Circonscription II Québec-Les Escoumins - Transports Canada
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SOMMAIRE<br />
Historique<br />
La Loi sur le pilotage stipule que nul ne peut être autorisé à la conduite d’un navire dans une<br />
zone de pilotage obligatoire, à moins que cette personne ne possède un brevet de pilote, ou<br />
qu’elle soit un membre de l’équipage d’un navire détenant un certificat valide de pilotage pour<br />
cette zone. Il est aussi prescrit qu’aucun certificat de pilotage ne peut être émis sans que<br />
l’Administration de pilotage désignée pour cette zone soit satisfaite que l’applicant ait un niveau<br />
de connaissances et de compétences comparable à celui des pilotes brevetés pour cette même<br />
zone.<br />
La nouvelle Loi maritime du <strong>Canada</strong>, adoptée en 1997, a demandé à ce que l’on revoie le<br />
processus d’obtention de certificat en tenant compte des compétences requises et des nouvelles<br />
technologies disponibles. En ce qui a trait à l’Administration de pilotage des Laurentides (APL),<br />
un comité directeur, formé de l’APL, <strong>Transports</strong> <strong>Canada</strong>, l’Association des armateurs du <strong>Canada</strong>,<br />
l’Association des armateurs du Saint-Laurent, l’Institut maritime du Québec ainsi que le Centre<br />
de développement des transports, a mandaté la firme KPMG pour entreprendre une étude dans<br />
le but de trouver des moyens pour moderniser le processus de formation et de délivrance des<br />
certificats. <strong>Les</strong> résultats de l’étude, publiés en janvier 1998, sont consignés dans le rapport du<br />
CDT intitulé Modernisation du processus de délivrance des certificats de pilotage dans la région<br />
de pilotage des Laurentides, TP 13145F. <strong>Les</strong> auteurs du rapport concluent que le processus de<br />
délivrance des certificats de pilotage doit être révisé en tenant compte, entre autres, de la<br />
nouvelle technologie, des particularités du milieu de travail et de l’expérience des aspirants<br />
au certificat de pilotage.<br />
Nous citons ici les recommandations de cette étude qui concernent directement ou indirectement<br />
l’élaboration du programme de formation :<br />
• constituer un tronc commun de connnaissances afin de créer une source ... (de<br />
renseignements) ... cohérente accessible à tous... (les candidats à la formation);<br />
• mettre en place un processus structuré identifiant ce que les candidats au certificat peuvent<br />
suivre à des fins de formation, notamment l’accès au matériel didactique;<br />
• élaborer un programme de formation en utilisant une méthode axée sur les compétences<br />
plutôt que sur les contenus;<br />
• définir des objectifs précis pour les candidats au certificat de pilotage, notamment de<br />
délaisser le programme axé sur les connaissances et les sujets ouverts et adopter des objectifs<br />
axés sur le rendement assortis de normes à atteindre;<br />
• mettre en service un simulateur de navigation maritime pour la formation des candidats.<br />
(Il pourrait également servir au processus de délivrance des certificats.)<br />
Au printemps de 1998, conformément aux recommandations de cette étude, l’Institut maritime<br />
du Québec s’est vu confier, par le Comité directeur, le mandat d’élaborer un programme de<br />
formation fondé sur les compétences nécessaires à l’obtention du certificat de pilotage pour<br />
la région des Laurentides.<br />
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