Bulletin de liaison et d'information - Institut kurde de Paris

Revue de Presse-Press Review-Berhevoka Çapê-Rivista Stampa-Dentro
de la Prensa-Basm Özeti
'.,
proach to international crisis management.
And what would come after an attack? The invasion
ofIraq is a reminder that a top-down approach to
democracy and a free-market economy is not necessarily
the best way to transform decades of political
stagnation and economic underdevelopment in an
Islamic country. At this point, neither Europe nor the
United States' has the necessary
staying power to see through a JulI
transformation of Iran.
A military strike short of an invasion
would do little in terms of
extinguishing what is in fact a national
obsession in Iran to develop
a nuclear bomb. It would, however,
isolate the reformist camp and
strengthen the hand of the radical mullahs.
The~transformation and democratization of the
Middle East as a whole would also be undermined. A
strike on Iran would only further enrage the Islamists
and significantly complicate efforts to move the
Palestinian-Israeli peace process forward. The opportunity
to capitalize on Yasser Arafat's death and
establish a Palestinian state would be lost.
The central challenge for an effective Euro-American
strategy on Iran is to preserve the reform process
inside Iran, ensuring that reform continues and
that pro-Western forces are strengthened.
The central challenge,
is to preserve the
Iranian reform process.
With oil prices shooting through the,root; sanctions '
against Iran, let alone force, would damage the world
economy. Europe can't afford to lose Iran's natural gas
,supplies when that would only strengthen Russia's
hand over the EU energy market, and the U.S. economy
is too weak to lose Iranian oiL Finally, China, desperate
for energy, would oppose sanctions.
The Bush administration, it
seems, has decided that it will not
tolerate a nuclear Iran. The percep- •
tion in Wasliington is that the medium-term
risks that come with
Tehran's developing a bomb are
higher than the longterm benefits
'associated with supporting and,
nurturing the democratic process.
But what if the real risk comes from the Islainic
radicals, whose power will swell in the event of a military
attack? In this case, Washington is off the mark
in its threat assessment, and Europe needs to find a
way to preserve a common European approach. Another
split inside Europe would be bad news for the
future of a cOnlmon European'security and defense
policy. Europe should avoid such a split, and agree
ahead of time on a long-term strategy for Iran.
Borut Grgic is director of the Institute for $trategic
Studies in Ljubljana.
ft lRondt 3 DÉCEMBRE 2004
A l'approche des élections en Irak,
l'armée américaine renforce ses effectifs
Le nombre de militaires américains devrait atteindre le record de '50000 hommes.
Sunnites, chiites et Kurdes s'emploient, chacun de leur côté, à former des listes communes
~ Renforcement militaire: Le
nombre de militaires américains
déployés en Irak va passer de
138000 hommes à 150000 hommes
entre la fm décembre et le
début de janvier 2005, a annoncé
le Pentagone, mercredi 1" décembre.
Ce renforcement de la présence
militaire en Irak se fera par la
prolongation du déploiement de
certaines unités et l'arrivée de troupes
fraîches, notamment des parachutistes.
Deux bataillons d'une division
aéroportée doivent prochainement
quitter les Etats-Unis dans le
cadre de ce déploiement. « Le but
est principalement d'améliorer la
sécurité pour les élections, mais aussi
de garder la pression sur les insurgés,
après l'opération de Fallouja »
a déclaré le général David Rodriguez.
Plusieurs élus influents, républicains
comme démocrates, ont
récemment jugé nécessaire un renforcement
militaire. Le sénateur
démocrate Jack Reed a, de son
côté, appelé « l'administration
Bush à être honnête avec les Américains
»et affirmé que « notre engagement
militaire allait se compter
en années, pas en mois ».
L'état-major interarmées a par
ailleurs annoncé que l'offensive de
novembre contre les. insurgés
retranchés à Fallouja a coOtéla vie
à 71 militaires américains.
~ Elections. Sous haute protection
militaire américaine, chiites,
sunnites et Kurdes s'affronteront,
le 30 janvier, pour le contrôle des
275 sièges de l'Assemblée constituante,
qui devra organiser des
élections à un Parlement permanent
d'ici à la fin 2005. Les deux
principales formations kurdes, le
L'offensive contre
les insurgés retranchés
à Fallouja a coûté
la vie à 71 militaires
américains
Parti démocratique du Kurdistan
de Massoud Barzani et l'Union
démocratique du Kurdistande DjalalTalabani,
ont accepté de constituer
une liste commune, à laquelle
participeront également des représentants
des minorités chrétienne
et turkmène. Barzani et Talabani,
rivaux de longue date, ont qualifié
cet accord d' « historique ».
Côté chiite, le rassemblement
se précise. « Il y aura une liste
nationale, avec des repréSentants
d'une grande quantité de communautés,
et pas seulement les chiites,
a dit Hussain AI-Chahrjstani,
membre d'un comité de six personnes
qui travaille à la formation
de cette liste. Nous espérons qu'elle
sera acceptable pour la majorité
des Irakiens, et pas seulement pour
les chiites. »
S'ils représentent 60,% de la
population irakienne, les chiites
ont été longtemps écartés du pouvoir
sous Saddam Hussein, qui
était surmite. Les responsables des
deux principaux mouvements chiites,
le Dawa et le Conseil suprême
de la révolution islamique en Irak
(SCIRI),figureront sur cette liste.
Devraient également y participer
des proches de l'imam Moqtada
Al-Sadr, qui a pris la tête de deux
insurrections contre les Etats-Unis
cette année.
~ Vote de la diaspora. Alors
que les ministres de l'intérieur de
l'Irak et de ses voisins achevaient
difficilement, mercredi, une réunion
de deux jours destinée à favoriser
la sécurité en Irak, le premier
ministre irakien, Iyad Allaoui, a
rencontré, dans un grand hôtel fortement
gardé à Amman, des Irakiens
vivant en Jordanie pour les
inciter à participer aux élections
générales. « Nous tentons de
convaincre une majorité d'Irakiens,
particulièrement ceux de la diaspora,
de prendre part au vote », a dit
le porte-parole du gouvernement,
Thaër Al-Nakib. Selon des estimations
non officielles, 100000 Ira- ,
kiens vivent dans le royaume.
L'Irak entend financer le vote des
Irakiens de la diaspora dans quatorze
pays, dont la Jordanie.
~ Guérilla. La journée du mercredi
a été marquée par la mort de
quatre gardes nationaux irakiens,
tués dans une attaque de rebelles
près de Samarra, à 125km au nord
de Bagdad. A Baaqouba, à 60 km
au nord de Bagdad, un camionneur
a été tué par l'explosion d'une bombe
et, mardi, trois enfants l'ont été
par des échanges de tirs après une
attaque contre une position américaine.
Deux autres Irakiens ont été
tués par un engin explosif à Doulouiyah,
à 70 km au nord de Bagdad.
Dans la même région, à Balad,
deux camionneurs turcs ont été
tués et le chauffeur d'un camion
koweïtien a été enlevé.
A Ankara, le premier ministre
turc, Recep Tayyip Erdogan, a
déclaré que près de 70 ressortissants
de son pays avaient été tués
en Irak depuis le début de l'intervention
de la coalition américanobritannique
au printemps 2003.
- (AFP, Reuters.)
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