potentiellement chassées<br />

par la destruction de leur habitat pourront se reporter facilement sur les zones immédiatement voisines de l’aéroport.<br />

L’impact du projet est donc faible sur les habitats naturels de son emprise.<br />

Faible à modéré Faune :<br />

Les espèces inventoriées sur la zone ne sont pas susceptibles d’être perturbées par le projet au-delà des<br />

problématiques d’habitat traitées ci-dessus.<br />

Faible Incidence sur le réseau Natura 2000 :<br />

Il n’existe pas de protection règlementaire de la faune et de la flore à Bron ou Chassieu (Natura 2000, arrêté de<br />

biotope), et ni l’inventaire des ZNIEFF ni l’inventaire des zones importantes pour la conservation des oiseaux (ZICO) ne<br />

signale d’espèces à protéger. Le projet ne présente donc pas d’impact.<br />

Le projet prévoit la création de 2 500 m² de prairies qui<br />

compensent 20% des surfaces prises sur les prairies<br />

existantes dans l’emprise du projet. Le projet n’ayant pas<br />

qu’un impact faible, aucune mesure supplémentaire n’est<br />

prévue.<br />

Les procédures de lutte contre le risque aviaire prennent<br />

en compte la réglementation concernant la protection des<br />

espèces. Le projet n’ayant qu’un impact faible, aucune<br />

mesure supplémentaire n’est prévue.<br />

Le projet n’ayant pas d’impact, aucune mesure n’est<br />

prévue.<br />

Qualité<br />

l’air<br />

de<br />

Faible à modéré<br />

Selon le GIEC, l’aviation compte pour environ 2% du total des émissions de GES anthropiques. Elle contribue donc à<br />

l’effet de serre. (Aviation et Climat – 2009 – STAC). Ces émissions de source aéronautique sont issues pour une très<br />

grande majorité de la combustion du kérosène pour la propulsion des aéronefs. Les activités de maintenance et de<br />

stationnement prévues sur la zone de projet n’ont qu’une contribution négligeable à ces émissions.<br />

Les émissions de poussières lors des déplacements des avions vers ou depuis les zones de stationnement et de<br />

maintenance sont susceptibles d’entraîner une nuisance localisée aux abords de zone de projet. Les 6750 mouvements<br />

attendus dans l’année reviennent à une moyenne de moins de 20 déplacements d’avions au sol par jour. Les émissions<br />

de poussières occasionnées par ces déplacements représentent donc un impact significatif à l’échelle locale mais qui ne<br />

vient pas augmenter l’impact actuel. En effet, les déplacements des avions ont déjà lieu à l’heure actuelle dans des<br />

conditions comparables à celles du projet.<br />

Le projet ne présente donc aucun impact supplémentaire.<br />

La dispersion des poussières émises par les déplacements<br />

des avions sera réduite par :<br />

-L’annulation de ces déplacements en cas de vents<br />

forts<br />

-L’arrosage et le nettoyage réguliers des voies et<br />

taxilanes<br />

-L’optimisation des déplacements grâce aux structures<br />

proposées par le projet<br />

Déchets Faible à modéré Les aménagements prévus par le projet n’entraîneront pas de modification du trafic aérien annuel attendu sur l’année.<br />

Le projet permet d’absorber la demande existante de stationnement et de maintenance en offrant une meilleure<br />

organisation de ces activités.<br />

Ainsi, les déchets liés strictement aux avions seront globalement identiques. Le projet ne présente donc aucun impact<br />

supplémentaire<br />

En revanche, la zone aéroportuaire se développant, une augmentation des déchets liée à l’augmentation des activités<br />

au sol est à prévoir. Cette augmentation devra être absorbée par le système actuel de gestion des déchets.<br />

La gestion sélective des déchets sera à confirmer dans la<br />

perspective d’une augmentation éventuelle des quantités<br />

liée au développement des activités globales sur la zone<br />

aéroportuaire.<br />

Nuisances<br />

sonores<br />

Faible<br />

Les émissions sonores occasionnées par les déplacements des avions représentent un impact significatif à l’échelle<br />

locale mais qui ne vient pas augmenter l’impact actuel. En effet, les déplacements des avions ont déjà lieu à l’heure<br />

actuelle dans des conditions comparables à celles du projet.<br />

Les activités de maintenance étant réalisées sous hangar, elles ne généreront pas d’émissions sonores supplémentaires.<br />

Le projet ne présente donc aucun impact supplémentaire.<br />

Etant donné l’absence d’impact et la faiblesse de l’enjeu,<br />

aucune mesure spécifique n’est proposée.<br />

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Paysage Modéré Le projet rentre dans la mise en œuvre de la valorisation de l’entrée Est de l’agglomération lyonnaise. Le Centre routier<br />

en cours de démolition présentait un aspect rebutant d’alignements plus ou moins organisés de poids lourds. Dans le<br />

cadre du projet, le traitement architectural des façades ouest des nouveaux hangars offrira une vitrine attrayante qui<br />

améliorera les points de vue depuis le futur Boulevard Urbain Est.<br />

En ce sens, le projet aura un impact positif.<br />

Cependant, la création du taxilane et des hangars s’assortira d’un éclairage dédié pour permettre les manœuvres<br />

d’aéronef de et vers les pistes et de et vers les hangars de maintenance ou les aires de stationnement. (jalonage au sol<br />

du taxilane et spot d’éclairage des portes d’accès aux hangars et des aires de stationnement des avions). Ces éclairage<br />

serons utilisés dans les plages horaires d’ouverture de l’aéroport (4h30-20h30) et ponctuellement à la demande en<br />

fonction des horaires d’arrivée des aéronefs.<br />

Or, il est à noter q’un tel éclairage existe déjà sur les infrastructures aéroportuaires existantes et que certes le projet<br />

augmentera sensiblement la luminosité du site. Cependant il est à rappeler que le projet s’accompagne de l’arrêt du<br />

fonctionnement du centre routier et de la station service dont les abords étaient éclairés en permanence et que le site<br />

est localisé dans un contexte urbanisé d’ores et déjà très éclairé de nuit (façade de centre commerciaux et éclairage<br />

public des voiries).<br />

Les impacts envisagés étant positifs, aucune mesure<br />

spécifique n’est proposée<br />

Etant donné le faible impact, aucune mesure spécifique<br />

n’est proposée.<br />

Le projet ne présente donc qu’un impact supplémentaire faible.<br />

Risques<br />

naturels<br />

Faible à modéré<br />

Le site choisi pour l’implantation du projet n’est pas localisé dans une zone à risque naturel. Le projet n’est pas<br />

susceptible d’augmenter la survenue de catastrophes naturelles ni d’aggraver leurs conséquences.<br />

Le projet ne présente donc aucun impact.<br />

Etant donné l’absence d’impact, aucune mesure spécifique<br />

n’est proposée.<br />

Servitudes<br />

et urbanisme<br />

Modéré à fort<br />

Le projet est compatible avec le PLU des communes de Bron et Chassieu, sauf en ce qui concerne la construction du<br />

hangar H14 situé sur la commune de Bron. En effet, les hangars ne figurent pas sur la liste des constructions<br />

autorisées au règlement du PLU pour cette zone.<br />

La société des Aéroports de Lyon a sollicité le Grand Lyon<br />

par courrier en mai 2012 (voir annexe 4) pour l’inscription<br />

d’une demande d’extension de la zone UIX à la démarche<br />

de modification n°10 du PLU.<br />

Etant donné la compatibilité des autres composantes du<br />

projet avec le PLU, avec les servitudes d’utilités publiques,<br />

et avec les autres documents d’urbanisme, aucune autre<br />

mesure spécifique n’est prévue.<br />

Ainsi que présenté en section 3, le projet est compatible avec les autres documents d’urbanisme (SCOT, PADD,<br />

SDAGE).<br />

Le projet respecte l’ensemble des servitudes applicables au site.<br />

Patrimoine<br />

culturel et<br />

historique<br />

Faible<br />

Le projet rentre dans la mise en œuvre de l’amélioration de la qualité des infrastructures de l’aéroport et de la mise en<br />

valeur de ce site historique.<br />

En ce sens, le projet aura un impact positif.<br />

Les impacts envisagés étant nuls ou positifs, aucune<br />

mesure spécifique n’est proposée.<br />

Population<br />

locale<br />

Faible à modéré<br />

Le volume d’activité de l’aviation d’affaire sur l’aéroport Lyon-Bron peut avoir un impact, limité, sur la circulation aux<br />

abords du site (déplacements des clients, approvisionnements, etc.). Cependant, le projet n’implique aucune<br />

augmentation de ce volume d’activité, et donc aucune nuisance supplémentaire sur les conditions de circulation aux<br />

abords du site.<br />

De plus, la suppression de la zone de stationnement poids lourds liée au Centre routier entraînera une diminution forte<br />

du trafic sur les axes environnants (400 à 800 poids lourds de moins par jour).<br />

Une fois les aménagements terminés, le projet présentera un impact positif.<br />

Les impacts envisagés étant positifs, aucune mesure<br />

spécifique n’est proposée.<br />

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Transports<br />

et mobilités<br />

Modéré<br />

Le projet constitue une amélioration de l’infrastructure d’aviation d’affaires sur l’agglomération lyonnaise.<br />

De plus, la suppression de la zone de stationnement poids lourds liée au Centre routier entraînera une diminution forte<br />

du trafic sur les axes environnants (400 à 800 poids lourds de moins par jour).<br />

Les impacts envisagés étant positifs, aucune mesure<br />

spécifique n’est proposée<br />

En ce sens, le projet aura un impact positif.<br />

Activités<br />

économiques<br />

Modéré à fort<br />

Le projet constitue une amélioration de la capacité d’accueil d’activités économiques, telles que les activités de<br />

maintenance aéronautique dont un développement est déjà prévu (création de 30 emplois).<br />

Les impacts envisagés étant positifs, aucune mesure<br />

spécifique n’est proposée<br />

En ce sens, le projet aura un impact positif.<br />

Tableau 28 : analyse des impacts du projet en phase exploitation<br />

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5.5 Effets du projet sur la santé humaine<br />

L’objectif de ce chapitre réalisé conformément aux recommandations de l’Institut de Veille Sanitaire (InVS)<br />

est d’identifier les dangers liés au projet, de définir ses effets sur la santé, d’évaluer l’exposition des<br />

populations et de caractériser les risques sanitaires.<br />

Les impacts sur le personnel de chantier ne sont pas intégrés dans ce chapitre, ceux-ci dépendant de la<br />

législation du travail.<br />

5.5.1 Populations susceptibles d’être exposées<br />

Sont considérés comme populations sensibles : les enfants en bas âge, les personnes âgées et les personnes<br />

malades. Leur localisation s’effectue par l’intermédiaire de leurs lieux de vie : crèches, écoles, maisons de<br />

retraite, hôpitaux.<br />

Des établissements de ce type ne sont pas présents aux abords de l’aéroport Lyon-Bron. Les populations<br />

cibles ne sont donc pas présentes.<br />

5.5.2 Usages sensibles à proximité du projet : protection des captages<br />

Le projet ne se situe pas dans un périmètre de protection de captage d'Alimentation en Eau Potable (AEP).<br />

5.5.3 Identification des dangers<br />

Cette analyse recense l’ensemble des émissions liées au fonctionnement « normal » du site.<br />

Pollution atmosphérique<br />

Les sources de pollution proviennent des polluants notamment émis par les avions et véhicules automobiles.<br />

Il s’agit de la source principale de risques pour la santé humaine. Ces émissions en phase d’exploitation du<br />

site de projet ne diffèrent pas des émissions en l’état actuel des choses.<br />

Elles ne présentent donc pas de nuisances ou dangers supplémentaires.<br />

Emissions sonores<br />

Trois facteurs interviennent pour définir les effets nuisibles du bruit :<br />

• la qualité du bruit, fonction de sa puissance, des fréquences qui le composent et de son profil<br />

vibratoire<br />

• la sensibilité de l’individu<br />

• la durée de l’exposition au bruit.<br />

Le bruit de la circulation est issu :<br />

• du fonctionnement des moteurs (incluant les accélérations décélérations),<br />

• du contact des pneumatiques avec la couche de roulement,<br />

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• du frottement de l’air sur l’avion. Cependant, à faible vitesse (jusqu’à 50km/h à 80km/h pour les<br />

poids-lourds, et jusqu’à 50km/h à 100km/h pour les avions), le bruit du moteur prédomine.<br />

Le niveau du bruit lié aux déplacements d’avions et de véhicules dépend du nombre de déplacements, de<br />

leur vitesse, de la topographie et du revêtement de la chaussée.<br />

Les modifications de circulation liées au renforcement des stationnements ne vont pas engendrer une<br />

augmentation du bruit perceptible, le nombre de déplacements étant le même et la source n’étant que<br />

faiblement déplacée.<br />

En revanche, la suppression des activités de stationnement de poids-lourds sur le centre routier engendrera<br />

une très forte diminution des émissions sonores liées aux déplacements de poids-lourds.<br />

L’augmentation des activités de maintenance ne sera à l’origine d’aucune émission sonore<br />

supplémentaire, celles-ci ayant lieu sous hangar fermé.<br />

Le projet aura donc globalement comme effet une réduction des émissions sonores.<br />

Pollution des sols et des eaux<br />

Les seuls sols potentiellement pollués identifiés seraient liés au démantèlement de la station-service Q8.<br />

Cependant :<br />

- Le démantèlement a été réalisé selon les règles de l’art<br />

- Malgré le manque d’information concernant une éventuelle pollution résiduelle en bordure de la<br />

zone excavée et concernant la nature des remblais utilisés, une étude de sols menée en mai 2012 a<br />

révélé l’absence de toutes traces d’éléments contaminants au droit de la zone (annexe 6).<br />

De plus, d’éventuels remblais de mauvaise qualité seraient dans tous les cas recouverts par les<br />

aménagements de voiries ou par de la terre végétale, coupant ainsi tout contact direct.<br />

Les eaux pluviales ayant circulé sur les voiries seront quant à elles récupérées et traitées dans un séparateur<br />

hydrocarbures.<br />

6. Coût des mesures de réduction, de suppression et de<br />

compensation des impacts<br />

Le principe du projet d’aménagement de hangars d’avions d’affaire et de la voie de desserte aéronautique<br />

associée de l’aéroport Lyon-Bron est d’intégrer les préoccupations environnementales dès la conception du<br />

projet. Ainsi ces préoccupations qui auraient pu apparaître comme des contraintes (et donc source de<br />

surcoûts) ont été valorisées comme des atouts.<br />

Soulignons sur ce point la volonté d’intégrer la qualité de l’environnement dans le projet. Ainsi globalement<br />

les coûts d’aménagement intègrent les coûts des mesures prévues en faveur de l’environnement :<br />

- optimisation des surfaces drainées pour respecter la capacité du bassin existant d’infiltration des<br />

eaux pluviales tout en améliorant l’assainissement de surfaces existantes,<br />

- restitution de prairies,<br />

- optimisation des tracés de voiries pour un empiètement minimum sur espaces naturels,<br />

- réutilisation des structures existantes de chaussée aéronautique,<br />

- traitement architectural des façades des nouvelles constructions.<br />

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7. Analyse critique des méthodes utilisées pour l’évaluation des<br />

impacts<br />

L’état initial est basé sur :<br />

- les données collectées auprès des administrations publiques : DREAL, BRGM, Grand Lyon, Villes de<br />

Bron et de Chassieu, Météofrance, l’agence de l’eau Rhône Méditerranée, COPARLY, SYTRAL, INSEE.<br />

- les bases de données BASOL, BASIAS, INSEE, PRIM-NET, BRGM, BSS<br />

- les données collectées auprès de la société des Aéroports De Lyon.<br />

L’évaluation des impacts est basée sur :<br />

- l’expertise et l’expérience de BURGEAP sur des dossiers similaires,<br />

- le descriptif technique du site et des installations.<br />

L’étude d’impact a été rédigée en parallèle des réflexions d’aménagement du projet et a donc servi à<br />

concevoir et dessiner le projet. Cette démarche a permis d’anticiper les impacts et de les minimiser.<br />

Organismes et sites Internet consultés :<br />

- Les différents services de la ville : urbanisme, enfance, économie, politique de la ville, social, sport,<br />

culture.<br />

- La préfecture du Rhône pour les installations classées pour la protection de l'environnement.<br />

- Le site de l'INSEE pour les données sur la population : www.insee.fr<br />

- Le site de météo France pour les données relatives au climat : www.meteo.fr<br />

- Le site de l’Observatoire de l’air Rhône Alpes pour les données relatives à la qualité de l'air et à la<br />

pollution : http://www.air-rhonealpes.fr<br />

- Le site du Plan de Protection de l’Atmosphère pour les données relatives aux mesures de protection<br />

de l’air : http://ppalyon.air-rhonealpes.fr/PPA_2005_2010.<strong>pdf</strong><br />

- Le site du plan environnement sonore du Grand Lyon pour les données relatives au bruit :<br />

http://bruit.grandlyon.com<br />

- Le site de la DREAL pour les données relatives à l'environnement : http://www.rhonealpes.developpement-durable.gouv.fr/<br />

- Le site du BRGM pour les données relatives au sous-sol, géologie, hydrographie : www.brgm.fr<br />

- Le site de l'INRAP pour les données relatives à l'archéologie.<br />

- Le site de Légifrance concernant les textes de loi : www.legifrance.gouv.fr<br />

Etudes spécifiquement réalisées pour compléter l’étude d’impact, et concernant :<br />

- L’étude complémentaire Faune / Flore, réalisée par Ecosphère<br />

L'évaluation des impacts du projet s'appuie sur le diagnostic de l'état initial du site. Les atouts et contraintes<br />

du site ont été identifiés et confrontés avec les caractéristiques du projet. Il conviendra d'apporter les études<br />

complémentaires nécessaires au projet au fur et à mesure de son évolution.<br />

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